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 Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri]

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Message(#) Sujet: Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] EmptyJeu 24 Juil 2014 - 1:31

Le soleil brillait de mille feux, il était déjà à mi-chemin de sa descente. L’heure pour lui, de nous laisser. Il embrasait le ciel sur son chemin, et l’horizon prenait vie sous nos yeux ébahis. Un mélange d’orange, de rouge et de jaune avec une intensité lumineuse presque aveuglante. Un spectacle, bien que difficile de fixer, vraiment magnifique à contempler. Un jour de plus se finissait depuis l’inauguration de Suna. L’obscurité de la nuit se hissait petit-à-petit dans le ciel encore bleuâtre. Plusieurs étoiles commençaient à se montrer dans ce ciel bleu marine. Ce sublime moment, quand le jour et la nuit s’unissent pour échanger leur vieille, ne durera que quelques secondes. Une harmonie parfaite, nous montrant la grandiose d’Akataishou* et de Makkura**. C’est l’un des deux seuls moments de la journée où les Dieux sont représentés d’égal mode. Un instant à vous couper le souffle, comme si ce somptueux spectacle, vous pétrifiait sur place. Et l’instant suivant, la noirceur de la nuit prit le dessus, Makkura prenait officiellement service. Sa vieille nocturne commençait.

Yuko, mon beau père, posa sa main légèrement sur mon ombre. Il me fit signe de reprendre la route. Le groupe avait déjà repris chemin, j’étais la dernière. Ce soir, le clan de Yuko avait été invité pour se joindre à un homme très puissant de Suna, qui devait leur fournir de nouvelles armes. Étant donné que Yuko devait y aller, il avait décidé de m’y amené aussi. Je n’étais pas la seule enfant du clan à répondre présent à l’invitation. Le clan Takusi avait pour habitude d’amené dans ces évènements quelques membres de la future génération, comme ils aimaient nous nommer. Bien que je ne fessais pas officiellement partie du clan. Il me fallait encore faire mes preuves d’armes. Satsu, un garçon de treize ans, était aussi présent. Toujours accompagné de sa katana, il était l’une des fiertés du clan. Lui et Yuna, la petite génie du Kugutsu. À peine âgée de onze ans, elle pouvait déjà manipuler deux pantins en même temps. En même temps, il parait d’elle manipulait ses poupées déjà avec des fils de chakra. Son père lui aurait appris l’art des marionnettes à l’âge de quatre ans. Quant à moi… Yuko faisait partie du conseil du clan. Comme quoi, il y a des avantages à avoir du pouvoir.

Je me souviens encore de ce jour, j’avais à peine quatorze ans, et nous arrivons à destination. La demeure de notre hôte était gigantesque, il était impossible de comprendre pourquoi faire une demeure si grande. Sauf peut-être, justement, pour les fêtes. Arrivé aux portes, un homme s’approcha du groupe pour nous demander notre invitation. C’était un serviteur de Mr. Saibogu, qui venait nous recevoir. Une fois à l’intérieur, deux jeunes servantes s’approchèrent de nous avec des coupes d’une boisson alcoolisée. Tous les hommes du clan prirent un verre, et Yuko me tendis aussi une coupe. « Autant en profiter » me dit-il avec un sourire moqueur. Il savait que je n’allais surement pas aimer, je le savais aussi. Mais mon orgueil me poussa à accepter sa provocation. Après un bref toast, je glissai la coupe jusqu’aux lèvres. Le liquide, bien que froid, me réchauffa bien vite. Il y avait bien plus d’alcool que je pensais. Il y en avait bien plus que Yuko pensait. Il prit délicatement mon verre encore plein. « Ça suffit pour aujourd’hui ma princesse ». Il me nommait souvent de princesse, bien plus encore après mon accident. J’aimais bien quand il le faisait, ça me rappeler mon père.

« Nous devons parler de travail maintenant. Yumie va t’amuser un peu, d’accord ? »
Je me retrouvai toute seule, bien que Yuna et Satsu soient doués niveau combat, ils ne l’étaient pas niveau social. Je me blottis dans un coin de la salle, et me mis à scruter les autres personnes présentent. Je portais mon joli kimono bleu à fleurs roses. En temps normal, c’était un vêtement assez classe et bien habillé. Ici, il était simplement banal. Tout le monde était sublime. Je m’y attendais un peu, ce n’était pas la première fois que je me faisais piéger. Mais bon, Yuko était content de me savoir présente, et j’essayais très fortement de m’intégrer. Mais peu importe ce que je mettais, ce n’était jamais assez. Un vieil homme, qui était de service aussi, me salua gentiment avant d’appeler une autre servante. Il prit l’un des verres et me le donna. La boisson était importée de Konoha selon les dires du majordome. Un délicieux jus de pomme… Je ne savais même pas ce qu’était une pomme à l’époque. Mais le jus était vraiment très bon.

