Bienvenue au pays de la neige [feat. Kaguya Shikyo, Gakkinasaru Akio & Nura Sasurot]

Le domaine du gouverneur était sous nos yeux. Ébahi, stupéfait, ce sont les deux mots qui caractériseraient le mieux mon état à ce moment. Son royaume n'était pas un simple château comme je l'imaginais, mais une véritable série de citadelles construites les unes sur les autres, pour obtenir un résultat démesuré, immense, colossal, beaucoup trop imposant pour un seul homme. J'étais terrifié.

"C'est donc là que s'achève notre chemin ?"

Derrière cette question, je souhaitais mettre en avant le mot "achever", que je n'utilisais pas sans connaître sa définition. Pour la première fois, j'avais peur. Je me demandais si nous faisions bien de nous arrêter ici, ou si devenir plus fort ne serait pas une meilleure chose à faire. Le vent n'était plus froid, mais glacial. Il ne soufflait plus fort, mais dévastait le bois de la carriole à chacun de ses mouvements. Ce vent n'était plus désagréable, mais pire ! Chaque souffle tranchait ma peau à travers mes vêtements. C'était intenable. Je me retournais alors en direction de ma sensei, cherchant désespérément les ordres à suivre, me trouvant ici pour la première fois.

"Donc, donc, donc... Ahem... Je propose que nous fassions un plan."

Peut-être que le froid nous tuerait avant que la stratégie soit établie, mais si nous voulions rentrer dans le royaume du gouverneur, ruse et intelligence seraient nos seules amies. Toutefois, nous avions un avantage, c'est notre diversité. Les talents de l'équipe étaient complémentaires. Une petite fille capable de tout détruire et faire preuve de bon sens en tête de ligne, suivie par un garçon dont les talents de persuasion semblaient sans limite. Derrière lui son frère, un jeune garçon aux talents m'étant encore inconnus, et enfin moi. Afin de remonter le moral des troupes, j'entamais un chant de guerre le poing levé, un sourire aux lèvres, comme pour représenter la guerre. Évidemment, cette musique était axée sur la comédie, plus que sur l'adrénaline qu'elle devait apporter.

"Si du haut de nos pieds froids et de nos corps tout gelés,
Le gouverneur n'nous ouvre pas, alors nous serons bien forcés,
De pénétrer son antre, et je ne parle pas de son corps,
Et tant que c'est pas fait je chanterais BEAUCOUP PLUS FORT."

Un petit rire s'échappa de mes lèvres en entendant la complainte du Kaguya. Au final, il n'avait pas tant tord que cela sur la situation. Bien que les trois jeunes gens soient attendus avec impatience, je n'étais pas certaine que l'accueil que leurs réservé le vieux lion des glaces soit des plus cordial. Il serait même plus comme ce pays, du genre glacial. Je rigolais dans mon écharpe alors que nous traversions une partie de la capitale du pays de la neige pour nous rapprocher du palais. Sasurot m'avait posé une question et je me retournais imperceptiblement en lui faisant un petit sourire :

" Je t'expliquerai mieux un autre jour, car là, nous allons arriver et nous sommes tout fatigués !"

Le soleil déclinait doucement à l'horizon et je dirigeais doucement les chevaux vers les larges portes du palais qui s'ouvrirent à notre arrivée avant de les ralentir petit à petit jusqu'à les stopper complètement devant les écuries du palais.
Un bond plus tard, je m'approchais du traineau pour observer la réaction des garçons bienvenue dans votre demeure pour les prochains mois. Un petit sourire aux lèvres, je m'appuyais sur l'avant en bois du moyen de transport alors que des gardes s'affairer déjà à décharger tout ce que nous transportions. Finalement, je finis par m'exprimer :

"Bienvenue dans votre nouvelle demeure !"

Je leur fis un petit clin d'œil en revenant vers les chevaux que je m'empressais de détacher du traineau avant de les confier au bon soin du palefrenier. Puis, revenant vers les genins, je leur fis un petit signe de la main :

"Je vous fais faire un tour du propriétaire avant de vous emmener voir Kakeshuou ? Je suppose que vous avez peut-être envie de prendre une douche ou autre chose non ? Le voyage depuis Kiri a dû être épuisant !"

La journée l'avait été pour moi aussi et je me languissais de prendre une douche également ainsi que de retrouver mon amoureux afin de pouvoir l'emmener rencontrer les nouveaux venus. Mais chaque chose en son temps, d'abord faire visiter les lieux aux jeunes gens. Prenant alors la direction de la porte principale de la maison, j'espérais ainsi entraîner les trois garçons dans mon sillage pour une visite en bonne et du forum du palais.

