Ordre de Mission:

Cela faisait quelques jours maintenant que la saison automnale avait laissé sa place à l’hiver au village caché de Konoha. Les feuilles ne tombaient désormais plus des arbres et les températures avaient considérablement chuté. L’hiver était un peu comme la saison de la mort, les animaux se terraient pour hiberner, les plantes s’endormaient attendant patiament les jours meilleurs et les humains étaient obligé de se couvrir chaudement soit pour ne pas tomber malade soit pour tout simplement ne pas avoir froid.
Le froid était une sensation désagréable, rafraîchissante et brûlante à la fois.
Je n’étais pas fan de cette saison…


Heureusement, le Pays du Feu était l’un des pays où l’hiver était le plus clément. Il neigeait que très rarement, et les températures ne chutait généralement pas à plus de cinq, six degrès sous le seuil du zéro.
De grâce ! Car malgré les saisons, la vie d’une shinobi ne s’arrête pas pour quelques degrès perdus. Au contraire, l’hiver amorce une avalanche de missions principalement dues au climat changeant.


Moi aussi j’avais reçu une mission, ma troisième en tant que shinobi de Konoha, mais celle-ci en particulier allait probablement être d’un autre niveau. Jusqu’à présent j’avais obtenu et accompli une mission de rang D et une mission de rang C. Aujourd’hui, j’allais passer au rang supérieur, le rang B. Un rang généralement réservé au Chûnin ou Jônin. Je me demandais si cela allait bien ce passer. Mais j’étais assez confiant. Depuis les épreuves spéciales organisaient dans la Forêt de la Mort le niveau des jeunes ninjas s’était amélioré, et je n’étais pas étranger à cette règle. De plus, on m’avait assigné un coéquipier que je connaissais bien, une coéquipier de valeur, qui était aussi mon ami et mon rival, en la personne de Matawa Hyo, alias le peintre fou.


Avec lui, j’avais la sensation que cette mission serait un succès. Nous avions donc reçu cet ordre de mission la veille, en fin d’après-midi. Nous disposions donc de la soirée pour nous préparer à cette prochaine mission.

Le problème de cette mission concernait principalement ce qui s’y déroulait la nuit. Il était pour ainsi dire, inutile de se lever aux aurores pour se rendre sur les lieux.
Après une bonne nuit de sommeil, et un réveil sur les coup de 10h. Je me levais enfin, pour me préparer et faire mes exercices matinales. Si j’avais bien retenu un précepte de mon séjour dans le Forêt Interdite, c’était qu’il ne fallait jamais négliger son corps et toujours l'entretenir. J’avais donc recours depuis, à un programme ayant pour but de renforcer mes muscles.

Après manger. Je retrouva Mata’ sur le lieu où l’on s’était donné rendez-vous. C’est à dire à l’Est du village caché de la feuille près des Grands Remparts. Là où se trouvait cette maison abandonnée principalement en ruine elle allait être le lieu et l'objet de notre mission.
Je me trouvais en ces lieux qui de nos jours offrait de nombreuses histoires que les passants racontaient sur les différentes places du village.
J’allais peut-être prochainement, Moi, devenir l’acteur principal de ces histoires à dormir debout.

L’air frais de l’hiver frappait rudement les moindres parcelles de mon corps qui n’étaient pas couverte par ma longue cape verte offerte par les instances de Konoha à la remise des diplômes de l'académie ,c’est à dire essentiellement mon visage, je pouvais nettement sentir mon corps délivrer sa propre chaleur sur mes pommettes. Pourtant je sentais que c’était un effort vain, puisque, ces dernières accompagnées de mon nez me brûlait de froid, mais lèvres étaient gercées, cas typique des températures hivernale. L’air vrai parvenait également parfois à se glisser le long des longues manches, manières de me faire frissonner et de me rafraîchir les mains, déjà frigorifiées.

Toutefois, face à cette maison en ruine chargée d’histoire, j’observai en silence, essayant d’obtenir une visualisation mentale des actes qui s’y étaient déroulés.
Ces évènements s’étaient produits durant ma période de déprime… je n’avais donc que très peu tendu l’oreille à ce qu’on avait raconté à ce sujet. Si j’avais su que deux ans plus tard, je serais là à devant cette maison à devoir effectuer une mission de haut-rang, j’aurais très certainement montré plus d’attention.

L’arrivée de Mata’ depuis l’arrière de la maison me sortit de mes pensées, il semblait déjà avoir fait le tour du propriétaire alors qu’il arrivait face à moi.
Je releva et laissa tomber ma capuche en arrière, l’air s'engouffra dans les moindres brèches que je lui offrais alors que Mata’ et moi nous nous serions la main constatant les températures très rude en ce jour.

-Oui, mais ça ira mieux quand on sera bien au chaud, à l’intérieur lui répondis je.

Je n’avais pas de boule Katon pour me réchauffer, alors je me servait habilement de la moindre quantité de souffle que mes poumons seraient en mesure de me procurer.
Je suivis mon ami en direction de la porte d’entrée qui était surplombée d’un porche dans un piteux état.

J’allais alors emboîter le pas, lorsque la main de Mata’ se posa sur mon épaule.
Sa réflexion me fit sourire et rejoindre ensuite son éclat de rire.

