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 | | (#) Sujet: 1. Informations à risque Dim 12 Jan 2014 - 17:41 | |
| Le Jônin attendait. Un Genin du nom de Seki Kira n’avait pas encore reçu de mission aujourd’hui. C’était pour ça, et aussi suite à un peu de hasard, qu’il s’était tourné vers ce jeune ninja. Sa mission allait être à la fois simple et complexe. Un dossier à transporter, mais dont les informations pouvaient être des plus délicates.
Karasu Tsumei, c’était le Daimyô qui avait envoyé le gradé le trouver, et depuis… plus de nouvelles. Mais ses ordres avaient été clairs. Trouver des réponses auprès des marchés noirs. Son rôle avait été fait, et nul doute que ça pourrait aider le Raïkage.
Mais il avait d’autres missions à accomplir. Un Genin allait devoir faire le voyage. Seki Kira avait été mis au courant du rendez-vous de dix-sept heures aux portes du village. Il ne fallait pas qu’il arrive en retard…
- Spoiler:
Seul Seki Kira participe. A lui de poster.
Rappel : inRP cela se passe après le Deuxième Rebondissement, la guerre est toujours en cours.
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| | (#) Sujet: Re: 1. Informations à risque Lun 13 Jan 2014 - 20:45 | |
| Comme vous le savez les enfants, à l’époque quand j’étais plus jeune que vous, j’étais totalement perdu dans ce monde de brute. J’ignorai où était ma place ? Je ne souhaitais qu’une chose et une seule, être comme tout le monde, trouver un sens à ma vie pour enfin avancer de ma propre initiative. Vous devez commencer à le comprendre maintenant mais parfois certaines petites choses peuvent bouleverser votre vie à jamais. C’était le cas lors de cette histoire que je ne vous ai encore jamais raconté, ma toute première vraie mission en tant que ninja de Kumo. Une histoire passionnante vous verrez à quel point notre destin aurait pu être tellement différent si les choses s’étaient déroulées autrement.
Pourtant, tout ne commençait pas fort. En effet, le gamin que j’étais en avait assez des missions de bas étages, garder des chiens, garder des enfants, faire du jardinage. Toutes ces tâches qu’on accorde aux ninjas n’ayant pas encore fait leur preuve mais comment les faire si on ne vous ne donne pas l’occasion ? Moi, cela ne me dérangeait pas plus que ça. Je me contentai de réaliser les missions qui m’étaient confiées cependant, je savais que je ne trouverai pas ma voie avec ce genre de mission. Un jour, j’avais eu le droit à un jour de repos, mon premier depuis que j’étais devenu un génin voilà 1 mois maintenant. J’avais bien l’intention d’en profiter et ne rien branler comme à mon habitude. Encore une fois, je négligeai complètement mon entraînement, depuis que j’avais été promu je ne m’étais pas entraîner une seule fois. La raison ? Tout simplement j’avais personne derrière pour m’obliger à le faire, j’étais maintenant libre. Je me dirigeai alors vers le parc pour m’installer sur une branche d’un des arbres les plus hauts. J’étais semi-allongé, le dos s’appuyant contre le tronc de l’arbre. Je fermai mes yeux pour rentrer dans une série de songe dont j’ai oublié le fil depuis toutes ces années. Je restai ainsi toute la matinée et même le début de l’après midi. Cependant, sous les coups de 15 heures, quelque chose vint interrompre le fil de mes pensées. Une missive envoyée par un tout jeune faucon. Qu’est-ce que cela pouvait encore bien être ? Je pris le message avant de légèrement caresser le cou de la bête qui s’envola une fois sa mission terminée. Je dépliai le petit bout de papier. Je n’ai toujours pas compris depuis toutes ces années, pourquoi il écrivait sur des morceaux de papier aussi petit. Sur celui-ci on pouvait lire la chose suivante si je me souviens bien : - Citation :
- Kira Seki,
Vous êtes convoqués aux portes du village à 17 heures précise pour une mission spéciale. Vous serez alors supervisé par un Jônin qui vous expliquera le détail de la mission.
