Kibō se trouvait en plein centre de Konoha, il n'était là que depuis hier et aujourd'hui, il avait décidé de se lever tôt pour profiter de cette belle journée. Le rêveur aurait pu rester un peu plus longtemps au lit pour récupérer de son voyage, mais il préférait se balader dans le village, de toute façon, il ne faisait rien de bien épuisant. Il avait deux objectifs dans cette matinée, acheter le petit-déjeuner pour Yuki, ainsi que les deux autres colocataires, c'est-à-dire, Rin et Ryosei. L'autre chose était de se procurer une carte du village caché de la feuille, ça pouvait toujours lui servir, surtout pour ses techniques de Fûinjutsu.
Premier endroit à chercher, une boulangerie, histoire d'acheter quelques croissants et autres pâtisseries. Le Sunajin ne connaissait pas les goûts des deux mâles se trouvant à la maison, mais il allait prendre différentes spécialités, afin d'être sûr qu'ils avaleront quelque chose. Marchant dans la rue principale, le Genin remarqua une vitrine remplie de petits pains et autres créations du genre, alors sans y réfléchir deux fois, il pénétra à l'intérieur de l'établissement. Une vieille femme se tenait là, sûrement la gérante de la boutique et avec grande éducation, Kibō salua et s'inclina devant la femme âgée. Le défenseur moral de la paix lui demanda ensuite de lui fournir un panier avec différentes spécialités, pour ensuite payer son dû.
Le garçon aux regards de glace quitta les lieux en remercient la bonne femme, en s'inclinant à nouveau pour lui montrer tout son respect. Bien, à présent il fallait trouver un endroit où l'on pouvait acheter des mappes, cela allait être plus dur à trouver, mais ça devait se trouver dans les bazars ou dans des endroits similaires. Scrutant les recoins des différents quartiers, notre jeune héros s'arrêta dans une petite ruelle, qui donnait l'impression d'être abandonnée. Un petit magasin proposant toutes sortes d'articles se tenaient là, tant qu'à faire, l'élève de Kioshi entra à l'intérieur et fouilla dans les étagères désordonnées, pour finalement, trouver son plus grand bonheur. Il ne trouva pas uniquement la carte de Konoha, mais un ensemble de cartes avec les plans des différents villages des plus grandes nations. Les cartes étaient simples, pas de dessin détaillé, mais assez complète pour se repérer facilement.
Les achats étant fait, il était temps de rentrer chez Rin pour préparer la collation, cependant, lorsque le garçon aux rêves démesurés sortit de la petite ruelle, un chien lui fonça dessus, sans doute la bête ne s'attendait pas à croiser quelqu'un sur son passage. La collision eut comme conséquence de faire tomber toutes les pâtisseries à terre, pour la plus grande tristesse du shinobi du Pays du Vent. Les quelques rouleaux contenant les mappes volèrent également et sans tarder, le membre de l'équipe Miira se mit à les ramasser sans vraiment se poser la question d'où sortait ce chien et surtout, à qui il appartenait.
