J'ai un petit problème dans ma plantation (Rang C)

Je marche, pas après pas au travers de ce récif montagneux. Oui c’est moi que vous voyez entrain de me déplacer sur ce chemin escarpé. Le corps plaqué contre la paroi rocheuse cherchant en tâtonnant du pied mes divers appuis, avançant à peine de quelque centimètre toutes les minutes. N’allez pas croire que j’ai peur du vide loin de là, c’est juste que pour moi suivre un passage si étroit est très difficile. Vous vous questionnez sur le pourquoi ? Si vous aviez une forte carrure comme la mienne, un attirail complet sur vous qui pèse facilement les deux-cent kilogrammes et que vous essayez de vous déplacer sur le relief d’une falaise ou la piste est large de vingt-centimètre avec d’un côté un précipice, je pense que vous comprendriez ce que je ressens. Pourquoi une telle folie me demandez-vous ? Je me pose la question moi aussi. En plus pour ne pas arranger les choses ce foutu moustique me harcèle. Non vous ne rêvez pas, je parle bien de cette luciole qui virevolte dans tout les sens. Vous ne la voyez pas ? Vous me rassurez, sinon vous seriez aussi dingue que moi. Comment vous décrire cela, disons que c’est une hallucination de mon esprit, une sorte de créature féerique ressemblant à une petite fée, mais masculin nue comme un ver qui veux me voir retourner sur le droit chemin. Une création de mon subconscient que je me serais bien passé et j’en suis bien conscient, mais malgré cela je ne peux pas m’en débarrasser.

Après plusieurs heures me voila enfin sur la terre ferme, enfin façon de parler, je me trouvais au sommet de l’une de ces montagnes rocheuses où se trouvé une vieille maison de fermier qui élevé la des chèvres. Ce n’était vraiment plus de mon âge ses mésaventures. Bon quoi qu’il en soit je pars à la recherche de l’homme de la maison, après tout c’est pour lui que je suis venu ici où plutôt pour la demande d’une mission. Toquant avec l’articulation de mon index sur la porte d’entré, celle-ci s’entrebâilla me permettant de jeter un œil furtif sur l’intérieur fort rustique. Quant tout à coup la porte s’ouvris brutalement me laissant m’apercevoir en baissant mon œil vers le sol une jeune fille. Haute comme trois pommes, elle possédait de long cheveux argenté descendant jusqu’en bas de son dos, ses yeux couleur noisette me fixaient avec insistance et sévérité. Bien que je ne le montrais guère, son regard me mettait mal à l’aise. Voir un si jeune enfant avec une expression si agressive n’était pas courant.

- Je suis …
- En retard !!! Grand-père la tortue géante est enfin arrivée !!

Elle vient de me traiter de tortue géante ? Cette peste n’était pas mignonne, mais alors pas mignonne du tout. En plus le moustique riait aux éclats derrière mon dos, il ne perd rien pour attendre celui là. Le môme m’invita à la suivre dans la maison et me fit monter à l’étage, dans une pièce qui semblait être une chambre où un vieil homme malade était allongé au milieu de la pièce sur un lit de paille. Le vieillard paraissait être à moitié endormi ou à mes yeux avoir un pied dans tombe. Il me fixa à son tour de ses yeux fatigués avant de me demander de m’approcher. Dévisager ainsi les gens devait être un trait de famille. Il m’expliqua le but de ma venu ici et la ce fut le drame.

- Rama… Ramasser des plantes ? Tu te fou de ma gueule l’ancêtre ?

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Le petit matin dans un coin perdu du monde, ça donnait quoi ? Un ennui mortel, pourquoi j'étais là moi d'ailleurs ? Je m'étais trompé de bateau, c'était aussi bête que ça, le pire dans l'histoire, restait le fait qu'il m'avait fallu deux jours de marche avant de me rendre compte qu'il y avait comme un problème sur le décor de mon itinéraire. Où m'étais-je encore paumée... ? Ça devenait une fâcheuse habitude, tant qu'ils auraient dû se douter, ces crétins de Kirijins qu'il ne fallait m'envoyer dehors toute seule. Je devais semble-t-il partir chercher un vieux à escorter et le destin s'était voulu sympa avec moi, car en défonçant une fenêtre d'une baraque, je découvrais l'exact portrait de ma cible... Mon sourcil s'arquait. Je m'étais trompée ou pas alors... ? Dévisageant de haut en bas l'individu, il n'y avait aucun doute, ce n'était pas moi le boulet de l'histoire, mais bien l'administration Kirijins !

~ Hoy, hoy Papi ! C'est pas une façon de parler au vioc ! Ça fait des jours que je te cherche, on y va fini les vacances.

Si tôt dit, si tôt d'un bond et d'un élan j'avais attrapé le type en question, un grand brun taillé comme une armoire pour le traîner vers les escaliers et la sortie. La logique... En chemin une gamine venu me barrait la route en prenait une, j'étais en mission, avec un but précis, ramener l'homme à Kiri sain et sauf, de grès ou de force. Pourquoi ? Je n'en avais rien à cirer, j'étais payée pour ça, c'est tout.

~ Bon August, enfin Guts, il est temps de rentrer, ça fait un moment que je te cherche, si ça ne tenait qu'à moi, je ferais quitter ta tête le reste de ton corps. Tu as de la chance, Kiri te veut vivant.

Et voilà la môme qui remettait ça en affirmant que lui c'était Konjo... Et la voilà faisant un tour de plus. Qui allait sauver son papi ? Comme si c'était mon problème ça, non mais franchement. Mon étreinte ne se défaisait pas, bien que j'avais l'impression d'avoir du mal à avancer, grosse bruteque j'étais ou pas... Un regard assassin me faisait me retourner vers mon paquet à transporter...

~ Tu fais de la résistance August ? C'est quoi ton problème ?! Me dis pas que tu comptes me faire chier pour les conneries de la chose !

Avais-je dit un doigt pointé vers la môme, qui d'ailleurs remettait ça...

Quel misère, alors c’était cela ma mission. Une banale récolte de verdure sans intérêt. Ce vieux débris devait se payer ma tête. Avoir appelé un guerrier tel que moi pour une broutille de ce genre. Je n’avais pas le temps pour ces conneries, bien que quelque chose m’intriguer chez ce vieil homme, comme une impression familière. Quoi qu’il en soit ce genre de chose n’était guère pour moi. Quand soudainement alors que je cheminais vers la sortie de la pièce un fracas équivalent d’un son de verre brisé attira mon attention. Et là un homme ou une femme ? Difficile à dire avec ce corps peu développer qui était le siens, surement un travelo, connaissait-il ces gens ? Bah j’en avais rien à foutre en réalité, cela n’était pas mon problème, Enfin c’est ce que je pensais du moins jusqu'à qu’il me saute dessus en m’emportant vers la sortie de la baraque. En chemin alors que le shinobi me tirait par le bras, je comprenais que c’était une femme et jeune en plus. Impétueuse et sans gène elle n’avait même pas essayée de connaître ma véritable identité pensant qu’elle ne faisait aucunement erreur sur la personne, imbu de sa personne qu’elle était ne mettant pas en doute son jugement complètement faussé. Alors qu’elle marmonnait sur d’elle ne comprenant pas encore qu’elle faisait du surplace car depuis deux minutes je l’avais soulevé de trente centimètre du sol à la seule force du bras qu’elle maintenait pour me tirer.

