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 Quand on cherche... [Pv Zennosuke]

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Message(#) Sujet: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptySam 15 Juin 2013 - 10:48

  • Attention, contenu MATURE.


Mon rétablissement de cette mission dans les montagnes ne prit pas très longtemps, je devais pour ça remercier les médecins de Kumo, ils n'avaient fait qu'une bouchée des quelques côtes brisées ou fêlées et autres contusions moins sévères. Ô j'avais encore mal, surtout quand je m'appuyais dessus, mais, j'étais une kunoichi après tout, je pouvais bien avoir un peu mal sans me plaindre.. Depuis mon retour, entre autre mon état physique ; une idée me trottait dans le crâne ; enfin, ''une idée'' ou je ne sus quoi d'autre. Une préoccupation qui à bien y regarder me semblait bien futile, et pourtant, je ne sais pas ; je n'arrive pas à détacher cette pensée vagabonde de mon esprit. Je ne pouvais m'empêcher de repenser à un ninja que j'avais vite jugé mais qui maintenant... ô indescriptible sentiment ; me manquait ? C'était bien ça, comme ma famille ; mais en différent. D'ordinaire je m’intéressais pas à ce genre de chose, ça n'entrait pas en ligne de compte avec mon nouveau métier et la voie que j'avais choisi ! Mais parfois, le cœur a ses raisons...

Je quittai mon petit appartement de fonction, bien décidée à déroger à ma règle première, et tout ça pour une seule personne, rencontrée qu'une seule fois ; cependant bien suffisante. Un début de journée froid et sec m'accompagnait dans les rues assez désertiques de Kumo, l'hiver forçait ses gens à rester à l'intérieur, au chaud.. Je marche, je marche ; me demandant comment retrouver le kumojin. Frapper aux portes ? Non trop long et stupide surtout, comment passer pour une idiote... Peut être devais je simplement demander à l'un des bons commerçants de l'avenue principale, justement là où je me trouvais.. mais en même temps, il n'était peut être pas si connu que ça, ce n'était qu'un chuunin après tout ; enfin, qui ne tente rien, n'a rien ; alors je poussai la porte d'un armurier, parce qu'en général, eux ils savent qui est qui ; c'est mon senseï qui me l'a dit. Ce fut la première fois que je mettais les pieds dans cette boutique, accueillante et chaude, un feu ronflant dans une cheminé grillagée et un vieil homme aux lunettes rondes, penché sur une liasse de feuillet. Je levai la tête, observant le plafond et les shuriken géants l'ornant ; et je m'approchai du comptoir, regardant à droite et à gauche les armes étincelantes... et leur prix.


« Bonjour » me dit il sympathiquement.
« Bonjour monsieur. »
« Que puis je pour toi ? »
« Vous ne connaîtriez pas un ''Monsieur Seki Zennosu..'' »
« J'en connais quelques uns des Seki, que lui veux tu à Zennosuke ? »
« Euh... En fait, je suis.. une connaissance. Et j'aimerai beaucoup le voir »

Le silence s'installa dans la petite armurerie, le vendeur semblait sérieux tout à coup, avais je dis quelque chose de particulier, de blessant ? Ou d'improbable, qui sait.. Cependant, même si j'aime le silence, celui-ci ne me plaît pas ; d'autant plus qu'il me dévisage. J'avais l'impression qu'il tentait d'en apprendre plus sur la jeune fille devant lui juste en l'observant, à moins qu'il ne soit doté d'une capacité à lire les pensées, ce qui était possible à vrai dire. La sensation de passer aux rayons X était toute aussi désagréable d'ailleurs, à la longue. Je finis pas toussoter afin de lui faire comprendre le gênant de son comportement..  à un tel âge, être si indiscret.

« Un problème ? »

Dis je d'une voix mêlant sympathie et timidité. L'ancien détourna le regard, faisant mine de s'occuper de ce qui semblait être des factures, ou un truc du genre. Il avait compris, je supposai, de son manque de délicatesse. Ce fut néanmoins avec une voix légère et sonnante qu'il me répondit, enfin.

« Désolé, je n'ai pas l'habitude de voir des filles demander après des Seki, parce que vois-tu, il paraîtrait qu'ils ont une préférence pour leurs... homo.. logues, si tu vois ce que je veux dire. »
« Hein ? »

Non, je ne voyais pas où il voulait en venir, leurs homologues ? Qu'est ce que ça voulait dire ? Ils préféraient les Kumojin ? Les Seki.. euh.. Enfin, je doutais un peu de ses dires, dont je ne saisissais probablement pas tout le sens. Mon fond de fille de paysans resurgissait, un manque de culture, ou de vocabulaire, inculte aurait on put dire ! Mais visiblement le vide linguistique auquel je pensais ne concordait avec l'idée du marchand d'armes.

« Enfin, ce n'est qu'une simple rumeur, on ne les a jamais vu.. c'est comme la créature qui vivrait dans les bois nuageux... »
« Forcément, puisqu'ils sont nuageux. »

Changeais-je de conversation ? Un peu, mais pas pour longtemps, je n'avais pas encore obtenu la réponse et je n'en démoderai pas. Alors, feintant d'avoir bien suivi l'histoire, et la rumeur infondée, je revins à la raison principale de ma venue ici.

« Sinon pour Zennosuke ? »
« Une amie donc ? Haha.. la jeunesse... uhm.. Et bien, je suppose qu'à cette heure, soit il s'entraîne, soit il est.. chez lui ? Oui vue la température... »
« Chez lui ? » Dis je en soupirant.
« Ha non.. tu n'es vraiment qu'une connaissance... Bon je vous donne son adresse, je les prends toutes, ça m'évite les mauvais payeurs, si tu vois ce que je veux dire. »

Et non, je ne voyais toujours pas ce qu'il voulait dire, ou du moins je ne cherchais pas à comprendre, cela ne m’intéressait pas. Non, je consacrais mes pensées à autre chose, que dire lorsque je le verrai ? Je devais vraiment trouver le truc qui me ferait pas passer pour une cruche, bien que de toute façon je doutais qu'il puisse penser ça de moi. Après une courte minute de rechercher le vieux marchand me tendit un papier, comme un post-it sur lequel il avait écrit quelques chiffres. J'esquissai un sourire et remerciai le vieillard.

« Bonne journée demoiselle. »

Me dit il alors que je quittais la sympathique boutique pour le froid de la grande avenue. Maintenant, je savais où aller.


Dernière édition par Hiryuu le Lun 16 Déc 2013 - 14:03, édité 4 fois
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyDim 16 Juin 2013 - 12:42

Le Seki était sorti de l’hôpital au bout de trois heures. Trois petites heures avaient suffit pour les médecins le remettent à niveau. La chose ne l’intrigua pas, il connaissait la valeur des « docs’ » pour être passé plus d’une fois à l’infirmerie suite à une mission. Là encore c’était une mission qui était la cause des soins intensifs qu’il avait reçu. Une mission qui lui avait permis de faire la connaissance d’une beauté froide de Kumo, une certaine Hiryuu qui l'attirait dangereusement. Cependant depuis qu’ils étaient revenus à Kumo. Les choses s’étaient tellement accélérées qu’ils n’avaient pu se revoir. Les rônins qu’ils avaient pu mener jusqu’au village des nuages avaient été automatiquement pris en charge par les gardes dès les grandes portes. Ensuite le duo avait été conduit à l’infirmerie et placé dans des salles différentes. Normal, Hiryuu devait bénéficier de soins plus intenses encore que ceux qu’avaient reçus le Seki au vu de ses blessures. Quant au Chuunin, il avait, à peine deux heures après avoir été soigné, reçu la visite d’un membre du bureau des missions. Au départ, il avait pensé qu’on lui faisait l’honneur de lui amener le canevas de rapport de mission pour qu’il le remplisse séance tenante, mais en fait non, ou plutôt ce n’était pas totalement ça. En plus de la rédaction du rapport, le Seki allait être affecté dès le lendemain à une nouvelle mission en solo de rang C, tous les Genin étant pris.

*Faites chier ! Mais bon, s’il le faut pour Kumo…* Avait-il pensé tout en se remémorant tous ses plans qui venaient d’être chamboulés à l’instant : une visite à Hiryuu dès que les médecins le lui auraient autorisé, un ou deux jours à passer au calme avec sa mère, la reprise des entrainements deux jours après… Tout ce programme venait d’être balayé d’un revers de la main. C’est donc la mort dans l’âme que le Seki fila chez lui, non sans avoir fait un crochet à l’unité de soin où était internée Hiryuu qu’il ne put voir d’ailleurs, son état nécessitant un peu de calme. Le lendemain, tel que prévu, le Chuunin alla mener à bien sa mission. Le surlendemain, il était de retour à Kumo. Son rapport de mission déposé, il fusilla du regard le responsable des missions, du style « si tu m’en colles une, je te jure que je te bute ! ». Il avait pas tort ! Toute personne a besoin de repos, fut-il shinobi. Le gradé lui fit savoir qu’il serait affecté à la prochaine mission de rang B étant l’un des rares Chuunins disponible. Cependant l’homme en question lui accorda une journée de repos. 24 heures rien qu'à lui ! A user comme bon lui semblait ! Une seule idée lui vint en tête immédiatement : la Genin