Alors que je scrutais la salle, mes yeux se posèrent sur une jeune fille. Elle devait avoir à peu près mon âge. Mais elle, je le voyais, elle était dans son monde. Souriante et radieuse, elle saluait presque tout le monde. Et tout le monde paraissait la connaitre. Plusieurs hommes lui tournaient autour comme des vautours. Il faut l’admettre, elle était très bien habillé et si peu en même temps. Elle se mouvementait dans la salle, comme une anguille dans l’eau. Les hommes tombaient amoureux, et les femmes l’enviaient. Ce n’était qu’une simple gamine, tout comme moi, mais tout le monde voyait en elle quelque chose de plus. Quelque chose que je ne voyais pas. Surement parce que je n’étais pas de ce monde. Satsu se hissa dans mon dos sans que je ne m’en aperçoive. « Je crois que je suis amoureux » me dit-il d’une voix admiratif et troublée. Il n’avait que treize, que s’avait-il de l’amour.
« Que les Dieux aient pitié de toi ! »
À ce moment-là, la jeune fille se retourna vers nous. Elle nous avait surement entendus, et nos regards se croisèrent. Oui, elle avait l’air amusée.

* Akataishou est le Dieu do soleil et de la chaleur. Il est representé par un être de feu mi-homme mi-aigle.
** Makkura est le Dieu de la nuit et de l'obscurité. Il est representé par un être noir et silencieu mi-homme mi-félin.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] EmptyJeu 24 Juil 2014 - 18:47

    Quel raffinement, quelle élégance. Les festivités battaient de leur plein dans la demeure des Saibogu. Tous célébraient à la fois la fondation du village caché du sable en plus des nombres mais néanmoins tortueux accords commerciaux et technologiques qui seraient signés en conséquence. Et j'étais au milieu de ce fantastique ballet où se mêlaient avec complaisance aristocratie et bourgeoisie. Ayant été bercée dans ce milieu depuis ma tendre enfance je m'y sentais parfaitement à mon aise. Pour ainsi dire, à mon sens il ne s'agissait que d'une fête de plus parmi tant d'autres. Elle n'en demeurait pas moins de bonne augure, me permettant dès lors de mettre en service mes charmes et mes atouts qui me seraient plus qu'utile dans l'avenir. Malgré mon jeune âge de nombreux hommes me désiraient déjà dans leur lit. Cela se voyait clairement à la façon dont il me courtisait. J'avais ce dont pour démêler le vrai du faux. De ceux baisant la main d'une charmante petite enfant par pur formalité et preuve de respect, de ceux s'attardant d'un instant quasi imperceptible, témoignage de leur engouement envers ma personne. Lorsque ce n'était pas cela, leur yeux les trahissaient. Il suffisait de voir avec quelle concupiscence ils me regardaient. Dès lors, il devenait aisé de dissocier les pervers, des romantiques ou encore des réfractaires. Quoi qu'il en fut, je prenais un malin plaisir en jouant avec chacun d'eux. Leur laissant tantôt espérer en leur glissant une avance subtile pour aussitôt les remettre en leur place. Toujours en mouvement perpétuel vagabondant telle une sirène en chasse au milieu de cette farandole volubile, j'acceptai les invitations des plus téméraires, mais aussi des plus charmants pour aller danser. Le son des instruments raisonnaient dans la salle en de moult symphonies aux sonorités raffinés. Ici, le champagne était maître d’œuvre. Coulant à flot je ne manquai pas de me servir de temps à autres, quand certain individu libidineux ne m'en offrait pour chercher à me saouler afin de mieux profiter de moi par la suite.

    Tel était fait ce monde d'abondance gouverné par le raffinement, les apparats et le luxe, mais soumis plus que tout autre aux bas instincts. Ce revers de la médaille, je le connaissais déjà depuis quelques années, ayant apprise à la manipuler selon mon gré pour en fin de comte mieux y succomber par la suite. Bien entendu tout le monde savait tout en ignorant ce genre de chose. Existant dans l'ombre de cette face miroitante, elle s'avérait délicieusement impitoyable, n'hésitant pas à engloutir les âmes les plus faible. Celle-ci même que je m'amusai à attirer dans mes filets pour mieux les dévorer. Le grand avantage à coucher avec des hommes plus âgés en étant mineur était qu'il devenait par la suite fort aisé de les faire chanter à ce sujet. Après tout, personne n'était à l’abri d'un scandale sur abus de mineur. Lentement, je commençai à constituer mon petit réseau relationnel dans l'ombre. Ce genre de soirée m'aidait parfaitement à tisser ces liens qui me servaient à piéger mes proies.

