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 Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu)

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Message(#) Sujet: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptySam 30 Mai 2015 - 12:08


“On ne peut menacer un individu et se soustraire aux conséquences.”

Frank Herbert




L’ordre était tombé dans la matinée, une fois de plus j’étais convoqué pour une mission, mais celle-ci avait une particularité tout à fait intéressante, elle était d’un niveau supérieur à ce que j’avais fait jusque-là. En tant que Génin, on me mettait sur des missions de rang C et D, à savoir, le niveau le plus faible des missions. Celle-ci était locale et d’une difficulté moindre, de quoi permettre au jeune Génin de faire leurs dents dans leur rôle de Sunajins. Mais l’ordre que j’avais reçu était estampillé rang B, rang réserver à des Shinobi de grade supérieur. Cela m’avait surprise mais m’avait très vite motivé aussi. J’allais être intégré à une équipe pour cette mission, de quoi me faire entrer à un niveau supérieur. Je ne doutais pas que l’échec ou la réussite de cette mission aille peser sur mes promotions à venir. Malgré le fait que je sois appelé comme soutien, j’allais devoir montrer ce dont j’étais capable, honoré la confiance que mes supérieurs mettais en moi pour me convoquer pour une telle mission. Il fallait bien commencer en bas de l’échelle et être soutiens était mieux que rien.

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L’ordre de mission était clair, un Génin du nom de Yamada Jax et moi étions mobilisés en soutien pour un privé. Le client était un certain Yojimbo, un genre de marchand qui semblait plutôt influent, qui nous convoquait pour soutenir un mercenariat privé qu’il avait convoqué pour régler un problème de bandits sur une voie commerciale. L’homme avait engagé un nunkenin pour cette mission, un certain Kira Zento, sans aucun doute un mercenaire que le client connaissait bien. Mais pour la paix des ménages, Yojimbo n’avait pas snobé le village caché local et avait donc fait appel pour engager deux soutiens pour son nunkenin. De quoi rester en bon terme avec Suna, tout en économisant sur le prix d’une équipe complète pour ce genre de mission. Ce Yojimbo était sans aucun doute un homme d'affaires tout à fait éclairé. Il se retrouvait avec une équipe composer d'un homme de confiance, son nunkenin, et de deux soutiens de Suna, à bas prix, et cela sans compromettre l’efficacité de l’équipe.


La mission était locale, ce qui était un plus, en tant que Génin, nous n’étions pas autorisé à quitter le pays pendant le temps de notre service, sauf sous demande spéciale. Cela aurait compliqué la procédure, nous avions donc simplement un point de ralliement pour rassembler l’équipe et vue que notre chef d’équipe se trouvait être un nunkenin, ce point de ralliement se trouvait hors de Suna. Cela allait me permettre de faire un petit voyage de deux jours pour atteindre le lieu, de quoi me faire du bien avant d’attaquer cette mission au potentiel des plus dangereux. Ne connaissant pas l’autre Génin avec qui j’étais convoqué, je ne fis rien pour le contacter, comme moi, il allait devoir se rendre sur le lieu du rendez-vous et aimant voyager seule, je préférais qu’on ne se rencontre qu’une fois sur place. Je rassemblais donc mes affaires, cette mission allait me faire quitter Suna pour plusieurs jours, il me fallait donc m’équiper en conséquence. Une fois prête, j’accrochai Amanosagume dans mon dos, refermait la porte de mon appartement et prit la direction de la voie illusionner, mon ordre de mission à la ceinture.


Le voyage se passa sans encombre, les voies reliant Suna au reste du pays étaient sures, en cause le nombre de Shinobi pratiquant ses voies et leur apparentent sureté attirait donc les caravanes en nombre. Je fis donc la rencontre de nombreuses caravanes où je profitais de me montrer curieuse de quoi apprendre ce qui se disait dans le pays. À ma grande déception, je cachais mon bandeau de Sunajins, ne le portant pas en évidence, la plus pars des gens me prenait pour une mercenaire en freelance, ne doutant pas sur mes origines guerrières, en cause Amanosagume, bien trop impressionnante pour ne pas me faire remarquer. Les nomades avaient, hélas, bien moins de peine avec une mercenaire qu’une kunoichi. Les guerres incessantes, l’élitisme de Suna, la mainmise des militaires sur le pouvoir, avaient entamé la confiance que les gens nous portaient. S’il ne rechignait pas à faire appel à nos services pour de dangereuses missions, ils étaient bien moins à leurs aises dans l’idée de discuter avec l’un d’entre nous, constat des plus désolants. Je me fis donc passer pour une mercenaire anonyme partant vers le Nord-Ouest, rejoindre les monts Kaze pour bifurquer plein nord pour finir sur les rives du lac Suishou, ou le désert prenait fin et que la végétation reprenait ses droits.

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En deux jours, j’étais parvenu au lieu du rendez-vous, mes capacités de kunoichi me permettant de me déplacer rapidement et de faire de grand parcourent chaque jour, sans m’épuiser pour autant. Avec cette célérité, je me retrouvais avec près de vingt-quatre heures d’avance au point de ralliement. Si le reste de l’équipe était aussi sur place, j’étais dans l’incapacité de les reconnaitre, ne sachant pas à quoi ressemblait l’autre Génin et n’ayant qu’un nom pour le nunkenin. Je profitais donc pour me reposer sur place. Le lieu de rendez-vous se trouvait au pied des monts Kaze, sur leur impressionnante face nord qui leur donnait l’allure des géants résistants de toutes leurs puissances au désert de sable. Les monts Kaze était riche en source d’eau et de multiple oasis était dispersé un peu partout, donc certaine bien connue pour être des carrefours prisés, comme celle où je me trouvais aujourd’hui. L’oasis était un vrai petit village à la configuration changeante, il s’y trouvait une maison de voyageur, seule construction permanente, le reste étant des tentes de nomade, des campements de caravanes, des étales provisoires de marchand itinérant. Tout ce petit monde donnait à l’oasis des allures de village, sans en être un car dès le lendemain, la plus pars des caravanes aurait repris leur route comme certain marchant et d’autres les auront remplacé, cela donnait à ce lieu un esprit incroyablement vivant qui me plaisait beaucoup.


La maison de voyageurs qui se trouvait là n’avait pas grand-chose à voir avec les fameux hébergements, accueillants tout voyageurs des quatre horizons. L’oasis étant un carrefour très pratiqué, elle avait plus l’allure d’un hôtel qu’autre chose. Seuls les voyageurs ayant les moyens pouvaient y dormir, les autres devaient camper, mais la nourriture n’y était pas chère et c’est là-dessus que ce bâtiment faisait son chiffre d’affaires. La plus pars des voyageurs du désert était parfaitement habitué à bivouaquer, ils ne dépensaient donc pas de l’argent pour des chambres, mais se régalaient volontiers de bon repas qui n’entamait pas leur réserve de nourriture. La maison de voyageur c’était donc adapter. Il y avait donc une bonne partie du bâtiment qui servait de salle à manger, de plus, une grande terrasse couverte permettait, quand il n’y avait pas de tempête de sable, au voyageur de manger dehors sans souffrir du soleil. Le reste du bâtiment était un genre de petit hôtel bien entretenu, réserver au client un peu plus fortune comme certain marchand ou voyageur ayant snobé la voie maritime pour traverser Kaze no uni. Ce qui m’attira fut alors les bains, service que la partie hôtel de la maison de voyageurs vendait et vue que j’avais de l’avance sur le rendez-vous, dont le point de ralliement était justement la maison de voyageur, je pris sur mon temps libre pour m’offrir une entrée à ses bains. De quoi me relaxer et prendre du bon temps avant d’attaquer notre mission de rang B.


Ce fut donc fraiche et reposé que je me rendis, le lendemain, au lieu de ralliement de notre équipe. Je fus sur place très tôt et profitais du bon thé de l’établissement pour patienter sur la terrasse couverte de toile claquant au vent. J’ignorais si le commanditaire de la mission allait être sur place, ou si nous allions avoir à faire que nous dénommer Zento. Je n’avais pas de soucis d’être mis sous les ordres d’un nunkenin, au contraire, cela permettait de découvrir des Shinobi ayant été formé ailleurs qu’à Suna, ce qui était toujours des expériences profitables. Le premier, après moi à arriver sur place, se trouvait être Yamada Jax, le Génin de Suna tout comme moi. Comme je m’en doutais, je ne le connaissais pas, il devait être d’une autre génération que la mienne, peut-être un diplômer de l’année dernière. Le jeune homme était grand et fin, un physique ne révélant rien de son entrainement de Shinobi, mais, en tant que future spécialiste du Taijutsu, je reconnue certains stigmates d’un entrainement physique pousser. Le jeune homme avait les cheveux blancs et devait avoir la vingtaine, pour une fois je me retrouvais pas avec un confrère beaucoup plus jeune que moi. Ses yeux étaient mis clos, comme s’il se protégeait de l’éclat du soleil et je n’y vis qu’un éclat rouge. Portant mon bandeau de Suna autour de mon bras comme un brassard, il n’eut pas de peine à me reconnaitre et à me rejoindre à la table où je m’étais installé.


-       Bonjour, Genin Mu, ravi de vous rencontrer et de faire équipe avec vous sur cette mission. J’espère que le voyage c’est bien passé et que vous ne m’en voudrez pas d’avoir préférez voyager seule, plutôt que de vous contacter a Suna.


Tout en me présentant, je me redressais pour faire une légère révérence à mon confrère, rejoignant mes mains devant moi, symbole de bienvenue typique de mon pays d’origine. Le jeune homme était un Yamada, sans aucun doute issue de l’illustre clan de Suna. Les Yamada étaient célèbres pour leur capacité basée sur la chaleur et aussi pour être le plus ancien clan de Kaze no uni. Pour ce que j’en savais, avant même la formation du pays, les Yamada vivaient déjà en nomade dans ce désert. De quoi en faire un clan tout à fait respectable et puissant dans Suna. Mais les présentations furent brèves, car un troisième homme fit son apparition à la table. Aussi d’une vingtaine d’années, le nouvel arrivant était toute une longueur et en finesse, des cheveux bruns mi- longs lui tombant sur les épaules. Je reconnus ne luit un combattant au corps-à-corps, comme moi il devait se spécialiser dans le Taijutsu, voir plutôt les kenjutsu. Il était le fameux nunkenin qui allait commander notre groupe pour libérer la voie commerciale des bandits qui semblait y avoir élu domicile. Comme pour Yamada, je m’inclinais respectueusement en face de Zento me présentant à nouveau.

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Nous allions enfin pouvoir commencer notre mission, identifier la menace et s’en occuper. La voie commerciale concernée débutait au carrefour où nous nous trouvions et partait sur le Nord-Est à travers le désert pour rejoindre Kazemori. La voie n’était pas des plus utiliser, bien des marchant préférant remonter vers les portes du jour au nord pour ensuite longer la frontière vers Kazemori, voyage plus long, mais moins difficile, la voie restant près du fleuve pour mener à des terres plus agréables pour ensuite tracer vers l’est. Bien des marchant la préférais à la voie directe. Mais on gagnait de précieux jours à tracer à travers le désert, la voie qui nous concernait était donc utilisée par bien de gros marchand mécontent des bandits qui y avaient trouvé domicile. Nous allions donc sans doute devoir partir sur cette voie, pour trouver où se cachait la bande de malfrats qui c’était approprier la zone. La première étape étant la plus sensible, ils nous faillaient trouver ses criminels avant qu’ils ne nous trouvent.
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyMar 2 Juin 2015 - 1:25

Il devait être onze heures du matin, alors que je m'entraînait sous les rayons du soleil de notre cher pays … Un ninja apparut à mes côtés sûrement un Chunnin au vus de son équipement et de sa manière de déplacer. Il me remit une lettre en me disant de la lire de suite, je me demandais bien ce que cela pouvait être et avant de pouvoir lui adresser après avoir baissé le regard pour regarder la missive ce dernier avait disparus …
Et bien, ils sont plutôt efficaces les messagers de nos jours … Enfin bref j'ouvris alors la missive bien que cela ne m'enchantais guère, il m'avait quand même arrêté en pleine entraînement mais en lisant la lettre je souris ! J'étais en faite bien content, une mission de rang-B j'en avais de la chance, je venais à peine d'être réhabilité en tant que Shinobi de terrain que j'avais déjà la chance d'effectuer une mission de rang-B ! Certes cela était dangereux, je manquais encore d'entraînement et j'étais réellement bien rouillé … mais j'aime à croire que je suis plutôt bien vus, si l'ont me confie une mission d'un tel rang aussi vite. Ou alors cela est peut-être seulement le fruit du hasard, tous les ninja de grade supérieur étant déjà occupé, enfin bref c'est pas le plus important !

-Nous devons donc rejoindre, un nunkenin ? Mmh … Il faudra rester méfiant.

Il faisait figure dans la lettre d'une Shinobi que je connaissais pas, son nom ne me disait rien et elle ne faisait partie d'aucun clan connus du village … Il serait donc difficile d'avoir des informations sur elle, j'ai quand même obtenus une information qui me permettrait de la reconnaître elle possède une énorme épée qu'elle porte toujours dans son dos et une chevelure écarlate. Avec ces deux infos j'étais presque sûr de la reconnaître facilement, quand au ninja solitaire et bien il ne semblait pas très connus par chez nous.
Il fallait donc rejoindre un lieu qui se trouvait dans la fournaise qu'est le désert qui entoure Suna, qui plus rejoindre ce point de rendez-vous devrait prendre plusieurs jours de marches. Enfin si je marche à mon rythme j'en ai pour des semaines plutôt, le gros problème étant les siestes que j'effectue durant toute la journée et la flemme qui me pousse à marcher lentement malgré mes capacités de Shinobi !
Mais je partais déjà en retard du village de Suna, ayant encore des papiers à remplir pour mon changement de poste, je n'aurais donc pas le temps de traîner sur la route … Une fois mes obligations remplis à Suna, je quitte le village de nuit pour rejoindre la point de rassemblement sachant de source sûr que la Genin du village qui devait m'accompagner pour la mission était déjà partis.
J'ai donc commencé à effectué la route de nuit, normalement il est déconseillé de marcher dans le désert de nuit à cause des températures très fraîches de la nuit mais en tant que Yamada cela ne me dérange pas plus que ça … J'ai donc pus marcher toute la nuit sans difficulté ainsi que continuer sur ma lancé toute la journée, j'étais presque arrivé sur place à la nuit tombé mais j'ai décidé de m'arrêter dans un petit oasis peu fréquentés pour y passer la nuit.

Le lendemain matin je me lève alors et rejoins sans plus attendre le point de rendez-vous, la Sunajin est déjà présente je la reconnus pas seulement à son brassard mais à cette épée qui m'avait été décrite et qui est comment dire … impossible de louper en plus de cette chevelure rouges éclatantes qui n'est pas très commune ! Je me mit alors à rejoindre et je n'eut même pas le temps de poser mon cul sur la chaise qu'elle se présenta à moi de manière bien trop solennel à mon goût … Vous savez quand vous côtoyez pendant des années des taulards juste bon à sortir des insultes, on oublis rapidement ce qu'est la politesse. Qui plus est elle me vouvoyez ? J'fais si vieux que ça ? Pourtant on a l'air d'avoir le même âge, enfin pas loin quoi … Qui plus est je ne suis en rien son supérieur, j'suis un simple Genin comme elle ! Deux Genins de 20 piges, c'la honte quand même, non ? Des putains de Genins à cet âge là, alors que des gosses sont déjà des Jonins !
Bref je me présente alors aussi à elle de manière beaucoup moins sophistiqué, plus primaire … J'aime pas parler, parler c'chiant, ça amène que des emmerdes et puis c'fatiguant ! Alors j'fais au plus court.

-Moi c'est Yamada Jax, appele moi Jax c'mieux ! Et tutoie-moi s'il te plaît.

La route avait été longue et bien que je connaisse ce désert comme ma poche, marchait n'en reste pas moins chiant surtout quand connais déjà tout de l'endroit où l'on se promène … J'veux dire les choses peuvent changer mais des routes et des points sur des cartes non et moi j'ai déjà fait le tour de tous ces foutus pays ou presque ! J'avais d'ailleurs pris un itinéraire moins emprunté pour venir, carrément désert même, une veille route de commerçant complètement abandonné redevenus sauvage. C'est pas que j'aime pas les gens à vrai dire, c'est juste que je préfère souvent être seul comme ça je pensais et ça m'évite d'avoir à causer … J'déteste ça comme on dit la parole est d'argent mais le silence est d'or !
Enfin bon je m'égare je me présente à elle, dans ma tenue officiel de Sunajin, j'avais toujours les uniformes sur le dos … C'plus pratique pour combattre, d'ailleurs c'normal c'est fait pour ! On était loin du village caché et voir des ninjas ici étai assez rare et ça se voyait, les gens nous regardaient comme si il n'avait jamais vus un Shinobi enfin ils en avaient très rarement vus ici surtout …

-Donc il ne reste plus qu'à attendre le véritable inconnu de cet mission ?

Je lui dit cela tout en m'assaillant à la table en face d'elle et en commençant à prendre une posture un peu avachis … à vrai dire je me préparais à commencer à m'endormir. La pauvre elle venait peine de me rencontrer et déjà j'allais m'endormir, faire une sieste devant elle … Enfin bon pour pas être trop impolis je restait très attentif à tous ce qu'elle pouvait dire ou faire ! D'ailleurs j'avais une question qui me tournait en tête, elle ne semblait pas être native du désert son nom ne venait pas du coin et cette couleur de cheveux non plus n'était pas très commune dans le désert ! Quoi que la mienne non plus …

-Alors ça fait longtemps que t'es à Suna ?

J'engageais la conversation pas spécialement par envie mais pour ne paraître trop impolis ou froid et aussi car cela me semblait être intéressant, important aussi ! Dans le monde dans lequel on vit, le savoir est le pouvoir, les informations sont capitales pour un Shinobi … À commencer par savoir qui sont nos coéquipiers, on se bat avec eux, on risque nous vit avec eux, les connaître un minimum c'est essentiel si on veut travailler et survivre efficacement ensemble.
Mais malgré mes questions ma nature reprenait le-dessus et je commençais à m'endormir, enfin à vrai dire ça se voyait pas vraiment mes yeux étant fermé de base, ça se remarquais à peine qu'ils se fermaient ! Peut-être le fait que ma tête s'inclinait légèrement vers l'avant pourrait lui mettre la puce à l'oreille, enfin de toute façon même en dormant j'entends tout et je peux donc réagir tout aussi bien que si j'étais réveillé.


Dernière édition par Yamada Jax le Jeu 4 Juin 2015 - 2:36, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyMar 2 Juin 2015 - 18:26

Voilà de ça plus d’un mois, j’avais contacté mon vieil ami Yojimbo. Je lui avais expliqué que le temps me manquait et que je n’arrivais toujours pas à mettre la main sur les derniers survivants d’Osai, notamment les Taku et les Katsuo. J’avais fouillé des dizaines de montagnes et suivis des centaines de rumeurs qui m’avaient transportés d’un Pays à un autre sans pour autant trouver réponses à mes questions. Depuis la mort de Takujin et de Takumaru, je cherche désespérément à retrouver les miens pour mettre fin à leurs plans de domination et d’éradication.

Yojimbo possède plusieurs contacts dans les nations du Vent et des Sables. Je sais qu’il pourrait me trouver des hommes plus aptes à chercher les indices et à enquêter que je ne le suis malgré mon passé de chasseur de primes et de mercenaire. Ainsi, il n’y a que quelques jours, mon vieux mentor m’envoie un message par voie aérienne qui stipule que pour avoir accès à certains services du Kaze no Kuni tels que des détectives privés, je me dois d’accomplir une tâche pour eux sans réclamer la moindre somme. N’ayant certainement pas besoin d’un centime j’ai accepté aussitôt les termes et conditions de la mission, signé la missive et renvoyé la lettre par mon fidèle Chokushi qui s’en retourne directement vers sa nation natale!

Ordre de mission:

Partant directement d’Ame no Kuni, où j’enseignais encore aux élèves de mon Dojo, j’ai fait un détour rapide à Kawa no Kuni, histoire de faire un peu le touriste et de prendre quelques livres concernant les changements géographiques et politiques de ma destination puisque je n’y ai pas mis les pieds depuis pratiquement trois ans. Je n’ai pas communiqué directement avec mon allié Kibo et, étrangement, je n’arrive pas à avoir de nouvelles de ce vieux Shinji.

Néanmoins, parfaitement préparé à la température contrairement à ma première visite du désert, j’avance à la vitesse que dicte Boke, ma bourrique, qui transporte des dizaines de bouteilles d’eau et une grande quantité de vivres sur son dos. M’étant revêtu d’une longue cape brune, pour protéger des vents et sauver mes habits des sables poussiéreux, et du Sugegasa de Kurasa, pour évidemment éviter que la majorité des grains n’atteignent mon visage et mes cheveux, j’avance lentement jusqu’à l’endroit indiqué dans le communiqué du vieil homme.

Deux jours plus tard, j’arrive finalement là où je dois me retrouver. Deux jours à dormir hors des lits auxquels je me suis habitué. Toutefois, je ne montre aucun signe de fatigue. Je suis, malgré tout, plutôt en forme. Les nuits fraîches m’ont rappelés le plaisir que j’avais eu, la première fois, avec Shinji et les nomades. C’est avec ces images que j’entre dans un grand bâtiment servant de point de ralliement pour plusieurs expéditions en plus de centre d’attraction et de restaurant.

Repérant rapidement les membres de mon équipe de par leurs insignes de Sunajins je m’approche et me présente. Je conserve un ton calme et solennel, une expression souriante et chaleureuse et une distance confortable pour agir si besoin il y a. Je laisse mes trois Katanas sous ma grande cape, mais leur présence est évidente.


« Bien le bonjour! Je me nomme Zento, mais vous pouvez m’appeler Taku si vous le désirez! »


Je retire mon couvre-chef, laissant pendre ma chevelure. Je masse ma nuque pendant une seconde.


« Je bois quelque chose et grignote un morceau et nous pouvons discuter de stratégies ou directement nous mettre à la tâche. Vous êtes chez vous, vous décidez. »


Voyant leur empressement à terminer la tâche, je ne prends que quelques minutes et me mets en route avec les deux habitants de la contré. Je ne connais rien d’eux, ils ne connaissent pratiquement rien de moi. Souriant, sur mon cheval, prenant mon temps, je les suis. Je vois bien qu’ils désirent s’empresser, se dépêcher, mais ce n’est pas mon genre. Je préfère observer, être attentif et prendre des précautions.