Filant droit dans le seul endroit où il espérait la trouver, le Seki arriva aux portes de l’hôpital. Il y pénétra et se rendit directement aux soins intensifs. Connaissant l’efficacité des médecins de Kumo, il y avait de fortes chances qu’il ne trouve personne pas la Genin à cet endroit, mais ce lieu était son seul espoir de la trouver. Une fois sur place il s’adressa à la première personne susceptible de pouvoir lui délivrer l’information recherchée. Était –elle là ou pas ? Vous imaginez la réponse. Elle avait quitté les lieux depuis peu. Cherchant à se renseigner sur son domicile, le Seki parvint à retirer quelques informations. C’est avec un large sourire qu’il remercia la personne qui les lui avait aimablement donné, puis, ventre à terre, il fila à l’endroit où était sensée habiter la jeune femme. Là non plus il ne la trouva pas. Il ne semblait y avoir personne, en tous cas le Chuunin ne reçut aucune réponse durant la quinzaine de minutes qu’il était resté devant la porte à cogner avec le vain espoir qu'une porte s'ouvre. Avec un pincement au cœur, découragé, il se mit dos à la porte et se laissa glisser tout le long jusqu’à terre. Et si elle se trouvait à l'intérieur et qu'elle avait aperçu le Chuunin, mais qu'elle ne voulait pas ouvrir ? Idée absurde qui traversa l'esprit du Seki. Ce dernier la repoussa rapidement. Pour quelle raison la jeune femme aurait-elle agi de la sorte ? Il n'en voyait aucune, à raison d'ailleurs... Assis sur ses fesses, les deux genoux face au ciel, les jambes pliées, il se demandait où pouvait bien être celle qu’il recherchait avec tant d’ardeur depuis le matin. Il n’était pas encore 12h. Il aurait une chance de la trouver s’il réfléchissait  et arrivait à trouver l’endroit où elle pouvait bien être. Ne la connaissant pas assez, il n’avait quasiment aucune chance de trouver du premier coup… Si seulement il savait qu’elle se trouvait non loin de là, dans le quartier résidentiel des Seki…
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyLun 17 Juin 2013 - 15:35


    Comme me l'avait conseillé le vieux marchand d'armes, je me rendis donc dans le quartier Seki. Un endroit, comme le reste du village, assez spectaculaire. Moi qui était habituée aux petites maisons banales des plaines, de manufacture simple mais efficace, je ne pouvais être qu'impressionnée par un tel ouvrage de complexité. Enfin, mon émerveillement ne dura que quelques secondes car je fus tout de suite absorbée par ma mission, si on pouvait l'appeler ainsi. Je relisais le petit papier, et observai la maison, ou du moins l'appartement devant moi; c'était le bon endroit. Je pris une profonde respiration et m'avançai vers la porte, et enfin dans un mouvement lent, hésitant; je frappai timidement. Je restai planté là, attendant très patiemment de longues minutes, toute seule, comme une conne un peu. Aucunes réponses. Je posai mon œil contre le Judas, espérant voir quelque chose; et me dit que peut être, finalement; il ne voulait pas me voir. Je soupirai, me retournai et dis face à un homme ressemblant un peu au Seki.

    « Tu frappais chez Zennosuke ? »
    « Oué, mais je crois qu'il ne veut pas me voir en fait.. »
    « Ah.. ça.. Je ne sais pas, par contre je sais qu'il n'est pas chez lui. » dit il en souriant.
    « Vous êtes un Seki ? »
    « C'est le quartier des Seki, ici... »
    « Et ben je suis pas Seki et je suis bien là... »
    « Oui ben ça ce se voit justement. Enfin, aux dernières nouvelles il partait en mission... Tu devrais aller jeter un coup d'œil près du palais, si tu veux le voir. »
    « D'accord, merci! » Dis je en souriant à mon tour.

    Je le dépassai en repensant au vieil homme de l'armurerie, et son histoire sur cette famille, je m'arrêtai de nouveau et ajoutai quelques mots à ce propos. Peut être saurait il éclaircir ce point, bien que ce ne soit pas très important.

    « Le vieux marchand d'armes m'a parlé d'une histoire sur les Seki, comme quoi vous auriez une préférence pour les hommes, qu'en gros vous êtes gay quoi... comment faites vous pour avoir des enfants ? »
    « Oh !... le !... hum.. et bien nous ne somme pas tous... »
    « Vous me raconterez ça un autre jour! »

    Puis je quittai les lieux en courant. L'histoire des Seki gays quitta bien rapidement mon esprit, comme la première fois. Toute ma matière grise était destinée à la recherche de Monsieur Seki, autrement dit, Zennosuke. Je n'étais jamais allé au pais du kage, je l'avais vu, observé, mais jamais je n'y étais entré; et ce n'était pas non plus pour aujourd'hui, j'avais plus toujours plus important à faire. L'avantage de l'hiver était simple : personne dans les rues, il était donc impossible de manquer un individu et encore moins le chuunin que je cherchais. Enfin j'arrivais à dans le secteur du palais, et oué, je courrais vachement vite. Essoufflée, je stoppais ma course; devant mois l'édifice le plus imposant de tout le village, la demeure du Raïkage, et surtout; personne. Peut être le jeune était il dans le bâtiment, qui sait ? J'effaçais les quelques mètres nous séparant et enfin poussai la lourde porte, aussitôt un homme, un garde vu son accoutrement me demanda ce que je venais faire par ici. Il était bien zélé celui ci.

    « Vous avez vu un chuunin, un Seki, Zennosuke ? » demandais le souffle encore court.
    « Ouais je l'ai vu... »
    « Il est parti en mission ? »
    « Non, il ne commence que demain, là il parlait de quelque chose à l'hôpital. »

    J'ouvris la bouche pour le remercier, mais quittai les lieux avant même qu'un son s'en échappe. À l'hôpital ? C'était là où j'étais le matin même. L'avais je croisé et loupé ? J'étais troublée, pourquoi avais je tant envie de le retrouver, et surtout de le revoir, pourquoi aussi rapidement, je ne pus dire si ce fut de ma course ou d'autre chose que naissait les puissants battements de cœur qui tambourinaient dans ma poitrine. Retour à la case départ comme on dit; un nouvel édifice se dessinait devant moi, l'hôpital de Kumo, je n'aimais pas cet endroit, son odeur, ce qui s'y passait; même si on y sauvait des vies, ou qu'on y ressoudait des côtes brisées. Je posai mes mains sur mes cuisses, au niveau de mes genoux, ou juste au dessus; me pliai en deux, et respirai bruyamment avant de me redresser et d'essuyer mon front. Je sentais le froid mordre mes joues, malgré ma folle course dans tout le village! Enfin, enfin; j'avançais vers la porte vitrée, et posai mon front contre le verre glacé; observant à l'intérieur. Je ne vis rien de plus que l'agitation habituelles, alors, un peu déçue, je décidais de rentrer chez moi, pensant que le jeune était peut être, finalement, parti en mission. A peine quelques mètres et j'entendis la porte s'ouvrir dans mon dos et une voix m'interpeler.

    « Mademoiselle! Un homme est venue demander des informations sur vous et une infirmière lui a donné votre adresse, il avait l'air désespéré, prenez garde, c'était certainement un déséquilibré. »

    Je lui donnai un large sourire en guise de réponse, et parti, une nouvelle fois, en courant. Je fus encore plus rapidement dans la rue menant à mon appartement. Et là je vis assis ce garçon, devant ma porte l'ai effectivement un peu désespéré mais pas si dérangé que ça. Je m'arrêtais, enfin; et l'observai un instant; apparemment, il n'était pas encore parti en mission! Je ne savais pas quoi dire maintenant, mon cœur battait fort, conséquence de l'effort, et en même temps, je repensais à l'auberge et toutes ses péripéties.


Dernière édition par Hiryuu le Jeu 24 Oct 2013 - 13:15, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptySam 22 Juin 2013 - 10:53

Le Seki toujours assis à même le sol, les genoux ramenés vers lui, se tenait dos à la porte de la demeure de Hiryuu. Il réfléchissait à vive allure à l’endroit où pouvait bien se trouver celle qu’il recherchait depuis un moment déjà. Il avait déjà parcouru certains lieux où il était susceptible de la trouver : l’hôpital, et maintenant son domicile. Au-delà de ces deux endroits, il lui faudrait y aller au pif pour espérer la trouver. Que lui fallait-il faire ? Un tour du côté des jardins ? Mais lesquels ? Il y en avait plus d’un dans tout Kumogakure no Sato. Fallait-il aller du côté du lac ou tout simplement fouiner dans les nombreux restaurants de la cité ? Le Chuunin ne savait vraiment pas où donner de la tête. Et pourtant, il était conscient qu’il lui faudrait se relever tôt ou tard et ne pas se laisser gagner par l’état de défaitiste qui commençait à s'emparer de son être. Non, il n’en avait pas le droit ! Alors qu’il posait les mains au sol pour se relever en s’appuyant sur elles, il la vit…

Son cœur se mit à battre avec insistance de plus en plus vite et fort. C’était bien elle, la kunoichi qu’il cherchait depuis quelques temps dans tout le village. Elle se tenait devant lui à quelques mètres, presque figée. La beauté pâle de la jeune fille en ce moment précis, lui parut plus irréaliste que jamais. Étonné par la subite apparition de la jeune femme, le Seki retomba sur son postérieur. Il ne s’attendait absolument pas à cette vision. Le temps sembla suspendu quelques secondes qui lui parurent un long moment. Les yeux plongés dans ceux de la kunoichi, le Seki sentait son sang se glacer dans ses veines tandis que son cœur faisait affluer de grosses quantités de sang dans ses tempes. C’était du moins l’effet qu’il ressentait. Que lui arrivait-il ? Il se le demandait. Jamais il n’avait ressenti pareille émotion pour une femme. Et pourtant, il en avait connu !

« Hi… Hiryuu ! Enfin ! » Sa voix semblait le trahir. Elle tremblotait légèrement tandis que lentement, le shinobi se relevait. Il ne pouvait se laisser envahir par ce sentiment, ces sensations qui s’emparaient de son corps et l’empêchaient d’être naturel, d’être lui-même. Il devait sembler sincèrement bizarre vu de dehors. Heureusement, ses jambes, elles, lui obéissaient nickel. Sans plus rien laisser paraître, le shinobi marcha droit sur la jeune femme, sans osciller tel un ivrogne ou un enfant à qui l'on garantissait la fessée. A un mètre d’elle, le jeune homme se figea. Il sembla hésiter. Une folle envie le prenait. Ses yeux se plongeaient à nouveau dans ceux de la belle kunoichi. Ceux ci avaient quelque chose de reposant. Sans trop plus y penser, le jeune homme entreprit de la prendre dans ses bras, lui faire reposer la tête sur sa poitrine. Ses bras allaient entourer le dos de la jeune fille. Pourquoi avait-il tenté cela ? Lui-même n’en savait rien. Il avait juste ressenti le besoin d’agir de la sorte. Là dans sa poitrine, il sentait son cœur qui battait toujours à aussi vive allure.