Faîtes honneur à notre nation.
Salutation. Je ne me souviens plus de qui provenait ce message mais ce n’est pas très important pour la suite de l’histoire. J’avais soupirai en lisant ce message. Vous savez pourquoi ? Parce que ma dernière mission à l’extérieur du village avait consisté à faire le bucheron. La différence c’est que cette fois-ci j’étais accompagné d’un Jônin mais je ne me faisais pas d’illusion. Il allait surement simplement me dire que je devais chasser le caribou et me laisser me débrouiller. Je n’étais donc comme vous l’imaginez pas très motivé pour cette mission… Comme toujours en fait…
Je me dirigeai vers ma maison, elle était déserte, père avait été envoyé au front. La guerre n’était pas encore terminée et les morts continuaient d’affluer à chaque seconde. Seule ma mère était présente. Nous échangeâmes quelques politesses, lui racontant ce qui m’était arrivé. Je me dirigeai ensuite vers ma chambre pour prendre un sac. Je ne mis à l’intérieur que le strict nécessaire, quelques vivres, un sac de couchage, quelques armes de rechange on ne sait jamais. J’étais maintenant prêt pour cette mission « spéciale ». Je regardai l’heure… 16 heures 30. Il était temps de me mettre en route, je n’aimais pas être en retard même quand je n’étais pas motivé. C’est ainsi que les mains dans les poches je me dirigeai vers mon lieu de rendez-vous. Je ne pris pas le chemin le plus court afin de pouvoir flâner une toute dernière fois. Toujours les mains dans les poches de mon short, un air arrogant et désinvolte comme à mon habitude. C’est ainsi que je fini par pointer le bout de mon nez au porte. Il était 17 heures précise, ma façon à moi de montrer que je n’étais pas motivé. Je n’étais pas à l’avance ni en retard j’étais simplement en heure. Je vis alors un homme curieux attendre. Il fut logique de penser que c’était lui que je devais rencontrer aux portes. La meilleure façon c’était de demander pour savoir non ? Je m’approchai donc de cet homme et d’un ton supérieur et arrogant je pris la parole :
- Je suis Seki Kira, j’ai rendez-vous avec un Jônin, serait-ce toi par hasard ?
Oui je le tutoyais. Mais les enfants vous le savez très bien je n’ai jamais utilisé le vouvoiement pour parler à quelqu’un quelque soit son grade et sa supériorité par rapport à moi. Et je vous INTERDIS de faire pareil bande de sale gosse !!!! |
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| | (#) Sujet: Re: 1. Informations à risque Dim 26 Jan 2014 - 13:03 | |
| Et il n'arriva pas en retard, fort heureusement pour le Jônin et pour ce dernier. La mission allait donc pouvoir se poursuivre avec l'infime sérénité d'être dans les temps. Car s'il y avait bien une chose que le gradé avait compris à propos des recherches qu'il avait menées, c'était que la situation du village tout entier n'était pas rassurante. Pire, elle était plus qu'inquiétante.
Pourquoi le Raïkage n'était pas là ? Qu'est-ce que le Daimyô lui voulait ? Mais surtout... quels liens pouvaient exister entre ce dossier et tout ceci ? Trop de questions pour peu de réponses. Non, pour aucune réponse.
Seki Kira ? Nous n'allons pas perdre de temps. La guerre envoie la plupart des gradés sur le front ou dans des missions de surveillance et de défense de nos frontières. C'est pourquoi c'est à toi qu'on a fait appel pour ce voyage. Il lui tendit immédiatement le dossier ainsi qu'une rapide carte du pays.
Apporte ce dossier au palais du Daimyô, c'est à une bonne heure normalement. Et ne t'avises pas de regarder ce qu'il y a à l'intérieur. Il ne pouvait être plus clair. Après un simple salut, le gradé disparut. Mais ses doutes, eux, ne disparurent pas...
- Spoiler:
A Seki Kira de décider d'aller ou non au palais du Daimyô, et de lire ou non le dossier confidentiel.