*Les Shinobis sont toujours comme ça, à vouloir tout régler rapidement sans analyser les situations, sans comprendre ce dont il retourne.*


Silencieusement, je préfère suivre les jeunes soldats plutôt que prendre la tête de notre groupe. Si jamais des décisions nous mettent en danger, je pourrai agir, mais entre-temps, il n’est pas de mon ressort de m’occuper de la direction de notre aventure d’autant plus que je n’ai toujours pas eu la chance d’étudier le domaine, la zone, les rumeurs sur les criminels, la géographie de cette partie du désert, les routes marchandes ou quoi que ce soit.


*J’espère qu’ils ont faits leurs devoirs avant de se lancer aussi rapidement à la recherche des bandits. Dans ce genre de situations, un manque d’information peut signifier la mort.*



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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyMer 3 Juin 2015 - 20:11

Le groupe était réuni et malgré les caractères bien différents que nous avions chacun je reconnus en mes deux compagnons des adeptes du corps-à-corps. Même si Yamada avait un physique très banal, je ne pouvais m’y tromper. En tant que futur spécialiste en Taijutsu, je pouvais reconnaitre les mêmes stigmates d’un entrainement sur mon physique et sur le leur. Je ne doutais pas que mon confrère doive aussi maitriser le ninjutsu, son clan étant célèbre pour sa capacité héréditaire. Pour ma part, ma capacité restait limiter au Taijutsu, n’ayant appris que tardivement à utiliser mon chakra, ma tentative en ninjutsu était plutôt chaotique et peu fructueuse. Je m’étais donc dirigé sur une voie que je maitrisais mieux que le reste, le combat à mains nues. Même si nous étions tous trois des combattants au corps-à-corps, nos styles étaient sans doute très variés. Taku camouflait sous son cache poussière des sabres, sans doute était-il spécialisé dans leur maniement, Yamada ne semblait pas armé, ni bâti pour la puissance brute, son style ne devait sans doute se rapprocher plus du mien. Mais là n’étais pas notre souci pour le moment.

Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) PDLUnE

Personnellement, je voulais quitter le carrefour au plus vite, mais mes compagnons ne semblaient pas le moins du monde presser de prendre le large. Yamada semblait somnoler sur le banc, tandis que Zento prit le temps de commander à manger pour grignoter avant de partir. Je n’étais pas cheffe du groupe et je n’avais pas vraiment le désir de l’être. Mais rester sur place était une erreur, ils nous faillaient avancer sans tarder. Mais ne pouvant pas obliger mes compagnons, je dus attendre que Taku se restaure tandis que mon confrère semblait s’être carrément endormi. Cela me désespérait un peu, mais je gardais mon sang-froid. Ma manière d’appréhender la mission déviait de celle de mes compagnons, cela ne voulait aucunement dire que j’avais raison et qu’ils avaient tord. Prenant donc mon mal en patience, je poussais tout de même Yamada à camoufler son bandeau ou le symbole de Suna était bien évident. Je fis de même avec le mien le remettant au fond de mes affaires, là où il se trouvait une grande partie du temps. Je n’appréciais que peu de porter une marque identifiable aux yeux de tous. Profitant donc de se répits, j’engageais la discussion avec mon confrère.


-       Non cela ne fait que, plus ou moins, cinq ans que je suis dans le Yukkan et a Suna. J’ai grandis loin à l’Ouest, au-delà du désert de Kaze no kuni. J’ai grandis dans un temple et ne suis arrivé ici que grâce à un genre de pèlerinage que j’effectue pour découvrir le monde. Et toi, tu es un Yamada, je suppose donc que tu as grandis dans ce désert ?


La bonne entente dans un groupe avait son importance. Discuter apprendre à se connaitre, même un peu, n’était pas anodin, mais bénéfique pour la coopération. Nous allions nous battre, peut-être même risquer nos vies et ils allaient être les seuls soutiens sur qui je pourrais compter. On ne pouvait pas compter sur le simple fait que Yamada et moi venions du même village pour que je lui fasse une confiance aveugle et réciproquement. Parler était donc bénéfique, on se présentait un peu, on créait un lien qui permettait par la suite d’agir avec plus de certitude, de pouvoir compté sur ses coéquipiers. Cela avait ses limites, naturellement, mais la cohérence d’un groupe pouvait changer une victoire en défaite si on n’y prenait pas garde. Je me tournais donc aussi vers Taku, qui était bel et bien l’inconnue de l’équation.


-       Et vous Zento sama, ou avez-vous appris les arts shinobi ? êtes-vous natif de Kaze no kuni ?


Je laissais la discussion suivre son rythme tranquillement, mais une fois le Nunkenin ayant fini de se nourrir, je motivais à nouveau le groupe à prendre la route. Bon gré, malgré, nous fûmes tous dehors et la voie commerciale que nous devions emprunter, s’étendait à nos pieds. J’étais un peu frustré par ce retard et je voyais bien que Taku, lui, était frustrer par mon empressement ou peut-être craignait-il seulement que je sois une butor fonçant dans le tas sans réfléchir. Malgré cela, nous étions partis et c’est, scrutant à de nombreuses reprises le ciel que je laissais derrière moi le carrefour accueillant. Taku ne semblait pas vouloir imposer son autorité, donc prendre le commandement du groupe. Cela me dérangeait un peu, nous étions des Shinobi, nous avions donc une structure militaire et Taku, par son rang, était par défaut le chef de notre trio. J’ignorais s’il ne désirait pas le poste, s’il ne croyait pas en cette structure ou s’il voulait nous tester avant tout. Nous aurions le temps de voir cela un peu plus tard. Au risque de paraître pénible, je forçais le pas pour que l’oasis disparaisse derrière nous. Ce ne fut qu’une fois au milieu du désert que je me détendis.

Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) 5s3Q87

-       Je pense qu’il serait bien que nous discutions un peu de notre approche à adopter, maintenant que nous sommes en route.


Je ne m’en vantais pas, mais j’avais une certaine expérience avec les bandits. J’avais plus ou moins vécu cette vie durant une période. Je m’étais habitué au concept de banditisme et en avais fait l’expérience. J’évitais de le crier sur les toits, je n’avais pas honte de ce que j’avais fait, mais n’en étais pas fière pour autant. J’avais suivi Gekidosaru dans de petites opérations de banditisme et une opération plus grande, celle qui m’avait fait arriver ici. Je pensais donc pouvoir comprendre la structure de la bande à là qu’elle nous allions avoir faire. Peu importais le pays où l’on se trouver, les motivations sont différentes, tout comme les actions, mais les structure reste très similaire et c’était une structure que j’avais apprise à connaitre. Je gardais tout de même cela sous silence, je n’avais nul envie de citer cette période de ma vie. J’avais pris d’assaut un domaine, j’avais tué des défenseurs, j’avais été jusqu'à massacrer de sang-froid des habitants, femme, enfant, vieillard, posséder par une folie meurtrière. Je préférais ne pas trop diriger la discussion sur cette période de ma vie, sans en avoir honte, cela pouvait m’attirer des problèmes. J’exposais donc mon point de vue à mes compagnons.


-       Donc pour rejoindre notre point de rendez-vous, je me suis fait passer pour une mercenaire le long de la voie commercial principal. J’ai donc pue dégoter un certain nombre d’information sur notre cible. D’après ce qu’on m’a dit, cette voie commercial n’est que peu utiliser, seul certain convoie passe par là et c’est de gros convoie qui passe par là, de marchant fortuné qui n’ont pas de gêne à presser a la marche leur caravane. Se sont aussi des convoies armé, pas lourdement, mais assez pour éloigner les pilleurs lambda. Nous avons donc à faire à un groupe de bandits conséquent et organiser.


C’était là des informations de surface, notre objectif de mission laissait déjà clairement voir que notre groupe de bandits était organisé. Mais mieux valait mettre tout à jour pour avoir une idée claire de ce qui nous attendaient. Il n’y avait pas si longtemps, j’étais apprenti du grand Architect et en son nom j’avais appris à gérer une équipe de plusieurs centaines d'ouvriers. Je connaissais donc l’importance de mettre bien les choses à plat, de partir sur des bases claires que tous suivent une ligne bien tracée. Spéculer sur la connaissance de chacun était la meilleure façon d’oublier des détails et comme le disait l’adage, le démon se cache dans les détails. Je faisais tout de même attention à ne pas trop m’imposer, mon habitude de prendre les choses en main avait le potentiel d’agacer sérieusement mes deux coéquipiers. Il me fallait donc rester à la place qui était la mienne.


-       Nos bandits sont donc organiser et intelligent, leurs choix de campement est tout à fait stratégique. En campant sur cette voie et en nombre suffisant, ils avaient la certitude de gros butin pour chaque convoie qui passerait et donc d’amasser une petite fortune avant que qui que ce soit ne commence à s’agacer de leurs action. D’après les dires, Ils ont une zone d’action de quelque lieu, cela se trouve à plusieurs heures de marche devant nous. Les attaque identifier son toujours dans cette zone restreinte. Je n’ai aucune oasis proche de cette zone sur ma carte, mais je suis sûr que leurs campement n’est pas très loin. Ils n’ont besoin que de grotte ou la condensation a produit des poches d’eau et de leur provision et non d’une forteresse, vu qu’ils se disperseront à la moindre menace. En s’attaquant à de gros convois, ils savent que quelqu’un payera pour se débarrasser d’eux, ils sont donc, sans aucun doute prêts à lever le camp avec leur butin a tout moment. C’est une tactique efficace, qui permet d’engranger un bon butin, en peu de temps et de disparaitre dès que les choses se mettent à bouger. Ils ont, sans aucun doute, des sentinelles aux deux carrefours de chaque côté de la voie qui les informes des convois arrivant et des menaces potentiel. C’est pour cela, que je voulais quitter le carrefour au plus vite, notre petit groupe a une chance de passer inaperçu de la sentinelle et donc de ne pas faire disparaitre les bandits. Pour cela aussi que j’ai demandé à ce qu’on cache nos bandeaux. Depuis que nous avons quitté le carrefour, je surveille le ciel, mais n’ai vue aucun oiseau suspect que j’aurais pu identifier comme messager pour avertir notre cible de notre arriver. Mais cela ne signifie pas que nous n’avons pas été identifiés. Tout cela se base, bien entendu, sur des spéculations par rapport aux informations que j’ai pu réunir en chemin.


Bon, pour la prise de tête, je me posais sans doute là. Mais j’étais sûr de mon expérience parmi les bandits. Ce genre de tactique était tout à fait remarquable. Je partais sur la base que, comme dans l’empire, les bandits n’avaient pas de structure solide, seuls des meneurs pouvant les rassembler. Les bandits pouvaient donc s’organiser rapidement et se disperser tout aussi rapidement, ce qui était un gros avantage quand on s’organisait en attaque-éclair. Le temps qu’une troupe régulière soit former et se déplace, les bandits pouvaient partager leur butin et se disperser pour se réunir plus tard. Cela les rendait très difficiles à exterminer, même en détruisant de petit groupuscule, il y avait toujours des meneurs pouvant les réunir et l’effectif étaient toujours présents, surtout quand la valeur du butin promis était conséquente. Il nous fallait donc ne pas nous présenter comme une menace, ne leur donner aucune excuse pour se disperser. Je doutais que deux Génin de Suna leur soit une menace, mais s’ils nous tuaient, ils attireraient d'autres Shinobi et donc des problèmes. Je craignais donc que, s’ils nous avaient identifiés, le camp soit déjà en train de plier bagage. Notre objectif serait réussi, car nous nous serions débarrasser des bandits, mais ils finiraient parent se regrouper fatalement ailleurs et recommencer.

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J’espérais donc pousser mes compagnons à la réflexion, pour avancer vite mais prudemment et songer plus à une attaque en infiltration que de simplement faire peur aux bandits. Si nous pouvions identifier les meneurs et les mettre hors d’état de nuire, nous aurons mis un solide coup de pied dans les côtes du banditisme. Si le groupe était aussi organisé que je le spéculais, le ou plus probablement les meneurs étaient d’importance. On ne réunissait pas les bandits par de simples promesses, il fallait encore une certaine confiance. Nos meneurs étaient donc des gens expérimentés, qui n’étaient pas à leur première action. Mais je laissais mes compagnons exposer ce qu’ils avaient déniché de leur côté. Il me manquait assez de pièces au puzzle pour que ma théorie soit complètement fausse et si l’un de mes compagnons avait une de ces pièces manquantes, cela pouvait nous ouvrir les yeux sur de nouvelle possibilité.
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptySam 6 Juin 2015 - 0:56

Je commençais à m'endormir tranquillement alors que la réponse de ma collègue commençait à se faire attendre, de ce fait je commençais à réellement à m'endormir … Jusqu'à ce que la personne que nous attendions arrive enfin, je relève alors la tête au moment même où il posa un pied dans la pièce où nous nous trouvions. J'ouvre alors légèrement un œil pour voir à quoi il ressemblait, un homme d'environ ma taille, habillé d'une longue cape brune, le visage caché par une capuche. Il semblait bien connaître le coin, ayant prévus des vêtements tout à fait adapté dans une marche du désert pour quelqu'un qui ne possède les facultés de mon clan.

Bref une fois installé à notre table, on pouvait aisément remarquer qu'il ne faisait pas totalement confiance contrairement à ce qu'il montrait ! Il gardait une certaine distance et à vrai dire c'était tant mieux j'avais une de mes main placé sur la pochette qui se trouvait sur ma jambe prêt à sortir un kunai si nécessaire … Je repris donc ma somnolence alors que lui se présenta et commençait à s'attabler. À ce même moment la Sunajin qui commençait visiblement à s'impatienter m'expliqua enfin d'où elle venait, même si je ne compris pas certains point de ces explications, je compris qu'elle aussi avait déjà beaucoup voyagé … Elle me posa alors elle-aussi une question qui semblait plutôt affirmative, sûrement était-elle sûre de ce qu'elle avançait mais elle serait surpris de ma réponse !

-C'est exact, j'suis un Yamada mais j'ai pas grandis ici, j'ai grandis sur les routes de ce monde .. Je ne suis revenus qu'il y'a peu dans ce désert.
Mais je ne comprends pas une chose, pourquoi avoir rejoint un village caché ? Un pèlerinage à une durée défini dans le temps alors que devenir ninja est beaucoup plus intemporel...

Bien que je n'ai pas de problème à faire confiance en mes camarades, qu'elle ne soit pas natif de ce désert n'est pas un problème … mais savoir qu'elle pourrait ne pas se sentir totalement Sunajin m’inquiète plus, même si sur le court terme de cette mission cela ne poserait presque probablement aucun soucis. Enfin tout ceci n'était que pur spéculation de ma part, je devais donc juste me montrant méfiant sans pour autant versé dans l'abusif ! Ma vie dépend de ces gens pour cette mission et la leur dépend aussi de la mienne, donc nous sommes liées pour la mission pour ainsi dire !
Une fois que le nunkenin est enfin terminé son repas, Mu nous fit presser le pas pour prendre la route … Était-ce vraiment utile ? Je n'en sais rien à vrai dire mais en tout cas c'était chiant … Elle prenait tout trop au sérieux visiblement mais en tout cas se me permettait de lui faire plus confiance.
Qui plus en plus de nous forcer poliment à quitter l'oasis paisible où nous étions, elle marchait sur un rythme … trop rapide à mon goût ! Je sais que le désert n'est pas spécialement très agréable à regarder et que de ce fait prendre son temps peut paraître inutile mais quand même … Pour aller éclater quelque mâchoire on peut bine prendre le temps, non ? Puis elle décida qu'il était temps de parler de la mission et de ce qui pourrait se passer. Elle nous donna donc les maigre information qu'elle avait récolté sur la route et qui il faut dire était inutile … Je savais déjà tout ça avant de partir du village, je connaissais bien les routes commerciales de tout ce pays et je savais aussi que les bandits devrait sûrement être organisé mais de là à baliser pour si peu … Elle commença alors à partir de longue explication bien trop chiante, enfin pour moi c'était chiant ! La Genin se prenait trop la tête, beaucoup trop … Pour moi c'était beaucoup plus simple, on marche on les trouvent et on les explosent voilà en gros !

-Moi je pense surtout que tu réfléchis de trop … Et même s'ils nous avaient repérés, pourquoi auraient-ils pris la fuite ? Nous ne sommes qu'un petit groupe de trois et en suivant ton raisonnement, eux sont beaucoup plus nombreux que nous ! Donc s'ils se débarrassent de nous, le temps qu'une autre équipe soit envoyé, ils auront encore le loisir de piller quelques marchands …
Et s'ils sont aussi bien organisé que tu dis, je pense qu'ils ne voudront pas éviter le combat pour trois malheureuses personnes ! Et puis faut avouer qu'un bandit c'est rarement malin, je t'invite à aller faire un tour à l'Ergastule tu verras bien*dit-je en rigolant*
Et toi qu'en penses-tu Taku ?


Bref j'avais trop parler beaucoup trop et je commençais sérieusement à avoir un coup de barre … Mais respect pour mes camarades je vais essayé de me contenir même s'il y'a de grande chance que je me mette à somnoler sur le trajet, toujours en marchant évidement mais en somnolant ! J'espère surtout ne pas avoir froissé ma compagnonne de Suna, loin de moi cette idée mais elle réfléchit trop et sous ce soleil c'est dangereux … Je voulais en quelques sortes l'aider et puis c'est vrai qu'elle se prend trop la tête pour quelques bandits ! Ou alors c'est moi qui me prend pas assez la tête et à vrai dire ce serait pas faux non plus ...
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyLun 8 Juin 2015 - 18:55

Yamada Jax était un Shinobi tout à fait original, à le voir, il ne semblait pas le moins du monde dangereux. Il semblait même plutôt lent et flémard. Il avait un visage qui donnait l’impression qu’il s’endormait, ou alors il s’endormait vraiment, je ne pouvais pas vraiment le dire. Mais je me doutais d’une puissance cachée. L’adage ne disait-il pas « feint que tes faiblesses soient tes forces et tes forces tes faiblesses. » Amanosagume était un parfait exemple de cette pensé, mon épée était impressionnante et, un œil peut entrainer, me surestimais aisément et on ne cherche pas des noises à quelqu’un de trop fort. C’était de la poudre aux yeux, à mon niveau, je ne pouvais me targuer d’une grande puissance. Mon Taijutsu avait ses limites et j’étais loin d’égaler en vitesse les grands maitres dans le domaine. Même Amanosagume ne quittait que rarement mon dos, je ne l’utilisais que rarement. Yamada devait avoir le même genre d’illusion à montrer, il semblait endormi, peu vif, mais je me doutais d’une efficacité bien présente quand cela était nécessaire. Ses adversaires devaient faire l’erreur de le sous-estimer et ne comprendre que trop tard leur erreur.


-       Non, un pèlerinage n’est pas limité dans le temps ou l’espace. Même si beaucoup de gens parte d’un point A pour un point B avant de revenir au A, cela n’est qu’un détail. Un pèlerinage c’est une expérience philosophique et spirituelle. Je n’étais partie que pour quelque années, pour apprendre le travail d’architecte et me voilà aujourd’hui ici, en tant que Sunajins, cela est un pèlerinage. J’apprends et grandis de mes expérience, ce que je n’aurais, sans doute, pas pu faire au temple ou j’ai grandis isoler du monde. Si tu as beaucoup voyagé, alors tu dois sans doute comprendre plus ou moins de quoi je parle. On apprend beaucoup sur les routes de ce monde, bien plus que derrière les murs d’une habitation.


Cette journée n’était pas mauvaise pour la marche. Il y faisait chaud, naturellement, mais le soleil ne frappais pas de manière trop cruelle, du moins pour moi qui était habituer au désert. Je me doutais que Yamada devait lui aussi se déplacer avec aisance, son clan est originaire de ce désert et leur capacité héréditaire les protégeait de l’épuisement du a la chaleur. Pour Taku c’était une autre histoire, attacher à son canasson des réserve d’eau conséquence pendouillait, faisant un bruit de glougloutement à chaque pas de l’animal. Il n’était visiblement que peu habituer au désert ou peut-être avait-il vécu une mauvaise expérience qui l’avait fait se suréquiper aujourd’hui. La chose étant qu’entre son animal et ses réserves nous avions gagné en autonomie mais perdions cruellement en mobilité et en vue de la situation, la mobilité primait sur l’autonomie. Mais je n’osais pas vraiment faire une remarque, le nunkenin était théoriquement notre supérieur, je n’avais pas à lui faire la leçon, je laissais donc faire.

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Mon exposé des données récolté ne fit pas grande impression, Taku restait dans son mutisme tel un observateur, écoutant ce que j’avais à dire sans m’interrompre. Yamada, lui, semblait encore moins convaincu par ce que je disais. J’avais pourtant l’impression de dire des choses sensées, nous étions sur une mission de rang B, on était entré dans la cour des grands et je n’allais pas permettre que la mission soit bâclée. Je devais sans doute être quelque peu agaçante avec mon comportement de première de la classe, mais je préférais agacer mes coéquipiers que d’échouer stupidement. Les bandits lambda étaient nombreux dans le désert, beaucoup de proie facile, peu de populations pour déranger et de grande étendue déserte pour se cacher. Les missions concernant des bandits étaient donc nombreuses, mais restaient classées la plus pars du temps dans le rang C. Le fait que celle-ci soit une B prouvait bien d’une difficulté supérieure. Ou alors, quelqu’un avait sur évaluer la mission, ce qui n’était pas impossible non plus.


Ce fut Jax qui prit la parole et je craignais qu’il minimise cruellement les faits. Il ne comprenait pas ma ligne de pensée, il ne comprenait pas pourquoi les bandits n’auraient pas juste le désir de nous éliminer et de continuer leur petite affaire. La cause à effet me semblait pourtant assez claire et même si, comme il le disait, je réfléchissais trop. Le fait que justement ils désirent nous éliminer et continuer, prouvaient bien que nous n’étions pas une menace et qu’ils nous faillissent donc réfléchir à une tactique viable pour se débarrasser de ses bandits. Attendre de tomber dessus était un mauvais choix, que j’ai raison ou que Yamada ai raison. Soit ils se disperseraient, soit ils nous encercleraient et nous éliminerions. Donc peu importe qui avait raison avancer sans se préparer était donc une très mauvaise idée. De plus il semblait clairement sous-estimer le potentiel des bandits, qu’il semblait confondre avec un petit groupe de personnes ayant décidé de faire payer une taxe au marchand sur une zone fréquentée. Ceux-ci n’étaient effectivement pas malins, et se faisaient rapidement mettre hors d’état de nuire. Mais nous parlions là d’un groupe organisé, nombreux et un minimum discipliner.