Bien que motivé par l'engouement de la petite, je ne pouvais pas rester impuissant devant une telle demeure. Moi, qui avait jusque-là toujours vécu dans la misère la plus totale, commençant ma vie dans un clan où les seules rivières sont ensanglantées, que les fontaines ne marchent pas, que les habitations sont de simples taudis de paille recouverts de boue, dans laquelle se trouvent des hommes qui fument, boivent, et se battent pour oublier à quelle point leur vie misérable les empêche d'avancer. Là, j'étais devant l'habitation d'une personne qui, par sa notoriété et son argent, possédait une demeure qui était bien plus chère que tout mon village natal, à elle seule. Je commence à comprendre les ambitions de Tenzö qui a déserté son village natal pour rechercher le pouvoir. C'est donc ça, d'avoir de l'argent ? De la notoriété ? C'est donc le fait de posséder un jardin couvert de neige si grand, que lorsqu'un visiteur s'approche de trop près, son souffle se saccade ? C'est d'avoir des murs si épais que même un boulet de destruction ne pourrait le briser ? L'argent fait donc le pouvoir, et le pouvoir fait l'argent... Je me trouve actuellement dans un monde où la crise fait loi : Le capitalisme, et la société de consommation nous a donc mené à notre propre perte.

Alors, la petite questionna l'ensemble de l'équipe afin de savoir si nous avions des besoins. La douche n'était peut-être pas nécessaire, m'étant lavé le matin-même, mais il est vrai que je me damnerais pour aller aux toilettes. Attention, j'ai bien l'intention de faire un RP complet sur "comment aller aux toilettes" La route avait été longue et laborieuse, et malgré mes ensommeillements qui, regroupés, devaient durer plusieurs heures, je me sentais un peu engourdi à cet endroit si particulier. Je m'adressais donc à mes camarades, en particulier à Yuki, tout en gesticulant très lentement, n'étant pas encore au point d'exploser intérieurement.

"Est-ce que ça dérangerait quelqu'un si j'allais aux toilettes... au chaud ?"

Je ne voulais pas uriner dehors. Le froid environnant pourrait faire de graves dégâts sur mon cadeau héréditaire autre que le Shikotsumyaku.

Après que Yuki l'est répondu Sasurot trouva qu'elle n'avait pas si tord que ça, cela faisait déjà un bon moment qu'il n'avait pas vraiment bien dormi et ce voyage l'avait pas mal fatigué à cause de se vent glaciale et des tempêtes de neige.
Mais une fois rentré dans la coure du palais, une nouvelle lueur apparu dans ses yeux.
L'endroit où il venait de débarquer était magnifique, le palais immense, les murs aussi et ces quelques personnes qui s'affairaient à leur occupation un peut partout.

Juste après s'être arrêté devant les écuries, la petite vint vers nous et nous fit la bienvenue dans notre nouvelle demeure...

Attend ça veux dire que c'est notre maison et que l'on ne va pas dormir dans une petite maison à part mais c'est complètement dément.
En plus je suis sûr qu'il doit y avoir de quoi nourrir un régiment de shinobi entié la dedans et de bons lits aussi j'ai hâte que l'on rentre à l'intérieur.

Sasurot frémissez déjà à l'idée de vivre dans une maison aussi grande et comme pour lui augmenter encore plus ce plaisir elle leur proposa de les faire visiter le palais.
Le jeune Nura leva son poing serrer vers le ciel comme pour montrer sa grande joie puis s'exclama.

Pour sur que je veux faire le tour de la baraque, je veux trop voir comment elle est faite et si on pouvait voir en premier la cuisine et les chambres se serait encore plus déments, une bonne douche bien chaude serait super aussi.
Et euh... pour le senseï on peut pas le voir demain ? car sa façon de dire bonjour est bizarre et me donne mal au ventre donc si je devais me prendre un de ses coups je préfère au moins être en forme.

A ce moment la shikyo fit par de son envis pressante, c'est vrai que depuis notre départ de kiri nous n'avons pas eu le temps de pensait à ça.

Maintenant que tu en parle shikyo c'est vrai que se serait pas mal de faire un petit tour au toilette.
Yuki tu peux nous indiquer le chemins s'teu-u plaît ?

Tout en attendant la réponse de Yuki, Sasurot commença à ce gesticuler comme son collègue mais tout te fois plus vite que lui car maintenant qu'il venait d'en parler l'envie devenait de plus en plus pressente.