« Je t’ai cherché partout. Où étais-tu petite kunoichi ? » Le Seki resta quelques petites secondes à regarder, sourire au coin, la jeune femme. Son regard respirait la joie. Il était heureux à l’instant rien que le fait de voir la kunoichi le rendait happy. Malgré tout, pour il ne savait quelle raison, il sembla au Seki, au regard de l’attitude de celle qui avait été sa coéquipière sur une récente mission, qu’elle ne faisait pas que rentrer chez elle. Elle ne l’avouerait certainement jamais, mais au fond de lui, le Seki se disait que c’était bien lui qu'elle cherchait en rentrant chez elle. Pensée absurde hein ? Improbable, voir illogique me dira t-on ? Mais c'était là la sensation qu'avait eu le Seki. Le sourire au coin des lèvres de celui-ci s’agrandit à cette pensée. « Mon ptit doigt me dit que tu me cherchais… » Le ton était légèrement moqueur et ses yeux exprimaient à présent une sorte d’expression victorieuse. Il n’était plus loin de « chopper » celle qu’il voulait le plus avoir comme compagne en cet instant précis. Il le savait, il le sentait dans l'air.
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyLun 24 Juin 2013 - 15:37


    Petite kunoichi ? Pourquoi petite ? étais je si petite que ça pour qu’on me donne ce surnom, ou alors était ce parce que j’étais une genin.. alala, les ninjas étaient différent des simples gens comme mes parents par exemple, mais sur quelques points ils étaient identiques à bien des  hommes, et le Seki ne dérogeait pas à la règle, sans étonnement; mais bon, je faisais avec et préférais garder le silence, comme d’habitude. Il me serrait contre lui, tant mieux ; c’était plus facile comme ça, pas besoin de se demander comment l’aborder. Il faisait froid et son étreinte me réchauffait.

    Je ressenti ce frisson étrange, celui qui nous parcourt quand on se rend compte que rien, à un instant, ne peut nous arriver, comme un sentiment d’invulnérabilité, alors qu’au contraire de ces gestes naissait peut être la pire des faiblesses ou la meilleure des forces de l’Homme. Un instant comme ça dans le froid, dans le silence ; et elle put ressentir, et presque entendre les battements du cœur du jeune homme, son rythme était si rapide, si puissant ; lui aussi avait il couru ? Je savais pertinemment que non. Puis, il relâcha son étreinte , pour me parler, et j ‘écoutais. Il y avait un peu de vrai dans ce que j’avais imaginé,  me chercher partout avait du le fatiguer un peu.


    « En fait, je cherchais effectivement un Mr Seki. Mais il s’agissait de mon chat. » Dis je en rigolant.
    « Mr Seki… Zennosuke. »

    Je le contournai en effleurant son épaule de la main, faisant mine de rentrer chez moi, et je m’arrêtai à ça hauteur, si je puis dire, vue que j’étais petite, plus petite que lui. Je me demandais comment il prenait ce que je venais de lui dire, enfin peu importait; je n’allais pas m’amuser comme ça avec ses sentiments, d’autant plus que je n’ai pas de chat. Je l’observe, et me dressant sur la pointe des pieds je lui donne un simple et léger baiser sur le coin des lèvres, bah enfaîte c’était vrai, j’étais assez petite. Je ne pouvais nier que ce chuunin avait quelque chose de particulier, ou du moins suffisamment pour que je lui prête plus d’attention qu’à quiconque d’autre.

    Dés ce premier jour devant les portes du village je lui avais remarqué ce petit je ne sais quoi, déjà de la sympathie, c’était sûr ; bien plus que notre senseï, une saleté de bakushô . Cependant, comme je lui avais dit ; je devais apprendre à le connaître un peu plus, me baser sur sa démonstration de force, son initiative.. Et.. Enfin, le fait était là, qu’il me plaisait, j’avais un peu de mal à me l’avouer, moi qui ne voulait plus de contact autre que professionnels avec mes collègues, féminins, ou masculins, mais bon, j’étais jeune. Me reposant sur mes pieds, je pus sentir à nouveau ce frisson, et de même, mes joues pourtant toujours si pâles, chauffer, et qui sait, rougir. Aussitôt je repris la parole.


    « Je n’ai pas de chat à vrai dire, enfin, pas à Kumo. Cet appartement est trop.. petit. » ajoutais je en souriant.
    « Il fait froid.. je rentre; et toi.. Tu, tu fais quoi ? Tu pars pour ta mission ou… »
    Finis je en perdant la voix, le regardant depuis le raz du sol tellement j’étais ‘’petite’’.  


Dernière édition par Hiryuu le Jeu 24 Oct 2013 - 13:16, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyJeu 27 Juin 2013 - 1:44

Une fois que le Seki relâcha de son étreinte la Genin, celle-ci se mit à le taquiner comme à son habitude. Elle ressortit son fameux « Mr Seki » qui avait tant le don de laisser sur le cul Zennosuke. Vous me passerez l'expression. Le kumojin releva le ton narquois de la jeune fille, ainsi que son petit jeu. C'était un fait, Hiryuu était joueuse, elle savait parfaitement jongler avec les mots et chauffer l’ambiance comme on dit, l’air de rien en plus. Elle reconnut à demi-mots qu’elle aussi avait cherché partout le Chuunin tout autant que celui-ci l'avait fait à son égard. A demi-mot seulement parce qu'à la place, elle prétexta être à la recherche de son chat. Comparait-elle le Seki à un animal, de surcroit aussi faible ? Si tout ceci avait été autre qu’un flirt, le Chuunin l’aurait probablement prit pour une mauvaise blague. Mais en l'état, il rit de bon cœur de la mauvaise foi de celle qui avait été sa coéquipière sur une récente mission. Qu'elle possède un chat ou pas, là n'était pas la question. Il savait qu'elle déconnait et c'était là l'essentiel. Largement de quoi le réconforter dans la conquête du cœur de la kunoichi, qui se jouait à l'instant.

« Il doit t’être cher pour que tu le recherches aussi activement. Comment est-il dit moi ? Beau ? Grand ? (…) Sexy ? » Un sourire crâneur vint ponctuer ces mots du Seki alors qu'il faisait référence au soit-disant chat. Ses yeux pétillaient la joie. Il adorait cet instant-jeu. Hiryuu s’était mise à le contourner en l’effleurant par l’épaule tout en faisant mine de rentrer chez elle. Le Seki se tourna lentement en suivant le mouvement de la belle, un sourire sincèrement amusé au coin de la bouche. Il plongea son regard dans celui de la Genin tandis que celle-ci approchait lentement son visage vers le sien. Un baiser fut déposé sur le coin des lèvres du Seki qui se laissa faire sans broncher. Oui elle s'amusait, et cela plaisait au Chuunin. Le cœur de ce dernier allait toujours aussi vite et à présent, il commençait à saliver comme un prédateur en vue d’une proie. Le chat et la souris... C’était probablement à ce jeu que jouaient les deux kumojins. Pour l’instant, la kunoichi était dans le rôle de la gazelle taquine et sûre de ses aptitudes, qui venait titiller le guépard, en attente du moment opportun pour bondir et se saisir de cet être qui la narguait. C’était ce que certaines appelaient jouer avec le feu. À la différence que le feu en question, le Seki, ne la consumerait pas totalement, ou alors pas du premier coup. Zennosuke se mit à détailler l’expression faciale de la Genin. Il lui sembla que celle-ci s’était mise à rougir. Malgré ses airs sûre d’elle, imperturbable, elle succombait aux charmes du Chuunin. Ce baiser que lui avait donné Hiryuu ressemblait de plus en plus à une acceptation de la relation qui devait naturellement s’instaurer entre eux. À priori, les moments de réflexion dont elle avait besoin avaient abouti à quelque chose de positif pour Zennosuke. Tant mieux pour lui, pour eux.

Hiryuu avait fini par inviter le Seki, sans réellement le faire, ou plutôt sans le dire clairement. Ce dernier, sans piper mot, toujours le sourire aux lèvres s’approcha de la jeune femme. Celle-ci, probablement à cause de la gêne qu’elle éprouvait rougissait. Ses joues rosissaient de plus en plus et il apparaissait évident que ce n’était pas le froid ambiant qui justifiait cela. Pour ne pas embarrasser la jeune femme qui baissait la tête comme si elle avait commis quelques fautes, Zennosuke lui signifia clairement qu’il était disposé à la suivre si elle le voulait bien :
« Il fait un peu gelé ici… Je profiterai bien de la chaleur de ton… appart’ si tu veux bien m’inviter. » Avait lâché le jeune homme d’un ton neutre. Il avait ensuite laissé la maîtresse des lieux prendre les devants. D’un regard connaisseur, il s’apprêtait déjà à la reluquer dès qu’elle aurait le dos tourné, histoire d’en apprécier un peu plus les formes. Cette jeune femme allait le rendre "mad" ! C’était prévisible. Il lui faudrait tout de même rester un minimum lucide et sur ses gardes pour éviter de tomber sur la garce de service prête à lui jouer le pire des tours à la première occasion. Néanmoins, quelque chose disait au Chuunin qu’il n’était pas tombé sur ce genre de personne. Seul le temps allait le confirmer ou pas.
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyMer 3 Juil 2013 - 0:28

« Les chats ne sont pas sexy... juste mignon. Toi, t'es un peu des deux, Monsieur Seki. »  

J’acquiesçai d'un sourire, passer un peu de temps, même innocent avec quelqu'un était la meilleure façon de savoir si on l'appréciait ou si les sentiments éprouvés allaient au de-là de la simple camaraderie. Oui, enfaîte je ne savais pas trop, je jouais un jeu assez ambiguë avec lui, sans êtres sûre de quoi que ce soit. Le moment était venu d'éclaircir tout ça. J'insérais la clef dans la serrure, tournai, clichai, et poussai la porte. Je le fis entrer rapidement, il faisait froid dehors et mon intérieur était constamment chauffé, cela me rappelait la chaleur du feu de bois ronflant dans la cheminée de la pièce commune du dojo, ou encore celle de la ferme... Enfin, je débarrassai les quelques deux ou trois trucs qui traînaient sur la table, des vêtements en partie. Je n'avais pas beaucoup de place alors... Je devais faire avec. Il avait eu l'idée de refermer la porte, je l'en remerciai intérieurement. Revenant vers lui toujours souriante...