La journée s’annonçait plutôt calme aujourd'hui. Bizarrement, ce matin, je n'avais guère entendu de cris, de chant, de bataille et même les défis que notre vieux nous lançait chaque matin. Non, rien. Nothing. Nada. Mmmh...en effet, c'est trop tranquille pour être mon foyer, bien trop, mais devrais-je m'inquiéter pour autant? Peut-être, vu que ma famille n'est pas du genre à rester sage et tranquille (sauf Akiyoshi). Alors, je m'étirai tranquillement avant de sortir de ma chambre, le pas nonchalant. Ensuite, je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre une bonne douche. Mon hygiène était bien plus importante que la recherche d'une gang de mongol. Bah quoi? Ne me regardez pas comme ça, hein! Et puis, de toute façon, connaissant ma famille, elle est capable de se débrouiller toute seule devant un ennemi qui voudrait leur peau. Ouais, même je pense que c'est adversaire qui va partir en pleurant chez lui. Bref, j'entrai dans la douche et my gosh! C'était la meilleure douche de ma vie! Il avait enfin assez d'eau chaude, car oui, on a une princesse ici qui aime prendre des douches longues et chaudes, mais tellement qu'on doit attendre longtemps avant que la chaleur revienne. Cependant, moi et le temps... ça fait deux. Donc, au bout de quelques minutes, je perd souvent patience et j'entre dans la douche alors que l'eau est glacée. En tout cas, après ma bonne douche chaude, je mis mes sous-vêtements de couleur rouge avant de commencer mes recherches. Je les appelais un par un tout en visitant les pièces, mais en vain. Après un moment, j'haussai les épaules et je marchai vers la direction de la cuisine. Ils étaient peut-être partis chercher de la bouffe. Soudain, je m'arrêta net dans la salle à manger. Quelque chose attira mon regard. Un papier... avec des mots dessus. Bon, dit comme ça, ça pas vraiment l'air épeurant et full dramatique, mais ça l'était. J'avais vraiment la chienne de cette lettre. Oui, je sais, ce n'est qu'une lettre, mais savez-vous de qui ça venait? De mon père. Comment je l'ai su? À cause de la grosse tâche de café en plein milieu du papier. Ce vieux con ne comprenait guère qu'il ne devait pas boire en écrivant. En fait, surtout lui, car lui, comme un baka, il va se tromper en oubliant de déposer son café pour reprendre son crayon et écrire. Enfin bref, j'avançai prudemment vers cette lettre, comme si elle sera un sceau explosif, puis, rendue proche de celle-ci, je la pris entre mes petites mains et je la lis.
"Salut Yûna, Nous avons essayé de te réveiller ce matin, mais, malheureusement, tu dormais comme une bûche. D'ailleurs, on a essayé de te réveiller en te lançant une bûche dans ta gueule, mais ça n'a pas marché non plus. Donc, nous t'avons abandonné dans ton sommeil et nous sommes partis, sans toi je précise, au concert de ton frère. Si tu arrives à lire cette lettre avant midi, vient et tu seras save, sinon, bah... j'espère que tu as une bonne assurance-vie, car ton frère risque de te faire la peau.
Bisou Papa Ps: Quand tu seras morte, pourrais-tu dire bonjour à ta mère de ma part stp? Merci!"
Oh nooon! J'avais complètement zappé le concert. Merde! Bon allons, ne paniquons pas! Restons calme. Il ne doit pas être aussi tard que ça... mon regard bleu océan se dirigea vers l'horloge familiale et la stupeur m'envahit. MALÉDICTION! J'vais crever!!! Il restait que quinze minutes avant que le show commence. AAAAAAAH! Paniquons, paniquons! Je courrai immédiatement vers ma chambre pour me prendre des vêtements, car, même si je risque de mourir, je ne veux point y aller en sous-vêtement là-bas.
-Repedeeee!!!! On est en retard pour le concert! criai-je en m'arrangeant un peu le visage. -Ah fuck! Vite, dépêchons-nnn....nous? Euh... Yûna... t'es pas habillée pour.. dit-il, surprit -J'ai pas le temps! répliquai-je en sortant de ma chambre en vitesse. -Wwwuut...?