Ils arrivèrent donc enfin au palais du gouverneur à Gyamda, Capitale du pays des neiges. Tout était spectaculairement grand. Mais il ne pris conscience de l'immensité du bâtiment qu'une fois arrivé devant son imposante porte, c'en était étourdissant. C'est le chant poussé par Shikyo qui fit revenir Akio parmi eux. Et c'est machinalement qu'Akio sortit sa guitare pour accompagner le jeune Kaguya en grattant quelques accords pendant un court moment. Il entendit aussi son frère exprimer, assez maladroitement son ressenti sur la situation actuelle, signe de son grand enthousiasme. Il lui souris, conclu en grattant un dernier accord sur sa guitare avant de ranger l'instrument dans son dos.

Puis Yuki leur proposa de leur faire visiter le palais avant de les emmener voit Kakeshuou. Elle leur demanda aussi s'ils ne voulaient pas prendre une douche. Sasurot et Shikyo exprimèrent alors leur besoin d'aller au petit coin, Il semblait qu'Akio était le seul à ne pas avoir d'envie pressante. Akio, lui, à ce moment là, rêvait juste d'une bonne douche bien chaude, mais il préférait rester visiter le gigantesque Palais à l'architecture très différente de ce qu'il avait pu voir jusqu'à maintenant, architecture qu'il trouvait fascinante. Il préféra donc suivre la jeune fille pour contempler les incroyables éléments de la construction, typiques du pays des neiges, dans palais du gouverneur dans lequel ils allaient vivre à partir de maintenant. Ce n'est que ces derniers mots prononcés par Yuki qui firent réaliser à Akio que son Sensei était à la tête de tout ça. Il ne pu retenir un petit sourire narquois en y pensant, et quelques mots, qui habituellement ne sortaient pas de son esprit, lui échappèrent.

Alors, comment se porte le vieux lion ? Il n'a pas trop pris la grosse tête avec sa nouvelle fonction ? je veux dire, pas plus que d'habitude ?

Après quoi le jeune genin eu honte de ses paroles, il était maintenant très gêné, les mots qu'il avait pourtant lui même prononcés l'ayant mis mal a l'aise. Il regarda Yuki d'un air désolé attendant tout de même une réponse de sa part.

Il y a des choses et des gens qui changent en grandissant. Pour ma part, je ne pensais pas que ce n'était pas mon cas. Par contre pour Shikyo et Sasurot cela semblait une évidence et je ne pus m'empêcher de devenir écarlate à leur demande en me confondant immédiatement en excuse :

"Oh bien sur excusez-moi ! Il y a des toilettes juste après la porte ! Allez-y, je vous attends là avec Akio !"

Je leur désignais d'un geste de la main l'endroit qu'il cherchait tout en me tournant vers Akio avec un petit sourire :

"Ton frère est toujours aussi plein de vies ?"

Ce n'était pas un reproche, mais avant tout une constatation, c'était plutôt sympathique de se retrouver avec des gens comme ça dans ce pays ! J'aidais à présent le palefrenier à couvrir les deux chevaux de trait avec d'épaisses couvertures en laine pour les préparer pour la nuit tout en continuant à faire la discussion avec Akio dont j'avais remarqué l'attrait pour le palais :

"C'était celui du seigneur du pays de la neige ... Avant la conquête de Yuki no Kuni !"

Je me rapprochais à présent de lui pour lui désigner les belles et larges fenêtres du premier étage :

"Le bureau de Kakeshuou est au premier étage ! Nous avons aménagé la salle de bal en salle d'entraînement ! Au dessus, il y a les appartements privés que nous occuperons ... Il y a plus de cinquante chambres donc il y a de quoi faire !"

Je me retournais alors pour observer le village en contrebas en poussant un léger soupir :

"Le palais à perdu beaucoup de sa splendeur par rapport à mon enfance !"

Je fis un petit pas en avant, me dirigeant vers les rambardes qui empêchaient quiconque de tomber en contrebas de l'immense terrasse du château. Le jeune homme m'avait suivi, d'un petit geste de la main, je lui désignais un quartier de la petite capitale :

"Je suis née et j'ai grandi dans l'une de ses maisons jusqu'à la guerre où nous avons fuit à Kiri moi et mes parents ... Je regrette un peu cette époque ... Le pays était tellement plus prospère ... Dire que le seigneur du pays a été assassiné sans ménagement ..."

