Cette lettre fut la première à être écrite. Yamanaka Meia était encore à l’hôpital et Tsumei avait décidé de ne pas aller la voir. Il se doutait de toute façon de ce qui allait se tramer. Il se contenta de suivre le plan qu’il s’était fixé. Et pour cela, une kunoïchi comme Koemi serait parfaite pour commencer…

Chère Yamanaka Meia,

Je vous ai déjà fait part de mon envie de vous faire venir à Kumo. Je la renouvelle présentement avec cette lettre, que je vous adresse vu que vous êtes présentement à l’hôpital.

J’ai reçu l’autorisation, par l’Intendant Sabakyô Seitô, de vous faire venir. Vous n’êtes donc plus que la seule à décider ce que vous voulez faire. Je ne vous cacherai pas que je ne suis pas en accord avec la politique menée par votre Intendant, mais ce n’est pas pour Konoha ni même pour Kumo que je souhaite vous faire venir.

Je suis obligé de rentrer à Kumo. J’enverrai un de mes shinobis à Konoha une fois que vous serez rétablie. C’est lui qui vous servira d’escorte. Vous pouvez venir seule ou accompagnée, je ne réclame que votre présence et ne vous impose aucune autre condition.

Il est possible que vous vous questionniez sur les raisons qui me poussent à vouloir vous faire venir à Kumo. Malheureusement, pour de nombreuses raisons, je ne peux pas vous en parler maintenant et surtout pas par lettre. Dans tous les cas, vous aurez toujours le choix.

On m’a informé que vous en aurez encore pour quelques jours. Aussi j’enverrai mon émissaire sur cette période là.
En attendant, je ne peux que vous souhaiter un bon rétablissement, en espérant bien entendu que vous accéderez à ma requête malgré le fait que la situation politique entre nos deux villages respectifs se soit légèrement dégradée.

A bientôt j’espère.

─ Karasu Tsumei, Yondaime Raïkage.

♦ Cher Yondaime Raikage

En premier lieu, j’aimerais m’excuser de n’être pas venu plus tôt dans votre somptueux village. Suite à quelques problèmes, notamment mon face à face avec certains Furyou, j’ai été retardé et obligé de rester hospitalisé afin de suivre de long examen. Je comptais venir dès que possible mais j’ai appris que vous aviez fait un tour dans notre village. Je n’ai d’ailleurs pas eu le temps de vous voir à ce moment-là et je vous pris une nouvelle fois d’accepter mes excuses les plus sincères.

Sachez cependant que je n’ai nullement besoin de l’autorisation d’une personne que je ne considère pas digne de son poste. J’ai toujours été et je serai toujours la seule à décider de ce que je fais, même si bien sûr, ce sera toujours pour mon village. Sachez que je ne suis moi-même pas en accord avec la politique qu’applique Sabakyô Seitô et j’espère que vous me laisserez une chance de vous montrer une autre facette de Konoha. Une facette moins capricieuse et plus en accord avec la politique que Konoha a toujours eue.

Il me semble d’ailleurs que vous avez été très bien informé. Il ne me reste que quelque test avant de sortir de l’hôpital, ce qui ne devrait prendre plus que quelques jours. Je n’aurais ensuite plus qu’à attendre votre Shinobi afin de prendre la route. En outre, je préfère tout de même vous prévenir dans cette lettre afin que tout soit clair. Normalement, je devrais être accompagné par Aburame Miko, une collègue en qui j’ai entièrement confiance. Je suppose que vous comprenez qu’en ces temps troubles, se déplacer sans être prudent est à bannir.

Pour terminer, je comprends totalement que vous ne voulez pas dévoiler la raison de ma venue dans une lettre. Même si tout cela attise ma curiosité, je ne peux m’empêcher d’être méfiante quant à ce que vous désirez… Si vous ne voulez pas en parler dans une lettre, je suppose que c’est quelque chose de confidentiel et donc de potentiellement dangereux… mais qui peut nous offrir quelque chose de précieux en retour. Veillez donc à mon arrivée Raikage qui je l’espère, se déroulera dans une ambiance des plus amicales et courtoises malgré les dernières actions du Sabakyô.

- Cordialement, Yamanaka Meia, la Dame de Konoha.