-       Je doute que de dire « les bandits sont rarement malins » le soit. Si nous avions à faire qu’à des bandes d’abrutis, le banditisme aurait été annihilé depuis bien longtemps. Nous ne nous attaquons pas à de petite frappe, leur tactique, leur positionnement et leur nombre le prouve amplement. Les sous-estimer serait une erreur qui pourrait nous être fatale. De plus, je n’insinuais pas que c’était de nous qu’ils allaient avoir peur mais de Suna. S’ils nous tuent, la mission va prendre sa en compte et Suna n’apprécie que peu qu’on élimine des Sunajins. De brigand de grand chemin, ils ne deviendront des tueurs de shinobi’s et seront traquer avec bien plus de hargne. Se disperser et donc une tactique tout à fait sensé et sécuriser.


Je pouvais tout à fait comprendre cette envie de mettre la puissance de Suna à l’épreuve. Il était vrai que de débarquer sur place, nos symbole de Suna bien en évidence et de leur intimer l’ordre de se disperser au plus vite avait quelque chose de grisant et m’était à l’épreuve la crédibilité de Suna. Je doutais que les bandits nous égorgent s’ils étaient au courant de notre affiliation, les conséquences étaient lourdes et ce genre de personne était souvent plus malin qu’il le laissait croire. Les bandits étaient une majorité d’opportuniste, des gens sachant flairer le bon filons mais se rétractant en cas de problème, pas, ou peu, de héros chez les brigands. Ils étaient des opportunistes et savaient par instinct peser le pour et le contre. Je doutais que beaucoup d’entre eux soit motivé à nous éliminer. Ce fut Taku qui prit la suite, sortant de son mutisme.


-       Qu’ils se dispersent, qu’ils nous attaquent ou qu’ils nous ignorent n’a pas de réel importance. La mission n’est pas de savoir comment ils vont réagirent a notre approche, mais les mettre hors d’état de nuire. On ne peut donc pas simplement charger dans le tas, il nous faut une approche plus subtile. On ne va pas pouvoir éliminer un grand groupe de bandits a nous trois, il nous faut donc feinter. Nous ne sommes pas un groupe de trois pour jouer au marteau sur l’enclume, nous sommes un groupe de trois pour l’efficacité, la discrétion et la mobilité. Nous sommes des shinobi, pas des simples soldats, on agit dans l’ombre et par la ruse.

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Discrétion et ruse, dire que cela venait d’un type qui se baladait avec trois sabres sous son manteau. Mais il avait raison, nous ne pouvions pas juste attendre qu’ils nous tombent dessus. Il fallait agir en shinobi. Les traquer, les identifier et adopter une tactique adéquate. Il fallait trouver leur camp avant qu’ils ne nous identifient, pouvoir les observer et savoir contre quoi nous allions nous battre. Spéculer sans fin ici était un non-sens au final. Mieux valait donc les trouver avant toute chose en restant le plus discret possible. Il n’était pas difficile de se déplacer dans le désert de manière discret. N’importe qu’elle natif du désert le savais. Malgré les grande étendu qui semblait nous exposer à des centaines de lieu à la ronde, cela n’était qu’un trompe l’œil. La moindre dune, la moindre structure rocheuse limitait la vue. Le simple fait de quitté la voie commercial pour avancer en parallèle de celle-ci pouvait nous permettre de limiter grandement notre risque d’être identifié par l’ennemis.



-       Nous pourrions quitter la voie commerciale et avancer en parallèle de celle-ci pour rester un maximum camouflé. Entre Yamada et moi, je doute qu’on ait un véritable risque de se perdre. Son clan a se désert dans le sang et pour ma part je l’ai traversé d’Ouest en Est. On pourrait facilement entrer dans la zone d’action des bandits de manière discrète et fouiller la zone pour trouver leur camp et préparer une stratégie une fois sur place. Qu’en dites-vous ?
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyMer 10 Juin 2015 - 21:19

Alors que notre traversé du désert continuer sur cette vielle voie commerciale et aucun bandit ne c'était encore manifesté, c'est bien triste. J'aurais voulus que cette mission soit plus expéditive, ces débiles viennent à notre rencontre, on les éclates et on rentre chez nous … Mais non c'est toujours la même galère, enquêter, observer, préparer et enfin attaquer ! Pourquoi on attaque pas dès le début et on improvise ? On gagnerait du temps comme ça et ce serait plus fun …

Bref je compris rapidement que j'avais vexé Mu sans vraiment le vouloir, elle ne le laissait pas trop paraître mais elle semblait contrarier et trouver ma réflexion totalement idiote. Enfin ça, c'est ce que j'ai compris et à vrai dire c'est peut-être pas faux mais après tout pour moi les bandits sont vraiment naze, d'ailleurs je lui dit clairement pourquoi je ne craignais pas les bandits.

-Le jour où les bandits arrêteront de croire que le fait d'avoir des armes les rends dangereux alors que c'est faux … Alors peut-être que je commencerais à changer mon jugement sur eux.

Alors que ça faisait un bout de temps que notre compagnon étranger n'avait pas dit un mot, il décida enfin de l'ouvrir pour simplement nous dires qu'en s'en foutait de tous ça et qu'il fallait juste faire notre boulot point barre ! Voilà le genre de truc que j'aime entendre, ne pas se prendre la tête et voir comment ça va évoluer … Je repris donc mes occupations très palpitantes c'est à dire dormir en marchant. Vous devez d'ailleurs vous demander comment j'arrive à faire ça ? Et bien c'est plus simple que cela n'y paraît mais cela demande un entraînement extrême pour y arriver ! C'est une faculté que j'ai développer à force de dormir tous les temps, c'est comme une sorte de talent comme le fait que j'arrive à rester attentif à tout en dormant … Depuis toujours je dors donc depuis toujours j'ai eu le choisir de m'entraîner !

Nous continuons donc notre chemin sous le soleil de désert de Kaze no Kuni, aujourd'hui nous avions de la chance le soleil n'était pas trop agressif mais malgré cela l'étranger n'avait pas quitter sa monture qui était chargé comme une mule … Pauvre bête, elle transporte assez d'eau pour subvenir au besoin d'une caravane entière mais au moins grâce à lui on ne crèverais pas de soif.

Puis alors que nous marchions tranquillement sur cette route commerciale, la Genin de Suna proposa de quitter la route pour essayer de surprendre les bandits en coupant à travers le désert … C'est un bon plan et cela pourrait bien marcher. Mais je pense pas qu'il fallait que nous quittions tous la route car si jamais nous faisions ça, nous pourrions louper les bandits si jamais il décidait de passer par-là !
Je pense qu'il est donc essentiel que nous nous séparions, moi et Mu connaissant ce désert étant des Ninjas du sables, nous pourrions couper à travers le désert pendant que notre cher amis Taku continuerait sur la route … Il avait l'apparence d'un voyageur qui traversé le désert avec sa monture et toute ces réserves alors que nous nous étions louche.

-Je pense qu'on devrait en effet quitter la route toi et moi … Mais je pense que taku devrait rester dessus !
Je m'explique comme ça toi et moi nous pourrions attaquer leurs campements par surprise par le désert comme ça sous l'effet de surprise, ils seront désorienter et s'en prendrais à nous et à ce moment-là Taku arriveras tranquillement par la route pour les prendre à revers ! Et donc ils ne pourront plus nous surprendre et nous aurons l'avantage … Enfin j'sais pas c'que vous en pensez ?
Mais moi ça me plaît et puis de toute façon à rester groupé comme ça ça sert à rien !


J'ai donc décidé de quitter la route sans que mes compagnons n'acceptent ce que je leurs avait proposé mais je voulais finir cette mission au plus vite pour pouvoir enfin retrouver mon hamac qui me manquait tellement !
J'ai donc quitté la route assez promptement pour suivre un itinéraire plus sauvage mais aussi plus discret, je m'écartais donc d'abord de quelques kilomètres de la route avant de retourner dans la même direction, je forçais le pas pour combler mon petit écart de distance.
C'est vrai que j'avais fait un peu mon égoïste en décidant de partir comme ça mais je n'ai jamais travaillé en équipe ou très peu … Et donc par conséquent je prend peu en compte mes coéquipiers mais aussi parce que je remarquais que personne n'osait prendre d'initiative dans notre petit groupe, j'ai décidé d'en prendre une !
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptySam 13 Juin 2015 - 11:30

Étais-je donc la seule dans ce groupe à ne pas m’arrêter sur une définition simpliste du mot « bandits »? Mes compagnons semblaient pensés que, par ce que nous les appelions bandits, il était se stéréotype de personne qui trouve un katana et pense qu’ils peuvent faire la loi. Bandits était un terme générique pour tout ce qui touchait au banditisme. Le moindre groupe s’organisant pour commettre des crimes devenait pas définition des bandits, qu’ils soient trois types paumés armés de bâton ou une armée de mercenaire sur entrainer. Mais le terme de bandits gardait souvent cette connotation du groupe de petite frappe sans envergure. On avait donc tendance à sous-estimer de tel groupe et ayant vécu parmi des bandits je savais qu’ils maitrisaient parfaitement se fait. L’ordre de mission aurait parlé d'organisation criminelle, de mafia ou autres, j’étais persuadé que mes compagnons aurait pris cela plus au sérieux. Mais ce n’était pas le cas en ce moment.

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J’étais plutôt anxieuse d’entendre Yamada nous exposer son plan d’encerclement à trois personnes. Il y a deux minutes, il tentait de me faire comprendre que les bandits n’avaient pas peur de nous car ils pouvaient nous réduire facilement ne charpie et maintenant il avait le désir de les « encercler » et de les attaquer sur deux flancs, plan simple mais efficace si on ne comptait pas que notre groupe était constitué de trois personnes dont deux Génin. Pouvais-je décemment suivre le plan sans discuter pour me faire tuer une fois l’assaut commencer ou même abandonner mes compagnons à une mort certaine ? Je craignais que notre mission me porte sur un tel choix et que seules ses deux possibilités soient envisageables. Je n’arrivais pas à faire comprendre aux autres l’importance de l’infiltration dans les rangs ennemis, d’éliminer le ou les meneurs rapidement pour que le groupe s’effondre sur lui-même. Non Taku ne semblait pas concerner ou trop sûr de lui peut être et Yamada semblait pensé que nos ennemis étaient de gros balourds agitant des gourdins. Je craignais que notre chance de succès fonde comme neige à Suna à ce rythme-là. Butor, je n’arrivais pas à les raisonner, mais je ne pouvais pas leurs tourner le dos. Il me fallait dons suivre et opérer une « retraite stratégique » en cas de problème.


Mais notre compagnon Yamada n’avait pas tort. Se séparer en deux groupes était une bonne idée. Taku était d’un rang élever et je doutais qu’un simple voyageur intéresse les bandits et Yamada et moi étions tout à fait à même de retrouver notre chemin à travers les dunes de Kaze no kuni. Cela augmentait nos chances de trouver la cache de l’organisation criminelle qui agissait sur cette voie. Ni une ni deux, prenant l’initiative, Yamada quitta le chemin sans se préparer plus que cela a notre séparation en deux groupes. Je le regardais donc s’éloigner, Taku faisant de même. Son plan était pas mal mais il manquait un détailler. La communication entre les deux groupes. Il nous fallait un signal, de quoi indiquer à l’autre groupe que le camp était identifié ou s’il y avait une attaque. Je me tournais donc vers le nunkenin pour voir avec lui se détaille et je fus surpris de le voir me tendre l’un des sabres qu’il portait à la ceinture sous son cache poussière.


-       Cette lame est Shuusui, épée sacrer de mon clan. Elle est liée à son porteur à travers l’espace. Prend donc cette lame, mon lien avec elle me permettra de savoir où elle se trouve. Je pourrais donc suivre vos déplacements. Si vous identifié la menace, dégaine la lame, je le saurais, si une attaque est imminente, fait lui gouter du sang, je le saurais. En cas d’échec, nous nous retrouverons hors de la zone d’action des bandits sur cette même voie. Restez sur vous garde.


Je pris donc le katana que me tendait Taku et je le fis rejoindre Amanosagume dans mon dos. Une fois bien harnaché, je me retournais pour voir ou le Yamada était parti. Il avait avalé une bonne distance déjà et je me mis à sa suite avant de le perdre, forçant le pas pour le rattraper. Je jetai un dernier regard en arrière pour voir le nunkenin reprendre tranquillement la route. J’espérais qu’il n’allait rien lui arriver de grave, ni à lui ni à nous d’ailleurs. Je n’étais pas à l’aise avec le plan d’approche de mes compagnons, mais j’avais fait valoir ma voix et on avait repoussé mes arguments. Je n’allais pas, bien entendu, me jeter dans la gueule du loup par simple fait que mes compagnons étaient des butors têtus, mais je craignais de pouvoir leur faire entendre raison. Mais le premier objectif était d’identifier le camp des bandits, peu importe notre technique d’approche. Il fallait donc garder l’œil en alerte, pour les trouver avant qu’ils ne nous trouvent.


Nous marchions depuis un long moment à travers les dunes, gardant une bonne distance entre la route commerciale et nous, de quoi rester discret. Peu de monde se risquait à des déplacements sauvages, le risque de se perdre si on ne possédait pas les connaissances appropriées était grand et les chances que se perdre se termine sur une mort prématurée étaient tout aussi grandes. Si dans le désert profond les routes n’étaient pas instaurées, ici à l’Est les routes étaient presque toujours préférées que de risquer sa vie au milieu des dunes. Nous pûmes donc observer notre environnement qui avait tout de la définition stricte d’un dictionnaire, un désert sans vie. Sans vie cela était vite dit, pour un œil profane, il était sans doute sans vie, mais pour un œil entrainé, la vie était la discrète mais bien présente, il suffisait d’ouvrir l’œil pour voir, ici une racine déplaçant légèrement du sol sablonneux, ici une petite fougère sèche s’agrippant à un rocher, ici une petite souris des sables se volatiliser sous un tas de caillasse. La vie était partout, il suffisait d’ouvrir l’œil.

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Et pour l’ouvrir, heureusement je l’ouvrais. Je tandis brusquement une main pour arrêter Yamada qui semblait avancer en somnolant. Il ne dormait pas autant qu’il le laissait croire, je l’avais vue à plusieurs reprise esquiver des pierres et autre obstacle sur notre route, il était donc plus attentif que son côté somnolant le laissait croire. Mais je l’attrapais tout de même par l’épaule pour l’obliger à s’immobiliser et avant qu’il ne s’étonne de ma brusquerie, j’indiquais du doigt une zone en amont de notre position, légèrement sur notre droite. Au sommet d’une dune, se déplaçant en file indienne, se trouvait un petit groupe de cinq personnes portant de gros panier d’osier. Nous étions tomber sur un groupe de cueilleur qui, pour un camp proche d’ici, faisait le plein de racine, champignon et autre mets que le désert offrais. Vue la zone où nous nous trouvions, il y avait peu de chance que se soit un simple petit camp nomade. Nous étions sans doute tombés sur un petit groupe de cueilleur qui allait nous conduire tout droit au camp des bandits.


L’erreur de beaucoup de gens est de croire quand de tel situation se cacher rapidement derrière un rocher est une bonne tactique. Ils oublient par la que le mouvement est bien plus évident que l’immobilité et que même si nous nous trouvions sur une zone à découvert, notre immobilité était une bien meilleurs cachette que tout rocher se trouvant hors de porter direct de notre position. Ce fut donc dans une parfaite immobilité que Yamada et moi laissions passé le petit groupe qui se trouvait à une petite centaine de mètre de nous en haut d’une dune. Ils suivirent tranquillement leur chemin avant de disparaitre derrière un monticule rocheux. Ça ne fut qu’une fois le dernier du groupe disparut qu’on put reprendre vie.



-       Qu’elle chance, ils ne nous ont pas vus. Suivons-les à distance, ils vont nous mener droit à leur camp. En espérant que le panier était plein et qu’ils sont sur le retour et non sur le départ.
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyMar 16 Juin 2015 - 20:51

Le désert est vraiment un environnement incroyable et surtout incroyablement dangereux … Déjà de part la chaleur, dans le désert le soleil tape fort, très fort, en plus de quoi la chaleur de l'environnement est très sèche et surtout chaude et pour finir quand on marche à travers les dunes de sable, le sable n'absorbant pas toutes la chaleur cela donne une atmosphère encore pire ! Enfin c'est ce que dirait une personne qui ne connaît pas le désert et qui n'est pas un Yamada, grâce à nos dons héréditaires aucun risque de cuire dans ce désert … grâce à cela moi et ma compagnonnage nous pouvions avancer dans le désert sans devoir subir la chaleur insoutenable !
La route était longue et ennuyeuse, bine que le désert soit assez dangereux et réserve quelques fois des surprises peu commodes … Cette fois-ci c'était plutôt tranquille, aucune bestiole dangereuse qui voulait s'en prendre à nous, aucun piège de sable où je ne sais quoi d'autres ! Bref c'était une petite balade tranquille sous le beau du soleil de notre pays avec une température agréable réglé par mes soins.

J'avais donc accélérer le pas mais je somnolais toujours tant qu'il s'agit de marche je peux à moitié pioncer après quand il faut aller plus vite c'est autre chose … ! Je me demandais ce que pensais Mu de nous, ces deux compagnons, aucun de nus deux n'avaient voulus l'écouter alors qu'elle voulait nous dire que les bandits était beaucoup plus complexe que toutes nos idées préconçues.
Mais que voulez-vous on ne se refait, entre un débile et une possible bourrique, les chances de leurs faire entendre raison semble difficile ! L'idiot en question ici c'est moi et je ne m'en cache, c'est vrai qu'à manière de réfléchir c'est plutôt de foncer droit devant et m'en foutre de tout … Déjà comme ça créer une réputation de gros débiles bien lourd, comme ça on fou le paix sur certains points qui demandent de la réflexion et qui donc me fatigue mais en plus on me sous-estime en me prenant pour une buse !! Et j'adore ça à vrai dire comme ça quand je fais pas l'idiot je surprend mieux que quiconque … Le soucis c'est que faire le con ça demande trop d'effort alors je préfère juste être con, à la base c'était en quelques sortes un jeu, un rôle de comédien maintenant c'est plus véritablement ce que je suis.

Et je m'en porte très bien comme dit le dicton « Heureux et l'imbécile que ne se soucie de rien » et c'est pas faux, avant je me rongeais les sangs à vouloir trouver les connards qui avait tués les parents de la petite et de mon oncle maintenant, je m'en fou et je me dit qu'ils sont sûrement déjà enterré ! Bref ma vie à pris un tournant pour devenir plus simpliste, moins prise de tête tout bêtement … Mais alors que j'étais plongé dans mes pensées en pleine sieste je sentis Mu me retenir fortement l'épaule m'empêchant d'avancé, j'ouvris alors les yeux et elle me montra une petite groupe sur la dune en face de nous. En les voyant j'eus le réflexe de m'allonger au sol et ma camarde fit de même, elle savait aussi qu'il valait mieux ne pas bouger pour ne pas être repéré.

Je les regarder partir en observant bien le groupe, un groupe de cueillir, il venait de l’ouest autrement dit il venait d'un oasis, je le savais car je savais qu'il y en avait dans cette direction … Mais il était assez loin, cela veut donc dire que nous avons sûrement trouvé nos cibles ! C'est logique ils se sont placés assez près d'un oasis pour pouvoir se réapprovisionner facilement en eau et en nourriture mais aussi loin pour ne pas être découvert ! La distance parfaite, l'emplacement parfait, je commençais à comprendre ce que voulais dire Mu tout à l'heure …
tel qu'ils sont ici en plein milieu du désert, ils sont introuvables mais en même temps leurs campements et placé intelligemment près de la route et d'un oasis pour ne jamais avoir à marcher trop longtemps et ne manquer de rien !

-Ouais très bonne idée ! Et je commence à comprendre ce que tu voulais dire tout à l'heure, faudra sûrement revoir le plan une fois quand on les aura débusqué !

Nous les prirent alors discrètement en filature de manière à toujours rester assez loin d'eux et de toujours avoir quelque chose pour nous cacher au cas où … Normalement à la distance où nous nous trouvions aucun d'eux ne devraient avoir l'idée de regarder derrière ! Mais sait-on jamais … Les démolir maintenant ne serait pas une bonne idée pour nous, cela mettrais la puce à l'oreille aux autres !
Après un peu plus d'un demi-heure de marche, nous arrivons enfin à un campements, celui des bandits ? Je ne sais pas il faudrait vérifier mais au vus de nombres de personnes, il y avait de grande chance que ce soit, surtout vus la position personne ne penserait à camper ici ! Il était très bien placé dans les creux de trois grandes dunes des sables, invisible si on n’escalader pas l'une des dunes en question … Moi et Mu étions alors allongé sur le sommet de l'une d'elle pour observer.
Il allait être difficile de descendre discrètement de jour, soit il fallait attendre que la nuit tombe, soit il fallait partir sur une mêlée sanglante ! Je fis donc part de ma réflexion à ma camarade Sunajin.

-Deux options s'offrent à nous ! Soit on suis le plan initial et on lance l'assaut maintenant comme des malades … Soit on attend la nuit pour être discret et se débarrasser petit à petit de chacun d'entre eux ! Je te laisse le choix et je connais déjà ta réponse …

Il était clair qu'elle choisirais la deuxième option et elle aurait bien raison j'aurais fait de même, de nuit nous serons presque invisible pour descendre et nous pourrons nous débarrasser facilement des gardes de camps avant de s'en prendre discrètement aux autres … Et d'arrêter le chef et quelques-uns au passage, qu'on se fasse pas taper sur les doigts pour avoir froidement assassiné tous les bandits.

-Maintenant que fait-on ? On attend la nuit qui ne devrait plus tarder ici ou on rejoint l'étranger?
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptySam 20 Juin 2015 - 11:20

Notre petite filature nous avais conduit à un campement bien organiser, camoufler dans le creux de trois grandes dunes qui les rendait pratiquement invisibles. Yamada et moi aurions pu passer juste à côté sans même le voir. Il ne fallait pas oublier que, comme nous, les bandits étaient eux aussi des natifs du désert. Il avait même sans doute grandi à la dur dans ce désert qui n’accepte que mal les faibles. On ne passe pas l’épreuve du sable sans y avoir trouvé une force qui nous fait avancer. Malgré cela, mes compagnons se bornaient à les rabaisser, comme s’il n’était pas digne de cette volonté que le désert offre à ceux qui lui survivaient. Pourtant ils étaient là, à piller les convois de manière organiser, à se regrouper et se disperser facilement, à nous obliger à agir pour les arrêter. Notre monde et le leur ne faisait qu’un, mais eux ne faisait pas l’erreur de nous sous-estimer. Par ce fait ils avaient un avantage sur nous.