Me retournant vers lui, j'avais un petit regard triste, malgré tout j'essayais de rester moi-même :

"Tu en penses quoi toi ? Tu penses que nous pourrons aider ce pays à retrouver sa grandeur et sa plénitude d'avant ? "

La jeune fille désigna les toilettes à Sasurot et Shikyo où ils s'empressèrent de se rendre. Akio les regarda partir en riant, il trouvait la situation assez drôle et trouva mignon de voir Yuki rougir à la demande des deux jeunes. Elle se tourna vers Akio, lui sourit et lui demanda si son frère était toujours aussi agité. Akio lui sourit à son tour avant de lui répondre.

Et oui ! Parfois même un peu trop. Je l'ai toujours connu aussi agité, c'est quelqu'un de naturellement très enthousiaste. Et qui agit parfois sans trop réfléchir. C'est aussi pour ça qu'il lui arrive parfois d'avoir quelques paroles maladroites.

Puis la jeune fille continua, Elle avait du se rendre compte que le palais intéressait beaucoup Akio, c'était apparemment le palais du seigneur du pays avant sa conquête. Akio voulait en savoir plus sur la conquête de yuki no kuni, à l'instar de son architecture, l'histoire du lieu où il se trouvait l’intéressait aussi beaucoup. Il chercherait à avoir plus d'informations en temps voulu. La jeune chunin enchaîna, elle lui indiqua l'emplacement du bureau de son Sensei et lui désigna différentes installations du palais, comme la salle de balle aménagée en salle d'entrainement et les nombreuses chambres à l'étage au dessus dans lesquelles ils pourraient s'installer. Etant donné le temps et la température extérieure, le jeune Genin était content de trouver une salle d'entrainement à intérieure au palais. Il pourrait aussi, vu le grand nombre de chambre avoir son petit coin à lui, toute en prenant une chambre pas trop loin de celle de son frère.

Yuki poussa ensuite un petit soupir, se souvenant du palais de son enfance et avança vers le garde corps qui donnait sur le reste de la ville, Akio la suivi et s'appuya dessus. Elle lui indiqua avec sa main son quartier d'origine qu'elle dit avoir du quitter avec sa famille pendant la guerre. Alors elle aussi avait souffert des guerre ? Elle évoqua avec nostalgie une époque paisible de son enfance, Akio, qui avait perdu tout son clan, pourtant si paisible, à cause de la guerre la comprenait.

Elle se retourna alors vers lui avec un air triste. Akio se rapprocha d'elle, avançant la main elle avant de finalement la relaisser tomber le long de son corps. Il avait envie de la prendre dans ces bras pour la réconforter, mais il n'en fit rien, elle était sa supérieure et il ne la connaissait pas assez, son geste pourrait paraître déplacé ou être mal interprété. Il lui fit donc son plus beau sourire et lui répondit.

Je pense que c'est possible, si chacun de nous donne le meilleurs de sois même, si nous nous impliquons pleinement. Nous aiderons Yuki no Kuni à redevenir le pays, grand, paisible que tu as connu autrefois.

Je me dirigeais, à la suite des indications de la petite, en direction des toilettes de la demeure. Cette dernière étant gigantesque, plus je m'approchais de ce point béni, plus j'avais envie de l'utiliser, tout comme Sasurot, qui semblait en avoir envie aussi. J'accélérais le pas, petit à petit, tout en m'adressant à lui dans un ton saccadé par mes pas précipités.

"Si j'arrive aux toilettes en premier, j'urine avant toi !"

Je n'ai même pas eu le temps de le voir passer que le jeune homme m'a devancé. Complètement à la traîne, ravagé par une envie bien trop grande d'uriner, je courais au mieux tout en gesticulant de façon ridicule, comme si j'avais reçu un coup de pied dans les valseuses. À chacun de mes pas, un petit "Gni !" s'extirpait de mes lèvres, couinement dû à cette envie pressante.

J'arrivais enfin dans les toilettes hommes, observant avec stupeur qu'il n'y avait qu'un seul urinoir. Oh non ! Sasurot m'ayant devancé, se faisait allègrement plaisir dessus, tandis que je devais attendre à l'extérieur. Non, c'en est trop ! Je sors des toilettes furibond, claquant la porte derrière moi, m'expulsant en direction d'un coin un peu isolé de la résidence, afin de me trouver en tête à tête avec une plante, un petit Yucca en train de revivre.

Par excès de sadisme, et aussi les reins proches de l'explosion, je défis ma ceinture dans la hâte, retirant le premier bouton de mon pantalon, continuant mon mouvement quoi qu'un peu brusque en direction de la fermeture éclair, que je fis descendre d'un coup puissant vers le bas. Tout en descendant l'avant de mon pantalon, je retirais mon caleçon en grimaçant de bonheur, au moment où le Yucca recevait son arrosage matinal.