He oui, je sortis dehors à moitié habillée et en courant. Ce n'est pas grave, je mettrais mes vêtements en cours de route. Le plus important était que j'arrive à l'heure. Il restait déjà que dix minutes... ah lala, vite! Bon, je vais mettre la jupe en premier, c'est plus rapide. Tout le monde me regardait de travers, mais j'étais trop stressée pour m'en occuper. Bon okay... jupe mise..euh.. ensuite? Ah, le T-shirt! Repede me rattrapa dans la course contre le temps. Bon, autour de mes souliers et mes...bas?... Merde! Je les ai oublié...ou égaré! J'ai pas le temps de faire demi-tour. En conclusion, fuck mes shoes et mes bas. Oh tiens, y'a une tarte vers le haut. Je go la chercher! Je fis quelques bonds pour arriver à la fenêtre et je volai la tarte avant de continuer mon trajet par les toits. J'entendis la femme me crier dessus, mais je m'en foutais. J'avais vraiment pas le temps pour ces conneries. Plus que trois minutes. Meeerdeeeeee! C'est plus lent par la toit. Bon, pas le choix, je retourne sur la terre ferme. Alors, je sautai du toit pour continuer ma route par les rues. Cependant, alors que j'avais déjà sauté, j'avais mal planifié mon trajectoire, car j'arrivai pile sur un garçon à chevelure blanche. En fait je lui tomba dessus et on se retrouvait au sol par ma faute. Bon, ça y est, je vais crever à mon retour chez moi. Génial!
-Oh! Excuse-moi. Laisse-moi t'aider à te relever et à ramasser tes trucs. dis-je en me levant stressée.
HRP:
Salut à toi, voila mon premier post! J'espère que tu l'aime biien. -^.^- Bon, si jamais tu as un proble avec mes post (ou des questions, vu que mon personnage utilise le slang québécois), mp moi ou sinon, bon rp à toi! <3 Ps: Elle a une jupe carotté noire et rouge et ce chandail ci-dessous: http://sharkrobot.com/products/melvin-free-hug
L'impact fut terrible, tellement terrible, que notre jeune héros s'était relevé pour tout de suite ramasser ses affaires, comme si de rien n'était. Une réaction étrange, dû à la chute, Kibō était encore tout déboussolé et il ne comprenait pas trop ce qui venait de se passer. Soudainement, une voix féminine se fit retentir aux côtés du rêveur, ce dernier tourna la tête pour voir qui était en train de s'excuser, il s'agissait sûrement de la personne, qui avait foncé contre le Sunajin, mais ce dernier n'y avait même pas porté attention. L'élève de Kioshi leva donc la tête et posa son regard sur celle qui l'avait plaqué, le Genin avait son visage à quelques centimètres de celui de la demoiselle.
Il s'agissait d'une très belle fille, avec des cheveux d'un rouge éclatant, les yeux d'un bleu royal et un visage aux traits très fins. Le membre de l'équipe ne put se retenir de rougir face à cette femme, surtout qu'il était vraiment très proche d'elle. L'utilisateur du Onkyôton secoua sa tête pour se changer les idées et baissa le regard, pour continuer à récolter ses affaires. Il n'avait jamais ressenti cette sensation, depuis qu'il avait connu Yuki, d'ailleurs, il aimait la Samui, mais alors pourquoi son attitude avait changé face à cette étrangère, qu'avait-elle d'aussi spécial pour faire rougir notre jeune héros.
" Ce.. ce n'est pas grave.. Je peux me.. me débrouiller tout seul.. "
Kibō était même en train de bégayer, décidément, impossible de comprendre ce qui était en train de lui arriver. Enfin bref, il fallait qu'il se ressaisisse avant que la jeune Konohajin ne remarque quoi que ce soit. Soudainement, notre jeune héros se souvint que la jeune fille avait des marques rouges sur les joues, c'était la marque typique d'un clan de Konoha, mais il ne se souvenait plus duquel. Il remarqua qu'un chien se trouvait aux côtés de la rouquine et il comprit qu'il s'agissait d'une Inuzuka. Le garçon aux regards de glace termina de ramasser ses affaires et se redressa.