-C’est clair, mais je soupçonne les hautes instances de nous refiler les missions les plus louche de l’histoire. Un dentier de chat… Un chasse au esprit. On est bien loti niveau bizarrerie.

Nous fîmes ensuite notre entrée dans la maison abandonnée. Mata’ trouva rapidement de quoi nous éclairer et alluma un feu dans la cheminée. L’intérieur était à l’image du porche à l'extérieur. Il était normal de se demander comment la maison tenait elle encore debout. Les meubles et les sols étaient poussiéreux, certaines vitres brisées…
Je faisais une rapide tour de la pièce principale, observant les bibelots qui n’avaient pas était touché depuis belle lurette, lorsque le Hyô m’appela tandis qu’il débarrassait une table poussiéreuse.

Il parlait de recherches qu’il aurait effectué dans les archives du village, il les avait ramené sur place et déroulait maintenant une quantité impressionnante de parchemins. Depuis quand était-il autorisé d’emprunter dans les archives de Konoha ? Mais enfin passons, je me fichais éperdument de ce petit détail. J'écoutai ce que Mata’ avait à dire sans broncher. Je n’étais pas un shinobi particulièrement attiré par la lecture de parchemin, alors j’écoutais mon coéquipier face l’inventaire des ses recherches.

Il avait fait des recherches, sur un rayon énorme autour de la maison, et répertorié celle-ci en fonction du rang de notre mission. Il y avait découvert des enlèvements, des combats. Mais cela semblait à première vue ne pas correspondre avec la cas actuel était confronté les deux konohajins.

-Hum … dis-je sceptique… Maintenant que j’y réfléchissais, Matawa n’était pas au village lorsque l’incident de cette maison c’était produit… il n’avait donc pas pu connaître la réalité sur cette histoire. Comme le dis l’ordre de mission, l’incident c’est déroulé il y a deux ans.

Je n’avais pas besoin de lui rappeler les moments difficiles qu’il avait vécu, mais je pouvais lui expliquer les évènements.

-Une nuit, le vacarme qui s’est installé à réveiller les voisins des alentours. Les shinobis appelaient en renfort ont alors découvert les corps meurtries d’une famille, mais aucunes traces du coupable. Après plusieurs semaines d’enquête et aucun suspect arrêté. Il a été conclu qu’il s’agissait d’un incident familiale qui aurait mal tourné. As tu fait des recherches sur les incidents internes ? Suicide ? Ou des évènements de ce type là.

Matawa avait aussi soulevé la question des clans, une nouvelle fois je restais sceptique ou bien intrigué par les raisons qui pousseraient les Yamanaka ou les Mamoru à agir ainsi.

- Les Yamanaka ne contrôle pas les esprits des morts et puis il n’aurait aucun intérêt à faire ça au village. Les Mamoru eux peuvent contrôler les esprits des morts et des démons, mais je ne vois pas les motivations qui les pousseraient à prendre le contrôle d’une petite fille morte il y a deux ans à Konoha…

Mais dans cette histoire il y avait toutefois quelques choses dont j’étais persuadé. Il y avait quelques choses qui ne tournait pas rond.

-Je suis pas fan ni même croyant de ces sciences surnaturelles… Mais souvent d’après ce qu’on dit un esprit hante le lieu où il a été tué pour terrifier les gens, c’est une forme de vengeance en quelques sortes… Mais dans ce cas là, la petite fille dont on entend soi-disant les cris aurait commencé il y a deux ans et pas juste depuis quelques mois…

Il y avait décidément quelque chose de louche sous cette histoire et il en incombait au deux konohajin d’en découvrir les dessous.

Suite à mes différentes remarques, Mata' qui m'avait écouté attentivement, rétorqua alors à son tour sa version des faits.
Il s'était installé sur une chaise délabrée, et je me tenais au-dessus de son épaule, observant les différents rapports des archives, lorsqu'il me tendit une chaise.
Les arguments qu'il avançaient se tenaient tout autant que mes points de vue... Pendant son discours, je tachais de réfléchir avec discernement.
Je devais fouiller dans mes profonds souvenir, tenter de me rappeler ce que j'avais peut-être entendu d'une oreille alors que je déambulais dans les ruelles du village.

- Je comprend ce que tu veux dire, d'après mes souvenirs, il n'a jamais été mentionné que les corps retrouvés furent des ninja... Je n'ai pas souvenir de funérailles ou quoi que ce soit de ce genre ... Mais quels seraient les intérêts des Yamanaka de faire ça à l'intérieur de Konoha ? Ça n'a pas de sens ... lui répondis je lorsqu'il émit cette hypothèse.

Il avait raison sur un point, le trop peu d'informations que nous disposions sur cette famille était des plus étranges... Je partageais son appréhension, et puis en y repensant, c'était la première fois que je le voyais dans cette état d'ignorance totale tendant à la frustration.
Au niveau du clan Mamoru, je restais sceptique, un survivant de guerre ... A sa place je ne tenterai pas de m'approcher aussi près d'un village shinobi. Je garderais mes forces pour me cacher et non pas pour maintenir une illusion qui au final avait pour seul but d'effrayer les voisins.

Matawa avait raison, il y avait de multiples réponses à nos interrogations, seulement, une seule serait la bonne. Cette crainte des voisins avaient assez durée. Nous devions mettre un terme à cette histoire. Décidément, mon ami aux cheveux blonds semblait vraiment s'accrocher à cette idée. Pour lui les Yamanaka semblaient coupables... Mais cela restait une option que je n'envisageais pas, car je ne parvenais pas à trouver un intérêt de taille qui aurait pu expliquer cela.
Mais passons, il était temps d'agir, la nuit ne tarderait pas à venir.