- Tu va te calmer gamine !!!

Dis-je d’un ton sévère pour ensuite lui écraser mon visage contre le sien avec violence, un coup de tête magistrale qui lui fit lâcher prise et retomber sur ses fesses. Dommage pour elle, je n’allais pas être très coopératif, surtout qu’elle avait frappé la petiote sans raison. Même si c’était une femme ou plutôt une adolescente en pleine puberté, je ne lui pardonnerais pas ses actes irréfléchis et irresponsables. C’est alors que je me retournais vers la chambre du mourant, enfin de compte j’allais lui chercher ses foutus herbes, mais en échange il allait répondre à certaine de mes questions à mon retour. C’est ainsi que sous le sourire de la petite fille réjouit je pris la voie de la sortie laissant la kirijin derrière moi, dans quel état ? Alors la je n’en avais rien à foutre. Une personne qui ne sais pas différencier le vrai du faux devrait simplement aller se cachait dans un coin. J’en avais fini avec la Kunoichi du moins je l’espérais.

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Décidément, bon je savais bien que le Kaguya n'était pas inscrit sur mon front... Quoi que si, il y avait bien mes points pour en témoigner, pourtant tous ces crétins se plaisaient à me mettre des coups de boules qui devaient plus faire trembler leur tête que la mienne... Visiblement oui, August faisait de la résistance, c'était du moins ce que disaient mes fesses retombaient sur le sol alors que j'avais pris de l'altitude. C'était que j'avais sous-estimé le bestiaux...

Il m'avait laissé en plan pour balancer des sornettes, du genre « aider », mon dieu, encore un abrutit sur cette terre qui se voulait « serviable ». Un long soupir m'échappait alors qu'à nouveau je débarquais dans la pièce du mourant, mais avec cette fois un os tranchant aussi long que moi tendu vers ma cible. C'était alors que je surprenais leur conversation, de l'herbe ? Mon sourcil s'arquait et ma lame d'os se rangeait avant d'être aperçue. Vivant qu'ils avaient dit ou je ne serais pas payée...

~ Tout ça pour une question, pourquoi il n'y répondrait pas maintenant, j'ai bien quelque méthode pour faire parler les gens, cependant avant tout...

Je faisais prendre un élan à mes mains vides, geste qui aurait pu paraître stupide jusqu'à ce que pop soudainement une masse, pas très légère qui allait rendre le geste tendre de mon compère, accessoirement lui faire rejoindre l'extérieur plus vite que prévu... Bien sûr, j'allais le rejoindre.

~ BON ! C'est quoi qu'on cherche August? Plus vite on aura réglé ça, plus vite on se cassera d'ici. Moi c'Ao'. Je suis ta garde du corps jusqu'à ce qu'on arrive à Kiri, demande pas pourquoi, je suis payée pour ça. Des questions ?

Visiblement la gamine en avait aussi, du genre qui va réparer ou rembourser les dégâts sur leur taudis... A question, stupide, réponse évidente...

~ Je peux tout faire cramer aussi tu sais...

Ce qui ne me déplairait pas, mais allez encore me faire du temps avec August, d'ailleurs, je me demandais pourquoi ce type là avait besoin d'une protection, il me semblait être un grand garçon capable de se défendre tout seul... A propos...

~ La prochaine fois que tu me chatouilles, je t'empale ok ?

J'avais dit ça avec un calme olympien, pour cause, j'étais sacrément sérieuse... Un sourire de carnassier et j'ouvrais le chemin sans plus attendre vers où ? Euh, qu'importe, l'herbe ça pousse partout non ?

~ Hoy, hoy Papi, il faut pas quand même que je te tiens la main aussi ! Magnes toi, ton vieux va crever sinon.

Débarrassé de la gêneuse j’allais pouvoir commencer ma « bonne action ». La faute à qui ça ? À ce fichu moustique modélisation féerique d’une part de moi qui s’éteint peu à peu laissant place à l’autre moi. Ignorant totalement les dirent de la jeune fille qui ne semblait ne pas avoir comprit la leçon. Me préparant à franchir la porte d’entré quant tout à coup mon sens aiguisé de la survie me mit en alerte et pour cause. Une énorme masse vain s’abattre sur mon dos, mais forte heureusement malgré mon âge j’avais tout de même des réflexes démesuré qui me permit de dégainer ma gargantuesque épée pour la positionné au niveau de mon épaule droite et me préparé au choc. L’impact entre mon épée et la masse fut terrible et le contrecoup fit trembler mes os et crisser mes dents. J’avais l’impression de recevoir le poids d’un millier d’homme sur tout le corps. Pourtant grâce au corps massif que je possède et à mon équilibre je n’avais pas bougé d’un centimètre et ma riposte ne se faisait pas attendre. J’avais courbé les genoux pour mieux absorbé l’impact et ainsi en me redressant brutalement je renvoyais une force équivalente à celle qu’elle m’avait fait subir contre elle. La repoussant ainsi avec dextérité, elle serait probablement éjectée à l’autre bout de la pièce.

- Qu’est ce qu’il te prend garce ?!

Colérique après ce qu’il venait d’arriver, j’étais sur les nerfs près à exploser, mais heureusement ou malheureusement cette partie de moi encore « humaine » me stoppait. Elle me mettait en garde contre cette personne, une fille dangereuse et me rappelant de mon état de fatigue actuelle, cela devait faire trois jours que je n’arrivais pas à trouver le sommeil à cause de cauchemars récurant. Je n’étais donc pas au meilleur de ma forme. J’avais même baissé ma garde au point que je ne sente qu’au dernier moment la venu de son attaque. Combattre en l’état actuelle serait du suicide, j’avais d’autres chat à fouetter pas le temps pour ces enfantillages, si je faisais cette mission c’était aussi pour être payé et pouvoir me remplir le ventre. D’habitude je chasse pour subvenir à mes besoins, mais voila depuis quelque année les zones de chasse sont surexploité depuis l’extension des grands villages. Rengainant mon épée derrière mon dos. Je n’attendais pas mon reste, enfin dehors la kirijin m’abordait à nouveau comme si on se connaissait de longue date. Qu’elle impertinente et déroutante bout de femme. S’autoproclamant mon garde du corps pour une mission lambda qu’elle devait terminer. Soupirant comme un animal je ne pouvais que souligner sa stupidité et je ne pouvais m’empêcher de lui répondre sèchement lorsqu’elle me demandait si j’avais des questions.