" Merci beaucoup, au fait, moi c'est Kibō, enchanté. Toi, tu es une Inuzuka, si je ne me trompe pas ? "
Il prononça cela en évitant le regard la Kunoichi, il ne voulait pas rougir à nouveau. Qu'allait-il faire à présent ? Dans un premier temps attendre que l'étrangère se présente et après ? Le petit déjeuner, qu'il venait d'acheter, était immangeable, il venait de tomber à terre et il n'allait tout de même pas servir une collation sale. Devait-il aller racheter des croissants et autres pâtisseries ? Kibō ne savait pas quoi faire, il était à la fois perturbé et triste en voyant toutes ces pâtisseries sur le sol.
Alors que je venais à peine de me lever, l'adolescent que j'avais renversé par ma cascade se redressa un peu et ramassa ses trucs qui avaient tombé au sol. La confusion sur son visage était apparent. Il ne savait guère ce qu'il s'était passé. De plus, à ses yeux, j'étais comme devenue invisible, pendant un moment. Cependant, quand je pris la parole, le shinobi retourna légèrement sa tête vers moi et nos visage se retrouvèrent à quelques centimètres près. En le fixant, je fus aspirée par ses yeux. Ils étaient d'une magnifique couleur bleue glaciale. Je n'ais jamais vu quelqu'un avec de tels yeux! Un doux sourire apparut sur mon visage tandis que le shinobi rougissait en me regardant. Nani? Il..rougissait? Mais pourquoi? Avait-il une autre personne étant tellement belle que l'adolescent à chevelure blanche comme de la neige avait vu derrière moi et en était attiré? Ou sinon, lui faisais-je cette effet? En fait, je dirais que la première hypothèse était plus plausible, vu que je ne suis point du genre à attirer les hommes...
Bref, alors que le garçon secoua la tête avant de ramasser ses trucs, la tête baissée, il me répondit négativement à ma demande. D'après lui, il était capable de se débrouiller tout seul, mais mes excuses furent, au moins, acceptées. Bon, dit comme ça, on dirait que rien ne clochait. Par contre, le jeune inconnu bégayait en le disant. C'était comme s'il était devenu extrêmement timide. J'ai même cru que la personne était toujours derrière moi. Donc, appuyée sur cette hypothèse, je me retournai légèrement et je vi-i...? Ah non, il n'y avait personne derrière moi. Étrange. À moins que ça soit... Bah non! C'est impossible que ça soit moi qui lui fait cette effet là! Enfin bref, je retournai ma tête vers le garçon aux yeux attirants et je remarquai que celui-ci s'était redressé, vu qu'il me dépassait (ouais, ce n'est pas vraiment dur de dépasser quelqu'un ne mesurant que 152cm aussi, hein.). Ensuite, il se présenta.
Mmmh, Kibō? Ouais, c'était un beau prénom et surtout, ça lui allait bien. Par contre, il y a une chose que j'ai pas compris... POURQUOI ME REMERCIAIT-IL?!? J'ai rien fais pour l'aider moi, hein! Je me suis seulement levée et je l'ai regardé ramasser ses affaires. Du coup, il ne manquait seulement que je croise les bras et que j'aille un regard du genre "Ramasse, BIIIATCH!" et j'aurais été la connasse de l'année. Bon, il était peut-être trop gentil aussi, vu que le sunajin ne m'a guère reproché d'avoir atterrie sur lui. Cependant, si ça aurait été moi la victime, je vous le jure que je lui aurais pété sa gueule jusqu'à temps qu'il pleure comme une tapette. Cependant, heureusement pour lui, ce n'était pas le cas. Donc, Ensuite, il me demanda si je venais bien du clan Inuzuka. En temps normal, surtout avec des inconnus, j'aurais répondu un truc du genre "Non, je viens du clan Kadoria" juste pour me foute de leur gueule, mais là non. Je ne sais aucunement pourquoi, mais je ne pouvais être glaciale et insolente avec celui-ci (du moins, pour le moment). Ça me surprend même!
-Enchantée, Kibō! Pour ma part, je suis Yûna et, effectivement, je viens du clan Inuzuka. Malheureusement, mon compagnon à poil n'est guère prés.. -J'suis là, Yûna!