    J'avouai néanmoins éprouver une certaine lassitude devant tout ceci. Les hommes étaient tous les mêmes et à part attiser les feux de mon corps, nul ne parvenait à mettre en éveil mon émoi. J'avais à mainte reprise renouvelée l'expérience avec des femmes, bien qu’infiniment plus sensuelle et sachant m'apporter quelque chose de différent cela ne suffisait pas non plus à combler le vide de mon âme. Par ailleurs il était déplorable de voir à quel point les tribades se révélaient difficiles à trouver. Elles étaient bien trop rare à mon goût. Ou peut-être ne savais-je pas encore suffisamment comment m'y prendre avec elles...

    Tournoyant au rythme de l'orchestre symphonique et des mouvements de mon partenaires Dans un mouvement gracile qui nous rapprocha l'un contre l'autre, je l'entendis me complimenter sur ma magnificence. Il faut dire qu'il y avait de quoi. Au prélude de ces festivités, les servantes passaient de longues heures à me préparer. Vêtue pour l'occasion d'une longue et élégante robe éclatante ouverte sur l'arrière, mettant mon dos à nue. Je portais également de longs gants de soie blanc couvrant mes avant-bras ainsi qu'une paire d'escarpins de même couleur aux pieds. Un pendentif d'or blanc serti de diamant retombait sur mon buste. Au lobe de chacune de mes oreilles pendaient de petites boucles d'oreilles pavées de petits saphirs à leur extrémités. Dans une mesure plus modeste se trouvait à mon poignet un anneau d'argent. Ma longue chevelure immaculé retombait allègrement dans mon dos, s'agitant au gré de mes mouvements. Je voulais que tout en moi inspire la pureté, une pureté ne demandant qu'à être souillée...

    L'effet escompté se produisait tout autour de moi. Mais j'en avais déjà assez de ce petit jeu de chat et de souris. Toute ces mondanités devenaient lassante et peu à peu j'éprouvai l'envie de changer d'air. Je remarquai justement la présence de deux parfaits inconnues situés un peu à l'écart. Ils avaient dans mes âges, mais la fille attirra aussitôt mon attention. Ou plutôt était-ce son regard ? Oui c'est cela, son regard écarlate et miroitant, à la fois effrayant et terriblement fascinant. Sa longue chevelure d'ébène était tout aussi longue que la mienne d'ivoire. J'avais brièvement entendue des brides de leur conversation à mon approche ce qui me fit glousser de rire. Celui qui laissait à penser être son petit frère, semblait fort amusant, mais bien trop jeune pour être digne de mon intérêt. En effet, ma curiosité était attisé par cette inconnue à l'air mystérieux. A nous voir, nous pourrions passées pour les exacts opposées l'une de l'autre. Parvenue devant eux je m'inclinai dans une gracieuse révérence en prenant soin de soulever les pans de ma robe.

    -Je me nomme Saibogu Oniri fille unique de votre hôte. C'est un honneur pour moi de vous accueillir en ces lieux.

    Je me redressai alors pour leur adresser un sourire enjôleurs bien que mon attention se portait davantage sur la sœur aînée que sur le garçon.

    -Il semblerait qu'il s'agisse de notre première rencontre n'ayant pas eut le plaisir de vous rencontrer par le passé.

    L'observant discrètement de bas en haut je me demandai ce qu'elle valait vraiment. D'une nature plutôt réservée, elle paraissait assez peu loquace. A défaut de me plaire, peut-être serait-elle en mesure de me distraire le temps de cette soirée. Fatiguée de toutes ces exclamations festive et constatant qu'elle ne mettait guère à son aise mon invitée je lui proposai donc de s'en éloigner.

    -N'êtes vous pas fatiguée de tout ceci ? Laissez-moi vous conduire dans un lieu plus isolé où nous pourrions discuter en toute quiétude.

    Je lui tendis alors la main afin de l'inciter à me suivre vers les marches d'escalier menant à l'étage supérieur. Ce dernier débouchait sur un balcon balustrade offrant un superbe panorama sur les jardins inondés de lumières d'où se poursuivait les réjouissances.

    -J'aime à me retrouver ici. Cela me donne l'impression d'être au-dessus du monde, loin de tout là ou nul ne peut m'atteindre.

