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 Les souvenirs d'un homme. [Solo]

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Kinzoku Izaya
Kinzoku Izaya
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Message(#) Sujet: Les souvenirs d'un homme. [Solo] Les souvenirs d'un homme. [Solo] EmptyLun 10 Fév 2014 - 2:37

Jour 1 - La seule chose dont je me souvenais avant d’arriver ici, c’était le Genjutsu dans lequel j’avais succombé en arrivant à Yuki no Kuni. Je n’avais même pas eu le temps de me battre que je m’étais retrouvé captif, pitoyable. Mes mains et mes jambes accrochées par des chaines en métal, je me retrouvai là pendu contre le mur de cette pièce. Il faisait noir et je n’arrivai pas à distinguer clairement les parois de ma cellule. Elles avaient l’air d’être faites en métal, sans ouverture vers l’extérieur outre cette porte massive en face de moi. Il y faisait froid et humide, j’avais peur mais je savais qu’ils viendraient me libérer, jamais Yuka ne me laisserait aux mains de ces rebelles. Mes menottes résistaient à toutes mes tentatives tandis que je désespérais de ne pouvoir concentrer mon chakra. Sortir seul de ce lieu semblerai être une mission difficile.

Jour 3 - Toujours aucune nouvelle que ce fut de mes camarades ou des personnes qui m’amenèrent ici, je pouvais encore résister à la faim mais la soif commençais à devenir insoutenable J’avais bien essayé de me servir de mon chakra pour récolter l’humidité ambiante, mais je n’arrivais pas à le contrôler. Mes membres étaient engourdis et mon énergie bloquée. Mes yeux se s’étaient habitués au noir et je percevais parfaitement toute les particularités de cette pièce. Elle devait faire moins de 7 mètres carrés si ce n’était moins. Outre les accroches en fer situées sur le mur du fond, rien d’autre ne la composait. Une personne venait chaque jour à la même heure assouvir mes besoins naturels, une jeune femme brune qui semblait avoir la charge de ma cellule. Je me demandais si elle aussi était captive de cet endroit. Le froid se faisait pesant et le courant d’air qui s’échappait de la porte venait agresser ma peau. J’avais peur de mourir et de souffrir. Peur de me retrouver abandonné.

Jour 4 - Haine, colère, vengeance. Les mots que prononçaient les personnes devant moi n’avaient de sens que pour elles. Comme je le pensais c’était bel et bien des rebelles. Ils voulaient me soutirer des informations sur notre groupe, le village et ses intentions. Même si je leur avais expliqué que je n’étais qu’un Chûnin ils commencèrent à me torturer. Tant que je ne leur donnerai pas les réponses qu’ils désiraient le supplice continuerait. Mais comment pourrais-je inventer quelque chose que je ne connaissais même pas ? Surtout une information aussi capitale. Leur mentir signifierai d’autres souffrances. La vérité m’était inconnue. Il n’y avait aucun échappatoire à mon sort autre que la mort, mais même cela je ne pouvais plus en disposer.

Jour 7 - Mon corps me faisait mal, je n’arrivais même pas à garder la tête levé et ils durent tenir ma tête au mur grâce à une chaine. Ils ne me donnaient à manger que le strict minimum de même que pour l’eau. Ce fut toujours cette jeune femme qui vint s’en occuper. Elle ne devait pas être dans une position enviable même toutefois celle-ci se révélait meilleure que la mienne. Perdre sa dignité ou perdre sa liberté de vie, quel pouvait-être le plus important ? Je ne savais pas combien de temps ils comptaient me garder en vie mais je ne tiendrai pas tenir bien longtemps.

Jour 14 - Le jour précédent un homme était rentré dans ma cellule. Il commença tout d’abord par me découper une partie du bras, uniquement la chair. Puis il traça une fine entaille en forme de C, pour enfin tirer sur la lamelle d’épiderme à l’aide de ses doigts afin d’arracher le reste de celui-ci. Ma peau se déchira alors que je criais à m’en détruire les cordes vocales. Au bout de plus d’une heure je perdis la voix. Mes larmes coulaient sans s’arrêter tandis que mon tortionnaire continuait son activité. Il chantonnait tout en sectionnant et arrachant ma peau. Le sang coulait timidement, il veillait à n’enlever que la couche supérieure de mon derme. Je compris alors que ma mort était un droit que j’avais perdu depuis mon arrivée en ces lieux.