« C'est petit.. mais suffisant pour moi, comme je vis seule. Tant que je peux manger.. dormir.. et me laver ; enfin... »

Je pouvais sentir mes joues chauffer, certainement l'effet du choc chaud froid, et probablement pas autre chose ! Comme toujours... Je pris sa main, glacée, et l’entraînai à quelques pas de là, l'invitant, ou le forçant – un mélange des deux – à s'asseoir sur petit sofa, derrière une table basse préalablement déshabillée des vêtements qui traînaient dessus. Les mains froides, je 'avais bien retenu ce détail, aussitôt j'attrapai une bouilloire que d’ampli d'eau et la mets sur le feu, avec la ferme intention de préparer une boisson chaude pour le jeune homme, et moi au passage. J'ouvris un placard, je savais qu'il contenait ce que je cherchais. Quand il fut ouvert, je soupirai en voyant qu'il était vide, enfin, non, il restait à vrai dire un unique sachet de chocolat en poudre. J'aimais le chocolat, et je n'en avais plus. Par chez moi, dans les plaines ; nous avions la notion du partage et faisions de parfaits hôtes...

« Du chocolat... Tu veux du chocolat chaud ? Je n'ai plus que ça... »

L'unique sachet de poudre brune, j'étais prête à la céder à un garçon que j'avais rencontré il y a peu et que je ne connaissais au final pas vraiment, une personne dont je connaissais au final que l'assurance et le corps, enfin de compte. Ha, j'oubliais ce détail, je savais aussi qu'il faisait un peu plus que m'apprécier. Ce qui me renvoyait à l'éternelle question : éprouvais-je vraiment la même chose ? Ou une simple attirance physique ? Et lui, que voulait il vraiment ? Le temps que l'eau chauffe, je le rejoignis, déposant sur la petite table en bois le fameux sachet. J'avais quelques questions à lui poser, mon cœur battait plus fort rien qu'à cette idée ; pourtant, ce n'était rien, que quelques mots, à un garçon que...


« C'était la première fois qu'on m'embrassait... Je m'attendais à autre chose.. Je ne suis pas sûre qu'on éprouve la même chose l'un pour l'autre ; je veux dire, je t'apprécie, enfin, non, comment dire... » m'arrêtais je un instant pour trouver mes mots.
« Je suis contente, non, heureuse de te voir ; dès que je me suis réveillée à l'hôpital, j'ai pensé à toi ; et mon cœur s'emballe à chaque fois que je te parle.. haha.. » Dis je en rigolant, un peu gênée. Je ne faisais que dire ce qui était, et me dévoiler la vérité ; rien de plus.

Le dire eut l'effet d’apaisement que j'espérais sur mon cœur. Puis, machinalement, je me levais, comme si de rien était ; pour verser l'eau brûlante dans une tasse et revins, déposant le récipient sur la table et m'asseyant. Je le fixai alors de mes yeux sombres, restant silencieuse un instant. Je savais que tout ce que je venais de dire n'était que la paraphrase de deux ou trois mots. Cela me paraissait plus simple de les prononce, et en même temps si compliqué, avais je peur ? De quoi ? Je ne pouvais pourtant pas passer pour une idiote devant lui.

« Je... j'ai des sentiments pour toi, Zennosuke. » Dis-je sur un ton assez ferme tout en posant ma main tiède sur la sienne.


Dernière édition par Hiryuu le Jeu 24 Oct 2013 - 13:16, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptySam 13 Juil 2013 - 13:34

Le Seki suivit les pas de la demoiselle en prenant bien soin de laisser quelque distance pour apprécier la démarche de la kunoichi, son déhanché. Probablement aveuglé par l’effet « flashy » que lui faisait la jeune fille, le Seki trouva le tout à son goût. L’intérieur de la maison d’Hiryuu était plutôt chaud. Cette ambiance et ce climat contrastait avec le froid du dehors. Cela rajoutait au côté douillet de l’appartement de la kunoichi. Refermant la porte derrière lui, pour pouvoir profiter encore plus de cette douce chaleur, le Seki posa son regard un peu partout dans la pièce qui s’offrait à ses yeux. Hiryuu avait raison, ce n’était pas grand, mais elle n’habitait pas non plus dans un studio. C’était à première vue assez grand pour un célibataire, enfin pour quelqu’un qui habite seul. À titre de comparaison la maison où logeait Zennosuke était un tout petit peu plus grande. La raison, si c’en est une, est que le Seki vivait avec sa mère qui était sa seule famille.

« Je trouve charmant cet endroit Hiryuu. Il n’y a vraiment pas à se plaindre ! » Rétorqua-t-il à son hôte suite à sa première remarque. Celle-ci venait de débarrasser une table des vêtements qui y traînaient et elle s’approchait du Seki l’air souriante. Zennosuke lui rendit son sourire. Il aimait voir la kunoichi ainsi. Elle n’avait aucune idée de l’effet calmant que lui procurait ce sourire qu’elle affichait, d’autant plus que le kumojin a-do-rait les lèvres de la jeune fille qui se présentait devant lui. Sans lui demander son avis, cette dernière le prit brusquement, mais doucement, par la main avant de le mener vers un divan. Ah les femmes ! Zennosuke avait remarqué une seconde avant que ses joues commençaient à devenir roses. Peut-être était-ce un petit moment de honte qui justifiait ces réactions soudaines. Le Seki s’assit donc à l’endroit qui lui semblait désigné et regarda d’un air amusé la kunoichi s’affairer aux côtés d’une bouilloire. Elle proposa du chocolat chaud au Seki qui s’empressa d’accepter immédiatement. Il adorait le chocolat !Hiryuu se rapprocha alors du kumojin lorsque elle eut terminé sa préparation pour déposer le sachet de chocolat. L’eau continuait à chauffer dans la bouilloire. Puis, elle s’assit à ses côtés avant de se dévoiler, hésitante…

Les mots qu’elle utilisait étaient différents, parfois contraires dans leur sens, de fait qu’elle disait des choses contradictoires. Hiryuu commença par affirmer qu’il lui semblait qu’ils n’éprouvaient pas la même chose l’un pour l’autre avant de dire ensuite qu’elle l’appréciait, puis en fait non… En l’espace de quelques instants, le Seki se vit passer du simple ami, au collègue, à « autre chose » qui restait à définir. Cette situation le mettait mal à l’aise. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait une femme se contredire dans ses affirmations. Bien souvent il avait eut affaire à des femmes qui faisaient exactement le contraire de ce qu’elles affirmaient. Il en avait une certaine expérience, mais là. Les choses étaient différentes. Il ne voulait pas entendre autre chose qu’une bonne nouvelle pour lui, c’était dire qu’Hiryuu éprouvait la même chose à son égard que lui pour elle. Compliqué ? Non. En clair, il aimait Hiryuu, il le savait à cause des battements de son cœur quand elle s’approchait de lui, ou qu’il risquait de faire quelque chose « d’osé » avec elle. En parlant de cœur, le sien se mit à battre encore plus fort lorsque la kunoichi avoua être elle aussi en train de subir les mêmes pressions au niveau de son organe vital logé dans sa cage thoracique. Il rit de bon cœur avec elle, lorsqu'elle rit elle-même, mais il remarqua qu’il y avait quelque chose de bizarre dans son rire, comme de la nervosité.

*Relax Zenno ! T’es déjà passé par là !* se dit intérieurement le Chuunin sentant qu’il était tout près de perdre le contrôle de lui-même. Non pas qu’il allait crier, mais que son corps allait trahir sous peu, vu l’état émotionnel dans lequel il se trouvait, s’il ne réagissait pas rapidement. Pour briser la glace, il se risqua d’avouer :

«  Tu vas finir par me faire rougir Hiryuu, ou pire, me faire trembler comme une feuille… ahahahah ! » il termina sa phrase par un nouveau rire franc, non forcé, mais cette fois ci bien plus naturel. Il venait de réussir à calmer son être en expulsant le stress par le simple fait d’avouer sa gêne.
La kunoichi se leva et alla saisir la bouilloire qui sifflait signe que la température de l’eau à l’intérieur était à point. Le Seki l’observa. Elle était tout de même pas mal attentionnée envers lui. C’était plaisant. Qui eût cru que Hiryuu pouvait être ainsi. Elle qui se plaisait au début de la mission sur laquelle ils s’étaient connus, à appeler le kumojin « Monsieur Seki » en signe flagrant de « foutage de gueule ». Il était passé tout près de se ridiculiser à jamais aux yeux de cette jeune fille ce jour là, si le cavalier qui n’était arrivé derrière eux ne l’avait pas attaqué et n’avait pas, un tant soit peu « cassé » l’assurance de la Genin. Il serait passé tout simplement pour un bon à rien de Chuunin et probablement qu’il n’en serait pas là, aujourd’hui, à se faire servir du chocolat chaud avec tant… d’amour ?

Hiryuu déposa le récipient sur la table à côté du Seki puis resta silencieuse. Sentant que ses nerfs allaient le lâcher s’il ne s’occupait immédiatement, ou s’il n’agissait pas pour se décrisper, Zennosuke se saisit du sachet de chocolat et en versa le contenu dans la tasse d’eau chaude. Il manquait vraisemblablement quelque chose : du sucre, mais dans le contexte actuel, Zennosuke ne le remarqua même pas. Au moment où ses yeux rencontrèrent ceux d’Hiryuu, celle-ci lui avoua sa flamme pour lui tout en posant sa main sur la sienne.