    Lui dis-je d'un ton sage et posé. Bien que je faisais mon possible pour le cacher, les quelques verres de champagne que j'avais consommé commençaient à faire leur effet rougissant ainsi le bords de mes pommettes. Depuis le début je m'étais adressée à elle avec toute la courtoisie qui était due à mon rang sans rien laissait paraître de qui j'étais réellement...


Dernière édition par Saibogu Oniri le Ven 1 Aoû 2014 - 16:17, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] EmptyJeu 31 Juil 2014 - 9:16

La jeune demoiselle avait cessé de se pavaner devant son public pour prendre chemin vers nous. Elle me fixa tout en s’approchant de nous. Je sentis son regard sur moi, elle m’analysait. Les yeux de Satsu commencèrent à briller, lui aussi avait remarqué qu’elle venait nous rejoindre. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’elle voulait, mais son intérêt se portait sur moi. Ce n’était point inhabituel, surtout depuis mon accident. Les gens me regardaient, me jugeaient, m’observaient, mais normalement ils gardaient leur distance. Elle, elle se dirigeait vers nous. Une fois qu’elle nous fit face, elle s’appliqua à faire une révérence. Un geste très bourgeois, plein de classe, fait avec une vraie élégance. Geste qui avait pur coutume de montrer du respect pour la personne ciblée. Mais plus souvent utilisé par pure formalité dans la haute société. Tout le monde respect tout le monde ici, sans jamais respecter personne. Comme les mercenaires respectent leurs codes à la lettre ; eux respectent les leurs. Nommés e galanterie et/ou bonne éducation, ils réalisent ce genre de geste, souvent sans jamais savoir ce qu’ils signifient. Elle se présenta en tant que Oniri et la progéniture de l’homme responsable de cette fête. Ce qui expliquait pourquoi tout le monde se forçait à être gentil avec elle, et pourquoi elle en faisait de même. Son discours, son attitude, tout en elle empestait de cette facette de bourgeoise. Elle était fausse et elle savait que je le savais. Je la jugeais tout autant qu’elle le faisait de moi. Je n’ai jamais aimé la haute bourgeoisie. Pas parce qu’ils utilisaient les autres pour obtenir ce qu’ils voulaient. Ça tous le faisait. Mais parce que, tout est faut en eux. Ils créaient un masque derrière lequel ils se cachent… Ils se cachent de ce monde, ce même monde qu’ils croient contrôler.

« N'êtes vous pas fatiguée de tout ceci ? Laissez-moi vous conduire dans un lieu plus isolé où nous pourrions discuter en toute quiétude. »

Elle me tendit la main, surement dans l’intention de me convaincre à la suivre. Je lui fis un léger geste de la tête pour l’inviter à ouvrir chemin. Tout en cessant l’élan de mon jeune confrère du clan. Je le pris par les épaules pour le forcer à me faire regarder, une fois qu’il était incapable de relâcher Oniri du regard. Ensuite, je l’embrassai sur le front.

« Tu restes ici, c’est un chemin qui peut devenir dangereux pour un garçon de ton âge. Tu n’es pas encore prêt pour vivre ce danger. Quand viendra le temps, Izanagi te montrera le chemin. »

Il ne fut capable de me répondre. J’aurais aimé croire que mes mots l’eurent touché, et qu’il comprit leurs sens. Le plus probable c’est qu’il était trop ébahi par le fessier de la jeune fille, et que son cerveau s’était déjà déconnecté. Surtout que je l’avais retrouvé exactement au même endroit quand j’étais revenu. Mais bon, ne sautons pas l’histoire. À présent seule, je rattrapai mon hôte pour la suivre dans divers escaliers. La suivant de très près, j’avais une vue que beaucoup d’homme m’aurait envié. Ses hanches ondulaient de gauche à droite, et puis l’inverse, tout au rythme des marches qui composaient notre montée. Un spectacle fort agréable, même pour une femme. Mais encore une fois, un mouvement abusé. Surement appris à son plus jeune âge pour coller à son image de la haute société. Il m’était beaucoup plus facile de comprendre pourquoi Satsu avait sombré dans son monde de rêves. Les escaliers donnèrent sur un étage où nous accédâmes à un balcon, qui à son tour concédait une vue incroyable sur les jardins de la mansion.