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Une fois le camp identifié, Yamada et moi, nous prenions position sur l’une des dunes qui assurait la discrétion de leur habitation. Je poussais quelque peu mon compagnon sur le déniveler d’une dune, ne désirant pas prendre position au sommet de celle-ci. Si les bandits avaient instauré des sentinelles, il y avait de forte chance qu’elle prenne position sur le sommet de ses dunes, telle des miradors naturels, permettant d’observer sur de longues distances. Heureusement pour nous, aucune sentinelle n’était en faction en ce moment et cela pouvait bien signifier qu’il n’y en avait pas de ce côté-ci. Mais mieux valait prendre des précautions inutiles, que de perdre notre effet de surprise maintenant que nous l’avions. Notre position nous permettait d’avoir une vue haute et dégager sur le camp ennemi et de les observer à loisir, ce qui allait nous permettre de préparer notre assaut.


Yamada semblait enfin comprendre ce que j’essayais d’expliquer depuis le début de notre mission. Devant l’organisation évidente du campement ennemi, il se devait bien d’avouer que notre cible n’était pas de simple imbécile qui pensait qu’agiter un sabre leur donnait le pouvoir. Le campement, calquer sur les techniques nomades, avait été calculer dans le positionnement, les tentes n’étaient pas juste éparpillées, mais formaient un ensemble, chaque habitation devenant le coupe-vent d’une autre, les tentes pour le matériel se trouvant concentrées sur le centre, on pouvait même apercevoir sur l’est du camp un peu éloigner et dans un renfoncement, ce qui devait être des latrines pour éviter que le camp ne soit dérangé par les odeurs. L’ensemble prouvait d’une parfaite maitrise de la vie dans le désert et Yamada tout comme moi savait que nul ne survivait dans le désert en agitant une lame. Le désert était cruel et dévorait bien des hommes, mais il donnait naissance à des hommes forts et efficaces. Il fallait donc nous méfier.


Sortant de mes affaires une lunette et m’assurant que les rayons du soleil n’allaient pas s’y réfléchir et nous trahir, je fis un tour d’horizon du campement. Étudier notre ennemi était, pour moi, primordial. Les connaitre pouvait modifier du tout au tout notre tactique d’approche. Le campement était plutôt grand et chaque homme que j’apercevais à travers ma lunette étaient armé. Il n’y avait, hélas, pas de tentes ornementées qui aurait pu trahir la présence des meneurs, il allait nous falloir les trouver par l’observation. Comme un camp nomade classique ce campement était une vraie petite ruche de vie. Il n’y avait pas là que des hommes armés, mais des femmes et des enfants aussi. Comme les nomades, ses bandits se déplaçaient en petit tribut autonome, nous allions donc faire face à plus que des bandits, mais aussi à des « civil ». Le fait que le camp soit peuplé de femmes et d’enfants était, dans un sens, rassurant, cela signifiait que chacune de ses tentes n’était pas remplie de guerriers sanguinaires, ce qui aurait été plus qu’alarmant. Mais le nombre était encore bien trop grand pour se risquer à un assaut frontal. Yamada le compris lui aussi en m’exposant les possibilités qui s’offrait à nous.

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-       Il y a une troisième option, elle pourrait prendre plus de temps mais est très viable aussi. Nous pourrions attendre qu’un convoi prenne la voie commercial, voir même se replier pour ne organiser un. Une fois le convoi lancé les hommes armés vont quitter le camp, ne le laissant qu’à une surveillance minimum. Nous n’aurions donc plus qu’à tout raser. Les bandits font des attaque éclaire, il se déplace donc légèrement. Si nous détruisons leur provision, leur camp et tout se qui s’y trouve, ils n’auront pas les moyen de survivre grouper et devront se disperser la queue basse et prit en chasse par nos soin et la garde civil. De quoi leur donner une défaite humiliante.


Je ne formulais pas textuellement ce qui allait advenir de ceux qui restaient dans le camp, les quelques gardes, les femmes, les enfants et les blessés. Mon plan prévoyait de raser le camp, avec un effectif plus nombreux, nous aurions pu mettre à l’arrêt ses gens, de quoi faire pression sur le groupe de bandits. Hélas, à trois nous n’étions pas assez nombreux pour maitriser autant de prisonnier et nous ne pouvions pas les laisser fuir non plus car cela leur permettrait de préparer le repli des hommes armés parti sur le convoi. Mon plan insinuait donc sans le dire que nous devions tuer femmes, enfants et blessés pour ne laisser que cendre. J’ignorais la réaction de Yamada face à de tels actes, je préférais donc le taire et ne l’insinuer que légèrement pour ne pas heurter les principes de mon compagnon. Mon plan avait le point fort de nous faire prendre qu’un minimum de risque pour un maximum de dégâts. Mais cela ne pouvait ne pas plaire. Si Yamada ne voulait pas en entendre parler, je me replierais sur le plan de l’attaque de nuit.


Peu importe le plan adopté, l’attaque de front n’étant pas envisageable, il allait nous falloir rester là un long moment. Il fallait donc se préparer à la longue attente qui nous séparait de notre moment d’action. Par confort, je retirais les deux lames accroché à mon dos, profitant de cela pour dégainer shuusui et par ce fait prévenir que nous avions identifié le camp au nunkenin. Une fois les deux armes au sol, je sorti de mes affaires un grand carré de tissu très fin qui, en temps normal, permettait de s’y camoufler pour se protéger du sable en cas de vent violent. Je me couchais donc au sol près de mes épées invitant Yamada à me rejoindre pour observer le camp et nous recouvrir du tissu de couleurs ivoire qui allait vite nous camoufler sur nos angles morts. Si la couleur ivoire était déjà passablement discrète au milieu du désert, dans quelques minutes le tissu serait recouvert de sable ce qui allait nous camoufler des plus efficacement tout en nous permettant d’observer l’ennemi.

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-       En attendant le moment d’agir, il nous faudra nous reposer. Je prends donc le premier tour de garde. Tu peux donc dormir si tu le désir. Je te réveillerais dans quelque heure quand le soleil se couchera. Avec un peu de chance Taku nous aura rejoints d’ici-là. Mais avec une communication dans un seul sens, difficile de le retrouver.


À ses mots je repris ma lunette de vue et me mis à scruter le campement. Je désirais identifier les meneurs, leurs familles, leurs tentes. C’était eux qu’il fallait toucher le plus fort pour avoir un effet maximum. Si les bandits ont l’avantage de la mobilité et même s’ils sont organisés, leur faiblesse reste la discipline. Toucher leur groupe à la tête en supprimant les meneurs de l’équation et toute leur petite organisation s’effondrait comme un château de cartes. Donc peu importe le plan que nous allions exécuter, il nous fallait détenir des informations sur ces hommes qui avaient la volonté de réunir de telle petite armée. Même dans un combat au corps-à-corps, le duel psychologique avait une importance primordiale. L’esprit lâchait prise avant le corps devant la douleur et la faiblesse.
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyVen 26 Juin 2015 - 0:05

Enfin une pause, enfin on pouvait arrêté de marcher et se posait pénard pour observer ces combattants du dimanche … Alors que je m'avançais vers le haut de la dune pour voir de plus près le camp ennemis, ma collègue me tira gentillement en arrière, ce qui me permis de tomber sur le sable brûlant comme une grosse loque … Ceux que je suis réellement à vrai dire ! J'avais bien compris le sens de son acte mais quand même, c'était trop violent à mon goût, enfin trop agressif pour un mec à moitié endormis.

Bref après qu'elle ne vus aucun gardes, nous pouvions observer tranquillement le camp en prenant la précaution bien sûr de nous allonger pour ne être repéré ! Le camp semblait être plus vivant que tous ce que l'on aurait pus croire, il n'y avait pas que des combattants mais aussi des civils … Des femmes et des enfants, cela nous compliquerais la tâche. Il faudra agir très rapidement et discrètement tout en prenant à qui nous attaquons … C'est vraiment une mission de merde !!

Alors que nous observions tout deux le camps ennemis et que j'avais émis mes possible plan d'attaques, Mu me proposa une troisième option, la plus sanglante et cruel que l'on pouvait imaginer … Certes son plan était sûrement le plus efficace et le moins dangereux mais il n'en restait pas moins immoral ! Si nous abaissions à faire de tel besognes alors nous nous voudrions pas que ces types. Ma manière d'être et de pensé, ainsi que mon honneur m'empêchait d'être en accord avec tel plan et je pense que Suna serait du même avis ! Comment avait-elle pus avoir une tel idée ?

Je me retourna alors vers elle, mes deux yeux grands ouverts on pouvait distinctement apercevoir mes pupilles comparé à jusqu’alors … Mon regard était rouge sang et surtout dur et inflexible. Je le regardais dans les yeux alors que je m'adressais d'une manière très sérieuse, plus sérieuse que jamais pour moi !

-Moi vivant et faisant partis de ce groupe … Jamais je ne cautionnerais ça, ce serait se rabaisser à leurs rangs de barbares, en plus d'être totalement immorale ! Et surtout se serait de la lâchetés et un manque de courage que s'en prendre à de faibles personnes !


Ouais j'y allé fort avec les mots mais faut dire que pour le coup elle y avait été fort aussi … Même trop, je ne suis pas dû genre agressif mais là je lui aurais bien mis mon poing dans la tronche pour resté poli ! Surtout que faire cela reviendrais à créer dans hommes qui ne chercherais que la vengeance sans n'avoir plus rien à perdre … cela revenait à créer notre pire ennemis ! Car il n'y à rien de pire que des hommes qui n'ont plus rien à perdre …

-Le meilleur plan reste une attaque nocturne sur le « chef » de ce groupe … Pour les déstabiliser , il ne resteras plus alors qu'à mettre hors combats ce que veulent encore se battre et arrêter les autres ! Je ne veux pas prendre les commandes ou imposer quoi que soit mais pour moi l'autre option n'est pas viable et ne le sera jamais ! Plutôt crever …


Mu allait sûrement mal le prendre, c'était plus que possible mais j'avais été choqué par ce qu'elle venait de dire … J'avais des gens mourir, des gens qui ne pouvait pas combattre contre des shinobis pour aucune raison et je ne voulais pas faire partie de ce genre de personne ! Aucune chance …
Bref après elle sortit une cape de la couleur du désert, sûrement pour nous camoufler et me proposa de venir m'y cacher et même de faire une sieste ! Bon ça va du coup j'lui excuse son idée de merde.
Ni une ni deux je m'étais endormis, il ne pas me le dire deux fois ce genre de truc parce que je m'endors à la seconde !

Après une grosse sieste je sentais que le froid était tombé, l'air c'était était drastiquement plus frais que dans la journée, la nuit était donc tombé dans le désert et il était de temps de passer à l'action … Nous n'avions encore aucune nouvelle de Kira mais ils nous rejoignerais sûrement lorsque nous prendrons d'assaut le camp, il observais peut-être le camp à partir d'une autre dune attendant la nuit lui aussi ! Il était meilleur Shinobi que nous cela me semblait logique.

-Bon c'est l'heure !


Je sortis alors de mon sommeil et descendit la dune le plus discrètement possible en mettant tous mon poing sur mes mains et en descendant doucement mes jambes pour éviter une trop gros écoulement de sable qui pourrait nous faire repérer ! La nuit le moindre bruit devient beaucoup plus audibles qu'en journée sept fois je crois … Une fois arrivé en bas de la dune je m'avançais doucement accroupis, un kunai à la main, j'utilisais les tentes pour me cacher et observer discrètement si il y avait des gardes. On pouvait aisément voir où il se trouvait, probablement où les feux étaient allumés, il y'a de grandes chances que la tente du chef soit au milieu du con, il fallait donc commencer par la repérer pour ensuite lancer l'assaut … J'avançais donc avec la grande des précautions dans le camps, en faisant des signes à Mu pour communiquer !

Jusqu'au moment où j'entendis deux gardes arrivé dans notre direction, je lui fit donc signe de s'allonger , allions-nous être assez rapide ? Où alors nous avaient-il repéré ? Je n'en sais rien, je sais que je m'étais allongé rapidement et que j'étais dans une zone de pénombre mais était-ce le cas de Mu ? J'attendais donc de ne plus entendre aucun bruit ou d'entendre une sorte d'alerte pour lever et agir en fonciton de la situation !
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyLun 29 Juin 2015 - 20:02

La somnolence perpétuelle qu’affichait mon coéquipier c’était dissiper, je pouvais cette fois bien voir ses yeux d’une étrange couleur rouge, cela lui donnait un air féroce qu’il cachait parfaitement bien le reste du temps. Si j’avais eu le droit à la vision de ses prunelles, ce n’était nullement par sympathie, mais une réaction plutôt violente face à la troisième option que je proposais. Visiblement je venais de toucher la corde sensible de l’éthique du Yamada qui refusait même de parler de cette option. Il était plutôt amusant de remarquer qu’il y a quelque heure, il prônait l’attaque en force alors que tout soudainement il parlait de « mise hors combat » des bandits, de ses gens qu’il traitait de crétin armé de bout de ferraille trop peu aiguiser pour avoir le nom d’arme blanche. Tout à fait fascinant de voir des idées préconçues soudainement fracasser contre la réalité obligeant le Génin à ouvrir les yeux sur ce que nous avions à combattre. S’attendait-il vraiment à quatre types se courant après au milieu du désert avec des katanas dans le dos. Ce genre de criminel existait bel et bien, mais le désert offrait la possibilité de vie nomade, priser par les bandits, leur offrant protection en conservant leur mobilité, alors il était naturel d’y trouver des femmes et des enfants, en fouillant on devrait même trouver des vieux ou de jeunes gens ne s’engageant pas dans les activités criminelles de leur paire.


Mais voilà, tous ses gens savaient ce qu’ils représentaient, chacun d’entre eux aidait la machine criminelle à tourner et même à lui faire gagner de l’efficacité. Le nom d’organisation criminelle n’était pas volé, tous ici se savaient criminels, agissant contre les intérêts du gouvernement, contre les intérêts du système et savaient qu’ils risquaient les foudres du gouvernement qui punissait violemment ceux qui s’adonnaient au banditisme organisé. Mais voilà que Yamada semblait se heurter à cette réalité nouvelle, prenant soudainement conscience ce que signifie de passer au rang supérieur d’être mis sur une mission de rang B et non plus de petite mission pour Génin. Alors sous ce réveille brutal à la réalité voilà qu’il parlait d’ineptie comme « barbare » ou « immoral », « lâcheté » et même « manque de courage ». Si la situation s’y serait prêté, je me serais bien laissé allé à rire de sa colère. Mais où croyait- il être, que pensait-il que nous faisions ici ? S’il voulait un jolie code d’honneur tout mignon, il fallait postuler chez les samouraïs par chez les Shinobi. Nous n’étions pas de noble chevalier défendant la veuve et l’orphelin, nous étions des assassins, des armes affutées depuis l’enfance pour être manié par le système et entamer cruellement la chaire de l’ennemi. Nous étions des armes, il n’y avait pas de lâcheté, pas de courage, pas d’allié, ni d’ennemis, il n’y avait ni bien ni mal. Il n’y avait que des cibles que le système pointait du doigt en nous ordonnant de mordre ou de protéger et devant nous se trouvaient la cible que nous devions mordre avec la cruauté de l’acier froid.

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Hélas pour moi, ou heureusement pour lui, voir un subtil mélange des deux, le moment ne se prêtait pas à un débat philosophique sur les devoirs d’un Shinobi. Même si l’entendre parler d’immoralité et de lâcheté avait de quoi me faire rire à Gorge déployée. J’étais pourtant quelqu’un de discipliner, suivant avec application les ordres, me soumettant à la hiérarchie que j’avais acceptée de suivre. Je m’étais un point d’honneur à ne pas utiliser la violence inutilement et de surtout garder en tête mes devoirs primaires envers Suna et envers Kaze no kuni. Mais je restais une kunoichi, dans ma formation et dans mes actions. L’honneur des samouraïs n’était pas pour nous, nous frappions dans l’ombre, la ruse et l’illusion étant notre meilleure arme. La seule lâcheté était d’abandonner une mission, la seule immoralité de mordre la main qui nous dirige. Ce Yamada avait- il oubliait ce que nous étions formées à faire, avait-il oublié que notre village, celui au qu’elle il a juré loyauté et fidélité forme de jeune enfant à la guerre, les formes à tuer, les formes à devenir des armes aux mains de la hiérarchie. Ou se trouvait alors son sens de l’éthique face à cela, ou était son air offusquer devant les gamins que le pays envoyait à la boucherie comme des armes, ou était la barbarie qu’il m’accusait d’avoir devant ses enfants soldat former pour la guerre et le meurtre. Tel des Shinobi, devant nous se trouvait un camp de bandit et tout connaissait l’existence de l’épée de Damoclès qui se balançait au-dessus de leur tête prête à tomber sans pitié sur leur tête. Les hommes en avaient conscience, les femmes en avaient conscience, les enfants en avaient conscience et pour les enfants en bas âge, leurs parents avaient conscience du risque qu’ils faisaient courir à leur progéniture. Il n’y avait pas de pitié à avoir, ils étaient la cible que le pays pointait du doigt et ils avaient conscience que cela pouvait leur arriver à tout moment.


Mais je gardais tout cela pour moi, ne désirant pas partir dans un débat maintenant. Alors je me repliais docilement sur le plan de l’infiltration, que je m’étais efforcé de leur faire adopter un peu plus tôt et qu’il s’appropriait maintenant. Mais je ne désirais pas me disputer sur le sujet avec mon coéquipier, une certaine appréhension naissait en moi. Même si nous attaquions de nuit, avait-il pris conscience qu’il y allait avoir des morts et pas toujours des stéréotypes des bandits de dessin animé. Je craignais que la volonté de Yamada me lâche au moment où on allait en avoir besoin. Était- il capable de faire ce qui s’imposait au moment où cela s’imposerait sans une hésitation, sans trembler et sans perdre l’initiative pouvant conduire à la défaite et la mort ? Je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre que d’espérer qu’il en était capable et qu’il n’allait pas devoir choisir cette nuit même entre son éthique vicier et notre objectif de mission. Ne voulant pas faire de vague, je validais le plan de l’infiltration nocturne et me proposais donc pour le premier tour de garde. Yamada ne se fit pas prier pour s’endormir comme une masse, alors que je continuais d’observer avec ma lunette le camp au contre-bas.


L’observation de l’adversaire est une phase importante de tout affrontement. On observe et on spécule sur ses forces, ses faiblesses, ses tactiques de combat, de quoi pouvoir gagner l’avantage sur ce dernier. Ce camp nomade permettait les mêmes observations, je pouvais observer leur défense, leur répartition et en fouillant avec ma lunette, en détaillant bien le comportement des gens, trouver les meneurs. Vu que j’avais de longues heures devant moi, forcer à l’immobilité avant que Yamada prenne la relève, je profitais pour bien observer. Les défenses du camp restaient minimes, des petites patrouilles partaient du camp pour disparaitre derrière les dunes pour revenir quelques heures plus tard. Le camp en lui-même ne possédait pas de sentinelle attitrer le jour. Ce ne fut que le soir que je vis se mettre ne place de petit groupe s’occupant des feux de camp dans des zones stratégiques pour surveiller le camp, mais rien d’insurmontable. Le désert leur offrait la discrétion et il se reposait dessus. Cela allait être une erreur qui allait nous servir pour nous infiltrer au cœur même de leur groupe. Là était la faiblesse des bandits, le manque de vigueur à la discipline.

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Je pue aussi observer des comportements tout à fait intéressants, le premier homme que je me mis à surveiller avait passé une bonne partie de l’après-midi à observer les combats de pugilat qui se déroulait dans le camp, de quoi tenir les hommes occupés. L’homme m’avait interpellé car dans la foule de spectateurs agglutiné autour de la zone des combats, il était le seul à avoir un bon mètre autour de lui de liberté. Personne ne se serrait contre lui, personne ne le bousculait, on gardait une distance respectueuse. Il pouvait être l’un des meneurs ou le champion de leurs petits tournois de pugilat, voire même les deux. Mais le fait qu’il n’ait pas combattu me faisait plutôt pencher sur la première possibilité. J’avais suivi l’homme d’heure en heure et étais parvenu à identifier la tente dans là qu’elle il dormait, de quoi nous donner une cible précise. Le second type que j’identifiais comme étant important avait passé une bonne partie de l’après-midi à donner des ordres par ci et par là pour organiser les marchandises volées, les rations de nourriture et le positionnement de la garde de nuit. J’avais aussi réussi à identifier dans qu’elle tente il avait disparu en début de nuit. Plusieurs autres bandits attiraient mon regard, mais pour certain je n’avais pas vu où ils avaient disparu et pour d'autres, il ne semblait au final ne pas avoir de rôle important dans le groupe.


Le jour se mourant doucement et la température baissant au même rythme, j’éveillais mon coéquipier, pour qu’il prenne le second parti de la garde, pendant que je me reposais à mon tour. Je lui indiquais alors les quelques informations récolter sur les hommes que j’avais suivis, de quoi le garder attentif à certain détaille. Lui laissant ma lunette je croisais mes bras sous ma tête m’appuyant dessus pour dormir un moment. J’hésitais à lui faire la remarque qu’il fallait qu’il reste attentif, qu’il ne s’endorme pas comme il avait visiblement tendance à le faire, mais je me retins, il était un Shinobi former, pas un gamin qu’il fallait sermonner, je lui faisais donc confiance. Ce genre de surveillance n’était pas facile, à force de rester immobile je sentais des élancements de douleur venant de mes articulations, sans parler des fourmillements dans mes jambes et mes bras. J’étais plutôt contente de pouvoir enfin dormir un moment de quoi retrouver la forme. Je n’eus pas à attendre longtemps avant que le sommeil ne m’emporte.


Quand Yamada me réveilla, je fus tout de suite alerte, comme ma formation de kunoichi m’avait formé à être. Je devais pouvoir m’endormir n’importe où et me réveiller rapidement pour être plus efficace. Cela faisait partie des bases de notre formation. La nuit avait pris place et malgré le ciel dégagé, seul les étoile se voyaient, la lune était trop basse pour nous donner des ombres qui avaient tendance à nous trahir. Une fois réveillé, on ne perdit pas de temps, on mit une stratégie en place. Yamada n’avait pas identifié de mouvement suspect des deux cibles que j’avais identifiées et n’en avais pas rajouté non plus. Deux cibles, deux shinobi 's, le destin semblait nous appeler vers l’avant. On prit donc naturellement la décision de s’approprier une cible pour s’infiltrer. Yamada prendrait le donneur d’ordre, qui avait sa tente dans le second cercle d’habitation prêt des tentes de stockage de marchandise, alors que j’allais m’occuper du pugilat qui dormait dans une tente un peu plus à gauche toujours dans le second cercle. De quoi avancer de concert pour nous séparer une fois à la limite du camp.