- Je vais explorer la maison, partant du principe que tu peux te chauffer au Katon, tu dois être capable de gérer. Dis je à mon frère d'arme, un grand sourire aux lèvres en déposant ma main amicalement sur son épaule.

- Bon, arrêtons de nous tourner les pouces, rester planter à émettre des hypothèses ne servira à rien. Je te laisse t'occuper de l'extérieur et des voisins.

De mon côté, j'allais inspecter les moindres recoins, de cette bâtisse, et à la fin, nous aurions notre réponse

Laissant Mata' sortir de la demeure, je me concentrai ensuite sur la pièce dans laquelle je me trouvais. Nous nous y trouvions depuis le début et rien ne semblait désigner un caractère surnaturel, aucun indice semblait se dégager de cette pièce. Arpentant les couloirs je me déplaçai de pièce en pièce. J'avais découvert la cuisine. Elle était dans un piteux état, comme le reste de la maison. Mais ne semblait ni démodé, ni trop à la mode, c'était une cuisine classique rien ne sortait de l'ordinaire ici non plus. Les couloirs étaient sombres et étroits. Les chambres tout ce qu'il y avait de plus normal pour un foyer familial. Dans la chambre de la petite fille je découvrais ses anciennes poupées.
Tout semblait être normal dans cette foutue maison. Je me demandais si Mata' avait plus de chance que moi à cette instant. Cela faisait quelques heures que l'on s'était séparé, et la nuit arrivait à grand pas et nous n'avions toujours rien trouvé alors que nous devions bientôt nous retrouver.

Bon ... Je n'avais rien trouvé. En gros . Je n'avais pas avancé d'un pied dans mes connaissances, hors mis sur le fait que la famille qui vivait ici, n'avait pas l'air d'une famille à embrouille. Je m'apprêtai à pénétrer à nouveau dans le séjour lorsque j'entendis très distinctement un bruit suspect, un grincement pour être plus précis. Je scrutai alors l'obscurité du couloir dans lequel je me trouvais, lorsque subitement, un forme blanche apparue au bout du couloir. Mes yeux s'écarquillèrent... La forme était de forme spectrale, je la voyait distinctement à travers le manque de lumière évident du couloir.
Elle était caractéristique d'une petite fille. D'ailleurs elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à cette petite fille morte il y avait de cela deux ans. Alors cette histoire était réellement une histoire de fantôme ?
Alors que je me posais un tas de questions. Le spectre fonça sur moi, je n'eut qu'une seule réaction, me défendre !

- YOTON - YŌGAN KABE NO JUTSU

J'érigea face à moi, un mur de lave massif, qui poussa et fit s'écrouler les murs autours de moi, quelques tuiles venue du toit délabré s'écrasèrent sur le sol tandis que je bondissais en arrière, pour éviter d'être prit dans un effondrement. Le pire dans tout ça c'est que face à un spectre ma technique n'avait servit à rien, les réflexes d'auto défense avait parlé tout seul.
Le vacarme généré allait surement faire rappliquer Matawa. Je l'attendais donc dans l'entré, tachant de me remettre de mes émotions.
Bordel. Je venais de voir un fantôme.

Etat:

L'effondrement des murs du couloir entraîna la chute partielle du toit de la vieille bâtisse qui dans sa chute fit s'élever une nappe incroyable de poussière sur plusieurs mètres de haut. L'asphyxie que je risquais me poussa à reculer tandis bien que mal à cause de ma visibilité réduite.
Cette fichue forme spectrale m'avait foutue la trouille de ma vie. Car oui je n'avais encore jamais eu affaire à des fantômes dans ma courte vie, cette mission était une première. J'étais quelques peu troublé tandis que je continuais de reculer dans ce couloir qui désormais n'en était plus un, la nappage de poussière était vraiment consistant mais après plusieurs secondes, et après avoir foulé le sol sur lequel jonchaient les gravas des restes de toiture, je parvins enfin à sortir me permettant enfin de respirer de grandes bouffée d'air, tachant toujours de scruter l'intérieur de la maison afin de voir si cette forme curieuse ne faisait pas une nouvelle apparition.

La voix bien connue de Matawa arriva alors dans mes oreilles, il était de retour de son expédition auprès des voisins du coin, ou bien le bruit impressionnant de ma technique l'avait fait rappliquer toujours était-il que lorsque je me retournai pour lui répondre, je le vis en plein vol avant de le voir rouler dans la neige. Que lui était-il arrivé ? J'étais de plus en plus troublé par la suite des évènements qui se produisaient les uns après les autres dans cette baraque et pour ainsi dire cela ne m'inspirait vraiment pas confiance.

Bondissant en arrière pour atterrir prêt de mon ami alors que ce dernier se relevait, nous avions l'air tout deux d'être touché psychologiquement par ce que l'on venait de vivre, non , nous étions choqué par ce que nous venions tout deux de voir.
Avant même que je ne parle et que je lui demande des nouvelles de son inspection du voisinage, il avait déjà prit les devants en me racontant ce qu'il venait tout juste de voir. Il pensais avoir vu un fantôme représentant un gamin pas plus grand qu'un mètre. Je n'avais pas vu la même chose que lui, ce qui renforçait mon inquiétude, nos visions étaient différentes mais toutes deux étaient vrai, alors où résidait le truc... Pourtant il ne manquait pas de glisser son éternel humour, qui laissait franchement à désirer surtout dans un moment pareil.