Bon sang, ce que ça faisait du bien ! Je me sentais presque m'alléger de secondes en secondes, tout en réchauffant le Yucca avec entrain, tout en dessinant quelques mouvements de va-et-viens de gauche à droite avec mon urine. J'avais une telle envie d'uriner, je ne pouvais attendre que Sasurot termine. Heureux, je me rendais compte que j'aurais pu inscrire mon prénom dans la neige comme un enfant naïf, ce qui me causa une petite moue dépitée. Toutefois, ayant terminé la petite commission, je remontais mon pantalon, hurlant de bien-être.

"Bon sang, ce que ça soulage !"

Le souci était que je venais de perdre mes partenaires. Où ont-ils pu aller ?

Une bonne petite pisse, y’a que ça de bon, pas vrai ? Surtout quand on a la petite vessie d’un Kaguya ! Après tout, quand on ne tient ni la morale, ni l’alcool, ni à la vie, autant se soulager dans un endroit des plus anodins. Avoir honte si quelqu’un passe ? Cela n’existe pas chez ce Clan qui utilise ses Os pour se battre. Il faut croire que beaucoup de choses peuvent étouffer un être humain. Mais rien au monde ne peut étouffer un Kaguya dans la honte ! Il est trop fier d’apparaître comme un porc ! Qu’honneurs lui soient rendus ! Il vient de commettre là un acte grave dans sa plus grande fierté ! Quand il le racontera autour de lui, il ferait certainement parler de lui. Sans doute était-ce là ce qui avait motivé son acte … . Chez les enfants, on ne peut pas en attendre plus, après tout.

Mais l’un des plus grands défauts que l’on porte sur ses épaules lorsque l’on est un enfant, c’est le fait d’avoir une conscience de moineau, et l’insouciance d’un ver de terre. Lorsque l’on prend le risque d’uriner sur une superbe plante, payée par le gouvernement, il faut être prêt à en payer le prix ! D’autant plus lorsque le principal locataire de ces lieux est un homme certes âgé mais avant tout puissant, sévère et intransigeant. Et n’allez pas croire qu’être un enfant vous sera utile comme secours. Le plus tôt l’éducation est apporté, le mieux cela reste !! Et pour Kakeshuou Samui, Gouverneur de Kiri, vous pouvez vous attendre à de sacrés surprises, croyez-moi ! En voici une démonstration …

~ Dis-moi, jeune blanc-bec …

Pas le temps de ranger la durite, voilà la cavalerie ! En tout cas, celle des pays scandinaves ! Car, étant relié pipi-èrement à cette plante par le flux jaunâtre et nauséabond d’une chaude pisse, le malheureux Kaguya ne réalisait même pas qu’il s’exposa à un danger imminent, créant un pont naturel entre l’engin peu gracieux et la misérable plante sacrifiée pour la survie de la Nation. Sois rassurée, ma chère : ton sacrifice ne sera pas vain ! Et pendant que notre Kaguya interloqué par la présence étrangère tente désespérément de mettre fin à une envie qui reste encore forte, l’espace se cristallise. L’air devient froid ; l’ambiance glacée ; et le pont pisseux du salopard de Genin se gèle quasi-instantanément, prenant le bijou à moins d’un demi carat dans la glace ! Certains hommes savent garder la tête froide dans les situations les plus risquées ; toi, cher Kaguya, il semble que ta tête se trouve en dessous de la ceinture. Et dans l’effroi d’une biloute transformée en stalactite, tu ne remarques même pas l’ombre massive et vengeresse qui se dresse derrière toi.

~ … au lieu de faire preuve d’un tel exhibitionnisme et de souiller ce Palais, représentant de l’autorité …

Une main appliquée sur la tête, et voilà un duo tout à fait original envoyé à toute allure dans le couloir ! D’un côté , une crinière blanche s’étant agrippé à ce qui devait servir de cervelle pour le jeunot, l’autre encore dans une position des plus gênantes, ses mains glacées accrochés à sa bêbête encore plus glacée, sans aucune possibilité d’échappatoire ! Où va-t-on, à une telle vitesse ?! La réponse : vers la fenêtre la plus proche !

~ … CA TE DERANGERAIT DE TE FAIRE PLAISIR DANS UNE AUTRE GALAXIE, MERCI BIEN !!!