Je sursautai sur le coup, car je ne pensais point que Repede était venu à moi, puis ensuite, de la panique afficha dans mes miroirs saphir.
-Repede? T'es pas au concert? -D'après toi? *temps* Bien sûr que non! J'suis là, tir à côté de toi là.. -Bon c'est bon, j'ai compris! Mais...pourquoi t'es ici? -Je me demandais si tu arrivais. Alors, j'suis parti pour voir. -Ah... okay...
Je baissai légèrement mon regard, puis ma tête vers le sol. Mes cheveux d'un rouge flamboyant cachait mon expression du visage qui affichait euh...de la peur, je crois. Tabarnak, j'vais me faire lapider, ce soir. Alors que j'étais perdue dans mes pensés, mes yeux bleu-royal remarquèrent toute la pâtisserie qui avait adopté le sol. Ah, le pauvre! Le shinobi voulait surement se faire un petit dîner, mais, quand je lui ais foncé dessus, tous les petits pains ont tombé sur la terre. Du coup, les pains en question n'étaient plus appétissants.. seulement pour les oiseaux qui commençaient déjà à picoter dedans. Bon, il fallait que je trouve une solution à son problème, mais quoi? Mmmh... pensons... Ah? J'ai une idée!
-Dit Kibō, voudrais-tu aller manger avec moi, dans un restaurant? Vu l'état de tes p'tits pains, je n'pense pas qu'ils soient comestibles, maintenant. demandai-je, le sourire aux lèvres.
Kibō attendait avec impatience la réponse de la jeune femme qui se tenait devant lui et sa réplique ne tarda pas à arriver. La demoiselle aux marques rouges se nommait Yûna et venait bel et bien du clan Inuzuka, cependant son chien n'était malheureusement pas présent. Enfin, elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que ce dernier débarqua à ses côtés, lui annonça qu'il était présent, à ses côtés. Notre jeune héros trouvait ça fascinant de pouvoir parler avec un chien, c'était incroyable que ce chien puisse parler comme les être humains, quoi de mieux que de pouvoir réellement communiquer avec le plus fidèle ami de l'Homme ?
Yûna sursauta lorsque son chien apparut, or, une étrange réaction se fit voir sur le visage de la Kunoichi, c'était de la panique. Pourquoi est-ce que l'Inuzuka paniquait ainsi, l'élève de Kioshi ne comprenait pas bien son comportement, mais peut-être que la discussion avec son molosse lui en apprendra plus. On pouvait savoir que l'animal s'appelait Repede et qu'il était censé être à un concert ?! Pourquoi pas, cependant le reste de la discussion resta un mystère pour le Genin, qui d'après les répliques de la jeune femme, il ne pouvait rien en tirer. Yûna détourna son regard vers le sol, comme s'il avait commis une bourde, le fait qu'elle courrait avait peut-être un lien avec l'événement auquel le chien devait se trouver ? Possible, mais ce n'était qu'une simple hypothèse.
Le Sunajin contemplait la situation, ne comprenant pas vraiment ce qu'il venait de se passer, mais une chose était sûre, sa nouvelle connaissance avait commis une erreur, on pouvait clairement le comprendre d'après l'attitude qu'elle adoptait. Soudainement, cette dernière remarqua les pâtisseries que le membre de l'équipe Miira avait achetées et elle réalisa qu'elle devait faire quelque chose pour se faire pardonner, alors elle invita Kibō au restaurant. Le shinobi du Pays du Vent fut surpris par la demande de la Konohajin, mais instinctivement il accepta l'invitation. Avait-il oublié qu'il était venu ici pour Yuki et non pas pour faire connaissance avec d'autres personnes ?
