Taki no kuni, voilà la terre que mes pieds foulaient en cet instant même, moi-même je n'étais pas certaine de pourquoi j'étais là, alors comment ceux en face de moi l'auraient pu... Pourquoi cette réflexion là ? Simple, on m'avait envoyé pour trouver un terrain d'accord ici, soit disant qu'une vague de désertion se préparait suite à la conquête de la Oh grande Kiri...

Autant dire que je n'en avais rien à cirer et ne me sentait absolument pas concerné, mais alors pourquoi être ici ? La chasse bien sûr. En revanche difficile encore de dire si c'était du gibier animal ou humain qui allait être ma cible. Pour l'heure, c'était surtout la sortie que je traquais, pas de long discours juste un parchemin contenant des ordres que je balançais au pseudo chef de ce village, un mec vert de la tête au pied qui se disait être un kappa...

Village de fous qui sait, je voyais d'ici les fermetures éclairs de sa combinaison et sa voix ne reflétait pas vraiment les six cent années dont il se ventait... mais ma foi, c'était là encore une autre histoire. Face au coucher du soleil, je n'avais plus que ça à faire.

~ Ouais, ouais bref, je vais rester ici tout le mois, mais je pense, que je vais préférer camper en forêt, à plus !

Une façon poli de dire que je n'avais pas envie de les supporter plus longtemps, alors que je venais à peine d'arriver... Passons. J'étais maintenant assez loin pour profiter de la splendeur de la cascade de ce lieu, on aurait dit une coulée de lave se déversant sur leur village, mais ce n'était que de l'eau... un soupir simplement et me voilà lui tournant le dos pour m'enfoncer à travers les bois. On appelait tous les regroupements de ce genre forêt, pourtant, de toutes celles que j'avais visité, aucune n'avait jamais été identiques. Celle-ci n'échappait pas à la règle, beaucoup moins humide, beaucoup moins froide de celle de Kiri, il manquait à l'appel ma brume pour me mettre au lit, dans le confort de l'abri de son matelas. De plus... Un gargouillement, j'avais faim.

~ Il ne manquait plus que ça.

Encore que je râlais pour pas grand chose, une rivière face à moi démontrait son potentiel à me nourrir, une vague de poissons qui m'étaient inconnus sauté dans l'espoir de la remonter. Quel étrange spectacle, il n'y avait qu'à tendre les os pour se servir, enfin les griffes, mais alors que je cherchais le coin le plus approprié pour cela, je découvrais que j'avais de la compagnie. Un animal massif, les pieds dans l'eau, jouant tout comme moi avec ses griffes, mais bizarrement, je n'avais pas l'impression que nos attentions soient les mêmes alors que les cadavres de la nourriture gâchée suivaient le fil du courant...

~ C'est quoi son problème au gros nounours ?

Non, la question aurait dû être, quel allait être le mien pour avoir croisé son chemin...

Spoiler:

Et voilà que ma réponse tombait du ciel. Si, si, à pic même s'il on pouvait le dire. Elle se nommait même Kurei si j'avais bien compris... Mon sourcil s'arquait, je venais de me faire souffler ma proie sous le nez, encore que, ça se mange au moins l'ours ? Comment l'aurais-je su, je n'en avais jamais mangé, ce qui après tout ne me chagriner pas tant que ça, j'avais une truite sur chacune des longues griffes ayant poussées de mes doigts. Quant à cette histoire d'aide...

~ Y a pas de quoi, j'ai pas cherché à t'aider, je pêche là comme tu vois.

J'avais oubliée quelque chose ? Non, non, quel intérêt de me présenter, pour l'heure je ne voyais pas ce que j'aurais à gagner à papoter avec ce chasseur vif certes, mais loin de mes occupations actuelles encore que... Un geste vif et toutes mes prises partaient rejoindre la rives alors qu'un claquement de doigt faisait apparaître un petit carnet rouge rapidement parcouru, l'avantage d'un classement alphabétique. Nous y voilà...

~ Je me disais bien que ton nom disait quelque chose.

Inutile de préciser avec quel sourire carnassier j'avais annoncé ça, ces noms, j'en recevais légion qu'il nous fallait apprendre, chose que je trouvais inutile d'autant qu'il me paru que le seul crime de l'homme en question fut la liberté. Comment jetait la pierre alors que j'y avais si souvent aspiré. Seulement quelque chose m'intriguait, pourquoi être là, là à l'endroit que l'on avait voulu quitté ?

~ Enfin bref, passons, on s'est rendu un service mutuel un partout alors, que vas-tu faire de la bête maintenant ?