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Je trouvais ses moments d'infiltration tout à fait grisante. Sortant de l’académie Shinobi, je n’avais pas encore de domaine de prédilection, mais je commençais déjà à suivre des formations sur l’assassinat et la traque de cible. J’aimais le défi de la chasse, celui de passé d’ombre en ombre, de tromper son monde pour s’infiltrer là où se trouvait ma cible. Je n’étais pas encore spécialisé dans le domaine, mais aimant cette facette de mes devoirs, j’appréciais ce genre d’approche. Descendant la dune à pas mesurés, il fallait rapidement atteindre les limites du camp, le flanc de la dune étant trop à découvert en cas d’observateur. Je pris tout de même le temps de laisser l’épée de Taku gouter mon sang, qu’il soit averti que nous passions à l’attaque, en espérant qu’il n’était pas trop loin. Une fois à la limite du camp, il fallait commencer à jouer avec les ombres des tentes et la lumière des feux se glissant sans se faire remarquer. À peine nous parvenions à la première tente, que deux hommes en patrouille passèrent juste devant nous. Yamada s'était allongé dans une ombre, disparaissant a leur vue, je m’accroupis près d’une tente gardant un parfait silence, laissant les hommes passés sans qu’il ne se doute de rien. Il fallait se méfier des tentes aussi, apparaitre en ombre chinoise sur l’une d’elles pouvait nous faire repérer aussi, ce n’était pas encore un problème temps de nous restions à l’extérieur du cercle ou se trouvions les feux, mais dès que nous aurions franchi cela, les flammes, même éloignées allaient nous donner des ombres, et il fallait s’en méfier.


-       Bon, tu gères ta cible, je gère la mienne. En cas de réussite on se retrouve au centre du camp, dans la grande tente de stockage de leur marchandise. N’étant pas gardé par des hommes on sera en relative tranquillité pour la suite. En cas de problème, on boute le feu à la tente de marchandise pour créer la panique et on tente de s’en sortir au mieux.



SI jamais l’alerte était donnée, le camp allait fourmiller de personne prête à nous faire la peau. Même si Taku se joignait à nous pour cette sauterie, nos chances de survie étaient des plus limité. En cas d’alerte, mieux valait-il donc faire diversion. Bruler la marchandise allait demander aux bandits de s’organiser pour l’éteindre au plus vite et une bonne partie pourrait bien ignorer un bon moment que le camp était attaqué. La panique était rarement un plan idéal, mais en vue de notre objectif et de nos ressources, c’était le mieux que l’on pouvait faire. Mieux valait des lignes d’ennemis désorganiser que des agresseurs concentrer sur un seul problème. Mais j’avais bon espoir qu’on puisse éliminer les meneurs en toute discrétion. Cela mettrait un branle un processus qui porterait atteinte à la cohésion du groupe. En espérant qu’un meneur n’est pas échappé à notre vigilance.







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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyDim 12 Juil 2015 - 1:15

À vrai dire je savais que je n'étais pas un bon Shinobi, je n'étais pas une arme parfaite formaté comme bon nous sembles … Je n'étais pas prêt à tous ce que l'on me disait sans rechigner mais cela faisait-il pour autant de moi un mauvais ninja ? Je ne pense pas que l'arme parfaite existe de toute façon ou en tout cas elle n'est pas humaine ! Je ne savais pas si Mu faisait partis de ce genre de personne prêt à ravaler leur fierté et déserter ces principes pour obéir aux ordres d’autrui mais ce n'était pas mon cas, je n’obéissais à personne et encore moins à moi-même dans certains cas …
Bref cela va s'en dire aussi que je suis une arme à la lame émoussé m'étant toujours refusé à tuer un adversaire ou un ennemis, pas par manque de courage ou de cran et encore moins par pitié mais le simple fait de me dire que je pourrais être un bourreau me répugné … Je me suis toujours dit que je tué quelqu'un de sang-froid alors je ne voudrais pas mieux que ces hommes qui ont tué la caravane de mon oncle et ce dernier ainsi que le village et la famille de Eris.

Et ce soir encore cette mission d’assassinat n'en serait pas une en tout cas pas de ma main, ma cible ne mourrait pas, pas ce soir en tout cas mais elle dormira pendant de long jour et si jamais l'envie de se réveiller lui prendrait je lui rappellerais qui donne les ordres !
Alors que nous marchions discrètement dans le camps depuis peu, nous étions déjà tombé sur une première patrouille qui nous passa devant le nez sans rien remarquer et c'est tant mieux. Après que Mu m'expliqua une énième fois le plan, nous étions séparé et c'est tant mieux, elle est sympa mais elle cause trop des fois … Le concept en lui-même de notre plan était simple, l’infiltration pour des Shinobis est censé être la base de notre art mais bon … faut avouer que je suis un peu rouillé moi !

Pour le moment je me disais que même si l'un d'entre nous se faisait repérer nous avions un énorme avantage : l'effet de surprise ! Même si nous étions repérés le temps que le camp s'organise, la plupart des gardes de nuits seraient hors d'états de nuire, donc déjà quelques combattants en moins … En plus du fait de combattre des hommes pris par surprise qui plus est de nuit et au levé du lit … Donc autant le dire aucune organisation ! Par contre cela se corserais si jamais l'ennemi nous avez déjà repéré et se joué de nous en ce moment … Pourquoi je pense ça ? Parce que cela me semble trop facile, tout simplement, c'est comme si nous étions invités à venir chez eux foutre la merde !

J'étais donc partis pour assassiner l'un des chef du groupe de bandit du ce désert mais malheureusement cette idée ne me plaisait guère … Il y avait sûrement un meilleur moyen de se débarrasser d'eux ? Mais comme je manquais du temps, j'allais faire ce qui étais prévus faire en sorte de supprimer les ordres pour les désorganiser.
Je me baladais donc dans le camps assez facilement, il n'y avait presque aucune garde en même temps dans un désert, il y'a peu de chance d'être dérangé en pleine nuit … La marche de nuit dans ce dernier étant au moins aussi dangereuse que le jour ! Alors que j'arrivais aisément devant la tente de ma cible sans rencontrer de grande résistance, je rentre alors dans le lieu ou dors ma cible en poussant discrètement la toile qui sert d'entré pour la demeure. Je sortis alors un kunai de la poche de mon pantalon en m'approchant discrètement de la cible et de son hamac, là où il dormait … J'avançais doucement dans la nuit, tel une ombre puis en arrivant à sa hauteur au moment où j'allais abattre ma lame sur sa gorge pour en finir vite fait, bien fait … Mais l'homme se réveilla et attrapa mon bras pour m'empêcher de lui transpercer la gorge.

-Tu crois vraiment qu'on vous a pas vus nous observer toutes la journée ? Pour des ninjas vous êtes pas très discret … Et surtout pas très malin, t'as pas trouvé ta progression dans le village trop facile ?


En même temps qu'il me disait ça, un groupe d'une dizaine de garde rentra dans la tente pendant que l'autre me tenait la main … Bon … Et bien maintenant voilà qui réglé pas mal de soucis, il fallait passé au plan B comme baston ! Maintenant je n'avais plus qu'une seule option, celle de réussir à m'en sortir en vie et notre cher ami l'étranger qui n'était pas encore arrivé dans le camps.
Alors que l'homme tenait fermement mon poignet pour ne pas que je puisse planter ma lame dans son corps, mon autre main elle était entièrement libre … Et cela était plus que suffisant, je concentrait alors mon chakra dans ma main, pour la durcir jusqu'à la rendre plus dur que la pierre après quoi je lui assenais un coup de poing monstrueux qui lui fit rencontrer le sol tout en lui décrochant la mâchoire et en lui explosant la caboche sur le sol … J'avais baptisé ce coup de poing, « la frappe du Gollem » et on comprend mieux pourquoi quand on voit l'état de notre ami.

Quand à ce potes, les gardes qu'ils avaient fait venir pour me tendre une embuscade je les attendait de pied ferme ! D'ailleurs eu semblait malgré leurs nombres semblaient moins enclin à vouloir m'attaquer , même si au final l'un décida de se jeter sur moi et les autres firent de même pour la forme … Mais le combat fut vite réglé ! Quelques hommes armées d'épées qui me courent dessus comme des animaux, n'avait aucune chance … Le combat dura moins d'une minutes pour tous les étaler, ce n'était pas des lumières et il se battait tous plutôt mal ! À l'aide d'un jutsu basique de concentration de chakra pour augmenter la puissance de mes coups, un coups suffisait pour allonger un ennemis … Donc me revoilà ensuite dehors, le campement semblait en effervescence mais comme je l'avait dit pris d'attaque la nuit, ils étaient désorganisé d'autant plus qu'un de leurs repères venait de tomber ! Les ennemis couraient dans tous le sens, le campements semblaient comme attaquer d’euphorie et de folie, moi pour le coup j'allais jusqu’au point de rassemblement de manière discrète et en évitant les zones à « risques » !

C'est vrai qu'il y avait quand même pas mal de combattants et même si il n'était pas forcément aussi versé que nous dans l'art des combats, leurs nombres faisaient d'eux des ennemis potentiellement dangereux ! Une fois arrivé devant le tente de stockage de marchandise je décidé d'y foutre le feu, de toute façon, on était repéré et vus le bordel qu'il y avait dans le campement, une petite tante qui flambe devrait les aider à être encore plus désorganisé !
Je rentre alors dans la tente armé d'une sorte de flambeau de fortune et commence à foutre le feu à tous ce qui semblait bien cramer … Après quoi je me suis arrêté accroupis pas loin de la tente dans un coin d'ombre en attendant de voir Mu.

-Bon maintenant la partie difficile … Attendre sans s'endormir !!

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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyMar 14 Juil 2015 - 20:13

Je laissais donc Yamada partir de son côté, laissant de côté mes doutes sur mon coéquipier pour me concentrer sur mon propre avancer. À première vue le camp basait sa défense surtout sur la virtuelle invisibilité du camp. Entre ses trois dunes, les tentes étaient invisibles pour tout observateur, elle n’apparaissait que pour ceux arrivant dessus. Ce genre de camp est particulièrement efficace dans le désert, où tout se ressemble et les point de repère difficile à trouver. Peu de monde se risque à fouiller ses plaines au risque de se perdre. Tout comme les bandits construisant leur camp en forêt pour mieux se dissimuler. Ce que je trouvais étrange c’était l’absence de sentinelle en haut des dunes. L’endroit était stratégiquement idéal pour observer au loin sans être vue avec une bonne technique pour se camoufler dans le sable. Je savais que les tours de garde et autres sentinelle n’étaient pas le point fort des bandits, leur indiscipline les menait souvent à se relâcher dans leur camp, pour cela que les attaquer par surprise était une excellente tactique. Mais il y avait visiblement des tours de garde au milieu du camp, des hommes armée qui marchaient tranquillement entre les tentes assurant la sécurité des lieux. S’ils étaient assez organisés pour faire une garde de nuit, pourquoi ne l’était-il pas pour faire des sentinelles ? Peut-être y en avait-il, mais pas coté désert, seulement vers la voie commerciale. Ils ne pensaient sans doute pas que quelqu’un puisse tracer à travers le désert pour les prendre à revers. Il ne fallait pas oublier un point, ce n’était pas que nous n’en avions pas vu qu’ils n’étaient pas là.


Le camp se formait en cercle de tente habité, protégeant le butin au milieu. Une tactique de base qui avait prouvé son efficacité. Si qui que ce soit, un bandit comme un vagabond avait idée de dévaliser le camp, il allait devoir traverser les cercles d’habitation pour se rendre au centre avant de prendre le chemin inverse pour ressortir. Cela demandait une infiltration des plus discrètes, une quantité de marchandises très limiter à voler et des risques bien présents pour au final peu de récompense, à moins que le camp possédât des cassettes de diamant facile à transporter, mais j’avais des doutes. Les cercles d’habitation étaient hiérarchisés, le cercle extérieur était pour les simples membres du groupe et à l’intérieur pour les lieutenants et les meneurs du groupe. Cela évitait aussi qu’un membre du groupe ne trahisse pour voler de la marchandise. En pur format nomade, les tentes où dormaient les enfants se trouvaient elle aussi vers le centre, pour ceux qui ne vivait pas en yourte familiale mais communautaire. On pouvait aussi, sans aucun doute y trouver les anciens, même si j’avais quelque doute d’en trouver dans ce camp. Si on peut forcer la marche même d’un enfant, on ne le peut pas pour une vieille personne, le camp perdrait grandement en mobilité. La tente de l’infirmerie devait elle aussi se trouver vers le centre. On protégeait les points faibles et sensibles du camp en son centre, recopiant parfaitement l’instinct grégaire.

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Ouvrant l’œil et le bon, je me mis à me faufiler pour entrer dans le cercle des tentes. Le plus dur était de passer de l’extérieur du camp, à l’intérieur. On se méfiait des ombres hors du camp, beaucoup moins de celle où nos allié et ami se déplacent librement. Le plus dur était donc de passer du premier au second cercle sans se faire repérer, après quoi ce serait un jeu d’enfant, ou presque. Je restais donc un moment dans une cachette des plus discrètes, où on ne pouvait voir ni mes mouvements, ni mon ombre et observait les différents regards qui pouvaient m’apercevoir. Il y avait un petit feu de bivouac pas très loin, avec trois hommes discutant tranquillement ensemble, aucun d’entre eux n’était tourné de manière à m’apercevoir, du moins pas pour l’instant, il n’était donc pas un risque immédiat. La petite patrouille qui était passé devant nous s’éloignait assez rapidement, ne causant pas non plus de risque. Je restais un moment immobile, cherchant un mouvement pouvant trahir une personne qui ne se trouvait pas dans un halo de lumière, mais ne trouva rien. Observant les trois hommes en discussion, j’attendis que l’un d’entre eux attaque une nouvelle phrase pour me glisser dans le camp. Il y avait moins de chances que l’un des trois se tourne pendant qu’ils écoutaient leurs camarades. Je glissais comme une ombre de derrière une tente pour me camoufler une pile de tissus et de couverture. Le premier cercle était franchi.


Une fois le premier cercle franchi, les choses devenaient plus faciles, les ombres n’étaient pas rares. Il y avait les patrouilles qui tournaient durant la nuit. Les hommes toujours éveiller qui buvait et parlait tranquillement ensemble, certain prenaient la voient des latrines pour se soulager. Le camp ne dormait donc pas totalement et une silhouette se déplaçant seule au milieu de la nuit passait pour banal et normal. Mon allure, par contre, avec Amanosagume dans le dos, n’avait rien de normal ou banal. Si on m’apercevait, je ne doutais pas qu’on trouve louche que quelqu’un d’armée se balade dans le camp seul, surtout avec une telle arme des cheveux écarlate, de quoi savoir si on l’avait déjà vue dans le camp ou non. Je préférais donc changer d’apparence, imitant quelque les tenus des trois hommes autour de leur petit feu. L’habit était d’un style très classique dans la région où les nomades du désert étaient en nombre. Je pris donc l’apparence d’un homme, légèrement plus grand, sans rien d’exceptionnel se cachant du sable sous son cache poussière. Je n’eus donc plus qu’à marcher tranquillement vers la tente où se trouvait, je l’espérais, ma cible. Mon déguisement paya cinq mètres plus loin, quand je franchis une yourte, me retrouvant presque nez à nez avec un homme seul dans le noir qui observait les étoiles. Il me fit un signe de la tête sans me reconnaitre, je fis pareil poursuivant ma route.


Sans autre problème, j’arrivais près de la tente ou plutôt la yourte où se trouvait ma cible. J’espérais que l’homme que je cherchais dormait paisiblement sur sa paillas. Nous n’avions pas choisi de quitter notre cachette aussi tard pour rien, nos cibles devaient avoir besoin de repos, il fallait donc partir assez tard pour s’assurer qu’elles avaient rejoint leur lit. J’espérais aussi que l’homme soit seul, car il restait la possibilité qu’une femme partage son lit ou sa famille la yourte, mais durant mon observation de soirée, je n’avais vu nul enfant ou femme entré ou sortir de la yourte. Avec de la chance, il serait donc seul et endormi, hélas je devais compter sur la chance et je n’appréciais que peu me fié à cela. Non que j’étais malchanceuse, quoique, mais la chance reste aléatoire et à trop compter dessus elle finit par nous lâcher et souvent au pire moment. Me fallait-il encore atteindre la yourte et sous mon déguisement ou sous ma forme originelle, si on me voyait fouiner près de cette tente, cela allait sans aucun doute éveiller des soupçons. La rapidité était donc de mise, la rapidité elle la confiance en soi. J’allais devoir m’avancer sans hésiter, ni surveiller autour de moi et franchir l’entrée de la yourte de manière naturelle, si on m’apercevait, mes mouvements sur et direct aurait vite fait d’endormir les doutes. Cela faisait partie de mon enseignement d’assassin, toujours faire croire que l’on sait ou on va, les gens ne posent pas de question à ceux qui semblent parfaitement convenir au lieu. Se cacher en restant sous les yeux de tous, une technique bien plus efficace qu’on pouvait imaginer.


Prenant une bonne aspiration et calmant mes doutes, je m’avançais d'une démarche sûre, ne regardant ni à gauche ni à droite, tourna autour de la yourte pour atteindre sont entrés et y pénétra, me retrouvant plongé dans le noir de l’intérieur. Je n’avais pas le temps d’hésiter, trop d’inconnue se trouvait autour de moi, je ne voyais pas assez bien pour identifier ce que cachait la yourte, s’il y avait d'occupant. Je devais continuer sur ma lancée, c’était le mieux à faire. Sans ralentir depuis mon entré de la yourte, je me déplaçai vers la paillasse qui se trouvait au fond de l’habitation, là ou une couverture bombée cachait, je l’espérais ma cible. Pourquoi fallait-il qu’il se soit emmitouflé dans sa couverture et non pas endormi comme tout le monde la gorge vulnérable et bien en vue. Je m’avançais donc vers ma cible, sur de moi comme si j’avais désiré de me coucher à côté de lui. Un kunai se glissa dans ma main et je m’agenouillais près de la paillasse tendant la main pour tourner ma cible, pour le voir et surtout voir ou ma lame allait frapper. Mon esprit tout à mon action enclencha brutalement mon alarme interne, quelque chose clochait, mon subconscient avait identifié plusieurs détaille des plus troublants voire illogiques, trop pour ne pas alerter mon conscient tout a son assassinat. Ma main stoppa net en dessus de la couverture camouflant ma cible.

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Alors mon esprit mis en place les pièces du puzzle qui avait enclenché mon état d’alerte. Il y avait les sentinelles des carrefours, cela demandait une bonne organisation, mais c’était le plus logique à faire, nous avait-il vues ? Avait-il prévenu le camp de notre arrivée ? Je n’avais vu aucun oiseau messager, mais l’information pouvait circuler différemment ou on pouvait ne l’avoir pas vue. Puis l’absence de sentinelles sur les dunes, où se trouvaient-ils, s’ils n’étaient pas là ? Pourquoi ne les avons-nous pas vues ? Puis la patrouille de garde, les deux hommes avaient observé l’endroit où nous nous étions camoufler l’après-midi, surveillait-il seulement avec zèle, savait-il quelque chose, serait ce un pur hasard . Maintenant la yourte du meneur, pas de feu tout prêt, un calme silence, et ma cible enrouler dans ses couvertures trop enroulées pour que je sois même sûr que c'est lui. Tout mon être me criait « au piège » que nous avions été berné et qu’ils s’attendaient à notre arrivée. Serait-il possible qu’ils se soient organisé en sachant notre arrivée et tendu un piège ici, au milieu du camp, en devinant que nous allions tenter d’assassiner leurs meneurs, et même que nous allions réussir à les identifier. Cela me sembla un peu trop hasardeux, mais la main qui apparut dans mon champ de vision eut vite fait de confirmer mes doutes, aussi hasardeux soit-il.


La main passa dans mon champ de vision, le bras m’attrapant à la gorge se resserrant dans une étreinte solide alors qu’une autre main venait immobiliser mon poignet qu’on tira violemment dans mon dos pour me faire une clé de bras m’empêchant d’utiliser mon kunai. Le bras se resserra avec une violence incroyable, la violence de celui qui a déjà tué à mains nues, qui sait ce qu’il fait. Alors que mon corps se demandait comment il allait faire pour remplir mes poumons d’oxygène avec ce bras écrasant ma trachée, je fus brutalement soulever du sol pour être remise debout et tourner dos à la paillasse et face à l’entrée, ou plutôt face à la dizaine d’hommes qui se trouvaient la armée jusqu’aux dents, qui avait dû se camoufler autour du portique, là ou les ténèbres intérieures assuraient leur discrétion à mon entré. Mon subconscient avait vu juste, c’était un piège, dommage que se fut trop tard pour y changer quoi que ce soit. Je jurais intérieurement contre mon coéquipier, il avait hérité de la surveillance de la nuit et n’avait rien vu de ce petit rassemblement d’hommes armés. Mais je jurais aussi contre moi, qui n’y avait rien vu non plus. Mais l’autoflagellation allait attendre, car mon agresseur semblait motivé à mettre fin à mon autocritique, son bras se resserrant toujours plus fort contre ma gorge.


-       Les capacités, soit disant, supérieurs des shinobi’s sont surévaluer à mon gout. On vous a repérer a peine avez-vous mis un pied sur ce qui est notre territoire de chasse. Vous pensiez vraiment que nous n’avions posté aucunes sentinelles, aucune surveillance. Votre petit raccourci dans le désert aurait pu fonctionner, mais nous étions déjà sur vos traces, guettant vos moindres mouvements. Voilà ce que c’est que de se pensée supérieurs et de pouvoir nous tromper facilement. Votre petit groupe est séparer et pris en embuscade, situation peu souhaitable. Il fallait bien que Suna finisse par réagir, nous le savions, on surveillait donc les déplacements de tout ce qui pouvait ressembler à des shinobi’s. Votre trop grande assurance sera votre perte. Ta copine doit être, elle aussi, en fâcheuse posture maintenant.


L’envie ne me manquait pas d’argumenter sur le sujet, de les avertir que d’être traquer par des shinobi’s pour banditismes était une chose, mais de se retrouver traquer pour meurtre de shinobi’s en étaient une autre ou de les raisonner d’une autre manière. Mais le bras de l’homme que j’identifiais comme étant ma cible m’empêchait d’émettre autre chose que des gémissements rauque et peu compréhensible pour qui que ce soit. Je fus tout de même, contexte mise a pars, amusé par le fait qu’il me prenait pour Yamada, mon apparence masculine étant toujours active. J’allais pouvoir profiter de cela pour me libérer de cette prise qui mettait à mal les réserves d’oxygène de mes poumons. Ne pouvant donc discuter avec mes hôtes, je désactivais ma technique de métamorphose, perdant quelque centimètre d’un seul coup et laissant apparaitre un hachoir de métal noir entre moi et mon étrangleur. Je reprenais ma forme originelle au plus grand étonnement de mes agresseur qui, me prenant pour Yamada, comprenait leur erreur d’avoir sous-estimé les tactique shinobi.