- Un garçon ? Ce que moi j'ai vu était une fillette ressemblant au portrait de la jeune fille qui vivait ici il y a deux ans, celle qui est morte. Elle m'a foncé dessus mes réflexes ont réagit pour moi ...

Toutefois un chose me turlupinait, l'ordre de mission ne faisait pas étalage d'une présence autre que celle de la jeune fille. Nous n'avions pas avancé d'un poil depuis un moment maintenant et la nuit commençait à s'installer dans le ciel du village de Konoha.

- Tes recherches ont donné quelques choses ? Moi ... Je n'ai absolument rien trouvé... enfin jusqu'à ce bruit étrange.

Dans ma mémoire je remontais jusqu'à cet instant précis, essayant de remettre les évènements dans l'ordre afin d'en faire une explication claire et distincte à mon camarade de mission. Oui ce bruit, j'étais persuadé de l'avoir entendu, et puis ensuite la fillette spectrale s'est pointée.. Tel était le déroulement de dernières dizaines de minutes de ma vie.

- En retournant dans le salon, j'ai entendu un grincement, je ne serais dire quoi exactement, une porte peut-être ... puis plus rien jusqu'à ce que cette fillette apparaisse... J'ai fouillé entièrement cette baraque et je n'ai rien trouvé au rez-de-chaussé où à l'étage, toutefois malgré mes recherches veines, je suis prêt à parier sur mon bandeau qu'il y a un sous-sol comme dans pratiquement toute les maisons du village.

Du moins c'était le cas, chez les Rakuzan. La branche principale ne vivait pas avec la branche secondaire, leur demeure était séparé par un grand jardin fleurissant recourt d'herbe et très lumineux avec en son centre une fontaine à eau, et puis sous ce jardin, il y avait d'autres salles que des galeries creusaient sous les maisons permettaient de rejoindre. Je ne pensais pas qu'il y avait un terrain d'entrainement ou des salles secrètes sous cette demeure modeste, mais une cave ou un truc du genre, ça j'y croyais. Et si j'avais entendu une porte venant d'un sous-sol alors la possibilité qu'une galerie souterraine soit creusé était forte... Nous devions agir.

- Mon attaque a fait s'écrouler une partie des murs et du plafond et la lave va nous empêcher d'entrer pendant un moment... Qu'est ce qu'on fait ? demandai-je à Mata'.

Allions nous nous reposer ? Ou bien organiser d'une manière ou d'une autre un plan d'approche, j'étais à l'écoute des proposition de mon ami, bien décidé à mette un terme à cette histoire de fantômes farfelue.

Etat:

Une maison détruite par la lave, une pâle copie du coéquipier qu'il avait tant connu, la situation était plutôt délicate pour le duo de shinobi. Face à ces étranges apparitions épreuves physiques et mentales ne dérogeait pas à leur grande surprise. Je n'avais pu retenir mes réflexes et avait détruit une partie de la maison quant à mon ami, il semblait plus affecté sur le plan mental, je ne l'avais jamais vu dans un tel état d'hésitation, d'incompréhension et de troubles.
Il tentant malgré tout de sortir de son esprit embrouillé les informations qu'il avait reçu de sa ronde du voisinage. Il conseilla un plan c'était un bon plan, reculer un peu de notre position et nous placer en hauteur pour plus de visibilité. Un choix stratégique très intelligent puisque visiblement, on avait affaire avec le pure inconnu.

- Bien sûr que je peux. Mais ça risque de prendre un peu de temps avant que la lave ne se solidifie.

Exécutant quelques signes dès la fin de ma phrase en m'accroupissant dans la neige, un mur d'environ deux mètres, vu la quantité de chakra injecté se dressa devant nous. Un mur se faisant dès lors attaquer par le froid et la neige. Mais la lave était puissante à cause de mon chakra. Il lui faudrait plusieurs minutes surement pour pouvoir nous accueillir sans risque de brûlures.
Mais encore plus étonnant dans cette histoire, l'attitude de Matawa, il avouait pour le première fois être perdu, frustré d'avoir était mis au sol si facilement par un gosse spectral.

- C'est pas lui qui est fort ... C'est surement toi qui a négligé ton entraînement dernièrement.Dans ce combat ne soit pas un poids mort. Baka !

Une réflexion taquine, limite vexante, pourtant vu mon caractère, elle était plus motivante qu'autre chose. Le ton de déni que j'employais venait renforcer cette idée. Mais je n'avais pour seul but de sortir mon coéquipier de ses doutes grandissants. C'était juste ma manière de le faire ... car je n'étais pas du genre à prendre des pincettes avec les gens.
Il finit par me donner des parchemins explosifs que je disposa à distance de deux mètres régulière l'un de l'autre à environ trois quatre mètres devant notre mur et la maison. Une barrière explosive, voilà qui pourrait nous aider face à ces drôles d'adversaires si ces "fantômes" s'approchaient un peu trop prêt de nous.