La règle du chasseur la plus primordiale restait bien celle de ne pas donner la mort inutilement, tuer pour le simple plaisir de tuer ? Eh bien il me fallait pas chasser en forêt, mais allez acquérir des contrats d'assassins. Néanmoins, à chacun sa façon de penser... Un pas lent, mais assuré, je rejoignais la dépouille et son chasseur avant qu'une lame d'os aussi longue que mon bras ne sorte subitement. Je dévoilais mon origine, n'était-ce pas une façon de se présenter après tout ?

~ Il est volumineux, besoin d'aide pour la coupe ? Je vais rester pour tout ce mois-ci et je compte bien camper dans les bois, il y a beaucoup de ces bêtes-là, et puis ça se mange ?

Bien de questions futiles, tout comme mes priorités, j'étais une kirijins, membre du Misuto face à un déserteur et quel était la seule chose qui m'intéressait ? Qu'on ne vienne pas me le rappeler. Toujours cette fâcheuse manie d'arranger les choses à ma façon, je savais bien qu'un jour elle me perdrait, on ne se refait pas. Une patte agrippée pour le traîner hors de là...

~ Sortons-le de là et explique moi ce que toi, tu fais dans les parages mis à part chasser...

Me voilà indiscrète ?...

Une fleur masqué son visage, une réponse claire était trop demandé, elle péchait, les questions fusaient et Kurei ne savait comment y répondre. Il a bien attendu qu'elle est fini de parler pour répliqué et répondre a toutes ses attentes. Elle avait déjà entendu son nom. Il était bel et bien reconnue, ce carnet rouge n'indiquait rien de bon pour Kurei, si son nom y était répertorié, sans qu'il n'ait pu avoir un quelconque rapport avec cette fille auparavant, ça veut dire que ce carnet était soit une sorte de bingo book, soit une sorte de journal intime secret. *Je dois lui plaire ? Où alors aurait-elle une récompense en me capturant ? Dans les deux cas je suis surement son type !* Cette pensé faisait sourire Kurei, un petit pouffement de rire pouvait même se faire entendre si l'on était concentré, mais la femme était trop occupé à balancé ces phrases pour entendre ce rire discret, du moins, c'est ce que pensait Kurei.

Un service mutuelle disait-elle, Kurei n'avait pas l'impression d'avoir rendu de service particulier, bien qu'elle l'ait aidé pour détourné l'attention de l'ours, lui n'avait pas l'impression d'avoir pu être d'une quelconque utilité pour la jeune femme. Remarque, il ne lui devait rien, ce n'était pas plus mal, mais Kurei était tout de même curieux de savoir. Peut-être que le fait d'avoir tué l'ours pouvait lui avoir été utile. C'est de la que vient le remerciement apparemment. A la suite de la discussion, elle lui montre une capacité peu commune, un os sortait de son bras. Une Kaguya ! Elle ne donnait pas son prénom, mais au moins, elle prouvait d'ou elle venait. Elle avait l'air plutôt forte, elle n'aurait eu aucun mal à venir à bout de cette ours, alors pourquoi ? Peu importe, il fallait répondre, elle avait fini de parler et sa dernière phrase était la même question que Kurei lui avait posé plus tôt.

"Cette bête va surement finir dans mon estomac, je ne sais pas si cela ce mange, mais bon, j'ai l'estomac robuste, c'est pas ça qui va m'arrêté. Mais mon père m'avait dit un jour, que c'était bon, alors pas de soucis à se faire !"

Kurei répondait à ses question une par une.

"Bah pour la découpe, ton os a l'air plus affûté que mon Kunai, alors fait comme il te plait."

Elle a pris l'ours d'une main, avant de se lever. Une bête de plus de 400 Kilo qu'elle traînait derrière elle comme un chiffon.

"Eh bien moi, je suis de Taki, alors normal que je traîne dans cette forêt. Mais j'ai une question à te posé si ça ne te dérange pas... Tu as dit que tu avais déjà entendu mon nom quelque part. D’où tient tu cette information ?"

Tout ceci dit sur un ton non agressif, pas du genre dit le ou meurt, mais plutôt répond si tu veux, si tu veux pas ba, je ne te force pas. Voilà comment cette question était posé. Puis avant même de lui laissé le temps de répondre, il lui posait une question, qui n'avait vraiment rien à voir, mais qui trottait dans la tête de Kurei.

"C'est quoi cette fleur ?"

Des questions, enfin quoi de plus normal lors d'une rencontre, je souriais amusée en l'écoutant tandis que mon travail de dépeçage se faisait sans mal. Sa première question je l'attendais, à vrai dire ma réponse était toute trouvée, la vérité.