- J’en ai une ! Tu es née conne ou ses tes parents qui ton aider ? Je me fou de ce que tu veux, si tu veux me suivre à ta guise, mais ne me gène pas !

Sur ses mots je me mis à marcher du coté opposé de la voie qu’elle m’indiquer, je ne suivais personne, je trace mon propre chemin et à l’épée s’il le faut, ce n’est pas un môme qui va me faire changer de direction. Souhaitant qu’elle se perde ou qu’elle tombe d’une falaise, son sort ne m’inquiétait pas plus que ça.

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Vraiment coriace, moi qui avait cru traîner un boulet, je découvrais un partenaire de jeu potentiel, un capable de stopper le coup qu'un Mizukage mangeait régulièrement en pleine face d'ordinaire. Un côté fascinant qui gagnait quelque part mon estime, une que visiblement il ne voulait pas, un rustre, il avait vraiment tout pour lui le Papi, surtout quant il s'adressait à moi avec une question effectivement.

~ Hum... Tu veux dire avant ou après que je l'ai tué ? Vu leur place dans mon existence, je dirais que j'ai dû naître ainsi, mais dans un monde fait de cons, ça ne doit pas être une grande rareté non ? Suffit de te regarder...

A peine le temps d'aligner quelque mots que je le voyais s'éloigner dans une autre direction, ah peut-être que la tâche allait être simple après tout et qu'il avait une piste pour son herbe à chat momifié... Une gêne ? J'allais vite le devenir s'il me faisait m'éterniser ici trop longtemps, d'ailleurs, moi aussi j'avais des questions pour tout dire et en revenant subitement vers lui je les posais.

~ Pourquoi aides-tu le vieux ? Tu le connais ou tu es simplement un de ces bons samaritains « je veux sauver le monde », tout le monde est beau et gentil...

Ma connerie me faisait rire, non la nature humaine bonne, voilà longtemps que je n'y croyais plus et je doutais que quelqu'un avec pareil aura y croit encore. Alors c'était quoi qui le motivait ? De l'argent ou vraiment des réponses de la part de l'ancêtre. Perplexe j’emboîtais le pas sans plus aucunes envies de l'empaler, mais pas en baissant ma garde, non, je ne faisais pas partie de ces fous, après tout, j'escortais quelqu'un au grand potentiel, étrange non ? Et bien que je comprenais qu'une fois de plus je m'étais trop précipité, je préférais faire comme si de rien n'était, cette cible là me plaisait, en serait-il de même pour l'autre ? Bon se plantait pour un membre du Misuto la foutait mal, mais après tout, qui se souciait de l'avis des autres ? Pas moi en tout cas. Encore une fois, je préférais m'arranger.

~ Et une fois que tu auras rapporté la plante, tu comptes me suivre ou il me faudra te ramener de force August dis moi... A moins que tu n'aimes cette vie où il faut mendier pour un peu de pain. Au moins tu es libre toi tu me diras. D'ailleurs...

Je niais pas qu'une solution me plaisait plus que l'autre, celle de la confrontation, mais je me doutais bien que ça ne serait pas si simple alors que je sifflais pour rappeler mon loup vers moi, je l'aurais presque oublier avec tout ça... Bien sûr il ne tardait pas à apparaître un lapin dans la gueule... Comment dire... Plusieurs bonds me séparaient maintenant de lui alors que j'affichais un visage horrifié... J'avais horreur des lapins, ils hantaient mes pires cauchemars et perchée en haut d'une branche j'hurlais alors pour cette chose disparaisse... Oui, c'était bien une phobie des lapins... Fallait-il encore rappeler que jeune, la reine de ces derniers m'avait traumatisée?... Comme quoi le temps ne sait pas tout réparer...

~ OYE ! HORS DE MA VUE AVEC CETTE CHOSE NECTUS !

Je me suis préparé à l’ignorer, totalement, comme je fais toujours avec les personnes avec qui je ne veux créer le moindre lien, bon ou mauvais. Je n’ai besoin de rien appart ce feu sombre qui brule en moi me permettant de me maintenir sur mes jambes et d’avancer vers mon seul unique but… Un but non plutôt une obsession qui me fera brandir mon épée et où je pourrais me perdre dans un bain de sang jusqu’à satiété. Néanmoins avant cela je dois traverser ces limbes vers la lumière qui me brule les yeux. Alors que j’étais légèrement songeur je fini par me faire extirper de mes pensés par la kunoichi qui venait de m’emboiter le pas et me parler de sa vie privé comme-ci cela intéressé quelqu’un et surtout pas moi, aucun besoin de répondre aux provocations infantile de la gamine, je suivais mon chemin sans me retourner. Puis par la suite elle semblait s’interroger sur mes motivations, comme ça Kiriwina était en quête de vérité.

- Il y’a plus de vérité dans n’importe quel point d’interrogation…

Voici l’unique réponse qu’elle obtiendrait de moi, même si je doute que son esprit simplet ne puisse comprendre pleinement ma phrase. Pourtant mes paroles ont un certains sens, car pour moi la vérité n’est pas dans les affirmations logiques, mais dans l’incertitude même. Cependant il y’avait une minime part de vrai dans ses dirent je ne suis pas le bon samaritains, mais j’agis selon ma propre logique en bannissant toute les autres, celle de l’échange de compensation dans la quel on doit forcément donner quelque chose pour en recevoir une autre de même valeur. Bien que je proscrive les autres logiques, je ne les juge pas, tout le monde est libre de mener son raisonnement comme ils le veulent tant qu’ils ne viennent pas entraver le mien. Libre ? Moi ? Quelle affirmation amusante de la jeune fille. Savait-elle la réelle signification du mot libre ? Si pour elle être libre c’est devenir un mendiant reposant sur les autres pour survivre, alors la liberté dont elle me parle n’est en rien différent de la sienne qu’elle mène au sain de son village. En gros être libre c’est de pouvoir choisir soit même ses chaines ? L’indépendance à la quel je pense est différence, la véritable liberté nous condamne à une solitude sans nom, je ne peux compter sur personne, car personne ne peut imaginer mon existence, personne n’éprouve la moindre compassion envers moi car je suis au-delà de cela, alors cela ne veut-il pas dire que je suis en dehors de leurs compréhensions et donc dans un monde différent du leurs ?