Quelques minutes plus tard, la lave léchait, les deux konohajins pouvaient prendre place sur le mur construit. C'est à ce même instant qu'une voix étouffée et invisible se fit entendre, une menace d'une voix de garçon plutôt jeune. Probablement celui qui avait projeté Mata' au sol, une menace qui n'était pas une bonne nouvelle.

- Vous avez perturbé notre sommeil éternel ! subissez notre courroux !

Alors c'était bien le cas ? Il s'agissait de fantôme ? Non mais sans rire qui pourrait croire à une telle histoire ? Matawa et moi nous n'étions pas venu dans l'optique de nous battre. Mais si nous faisons face à des squatteurs étrangers au village. Je n'aurais aucune scrupule à lutter pour la protection de notre foyer. Des fantômes, ne vous foutez pas de moi. Il a parlait de sommeil éternel alors qu'ils dérangent la population du quartier depuis plusieurs semaines. Une chose était sure à présent, ce mec et cette gosse n'était pas plus des fantômes que ce que moi je l'étais. Mais une chose était sure ils ne voulaient pas être découvert, plutôt suspect donc.

Deux formes translucides se formèrent avant de se jeter dans notre direction l'une d'elle vint vers moi, je la reconnaissais il s'agissait de la gamine que j'avais vu dans le couloir. Elle était armée d'une arbalète et d'une poupée plutôt bizarre, deuxième preuve qui montrait que ce n'était pas un fantôme puisque les fantômes traversent la matières et sont incapable de saisir le moindre objet. Mon caractère n'aimait pas être prit pour un imbécile.

- Je sais pas qui vous êtes bandes de gamins, mais si vous ne vouliez pas être découvert il ne fallait pas vous montrer. Maintenant, on va vous arrêter et vous serrez interroger car pour agir ainsi vous n'êtes pas du village ! Approchez pour voir.

Au même instant la jeune fille transparente tira une flèche avec son arbalète. Attaquer de face ? Sérieusement ? Je riposta avec un lancé de kunai. Bien aiguisé et plus robuste qu'une simple flèche, l'affrontement des deux objets de jets fut sans appel. Ce qui me troubla toutefois c'est la temps que la forme restait en l'air comme en lévitation. Elle était prête à frapper une nouvelle fois.
Du côté de Matawa, je pouvais affirmer que c'était le garçon qui l'avait attaqué précédemment qui avait chargé sur lui et en effet se dernier avait complètement disparu de la vue du blond comme s'il s'était complètement dématérialisé. Contournant rapidement de mure de lave devenu roche pour s'en prendre à mon coéquipier par derrière.

Ce fut un grand concours de circonstances mais notre travail d'équipe allait être déterminant dans ce combat. J'avais déjà préparé ma contre attaque joignant mes deux mains entre elle avec les bras tendu, droit devant moi. Cette petite technique allait nous être utile. Du moins c'est ce que je croyais fermement après nous ne sommes jamais à l'abri d'un renversement de situation.
Je lança alors ma technique. Un boule d'électricité entoura mes deux mains puis se mit à grossir petit à petit. Enfin je décida de relâcher cette énergie. Au même moment la forme translucide apparue derrière Mata' prête à le frapper avec un marteau dont il semblait être le maître. Ma boule électrique était connu pour pouvoir se faire téléguidé vers mon ennemi. Deux rayons fusèrent l'un se dirigea vers la gamine situait en altitude, alors que l'autre se dirigea vers Mata' ou plutôt ce qui se trouvait derrière.

Mon ami me connaissait, et savait que je ne viserais pas un camarade, ma cible n'était pas lui mais plutôt ce qui se trouvait très proche de lui. La suite allait déprendre de Mata'. Si mon attaque payait il pourrait bénéficier du faible instant d'engourdissement pour attaquer. Mais il avait peut-être déjà mis un point auparavant alors l'avenir allait nous dire comment la première joute de se combat allait se dérouler. Concernant le rayon adressé à la jeune fille, il frappa de plein fouet la faisant chuter sur le sol. La voilà remise à sa place.

Etat:

Action:

Un sourire rempli d'espoir s'afficha sur mon visage lorsque je vis mes rayons lumineux toucher leurs cibles. Il ne pouvait en être autrement, cette techniques était imparable, les dégâts étaient moyens, mais l'assurance de toucher son adversaire équilibrait ce léger déficit de puissance.
Toutefois, le résultat final fut des plus surprenant car les rayons disparurent au contact de leurs cibles. Une sensation étrange parcourue mes pensées, une sensation étrange qui semblait m'indiquait que les effets de ma technique avaient été réduit à néant.

Mata' avait quitté sa positon afin d'éviter l'attaque du jeune garçon et se trouvait à présent dans la neige, ce dernier semblait plongé dans un état profond de réflexion, quant à moi je me trouvais toujours sur mon mur de lave, observant les mouvements de la petite fille qui se trouvait toujours en parfaite lévitation. Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi mon attaque avait échoué... Lorsque dans un éclat vocal Matawa s'adressa à moi, il assurait avoir comprit, et qu'il fallait que je me souvienne de Gogyō Sensei, ce Sensei était le Chuunin qui nous avait eu dans sa classe lorsque nous étions très jeune, une personne qui nous avait donc appris pas mal de chose sur l'art d'être un ninja. Au même instant le garçon disparu à nouveau et une nouvelle salve de flèche fut lancée par la jeune fille.