~ On m'a envoyé ici suite à une vague de désertion de ce village, histoire de calmer le jeu ou montrer l'exemple de ce qui pourrait en coûter...

Je riais bien que mes dires avaient un côté inquiétant en y repensant, mais qu'il se rassure...

~ Kiri a mal choisi sa commendataire, ces histoires-là ne m'intéresse pas, tu fais partie d'une liste d'informations que j'ai dû apprendre par cœur, c'est tout.

Mon regard se reportait sur mon travail, mon estomac me suggérait de me dépêcher pour qu'il puisse profiter du bien fait d'une viande chaude. Ceci dit, il soulevait une autre interrogation, une qu'étrangement jamais personne n'avait pointé du doigt, je relevais la tête divisée entre deux réponses. Le fond de ma pensée ou une réponse flou qui suffirait. Mon premier réflexe fut moqueur comme pour me préparer...

~ Une fleur de Lys...

Je la décrochais alors pour lui montrer un fuinjutsu qui la rendait éternelle. Bien sûr je ne l'expliquais pas directement, disons qu'alimentait à l'infini de mon chakra, j'assurais sa conservation. Pourquoi ? Je me doutais bien qu'il poserait cette question si je lui expliquais, alors j'anticipais quelque part.

~ C'est un hommage, chaque pétale est la gardienne d'un nom, une mémoire de personne que je ne veux pas oublier, mais dont je n'ai pas envie de penser.

Contradictoire dit comme ça alors que je la lui tendais pour qu'il vérifie ce que je lui disais. Shinichi, mon senseï. Yoru, ancien Mizu, mon mentor. Yuka, mon étoile, mon exemple. Tenzö, mon alter-égo et enfin Shord, mon âme soeur, meilleur et pire ennemi. Chacun d'eux m'avaient apportés un héritage que je voulais conserver à tout prix, un enseignement, un cadeau, une amitié ou une affection, ils étaient les tisseurs de ma vie et se dévoilait alors subitement ce côté sentimentale de moi que je détestais tant.

~ Elle me cache la vue pour me rappeler que je me laisserais facilement abusé si je m'aveuglais. Un œil est toujours plus vigilant, car l'autre ne peut pas se laisser distraire.

Je souriais bêtement, il ne devait pas y comprendre grand chose, mais qu'importe. Je récupérais mon cache œil pour le remettre à sa place, avant qu'à mon tour je ne pose une question personnelle, donnant donnant non ? Le tout allait bien vite en besogne, je n'étais pas patiente après tout.

~ Alors, pourquoi avoir quitté les rangs de ce village, si tu l'affectionnes tant ?

Trop au but, j'avais l'impression de travailler quelque part, le fait qu'il refuse de répondre ainsi ne m'aurait pas gênée en fait...

Sans même s'en rendre compte, Kurei et cette femme avait pris un langage plus familier, en effet, Ils se tutoyaient. C'est cette fille qui a commencé en répondant, et cela arrangeait Kurei, il aimait les choses simples. La discussion était bonne, toute les questions avait leur réponse, enfin presque. Elle répondait bizarrement. Kurei lui a demandé comment elle a eu son nom, mais elle a à la place répondu à la première question qu'il lui avait posé au début de leurs rencontre. Elle lui répondait en lui disant pourquoi elle était dans les parages, apparemment ce n'était pas réellement la pêche qui l'intéressait à la base. Les déserteurs, surement un membre du misuto de Kiri, c'était à la fois une des derniers, mais aussi une des premières personnes que Kurei avait besoin de voir. En effet son statut de déserteur face à elle qui avait l'air bien coriace n'était pas en sa faveur, mais en même temps, elle devait être un membre puissant du village de Kiri donc s'il avait besoin d'aide pour se faire entendre au village, une personne de ce genre pourrait lui être utile. Lui qui veut aidé Kiri lors de la guerre. De toute manière, elle était ... Cool ? C'est ce que pensait Kurei, elle disait ne pas être la pour ça. Une j'm'en foutiste de première !

La réponse sur la fleur venait à point à qui sait attendre. Une fleur de lys.

*Mais qu'est-ce que j'en ai a foutre de ça, elle n'a pas compris la question ?*

Et bien si, en faite cette fleur symboliserai les personnes chère à ses yeux, du moins c'est ce que Kurei à compris. Elle tient grâce à un sceau pour qu'elle est une durée plus longue.