Et là, le Seki rougit pour de bon ! Ça lui arrivait rarement, mais là… Ses joues devinrent tous rouges tandis qu’il sentit son cœur battre à tout rompre. Le sourire qu’il affichait devait plus ressembler à un mimique qu’à autre chose en l’état tellement il était heureux et à la fois gêné ! Pourquoi diable l’être humain éprouvait-il des sentiments aussi contradictoires ? Il sentit sa main tenant la tasse de chocolat chaud à mi-distance entre sa bouche et sa poitrine suspendue en l’air, commencer à trembloter. Il fallait agir et vite. Mais en l’état que faire ? Que dire ? Le ridicule de la situation dans ces moments-là… Le Seki reposa sa tasse sur la table sans y avoir goûté. Les yeux toujours plongé dans ceux d’Hiryuu, il s’était résolu à faire l’unique chose que son corps lui réclamait en cet instant précis : poser ses lèvres sur celles de la kunoichi, y goûter et laisser sa langue aller à la rencontre de la sienne pour quelques acrobaties. Le Seki passa sa main dans la chevelure de la jeune fille, et la saisit doucement par la nuque avant de se rapprocher doucement vers elle et de l’embrasser calmement. Comme prévu, il allait laisser sa langue se nouer d’amitié avec la sienne, s’entrelacer. Ses lèvres connaîtront les siennes à nouveau. Que du bonheur en perspective !

Peu après, le Seki se redressa et se lova dans le fauteuil. Il était aux anges littéralement. L’épisode de l’auberge lors de leur récente mission lui revint en tête et il sourit. L’air amusé, à cause de ses pensées, le Seki attira la kunoichi à lui. Il avait tout simplement ressenti le besoin de la sentir un peu plus. Non, ce n’était pas l’heure du sex time. Le Kumojin avait juste en tête de passer un bon petit moment.

« Viens ma belle » dit-il à la jeune fille. L’invitation était claire. Profiter de la chaleur mutuelle de chacun et échanger…
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyVen 2 Aoû 2013 - 0:53


    C'était donc ça ''aimer'' ? Ne pas savoir où on en est vis à vis d'une personne jusqu'à lui avoir dévoilé le secret au risque d'être repoussé. J'étais si soulagée, et pourtant le poids que je portais était bien maigre, puisque je savais très bien ce que lui éprouvait. Enfaîte dans mon cas on pouvait simplement dire que j'avais mis le temps à me décider, ni plus ni moins. Je me rendais bien compte que ce qu'il représentait pour moi, et ce depuis notre mission, n'avait rien à voir avec l'amour que je portais à mes parents. Complètement différent même. Mon cœur battait rapidement, régulièrement, et le contact de sa main dans sur ma nuque, sur ma peau, la fit frissonner, une sorte de chair de poule.

    Je le laissai faire, je n'allais pas le rejeter et surtout, c'était exactement ce que je voulais, un vrai baiser ; pas comme le premier, pas un moment volé qu'il fut le seul à apprécier pleinement, mais un partage, ou une collaboration ; une jeu d'équipe. Ce fut donc la seconde fois qu'on m'embrassait, mais ce fut cependant la première fois que moi je participais activement. Je pouvais dès l'instant définir le baiser : un peu humide, très doux, et assez sportif ; ni plus, ni moins. Une relation étroite entre nos lèvres et nos langues naquit, je profitais de l'instant sans en perdre une seconde ; jusqu'à ce que nous nous déliâmes, marquant une pause dans nos explorations respectives.

    Mon cœur battait fort, régulier, et j'observais le Seki avec un regard pétillant. J'avais envie de le prendre dans mes bras, j'aimais câliner des choses, mais cette fois-ci ; c'était plutôt pour le sentir prés de moi. Le jeune homme se cala dans un coin du sofa, affichant un regard complice. Il était dans la parfaite position, oh rien de spectaculaire ou d'osé ; juste comme je voulais. Il eut juste le temps de finir sa phrase que déjà je m'étais rapprochée, lui donnant un délicat baiser sur le bord des lèvres. Jusque là assise à côté de lui, je me mis à califourchon sur lui – c'était plus pratique et évitait les torsions répétitives, hum – j'avais pris ses mains, je les tenais, entrelacées avec les miennes, et je l'embrassai à nouveau avec cette fois-ci plus d'insistance, non, plus de passion ; je voulais lui montrer qu'il n'était pas le seul à pouvoir entreprendre les choses. Un dernier baiser, enfin, ''dernier'' ; et je lâchais ses mains, et posai les miennes sur son torse musclé, je pouvais le sentir même au travers de ses vêtements ; je lui adressai un sourire ; puis l'enlaçai en passant mes mains et bras autour de ses épaules, et me reposai de tout mon poids sur lui, à savoir une cinquantaine de kilos tout au plus, j'étais un genre de crevette. Je le serrai contre moi, je me sentais en sécurité comme ça, j'avais l'impression que rien ne pouvait m'arriver, c'était si agréable. Les battements de mon cœur s'étaient calmés.


    J'aurais pus rester comme ça pendant des heures, mais je savais bien qu'à un moment nous devrions nous séparer, et alors, j'attendrais la fois suivante avec impatience. C'était lors de ces moments que me disais qu'être ninja n'était pas si bien, ne pas pouvoir mener sa vie d'adolescente tranquillement, ne pas pouvoir passer autant de temps qu'on le voudrait avec la personne qu'on aime, oui être ninja ne facilitait vraiment pas tout ça. Cela nous faisait donc moins de temps à passer l'un avec l'autre. Enfin, qu'à cela ne tienne ; je devais apprendre à faire cohabiter ces deux univers l'un avec l'autre. Plus facile à dire qu'à faire, au moins Zennosuke était il dans la même situation que moi. Puis après un petit moment passé comme ça, je me redressai ; délaçant mes bras de ses épaules, et l'observai un instant tout en caressant du bout des doigts ses pectoraux, je soupirai, et le regardant dans les yeux, lui adressai ces quelques mots :

    « Je ne dois pas être la première fille que tu charmes, j'ai tort ? Mmm... Pourquoi.. Je me demande pourquoi tu es avec moi, maintenant.. Je suis comme tes précédentes petites amies ? T'inquiète, je ne suis pas jalouse, pas encore; haha. » Ajoutais je en souriant.

    Effectivement, je n'avais absolument aucune idée du pourquoi du comment. Je sais qu'on se devait d'éviter, selon les dire de mon premier senseï, de demander les raisons poussant le cœur et le corps à agir d'une façon plutôt qu'une autre, mais je me demandais quand ; c'était plus fort que moi, je n'y pouvais rien. D'autre plus que j'étais sûre de ce que je disais, Zennosuke avait forcément connu d'autres filles avant moi, vue sa façon de faire, d'être... J'étais fine observatrice, et difficilement dupable, je veux dire, j'avais le sixième sens féminin bouillonnant dans mes veines.
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyLun 2 Sep 2013 - 18:59

Hiryuu avait répondu favorablement à l’invitation du Seki. Elle s’était rapprochée de lui et progressivement au fil de petits baisers que les deux amoureux se donnaient, elle s’était retrouvée à califourchon sur son homme. Ce dernier, appréciait la position. Elle lui rappelait évidemment quelques postures de « combat » à partir desquelles d’intenses échanges physiques avec une de ses partenaires le menait régulièrement à atteindre quelques plaisirs recherchés. Mais en cet instant précis, ce n’était pas le « combat » qu’il recherchait quoique cette action d’Hiryuu venait involontairement (ou pas) de lui en donner envie. En cet instant précis, le Seki avait plus besoin d’échanger avec sa belle. Inutile pour lui de brusquer les choses comme la dernière fois, alors qu’ils étaient en mission. Au fond, peut-être que sa belle n’était pas encore prête. Les mains du Seki se posèrent machinalement, après qu’Hiryuu les aient lâchées, sur la taille de celle-ci. Le Seki aimait caresser les hanches de ses partenaires. C’était à partir de cet endroit que, selon lui, résidait toute la féminité d’une femme, au-delà des seins, caractéristique bien féminine. Ses mains parcoururent donc sensuellement les courbes de sa belle tandis que cette dernière venait de se coucher sur lui. Il ressentait le poids de la kunoichi, mais cela ne lui causait aucun souci. La jeune femme n’était pas si lourde que ça et tout son poids ne pesait pas uniquement sur le torse du shinobi. Par contre, il fallait le dire, il appréciait agréablement le fait de ressentir les seins de sa belle s’écraser contre lui. Oh oui ! Ça, en plus de ses mains sur les hanches d’Hiryuu et le voilà qui était quasiment aux portes du paradis. Silencieux, le Chuunin laissa passer ce fort moment d’étreintes passer. Il était bien en ce moment et à vrai dire, plus très loin de dormir, tellement justement il était... bien. Seulement qu’elle image aurait-il laissé auprès de la jeune fille s’il se laissait aller à de pareilles chose ?

Un moment passa. Le shinobi ne pourrait dire s’il était long ou court. Tout ce qu’il savait était qu’il se sentait libre de toute pression en ce moment précis; libéré de tout, sauf peut-être de son cœur. Progressivement, Hiryuu se releva. Le Chuunin profita de l’occasion pour plonger ses yeux bleus océan dans ceux de la jeune fille. Il ne cherchait rien, enfin, son but n’était pas de la faire plus encore succomber à ses charmes. Il souhaitait juste jauger combien la jeune femme se sentait bien à ses côtés. Le regard est le miroir de l’âme a dit un jour un penseur ou je ne sais qui. Cette personne avait été bien inspirée de le dire ainsi. Zennosuke trouva que sa belle était sereine. Et c’était là le terreau fertile qui permettait à l’amour de se déployer sans peurs, sans craintes de manière naturelle. Le Seki repoussa une mèche qui voilait légèrement l’œil droit de la jeune femme. Hiryuu était belle en cet instant précis et plus que jamais ses lèvres, joliment dessinées, attiraient son homme. Le Seki résista à la tentation de les lui happer une nouvelle fois. Ses regards répétés et indiscret en cette direction avaient dû mettre la puce à l’oreille à la jeune fille, mais ça, il n’en avait cure. Les premiers mots qui sortirent de la bouche de la kunoichi le firent sourire. Ils venaient comme contredire l’idée de sérénité que Zennosuke avait aperçu dans ses yeux peu avant. La laissant s’exprimer, il continuait de la caresser en remontant progressivement vers le haut du dos à l’assaut d’un objectif bien précis... Hiryuu parlait pendant ce temps des conquêtes de Zennosuke. Était-elle informée ou cherchait-elle uniquement à savoir ? Dans le doute le Seki préféra botter en touche dans un premier temps.