Ne connaissant pas le temps que prendrait ce combat, je me devais de faire attention à mes réserves de chakra. Alors plutôt que de reconstruire une protection de lave, je sauta en arrière en faisant une vrille afin de me cacher derrière l'imposant mur de lave que j'avais précédemment bâtit. Derrière ce dernier j'étais à l'abri et ce reçu aucun dégâts, toutefois des bruit suspect se firent entendre et lorsque je remonta sur le haut du mur je pu découvrir avec stupéfaction que les flèches s'étaient en partie enfoncées dans l'épaisse murailles.
C'était pourtant impensable, ce mur était fait de mon chakra... C'est à ce moment que Gogyō me revint en mémoire, et particulièrement ce cours où il avait évoqué le sujet des affinités de chakra. Un schéma en cercle avec des bulles et des flèches représentant une boucle me revenait en image. Chaque bulle représentait une affinité, et les flèches, l'indice de force. Lorsqu'une affinité était pointée elle était en position de faiblesse, si une affinité pointait vers une autre, alors elle était en position de force.

Je maîtrisais le Raiton, et dans mes souvenirs mon affinité avait l'avantage sur le Doton mais était désavantagé sur le Fûton, tel un déclic tout se replaça dans ma tête, ces êtres bizarres n'étaient pas des fantômes, ils avaient juste la possibilité de transformer leurs corps en une affinité élémentaire... Une affinité que d'après l'échec de ma technique précédente était très probablement du Fûton, j'étais ainsi clairement en mauvaise posture dans ce combat car seul le feu serait faire plier le vent.

Matawa fit alors le premier pas, il créa des clones d'encres, deux qui le protégeaient , un qui allait assurer mes arrières et les deux derniers qui serviraient à attraper ces deux gosses. Mais il ne s'arrêta pas là lorsqu'il vit la jeune fille se matérialiser, il balança des kunai ornés de parchemins explosifs qui explosèrent lorsqu'ils dépassèrent la petite fille. Le souffle provoquait par l'explosion la poussa inévitablement dans la direction des clones de Matawa postés aux avant postes, puis le blond cracha une boule de feu relativement petite dans le tas.
Cette stratégie était drôlement bien pensée, profiter du souffle de l'explosion pour rapprocher l'ennemi et se servir de ses clones comme kamikazes pour l'attaquer avec une boule de feu. Je connaissais bien Matawa, et ses clones étaient surement enduits d'encan inflammable, ainsi la jeune fille ne pourrait pas prendre le risque de se transformer et recevrait ainsi quelques dégâts non négligeables.

Il avait ainsi prit les devant sur un front, je me devais d'en faire de même sur l'autre avec le garçon qui restait toujours bien caché derrière son chakra. J'étais incapable de me servir du Katon, mais j'avais quelques choses de plus puissant qui je l'espérais engendrerait le même résultat positif.
Composant mes mudras je gonfla mon torse d'air avant de recracher ce dernier qui avait alors prit la forme de la lave, ce filet de lave à très hautes température alla se déposer sur le sol enneigé. Ma stratégie à moi, jouer sur l'écart de température entre ma lave et la neige.
Cet important écart fit se soulever une nappage de vapeur d'eau qui lévitait à présent au dessus du sol ainsi qu'à quelques mètres au dessus de la zone de contact, toujours protégé et collé contre le mur je ne risquais pas une attaque venant de derrière, le clone de Matawa lui assurait également mes angles morts. Il ne me restait ainsi plus qu'à attendre que le garçon passe et que son chakra de vent agite un peu plus les particules de vapeurs qui se dégageaient du sol, à ce moment précis, je passerais à l'action et ne lui laisserai aucune chance.

Etat:

La stratégie visant à réduire le champ d'action des deux gamins semblait fonctionner à merveille, le garçon semblait hésiter à se mouvoir dans la vapeur qui émanait de la fusion entre la lave et la glace et la petite fille avait astucieusement choisit de retrouver une apparence humaine et de se laisser plaquer au sol par l'un des clones de mon binôme plutôt que de partir en fumée suite à l'amplification de son élément de Matawa au contact de sa forme élémentaire.
A cet instant et malgré les avantages qui donnait le pouvoir de ces deux inconnus, la situation était à l'avantage des deux konohajins.
Cependant cet avance allait rapidement rapetisser pour laisser place une nouvelle fois aux doutes.

Ces dans cet état là que les paroles simultanées du jeune garçon et de sa jeune soeur plongèrent l'ambiance. L'espoir grandissant avait tout à coup était bridé tant l'intonation qui régnait dans leur voix était menaçante. Aussi jeunes paraissaient ils, ces deux là était de valeureux combattant qu'il ne fallait certainement juger sur leur physique enfantin. Par chance ce n'était pas dans mon attitude de sous-estimer mes adversaires, en revanche c'était peut-être une attitude plus propre à Mata'.
Est ce que je pensais que ça allait être facile, bien évidemment que non, est ce que je pensais réellement que j'allais vivre un enfer ? Le contraire m'aurait fortement étonné, face à ces jeunes nous n'étions pas au bout de non peines, et les voir fusionner pour ne former plus qu'un était pas pour me rassurer.