*C'est bien beau tout ça, mais pourquoi devant l'oeil ? C'est pas pratique.*

C'est ce qu'il se demandait pendant qu'elle eu un petit regard nostalgique de quelque seconde. Mais elle a répondu finalement. *Elle lit dans les pensées ou quoi ?* Une explication compliqué venant au final a expliqué que c'était une sorte d'entrainement. Elle finit par posé une question à Kurei. Une question qui prouvait qu'elle savait bien qui était Kurei. "Pourquoi avoir quitté les rangs de Taki ?" Un petit rire stylé, avant de répondre.

"Hin... (et oui, c'est le petit rire stylé)... Je n'ai pas réellement "quitté" mon village. J'ai une mission que je dois mener à bien. Ce n'est pas vraiment une mission, mais plutôt une quête. Je ne peux pas resté au village, j'ai déjà vérifier tout ce qu'il y avait de susceptible pour m'avancé."

Kurei reprenait petit à petit un air plus sérieux sans le remarqué...

"La suite de ma quête doit se faire face au monde réel. Je ne peux pas resté les bras croisés. De plus, mon village est au courant. Il n'ont pas désapprouvé le fait que je quitte les lieux, au contraire. Mais, Taki appartient à Kiri no Kuni, je l'ai quitté en oubliant ce détail et voilà où ça m'a mené. En "Déserteur." Ils doivent pourtant bien savoir que je vais revenir, mais bon. J'aurais dû prévenir. De plus, je ne peux pas rentré chez moi tant que je n'aurais pas fait ce que j'ai à faire."

Kurei avait fini.

"Je raconte mon histoire à une inconnu. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait vraiment un danger à cela, mais c'est fou quand même ? Ça doit faire seulement une demi heure-une heure qu'on s'est rencontré et je m'ouvre. Je suis bizarre ?"

Kurei rigolait, il parlait un peu pour rien dire. Mais trêve de plaisanterie, Kurei allait à son tour paraître indiscret alors que cette femme découpait délicatement la chair de l'ours.

"Alors... Quel est votre nom ? Il repris plus timidement avec un petit toussotement. Vous avez quelqu'un dans votre vie ? "

Il ne s'est pas rendu compte, mais il se mettait à la vouvoyer. Il a du mal avec les femmes pour ce genre de choses.

désolé:

Que de questions accumulées et d'indiscrétions qui s’échangeaient, à croire que nous étions déjà en confiance. Personnellement, je l'étais, j'avais pour habitude de ne juger les gens que par mon intuition, l'impression qu'ils me donnaient, pas celle qu'on me dictait d'apprendre. Ici face à moi, sans aucun doute, un fou, un passionné, quelqu'un comme moi alors. Une phrase allait tristement me résumer, agaçant en y repensant...

~Je suis la femme du Mizukage et on raccourci souvent mon nom à Ao' ou Aoji'. ça résume assez aussi pourquoi on a la bêtise de me prendre pour une diplomate. Je n'ai que faire des histoires du village de mon époux en fait, mais le mariage c'est pour le meilleur comme pour le pire...

Je soupirais, malgré une envie de sourire, j'excellais surtout dans le pire à vrai dire... Quant à cette histoire de quête, j'avouais être restée sur ma faim, mais qu'il cesse donc de se faire prier, partage l'ami....

~Revenir? Tu crois que ça sera si simple que de le dire. Qu'importe que ton village te soutienne, il n'est plus que le pantin sans âme d'une citée assoifée par la puissance. Que penses-tu qu'il arriverait s'ils défiaient Kiri? Tu crois que tu vaux un tel combat, mais c'est qu'alors tu dois être bien plus intéressant que je ne l'aurais espéré.

Un sourire en coin se dessinait. La politique de leur nouveau maitre, je ne la connaissais que trop bien. Un traitre, si faible soit son délit n'avait droit qu'à une sentence : la mort. Mais peut-être que ça ne valait que pour nous Kirijins qui sait. Il était marrant d'observer la naïveté qu'avaient encore conservés certains êtres tel que lui. Cet homme m'amusait, c'était un très bon point pour lui...

Après tout, il fallait bien une exception pour confirmer la règle, en ferait-il parti?... Je ne lui souhaitais pas...

~ A quoi bon revenir tendre les bras pour retrouver tes chaines. La liberté n'a pas de pris, peu sont ceux qui peuvent avoir un semblant de cette dernière les animer. M'enfin, je suppose que ton village doit différent du mien. moi si je le pouvais, je me serais barrée depuis longtemps, vivre à la montagne, avec des chèvres et aucune civilisation....

J'avais dit ça avec un ton sérieux avant de laisser place à un immense blanc suivi de ...

~Je plaisante biensûr.