« J'aime à me retrouver ici. Cela me donne l'impression d'être au-dessus du monde, loin de tout là ou nul ne peut m'atteindre. »

Mon interlocutrice avait le visage rougie, surement dû au champagne qu’elle avait bu en bas. Bien que je ne l’avais vu boire qu’une seule coupe de champagne, à la vitesse de sa décente, je me doutais bien que ça ne devait pas être la première. Encore un pêché qu’elle devra expliquer le jour de son jugement. Les Dieux ne se préoccupent guère de ceux qui boivent, tant qu’ils le font avec modération. Mais à cet âge aussi précoce, il ne serait point difficile de s’imaginer ce que son future sera fait. C’est certainement la pression social, qui pèse sur ses épaules, qui l’a pousse à répondre par l’alcool. Ou alors, peut être que je divague simplement, et que s’était un jour spécial pour elle. Elle me tournait le dos, scrutant l’horizon, j’en profitai pour la scruter. Je contemplai son dos, ses hanches, puis ses jambes en arc. Je me demandais combien de personne ont déjà eu envie de s’y glisser. Et surtout, si quelqu’un avait réussi cette prouesse. Il émanait beaucoup de sex appeal d’elle, bien sur mon intérêt était de la pure curiosité. Je m’approchai d’elle pour regarder, non pas les jardins lumineux, mais bien le ciel étoilé.

« Alors imagine la vue que Makkura doit avoir maintenant ! Remarque, il faut bien ça pour veiller sur notre monde. »

Je n’avais pas pris lui peine de lui expliquer qui était Makkura, car si elle ne connaissait pas le nom des Dieux, ou si elle croyait en d’autres Dieux, alors elle ne méritait pas de le savoir. Sauf si, bien sûr, par intérêt, elle me posait la question. Mais je pense que ma phrase suivante, lui avait donné une bonne idée du sujet de ma conversation.

« Remarque, à quoi ça sert d’être Dieu et de créer un monde, si tu ne peux pas en profiter ? »
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Message(#) Sujet: Re: Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] EmptyVen 1 Aoû 2014 - 22:56

    Mon invitée était des plus étranges. Sans commune mesure et outre forme de politesse, elle s'était éprise à la parole en me tutoyant, qui plus cela étant en usant de termes fort familier. Cette petite n'appartenait pas à ce monde comme instinct me l'avait suggéré. Sans doute que sa présence en ces lieu fut-elle alimentée par la fruit du hasard ou par un quelconque joug du sort. Voici qui était fort amusant. Elle fit également référence à une divinité dont la notion restait, au demeurant, purement abstraite à mon sens. En plus de cela, il s'agissait d'une petite religieuse. Je me demandai si ses dogmes lui interdisait toute forme de perversion. A en écouter ces derniers propos ce ne devait visiblement pas être le cas. Tant mieux, cela me convenait parfaitement car j'avais un véritable petit faible pour les brunes. Il s'agissait en quelque sorte de mon péché mignon. Qui plus cela étant, ses yeux couleur vermeille éveillaient en moi une certaine curiosité mêlée de fascination. Oui, une bien étrange créature que voici... Tout bonnement délicieuse... Ayant écoutée chacune de ses paroles je tournai mon attention vers elle. Ces pupilles de rubis fixaient avec émerveillement l'immense voûte du firmament. J'en fis alors de même, demeurant un instant béate dans la contemplation de son soit-disant empyrée. Comme il pouvait être naïf de croire en de telles inepties. Soit, il me serait d'autant plus aisé de la manipuler afin qu'elle soit mienne. Rebondissant sur ses dernières paroles je m'adressai à elle d'un ton tout aussi rêveur.

    -J'approuve entièrement vos dire ma très chère. Le monde est fait pour être contemplé dans toute sa splendeur. Cette même magnificence qui ne peut-être observer qu'après que le crépuscule ait achevé son déclin...

    Sans doute était-ce du à l'alcool ou à la beauté mirifique de cet instant, mais je me sentais d'humeur romanesque en cette nuit éclatante lové dans l'ombre de ce ciel éthérée. Je me retournai vers la jeune demoiselle qui me fixait avait bien d'intensité dans le regard. Rarement au cour de ma courte existence n'avais-je eu le plaisir d'aviser une telle force de passion. Voilà qui était tellement grossier, tellement ridicule, mais en même temps tellement attendrissant. La voir ainsi pleine défervescence à l'égard de ses croyances providentiels lui ajoutait un petit quelque chose qui la rendait si mignonne, si différente des autres.

    -Ma chère, puis-je de vous questionner sur un sujet fort délicat à aborder ? Il pourrait susciter moult divagations et élucubrations philosophiques c'est pour cette raison que je vous prierai d'en faire fi pour ne conserver que l'essentiel. Dis-je d'une voix affable et pleine de promesse.