Une impressionnante bourrasque de vent avait tout balayait sur son passage, ma nappe de lave sur la neige, même cette dernière avait été soulevée pour laisser apparaître quelques traces de terre humides. Malgré moi j'avais suivit les instructions de Matawa, il voulait s'occuper du garçon et avait décidé de me laisser la fille. Je me fichais de ce qu'il faisait de son côté, son attitude à se la jouer comme le Chef commençait sérieusement à me prendre la tête, si bien que je préférais me concentrer sur ma tache et massacrer une bonne fois pour toute cette gamine afin de me défouler une peu.
Mais c'est quelques chose qui n'arriva jamais. Le violent coup de vent était arrivé avant et avait empêché toutes actions contre la jeune enfant. En revanche, Mata' lui était parvenu à m'attraper par la taille avant de nous propulser derrière la seule chose encore debout qui nous protégerait ... mon mur de lave.

La fusion des deux corps avait été un spectacle incroyable, dommage que nous ne fûmes pas du même camp. Car ces jeunes enfants auraient été des armes de poids pour Konoha. Mais pour l'heure les attitudes menaçantes nous poussaient à prévoir un nouveau plan d'attaque, nous étions à présent clairement en position de faiblesses face à ce corps parfaitement assemblait qui léviter au dessus du sol gracieusement. Alors qu'une nouvelle fois encore Matawa t'elle le Chef qu'il se croyait être décider des directives à prendre. Il avait apparemment déjà eut affaire à un tel pouvoir, mais allait-il comprendre qu'il n'était pas plus haut gradé que moi et que notre bonne entente n'avait rien d'un rapport de force de grade. Je n'avais aucun compte à lui rendre et lui en avait aucun à me rendre, notre but commun était de réussir cette mission périlleuse, mais ça ne lui donnait pas le droit de prendre les commandes et de se la jouer grand sauveur.

Mon caractère de feu était en fusion, si bien que des traces évidentes de colère se dessinait sur mon visage tandis que j'écoutais ce qu'il avait à me dire, depuis le temps qu'on se battait j'avais déjà comprit la menace qui émanait de ces deux troubles fêtes. Et visiblement je n'allais servir que de gagne temps. Mon ami me faisait confiance et m'avait remis dix fioles d'encre que je devais.... balancer sur notre ennemi au bon moment, occuper l'ennemi pendant que monsieur allait dessiner sur son parchemin telle était les ordres de Mata'. Mon regard incrédule qui se posait sur Matawa traduisait à la fois a curiosité ainsi que ma plus profonde colère envers lui.
Je n'écoutai d'ailleurs même pas sa dernière phrase ne cherchant même pas à croiser son regard ne lui laissant comme spectacle que mon regard haineux perdu dans le vide, bien trop obnubilé par ce qui allait suivre.

- Pour en finir on va en finir, tu peux ranger ton pinceau l'artiste dis je froidement et sans hésitation avant de me lancer à l'assaut du Jinmenju.

Mon attaque ne fut cependant que de courte durée car à mi-chemin, une nouvelle bourrasque se déclencha m'emportant violemment dans sa puissance mais surtout me arpentant prêt de la poupée qui m'explosa au visage dans un fracas ahurissant.
Je terminai mon envol contre la façade de mon mur. A cet instant, mon frère d'arme se trouvait de l'autre côté en train de dessiner très probablement sa prochaine invocation.
Mon corps affichait de nombreuses lacération, celles sur mes bras était aisément visibles mais il fallait attester de la quantité de sang que je perdais pour remarquer celles situées sur les parties couvertes de mon corps.

Lors du premier impact avec la bourrasque, j'avais lancé à cet instant les fioles de Mata', j'ignorais où elle se trouvait à présent puisque ensuite j'avais été victime de l'explosion qui m'avait fait perdre mes repères. Néanmoins la vrai attaque commençait maintenant.
J'avais subit de lourds dégâts, mais j'avais encore assez de jus pour continuer à me battre. Mon regard n'avait pas perdu de sa lueur, au contraire même, il affichait une étonnante et flamboyante ardeur derrière ce regard noir toujours empli de colère et maintenant que mes mains étaient libérées de ces petites fioles d'encres, j'allais pouvoir agir comme bon me semblait.
Composant une suite de mudras, je prononçai à voix haute et bien distinctement la technique qui allait probablement décider de l'issue de ce combat.

- YOTON - YOGAN TAKANAMI NO JUTSU

La terre se mit à trembler, et quelques instants plus tard, une gigantesque vague de lave sortie de terre soulevant neige et sol. Haute de plusieurs mètres, elle prit vaguement l'apparence d'une grande vague et s'écrasa tel un rouleau sur l'entité adverse, emportant tout sur son passage dans un fracas magmatique surpuissant.
La maison en ruine fut elle aussi emportée par le raz-de-marée de lave, ne laissant que les fondation pour unique preuve de son existence, la propriété avait grandement était endommagée, et était à présent recouvert d'une fine couche sèche de lave qui finirait par partir d'ici plusieurs minutes.