Rappel : inRP cela se passe après le Deuxième Rebondissement, la guerre est toujours en cours.
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| | (#) Sujet: Re: 1. Informations à risque Jeu 30 Jan 2014 - 15:08 | |
| Apporter un dossier hein ? Voilà donc cette fameuse mission spéciale pour laquelle on m’avait fait venir. En toute honnêteté, quand j’avais reçu ma missive, je m’attendais à quelque chose, comment dire ? D’un peu plus excitant et dangereux ? Franchement faire tout ce foin pour jouer le facteur c’était quand même assez drôle. Après avoir donné ses consignes, l’homme mystérieux disparu… Je soupirai un bon coup, un s’il-te-plait lui aurait écorché la langue sans rire ? Cependant, alors que je n’étais absolument pas motivé pour cette mission, le ton grave et mystérieux de cet homme m’obligeait à me poser beaucoup de question. Que se passait-il qui pouvait inquiéter autant ce gradé ? Des mauvaises nouvelles en provenance du front ? Une attaque ennemie en approche ? L’envie de lire ce fameux dossier était forte cependant j’avais pour consigne de ne pas le lire et à l’époque j’étais encore discipliné… enfin à peu près ! Je me mordais la lèvre inférieure, si ce dossier était si important pourquoi me le confier ?
Cette réflexion ne me prit que 10 secondes mais ces 10 secondes avaient tout changé. Cette mission devenait bien plus prise de tête que ce que j’avais prévu. Je fis alors un mudra de ma main gauche afin de transformer le dossier en montre. J’attachai l’objet à mon poignet que je cachai sous mon tee-shirt à manche longue. J’utilisai cette même technique de transformation pour transformer une note explosive en dossier. Je mis ce dossier dans mon sac, ce n’était que de petites mesures de précaution mais cela était plus sage.
Je me mis alors en direction du palais du Daimyô. Certains ninjas auraient probablement couru pour accomplir cette mission et serait même passer par la forêt, pour ma part je n’avais pas choisi cet option pour la raison suivante : La guerre. Même si nous étions encore loin du front, une attaque ennemie et des embuscades autour du village étaient possibles. Finalement la route, était le chemin le moins dangereux et il aurait le mérite de ne pas attirer l’attention. En effet, un enfant marchant sur une route, qui penserait que ce garçon transporte un dossier confidentiel ou pas. C’est donc les mains dans les poches que je mis en route. Je marchai tranquillement. Une heure avait dit le gradé ? Il ne devrait pas se passer grand-chose en si peu de temps et pourtant…
Alors que j’étais au ¾ du chemin, une dizaine d’homme sortirent de l’ombre. Je m’arrêtai nette et ces derniers en profitèrent pour m’encercler. Je soupirai, c’était des hommes de la trentaine tous armés d’épée. Visiblement, il n’était pas initié aux arts ninjas et c’était tant mieux pour moi sinon je serai mort. L’un des hommes prit alors la parole, leur chef je supposai :
- Gamin donne nous tout ce que tu as de valeur, ton sac par exemple !!!
- Désolé cela n’est pas possible !
- *Rire* Que crois-tu faire gamin, on va te découper en rondelle !!!
- Je ne le dirai qu’une seule et unique fois : Poussez-vous !
Je mis alors à marcher tout droit sans tenir compte de ces hommes, comme s’il n’était pas là. Visiblement cela ne semblait pas plaire à leur chef qui était devenu vert de rage. Oui j’avais déjà cette manie d’énerver tout le monde à l’époque. J’étais maintenant à un mètre de ce monsieur qui leva son sabre et tenta de m’assener un coup horizontal qui avait surement pour objectif de me décapiter. Alors que son épée était à 10 centimètres de moi je disparu pour apparaître 20 mètres derrières cet homme. J’avais utilisé mon kyouka et mon piripiri. Le trentenaire posa un genou au sol, complètement essoufflé. Il avait été incapable de suivre mon mouvement, preuve encore que ce n’était pas un ninja. Je continuai à marcher sans tenir compte de ces hommes qui décidèrent d’ailleurs d’en resté là. Ma mission était prioritaire sinon j’aurais arrêté ces hommes et je les aurais livré aux autorités les plus proches mais pas aujourd’hui.