Bah peu importe je ne suis pas ici pour déballer à moi-même ma propre philosophie. Alors que je gardais silence mon attention fut capté par l’arrivé d’un canidé qui avait répondu à l’appel de son maitre, j’en croyais pas mon œil une créature dans ce monde pouvait supporter la compagnie de la peste ? Pauvre bête. L’instant qui suivi fut des plus épiques, comme un écureuil apeurer la kunoichi s’était réfugié dans un arbre accroché à une branche tremblant tel une feuille au vent. Malgré mon seul et unique œil de valide, je pouvais voir la vérité qui se présentait devant moi. M’approchant de l’animal domestiquer celui ce retournait brutalement vers moi le poil hérissé et montrant une gueule pleine de crocs aiguisé, une façon de m’intimider et de me dire si j’approchais plus je ne pourrais éviter une morsure. Mais très vite son regard empli de rage ce changea en terreur, il parait que les animaux voient le monde autrement que nous, peut-être qu’il pouvait le voir celui qui se terre au fond de moi. Le moment suivant le loup déposait au sol sa proie pour rejoindre le pied de l’arbre où sa maitresse avait trouve refuge. Ramassant le cadavre du lapin et l’attachant au niveau de ma ceinture, j’avais là trouvé un petit encas ainsi qu’un parfait repoussant à emmerdeuse. Un mouvement se formait sur mes lèvres révélant un imperceptible sourire à l’encontre de la Kaguya. Reprenant la route vers l’endroit indiqué sur la carte de fortune du vieux débris qu’il m’avait dessiné et dont je me trouverais bientôt.

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Alors ça, c'était vraiment bas, tant que mon regard perçant ne perdait rien de son intensité malgré la chose accrochée à sa chose. La bête ne bougeait plus, elle était enfin morte et cela grâce à l'homme qui avait effrayé mon loup, je le voyais fier de lui en partant, dommage qu'il ne soit fait une fausse joie que je venais lui signaler alors que j'avais repérée sa carte. Le geste fut vif, l'objet avait changé de main, il était dans la mienne et je comprenais alors que nous étions arrivés, pas trop tôt.

~ Gomen August, ramassons l'herbe.

Et tout en scrutant l'herbe autour de moi, assez amusée de ma connerie, je ne pouvais pas prendre malin plaisir à graviter autours de celui qui voulait se débarrasser de moi. Quelle vie de merde quand même quand on était un mec aussi censé finalement, les points d'interrogations parlant ? Je ne dirais qu'ils n'étaient que des dessins à la signification imposé par d'autre, de simple forme qui signifiaient en général le début d'un mal de crâne, ou une façon d'ouvrir le dialogue, la base de la sociabilité humaine. Bref, une sacrée connerie, qui me rappelait la mienne, je n'avais pas le bon gars rappelons le sous mon nez, ce qui me faisait penser...

~ Bon Papi ! Konzo, Kongo, Konjo ? Tu comptes faire quoi concrètement après ça, à part m'ignorer éternellement j’attends.

Eh oui comme une enfant, me faire snober, je détestais, donc forcément, j'attirais deux fois plus l'attention en gravitant autour, jusqu'à ce que je n'aperçoive une sorte d'insecte en faire autant et voulant me voler la vedette.

~ Dare, dare la mouche, casses-toi ! Quoi tu me chicanes ?!!

Si tôt que pour coupler mes mots, mes mains s'agitaient autour de la tête du gars, alors que je m'engueulais avec un insecte dont le bruit des ailes m'agaçait, cela jusqu'à ce que je me rende compte du ridicule. Un de mes sourcils s'arquait, je raclais ma gorge pour plus de sérieux. J'étais fatiguée je croyais bien... Même mon loup me regardait bizarrement, admettons le, ce n'était pas mon jour, si j'avais été futée, j'aurais tiré ma révérence et je serais partie, mais nous savons à quel point ce n'était pas le cas...

~ Choisi, pile ou face.

Pile, je reste, face je pars, pas de choix ? Nous voilà liés pour un long moment dans ce cas ! Etre bête et bornée, ne cherchez pas plus d'explication...

Après divers chemins escarpé emprunté, après plusieurs parois escaladées et quelques précipices franchis, me voilà enfin sur le lieu d’arrivé de ma mission, toujours accompagné de la pimbêche et de son animal de compagnie. Le lapin mort accroché à ma ceinture ne semblait plus faire effet sur elle vue qu’elle était venue me piquer quelque instant plutôt ma carte, elle jouait la comédie ? Un véritable gosse sous toute ses formes, je commençais à fortement douté des pratiques de recrutement des Kirijins, ils allaient les cherchaient à la crèche leurs futurs Shinobi ? Bon il n’y avait plus une seule seconde à perdre, arrachant du sol les plantes qui ressemblaient de près ou de loin au croquis fait au dos de la carte pour en remplir ma sacoche. Cela fait je me préparais à rebrousser chemin, quant tout à coup j’aperçu la courbe du soleil, il allait faire noir d’une seconde à l’autre. La nuit à la montagne était particulièrement dangereuse à la fois pour les animaux nocturnes qui y vivaient mais aussi pour son relief qui la nuit pourrait déboucher à une chute mortel. Pas le choix je devais camper… Jetant un œil à la Kunoichi qui s’énervait contre un insecte, je me rendais compte que je ne pouvais absolument pas compter sur elle pour établir un campement. Un soupir bruyant m’échappait devant cette scène qui ressemblait à mes yeux à celle d’un chat qui jouait avec une pelote de laine.

- Pauvre de moi…

Rassemblant quelques brindilles sèchent qui trainaient sur le sol ainsi que des pierres pour former un cercle à l’endroit ou la terre était la moins humide. Disposant les brindilles au centre des roches de façon à ce qu’elles face une pyramide. Récupérant mes silex dans ma sacoche pour les percutés l’uns contre l’autres et produire une étincelle que je m’empressais à venir nourrir pour l’aider à grandir et en quelque instant la petite flamme s’était muet en brasier. J’avais l’impression d’avoir fais ça toute ma vie, c’est peut-être vrai, après tout sur les champs de bataille qui durait plusieurs mois savoir faire du feu permettait de ne pas mourir de froid. De plus ici le feu en plus de réchauffé lors des nuits glacial des montagnes, cela éloignait les animaux sauvages comme les ours.

- Bien !!! Et maintenant.

Alors que je venais dépecer le lapin et de l’embrocher au dessus du feu je défaisais ma grande cape qui recouvrait tout mon corps cachant ainsi ce qu’il y avait en dessous tous en me gardant plus ou moins au chaud. Révélant ainsi mon armure aussi noir que le charbon, d’ailleurs la plus part de mes habits sont noir, comme si je voulais devenir une ombre parmi les ombres. S’était peut-être mon but dans un sens. Retirant petit à petit les diverses parties de l’armure que je déposais à côté d’un vieux tronc que j’avais ramené lorsque j’étais parti chercher du bois pour le feu, je me retrouvais maintenant en torse nue et short. Et oui voila l’un de mes principaux problèmes, je n’ai aucune pudeur et aucune gêne à me dénudé même devant des gens que ne connais pas. Cette dernière pouvait donc voir ma musculature imposante ainsi que les multitudes de cicatrices qui venaient orner le moindre recoin de ma peau. Mais la chose la plus marquante qu’elle devait actuellement regarder, c’était mon bras gauche, une prothèse métallique avait été disposé pour remplacer le morceau que j’avais perdu, amputé dix centimètre après le coude obligé de le substituer même si ce n’est qu’un gros morceau de métal lourd ne servant cas fracasser mes ennemis peu importe à quel point je me suis efforcé à essayer de récupéré ce que j’ai perdu cela n’est pourtant pas revenu comme avant.