« C’est toi qui m’as attiré dans tes filets Hiryuu. Tu m’as ouvertement charmé ! L'aurais-tu oublié ? » lança sur un ton amusé le Seki. Il n’y avait probablement rien de vrai dans tout ça. Enfin, allez savoir. Le Seki avait juste était déboussolé par l’attitude snob de la jeune fille et attiré par sa beauté et ses lèvres appétissantes. Le caractère de cette dernière avait fini de le « casser » pour le pousser à « l’engager. » C’était probablement lui et uniquement lui qui était intéressé au tout début. Inverser les rôles allait peut être lui révéler des choses qu’il ne savait pas.

« Tu es unique en ton genre Hiryuu et c’est bien pour ça que tu me plais. » A ce moment précis, le Seki était sincère lorsqu’il prononça ces paroles. Il espéra que la Genin allait le comprendre ainsi. Les questions d’Hiryuu n’étaient pas toutes épuisées. Il fallait satisfaire à sa curiosité et l’aider à comprendre le choix du Seki. Pourquoi elle et pas une autre…

« Ce que j’aime chez toi ? Ton côté sanguinaire caché, doublé de ta manie à vouloir casser du Zenno à tout va. » Ce n’était pas là les vraies raisons bien entendu. Il s’agissait tout juste d’un petit « foutage de gueule ». Le côté taquin et moqueur du shinobi remontaient à la surface tandis qu'il s'affairait. Les mains du Seki venaient d’atteindre sa cible qu'il cherchait tout le temps qu'il parlait : ses doigts arrivèrent à dégrafer le soutien-gorge de la Kunoichi et d’un geste prompt, Zennosuke tenta de mettre à nu la poitrine de sa compagne. Un zoli spectacle en perspective. Rien d’empressé ni de vulgaire, tout n’était que jeu et érotisme.
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyDim 6 Oct 2013 - 21:08

J'écoutais le Seki, je lui souriais, laissais ses main me caresser doucement le dos; se balader de haut en bas. Il avait des mains fortes et puissantes et en même temps il était si tendre, c'était exactement ce que j'aimais, un alliage entre deux opposés, pour une fille. Je savais parfaitement qu'il tentait de me faire ''rager'', qu'il se moquait gentiment de moi et j'aimais ça aussi. Bien sûr, même en connaissance de cause, je ne pouvais me retenir de lui répondre sur l'instant, mon cœur était vraisemblablement plus fort que mon esprit sur ce coup, comme à chaque fois d'ailleurs quand il s'agissait de ce garçon, j'agissais bien plus en fonction de mes sentiments que du reste. C'était assez étrange et nouveau pour moi, je me découvrais un nouveau visage insoupçonné, et malgré tout, comme le fait que je l'aime; j'espérais que cela n'empiéterai pas sur ma carrière de shinobi, car malheureusement, je saurai faire la part des choses si cela devenait nécessaire.


    Non, je ne te ferai jamais du mal. Dis-je en souriant, en approchant mon visage du sien.
    Pas intentionnellement en tous cas. Souriais-je.


Même si ce fut la première fois que j'avais un contact aussi prolongé avec le sexe opposé - c'est à dire l'homme, huhu - je n'en étais pas moins à l'aise; j'appréciais l'aspect tactile de notre premier vrai rendez-vous. Certains pouvaient se dire que c'était très rapide comme approche, qu'on ne construit pas une relation comme ça, etc etc... Mais il fallait bien garder à l'esprit que nous vivions dans un monde dangereux où tout peut arriver très rapidement, et une fois qu'on sait qu'on est tombé sur la bonne personne, sur celui qui parvient à nous montrer de nouvelles choses, et bien... Pourquoi jouer la carte de l'incertitude, de la prudence ? Je connaissais aussi les risques de toute façon, enfin, je les découvrirai mais je me doutais que la souffrance pouvait être au rendez-vous, je n'étais niaise à ce point non plus. Je sentais toujours ses mains dans mon dos, chaudes, passant sous le coton de mon soutien-gorge, sous ses bretelles, jamais on ne m'avait touché ainsi, avec tant de douceur, et de passion.



Je l'embrassai une nouvelle fois, n'hésitant plus à jouer avec lui, langoureusement. Puis, je me redressais subitement, surprise. C'était ça, il avait dégrafé mon soutien gorge. Je pouvais sentir les bretelles glisser de mes épaules libérant mon dos, et surtout ma poitrine sous mon T-shirt noir. Cette simple sensation, cette idée; me fit frissonner. Cependant, je demeurais toujours les débuts, cela restait LA première fois aussi, j'étais un peu gênée mais en même temps ressentais quelque chose proche de l'excitation des combats, mais en différent, plus agréable. Je me sentis rougir à nouveau et ne pus m'empêcher de croiser les bras devant mon buste. Je restai à califourchon sur lui, toujours mon regard plongé dans le sien, ses mains posées autour de ma taille fluette. Comprenait il ? Je n'étais pas tout à fait inquiète, mais pas vraiment rassurée non plus, et pourtant je n'avais rien à craindre. Il ne moquerait pas, je supposais.



Je pris une respiration et décroisai les bras, retirant l'une après l'autre les manches, les deux bras sous mon T-shirt, je me débrouillai pour retirer la pièce de tissu. Je posai le sous vêtement sur le sofa, à côté du jeune homme, il était simple, uni avec ma tenue, donc noir; mais surtout pratique, et confortable... Enfin. Voilà, j'étais dans une situation assez particulière, pour ne pas dire dans une posture ridicule, bien que.. Ce n'était pas vraiment ridicule à en juger du regard de Zennosuke qui semblait plutôt intéressé, non, absorbé par ce que je venais de faire, et surtout... Mes toujours sous mon t-shirt, j'attrapai les mains du chuunin et les entrainai en dessous. Le mouvement de nos mains jointes, et de nos bras, dévoilèrent mon ventre et son nombril ovoïde, mais rien de plus, cependant rien à voir, ne dit pas... J'entrecroisai mes doigts avec les siens et les déposai juste au dessous de ma poitrine... Je sentis sa main effleurer mes seins, certainement la partie la plus... sensible de mon anatomie...


    C'est la première fois que.. qu'un garçon... Enfin, tu vois. Dis-je les mains reposant sur ses bras, je n'étais plus gênée, pas dans cette position et ses mains à cet endroit.



Finalement je retirai mon T-shirt, relâchant ma poitrine, la dévoilant au regard du garçon, faisais-je bien ? N'était-ce pas prématuré ? Étions nous toujours dans le jeu ? Une multitude de questions se soulevaient dans ma tête quant à tout ceci, j'étais de moins en moins sûre de ce que je voulais, et de ce que je voulais faire.
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyMer 23 Oct 2013 - 23:16

Un sourire amusé, des yeux pétillants de joie et de curiosité, le Seki vit les formes arrondies des seins de sa compagne marquer sur le tee-shirt noir qu’elle arborait. Surprise par ce qui venait de se passer, la Genin s’était presque aussitôt redressée. Ses mains instinctivement s’étaient placés en croix sur sa poitrine, comme pour se protéger. Ah les femmes… Il n’y avait en réalité aucune raison d’agir de la sorte. De quoi avait-elle peur ? Zennosuke était bel et bien un homme qui aimait les femmes, mais pour cet amour qu’il leur portait, jamais il ne lui viendrait à l’idée de les violenter. Pas sur le plan érotique. Pas de violence avec celle qu'il aimait. Fallait-il encore le dire, Hiryuu avait en plus la chance d’être toute spéciale aux yeux du Seki. Elle arrivait à exercer cette sorte d’attrait indescriptible sur lui. C’était dû à quoi ? Zennosuke ne le savait. Peut-être la moue indifférente qu’elle savait si bien imprimer à son visage de petit ange. Même dans la surprise mélangée à ce zeste de crainte, le Seki trouvait Hiryuu diablement sexy.

Le regard plongé sur celui de la jeune fille, le Seki posa ses mains sur les épaules d’Hiryuu. Cette dernière était toujours à califourchon sur elle. Doucement il la caressa en descendant ses mains le long des bras, tout doucement. Il ne fallait pas effrayer sa belle. Par ce geste simple, mais plein d’amour, le Seki espérait faire comprendre, sans le dire, qu’il n’était ni un agresseur, ni un voyeur et encore moins un violeur. Si elle ne se sentait pas prête à arriver à ce stade, lui, ne la brusquerait pas. Quoi était-ce de la galanterie ? Non, loin de là. Le Seki agissait par expérience. Il savait pertinemment, qu’il n’était point besoin de brusquer les choses, de forcer le destin ou tout simplement la situation. Pour être déjà passé par là, il savait que justement, il créerait un blocage s’il se mettait à faire un forcing au mauvais moment. Tout était feeling, tout devait se faire naturellement et avec délicatesse.