Finalement malgré ce contre temps j’arrivai au niveau du palais du Daimyô. Je me présentai en tant que messager du village ayant un dossier pour sa majesté. Après quelques procédures de vérification on me présenta au fameux Daimyô. Je le saluai dans un premier temps avant d’enlever ma montre et la poser devant son bureau, je refis un mudra de main gauche pour que ma montre se transforme en dossier, sa forme originel.
« Voilà un dossier en provenance du village de Kumo à votre attention. Si vous n’avez plus besoin de moi puis-je disposer ? »
Techniques sous hide.
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| | (#) Sujet: Re: 1. Informations à risque Jeu 30 Jan 2014 - 20:01 | |
| Le Daimyô fut averti aussitôt que le jeune Kumojin arriva sur les lieux. Il se devait de l’accueillir, et c’est ce qu’il fit, se levant et quittant ainsi ses deux conseillers… et Karasu Tsumei, qui continua de rester les yeux fermés. Se pouvait-il que ce soit lui, le traître ? Le Daimyô ne pouvait y croire, mais en ayant conscience de ce que Kyoshi Rei avait fait en tant qu’Homme Masqué, il avait bien compris que rien n’était impossible pour un shinobi intelligent.
Merci jeune homme. Je me tâcherai de faire parvenir le rapport de ta mission. Tu peux rentrer à Kumo. Seki Kira, un nom qui ne disait rien au Daimyô, qui de toute façon ne connaissait que peu de Kumojins. Il retourna dans la salle principale, et tendit le dossier au Raïkage, qui ouvrit les yeux. Il se hâta bien entendu de lire son contenu, mais il sembla prendre le temps d’analyser ensuite chaque page lors d’une seconde lecture. Ce n’est qu’après qu’il tendit les documents aux conseillers.
J’ai demandé que l’on s’adresse aux marchés noirs connus de Kaminari no Kuni. Puisque je soupçonne un des conseillers, il était inconcevable pour moi qu’ils aient pu aller dans un autre pays. Et résultat...
Quatre informations sur l’Homme Masqué.
Oui, des informations sur l’Homme Masqué ont été offertes sur quatre marchés noirs différents. Mais aucune n’a été réclamée, aucune des quatre offres n’a donc servi.
C’est impossible, puisque Kyoshi Rei a été mis au courant de cette liste. C’est absurde ! Tsumei resta muet pendant plus d’une minute. Son regard était tombé au sol, par dépit. Mais il réfléchissait, purement et simplement.
Non, cela veut dire qu’il a été mis au courant d’une autre manière. Il n’en reste pas moins que ces quatre informations sont au minimum un crime et une trahison, nous devons coincer les coupables. Et je suis persuadé que l’un d’eux est notre vrai traître, celui qui a mis au courant l’Homme Masqué.
Il n’y a donc qu’un coupable selon toi ?
C’est mon intuition, mais il ne faut pas sortir du cercle de la raison… C’est pourquoi il y a cinq suspects selon moi.
Pourquoi cinq et pas quatre ?
Il y a certes quatre marchés noirs qui ont été mis au courant, mais sachant qu’aucune de ces offres n’a été utilisée, il se peut qu’une autre personne ait mis au courant Rei. L’homme peut avoir simulé ces quatre offres, auquel cas nous avons un suspect, mais il peut y en avoir jusqu’à cinq.
Mais leur nombre n’importe que peu, ce sont des noms qu’il nous faut car pour l’instant, tu restes toujours limité aux dix membres du Conseil. Et malgré tes efforts tu devras rester ici.
Je le sais bien. Il avait dit ça avec un léger agacement. Mais il regagna son calme et referma ses yeux pendant plus de cinq minutes. N’importe qui aurait bien vu qu’il réfléchissait, mais personne ne pouvait se douter jusqu’à quel point sa réflexion s’aguillait.
Il avait rouvert les yeux. |
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