Et dans un élan surhumain, la fenêtre se brise, le corps du Kaguya toujours en posture des plus décevantes et inintéressantes est envoyée avec une autre dimension, disparaissant dans le ciel blanchi de Yuki no Kuni.

Spoiler:

~ P’tit con, va …

Et le Gouverneur, se lavant les mains sous l’évier le plus proche – beurk, toucher un Kaguya, quoi ! Nan mais allô ! – prit le chemin qui le ramènerait à son bureau et à la paperasse … .

Dernière édition par Samui Kakeshuou le Dim 17 Nov 2013 - 20:30, édité 1 fois

Dernière édition par Kaguya Shikyo le Mer 20 Nov 2013 - 9:19, édité 1 fois

À peine eus-je le temps de rengainer mon arme de souille que je fus interpellé par le véritable locataire des lieux. Ce dernier, attrapant le crochet de ma ceinture défaite en estimant avoir en main le bijou héréditaire des Kaguya autre que le Shikotsumyaku, je ne pus que me faire sermonner. Heureusement, ce dernier à qui je faisais dos n'avais pas pu voir mon visage, du moins je l'espérais. Je ne voulais pas l'énerver, mais il est vrai que c'était la plante ou moi. Pas de bol pour le Yucca, il n'était pas en situation de se défendre sous les assauts répétés de mon urine vengeresse. C'est avec stupeur que la boucle de ma ceinture se figea sous la glace, ce qui me valait un ascenseur émotionnel simple à remarquer sur mon visage, aux gouttes froides de sueur qui se dégageait le long de mon front à la simple imagination de ce qui arriverait si le croulant avait intercepté autre chose.

Sous la force de son lancer, je m'explosais littéralement à travers la vitre, ce qui me causa quelques blessures à l'omoplate. Heureusement, ces vitres de super-qualité étaient de véritables feuilles de papier sous mon poids (qui, il faut le dire, était accentué par la vitesse de ma projection), et je m'envolais hors du palais. À ma chute, quelle fut ma surprise de retomber sur une bestiole poilue au pelage brun.

"Oh, non, pas ça..."

Et cette saloperie de taureau castré au poil long qui s'empressait de charger droit devant. Je voulais absolument tomber, mais ma ceinture gelée s'était accrochée à sa corne, ce qui m'empêchait de bouger. Je recevais donc à chacun de ses mouvements un coup de son arrière-train contre ma joue, qui dura plus de trois minutes. Arrivé à terme, la bestiole chargea dans l'une des structures à l'aile de la demeure de laquelle je m'étais exilé involontairement. Ma ceinture tournoya autour de sa corne, qui s'arracha sous la violence de l'impact.

Les derniers mots de cette foutue monture que j'entendirent furent un "Myêh ?" interrogatif, dû à la perte de sa précieuse corne, tandis que mon corps s'envola dans le sens opposé, me faisant passer de nouveau à travers la fenêtre précédemment brisée, retombant à plat ventre sur le sol, glissant à cause de l'eau glacée qui entravait ma ceinture. Je continuais ma longue course comme un bobsleigh, ralentissant jusqu'à la porte des toilettes dans lesquels se trouvaient mon partenaire, Sasurot.

Avant d'entamer quoi que ce soit, je pris soin de nettoyer ma ceinture, tout en récupérant ma très longue veste restée à l'entrée. Je m'arrangeais aussi pour me recoiffer correctement, dans le but de passer inaperçu si je devais par mégarde rencontrer de nouveau le propriétaire des lieux. Même si ce dernier était rustique, mon changement physique, pour quelqu'un m'ayant vu de dos en tout cas, était trompeur. Je ne souhaitais plus faire de grabuge, raison pour laquelle je me contentais de suivre les déplacements de mes camarades jusqu'à la fin de notre périple, sans dire le moindre mot pour ne pas les encombrer davantage.

Dernière édition par Nura Sasurot le Mar 19 Nov 2013 - 0:07, édité 1 fois

Après que Yuki nous est informé de l'endroit où se trouvait les toilettes, Shikyo et moi, nous sommes mis à courir comme si notre vie en dépendait, pour ma part c'était presque vrai, vu que ma vessies pourrait exploser d'un moment à un autre.
Et au moment où le Kaguya parla du premier arrivée, premier servi, je commençais à prendre mon mal de coter et je me mis à courir le plus vite possible pour pourvoir dépasser mon concurrent.

Suite à une course plus drôle à voir cas vivre j'arriva à la porte avant lui et donc aussi en face du seul urinoir où je m'exclama avec joie.

Prem's !