    Voyant que j'étais parvenue à éveiller en elle une pointe de curiosité, je me rapprochai d'elle, délaissant ainsi la splendeur céleste pour admirer une toute autre beauté. Je posai alors avec délicatesse une main sur sa joue avant de la promener dans ces cheveux, jouant à entortiller l'une de ses mèches de noir de jet. Un sourire somme toute éloquent fendait mes fines lèvres, tandis que je lui adressai un regard empli d'appétence. Je m'approchai alors de son oreille pour lui murmurer ces mots sur le ton de la confidence mais néanmoins empreints d'une certaine sensualité.

    -Avez-vous déjà pus goûter aux plaisirs de ce monde ?

    Ce faisant, je me redressai, lui adressant un sourire toujours plus enjôleur avant de prendre la direction des escaliers. Je lui intimai d'attendre mon retour. Je ne savais si cela était une fois encore causé par l'alcool ou par toute cette mise en scène, mais je sentais peu à peu mon corps brûler du désir de mille passions. Je revins une poignet de minutes plus tard en tenant une coupe de champagne dans chaque main. J'en posai une sur la balustrade de pierre du balcon que je poussai en direction de ma chère compagne.

    -J'imagine que vous assistez à vos première festivité. Permettez-moi de trinquer en cet honneur. Que les astres ainsi que les dieux puissent tous être témoin de notre rencontre. Dis-je en présentant gracieusement la coupe entre mes doigts.
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Message(#) Sujet: Re: Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] EmptyMar 12 Aoû 2014 - 1:59

Je sentis brièvement son regard se poser sur moi. Puis elle leva les yeux vers le ciel, pour me dire d’un ton lassant et plein de bourgeoisie, qu’elle était en accords avec moi. Mais elle n’avait vraiment pas compris mes dires, elle se trompait. Premièrement, la vue des Dieux est une vue magnifique, car ils sont des Dieux. C’est leurs droits et leurs fardeaux, une vision sublime pour accomplir leurs veilles. Mais ils devaient veiller sur les Hommes, s’il ne le faisait pas, qui le ferait ? Deuxièmement, Akataishou avait une vue toute aussi belle, les étoiles sont pour être contemplé de bas en haut, pour qu’on se souvienne qu’ils veillent sur nous. La vue de Makkura, qui lui veille la nuit, ne dois pas être meilleur que celle de Akataishou qui prend sa garde au lever du soleil. Elle ne semblait pas sur la même onde que moi, mais c’était naturel, les filles dans son genre, bourgeoise et gâtée, ne peuvent avoir assez d’humilité pour comprendre et apprécié les Dieux. Un pécher qu’elle finira par payer un jour. Je la fixai intensément, pour essayer de comprendre ce qu’elle voulait. Je ne savais pas quoi, mais quelque chose clochait.

« Ma chère, puis-je de vous questionner sur un sujet fort délicat à aborder ? Il pourrait susciter moult divagations et élucubrations philosophiques c'est pour cette raison que je vous prierai d'en faire fi pour ne conserver que l'essentiel. »

Elle reprit la parole, tout en utilisant ces mots ennuyants, que son rang lui infligeais d’utiliser. Ne vous m’éprenez pas, ce n’était point de l’ignorance de ma part. Ces mots, ce langage, je les connaissais. Ma mère étant professeur d’école, j’avais toujours plus de devoir que les autres. Ou du moins, je devais les faires. La littérature, j’en ai eu droit, et j’avais surement appris des mêmes livres qu’elle. Bien entendu, sa classe social lui avait permis de poussé cette méthode de communication á un niveau bien plus élevé. Au niveau… Barbant, je dirais. Néanmoins, même si elle m’agaçait un tout petit peu, elle venait éveiller ma curiosité. Quel sujet délicat une fille comme elle pourrait vouloir aborder avec une fille comme moi ? Délicatement, elle s’approcha de moi dans un mouvement plutôt sensuel. Elle me caressa la joue, comme on m’avait rarement caressé. Puis, elle joua avec une de mes mèches de cheveux. J’étais assez surprise, je dois l’admettre. Ce n’était pas habituel de voir des étrangers s’approcher autant de moi. La plupart ont peur, ou alors, ce sont des garçons voulant "s’amuser" avec moi.

« Avez-vous déjà pus goûter aux plaisirs de ce monde ? »

Elle me chuchota cette phrase à l’oreille. Et je restai figée une petite seconde. Je ne m’attendais pas à cela. Je n’étais qu’une gamine, certes. Mais les jeux de la séduction, je les avais déjà vus en action à plusieurs reprises. Surtout pendant notre traversé du désert pour rejoindre le village caché de Suna. Il n’y avait pas de intimité, mais beaucoup de désir. Mais pas le temps de répondre, qu’elle avait déjà disparu. Ça tombait bien, j’avais le temps de reprendre mes esprits et réfléchir à la réponse la plus adéquat à la situation. Rien à faire, rien ne paraissait correspondre. J’allais devoir improviser. Elle revint une coupe de champagne à la main, qu’elle m’offrit pour "fêter" ma participation à mes "première festivité". Quel culot, elle devait vraiment croire qu’ils (ceux de la haute société) avaient inventé la fête. Sans toucher à la coupe, ni la rejeter, je réfléchis à la meilleure réponse à donner.