" D'accord, mais c'est moi qui offre, allez, je te suis. "
Dit-il avec un immense sourire. Subitement, il remarqua qu'il venait d'ignorer le compagnon de la Kunoichi, même s'il s'agissait d'un chien, Repede méritait d'être respecté comme tout être humain, alors le rêveur se tourna vers celui-ci et pris la parole.
" Désolé de t'avoir négligé, je m'appelle Kibō, enchanté et toi, tu es Repede d'après ce que j'ai pu entendre. "
Bien sûr, les deux ninjas allaient attendre la réponse du chien avant de partir pour leur prochaine étape : le restaurant.
Ce jeune sunajin était tellement trop gentil. Le pauvre, il doit souvent avoir le coeur brisé ou triste s'il rencontre des gens profiteurs comme ma grande soeur Emi. Une salope qui baise tous ce qui bougent (et ce n'est pas une blague!). J'ai vraiment peur pour lui. Déjà que j'avais fait tomber tout son dîner, là, il me paye mon dîner. Nani? C'est moi qu'il l'invite au restaurant pour réparer mon erreur et c'est lui qui paie? Narmol quoi! Une chance que je ne suis guère du genre profiteuse et full manipulatrice comme l'autre timbrée. Il aurait plusieurs coups de couteaux dans le dos sinon... Bref, pourquoi je pense à ce genre de trucs, moi? En fait, pourquoi je m'inquiète pour lui, alors q'il est encore un inconnu à mon égard? Ce n'est pas mon genre de réagir comme ça. Mais vraiment pas! Je suis du genre à me foutre de la gueule des gens et de me calisser de leur vie et même de leur sort, dès fois. Pourquoi avec lui, suis-je différente? Pourquoi je veux plus en apprendre sur le Sunajin? AAAARRRGG! J'hais les mystères! Bon, bon, bon... calmes-toi. Je vais en discuter avec Repede, plus tard. D'ailleurs, en parlant de mon compagnon à fourrure, Kibō se retourna vers lui et se présenta en s'excusant de l'avoir négligé. Je fixai également mon frère d'arme qui haussa les sourcils, puis, après quelques secondes, un sourire s'afficha sur son visage. Quoi? Il lui a sourit? J'étais surprise de sa réaction. Bon, j'avoue que mon chien est moins sauvage que moi, mais quand même! Ce n'est pas son genre de sourire de même, à moins qu'il pense autre chose dans sa tête.... Mmm.. Bref, par contre, il ne répondit guère à sa question. Non, il m'a plutôt regarder, prit ma forme et s'est approché de mon oreille en chuchotant.
-Je vais au spectacle pour te sauver les fesses. Bon rendez-vous!~♥
Repede partit aussitôt, me laissant seul avec le garçon. Il était clair que, sur le coup, je devins rouge des joues et les yeux plus ronds que jamais, affichant mon malaise et ma timidité. Mon tabarnak, c'était à ça qu'il pensait depuis le début... je baissai ma tête avant de prendre le devant. Non mais, il croit quoi lui, là? Que je suis amoureuse? Pfff, n'importe quoi! Je ne suis point amoureuse et je le serais jamais. Je suis faite pour vivre seule et c'est tout! L'amour, c'est nulle, chiant, con et blessant. Bref, passant devant Kibō, je lui pris sa main tout en laissant ma tête baissée. Une chance que mes cheveux rouges arrivaient à cacher mon visage devenu tout rouge.
-Bon, viens. Nous allons au resto. dis-je, un peu gênée.