Ma soudaine mutation me permit de retrouver ma respiration, mon étrangleur eut une hésitation un pas de recul, alors que Amanosagume lui faisait brusquement face, de quoi effrayer les plus solides gaillards du coin. Le hachoir monstrueux impressionnait facilement et encore plus en surgissant de nul par ainsi. Profitant donc de cette confusion qui me servit de diversion, je libérais mon poignet piéger d’un coup sec, faisant une pirouette vers l’avant avant de faire face à ma cible frappant de taille avec mon kunai vers ce que j’espérais être son visage. La hauteur fut bonne, la lame mordit la chaire, mais la distance trop grande. Sous ms libération, ma cible avait reculé d’un pas de plus et mon kunai ne fit apparaitre qu’une fine ligne rouge sur la joue de mon étrangleur ne blessant que légèrement son nez. Sachant que derrière moi, une dizaine d’hommes allaient se ressaisir pour m’agresser, je lâchais mon kunai efficace mais peu inquiétant pour attraper dans mon dos mes shuriken fuma que je laissais replier, les attrapant par l’anneau central pour m’en servir comme des lames courbes. Fléchissant les genoux, me mettant en position de combat, je leur présentais mes lames, prêtes à mordre celui qui oserait attaquer. Ils hésitaient encore un moment.


Ma cible se reprit en premier, il pointa un doigt inquisiteur sur moi, ouvrant la bouche pour ordonner à ses soldats d’attaquer, son ordre allant sans doute leur rendre leur courage mis à mal par les derniers événements. Mais je le pris de vitesse, je frappais de ma lame devant moi, visant sa main qui me pointais impoliment. Il la retira de justesse, mais m’ordre ne fut pas donné. Je laissais mon chakra se répandre en moi, j’allais avoir besoin de toutes mes capacités pour réussir à me sortir de cette mauvaise position. Je ne pensais pas encore à mes coéquipiers, trop occupés à devoir sauver ma propre vie pour le moment. Faisant confiance en mes capacités de combat, j’ouvris le Kaimon, la porte initiale. Le Kaimon allait libérer mon corps des entraves de mon esprit, j’allais pouvoir utiliser mes capacités physiques sans les limites que m’impose la raison. Mon corps m’appartenait maintenant, il n’était plus bridé par un esprit dont l’instinct de survie obligeait à la réserve. Je me sentis tout de suite plus à l’aise pour bouger et agir.


Je me mis alors à danser, d’un pas souple vers l’arrière, je pivotais sur moi-même pour profiter de l’hébétude des dix agresseurs qui n’allait plus tarder à m’attaquer. Je les prenais donc de vitesse. Tournait sur moi-même, je fis tournoyer mes doubles lames qui trouvèrent aisément la chaire de mes ennemis. Les groupes d’une dizaine d’hommes, trop inactif et trop proches les uns des autres ne purent rien faire alors que mes lame ouvrait une large entaille dans le ventre de mon premier adversaire de droite et arrachait un bout de chaire du bras de celui de gauche. Je continuais à tournoyer et ce fut une danse mortelle profitant de la désorganisation du petit groupe. Alors que les premiers de chaque ligne se reculaient blesser, les seconds comprirent vite qu’ils étaient les suivent et tentèrent de se reculer, bousculant les troisièmes qui eux préféraient attaquer vue qu’il n’était pas les suivants directs de mes lames d'acier ce qui produisit une bousculade tout a mon avantage, accélérant le mouvement pour tailler et découper comme je m’étais longuement entrainé, le sang souillant rapidement mes lames. Je m’immobilisais enfin, tenant en respect mes agresseurs de mes lames, toujours en position d’attaque. Cinq hommes étaient déjà au sol, hors d’état de me nuire, deux étaient blessée mais toujours debout il n’en restait plus que quatre d'intacts physiquement, le mental bien entamé par cette démonstration d’efficacité. Cela sans compter de ma cible toujours isolée derrière moi, toujours en un seul morceau.

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Ce fut ma cible qui se manifesta alors, j’entendis ses pas sur le sol effaçant le peu de distances qui nous séparaient. En moi une nouvelle vague de chakra se répandait à travers mon corps. Pivotant sur moi-même a une vitesse folle, je fis face à mon adversaire avant que son pied, qu’il m’envoyait directement dessus ne m’atteigne. J’utilisais mon genou pour bloquer son pied qui s’arrêta net contre mon articulation, comme s’il avait frappé un mur. Le Kyûmon était à son tour ouvert, la porte de la guérison. Mon corps, libéré des entraves de l’esprit, était maintenant renforcé, car la douleur n’avait plus d’emprise sur moi. La porte de la guérison ouverte, la douleur disparaissait, je maitrisais mon corps et maintenant plus rien ne pouvait entamer ma volonté à me défendre et à attaquer. Ce fut donc mon corps renforcé que je frappais de mon genou le pied de mon adversaire, arrêtant net son attaque, ce qui eut pour effet de le surprendre. Mes quatre autres adversaires, à qui je tournais maintenant le dos, profitèrent pour attaquer. Je sentais une lame siffler dans l’air vers ma tête, alors que mon genou était encore en plein mouvement pour bloquer le coup de pied. Je continuais mon mouvement, prenant le risque de me pencher loin en arrière, laissant la lame sifflée en dessus de moi, alors que la vision inversée, je frappais d’une de mes lames l’adversaire qui avait tenté de me raccourcir d’une tête. Heureusement pour lui, ma lame courbe n’est pas du tout faite pour l’estoque et mon coup le frappa durement au ventre mais sans lui arracher un bout de chaire qui lui était, je n’en doutais pas, précieuse.


Figé une fraction de second dans cette étrange position, mon corps courber en arrière, mon genou contre le pied de ma cible. Je me remis vite en mouvement. Mon pied, sur le quelle je prenais appuie, pivota sur lui-même sur un quart de tour. Je dépliais alors ma jambe, dont le pied de ma cible se trouvait toujours coller à mon genou. Je profitais de la position pour le frapper de mon pied fortement à la cuisse, ce qui eut pour effet de le faire chanceler de côté. Continuant à tourner sur moi-même, en équilibre sur un pied, je fis tourner aussi mon buste pour me remettre à l’endroit alors que mes adversaire que je voyais à l’envers et que j’avais dans le dos, devenait des adversaires a l’endroit que j’avais devant moi. Profitant de mon inertie circulaire, je frappais vers l’adversaire le plus proche d’une attaque de taille qui rencontra une lame de katana. Une gerbe d’étincelles naquit du choc de nos deux lames alors que je retrouvais une position stable sur mes deux pieds. Profitant de ma lame à l’arrêt, les deux adversaires qui n’avaient tenté encore ni attaque ni défense s’avancèrent pour me frapper l'une d’une attaque horizontal de son sabre et l’autre d’un coup d’estoque vers mon ventre de sa barre métallique qu’il utilisait comme arme et que visiblement il maitrisait.


L’attaque fut intelligente, bien porter, arrivant sur deux fronts alors que si je relâchais ma lame immobilisée, mon adversaire pourrait m’attaquer sur un troisième front, me coupant dans le sens de la longueur. Si je parvins à m’en sortir de cette triste situation, ce fut par la maitrise de mon Taijutsu et surtout les deux portes célestes qui me permettaient ce qu’ils étaient bien incapables de faire. Reprenant ma danse, je pivotais sur moi-même, profitant pour augmenter la pression sur ma lame immobiliser alors que ma seconde lame, à une vitesse folle fit le tour de moi-même pour remonter alors que d’une pirouette je me dégageais de ma défense et sortais de la trajectoire de la barre métallique. Ma lame remonta et frappa sur la côté le sabre qui menaçait de m’étêter. Je fis alors une nouvelle pirouette, profitant des défenses ouvertes de mes adversaires, pour me glisser encore plus sur ma droite mes lames reprenant une nouvelle fois de la vitesse avant que l’une d’elles ne s’arrête net profondément plongée dans le coup de l’homme qui avait été si prêt de me décapiter une seconde plus tôt. Ce ne fut donc que justice de voir ma lame mordre son cou pour aller se ficher durement dans son squelette au niveau de sa nuque.


Il ne mit pas long à mourir, mais même ainsi, il fut une menace pour ma survie. Non qu’il commençât à gesticuler, au contraire, je le sentais vaciller d'un bloque vers le sol. Mais ma lame était solidement fichée dans sa colonne vertébrale, je n’arriverais à la ressortir qu’en annulant mon inertie et en repartant vers l’arrière, ce qui aurait été une ouverture, de plus un bouillon de sang giclait de la trachée grande ouverte de mon ennemi, m’aspergeant au passage, menaçant de m’aveugler pour me mettre à la merci de ses compagnons toujours debout. Le pur esprit d’équipe de son action ne fut nullement son intention, mais les fait était là, je du relâcher ma lame pour mettre de la distance entre lui et moi, le laissant s’effondrer d’un bloc mon shuriken fuma replié toujours dans son cou. Même ainsi, ma danse mortelle était brisée durant une seconde, laissant une ouverture à mes agresseurs, qui pourtant bien moins nombreux qu’au début était toujours un danger pour moi. Ce fut ma cible qui, voyant l’ouverture, ou par pur hasard, m’attaqua alors que je m’immobilisais enfin. Retentant son attaque, il lança une nouvelle fois son pied dans un direct vers mes hanches.


Ma vitesse me permit de pivoter rapidement vers l’attaque, mais hélas pas de la bloquer. Son pied me frappa au ventre, presque dans le plexus solaire, ce qui eut pour effet de me couper d’un seul coup mon souffle et de me projeter un bout en arrière. Je vacillais, mais réussie à garder mon équilibre pour ne pas tomber au sol ce qui aurait pu m’être fatale. Mon corps m’avertit que mes poumons étaient vidés de leur oxygène et que j’avais de la peine à reprendre mon souffle, il me fallait attendre un moment, reprendre mes esprits. Mais lui, mon esprit me hurlait de bouger et vite, en reculant comme je l’avais fait je me retrouvais à porter des trois hommes armés encore en état de se battre. Je me sentais soudain vulnérable et entouré d'ennemis prêts à me découper en tranches. Il me fallait agir et vite en espérant que mon corps suive ou cette embuscade allait finir par avoir raison de moi.

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Il me fallait donc garder le mouvement. Vacillant sur la droite, je fis une pirouette de côté espérant me mettre hors de porter des lames adverses. Mon corps préoccupé par le manque d’oxygène perdait sa concentration au combat, je n’étais plus très sûr des distances qui me séparait de mes adversaires et des parois de la yourte. Il ne me fallait pas oublier que nous étions dans un espace plutôt confiné et même si cela avait été à mon avantage jusque-là, je ne pouvais m’esquiver de beaucoup. Profitant de ma faiblesse, les hommes armés attaquèrent, bien décider à venger leur camarade au sol, camarade que j’avais oublié dans mon urgence à me dégager de la zone de danger et qui maintenant se retrouvait à mes pieds servant d’obstacle à mon déplacement. Je n’eus pas le temps de jurer de ma maladresse que je sentis le métal froid d’une lame mordre mon bras droit, la douleur ne vint pas, les portes célestes étouffaient cette sensation, mais je la savais présente, la douleur tambourinait doucement au fond de mon esprit attendant que je referme les portes pour envahir mon être. Je sentis mon sang se répandre sur mon bras, mais la blessure n’était pas très grave, elle n’allait pas m’empêcher de me battre. Une seconde attaque profita de ma faiblesse, la barre de métal vint me frapper derrière le genou pour mettre à mal mon équilibre. Je me sentis tomber à genoux au sol, à moitié sur le corps encore vivant mais inconscient d’une de mes victimes. La position était peu souhaitable, mais mon corps repris le dessus et je sentis mes poumons reprendre leur rythme normal.


Alors qu’une nouvelle lame venait à ma rencontre, je pivotais sur mais appuyé pour, a la grande surprise de mes adversaires, tournée le dos à l’attaque qui me menaçait. Le sabre fendit l’air mais ne rencontra jamais la chaire de mon dos et ne gouta pas à mon sang, Amanosagume, toujours dans mon dos, arrêta net la lame adverse dans un choc métallique, ce qui me permit de faire face à nouveau à mes agresseurs. Toujours en position peu souhaitable, je fis une roulade vers l’avant pour m’éloigner de trois adversaires et m’approcher d’un seul. Je me trouvais trop loin de trois d’entre eux pour m’attaquer directement et trop prêt du dernier pour donner un coup efficace. Il fit donc l’erreur de reculer d’un pas pour me frapper d’un coup vertical, mais se fut sans compter que je me redressais comme un ressort lui envoyant mon épaule dans le ventre le propulsant en arrière. La logique voulait que je termine le travail, profitant de ce que mon adversaire soit au seul et sonner pour lui infliger une blessure qui l’empêcherait de nuire, définitivement s’il le fallait. Mais il se produisit une chose qui me fit m’arrêter dans mon mouvement. Sur ma droite, la toile qui fermait la yourte se souleva et la tête d’un homme y apparut, son arme déjà aux claires il venait voir ce qui pouvait bien se passer dans la tente de l’un de ses commandants. Je compris que la discrétion était bel et bien plus de mise, même si je m’en étais déjà rendu compte en débutant se combat.


S’en était fini de notre petit combat dans l’intimité de la yourte, si l’alerte allait être donnée, il me fallait de la place et une possibilité de fuir. Je me ruais alors sur le nouvel arrivant, délaissant mon adversaire au sol qui reprenait ses esprits et n’allait plus tarder à se relever. Mon assaut manquait, certes, de beauté et d’élégance, mais ce qu’il perdait en élégance il le compensait en efficacité. Soulevant la toile d’entrée de la yourte, il lui fallait une petite seconde pour s’habituer à l’obscurité, seconde qui me fut bénéfique. Je fonçais sur lui, utilisait ma lame toujours en mains pour écarter son sabre qu’il tenait devant lui pour se protéger et lui enfonça mon épaule dans le torse en me jetant contre lui. L’attaque eut l’effet escompté et nous fûmes tous deux propulsé hors de la yourte, dans une galipette maladroite. Il finit au sol le souffle coupé alors que je me redressais déjà prenant directement mes distances avec la yourte pour trouver un espace idéal pour me défendre. Autour de moi, des curieux se rassemblaient petit à petit, bien surpris de me voir surgir de l’habitation mais encore inconscient de ce qui se passait. Je savais que dans quelques secondes ils feraient le choix de prendre les armes ou leurs jambes à leur cou.


Alors que mes agresseurs se ruaient hors de la yourte et que les curieux comprenaient doucement ce qui se produisait, je vis passer devant moi la providence m’offrant une échappatoire. Je n’eus donc pas d’hésitation à la saisir au vol. La providence prie les trait d’un jeune garçon, l’un des curieux qui c’était approcher pour voir ce qui se passait. Il n’avait pas plus d’une dizaine d’années, il était torse et pieds nus ne portant qu’un ample pantalon. Je ne savais pas ce qu’il faisait là, pourquoi il n’était pas couché, mais tempi pour lui, j’avais besoin d’un levier de pression et il allait faire l’affaire. Je saisit le gamin le plaquant contre moi lui glissant directement ma lame sous sa gorge, appuyant le métal tranchant contre sa peau délicate. L’enfant se tétanisa comprenant que la mort était dans son dos et que le moindre mouvement pouvait être fatal. Tous autour de moi s’immobilisèrent ne sachant trop comment réagir à cette nouvelle situation. Il y eut alors un temps de silence qui durant un instant voit une éternité, tout dépendait où l’on se trouvait par rapport à ma lame. Un cercle bien marqué se forma autour de moi alors que ma cible, celui que je devais tuer, fit un pas en avant vers moi. Il avait trouvé, sans doute sur l’un de ses compagnons morts, une lame qu’il tenait d’une main ferme.


-       Vous n’avez pas assez fait de mal autour de vous ? Le sang que vous nous avez déjà fait verser aujourd’hui ne vous suffit pas, voilà que vous vous attaquez à un enfant innocent ? Jusqu’où ira votre lâcheté, quand comprendriez-vous que vous ne vous échapperais pas de ce camp. Tout cela n’est pas obliger de se terminer ainsi. Vous pouvez vivre, vous aussi et envoyer un message à Suna. Il faut que la grande Suna comprenne qu’un mouvement est en marche et qu’elle ne peut strictement rien faire contre sa. Relâcher cette enfant, ne vous couvrez pas plus encore d’opprobre, lâchez vos arme et rendez-vous.
-       Il n’y a ni lâcheté, ni courage, il n’y a que la volonté inébranlable de faire ce qui doit être fait.

Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Ec3gsv

Un sourire cruel se dessina sur ma face alors que le chef des bandits compris que la vie de ce jeune garçon était véritablement en danger. Sa petite morale de cuisine n’allait en rien entamer ma volonté de faire ce que j’avais à faire.


-       Vous autre, shinobi, n’avez-vous donc aucune moral, aucune pi…
-       Ferme ta gueule, salopard. Que sais-tu de la moral et de la volonté que crois-tu faire ici avec ta petite bande de brigand. Un mouvement est en marche tu dis, laisse-moi rire. Vous n’être qu’une bande d’imbécile tout juste capable de cracher sur le système et croire que vous lutté contre. Mais vous vous bercez d’illusion, vous n’êtes que des racailles, des parasites s’accrochant à la société et lui suçant le sang tout en lui crachant a la gueule a la moindre occasion. Vous êtes de cette race qui ne font rien pour avancer et qui on l’audace de se voir comme des révolutionnaire.
-       C’est la société qui nous a créer, elle n’a pas voulu nous accepter, nous respecter.
-       Car vous l’avez accepté peut être ? Vous l’avez respecté ? Mais tu dis vrai, la société vous a créer, elle vous a créé pour renforcer son pouvoir, refermer encore un peu plus sa prise sur notre libre arbitre. Par vos action vous rendez le système bien plus fort, il a fait de vous un djinn qu’il agite a la moindre occasion pour maintenir la populace dans la peur de devoir se défendre seul. La société est une abomination, mais vous êtes ses plus farouches défenseurs par vos actions. Aucun mouvement n’est en marche, il n’y a que vous qui aller crever dans le désert, aujourd’hui ou un autre jour et on vous oubliera a jamais.
-       Tu ne comprends rien à notre mouvement, nous sommes bien plus que de simples bandits.
-       Vous n’êtes que des crétins, ne parler pas de cause ou de volonté, car vous n’en avez pas. La société ne vous a pas donné ce que vous désiriez, mais ses gens l’on fait. Vous êtes ici pour le pouvoir, pour commander et vous sentir puissant à leur tête. Rien d’autre n’a d’importance pour vous. Vous n’avez pas la volonté de faire ce qui doit être fait, vous n’êtes qu’un lâche de plus se cachant derrière une pseudo morale, morale que vous utiliserez ensuite pour expliquer votre échec.
-       Tu n’y comprends rien…
-       Ferme- la j’ai dit. Tu ne connais rien a la volonté, ni à la lâcheté et au courage, tu n’es qu’un pleutre et je peux le prouver.


Je m’accroupie derrière le gamin qui tremblait comme une feuille. Je mis ma tête à côté de la sienne pour bien souligner qu’il était en mon pouvoir de lui ôter la vie en tout moment. La forte odeur d’ammoniaque qui envahie mes narine me dit que l’enfant avait trempé ses chausses de peur. Je ne voyais pas s’il pleurait mais son immobilité sous le respect de ma lame était parfaite, il offrait, sans aucun doute, une belle image de la victime prit au piège.


-       Regarde tout se pouvoir accumuler, toute cette force de frappe, toute cette fortune accumuler et tout sa est tenu en respect par une simple lame sous la gorge d’un enfant. Ou est ta volonté de fer, ou est ton courage et ton sens du sacrifice, ou se trouve t’elle ta révolution qui se retrouve figé par une simple lame sous la gorge d’un simple enfant.
-       Tu n’es qu’une lâche de…
-       Et toi alors, n’as-tu jamais agressé d’enfant ? N’y en a-t-il jamais eu dans les caravanes que tu as pillées ? N’as-tu pas détruit des familles en tuant des pères, des frères et des sœurs ? N’a tu pas produis la ruine de certain marchand honnête qui comptais sur cette marchandise ? Regarde de moi et dit moi que jamais larme d’enfant n’est tombé par ta faute.
-      


Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) P51lVZ


-       J’en étais sûr.
-       Je ne m’en suis jamais pris directement à un enfant…
-       Non, bien sûr que non. Tu es trop lâche pour ça, tu préfères tuer leurs père, leur ôter le pain de la bouche. Jamais tu ne feras face aux victimes que tu touches le plus cruellement. Tu n’es qu’un pleutre.
-       Ferme là !!! c’est ta lame qui est sous la gorge de cette enfant et non la mienne !
-       Mais qu’es qui a conduit ma lame sous sa gorge ? N’est pas toi qui les as réunies ? N’est pas toi qui les as argués de devenir des criminels dans leur propre pays ? Voudrais-tu nous faire croire que tu ignorais que l’état vous attaquerait ? Que tu ignorais quand voyageant avec ses enfants tu leur faisais prendre un risque ? Vas-tu me faire croire que ce n’est pas toi qui as placé cette enfant sous ma lame ? Tu t’es targuer de son innocence, il ne l’est pas. Tu as sacrifié son innocence sur l’autel de ton orgueil, leur faisant miroiter fortune richesse et pouvoir. N’accuse pas la lame qui te frappe après avoir attaqué l’homme qui la manie.
-      
-       Tu ne réponds rien ? Tu n’as plus de mot creux à me cracher au visage ? Tu abandonnes ? Tu te conduits en lâche encore et toujours. Vas-tu finir par faire ce qui doit être fait, bordel.
-       Qu’es qui doit être fait ?
-       Imbécile. Prend donc ta lame et égorge toi avec, si tu le fais, je libère le garçon.
-       Ta parole n’a aucune valeur, même si je m’égorge tu ne le libéreras pas.
-       C’est cela cherche toi des excuses. Voie plutôt les choses ainsi. Campe sur tes positions et l‘enfant meurt obligatoirement, tranche toi la gorge et il y a une chance que je sois honnête dans ma proposition. Même si la chance que je le relâche est petite, ne pense tu pas que cela vaut le coup de la tenter ? Ne pense tu pas que la vie de ce gamin vaux bien un noble sacrifice de ta pars, toi qui la mise la entre mes mains ?
-      
-       Regarde le gamin, regard celui qui ta conduit ici. Il a l’occasion de te sauver, s’il se tranche la gorge je te libère. Mais pour lui il n’y a pas de doute, pas de choix à faire, sa vie vaux plus que la tienne et il te laissera crever de ma main. Si tu voies de l’hésitation sur son regard, ce n’est nullement pour te sauver, il cherche juste une excuse pour se sortir de ce mauvais pas, il ne te choisira pas, il ne t’aurais jamais choisi et te laissera crever. Il vous laissera tous crever sans lever le petit doigt, brandissant son éthique et sa morale pour se protéger du sang que vous répandrez dans le sable.