Et comme si elle avait parfaitement intégré ses motivations, la Genin décroisa ses bras de son torse. Le Chuunin saliva et déglutit. Dans sa tête les choses commençaient à s’accélérer. Lui qui était calme un instant auparavant, lui qui au départ n’était pas forcément dans une perspective d’union charnelle commençait sérieusement à y penser. Hiryuu choisit donc de faire plaisir à Zennosuke et de jouer le jeu. Elle retira les manches de son tee-shirt et laissa ses mains au-dedans pour y farfouiller et enlever le fameux soutien que le Seki avait dégrafé. Un soutient gorge noir qu’elle posa sur le sofa à côté du Seki. A la vue du bout de tissu, le Seki déglutit à nouveau. Il le sentait son sang commençait à affluer à fond dans son cœur. Les effets n’allaient pas tarder à se faire ressentir. Surtout si Hiryuu laissait échapper une nouvelle étincelle. Le feu risquait bel et bien de tout embrasser. Et ce à quoi pensait le Seki eut lieu. Hiryuu venait de porter les mains du Chuunin sous son tee-shirt, en direction des seins…

ON – Hiryuu venait d’allumer le feu. Les mains du Chuunin posées sur les seins de la Kunoichi eurent l’effet d’un parfait déclencheur. En dessous de la Genin encore à califourchon sur son homme, quelque chose cherchait à se déployer, à prendre plus de place, plus d’ampleur qu’il n’en avait réclamé jusque-là. Et pour cause ! Le sang affluait vite et fort dans le bas ventre du Seki tandis que ce dernier sentait ses tempes "full". Son cœur battait à un rythme fou, mais le jeune homme n’avait pas mal, il était bien, il se sentait bien. Une grosse montée d’adrénaline se fit ressentir, assez grosse pour lui faire perdre son sang-froid. Les seins d’Hiryuu étaient lisses, la main qui l’effleurait glissait allègrement, sans difficultés. C’était bon au toucher, c’était excitant ! Une nouvelle montée d’adrénaline. Heureusement (pour elle ?) Hiryuu parla. Ses mots eurent comme effet de calmer un iota le Chuunin qui commençait à "décoller".

Le Seki répondit aux propos gênés d’Hiryuu. Un murmure passa dans les oreilles de la jeune fille :

« Il y a un début à tout ma belle… »

Et c’est là qu’Hiryuu se lâcha et retira entièrement son tee-shirt. Le spectacle en valait le détour. Deux magnifiques seins ressortaient gracieusement de la poitrine d’Hiryuu. Zennosuke trouvait tout à sa place, proportionné et sexy. En plus ces deux bouts qui pointaient à lui, comme une invite à aller plus loin… Il ne pouvait y résister ! Ses deux mains s’agrippèrent à eux (non pas les tétons, mais les seins), comme un aimant attire le fer. Ses pupilles s’agrandirent sous l’effet de la convoitise. Il en voulait. Sous Hiryuu, le "Yondaime" comme le Seki aimait l’appeler, exigeait à présent de pouvoir prendre toute la place qui lui revenait de droit. Hiryuu devait bien le sentir à présent. Le "Yondaime" n’était pas particulièrement grand, mais il était comme qui dirait "strong".

Le regard du Seki était rivé sur les tétons de la kunoichi. A cet instant précis, le Zennosuke en voulait, tout son corps le réclamait. Après une énième caresse, le jeune homme approcha sa bouche du sein gauche. Les instincts primaires de l’enfant revenaient en lui. Ou peut être était-ce des envies adultes de se remémorer l’enfance via ce nouveau "jouet" à sa disposition. Un jeu en somme, un jeu teinté d'érotisme. Les lèvres du jeune homme se posèrent tout juste à côté du bout pointant. Un baiser venant du plus profond de son être qui probablement secouerait d’envie la jeune femme, si bien entendu, cette zone était une zone sensible pour elle. Doucement, le Seki en fit le tour. Lentement, il se rapprocha de la zone qu’il convoitait, ce petit monticule trônant au-dessus de ce mont. Le Chuunin le happa goulûment et s’adonna à une succion digne d’un gosse sur le point d’être sevré : l’envie et le jeu se mêlaient à l’acte tandis que ses mains parcouraient la taille de la Kunoichi. Sa main n’allait pas tarder à entrer dans son jardin secret… Le "Yondaime" venait de prendre toute la place qui lui revenait de plein droit en cet instant.
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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyJeu 14 Nov 2013 - 10:40

Comment pouvais-je ignorer l'activité sous-jacente du mont que j'avais gravis ? Je le ressentais, je ne m'en plaignais pas, je savais; voilà tout ce qui importait. Outre des techniques de combat, ou un entrainement ardu et des leçons générales, on nous enseigna aussi toute cette phase de l'adolescence, apprentissage qui, j'avais ouïe dire, été laissé à la discrétion des parents à Kumo. Ô je n'eus pas besoin de cours d'anatomie ou quoi que ce soit d'autre pour apprendre à me connaître, et savoir comment je suis constituée, c'était plutôt normal et commun aux jeunes comme moi même si cela restait encore extrêmement tabou, du moins, là où je vivais avant. Chacune de ses caresses, chaque contact avec sa langue, avec sa peau; me faisait à chaque instant un peu plus vibrer. C'était bien différent quand ce contact était initié par quelqu'un d'autre, c'était encore plus plaisant. Le jeu se poursuivait alors, pas trop rapidement, mais suffisamment pour ne pas étouffer la flamme. J'avais retiré son t-shirt, à son tour. J'effleurai sa poitrine, deux pectoraux assez bien dessinés, pas trop petit, pas trop énorme, juste ce qu'il fallait pour ne pas être ridicule, tout au moins à mes yeux. J'aimais les personnes qui étaient "normales". Oui, c'était très réducteur et très primitif; mais j'avais avec les personnes dans la norme, comme moi, une impression d'appartenance, de sécurité.

Ce Seki était un homme fort, enfin, bien bâtit. J'avais déjà pus sentir son torse fin, assez musclé, auparavant. Je n'avais pas vraiment d'attirance pour les muscles, tant que la peau était douce, et chaude; cela me convenait parfaitement. Oui, j'accordais certainement bien plus d'importance aux yeux, aux dents et aux mains des gens, et cela pour qui que ce soit! Cette position que j'avais prise me rappelait un peu mes entrainements de taïjutsu aussi, mais.. Pourquoi penser à ça maintenant ? ah... je n'y pensais pas; ce n'était qu'un simple souvenir. J'avais toujours le dessus sur mes adversaires, filles ou garçons, j'avais toujours pris cette position, excellente pour immobiliser une cible et aussi, avec mes formes, la distraire; haha. Nous partageâmes un regard furtif mais au combien complice alors que je laissai ses mains trouver leur chemin seule. Je pouvais sentir qu'il avait l'expérience pour ce genre de chose, ce genre de chose... Glisser délicatement ses mains entre le rebord de mon pantalon typique du ninja de Kumo, et le rebord de mon sous-vêtement, un boxer féminin plus pratique qu'esthétique, mais sans importance à cet instant. Ses mains n'étaient plus aussi froides, ou alors je m'y étais habituée, peut-être, oui. Je pouvais dans chacun de ses gestes deviner la tendresse qu'il me portait et surtout ce que je représentais pour lui, bien que ce fusse encore un peu trouble, si bien pour lui que pour moi.

Doux était le mot, bien que ferme puisse l'être aussi. Jamais auparavant je n'avais laissé quelqu'un toucher mes fesses, si ce ne fut mes parents, et encore; à un âge bien moins avancé. J'appréciais ça aussi, que l'on me touche comme une chose précieuse, rare, et surtout qu'on aime, qu'on m'aime. Je savais qu'en tant qu'homme il ne pourrait se contenter du tissu, et comme prévu, ses mains se chargèrent d'effacer cette fine limite. Longeant ma taille, caressant furtivement mes reins, elles empoignèrent avec toujours autant de précaution et de fermeté, sous le tissu noir, mes fesses. Un frisson provoqué par cette sensation inimitable autrement fit s'hérisser ma peau, je le laissais lécher, sucer mes seins, mes tétons... Déjà seule j'avais appris qu'ils étaient des points sensibles aux stimuli, mais à ce point, non; je l'avais pa"s imaginé. L'une de mes mains reposait dans ses cheveux que je serrai par moment, et l'autre dans le bas de son dos; ses doigts, et surtout ses ongles, s'enfonçant légèrement dans l'épiderme. Les premières gouttes de sueurs perlaient sur mon front, l'excitation à elle seule parvenait à cet effet. Mes doigts baladeurs, prenant exemple sur leurs congénères masculins; prirent une nouvelle direction, un nouveau chemin qu'ils ne connaissaient pas bien, tout au moins... si, ils le connaissaient, mais ne l'avaient simplement jamais emprunté. Effleurant lentement sa peau, je glissai ma main le long de sa taille, suivant toujours le grain de sa peau, c'était une sensation enivrante, plaisante.

Finalement je savais ce que je voulais, je savais ce qu'il voulait. À l'image des soins qu'il me prodiguait avec générosité, je frottai, malaxai, avec fermeté, l'intérieur de sa cuisse gauche, avec ma main droite. Zennosuke, les missions, le village, toutes ces rencontres; ce tout formait La première fois, c'est dire si ma vie jusqu'à cette époque me paraissait subitement vide, enfin; elle se remplissait doucement, mais sûrement. Il était assez intéressant de voir à cet instant à quoi je pouvais penser, certes je pensais à cette étape importante qui approchait à grands pas, ou plutôt à grandes caresses, inutile de jouer avec les mots, il s'agissait de l'acte sexuel; mais je pensais aussi un tout un tas d'autre chose, c'est le propre de la femme, penser... Mais à un tel moment, je devais faire un peu le vide, et me concentrer sur ce que je faisais, sur ce que j'allais faire, sur ce que nous allions faire. Par moment, le dos de ma main s'entrechoquait avec quelque chose de plus dur que le reste, je savais ce que c'était et n'avais pas peur d'en parler. Il ne manquerait plus que ça, avoir peur des mots. J'avais un petit frère, j'avais donc déjà vu un pénis, mais là c'était complètement différent, car il ne s'agissait pas d'un frère, ni d'un amour fraternel, ni d'un sexe de petit garçon de cinq ans auquel on donne le bain, sans même y prêter attention, oui, l'attention... Là, je ne pouvais qu'y faire attention tant il était volumineux, cependant l'épiderme de ma main, et seulement son dos; semblait me dire qu'il n'était pas si monstrueux. Ce que je sentais entre mes cuisses découlait bien de notre excitation, et notre envie mutuelle; mais aussi de l'épaisseur de nos vêtement, l'inconnu est toujours plus impressionnant, on s'en fait une fiction, on l'imagine, et pour ma part; je ne pouvais pas encore me l'idéaliser, c'était le Premier. Je fis pivoter ma main, la retournant, et pris directement contact avec l'objet non -encore- identifié, il palpitait fébrilement, semblait réagir au toucher, ma main descendit le long du corps robuste.