Ou peut-être pas, pas sur tout en tout cas. J'allais le pressé alors, il était tant de savoir si j'étais à nouveau face à un caprice du destin. Un qui indiquait un chemin pour pimenter l'existence si fade à mes yeux... On s'occupe comme on peut !

Hrp:

Kurei avait tout ce qu'il voulait. Des réponses à ses questions.

*L'épouse du Mizukage ? Et merde... Je la trouvais parfaite pour Jun.*

Heureusement pour lui, elle n'a pas vraiment fait attention à cette question, ça aurait pu être embarrassant de devoir expliqué et faire l'entremetteur, surtout que Jun n'avait jamais demandé à Kurei de faire cela pour lui. Non, elle s'est surtout attardé sur l'histoire de Kurei, elle avait tout remixé. Kurei n'avait jamais pensé à faire en sorte que son village se rebelle, au contraire. C'est pour son village la quête qu'il mène actuellement. L'idée que le village se rebelle est à l'encontre de tout ce qu'il veut.

"S'il arrivait quoi que ce soit à mon village je m'en voudrais. Je ne sais pas ou as tu pu pensé que je mènerais une rebellions, ou quoi que ce soit. Le fait est que je fait de mon mieux. Aidé mon village, c'est tout ce qui compte pour moi. Non, je ne vaux pas un tel combat, Kiri est un grand village, mettre le mien en péril n'arrivera pas. Mais mon histoire... Kurei mis un petit temps avant de reprendre Je ne pouvais pas resté les bras croisés. Je n'allais pas resté tranquillement à mon village en attendant de passé chunin pour sortir et commencer mes affaires. Les salaud doivent payer !"

Kurei commençait à s'énervé. Il regardait l'ours et la femme, la journée avait bien commencé, rien ne sert de la gâché en s'énervant. Une bonne prise et une rencontre en forêt avec une personne de haut grade. Kurei se calmait rapidement. Aoji disait qu'il était inutile de s'enchaîner, il valait mieux vivre libre.

"Je n'ai aucune envie de me rendre, du moins, pas tant que je n'ai pas fait ce que j'avais à faire. Si j'ai quitté mon village, c'est pour une raison bien précise. Je n'ai pas que ça à faire de patienté au village. Si Kiri m'en veut pour ça. Bah, qu'a cela ne tienne. Un genin quittant leurs rang est si mal que ça ?"

Il entend son ventre gargouillé.

"Bon et si on allait mangé. Tout ça m'a creusé l'appétit !"

Il se proposait de prendre l'ours, cette discussion reprendra sur le chemin.

"Je suis désolé de m'être emporté tout à l'heure, permettez moi de vous offrir le repas. Suivez moi."

Kurei se livrait peu à peu, mais c'était du donnant donnant, il voulait des informations lui aussi.

"Pourquoi la femme du mizukage se balade toute seul ici ? Je comprend qu'il y ait une vague de désertions, mais vous ne devriez pas être accompagnez ? Ou alors, vous êtes si forte que l'aide est inutile... C'est un compliment pour vous, mais une critique pour moi. Je me dis qu'ils étaient sur d'eux pour vous envoyé sans aide. Mon niveau est si bas que ça dans votre bingo book ?"

Une affaire personnelle ? C'était ce qu'il avait laissé entendre et je lui accordais le bénéfice du doute, après tout il m'offrait le repas, j'offrirais la boisson.

~ Je n'ai pas dit que tu la mènerais, je te demandais si tu étais sûr que chez toi personne le ferait pour te protéger toi ? Une question comme une autre, ne t'en fais pas. Kiri ne t'en veut pas, elle ne te connaît pas, tant mieux pour toi, crois moi. Puis je pense que tu as bien fait.

L'affirmation était sincère, j'avais horreur des chiens soumis, croiser un loup sauvage me faisait un peu de bien, d'autant que celui-là n'avait pas froid aux yeux et me voilà qui riait.

~ Dare, dare jeune homme, du calme, je ne suis pas là pour toi, ni pour personne d'autre en fait, simple visite diplomatique qui n'était pas à mon goût, j'ai préféré me perdre en forêt.

C'était la pure vérité, qui plus est...

~ Tu devrais être flatté pour les tiens qu'on m’envoie seule, c'est la preuve que Kiri a confiance dans les pactes qui nous unisse, moi aussi, je ne me promène pas accompagner dans Kiri, c'est du pareil au même non ? Puis ma valeur est moindre, ne te méprend pas.