Ma cible restait figé, incapable d’agir, car il n’y avait rien à faire, rien à faire qu’il soit capable de faire, sa faible volonté ne pouvait plus se cacher derrière une morale pour le moins douteuse et boiteuse. Il n’avait qu’à le faire, s’ouvrir la gorge et l’enfant serait sauvé, s’il n’avait pas le courage de le sacrifier pour m’atteindre, il se sacrifier pour le sauver et permettre aux autres de m’atteindre. Mais il en était incapable, il n’était qu’un lâche qui ne pouvait pas faire ce qui devait être fait. Ce n’était qu’un pathétique bandit qui se prenait pour un révolutionnaire, moins qu’un homme un parasite vivant à la solde des maitres sur qui il crache mais qui le piétinerons d’une botte. L’enfant c’était mis à pleurer, je sentais son corps s’agité sous les spasmes de ses pleure muet, de grosse larme lui coulant sur les joues.


-       Ne feras-tu donc rien pour cette enfant ? Personne ne fera-t-il rien pour cette enfant ? égorgez donc se menteur et se lâche, mettez fin à ses illusions de pouvoir. Ses beaux discours ne sont que du vent, il ne se sacrifiera pas pour l’enfant, ni pour aucun d’entre vous.
-       Ta parole n’a aucune valeur.
-       Tout comme la tienne, mais moi je n’ai promis ni richesse, ni pouvoir et je voie que même cela part en fumer derrière toi. Tu ne leurs as apporté que la souffrance et même ainsi tu refuses de te sacrifier.


Derrière ma cible, je voyais une volute de fumer s’élever des tentes de marchandise accumuler. Yamada s’en était donc sorti vivant ce qui me rassura. Je n’étais pas sauvé pour autant, mais le feu était une pression supplémentaire que j’allais mettre à mon profit. La plus pars se tournèrent pour observer à leur tour le feu qui semblait prendre là où leur fortune commune était accumulée. S’en était trop pour certains, le cercle perdit en netteté quand certain coururent vers les flammes naissantes, plutôt satisfait, je n’en doutais pas, de s’éloigner du drame qui se jouait ici. Nul ne voulait être le témoin de la mort du gamin, car si leur chef ne c’était pas sacrifier, aucun d’entre eux ne l’avait fait. Tous ses lâches se réfugiaient dans leur propre illusion de révolution alors qu’ils n’étaient que des bandits de grand chemin avec un soupçon d’organisation. Mais il était maintenant humilié et je savais déjà que notre mission était un succès, qu’on y survive ou qu’on n’y survive pas. Le chef des bandits frémis, il sentait tout le poids de son humiliation, incapable de faire ce qui devait être fait, incapable de renforcer sa volonté et d’accepter le sacrifice. Il me laissait diriger les événements, impuissants devant ma lame sous la gorge de l’enfant.


-       Tu ne feras rien, met fin à tes jours et meurt comme le lâche que tu es.


La volonté de ma cible se brisa alors, il se trouvait au bout du chemin, incapable d’agir, incapable de faire un choix, car chaque chemin demandait une force de volonté bien supérieure à ce qu’il était capable de donner. Ses illusions se brisaient contre la dure réalité qui m’était en avant son orgueil et sa soif de pouvoir. Il n’était qu’un faible qui se cachait derrière des morales fausses, une éthique des plus naïves et accusait les autres de ne pas suivre sa droiture tout à fait risible. La morale n’est qu’un bouclier que l’on place devant ses faiblesses, un bouclier de bois qui éclatera si une arme assez affuter le frappe. Sans bouclier, sans morale, il n’avait que sa volonté, sa volonté mis au grand jour, sa volonté humiliée et faible qui le laissaient dans l’incapacité de faire ce qu’il devait faire. Son esprit brisé, il prit le seul chemin qui s’offrait à lui, trop lâche pour fuir, trop lâche pour se suicider, il se jeta sur ma lame.

Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) XgB2g3

Ma cible reprise en main le sabre qu’il avait trouvé, refermant fermement son pris dessus et il chargea en avant. Il n’avait pas l’intention de me tuer, ni de tuer l’enfant, il ne voulait que mettre fin à ses jours en espérant que j’allais faire ce qu’il était trop lâche pour faire. Je n’allais pas le décevoir sur cela. Le voyant charger, je me redressais alors, retirant ma lame de sous la gorge de l’enfant. J’attrapais le gamin par la nuque et le propulsai en avant vers mon assaillant. Le gamin vacilla entre moi et mon agresseur, basculant vers l’avant pour basculer dans la trajectoire de l’homme qui venait se jeter sur ma lame. Bon bretteur, ma cible attrapa le gamin au vol, faisant une pirouette sur lui-même pour le mettre derrière lui, sans perdre son inertie. Son but était de continuer sa pirouette pour me refaire face et me frapper d’une taille horizontale. Tactique des plus efficaces en temps normal, mais mon action ne s’arrêtait pas là. Je n’avais pas relâché le gamin car je n’avais pas le courage de le tuer, je l’avais relâché car il allait être le symbole de ma volonté. Une troisième vague de chakra se répandit dans mon corps alors et le Shômon fut ouvert, la troisième porte, la porte de la blessure. Une énergie folle se dégageant soudainement de mon corps alors que de ce dernier une vapeur d’énergie verte semblait s’élever autour de moi. Ma vitesse fit accélérer, ma force, mes réactions, enfin j’allais pouvoir utiliser Amanosagume, bien trop lourde et encombrante pour l’utiliser sans l’ouverture de Shômon. Ma cible n’eut pas fini sa pirouette que j’attrapais mon hachoir dans mon dos et frappais d’une vitesse et d’une force incroyables pour une telle épée. La lame trancha les os, la chaire, les organes et le sol.


Amanosagume avait mordu, la mort s'était abattue trop vite pour que la souffrance ne se fasse ressentir. La lame avait fini sa course dans le sol, ma force et son inertie lui ayant fait traverser les deux corps. Ma cible gisait là, découper en deux, son corps à peine reconnaissable mélanger à celui du gamin qui n’avait pas eu beaucoup plus de chance et ne ressemblait plus qu’à un tas de viande sanguinolente. Autour de moi le silence s’installa, un silence pesant, plein de tension d’une rage qui va exploser, d’une horreur qui vient de se produire. Le combat n’était pas terminé. Leur défense était mise à bat, mais la rage, ultime rempart à leur courage, allait les faire m’attaquer, je le savais. Il me fallait être prête. Relâchant Amanosagume, qui restait, de manière perverse, planter dans le sol là où elle avait frappé, je défie le devant de mon vêtement, l’ouvrant sur mon torse, retirant les manches et jouant des omoplates pour le laisser pendre derrière moi, retenu contre l’arrière de mes jambes par la bande de tissu qui saignais ma taille. Je me libérais de mon vêtement, ne risquant plus de bloquer le manche de mon épée dans un plie ou dans une manche. Ma poitrine n’était plus que protéger par un bandage, qui ne protégeait que de l’impudeur de me battre les seins mis à nu. Le haut de mon corps libéré de toute entrave, je refermais mes mains sur la poignée d’Amanosagume, laissant la bulle de silence exploser sous la pression. J’allais devoir survivre, en espérant que Taku ou Yamada soit conscient de ce qui était en train de se produire ici.
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyMer 22 Juil 2015 - 23:22

Le feu commençait à être de plus en plus puissant et il deviendrais rapidement incontrôlable, si il n'était pas rapidement maîtrisé … Je voyais de nombreux hommes arrivé tous du même endroit, dans la même direction. Je commençais à me demandé si Mu n'avait pas quelques ennuis après un piège m'avait été tendus donc il devait en être de même pour elle, surtout que cela faisait plusieurs longues minutes que j'attendais. J'étais don en train d'écouter les bandits qui agité commençait à lancé de nombreuse information qui venait corroboré mes dires ! Les homme se passait les informations de cette nuit bien agité, il était en panique et crié comme pour se parler pour la plupart alors qu'ils essayaient en même temps d'éteindre le feu qui gagné en intensité à chaque secondes …

-Putain … Quel merde !! Le chef est en train de se battre avec l'autre salope et y'a ce putain de feu ici !! C'est la galère !

-Attends c'est pas tout d'après un des gars de gardes, y'en aurait un autre qui serait en train d'attaquer le camp par le Sud aussi !! Personne n'arrive à le gérer, c'est la folie !!


Et oui les qui plus est l'un de vos cadres est en train de faire une grosse sieste pour au moins deux jours je pense … Enfin bref j'avais rapidement compris que malgré tout Mu semblait être en difficulté, il me fallait donc aller l'aidé ! La troisième personne attaquant le camp par le Sud ne pouvant être que notre ami l'étranger … Bref moi je profitais du bordel créer par un peu tout le monde et moi-même, merci l'idée du feu, pour me diriger vers Mu et l'aider dans ces problèmes.
J'ai envie de dire que cette fille qui m'avait pas dénigré directement mais qui n'avait pas dû en pensé moins, était en plus grande difficulté que moi en ce moment, comme quoi il ne faut jamais parler trop vite ! Comment ça je me la pète ? Bon ok .. j'ai surtout eut de la chance que la tente de ma cible, soit un peu à l'écart que les types est flippé en me voyant exploser l'autre d'une droite et surtout qu'il n'y avait personne d'autre dans les alentours.

Bref en gros j'ai eu du bol et elle moins … Mais en même temps, elle semblait un peu trop sûr d'elle et fiérote, donc je trouve ça assez amusant ! Amusant ? Alors que vus le boxon qu'il y a maintenant , on risque de crever … Et bien à vrai dire crever ça me fait juste chier … un peu ! Mais pas flipper !
Enfin j'trouve la situation amusante mais j'rigolerais sûrement moins, si j'retrouve Mu à terre dégoulinante de sang … Ahh ça par contre, ce serait moins drôle et à mon avis je péterais un câble et personne ne le sait mais il ne vaut mieux jamais me mettre en colère sinon c'est très dangereux ! Comme dit le proverbe, il ne faut pas réveiller l'eau qui dort .. C'est tout à fait approprié à ma personne à vrai dire.
Alors que j'arrivais auprès de Mu, je compris qu'elle était en mauvaise posture bine plus que moi à vrai dire … des ennemis l'encerclait de toute part et elle semblait être en bien mauvaise posture. Alors que sûrement tous les hommes ici présent pensé l'inverse de moi, suite à sa démonstration de force qu'on le pouvait voir grâce à la manière dont était planté son imposante épée dans le sol, ainsi qu'aux sortes de reste humain qui était devant cette dernière … Elle maîtrisait donc les portes célestes mais bientôt la contrecoup se ferait sentir et elle sera à la merci de tous.
À cet instant je me demandais si elle était folle ou stupide ? Ouvrir trois portes célestes alors qu'on fait face à de nombreux ennemis et qu'on est seule … C'est à se demander si elle aussi intelligente qu'elle aimais me le fait croire. Elle nous disait elle-même de se méfier de ces gars mais elle venait de combattre de le pire manière possible, avait-il réfléchis à comment s'échapper ? Une fois que l'effet des portes ne lui laisserais plus que d'énorme séquelle ? Je savais qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps à combattre peut-être pouvait-elle ouvrir encore une porte mais est-ce que son corps le supporterait ? Et combien de temps pourrait-elle tenir ? Bien trop peu pour pouvoir s'en sortir seule à mon avis mais elle pouvait encore me surprendre !

Bref maintenant le plan n'était plus aux combats mais à la fuite, nous avons atteint notre but ou presque mais … Maintenant il fallait fuir, Mu ne pourrait bientôt plus combattre et je ne pourrais pas la protéger en tentant de fuir si je devais la traîner !
Pour le moment je devais la rejoindre pour pouvoir quitter le lieu avec elle mais il y avait beaucoup d'homme et malgré leur peur, je sentais une sorte de haine … Qu'avait-elle pus bien faire pour les énerver à ce point ?
Mon corps commençait alors à énormément chauffer, ma peau commençait à fumer et changer de couleur pour virer vers le rouge puis à un moment plus rien … Mon corps retrouva son aspect normal sauf mon bras droit qui lui fumé énormément et était rouge écarlate, brûlant alors que je courais vers un groupe d'ennemis pour rejoindre , je frappais d'une énorme coup de poing dans le vide devant eux et les quatre hommes devant moi furent projeté sur plusieurs comme si un mur venait de les percutais en pleine face ! Alors qu'il n'y avait rien sauf moi et tous était quelques peu brûlé mais rien de bien grave seulement du 1 degré mais sur une bonne partie du corps tout de même, de quoi piqué un peu.
Cela me donna alors le champ libre pour rejoindre rapidement Mu, malgré tout les hommes semblaient hésitant à attaquer mais pourquoi de temps encore ? Il fallait rapidement trouver une solution si nous voulions partir d'ici la tête sur nos épaules … Pour quitter les lieux il fallait escalader une imposante dune de sable autant dire que c'était pas facile surtout après les ouverture des trois portes de Mu.
À vrai dire je ne savais pas trop quoi faire, j'ai toujours improvisé agit à l'instinct mais mon instinct ne m'a toujours sauvé que moi … Je ne suis pas un fin stratège et je ne vois pas comment nous pourrions nous sortir de ce pétrin, j'ai déjà utilisé deux techniques, mes deux plus puissantes mais aussi celle qui consomme le plus de chakra mes réserves commence donc à être limité … Je ne devais plus utiliser mes jutsu n'importe comment mais je savais que cela allait être difficile à gérer.
Je commençais alors à faire chauffer mes poings jusqu'à ce qu'ils deviennent rouge écarlate et m'adressa à Mu, j'allais lui demander de marcher mais je savais que dans son état elle ne pourrait pas … Je lui demanda donc s'accrocher à moi pendant que j'essayerais de nous frayer un chemin pour fuir, ce qui me semblait plutôt compromis jusqu'à ce que j'entende des cris venir de derrière nous ! C'était Taku qui faisait des siennes et qui était arrivé en soutien rapidement, plutôt balèze le bougre.

-Mu, accroche-toi à moi, on va y aller !

Je commenaçais alors à avancer mon tour en me débarrassant des ennemis qui osait s'approcher de moi, certains était trop étonné par la fumée et la couleur de mes poings pour oser m'attaquer mais plus le temps passait et plus j'avais à faire à fort partit ! Il fallait faire vite alors je donnais tous ce que j'avais, je ne permettais qu'un seul coup par adversaire pour le faire tomber … Le mettre hors combat mais malheureusement je n'étais pas encore assez puissant pour pouvoir combattre , avancer et me défendre en même temps de tous ces ennemis ! Je prenais donc beaucoup de coups, la plupart n'était pas dangereux à part ce coup d'épée qui m'avait était affligé sur le bras et commençait à dangereusement saigner mais grâce à mes capacités de Yamada je pouvais limiter le saignement en augmentant la chaleur de mon corps cautérisant un peu la plaie … Dans quelques instants , il n'y aura plus de chance pour s'échapper et ce sera la fin ! Il fallait trouver une solution et vite sinon cette mission serait notre dernère.
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptySam 22 Aoû 2015 - 15:54

Alors que la tension présente allait atteindre son paroxysme et exploser dans toute la splendeur de la rage aveugle, mon premier coéquipier fit son apparition. Le Yamada. Après avoir suivi le plan, avait rejoint ma position et arrivait pile pour les réjouissances. Grâce à une étrange technique il projeta plusieurs personnes s’ouvrant un passage dans le cercle hostile qui m’entourait, venant se placer à mes côtés. Avoir un coup de main pour l’assaut final était pour le moins salutaire. Même les trois portes célestes ouvertes et Amanosagume bien en main, les adversaires étaient nombreux et je ne pouvais pas me défendre et attaquer en même temps. Surtout que les porte céleste, de par leur énergie incroyable, me poussait à la violence la plus agressive. Mais rien n'était perdu, si j’entrais dans une rage guerrière, nos adversaires n’allaient pas non plus monter de stratégie, mais attaquer avec toute la rage née de leur peur et leur humiliation. Le dernier assaut allait se jouer ici, tendant vers le final grandiose de notre mort ou des restes de leur volonté brisée. Le feu éclairait le camp dans la nuit, projetant des ombres menaçantes et des mouvements chaotiques, des cris emplissaient l’air d’une musique macabre. Le camp, si calme et endormie, c’était changé en véritable tourbillon chaotique et la mort foulait le sable de ses pieds léger dansant parmi les flammes de fureur.

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Jax se plaça à côté de moi, mais il ne semblait pas des plus motivé à prendre part au combat, la fuite semblait pour lui la meilleure tactique. Je n’étais pas d’accord, la fuite était prématurée et nous avions une chance non négligeable de Victoire, surtout avec Taku qui semblait percer les lignes adverses pour nous rejoindre. Non, la fuite n’était pas une bonne tactique, il fallait éteindre l’incendie que nous avions allumé, non celui du camp, mais celui qui embrassait l’esprit des hommes qui nous entouraient. La flamme de la rage aveugle les consumait et même si la laisser s’éteindre par le temps causerait irrémédiablement leur perte, je ne désirais pas que cette rage se répande aux alentours avant de s’éteindre. Trop de violence avait eu lieu ici et il fallait qu’elle reste ici. Je n’allais pas fuir mais me battre, trancher dans les lambeaux de leur volonté et les obliger à se détourner et à oublier. La victoire était à notre porter, mais il fallait mettre dû nôtre, prendre un risque, ne pas avoir peur du sacrifice. Je savais que je ne ressortirais pas indemne de cet affrontement, mais je ne me détournerais pas. Alors que Jax semblait vouloir nous conduire hors du cercle adverse et hors du camp je posai ma main sur son épaule, y allant avec douceur, ne désirant pas le blessé en ne maitrisant pas assez la force qui grondait en moi.


-       Non, Yamada Jax, je ne vais nul pars. Tout doit se terminer ici. L’homme est quelque chose qui doit être dépassé.


Je relâchais alors Jax, attrapant des deux mains la longue poignée d’Amanosagume, incroyablement longue par rapport à ma taille modeste. Mais si l’arme était d’un poids excessif c’est qu’elle ne pouvait être manipulée que pars de rare élu et le shômon me faisait entrer dans cette sélection d’élu. Je savais que de telle pratique sous l’influence des portes était néfaste, j’usais mon corps, je le mettais à mal. Je savais que le prix de cet affrontement allait être douloureux. Mais les portes ouvertes, je ne pouvais plus faire demi-tour sans en subir les conséquences. J’étais prête à aller au bout de mes convictions, au bout du combat que j’avais fait naitre ici. En espérant que Taku, Jax et moi y survivions pour s’en félicité. J’ignorais si Jax était capable de l’accepter, ou s’il allait fuir en me laissant derrière vue que pour lui, je n’avais sans doute plus toute ma raison. Mais j’en doutais, sous ses apparences de balourd appréciant la facilité et les raccourcie, il était, j’en étais persuadé, un homme intègre qui ne manquait pas de courage quand il en avait besoin. Nous étions donc les deux faces à une horde d’adversaire écumant de rage.


Si l’arrivée soudaine du Yamada avait refroidi un moment les ardeurs de nos adversaires, la tension finit par faire éclater la bulle et la danse macabre commença. Elle commença doucement et simplement, un jeune homme, la vingtaine d’années, armée d’un katana qui manquait clairement d’entretien brisa le cercle qui nous entourait, pour ce jeté sur nous en beuglant comme un damné, se laissant diriger par sa rage. Cette action fut le déclencheur, comme un seul homme, nos autres adversaires brandir leurs armes et se jeta à l’assaut sur les deux Sunajins. Le final ouvrait ses ailes pour une danse écarlate et mortelle. La rage animait chaque combattant présent, la douleur et la mort étaient le spectre de chacun d’entre nous. Je sentais, derrière mes yeux, tels des tambours de guerre, ma rage battre en accord avec mon cœur, me poussant à l’affrontement, à la colère et au sang. Tout commençait ici et tout allait se terminer ici.

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Ma première action fut de me déporter sur la droite, vers le centre du campement. Amanosagume demandait beaucoup de place pour pouvoir être manipulé efficacement. Je ne pouvais donc pas rester épaule contre épaule avec le Yamada, le risque que l’on se gêne l’un et l’autre était trop grand, sans parler des risques de blessure. J’étais formé pour le combat au Taijutsu, j’étais meilleur en solo, la coopération dans les combats n’était pas mon fort, j’espérais que Jax comprenne mon mouvement de déportation, pas qu’il pense que je l’abandonnais à ses adversaires, le laissant seul avec ses idées de fuite. Une fois un peu à l’écart, Amanosagume se mis à mordre. Assurant une prise solide sur la poignée de mon épée, je libérai la place où j’allais combattre d’un arc de cercle horizontal de ma lame, obligeant deux adversaires à esquiver vers l’arrière et me permettant de me mettre en position. Le premier adversaire arriva en face de moi, armé d’un genre de gourdin, il ne semblait pas du tout savoir comment agir pour m’atteindre et continuait sa folle course en droite ligne. Écartant les jambes, je remis en mouvement ma lame, tranchant une nouvelle fois à l’horizontale, l’homme trop lent et trop peu expérimenter se trouva trancher en deux au niveau de son torse, s’effondrant lamentablement au sol. Continuant avec l'inertie de ma lame qui n’était pas négligeable, je fis une torsion de mes avant-bras pour soulever Amanosagume, pour qu’elle continue sa course en se redressant pour frapper à la verticale. Je fis un pas en avant en plein mouvement, me mettant à porter d’un nouvel adversaire qui, me voyant arriver, souleva son katana au-dessus de sa tête pour parer mon attaque. Mais sa défense fut des plus inutiles, le poids de mon hachoir, combiner avec son inertie et à la force que le shôton me procurait, eu raison de cette dernière. Amanosagume frappa la lame du katana, ne ralentissant même pas sa course, renvoyant le choc dans le bras de mon adversaire qui se brisa sous l’impact. Mais ce dernier n’eut pas le temps de souffrir le hachoir lui traversa la boite crânienne, le torse et une bonne partie de sa jambe droite avant de finir dans le sol. L’homme s’ouvrit dans une giclée de sang, pour s’effondrer au sol.