Quant est-il de la jeune fille ? Est-elle partie ? Cela ne m’importait peu, même si au fond de moi j’appréciais sa compagnie sans pour autan le dire tout haut. Plus je la regardais plus je voyais en elle un enfant. Jouant avec sa pièce me demandant de choisir entre pile ou face, se fier au hasard ? C’est bien les enfants naïf de tous miser sur l’inconnu. Je n’ai pas besoin de l’aléatoire pour guider mes choix, n’y même de destin, je choisi ma propre voix et je suis maitre de ma propre chance que je taille à la force du tranchant de ma lame. M’adossant assis contre le tronc et attrapant ma cape qui me servirait de couverture ainsi que mon repas qui était à point. Mordant à pleine dent la chaire brulé du lapin mon regard se perdait entre le virevoltèrent des flammes qui comme hypnotisé me rappeler de mon passé et d’eux…

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La journée était vite passée, la preuve que je m'amusais sûrement. Marcher dans les ténèbres ne devait pas sied à mon cher nouvel ami puisqu'il choisissait bien vite l'option du campement, à mon plus grand bonheur. Je le regardais amusée allumer ça avec des silex, alors que d'un claquement de doigts, j'aurais pu lui offrir une fournaise. Accroupie face au feu, je m'étais faite sage pour observer ce dernier, alors que mon compère se mettait à l'aise, laissant ainsi entrevoir les marques de son passé, ainsi que les pertes que la vie lui avait soumise.

Mon regard se posait soudainement sur le mien de bras, et si je le perdais, repousserait-il ? J'agitais mes doigts amusée, probablement que non, tout comme lui j'aurais sûrement une substitution à la chose. Ma seconde main venait frotter mon menton, il devait faire de sa faiblesse une arme sans aucun doute, j'avais eu l'occasion de voir à quel point le colosse était balèze après tout. Mais radin aussi, il ne partageait pas son repas le monstre, je ne l'aurais pas fait non plus après tout vous me direz. Je préférais le parfum fruité d'un thé qui se créait maintenant dans mes mains comme par un tour de magie, étrangement ma main gauche le lui tendait, alors que ma main droite avait fait apparaître le tendre souvenir d'un ami mort au combat, un bourbon vieillit et rare pour les grandes occasions.

~ N'as-tu pas soif avec tout ça ? Je vais boire à ta santé l'ancêtre, pour te remercier de la certitude que tu viens de m'apporter. Une vie de guerrier peut être longue, même si peu heureuse et un jour qui sait, je serais la seule maître de mes pas, on commence tous quelque part pas vrai ?

La persévérance, une de mes principales facultés d'emmerdeuse, le sourire carnassier éclairé par les flammes, je n'en démordais pas.

~ C'est Ao' mon sobriquet, ou Aoji', ça t'évite le nom complet imprononçable, d'Aojikawamanishi. Tu vois donner un nom pareil mériter bien la mort non ?!

Une plaisanterie, non je le pensais un peu finalement, alors que, ces monstre étaient bel et bien vivant, à mes dépends qui plus est. Comme la plus part des personnes qui erraient je supposais que des liens dans ce monde il ne devait plus en avoir légion, d'où peut-être l'intérêt pour ce vieil homme et ses réponses. Ce n'était peut-être pas que de l'herbe et de l'argent qu'il était venu chercher un homme comme lui n'avait besoin de personne pour survivre, ni d'argent, ni d'assistance. Mais n'en restait-il pas humain et comme tous, n'avait-il pas ce besoin d'être accompagné parfois. Après tout, je détestais être seule, ce qui fut son plus grand malheur aujourd'hui.

~ Je suis désolée l'ancêtre, mais je crois bien que tu vas devoir me supporter longtemps, j'ai horreur d'être seule et Kiri est loin vois-tu. Où as-tu fait tes armes pour repousser si simplement mes assauts, peut-être même étais-tu dans la dernière guerre. Tu es sûr de vouloir me laisser faire un monologue, ça risque de durer !

Perdu, oui j’étais totalement perdu dans mes pensés, piégé dans un flux et reflux constant de sensation familière, doux et amer. Les souvenirs de mon passé s’écrase tel des vagues déchaînées sur les récifs de mon esprit et m’engloutissent dans un tourbillon de sentiment hardant. Peur, colère, haine, culpabilité, impuissance, folie… Autan de sensation qui me consume tout en me permettant de me maintenir sur mes jambes, un feu infernal d’une noirceur abyssal qui me dévore un peu plus à chaque fois que laisse mon épée se repaître du sang d’autrui, reniflant le moment où il pourra se manifester. Mais ce feu sombre n’est pas la seule chose qui me ravage, les souvenirs des instants passé me ronge bien plus encore.

Happé par un retour à la réalité plutôt inattendu. Effectivement la kunoichi me tendit un verre d’alcool, qu’est-ce qu’un mineur faisait-il avec de l’alcool sur lui ? Bah qui s’occupe des détails pareils, pas moi en tout cas. Elle était tellement peu conformiste que je m’attendais à tout moment qu’elle me sorte un harmonica et me joue du bloose. Je fus plutôt surpris par la générosité de la fille, après tout elle pouvait être sympathique. Il ne faut pas juger un livre à sa couverture, hein ? Possédant aussi un bon esprit, sans m’en rendre compte mon estime envers elle venait de très légèrement.

- Il n’y à pas de destin… n’y de raccourci vers ses ambitions et chaque ambition à son prix, le prix d’une trop grande ambition… est la destruction de soi.

En l’observant je me mettais à m’imaginer des ailes sur son dos. Un oiseau. C’est ce quoi elle représentait à mes yeux, qui n’attend qu’une unique ouverture dans sa cage pour s’envoler, elle est différente de moi, moi je ne suis qu’un chien errant enragé, je n’ai pas d’aile donc je dois ramper dans ce monde où chacun de mes pas me dirige sur un champ de bataille. Je ne sais pas ce que sera fait le futur et je m’en moque, car mon univers ce trouve dans le passé et j’engloutirais et broierais dans cette spirale diabolique la lumière qui me blesse les yeux. Alors elle me donnait enfin de compte son nom ? Même si moi je ne désirais guère partager le mien, mais je suppose qu’elle connaissait déjà.

- Konjo.