Si je disparaissais ici, Kiri ne me pleurait pas, il n'y avait aucun doute là-dessus, un pion sur un échiquier, les miens me pleureraient mais les devoirs les feraient taire, c'était la réalité Kirijins et elle ne me dérangeait en rien. Quant à l'homme en face de moi, je me demandais qu'elle était cette réalité allant jusqu'à ce mettre le monde à dos s'il le fallait parce qu'il le fallait. Sa dernière remarque me faisait toujours sourire, idiot.

~ Allons, allons, tu pourrais me tuer sans trop de difficulté, voilà pourquoi je suis sociable avec toi, rassuré ?

Vrai ou pas, là n'était pas la question, même si je ne doutais pas qu'il le puisse, je ne lâchais pas mon maintient sur l'ours.

~ Portons le à deux, les tâches sont toujours plus simples à plusieurs.

Et quand se fut fait, je ne savais toujours pas où il m’emmenait et pour tout dire, je ne m'en inquiétais pas. J'avais faim, mais plus de réponses en fait.

~ Qui entendais-tu par salaud ? Il s'est passé quelque chose qui motive des actions lourdes pour ton avenir, je suppose que ça doit être intéressant comme histoire. Humm...

Mais l'homme semblait malin et aimait la curiosité autant que moi, du donnant-donnant ?

~ Bien sûr, je répondrais aussi à tes questions si ça te sied, voilà la vraie raison de ma présence ici : J'ai fuis Kiri pour un peu de tranquillité, cette mission est une excuse pour me promener dans les forêts sans que l'on me pointe du doigt, ensuite, rien à voir avec Kiri, une affaire personnelle aussi, je suis aux trousses d'un sunajins, un certain Goren. La différence entre toi et moi tu la donnais plus haut, j'ai entendu mon grade pour n'en faire qu'à ma tête, allons, ce n'est pas bien grave donne moi de bon argument à rajouter dans mes données, ça te servira un jour à ne pas en douter. Ça pourrait même me servir à moi aussi.

Pourquoi pas...

La tuer sans difficulté ? Kurei n'en avait vraiment pas l'impression... La femme du Mizukage, une Kaguya, qui porte un Ours d'une seul main. Elle doit être une experte du Taijutsu et Kurei n'est pas vraiment bon dans ce domaine. Il pense qu'en réalité, ça doit être le contraire. Elle doit vraiment être capable de le tuer et encore plus facilement que "sans difficulté". L'aide pour porté l'ours était la bienvenue, Kurei ne laissait pas paraître ça, mais il était difficile pour lui de porté ce dîner, surtout que lorsqu'il a essayé de tirer l'ours, il ne bougeait pas de la main de cette femme. Donc la discussion continuait sur le chemin du retour. Elle se demandait ce qu'il entendait par salaud.

"ça t'intrigue, hein ?"

Kurei laissait plané le doute pendant qu'elle expliquait pourquoi elle était dans les parages. Des vacances simples sous le tissu d'une fausse mission, c'est ce qu'il a compris. Mais ce qui a retenu l'attention, c'est la phrase qu'elle a dit juste après. Elle cherche un homme non inconnu de la mémoire de Kurei, il s'agissait de Goren, un Sunajin qui a déjà effectuer une mission avec notre homme au visage brûlé. Cette femme le traquait et c'est une question qui troublait Kurei, Pourquoi ? Mais avant ça, Kurei devait répondre à ses attentes, chacun son tours, elle a raconté une partie de sa vie, c'est maintenant au tour de Kurei de complété sa description du mot.

"Les salauds, c'est assez simple en faite. Les criminels. Je parle de tout ceux qui se sente supérieur. Je comprend qu'on puisse se sentir supérieurs au niveau de la force. C'est tout à fait normal, c'est pour cela qu'on s’entraîne tout les jours en tant que shinobi. Mais pas humainement. On n'a pas le droit de jouer avec la vie d'autrui sous prétexte qu'ils sont plus faibles et j'ai déjà vu des gens qui tue pour le plaisir. Ces gens la sont des "Salauds" qui doivent payé."

Voila, tout était dit, Kurei avait parfaitement défini ce qu'il avait dit. Sans s'en rendre compte ils étaient arrivées assez rapidement à la planque de Kurei. Une cascade cachant derrière elle le lieu de résidence de Kurei et son allié Jun.

"Voila, c'est chez moi."

Kurei fais le tour de la cascade pour entré chez lui. Il vit que Jun n'était pas présent et qu'il avait laissé une note à son intention. Il dit qu'il a quelque chose à réglé, et que ça pourrait durer plusieurs semaines, un bon mois. Il a plusieurs choses à faire. Kurei n'était pas au courant, mais peu importe.