« Mais vous savez mademoiselle, il n’est point nécessaire de trinquer pour attirer l’attention des Dieux. Ils voient tout, et ils jugent tout. »

J’avais décidé de jouer à son jeux, la traité comme elle le souhaité surement. Bien que, je n’utilisais aucun ton moqueur, cette subite altération de ma façon de parler, démontrait bien que je jouais le jeu. Elle parlait des Dieux sans connaissances, du moins c’est ce que j’imaginais. Le ton utilisé sur la dernière phrase, était un avertissement / menace.

« Ma foi, bien comme votre excellence aime ses plaisirs, j’ai humblement les miens. Je suis sûre que je ne peux les comparer aux votre, mais j’aime me laisser penser qu’ils sont aussi délicieux que primordiales. »

J’avais encore abusé un peu plus dans ma représentation, et cette fois, je ne pouvais plus ni le nié, ni le cacher. Utiliser ce titre de respect, après un début si brusque, était la goutte d’eau qui m’aura sans nul doute, démasqué. Elle me fixa droit dans les yeux, encore avec son sourire aux lèvres. Je ne pourrais dire si je l’amusais vraiment, ou si elle se forçait à cacher ses émotions. Peut-être même les deux. Un léger sourire apparut sur mes lèvres, avant de laisser un soupire rieur s’évaser. Pas un rire moquer, juste amusé. Je m’amusais ! Bien que, jusqu’à présent, aucune de nous deux n’avait vraiment assumé sa vraie nature, nous étions restés assez sincère sans vraiment l’être. Je repris mon ton "normal" et… vulgaire / banale.

« J’ai ma foi et mon hobbit, ça me suffit ! »
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Message(#) Sujet: Re: Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] Une rencontre plus que douteuse [ft Oniri] EmptyVen 15 Aoû 2014 - 14:20

    Comme si ses petits dieux pouvaient tout voir ainsi que tout juger. La pauvre me faisait presque éprouver de la pitié à s'enfoncer toute seul dans de tels niaiseries. Je n'étais indubitablement pas faite pour pavoiser ce genre d'ineptie. Si l'on devait donner une allégorie à la religion, elle se présenterait sous la forme d'une paire de chaînes. Cette dernière n'ayant pas son pareil pour restreindre les libertés humaines tant sur le plan physique que psychologique. Moi qui prônait l'apologie volubile de la perversion et de la liberté, autant dire que nul précepte ou dogme ne me scierait. En outre, tous ces apparats facétiques inhérents à ce genre de croyance était particulièrement barbant. Observant ma compagne déblatérer ses sornettes avec tant d’affirmations fit naître un sourire fugace sur le bord de mes lèvres. Je me surpris, dans une grande ironie, à associer cette petite aux cheveux noir d'ébène comme la quintessence de mon antithèse. Cette délicieuse enfant incarnait, d'une certaine façon, tout ce que je désirais rejeter. Cela ne fit qu'attiser mon engouement envers elle, laissant en moi croître le besoin de la posséder. Elle qui était si innocente ; j'allais prendre un plaisir malsain à la pervertir. A la débaucher. Une fois que j'en aurais terminée avec elle, l’intégralité de son panthéon céleste lui semblera bien fade face aux immensités contemplatives de la jouissance terrestres.

    Comprenant, que son intention ne fut point de boire en ma compagnie. Je posai à mon tour mon verre pour mieux attraper celui que je lui avais offert. Posé sur le balcon de pierre, je le pris le vasque dans mes mains, pour ensuite le glisser délicatement de sorte à ce qu'elle le tienne entre ses doigts. Chacun de mes gestes étaient imprégnés d'une certaine lenteur, comme pour souligner leur élégance, mais aussi la sensualité qui en exaltait. Ne la quittant pas un seul instant du regard, dévorant ses yeux vermeilles de mes yeux d'ambres, je retirai lentement mes doigts, ces dernières glissants sur les siens en d'infinies caresses.

    -Ce n'est malheureusement pas le cas pour nous. Dans ce cas trinquons ma chère, trinquons à notre rencontre ! Dis-je en faisant tinter mon verre contre le sien. Ma voix étaient empreinte d'une certaine douceur, d'une certaine sérénité.