Sortie tout seul de ma bouche, mon nom était la seule chose que mon père ne m’est jamais donner même s’il ne ma jamais appelé ainsi. La kirijin semblait persistante, elle voulait encore obtenir des infos sur ma vie passé, comme un enfant impatient qui souhaitait connaitre la suite d’un conte féerique après avoir lu la couverture. Est-ce que moi je voulais partager cette partie lointaine de ma vie ? J’aspirais à disparaître de ce monde en emportant mes ennemis et à me volatiliser des esprits des gens comme un criminel isolé, mais d’un autre côté le fait de ne laisser aucune trace de ma présence appart une carcasse pourrissante sur le sol me perturbé un peu. Peut-être devrai-je au moins une fois, même si c’est à un parfait inconnu qui finira par m’oublier aussi, une seule et unique fois pour laissait une marque même éphémère de mon existence. Bien sur je ne dévoilerais que de bref passage de ma vie, je n’allais pas me divulguer à la légère.

- J’ai participé à la dernière guerre, ainsi cas la précédente et à bien d’autre. Mon paternel ne ma appris que le maniement de l’épée dés mon plus jeune âge et ma emmené sur le champ de bataille à lorsque je n’avais que 10 ans. J’ai alors participais à plusieurs bataille par la suite. Je n’étais que mercenaire à l’époque, pour nous les mercenaires la guerre n’est qu’un travail comme les autres et bien forcer de constater que je ne savais faire que ça. Les années passèrent et les champs de bataille devenaient toujours plus intenses. C’est alors que je l’ai rentré…

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La destruction face à la grande ambition ? Mais alors que voulait-il dire, qu'il fallait ne pas en avoir ou y aspiré en en connaissant le prix ? Mais la vie sans enjeux, ce n'était pas vivre, pas pour moi en tout cas. Ce dires me décrochaient un rire, il n'était pas moqueur, j'étais joyeuse et ça s'entendait aussi je pense.

~ C'est trop triste comme façon de dire les choses, crois tu que je ne le sache pas ? Mais ça m'est égal. Je préfère me dire que le hasard s'appelle « Destin » et qu'il aime jouer avec moi comme moi de lui. Mon ambition est existé porter par le vent, au grès des courants qu'ils me plairaient assez pour que je m'y abandonne. Qu'importe d'être détruit si un instant, même qu'un seul on a atteint son but.

Konjo m'offrait son nom de sa bouche cette fois, cela voulait dire que finalement, ma persistance avait touché son but, voilà ce qui avait été mon ambition ce soir-là, car ma vie n'était pas faite d'idée fixe, mais bien de petits moments dénichés sans vraie logique. Un sourire en coin me restait alors que captivée je l'écoutais, je buvais ses paroles et observer avec attention les expressions de son fascié, la lueur éteinte dans ses yeux. Pourtant, c'est un torrent qu'il portait en lui, un de rage contenu, d'amertume, de douleurs que j'arrivais à ressentir et l'explication à ça venait bien vite, comme l'origine de son nom. Un enfant à qui on avait imposé une vie, celle de la mort et du chaos. Un homme aujourd'hui qui hier était le même môme maudit que moi, serais-je la même femme alors ? Mon regard se faisait perçant, être seule, je ne le souhaitais à personne, pour moi ça signifier bien pire que la mort, c'était là ma hantise si je me jaugeais avec franchise. Alors quand arrivait la fin de son récit je restais surprise, de qui parlait-il ?

En fait non je savais...

~ La guerre est une maîtresse comme une autre, bien qu'elle est plus perfide qu'une simple femme, je n'ai jamais fait le poids face à elle et elle m'arrache avec facilité à chaque fois ce qui était mien. C'est la seule face à laquelle on fini toujours par perdre même quand on nous dit vainqueur.

Salope en y repensant, nous n'étions que ses jouets, mais aussi ses créateurs, c'était tant contradictoire au fond... Ce qui me faisait penser...

~ Toi qui sais tant ce qu'apporte l'ambition, dis moi ce qu'apporte alors l'inconscience de l'affection. As-tu aimé Konjo ?

Une question franche et sans détour, quel humain peut prétendre avoir échappé à ce sentiment, quel est celui qui l'a assumé et payé ? Beaucoup, à ne pas en douter.

Avalant cul sec le verre de saké que la jeune demoiselle m’avait offert auparavant, tous en essuyant d’un revers de main la petite goute d’alcool sur le coin de ma bouche qui n’avait pas trouvé le bon chemin. Cette fois c’est moi qui écouté la kunoichi, ses paroles sur les ambitions me rappelait quelqu’un qui parler comme elle. Une ambition, autrement dit un rêve que l’on veut accomplir à tous pris. Je me souviens de cette époque, je voulais être son égale et avoir moi aussi un rêve, c’est d’ailleurs depuis que j’ai entendu ses paroles que tout est allé de travers. Moi qui n’avais que la guerre et juste l’envie de survivre je me suis mis à chercher quelque chose hors de ma porté pour à la fin me rendre compte de la pire de mes erreurs. Et le pris à payé pour le savoir fut au-delà de tous ce que je pouvais imaginer. Maintenant je ne suis plus un vieil homme aigri qui ne cherche qu’assouvir son désir sanguinaire.

Le prix de l’ambition, hein ? Je ne cherche cas éviscéré ceux qui mon dérober ce que j’aimais. Pour cette obsession je suis prêt à partager le même sort que je leurs réserves. Contant mon histoire, je ne m’étais pas rendu compte sous l’intensité de mes souvenirs de la dernière phrase que j’avais dite. Fort heureusement la Kunoichi avait mal interprété mes mots. Elle pensait que je parlais de la guerre, bien qu’elle ait une très bonne compréhension de la guerre malgré son jeune âge ce que j’avais rencontré ce jours n’était pas la guerre, car elle je la côtoyé que trop souvent pour l’ignoré. Non la rencontre ce jours était avec un être humain, une femme pour être précis, même si je dois avouer que parfois j’avais l’impression qu’elle pouvait avoir des bourses. Une rencontre que je n’oublierais jamais…

La kaguya me passait ensuite une question, qui m’étonnait et m’étreignait douloureusement le cœur. Avais-je aimé ? Effectivement ce fut le cas.

- C’était il y’a longtemps, je m’en souviens plus… Dormons maintenant, demain on part à la l’aube !!

Mon ton fut glaciale voir même menaçant, il suffisait, je ne voulais plus parler, enfin compte j’aurais mieux fais de garder ça pour moi, quel idiot, Je n’ai nul besoin de compassion ou de partager ma douleur car c’est elle qui me permet de me maintenir sur mes jambes tout comme ma rage. Je me suis laissé attendrir par l’apparence de cette gamine. Recouvrant la totalité de mon corps sous ma cape je fermais la paupière de mon œil laissant Morphée m’emporter dans le monde des rêves.

- Tu dors ?

Cette voix… Je m’en souviens… C’est la que je le voyais, ce chien s’extirpant des flammes du feu de camps comme s’il en était née. Le petit canidé s’approchait de moi me fixant en agitant sa queue.

- Tu rêve ? Du rêve de vengeance ? Trouvons les et faisons leurs goûter à nôtre épée !