Semaine 4 - Ils se rendirent compte que j’arrêtais les hémorragies à l’aide de mes techniques. L’intervalle entre les séances de torture se réduisit et ils arrêtèrent de brouiller le flux de mon chakra. Les mêmes questions raisonnaient encore et toujours dans la bouche de ces hommes. Pour qui travailles-tu, quel est ton poste, que sais-tu de ton village, du nombre de ninja, de leurs capacités, de ton clan, de son dirigeant, du Mizukage, …. Les réponses avaient commencé par se faire discrète avant de disparaître dans les tréfonds de mon esprit. La douleur devint ma seule compagne, et ma seule préoccupation. Je devais survivre, je devais survivre à tout prix.

Semaine 12 - Afin de ne pas perdre mon humanité je me remémorai mes cours d’anatomie. Puis je chantai une chanson traditionnelle de notre clan avant de me reposer. Je ne devais pas perdre humanité, je ne devais pas succomber, je ne pouvais pas perdre. Je devais survivre et me venger, les faire payer, les faire souffrir. Mes cheveux commencèrent à changer de couleur et à pousser. Ils m’arrivaient aux épaules et passèrent d’un blond léger à un bleu dragée. Les drogues étaient en train de changer mon corps, de le détruire. J’essayais tant bien que mal de réparer les dégâts mais je n’y parvenais pas, j’étais trop épuisé. Je ne pouvais pas perdre, je me devais de survivre.

Semaine 16 - J’avais perdu le compte des jours passé dans cette pièce. Pour que je ne puisse pas perdre le sens de la vue, les maîtres des lieux m’exposèrent pendant 4 heures, 39 minutes et 21 secondes à une lumière spéciale. Ils voulaient que je puisse voir les sévices qu’ils m’infligeaient, ils voulaient me voir souffrir. Mes réactions devinrent absentes. Pour que je réagisse à nouveau à leur torture, ils commencèrent à me donner une drogue augmentant la douleur. Elle fut si insoutenable que j’en perdis conscience et fut réveillé par les coups qu’ils infligeaient à mon cadavre sans vie. Plus rien n’avait de sens, pourquoi continuer ? Je ne leur apporterai rien et ils le savaient, j’avais déjà craqué depuis longtemps, je ne leur serai d’aucune utilité.

Semaine 18 - Peut-être espéraient-ils pouvoir me vendre ? Ou me disséquer afin de comprendre la source de mon pouvoir héréditaire. Peut-être aimaient-ils tout simplement me voir souffrir. Les sourires qu’ils brandissaient à chaque fois me rendirent fou. Ils ne pouvaient pas être humains, ou plutôt ils étaient parfaitement humains. Cette vermine rampante qui peuple cette Terre ne prend plaisir que dans la souffrance d’autrui. Ecraser pour se reconnaître et être reconnu, voilà la seule chose qui les motivai. Être en position de supériorité, assouvir leurs fantasmes. Mon village m’avait abandonné, mes amis, ma famille. Seul, je devais survivre, je devais les tuer.

Semaine 24 - Aoji’. Alors que tous les visages étaient devenus flous dans mon esprit seul le sien m’apparaissait encore clairement. Le désir de la revoir, le désir de retrouver un lieu sans souffrance. Ce jour-là, 1477 gouttes tombèrent du plafond. La jeune femme qui me donnait à manger depuis tout ce temps semble éprouver de la pitié. Elle coupait en de plus fins morceaux la nourriture qu’elle me donnait afin que je puisse l’avaler. Plus de compassion pour mieux me trahir, je ne me laisserai pas piéger aussi facilement, comme tous les autres, elle mourra.