Cette technique était à ce jour l'arme absolue de Satochi. Une technique de rang A d'autant plus idéal face à ce type d'adversaire, ils ne pouvaient prendre la forme du vent car la puissance de feu de la lave les aurait brûlé aisément, et même s'il gardait une forme humaine, ils ne pourraient résister à une telle attaque sans séquelles. Ils seraient peut-être toujours en vie, mais incapable de se battre.
J'étais particulièrement fier de ce coup d'éclat, et j'espérais que Matawa avait bien regardé ce qui c'était passé et qu'à l'avenir il cesserait de jouer au Chef avec les shinobis du même grade. Car le blond n'était pas plus exceptionnel que nous l'étions tous à notre façon. Ou qu'en tout cas il cesserait de le faire avec moi.
Toutefois l'utilisation de cette techniques avait presque mise à sec mes réserves de chakra et je demeurai à présent accroupi, le poing contre le sol haletant de fatigue.

Etat:

Action:

Mon jutsu fonctionna, nul ne pouvait réagir face à une déferlante de lave qui venait pour balayer comme si vous n’étiez qu’un simple grain de poussière. Dans l'emportement, il m’avait était donné d’entendre les cris des victimes prisent par la vague. Deux cris bien distincts signifiant que l’entité avait à nouveau scindée son corps.

Après le passage de la lave il ne restait rien de ce qui avait pu être connu par le voisinage. La maison était à présent bel et bien en ruine, le jardin recouvert d’une fine couche magmatique qui allait probablement sécher pour devenir un nappage de pierres volcaniques.
Me concernant j’étais tout simplement à bout, au bord de la rupture et mes blessures étaient loin d’être une partie de plaisir à encaisser, les plaies faites des pouvoirs lacérant du vent étaient profondes et l’abondance du flux de sang qui en sortait était conséquente.

Matawa finit par se diriger vers moi et tandis que je me relevais en observant les dégâts subit par mon corps je me dirigeais également dans sa direction. Il me congratulait pour ce jolie coup des félicitations qui me réchauffaient le cœur mais alors que j’aurais souhaité le remercier d’un signe amical mon corps me l’empêchait tout simplement.
C’est alors que tout engouement pour cette victoire que je pensais acquise disparu en un instant lorsque entre mon coéquipier et moi, le jeune garçon en larme tenant les bras de ce qui semblait être ceux de sa jeune sœur se dressa sur notre chemin, le regard rempli de haine et de désir de vengeance.

N’en aurions nous jamais finit avec ce combat ? Toujours étant que ces enfants avaient été de formidable combattants et une nouvelle fois, l’unique ennemi restant semblait prendre une nouvel avantage sur les deux konohajins lorsqu’il se mit à gonfler et gonfler pour atteindre une taille qui dépassait l’entendement. J’étais à bout de souffle, nous ne pouvions hélas bénéficier de l’avantage du nombre. Mais par chance le regard du garçon semblait empli de colère et c’est pourquoi il me fit pour unique cible de sa lame de vent.

J’eus le temps de la voir approcher, j’aurais même souhaitait pouvoir l’esquiver mais j’avais atteint mes limites. J’aurais pu utiliser le peu de chakra qu’il me restait pour ériger une nouveau mur, mais je savais d’avance qu’il n’aurait pas servit face à cette attaque rempli de haine et d’amertume. Il ne me restait donc qu’à regarder la mort se présenter à ma porte.
J’avais mené un beau combat et comme mon père avant moi j’allais mourir pour Konoha et j’en étais fier. Je sourirais même ,nerveusement certes, mais à l’approche imminente de la lame venteuse je souriais frustré de ne pas pouvoir continuer plus loin.

Mais le Hyô s’interposa sous mes yeux surpris, il ne put en revanche contenir une technique si puissante, mais il parvint à en dévier une grande partie en encaissant une partie des dégâts qui se virent immédiatement sur son ventre.
Inquiet je voulais le rejoindre mais la main gigantesque m'attrapa et me leva dans les airs exerçant une pression difficilement supportable, alors nous allions y rester tout les deux, après être passé si prêt du but ?
Kyubi, le renard d’encre de Mata’ se matérialisa plus menaçant que jamais, j’avais déjà eu affaire à lui par le passé, j’avais du le combattre et aujourd’hui mes chances de survies dépendaient de sa férocité à écouter les ordres de son créateur, pour qui de son côté ça n’allait pas fort.
Le renard était fort et je me retrouvai dans les airs chutant lourdement en direction du sol, avec les quelques os brisés qui s’étaient ajouté à la longue liste de mes blessures il n’y avait aucune chance pour que je puisse amortir ma chute, lorsque tout à coup cette dernière s’arrêta.

Je me retrouvais à même le sol, un homme portant un masque et une tenue à capuche était en train de me déposer sur le sol avant de repartir lutter contre le jeune garçon.
Une personne similaire était aux côtés de Matawa et lui prodiguait les premiers soins, une fois son ami soigné, le ninja médecin vint me porter assistance à mon tour nous faisant un bref rapport des derniers évènements.

L’Anbu avait donc été envoyé pour nous aider, nous pouvions les remercier car sans eux, nos chances de vivre avait frôlé le zéro, surtout ces dernières minutes. En même temps passer inaperçu lorsque l’on utilise des techniques Yôton était généralement une tâche des plus ardues.
Mais au final la mission était un succès, je me savais hors de danger entre les mains du médecin entouraient d’une orbre chakratique verte. Je n’entendis que vaguement la dernière phrase de Mata’, m’avait-il réellement appelé, “Ma jolie”, mais peu importait, je n’avais plus la force de me battre contre mon frère d’arme, alors difficilement je colla mon poing au sien, dans cette mission, notre travail d’équipe avait été la clef de notre survie.