Le clébard se tournait vers la jeune fille qui dormait non loin de moi.

- C’est elle qui te ralenti ? qu’est-ce que attends pour t’en débarrassé ? Oh peut-être que… ! Maintenant que je la regarde attentivement c’est vrai qu’elle lui ressemble… Serais tu nostalgique ? Ou c’est une manière pour toi de ne pas oublier ta douleur ? dans ce cas il y’a une façon bien plus utile de l’utiliser.

Sous mes yeux horrifié, la petit créature se transforma en un monstre canin gigantesque et planta ses croc dans la chaire de la gorge de la Kunoichi arrachant doucement la tête de son corps.

- Tu vois si tu fais ça tu peu te lier bien plus à eux ! C’est ce que tu désir au plus profond de toi !!

Ouvrant l’œil brutalement, respirant comme un fauve et trempé de sueur, fouillant mon environnement de mon regard, il me fallut quelque instant pour reprendre mes esprits. Un cauchemars ce n’était qu’un cauchemars.

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Le point sensible, sa réponse me susurrait alors : J'aime encore. Et un sourire se mettait en coin alors que rattraper par ses démons, l'homme s'esquivait en allant se coucher si rapidement. Oh s'il savait comme je le comprenais et lorsqu'il s'endormait...

~ Moi aussi j'aime encore...

Mais les morts n'aiment plus personne eux. Mais qu'était la définition de mort au juste ? Qui ne vie plus ? Mais cela se résumait-il au souffle échappant de son corps ou à l'esprit qui m'avait lié à lui. Vivant, mais mort, Mort, mais vivant. Je soupirais assise en boule près du feu alors que du bout des doigts je jouais avec les flammes. Si je les touchais, elles me brûlaient, si je les frôlais, elles me caressaient. Une question de dosage comme l'affection au fond. Ma tête sur les genoux j'aurais eu envie de pleurer, mais les larmes ce n'était pas rendre hommage à ceux que l'on avait aimé, alors je respirais, retenais et contenais. Et j'étais tiraillée, quel intérêt de sauver un mort ? Me sauver moi-même qui sait ?

Mes pensées lourdes faisaient tant peser ma tête que je m'assoupissais, j'étais incapable de dire combien de temps, mais une chose était sûre, c'était le réveil de celui qui m'avait fait douter qui m'éveillait à nouveau. Un cauchemar ? C'était sans doute ce qui l'avait attaqué dans le moment où nous étions le plus vulnérable, dans notre subconscient. Un élan m'avait faite me relever et je ne savais pas pourquoi, mes bras l'avaient subitement enlacés alors que mon menton c'était posé sur son épaule. Peut-être c'était parce que j'avais envie de l'enlacer 'lui' et non pas lui, mais la différence n'importait pas, la déchirure dans ma poitrine se taisait alors qu'un seul mot m'échappait.

~ Chut...

Un sifflement produisant un doux souffle alors qu'une main tapotait ce torse. Ne nous leurrons pas, je ne le consolais pas, je ne le calmais pas, c'était moi que je soignais, moi à qui je prouvais le ridicule de mes pensées. La faiblesse n'apporterait jamais rien de bon et les sentiments aussi humains soient-ils étaient les armes des limbes en y réfléchissant bien, avais-je tort ? Avais-je raison ? Je voulais une réponse et je la voulais maintenant, alors que les os sortaient de mon corps. Aspirait-il à la délivrance de la mort ? Certainement pas et une fraction de seconde me rendait ma lucidité, mes os se rétractaient. Mon étreinte ne faillait pas elle.

~ Toi et moi on s'est perdu dans un autre que nous avons perdu à son tour, n'est-ce pas ?

Je serrais plus fort encore comme pour montrer l'intensité de ma proposition...

~ Cessons de jouer et partons ensemble récupérer ce dont on nous a privé.

Subitement, mon contact s'échappait, mais ma présence était toujours, pour le moment.

~ Je reviendrais quand tu auras fini de jouer. Tâche d'y penser.

Voici ce qui était ma conclusion alors que je disparaissais dans l'obscurité, un rêve ? Peut-être serait-ce là tout ce qu'il aurait fait, mais qu'importe, un murmure dans ma tête m'avait fait regarder, l'homme semblable, le désir commun. Un jour, à lui aussi il viendrait se manifester... Après tout, il était celui qui me faisait avouer, la lucidité qui me manquait.

Hrp:

Une enfant. Oui c’est ce qu’elle représentait à mes yeux, je n’arrivais guère à la voir comme une femme et encore moins comme un shinobi. Pendant un instant j’avais perdu mon calme, égaré entre la réalité et le rêve j’avais laissé une ouverture béante dans ma garde et sans comprendre comment, la kirijins m’avait étreinte de ses frêles membres essayant en vain d’encercler mes larges épaules de ceci. D’abord surpris, contractant les muscles de mon corps comme pour me préparer à subir un violent coup, mais très rapidement les tremblement brutaux de ma musculature laissèrent place un relâchement spontanée. Un souffle et un sifflement me chatouillèrent l’oreille près de la quel elle avait posé sa tête. Me tapotant la poitrine d’une douce façon, saisissant qu’elle souhaitait me consoler ou peut-être pas. Une sensation familière coulait le long de mon dos, comme une goutte d’eau, pourtant le ciel n’était pas couvert.

Une enfant, encore une fois je me renfonçais dans mon idée, peu importe ce qu’elle avait vécu, ce qu’elle avait apprit, elle n’est qu’une enfant. Je ne pouvais reprocher aux enfants de n’être que des enfants, même si ceux-ci jouent les adultes. Soudain son étreinte devint plus ferme et ses mots plus intenses à mes oreilles, d’une certaine manière elle avait comprit ce qui se cachait aux travers des ténèbres de mon cœur, même si elle était à des milles d’en saisir la complexité. Fixant les flammes vacillant devant mon œil je n’étais même pas sur de connaître moi-même mes propres sentiments, revanche ou justice. Mais une seule chose est sur est certain, c’est la sensation que me procure ses sombres flammes qui embrase mon être à chaque instant, c’est celle de la guerre, c’est une guerre que je mène seul contre tous, ce n’est pas la pseudo récréation qu’elle me décrit. Jouer ? Moi ? Je la laisse penser ce qu’elle veut, mais je n’ai aucunement besoin de sa chaleur, car même les braises les plus ardentes ne peuvent plus me réchauffer à présent, mais uniquement les étincelles et sentiments que ma lame me procure peuvent encore me réchauffer.