Je dirigeais le jeune adolescent à chevelure de neiges dans les rues, main dans la main, pour aller vers un restaurant favori: Chez TaïFu. Là-bas, il faisait de bonnes grillades et ce n'était guère dispendieux en plus. En fait, vu que j'y vais souvent avec ma famille, le propriétaire, monsieur TaïFu, nous accorde toujours un certain rabais. Cependant, c'est rare que j'y vais toute seule ou même, avec une autre personne outre que ma famille. D'ailleurs, en y pensant, je tenais toujours la forte main du Sunajin, ce qui fait perdre le contrôle de ma gêne. Mes pommettes étaient rouges, j'avais chaud de partout, j'avais de sensations bizarres dans l'estomac, mais mon regard n'était guère doux. En fait, on pouvait clairement lire sur mon délicat visage que je ne comprenais guère pourquoi j'étais comme ça. Je mordillais même mes lèvres, de temps en temps. Par contre, je ne trouvais pas cela désagréable, bien au contraire. C'est jusque... je ne comprend point pourquoi j'ai de telles réactions pis c'est tout...
-Voilà, nous y sommes! Voici Chez TaïFu. Les meilleures grillades sont ici. dis-je en relevant la tête et lui souriant joyeusement.
Après mes dires, nous entrâmes dans le restaurant et nous eûmes automatiquement une place. J'avais déjà ce que je voulais en tête. Alors, je n'avais guère besoin de voir le menu de toutes les viandes disponibles.
-Alors, tu es bien un Sunajin, non? Tu viens faire quoi dans notre village? demandai-je, doucement.
Repede afficha un sourire, heureusement il n'avait pas mal pris le fait que notre jeune héros l'ait négligé pendant un instant, peut-être que personne ne se présentait à lui et qu'on le voyait simplement comme un chien, mais il s'agissait d'une personne à part entière pour Kibō. Soudainement, le molosse prit l'apparence de Yûna, se dirigea vers elle pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille et s'en alla. L'Inuzuka devint rouge, les marques sur son visage ne se voyait presque plus, mais pourquoi rougissait-elle ainsi ? Elle était si timide que ça ? La Konohajin baissa la tête avant d'emboiter le pas et passant devant le Genin de Suna, elle le prit par la main, direction le restaurant.
Les deux ninjas traversèrent le village main dans la main, cette scène était identique à celle avec Yuki lors de leur première rencontre. La princesse des neiges avait traversé le village de Kiri, main dans la main avec le Sunajin et depuis, Kibō était tombé amoureux, pas seulement pour ça, mais le début était identique à cette rencontre journalière. Le comportement de la Chûnin était bizarre, alors que celui de la Kirijin était normal. Finalement, le couple les shinobis de la Feuille et du Sable arrivèrent devant le restaurant et sans perdre un instant, Yûna ouvrit la porte et entraina le jeune homme au regard de glace à l'intérieur. Le propriétaire et la plupart des clients restèrent bouche bée lorsqu'ils virent l'Inuzuka rentrer main dans la main avec un Sunajin.
Ce n'était peut-être pas une bonne idée de rentrer dans l'établissement main dans la main, mais personne n'osa rien dire et les deux ninjas furent accompagné à une table. Ils allaient manger des grillades, chose que notre jeune héros appréciait particulièrement, il ne mangeait quasiment que cela au Village caché du Sable. Le serveur vint prendre leur commande et à voir, Yûna savait déjà quoi prendre, alors Kibō demanda la même chose que la Kunoichi, c'était plus simple pour tout le monde. L'employé du restaurant s'en alla en cuisine, alors que la Konohajin demanda à notre jeune héros qu'est-ce qu'il faisait ici. C'était une question délicate à laquelle, malheureusement, le Genin ne pouvait pas répondre.
" Désolé Yûna, mais c'est confidentiel, je ne peux pas t'en parler, mais je réponds volontiers à toutes autres questions. "
Dit-il en lui souriant. Cependant, avant que la belle noiraude ne lui pose une autre question, le jeune homme aux yeux de glace l'anticipa pour percer un mystère, celui des paroles de Repede dans son oreille.
" Mais dis-moi, qu'est-ce que Repede t'a dit tout à l'heure, lorsqu'il est parti ? Tu es soudainement devenu toute rouge. "
L'élève de Kioshi plongeant son regard dans celui de Yûna attendant sa réponse avec impatience.