"Bon cette abri est mon repaire. Je suis peut-être fou de te montré où je réside alors que tu chasse les nukenins, mais j'ai confiance. Tu peux resté ici le temps que tu veux, mon ami n'est pas la, tu peux prendre sa chambre, ça ne le gênera pas je pense. Je voulais te demandé une chose... Pourquoi chasse tu un Sunajin ? Kiri et Suna sont pourtant des alliées, non ?"

Tuer pour le plaisir était mal ? Je restais perplexe, tuer des civils par plaisir certes, néanmoins, il y avait certain être qui me laissait une extase palpable à leur mort. Je supposais qu'il parlait du premier cas, alors que mes lèvres se pinçaient, un idéaliste encore, il en fallait. J'aimais bien.

~ Tu sais, pour moi la vraie force d'un shinobi, ce n'est pas l'imposé ni l'exposé, c'est ne pas avoir besoin de l'utiliser. Je pense que les plus puissants sont ceux qui cherchent d'avantage l'échange dans le combat que la victoire. Moi aussi je traque les salauds de cette terre, ça fait de nous des confrères. Je valide ton choix, puisque je ne peux que le comprendre.

Je souriais et bientôt nous étions chez lui. Le cadre extérieur était magnifique, bordé de végétation et bercer par le bruit de l'eau de la cascade qui servait de porte d'entrée. Pas mal, pas mal du tout...

~ Je t'ai déjà dit que je traquais les salauds. Un nukenin n'en est pas forcément un, la preuve ?

Lâchant la carcasse de l'ours une fois à l'intérieur je scrutais la zone, une planque ? Ça devait être amusant de vivre comme ça adulte, ça me rappelait ma jeunesse, d'ailleurs si ça pouvait le rassurer...

~ Mon père était un nukenin, il avait abandonné Kiri refusant la politique qu'on lui imposait, il avait préféré revenir à Ame où était resté sa famille. Une histoire de devoir qui l'avait ramené à sa patrie... Le même qu'il m'a imposé pour la rejoindre à mon tour.

Je soupirais longtemps, disons plutôt qu'il avait vendu tout ses enfants à la citée de la brume pour récupérer son confort en son sein quand Konoha s'était faite menaçante à Ame. Un lâche. Assurément, mais un qui avait ses raisons, je ne jugeais pas ce que je ne pouvais pas pleinement comprendre. Je m'étais réconcilié avec ce passage de ma vie, mon sourire revenait alors qu'il posait une nouvelle question.

~ Je chasse un salaud, je me fou d'où il vient et les codes que cela m'impose, je suis seule maître de mes règles, qu'il n'en déplaise ça m'est égal. Je ne suis pas qu'un pion de l'échiquier de Kiri, navrée pour eux s'ils ne le comprennent pas.

Et à ses dires je m'installais là où je pouvais jambes croisées, ma main faisait réapparaître le fameux carnet que je lui tendais.

~ La plupart de ces gens ne sont pas mes proies pourtant je les connais par cœur comme un fauve près à leur bondir au cou. Il n'en sera jamais rien pourtant. La part des choses, ça te parle comme expression? La liberté n'est pas un crime pour moi, elle est un art que je suis incapable d'appliquer alors je le respecte. Je te remercie pour ton hospitalité, je t'offrirais la mienne à l'occasion en échange, car la vie bien faite est composée ainsi. D'histoires d'échanges.

Précisément alors que je m'étais débarrassé du manteau sur mes épaules ça ne changeait rien à la blancheur de mon allure, j'allais me plaire ici.

~ Qui cuisine ? Et surtout. Comment comptes-tu occuper notre temps ensuite ?

Le regard se faisait perçant, alors ?

Elle avait tout à fait raison. C'est exactement ce que voulait dire Kurei, mais il n'en trouvait pas les mots. Elle a décrit parfaitement ce qui se tramait dans l'esprit de Kurei. Il été content de voir une personne qui pensait exactement comme lui, du moins, à ce sujet là. Et elle enchaînait, sur le fait qu'un être puissant est celui qui recherche plus l'échange de connaissance dans le combat que la victoire. Qui aurait pu pensé que Kurei trouverait au milieu de nul part une femme avec la même pensé que lui ?
Apparemment, elle traque les "salaud" comme le fait Kurei. C'est l'alliée parfait, elle et Jun sont des personnes avec cette état d'esprit qui est référentielle à celui de cet homme.

Une fois dans l'appartement 5 étoile de Kurei, elle racontait son histoire. Celle de son père plus précisément. Un homme qui fait son devoir. Kurei se sentait obligé de répondre à ça en racontant à son tour son histoire, mais avant cela, elle le remercie de l'avoir accueilli chez lui. C'est toujours bon à prendre un remerciement. Elle lui pose maintenant une question fatidique :
~ Qui cuisine ? Et surtout. Comment comptes-tu occuper notre temps ensuite ?