S’écartant enfin, j’étais resté silencieux à toutes ses paroles, disparaissant comme elle était apparue, dans la confusion la plus totale. Soulagé de ne plus avoir à supporté sa présence, je m’étais égaré oubliant presque quel était le but mon existence dans ce monde hideux. J’espérais ne plus avoir à la rencontrer, non que sa compagnie me déplaisait, mais elle me faisait perdre de vue mon obsession, pourtant je ne peu m’empêcher de pensais qu’elle lui ressemble terriblement et de ce fait elle est un danger pour moi, je pourrais finir par craquer et la v… C’est mieux ainsi, si il doit avoir une prochaine rencontre ce sera peut-être entend qu’ennemi. Contemplant les flammes dansantes du feu que j’avais crée, bientôt la lumière de l’aube vain étouffer celle du brasier. Le soleil venait de se lever ordonnant à mon corps de me préparer à partir, se qu’il fit sans tarder.

Pendant ce temps dans la maison du vieil homme et de sa petite fille.

- Il en met du temps ce vieux borgne pour ramener quelque plante.

Soupirait d’impatience la petite fille accoudée à la fenêtre à l’étage dans la chambre de son grand-père. Veillant sur le vieil homme agonisant sur son lit de mort, le papi malgré son état convalescent trouvait la force pour gronder d’un ton faible sa petite fille. Si elle avait du temps pour bailler aux corneilles, elle en aurait certainement pour s’occuper des différentes tâches de la maison. S’exécutant en rechignant bruyamment la jeune enfant s’attelait à ses affaires quotidienne comme le vieil homme lui ordonnait. Elle n’avait que 10 ans, mais savait déjà comment effectuer ses fonctions de ménagère autoproclamé. De la cave au grenier nettoyant sans relâche chaque recoin de la baraque et à vrai dire elle ne savait que faire cela, vivant depuis sa naissance avec son grand-père, elle fut élevée à l’ancienne. Un mode de vie précaire dans les montagnes loin de tout, pas très adapté pour se faire des amis car appart les chèvres et les oiseaux elle n’avait guère de personne avec qui échanger, donc la venu d’une personne étrangère l’avait excité et rendu rêveuse et elle avait même appris à mépriser la kirijin et à lui souhaiter du malheur. Ce genre de vie renforcerait quiconque mentalement pour le rendre plus dur, mais pourtant elle était très instable et peu importe le nombre de fois qu’elle nettoyait elle ne pouvait chasser ses noires pensé de son esprit.

- Qu’est-ce que je deviendrais si grand-père venait mourir ?

La nuit était presque tombé quand tout à coup quelqu’un toquait à la porte d’entré, se précipitant pour ouvrir, la petite fille soulagé accueillait le mercenaire que son papy avait envoyé dans les hauteurs des montagnes pour cueillir des plantes médicales. Lui arrachant des mains les herbes tout en se retournant vers la cuisine pour préparer la décoquetions pour le mourant. Pendant ce temps le guerrier était monté à l’étage pour réclamer son dû. Plusieurs minute passèrent et alors que le médicament allait bientôt être prêt une odeur de brulé vain agresser les narines de l’enfant qui se précipitait dans la plus grande panique vers la chambre du vieil homme après avoir vue de la fumée noire s’extirper du plafond. En rejoignant le lieu du sinistre elle ouvrait avec toute la force qu’elle disposait la porte. Et là, au beau milieu de la pièce embrassé du sol au plafond, une silhouette noire déformé par les flammes, pendant un instant la jeune enfant semblait apercevoir un monstre terrifiant. Détournant les yeux vers l’endroit où son grand-père reposait qui était exactement la où cet homme se situait pour lui révélé avec horreur sa seule et unique famille empaler sur un énorme morceau de fer, morceau qui n’était autre que l’épée du guerrier. Prise de panique et hurlant de désespoir elle s’engouffrait sans réfléchir dans la chambre, malheureusement le sol fragilisé cédait sous ses pas et elle se retrouvait désormais la jambe coincé dans le planché. Coup de sort la poutre au dessus d’elle complètement englouti par les flammes fini par tomber pour aller directement s’écraser sur elle. Crispant les paupières pour ne pas voir la mort venir à elle, mais plusieurs seconde s’écoulèrent sans que rien ne ce passe, ouvrant enfin les yeux elle découvrait son sauveur, le guerrier avait utilisé son épée de façon à pouvoir maintenir la poutre de flamme au dessus de sa tête déviant ainsi sa trajectoire. Avant qu’elle ne puisse comprendre quoi que ce soit le borgne lui enserrait le col de sa main gargantuesque et comme une vulgaire pierre il la balançait contre la fenêtre qui se brisait sous la violence de l’impact. Tombant quelque mètre plus loin de la maison. Son corps meurtrie par diverse douleur ne pouvait palier à la douleur de son mental. La vision de sa belle chaumière englobé par les flammes qui dévoraient toute trace de sa « vie » passé ici. Bientôt une ombre s’extirpait de la même fenêtre par la quel elle venait d’être éjecté. Les larmes ne cessèrent de couler sur ses joues rougie et le mercenaire la regardait de son œil sans émotions, mais au lieu de lui tendre un mouchoir il lui jetait un couteau à ses pieds.

- Si tu es si triste pour la mort de ce vieux salopard, tranche toi les veines, c’est facile, comme ça tu le rejoindras. « Dit-il sur un ton ironique et sec »

- Pourquoi… POURQUOI AVEZ-VOUS FAIT CELA !? ONT NE VOUS A RIEN FAIT !!! POURQUOI !?

- Parce que j’en avais envie, je ne supporte pas les faibles qui repose leurs culs dans un endroit tranquille et qui pleurniche des qu’ils vont mourir.

Ses mots avaient été cru, la jeune fille n’en croyait pas ses oreilles. Comment une personne pouvait elle être aussi monstrueuse et barbare. Tendant la main vers la lame qu’il lui donnait, elle l’approchait vers son poigné posant la lame sur sa peau prête à se couper les veines.

- Je suppose que je vais devoir exterminer tout les autres déchets de ce monde comme je les fais ici, voila qui va me faire du travail !

Emparé par des pulsions meurtrière la petit fille se relevait maintenant son couteau entre ses deux mains tout en fonçant sur l’imposant guerrier, le poignarder, c’est ce qu’elle voulait en cette instant, mais la pauvre lame se brisait sur l’armure du borgne qui celui-ci envoyait valser dans les airs le chétif corps de l’enfant d’un coup de pied.

- Je te tuerais !!! UN JOUR JE TE TUERAIS !!!

Dit-elle en relevant la tête après la chute, ses yeux emplis de haines dévisageaient avec rage le samouraï qui celui-ci esquissait un sourire satisfait du coin de sa joue.

- J’ai hâte de voir ça, je t’attendrais petite.

Se retournant, faisant dos au crime qu’il avait commis ainsi cas la petit fille, il quittait les lieux sans même se retourner serrant dans sa main un bout de papier, personne appart lui et le vieil homme savait ce qu’il s’était réellement passé dans cette chambre, il valait mieux que personne ne sache la vérité, c’était mieux ainsi. Les secrets restent des secrets tant que personne ne les connait.

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