    Je semblai en total synthèse avec le monde qui' m'entourait. Il ne s'agissait en réalité que d'un pur simulacre. Intérieurement je n'étais qu'un déluge de flammes et de perversions. Le toute demandait qu'à sortir pour devenir une furie sanguinaire. Déchirant en lambeaux ces nobles apparats, tombant ruine cette somptueuse demeure pour ensuite tuer et détruire tout ce qui se entraverait ma route, voir même tout ce qui ne le faisait pas. Heureusement, il n'en fut rien. La raison prenait une fois l'ascendant sur mon petit delirium personnel. Je bus une courte gorgée de champagne avant de reporter mon attention sur elle, m'accoudant contre la balustrade avec une certaine désinvolture, le sourire au lèvre.

    Sa réponse quant-aux plaisir de ce monde était des plus troublantes. J'avouai ne pas comprendre exactement où est-ce qu'elle désirait en revenir. Elle ne semblait visiblement pas avoir déjà goutté à ceux de la chaire pour se contenter de pieuses vertus. Mon attention ne fut que brièvement retenue par ces propos. En effet, elle venait de m'adresser la parole avec une courtoisie et un savoir être qui lui faisait jusqu'à présent défaut. En tant normal, je ne supportai pas que l'on se moque de moi, mais dans son cas, elle s'y était prit suffisamment bien pour m'amuser. Je la toisai longuement dans les yeux et remarquai un éclaire de complicité entre nous. Nous éclatâmes d'un rire amusé à l'unisson. Un rire sincère et sans équivoque dénué d'hypocrisie, un rire où nous étions nous-même.

    La voici qui prenait un malin plaisir à se jouer de mes mots. Devais-je alors en faire autant ? Devais-je continuer le jeu en présentant prétendument ce que je n'étais pas. Dans les circonstance actuel cela restait impossible. Autour de nous, il y avait bien trop d'yeux pour nous voir et bien trop d'oreilles pour nous entendre. Je ne pouvais me permettre de me dévoiler sous mon vrai jour. Quelle tristesse, j'aurai tant souhaité que ma compagne me voit ainsi. Cela aurait proclament été très divertissant...

    -Ma chère, je ne pense pas avoir eut le privilège d’entendre votre prénom. Lui dis-je d'une voix douce pavée de voluptés.

    Le ton morne et strict de sa voix lorsqu'elle fit allusion à sa foi ainsi que son hobby me convainquirent qu'elle n'était pas réellement heureuse. Ou du moins ne l'était-elle pas autant qu'elle le croyais. Pis encore, elle semblait chercher désespéramment à s'en convaincre. Face à ce constat purement hypothétique, je ne pus m'empêcher d'éprouver à son égard de la pitié ainsi qu'une certaine compassion. Si je la laissai ainsi, ma pauvre poupée aurait tôt fait de se faire dévorer par ses soit disant dieux ou par les hommes s'ils ne se chargeaient pas d'elle avant. Je n'osai imaginer lequel des deux parties seraient le pire pour elle. Il n'y avait pas à réfléchir, elle devait prendre le troisième à savoir mon parti si elle espérait survivre. Qui plus cela étant, il s'agirait d'un merveilleux prétexte pour la faire mienne.

    -Je pense que nous avons chacune beaucoup à apporter à l'autre. Lançais-je dans un sourire rêveur. Je la fixai désormais avec intensité ; Une passion certaine brûlait dans mon regard.

    Délaissant ma coupe de champagne je posai à nouveau ma main sur sa joue pour la caresser avec toute la sensualité dont il m'était dû. Le halo de la lune versaient ses éclats argentés sur la corniche. Inondant nos corps de ses moult lueurs fantomatique. Je pus une fois de plus sentir ce parfum de fleur si enivrant qui émanait de ma belle. Mon visage ne se trouvait désormais plus qu'à quelque centimètre du sien. Ainsi lui murmurais-je avec le même ton de confidence que précédemment.

    -Ce monde est vaste, cruel et plein de péril. Vos croyances vous mènerons là où elles aurons décidées de vous mener. Nos chemins finiront indubitablement par se séparer. C'est pour cette raison qu'en cette nuit étoilé, là sur cette balustrade à mi chemin entre la terre des hommes et le refuges des dieux. Je désir vous faire ce cadeau... Quel qu'en soit la valeur à vos yeux. J'ose sincèrement espérer qu'il vous plaira.

    Ce fut ainsi que je posai mes lèvre sur les siennes, l'embrassant d'un long baisez à la fois chaste et doux, tout en l'enlaçant délicatement mes bras autour de sa taille.
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