Semaine 32 - Des voix devinrent mes compagnes en plus de la douleur et de la haine. Elles attisèrent ma haine et m’invitèrent à mieux assouvir mes désirs. Je savais que je commençais à perdre la tête, en réalité je l’avais perdu depuis ma présence ici. J’essayais tant bien que mal de les réprimer et de les calmer. Je ne les écoutais pas en me concentrant sur mes objectifs. Manger, boire, subir, souffrir, survivre, me venger. Mon visage se déformait par la haine lorsque les rebelles me torturaient. Eux satisfait de ma réaction quant à moi j’expulsais ma rage et mes émotions. Extérioriser pour mieux résister.

Semaine 44 - Certaines choses avaient changé récemment. Le nombre de mes tortionnaires diminua grandement et les séances s’espacèrent. Ils semblèrent plus en colère et anxieux. Un vent de changement soufflait en ces lieux.

Semaine 52 - La jeune femme qui était alors ma seule compagne de cellule, bien que périodique, commence à changer le dosage des drogues. Augmentant ma régénération de chakra et diminuant la douleur. Elle ne prononça jamais un mot mais ses gestes se firent plus assurés, volontaires. La fin se faisait sentir. La fin et le commencement.

Semaine 53 Jour 3 - Les cris raisonnent dans les couloirs, de peurs ou de souffrances, ceux-ci sont très diversifiés. Au bout de quelques minutes, quelqu’un entra dans la pièce en claquant la lourde porte métallique contre la paroi, c’était elle. Elle enleva à l’aide d’une clé les menottes qui me retinrent si longtemps captif, puis m’aida à me relever. Je la suivais sans broncher alors que je voyais des cadavres remplir les couloirs que l’on parcourait. Certains visages m’étaient familiers et un sourire sadique se dessina sur mon visage. La joie que je ressentais n’avais d’égal que la satisfaction de voir ces personnes mortes. Le feu s’étendait progressivement dans les geôles et les couloirs, poussant ses occupants à fuir les lieux. Les quelques âmes encore en vie courait en direction de la sortie. Lorsqu’on atteignit enfin la surface, je plantai ma main dans le corps de celle-ci. Le bruit de la chair et le craquement des os provoquaient en mois une excitation. Je jubilai alors que je venais de tuer la personne qui venait de me sauver. Pas une seule des personnes qui se trouvait ici ne survivrait, je m’en faisais la promesse. A l’aide d’armes que je trouvais sur le sol je tuai quiconque sortait de terre. Puis lorsque le silence fut je m’assis sur le sol et contemplai mon œuvre. Ma vengeance n’était pas terminé, ce n’était probablement qu’une prison dirigé par les rebelles, mais en aucun cas un de leurs quartiers générales. Le soleil me brulait la peau, cet astre imposant et massif que je n’avais pas vu depuis si longtemps. Une légère brise nostalgique, une réalité retrouvée.

Semaine 53 Jour 5 - Je pris la direction de la mer que je repérai à l’aide des vents, puis une fois la côté atteinte, je longeais celle-ci en quête de civilisation. Je devais retourner au village, je devais la revoir une dernière fois.

Semaine 53 Jour 6 - Lorsque les villageois m’aperçurent leurs réactions fut celle que je leur avais prédite. Pas un ne vint à mon secours, mon corps martyrisé leur fit vite comprendre mon origine et ma situation. Alors que je déambulais sur les quais, un vieil homme m’invita à approcher. Je préparais mon kunai à afin de parer à toute réaction hostile de sa part, mais lorsque je lui brandis mon insigne du village de j’avais récupéré plus tôt dans une des pièces du pénitencier, il m’observa un court moment tout en m’invita à monter à bord. Je restais là aussi sur cette barque face à ce pécheur tandis que nous nous éloignons du port. Restant muet à ses questions, nous arrivâmes deux jours après sur l’île du village. Il m’indiqua la direction du village puis je partis en suivant ses conseils. Sa pitié était certaine de même que sa bonté, était-ce là les seules raisons de sa survie.
J’avais survécu, j’avais gagné, le village se tenait là, devant-moi alors que je m’écroulais à ses pieds. S’était terminé, tout était fini.
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