Son regard en disait long, Kurei n'avait qu'un choix que de réponse.

"Je vais cuisiné. Dit-il en ravalant sa salive. Pour la suite, il y a plein de chose à faire ici, comme..."

Il réfléchissait pendant un long moment sans dire un mot et se demandait si il pourrait faire ça.

"Pour l'instant, on peut mangé, j'ai prévu un jeu pour la suite, une tradition de chez nous. Ca fait longtemps que je n'ai pas jouer, vu que je suis absent de mon village. J'y jouais avec mes amis quand j'étais jeune. C'est mon père qui m'a appris ça."

Ce jeu n'est pas trop fait pour une fille, mais il pense qu'elle est différente. Elle est de Kiri no Kuni, la femme du Mizukage, sous le régime de la brume sanglante. Elle va surement aimé ce petit jeu auquel s'adonnait Kurei tous les mois. Il commençait à allumé le feu avec sa main pour lancé l'ours à cuir. Mais par quel partit commencé ? Cette bête de 400 kilos allait être difficile. Kurei sort un parchemin avec dedans un livre pour la cuisine. Il regardait comment faire pour cuire un ours, quel partit mangé, laquelle laissé de côté. Apparemment rien, mis à part le fait qu'il fallait cuir à une température très élevé. Kurei ne voulait pas laissé la femme s'ennuyé. Il lui parle alors de son histoire.

"Je vais te dire pourquoi ceci, pourquoi cela. Je te fais ça rapidement.
Mon village a été attaqué il y a maintenant 3 ans et demi. Ce jours là, on a tué mon père et plusieurs personnes qui comptaient beaucoup pour moi. Les commanditaires de cette attaque ont fait en sorte qu'on ne retrouve jamais leurs traces. En gros, je recherche cette chimère."

Kurei souriait :

"Voila, tu as toute mon histoire en 30 secondes."

Amusant et je ne pouvais m'empêcher de ricaner en le regardant ravalait sa salive, ni de me lever même pour réquisitionner l'espace, je cuisinerais, au moins j'étais sûre de mes compétences en la matière moi... Non pas que je doutais des siennes ! Quoi que.

~ Laisse tomber, tu permets que je fasse comme chez moi ? Je cuisinerais, faisons bouillir la viande pour l'attendrir avant de la griller...

Il n'en fallait pas plus pour que mes os finissent le travail précédemment commencé sur la chair de la bête, histoire dans faire des parts correctes et surtout plus praticables, en attendant, j'écoutais, non pas sans ensuite fouiner. Je me croyais déjà dans mes placards... J'attendais longtemps avant qu'il ne trouve une occupation, alors qu'il cherchait une idée pour l'ours dans un livre, le tout se soldait par un jeu finalement, je souriais en coin en lui adressant un regard.

~ Pourquoi pas, une tradition en plus, intéressant, un partage alors ? Explique moi ça et laisse moi faire pour l'ours je te dis.

Et alors que je m'activais, il me déballait un résumé de sa vie en trente seconde, court, mais concis, il n'était pas du genre à tourner autour du pot et bien que le contenu ne s'y prêtait pas, ça façon de l'exposer me fit rire.

~ Une chimère tu dis ? Ton village ? Tu parles d'une infrastructure annexe à la capital shinobi ? Avec des détails, je pourrais même t'aider. Traquer ces bêtes là, c'est mon travail, donc ça ne posera pas de problème. Je suis amusée de découvrir une personne qui me paraît aussi déterminée que moi, je commençais à me sentir seule si souvent pointée du doigt. Ça va mettre du temps à être prêt, explique moi ton jeu, je t'expliquerais pendant le repas le genre d'aide que je pourrais d'apporter si nous avions un terrain d'accord. Rien n'est gratuit dans la vie, non ?

Un regard perçant et le sourire carnassier, je n'allais pas lui faire un dessin, je ne l'avais pas suivi pour ses beaux yeux, je ne faisais jamais rien pour rien. Je reformulais ma question de façon simple à mon tour.

~ Que pourrais-tu apporter en échange de ce que je pourrais t'apporter ? C'est souvent de bons alliés qui font la différence sur la capacité que l'on a d'avancer ou non. Tu sais, c'est faculté d'ouvrir des portes fermées jusqu'à lors.

Et la femme du Mizukage s'y connaissait sur le sujet non ? Le bouillon fumait et j'y plongeais la viande patiente du résultat...