Alors que je ressortais ma lame du sol et du corps de mon adversaire, je sentis une étrange sensation au niveau de ma hanche. Une lame avait surgi dans mon dos et avait mordu ma chair, mais la douleur ne vint pas, étouffer par les portes célestes. L’un des attaquants c’était risquer après le passage de ma lame dans mon dos et avait frappé, son coup avait heureusement entaillé qu’un peu ma hanche, mais voyait le sang qui avait jailli, je compris que cela allait faire partie du prix des portes célestes. Tirant vers moi Amanosagume, je profitais pour enfoncer mon coude dans le torse de mon agresseur qui tituba en arrière. Avec la force de shôton, je pivotais légèrement pour frapper à nouveau vers l’homme avec le pommeau de mon épée que j’enfonçai avec force dans sa gorge mise à découvert. Je n’entendis pas la trachée de mon adversaire se faire broyer, mais je n’en doutais pas qu’il soit condamné à mort. Projeté en arrière au sol, il s’agrippa à sa gorge inutilement, s’agitant au sol, conscient de sa mort inéluctable. Profitant d’avoir la lame soulevée, je frappais à nouveau dans un arc de cercle horizontal, pour dégager ma zone de combat où de plus en plus d’adversaires semblaient s’entasser. Un homme, surpris par mon assaut, bondit en arrière, heurtant l’un de ses camarades et se trouva mutilé par la pointe en crochet qui terminait Amanosagume. Il tomba lui aussi au sol, essayant vainement de retenir les entrailles que son ventre déversait sur le sable.


Alors que d’autre adversaires approchaient, à peine la course d’Amanosagume terminé, je relâchais l’une de mes mains de la poignée de mon hachoir pour me permettre de pivoter et de frappée d’un coup de pied direct l’adversaire le plus proche arrivant en face de moi. Je le projetais en arrière dans les lignes adverses, bousculant plusieurs de ses camarades au passage. Je sautai donc sur l’occasion pour faire une pirouette vers l’avant, tirant avec moi ma lourde lame, rattrapant à deux mains sa poignée pour frapper une nouvelle fois de manière horizontale la zone devant moi. Le coup eut cette fois un impact des plus mortels. L’homme que j’avais frappé et qui était avachie sur ses camarades les handicapait et aucun ne fit le moindre mouvement de recul quand Amanosagume frappa. Le balayage fut sanglant, je sentis ma lame mordre la chaire et briser les os, alors que je tranchais plusieurs hommes en même temps. Mais ils étaient trop nombreux et mon hachoir ne mutila que cinq hommes avant de se figer, perdant toute inertie dans le corps de deux d’entre eux. Mais à la différence de tout à l’heure, les portes célestes me permettaient de sortie de ce genre de situation. Faisant volte-face, je mis toute ma force à soulever mon épée en dessus de moi pour frapper à la verticale. L’un des corps resta accroché à Amanosagume alors que je la soulevais en dessus de ma tête. Le corps sans vie fit projeter vers l’avant, allant s’écraser sur des adversaires qui se regroupaient déjà sur ce qui était, il y a un instant encore, mes arrières.

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Amanosagume et moi dansions tel des démons sanglant au milieu de cette marré d’adversaire. Je sentais le sang me recouvrir et même m’aveugler dangereusement par moments, parfois celui de mes adversaires parfois le mien. Je me laissais aller à une transe guerrière et furieuse, frappant et frappant encore sans plus me soucier de la mission, de mes coéquipiers ou même de Suna. Tout mon être s’ancrait dans le moment présent et nul pars ailleurs, tout mon corps se battait et tout mon esprit agissait de concert avec. Il n’y avait plus d’ennemis ou d’amis, d’innocent ou des agresseurs, il n’y avait qu’Amanosagume et moi s’ouvrant un passage sanglant dans la muraille de chaire qui se refermait petit à petit sur nous. La douleur n’avait pas d’emprise sur moi, le Hachimon l’étouffait, mais je pouvais tout de même percevoir sa présence, tel un grondement sourd dans mon esprit, la menace ‘d’une bête qui, si elle est enfermée en ce moment, bondira de sa cage pour m’attraper à la gorge dès que j’ouvrirais la porte de sa prison. Mais je ne m’en souciais pas pour le moment, seul le combat existait. Alors que je pivotais sur moi-même, surprise par une lame envahissant mon champ de vision, ce fut d'une main nue que j’arrêtais la lame, sans me soucier de son tranchant qui mordit ma chair, je tirais vers moi, attirant par ce fait son manieur que je mis hors combat d’un coup de tête, lâchant sa lame, je la lançais comme un javelot sur un autre adverse. Le combat n’avait plus rien d’une chorégraphie mortel et efficace, je me battais par instinct, telle une bête devant survivre sous-tend d’adversaire et rien n’était laissé de côté pour tuer encore et encore.


Le temps perdait de sa signification, j’ignorais depuis combien de temps je me battais, cela faisait-il quelques minutes, des heures, étaient je né au milieu de ce combat. Je ne le savais plus vraiment et cela perdait de l’importance dans mon esprit. Je tranchais encore et Amanosagume chantait, ravi de mordre la chair et de brouiller les os. Je savais que son pouvoir était scellé, la folie qui l’habitait ne pouvait sortir de sa propre volonté, pourtant je ressentais sa puissance, éveiller par ce massacre dans là qu’elle nous baignions. Ce fut comme une révélation, comme un satori inespéré, je me sentis m’élever au-dessus de tous, m’éveiller à une nouvelle forme d’existence, à une nouvelle vérité. Je fus l’univers, en moi, à travers moi l’existence de toute chose trouvait ses racines, il n’y avait plus de combat, plus de morts, plus de Yukkan, plus d’humanité. Il y avait plus que moi, moi seul et au-delà de tout. Les barrières étaient tombées et durant un instant, je fus total. L’univers tout entier était en moi, s’ouvrait telle une fleur, pour se refermer de manière menaçante, se refermer pour prendre la forme d’un fer de lance.


La lance surgit d’entre deux adversaires, rapide et mortel, je tentais d’esquiver mais trop d’assaillant me coupait la route, trop de corps éparpiller sous mes pieds rendaient le terrain périlleux. Le fer de lance mordit ma chair au niveau de l’épaule gauche et continue sa course me poussant vers l’arrière. L’homme qui la manipulait avait une telle force qu’il me souleva du sol tel un pantin que sa lance avait embroché pour me faire retomber lourdement dans la boue, enfonçant plus encore sa lame dans mon épaule. Même si je ne sentais pas la douleur, une certaine paralysie me bloqua sur place, je sentais le gout du sang dans ma bouche et j’en recrachais sous le choc. Tel un papillon, j’étais épinglé au sol. Seul la force que me dotait le Hachimon me permit de garder Amanosagume que je trainais avec moi d’une main. Alors que la horde d’ennemis se jetait sur moi prêt à gouter à mon sang, j’agitais mon hachoir pour les tenir à distance, essayant de frapper le guerrier qui me clouait au sol de sa lance. Mais celle-ci était trop longue et Amanosagume ne tranchait que l’air devant ce dernier. J’étais pris au piège, incapable de bouger, ne pouvant que brandir inutilement ma lame qui ne tiendrait pas en respect longtemps la bande de sauvages qui se jetait sur moi.

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Je savais que la mort allait frapper d’en haut, il me fallait me libérer. La mort ne me déçu pas, elle frappa bel et bien d’en haut, sous la forme d’une pluie de lame tombant littéralement du ciel. Mais la mort ne fut pas pour moi, mais pour mes adversaires. Les lames tombaient et empalait avec une précision mortel les hommes qui se trouvaient en dessous. L’une des lames traversa le corps du guerrier à la lance, le cloue à son tour au sol boueux. Il était mort sans un râle. N’aillant pas le temps de me poser des questions, je sorti la lance de mon épaule pour rouler sur le côté et me redresser. Mais le combat était terminé, la mort s’abattait et la flamme de la rage c’était éteinte. Taku avait surgit de nul pars, portant sur son dos un carquois de katana au forme diverse qui, sous l’effet d’une de ses technique, bondissait du carquois pour aller se planter dans un adversaire. Se dernier bondissait alors de lame en lame, les utilisant chacune leur tour pour trancher nos adversaires qui se dérobaient et commençais à fuir.
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyMer 9 Sep 2015 - 23:02

De quoi … ? Elle voulait resté combattre alors qu'un était à un contre cent … Voir même plus, je crois que c'est une blague là ! Elle qui était contre une attaque de front au début et qui voulait opté pour une attaque éclair, se retrouvait à me demander de combattre avec elle … Mais je ne comprenais pas pourquoi nous devrions tuer tous ces gens ? Après tout leurs chefs étaient morts et ils étaient désorientés, nous venions de détruire leur foyer et je ne sais pas ce que Mu a pus leur faire en plus de tous cela. Après avoir fait cela contre eux pouvions-nous espérer une autre réaction ? Et bien non mais ils sont maintenant totalement sans repères et je ne pense pas qu'un massacre soit utile …

Pourtant je la voyais trancher dans le tas encore et encore et encore … Sans que jamais elle ne doute un instant de ce qu'elle faisait ! Une question me traversa alors l'esprit, était-elle réellement humaine ? Elle tuée sans état d'âme des gens dont elle ne connaissait rien, dont elle ne savait même pas pourquoi certains ont choisis cette vie … Certains d'entre-eux n'ont pas eut le choix, d'autres si.

Bref cela n'était pas le problème, je sentais l'odeur de sang se répandre dans l'air autour de moi, les cris des hommes qui se faisait découper face à une force invisible pour eux. Je me disais qu'au final en ce moment je n'étais pas différent de ces Shinobis qui ont massacré ma caravane dans ma jeunesse, tous était semblable, l'odeur, les cris, les flammes , les faibles et les forts …
Je suis sûr qu'il y avait une autre solution que nous n'étions pas obliger de tous les tuer et de toute façon je n'avais presque aucune technique réellement faite pour tuer contrairement à ma collègue.
Il est vrai que cette réflexion me ferait passer pour un faible qui cherche des excuse à ces ennemis mais ce n'est pas le cas, en aucun cas je ne cautionne leurs actions mais je ne pouvais pas non plus cautionner de ce massacre sans queue ni tête !

Malheureusement je n'avais pas le choix que de combattre et alors que j'étais en train de réfléchir avec moi-même les ennemis commençait à me foncer dessus, dont un jeune homme de mon âge le sabre à la main hurlant sûrement pour essayer de se donner du courage … Mais avec une tel manière de m'attaquer il risque surtout de morfler. D'ailleurs au moment où il voulut abattra son coup pour me toucher, j'ai simplement eut à bouger le haut de mon corps tout en lui envoyant un coup de pied améliorer grâce à mon chakra pour l'envoyer valdinguer un peu plus loin, alors que je venais d'entendre plusieurs de ces os craqués.

-J'te jure … Ils sont tous aussi chelou les uns, que les autres dans ce village ! Va falloir vraiment faire quelque chose …


Bref alors que le combat allez sûrement durer en longueur, je devais économiser mon chakra et mon énergie … En bref un coup, un adversaire K.O mais pour cela je devais les empêcher de m'attaquer à plusieurs et j'avais la solution parfaite. Je fis grimper la chaleur autour de moi, jusqu'à la plus haute température que je pouvais ainsi aucun adversaire ne puisse rentrer sans devoir faire un effort surhumain dû à la chaleur et aux brûlures que cela causerait d'entrer dans ma zone !

Et grâce à cela, le nombre d'adversaire qui m'attaquait en simultané était minime et donc chacun de mes coups faisait mouches à chaque fois. Mais rapidement je commençais à manquer de chakra et la fatigue s'accumulait mais je tenais bon, jusqu'à ce qu'un type arrive à me planter sans katana dans le dos … Je tombais alors un genou au sol après avoir réussi à attraper l'homme qui m'avait blessé et l'avoir envoyé voler dans plusieurs de ces collègues … Lorsque j'ai retiré l'épée, je fit pris d'une énorme douleur , l'envie de crier était forte mais il fallait tenir le coup, je ne leurs donnerai pas ce plaisir. De toute façon grâce à mes capacités de Yamada rapidement la plaie était cautériser et ne saigné plus, mais elle restait très fragile, un mouvement un peu trop violent et c'en était fini … Si elle se rouvrait j'étais probablement bon pour une belle hémorragie … !

Bref pour faire reculer mes adversaires, enfin ceux qui restaient encore debout, j'utilisais mon jutsu le plus puissant qui me permettait de durcir une partie de mon corps et frappa de toute mes forces sur le sol, le faisant craquelé de toutes part et faisant vibrer le sol sur plusieurs dizaines de mètres. Le point d'impact était bien visible et le sol détruit autour très bien marqué, d'ailleurs ça marqua l'esprit assez longtemps .. Pour que Taku arrive aider Mu et que les quelques hommes qui restait décidèrent de battre en retraite, le reste du camps étant déjà partis depuis belles lurettes ! Il ne restait donc plus que d'un côté un tas de chair et de sang, de cadavres et d'hommes agonisant et de mon côté un tas d'hommes tous en pour la grande majorité d'entre eux je crois, mais tous avec des os en moins … La plupart était dans le coma mais je suis sûr qu'ils se réveilleraient sous peu.

-Bien … Et bien je crois que nous en avons fini avec ce camp ?

Le camp ne ressemblait plus à rien, la plupart des tentes avait brûlé, une immense fumée noire s’élevait au dessus du camp dans le désert et l'odeur de sang avait remplacé toutes les odeurs habituelles du désert … Mais maintenant nous pouvions être sûr que ce groupe de bandit ne causerait plus de tord à personne ! Mais pour la chemin de retour j'étais sûr d'une chose Mu aurait besoin d'un coup de main pour rentrer, heureusement que le poney de Taku était-là, elle pourrait faire une partie de la route dessus après je devrais probablement la porter jusqu'au village … Quel idée d'user des portes célestes aussi.

-Bon, maintenant, on rentre ?
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Message(#) Sujet: Re: Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) EmptyJeu 10 Sep 2015 - 18:33

Le feu bondissait de tente en tente, ne laissant que cendre et débris calciner derrière lui. Les quelques hommes à s’activer pour tenter de maitriser l’incendie n’avaient pas suffi, celui-ci dévorait irrémédiablement le camp des bandits purifiant le désert de la présence de ce camp ou le sang coulait à flots. Les lignes ennemies se dégradaient, certain, pris de folie par l’odeur du sang et de la mort venaient s’écraser sur nos lames de manière désespérer, mais aucune clémence n’était de mise et leur folie s’éteignait avec la même brutalité avec là quel elle était né. La nuit s'était éclairée de ce feu ardent qui projetait des ombres menaçantes sur les trois dunes qui entouraient le camp, ne faisant que nourrir la peur aveugle des fuyards sentant nos lames dans leur dos, alors qu’on ne les poursuivait pas. Qu’ils continuent à courir, qu’ils continuent à sentir la mort à leur trousse, qu’ils continuent ainsi jusqu'à épuisement. Le désert n’avait pas de pitié pour ceux qui s’y perdait et la plus pars des fuyards allait sans doute crever de faim la face dans le sable brulant. Je n’avais aucune compassion pour ses gens, mais aucune haine non plus, ce n’était qu’une pointe de dégout devant leur action stupide et irréfléchie. Qu’ils gardent en mémoire ce jour funeste, qu’ils se souviennent du sang et du feu, que la haine et la peur gangrènent leur esprit. Notre action allait les marquer à vie et un jour viendra où, au détour d’un chemin, je recroiserais l’un d’entre eux et d’un simple regard nous nous reconnaîtront, car la haine qui brulera alors dans ses yeux, la peur qui fera vibrer son corps sera reconnaissable parmi toute.

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Je n’avais pas peur que les survivants utilisent cette haine pour tenter de nouvelle action contre l’État. Je n’avais pas peur que de nouveaux groupuscules de bandit voient le jour animer d’une haine bien plus concrète que ce groupe possédait. Nous étions des Shinobi, les prédateurs traquant et tuant l’adversaire, mais le renforçant aussi. À chaque victoire de notre par l’adversaire devenait plus intelligent, mieux préparer, mieux organiser, cela était fatal. Le banditisme n’est pas une religion ou un pays, on ne peut pas l’annihiler et pensée que nul ne prendra leur place. Dans tout état, une niche est prévue pour ce genre de personne, détruire ceux qu’y si trouve ne fait que libérer la niche pour qu’un autre prenne sa place. Le fort, par sa suprématie sur le faible, lui apprend à se renforcer. Cela peut durer longtemps, mais un jour le fort tombe sous les coups du faible, car celui-ci c’est adapter. Kaze no Kuni était le fort, sa légitimité en tant que pays ne laissant aucun doute. Ces bandits étaient les faibles, chahutant pour des désirs stupides ou non, remettant toujours en question le fort mais étant incapable de le mettre à genoux. Mais si Kaze no Kuni maitrisait le banditisme avec efficacité, le pays stagnait donc dans sa solution au problème, car comme tout fort arrogant, Kaze no Kuni pensait pouvoir effacer le banditisme, alors qu’eux se renforce, apprenne s’adapte. Un jour ses bandits seraient nommés des révolutionnaires, un jour le pays brulera de partout et se monde changera. Un nouveau pays, de nouvelles lois, de nouvelles règles et surtout de nouveaux bandits. Voilà à quoi nous condamnait le samsara.


Alors que je me détournais des fuyards, je vis Jax et autour de lui des corps. Il n’avait pas tué ses adversaires, préférant les mettre hors d’état de nuire. Je pouvais comprendre une telle décision, je n’étais pas une tueuse acharner, mais une tueuse réfléchie, je le faisais par choix et par réflexion, non par simple mépris de la vie humaine. Jax avait fait son choix et il avait décidé de ne pas tuer, cela était tout à son honneur et je n’allais pas le juger là-dessus. Je craignais par contre que l’inverse ne soit pas réciproque, je craignais qu’il ne s’offusque de mon choix et de la tuerie que cela avait engendrée. Mais s’il avait quelque chose à redire, alors qu’il parle, la critique ne me faisait pas peur et nul ne me ferais regretter mes actions. Il était parfois difficile à se rendre compte que j’avais été élevé dans un temple, j’avais passé ma jeunesse à prier et méditer, à apprendre le respect de toute vie. Malgré cette éducation, malgré ce respect, je me trouvais debout au milieu d’un tas de cadavres qu’Amanosagume avait déchiqueté sans pitié aucune. Difficile de pensée que je croyais toujours en ce respect pour la vie et que malgré mes actions, je ne pensais pas avoir trahi ce respect.


-       Oui, nous en avons fini ici. Que le désert prenne son dû et ensevelisse ce qui git ici.


Je plantais Amanosagume au sol devant moi, respirant une seconde, maitrisant la puissance qui se déchainait toujours en moi, la troisième porte toujours ouverte. Je pris dans mes affaires mon kit de secours, profitant que la douleur soit encore prisonnière de mon Hachimon pour couvrir mes blessures les plus profondes. La lance avait laissé une profonde entaille de mon épaule et beaucoup de sang s’en écoulait. Une lame m’avait mordu à la hanche et un morceau de chaire était manquant, la blessure était grave, mais pas mortel et je vie aussi que ma mains gauche avait subi la morsure de la lame que j’avais arrêté à main nue. Je bandais alors mes blessures au mieux, pour ne pas me vider de mon sang, cela allait être suffisant le temps que nous retournions à Suna. Une fois sur place, les techniques médicales de l’hôpital de Suna allaient me remettre d’aplomb. Mes bandages terminés, je renfilai le haut de mon vêtement puis accrocha Amanosagume dans mon dos avant de retourner vers Jax.
-       J’espère que votre proposition de quitté les lieux tien toujours Jax. Je crains que ce combat ai mis en triste état mon corps et je doute pouvoir me déplacer seule pendant un moment.


Je refermais alors mon Hachimon, il était impossible de faire cela en douceur, le Hachimon se désactivait, d’un seul coup l’énergie ne se répandait plus en moins. Il y avait cette petite seconde où le corps redevenait libre de cette force qui le poussait en avant. Durant une seconde je me sentis libérer de cette puissance et de manière étrange, cela faisait du bien. Mais le bien-être se dissipait très vite. La douleur, la fatigue, tout ce que le Hachimon effaçait de mon esprit affluait en moi et me foudroyait sur place. Cela aurait pu être à l'instant que la lance se plantait de mon épaule ou le katana dans ma hanche, toute ma fatigue due au combat se rependait en moi d’un seul coup. Il ni eut plus que douleur et épuisement, je sentais mes jambes trembler et me lâcher alors que je tombais à genoux sur le sable. Même Amanosagume était une masse dans mon dos que je n’avais plus la force de soulever. Mon corps tout entier vibra de douleur, je passais de la grâce divine à la faiblesse la plus violente. Tout mon corps s’y refusait et me courbant vers le sol, je vomis le peu que j’avais dans mon estomac avant de m’effondrer sur le côté. Ce combat avait duré plus longtemps que je ne l’avais crue et l’ennemi avait été plus fort que ce que je croyais.


Je me laissais rouler sur le dos, mes yeux contemplant le ciel étoiler qui nous surplombait. J’avais bien pensée que ce combat allait m’épuiser, mais pas à ce point-là. Je m’étais laisser posséder par la transe guerrière des portes, je savais que j’avais lâché prise durant un moment, une seconde dans mon esprit, mais peut être plusieurs minutes dans la réalité et cela était dangereux, cela avait poussé mon corps au limite de la rupture. Le Hachimon était une technique difficile à maitriser et même si je contrôlais bien ses aspect, je ne pouvais réellement me targuer de maitriser cette technique. En dessus de moi brillait les étoiles, je reconnue facilement la constellation que j’appelais Uru-Anna, mais qui ici se dénommait Orion voir Shen pour certain. Je me souvenais alors avoir été ses étoile durant un cours lapse de temps, alors que mon corps était posséder de la rage guerrière et que mon esprit c’était élever vers le grand tout, oubliant l’individu qui me définissait.


-       Cela a été fait de manières artistiques, car telles et mon dessin…

Les chasseurs de Dune      (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu) HqQfah

Je finis par sombrer, mon corps et mon esprit ne supportant plus toute cette masse de souffrance et de fatigue. Mon esprit se déconnecta alors, me faisant sombrer dans la douce inconscience. Cela était peut-être un peu lâche de lâcher prise maintenant, m’en remettant à Jax et Taku pour le retour. Mais je n’avais pas ressentie le besoin de lutter contre l’obscurité, j’avais envie d’un peu d’apaisement. Je reprendrais conscience et mon corps aura accepté cette douleur, mon sang aura coagulé formant de croute rigide sur mes blessures. Je pourrais alors me relever et reprendre ma route. La douleur, cette délicieuse douleur, même dans l’obscurité de mon esprit j’en percevais encore l’écho avant que cela ne s’estompe doucement.
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