Il me l'a dit : ''il y a une première à tout ma belle". Je n'avais aucune expérience dans ce domaine, je ne connaissais qu'une vague théorie entendue au détour d'une conversion inachevée avec une amie des temps passés. J'y allais au feeling, non en fait; je copiais un peu, mais pas complètement, enfin.. un savant mélange d'inexactitude et d'expérimentation. Il s'en rendrait compte, et supposais-je, cela l'amuserait, autant que moi. Car oui, cela m'amusait, tout ça n'était un jeu; ou tout au moins un loisir, une satisfaction augmentée des jeux solitaires auxquels je pouvais déjà m'adonner. Je n'avais pas cessé mes caresses, je le tâtais; pour le moment; titillant alternativement ses testicules, aussi bien proportionnés que le reste de son corps, et là encore, pour mon propre plaisir, rien d'extravagant. J'étais tout de même sur ce point assez rassurée, car même si je ne le voyais pas, et bien pour le moment; je pouvais le sentir, le palper; c'était quelque chose d'on ne peut plus tangible. Heureusement que dans nos vies restaient ces sensations et ces sentiments, car d'entre la guerre et la mort; nous étions bien mal lotis, et ceci on pouvait aisément l'appliquer à tout type de personne, samouraï, ninja, fermier, bandit... Et voilà que mes pensées divaguaient ailleurs, encore.

De ma main gauche, celle dont les doigts fins légèrement entrouverts peignaient avec une infinie tendresse les cheveux du jeune homme, je défis le bouton à pression dissimulé dans un cache au niveau de la taille, et descendis la fermeture zippée, j'extirpai ma main moite de celui de l'homme pris au piège entre mes cuisses et genoux, et le repoussai en arrière pour mieux l'embrasser. Mon cœur battait fort, très fort; ma respiration forte et irrégulière le prouvait même si cela n'avait pas besoin de l'être. J'étais confiante, et je lui faisais confiance maintenant, pleinement. Nous construisions ici ce que nous pouvions appeler notre intimité. Maintenant, j'avais tout aussi envie de ses lèvres que lui des miennes, et dans un dernier échange langoureux, terminé par un mordillement impulsif mais innocent, je pris ses mains qui avaient pu profiter des mes formes, de ma douceur et de ma fraîcheur, et les soutirais; en entrecroisant chacun de mes doigts avec les siens, et m'appuyant sur le divan, faisant glisser mes pieds vers le sol, et serrant bien fort les mains du Kumojin, parvins à me redresser. Lui toujours assis, contemplatif, moi debout devant lui, lui souriant. Le dernier vrai vêtement que je portais glissa naturellement, me laissant dans l'ante plus simple appareil, torse nu, les seins libres, rosis par les baisers, les sucions et les différentes caresses plus ou moins intenses prodigués par celui qui avait su percer ma carapace pourtant blindée. Mon boxer, baissé sur un côté; couvrait la seule partie de mon corps qu'il restait à découvrir. Il avait eu un avant goût, avait pu "jauger la marchandise" et je savais que comme moi il en voulait plus. Nous étions "chauds".

Je fis alors quelques pas, parcourus même pas deux mètres, sous son regard certainement attentif; et m'arrêtai devant une porte.


    C'est petit, mais j'ai quand même une chambre. Souriais-je en empoignant la cliche de la porte, en la poussant un peu, et me glissant dans l'entrebâillement.


Ici, dans cette pièce; il y avait un lit double, j'avais toujours été habituée à dormir dans un grand lit, et déjà toute petite. Il avait toujours été vide, j'avais toujours été seule à m'y allonger, et aujourd'hui; nous serions deux, allongés peut-être, mais certainement pas; je l'espérais, assoupis. Alors je me jetai dessus, dans la pénombre, et tentais d'imaginer la suite en attendant mon "invité".


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Message(#) Sujet: Re: Quand on cherche... [Pv Zennosuke] Quand on cherche... [Pv Zennosuke] EmptyDim 15 Déc 2013 - 12:46

Tous les deux se caressaient et se donnaient des baisers passionnés depuis quelques instants. Progressivement la tension était montée. Les doigts fins et doux de la kunoichi faisaient frémir de plaisir le Seki. Littéralement ! Tandis que les ongles de la jeune femme aux lèvres sensuelles, lacéraient le dos du Seki aussi sensuellement que possible, les pulsions animales de ce dernier augmentaient. Etait-ce parce qu’elle était déjà excitée qu’elle réagissait ainsi ou avait-elle finalement un minimum de savoir-faire en matière sexuelle ? Zennosuke doutait. Il ne savait pas au fond quelle était la bonne réponse, tant certaines réactions de la jeune fille étaient dignes d’une novice en la matière. Et pourtant, sur ce geste anodin, tout semblait prouver le contraire. Mais au fond, était-ce important en ce moment précis ? De petites réflexions du style venaient perturber par moment les pensées du Seki. Il était ainsi fait, enfermé dans sa condition d’humain. Un animal à sa place en serait probablement à un autre stade. Emprisonné uniquement par ses pulsions, il n’aurait eu en tête que le sexe et rien d’autre. Le résultat en aurait été plus rapide. Mais « faire vite » n’était pas le but recherché. Face à une supposée novice, il fallait faire doucement, aller mollo, la mettre dans le bain avant de plonger à son tour.

En cet instant présent, Zennosuke était heureux, aux anges ! L’odeur de sa compagne lui parvenait dans les narines tandis qu’il laissait ses mains explorer la surface du corps d’Hiryuu. Ses mains passaient dans la chevelure de sa belle, pendant que ses lèves se posaient sur celles de la kunoichi. Puis elles descendaient sur le visage, s’y arrêtant, au niveau des joues qu’elles caressaient avec amour un moment avant de poursuivre leur but. Les mains exploratrices descendaient au niveau des seins tandis que sa langue faisait des acrobaties fort plaisantes avec celle d’Hiryuu. Les mains du Seki, sur la poitrine de la kunoichi s’y éternisèrent. Ses deux pouces s’amusaient avec le bout des seins d’Hiryuu qui vraisemblablement se cabrait de plaisir. Elle appréciait le fait qu’il caresse ses tétons ou qu’il prenne avec avidité ses seins de ses deux mains puissantes. Zennosuke le sentait aux réactions de sa compagne. Il le sentait à la respiration différente de la kunoichi à chaque fois qu’il touchait cette zone érogène. Pour accroître le plaisir qu’elle ressentait déjà, le shinobi se mit à la téter à nouveau. Elle prenait plaisir, et lui aussi, en un sens. Il sentait monter en lui, une facette qu’il se connaissait bien et qui n’allait pas tarder à lui faire perdre le contrôle. Tiens en parlant de contrôle, le shinobi voyait Hiryuu prendre en main les opérations. En tant qu’homme il appréciait. Tout faire tout seul n’était jamais plaisant. Et même si la jeune fille n’avait pas encore fait quelque chose qui puisse l’exciter réellement au plus haut point, il ne lui en voulait pas. D’ailleurs comment lui en vouloir ? En spectateur, il assista à la suite. La manière avec laquelle Hiryuu s’était retirée de son étreinte, ses gestes suivants qui démontraient qu’il était temps de passer à l’étape supérieure. Il y allait avoir du sexe dans l’air ! Et ça, Zennosuke appréciait, tout autant que de combattre un adversaire valeureux ! L’adrénaline était différente dans les deux cas, mais elle était à chaque fois si forte. Une différence, peut-être de taille, changerait tout pour ce coup-ci : Zennosuke aimait Hiryuu. Il n’avait jamais couché jusqu’ici avec quelqu’un qu’il aimait réellement. Toutes n’étaient que des filles avec qui il y avait une attirance plus ou moins forte. Là c’était différent. De ses yeux bleu, qui à cet instant devaient laisser voir une expression gourmande, tel un enfant à qui l’on promettait une sucette, le Seki vit la jeune fille le déshabiller et même mieux ! Comme par provocation, Hiryuu avait rabaissé sa culotte laissant voir un joli petit minou. Mais elle n’avait pas totalement retiré le dernier vêtement sur son corps et prit la direction d’une pièce à côté. Comme tétanisé, mais encore plus excité le Seki observa ce beau corps se déhancher sous ses yeux.

*Tu vas prendre cher toi !* Se dit le Seki en terminant de se déshabiller. Tout nu, les habits par terre ou sur le sofa, le sexe au garde à vous, le jeune homme poursuivit sa belle dans ce qui semblait être une chambre à coucher. Hiryuu l’y attendait patiemment. Au pas de la porte, Zennosuke s’arrêta un moment. Son regard imprimait une expression différente à présent. Il était prêt à jouer son rôle de mâle hic et nunc.



"Hiryuu... Je t'aime." lâcha dans un dernier râle le Seki alors qu'il venait de jouir pour la troisième fois après plusieurs heures d'amour et de plaisir. Il s'était donné sans retenue sans arrières pensées. Le résultat avait été fort plaisant pour lui et probablement pour sa belle aussi à en juger par ses réactions. Une dernière caresse, un dernier baiser et le Seki se plongea dans les draps. Il avait pour le moment les yeux grands ouverts et de sa main droite, il serrait contre lui sa belle qui était couchée à ses côtés. Le jeune homme n'allait pas tarder à s'endormir. Non pas par pur égoïsme étant donné qu'il avait terminé son job, comme pourraient le penser certaines femmes, mais tout simplement parce qu'il s'était beaucoup dépensé. Parce qu'il s'était donné sans retenue. Une belle débauche d'énergie qui ne pouvait être rattrapée que par un sommeil réparateur. Progressivement, ses paupières se refermèrent sur elles-mêmes. Le jeune homme tomba dans les bras de Morphée.

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