Après avoir bien prit plaisir à arroser l'urinoir, j'entendis quelque bruit,comme si on faisait tomber des morceaux de verres et une voie familière juste après ça, mais je n'arrive pas à me souvenir où j'ai entendu cette voie.
Bah, ça devait surment être des personnes de la demeure qui s'amuser à jeter leurs bouteilles vides.
À ce moment la je me rendu compte que Shikyo n'était pas derrière la porte.
Mais après mettre lavé les mains je vis Shikyo débarquer dans les toilettes à toute vitesse, il avait l'air de se coiffer, peut être qu'il voulait se faire beau pour bien paraître devant notre senseï. Au faite il voulait juste partir au toilette pour se coiffé...

Bon, je prend les devants, des que je les aurais rejoind, je leur dirait de t'attendre avant de partir pour la visite.

Je lui fit un signe de la main puis j'essaya de me souvenir par où nous sommes passé. Ce qui été pas une mince à faire mais au bout d'environ 5-10min de recherche je retrouva enfin la sorti du palais où Akio et Yuki nous attendait.

Yo, je suis prêt pour la visite.
Ah et aussi Shikyo devrait pas tarder, il se fait beau pour notre senseï.

Après ça Sasurot s'assaya sur le rebord de l'entrée de palais puis après avoir voulu posait ça main sur sa barre d'acier, il se rendu compte qu'il l'avait oublié sur le trénaux.

Euh je reviens j'ai oublié un ptit truc.

Le jeune Nura parti donc chercher son précieux auprès de l'écurie où il décrit au palefrenier se qu'il avait perdu et celui-ci lui dit qu'il l'avait mis au faut de l'écurie.
Je parti donc à l'endroit indiqué où je remarqu'a un cheval qui n'arrêtait pas de sauter partout dans son box, elle s'appèlerai Kyouki d'après le panneau qui était inscrit sur sa porte. Je lui souris, prit ma barre, remercia le palefrenier en sortant de l'écurie puis rejoigni les autres.

La réplique du jeune blond me fait sourire et je reste un long moment pensive en observant le paysage enneigé qui se dessine petit à petit devant nous alors que les premières lueurs de la nuit commencent à éclairer la ville de million de lanternes. Un nouveau soupir s'échappe de ma bouche alors que le jeune homme peu loquace me fait finalement une sorte de confidence. Un léger sourire se dessine sur mon visage alors que nous entendons les deux garçons revenir. Shikyo recoiffé et Sasurot apparemment libéré de son envie pressante. Les voilà donc enfin dans de bonnes conditions pour assurer une visite intéressante de la demeure.

Je commence par leur montrer les écuries, puis je les entraine dans le palais en passant par les cuisines où œuvre une petite poignée de cuisiner au service du gouverneur. Nous passons ensuite aux différents étages ou nous nous attardons un moment dans la salle d'entrainement afin que chacun puisse tester les multiples installations qui s'y trouvent. Je leur désigne ensuite l'endroit ou se trouve le bureau de Kakeshuou du bout des doigts et en faisant le moins de bruit possible pour ne pas déranger ce dernier.
C'est donc sur la pointe des pieds que nous gagnions le deuxième étage ou se trouvent les nombreuses chambres. Je désigne alors la mienne et celle de Yusuke, puis je les laisse faire leurs choix parmi les restantes. Il faut dire qu'ils ont l'embarras du choix.

Pour ma part à présent, je suis assez fatiguée et je sais que mes affaires ont été emportées enfin (vous savez la dizaine de valises que ma grand-mère avait tenu à ce que je prenne.). J'ai donc du rangement à faire. Je décide de prendre congé des trois garçons et après les avoir longuement salués, puis leur avoir donné rendez-vous au repas du soir, je prends congé et me retire dans ma chambre en toute discrétion.

J'ai envie d'une bonne douche bien chaude, de prendre un peu soin de moi, de me changer et puis d'aller vérifier l'état des pansements de Yusuke toujours alité. J'espère qu'il s'est reposé aujourd'hui et qu'il n'a pas fait d'efforts inconsidérés. Aussi, après avoir discrètement ouvert la porte de ma chambre et m'être assuré que les garçons ont disparu, je gagne la chambre en face de la mienne pour y retrouver le jeune homme de mes pensées.

hrp:

Akio appréciait toujours autant le sourire de la petite fille. La nuit commençait à tomber. Sasurot et Shikyo revinrent après avoir soulagé leur vessies. Akio les regarda en souriant puis Ils continuèrent la visite du palais. Il commencèrent par les écuries où, plus tard des chevaux leur seraient assignés. Ils continuèrent en passant par les cuisines. Akio ne quitta pas Sasurot d'une semelle, celui avait l'air fort intéressé par tous ce qui se passait dans cette cuisine, enfin, tout ce qui pouvait d'une manière ou d'une autre finir dans sa poche pour plus tard être englouti. Il passa derrière lui, posa ses deux mains sur son dos et accéléra tout en le poussant pour l'obliger à vite quitter cette cuisine. nous passâmes ensuite dans la salle d'entrainement. C’était une grande pièce qui, d'après yuki était une ancienne salle de bal transformée en salle d'entrainement. Chaque pas qu'ils faisaient tapait le sol et résonnait dans toute la pièce. Akio trouva l'acoustique de cette salle assez intéressante, il reviendrait surement ici avec sa guitare.

Yuki emmena alors le petit groupe devant le bureau de Kakeshuou marchant tout doucement, pour ne faire que le moins de bruit possible pour ne pas le déranger. Akio serait bien rentré pour lui passer le bonjour, mais il ne savait pas quelle allait être sa réaction. il faut dire que le vieux lion de neige qu'il était restait assez imprévisible. Puis il n'allait pas quitter son groupe et rendre tous les efforts de yuki pour ne pas déranger le vieil homme inutiles. Il continua donc à suivre la jeune Samui. Elle les emmena alors dans un long couloir, plutôt sombre qui donnait sur une multitude de chambres. Elle leur indiqua ses quartiers et ceux d'un certain yusuke qu'Akio ne connaissait pas encore puis elle les laissa choisir une chambre parmi toutes celles présentes dans ce long couloir. Akio se dirigea directement vers le fond de celui-ci, Il préférait s’éloigner pour prendre une chambre à l’écart des autre pour ne pas déranger les autre en jouant de la guitare. Il aimait bien aussi avoir son petit coin à lui et ça ne le dérangeait pas de marcher pour traverser le long couloir tous les matins. Alors il poussa la grande porte en bois de sa nouvelle chambre, y déposa ses affaires sans trop faire attention à ce qui composait la chambre et ressorti seulement pour demander à son frère où il désirait s'installer.

À l'arrivait de Shikyo, la petite pus commençait à nous faire visiter le palais.
Elle commença pour nous montrer les écuries que je venais juste de voir et je pus revoir cette étrange jument qui l'interlocait tant. Yuki nous précisa même que nous pourrions y choisir notre future monture plus tard ici dans quelque jour, cela me fit vraiment plaisir car avec un peut de chance, je pourrais revoir cette jument nommer Kyouki et peut être même l'avoir comme monture.
Après ça, elle nous montrât la meilleur pièce qui existe, "la cuisine", elle était magnifique, immense, il y avait des cuisto un peut partout et éparpillé un peut partout dans sur les tables de travail... De la nourriture, de la nourriture de toute sorte, ça aller du gros plat bien consistant en passant par les entraits très colorées et en finissant par les magnifiques dessert. D'ailleurs l'un d'eux me tapa à l'œil, ça avait l'air d'un gâteau au chocolat mélangeait à différent fruit rouge de toute sorte.
Je commença à m'approcher de se trésor laissé seul au bord d'une des tables de cuisine, cherchant à choper un morceau mais se fut Akio qui me prit avant que j'ateigne se chef d'œuvre nutritionnel.

Après que mon frère mes poussé au plus vite jusqu'à la sorti et mes donc séparer de mon trésor. Yuki nous dirigeas vers la salle d'entraînement situé au première étage.
Arrivé à la salle d'entraînement, j'écarquilla les yeux, la salle était plus grande que la cuisine, elle était idéal pour s'entraîner en intérieur pendant que les mauvais temps, il y avait même des mannequins en bois.
En voyant tout cela, je me tournas vers mon frèro et je lui chuchota comme quoi que nous pourrions commençait à nous entraîner des le lendemain mais il n'a pas l'air d'avoir fait attention à se que je venais de lui dire.

Ensuite Yuki nous dirigea vers le deuxième étage, elle nous fit passer devant le bureau du senseï le plus discrètement possible pour éviter de le déranger en plein travail.
Arriver en haut, elle nous laissa en plant dans un long couloir sombre, en nous disant avant de rentrée dans une des nombreuses pièces que c'était ici où se trouvait les chambres et que l'on pouvait prendre celle que l'on voulait.
Celle que l'on voulait donc... A ce moment la je vis Akio partir vers le fond du couloir et entrer dans une des dernières chambres.

Pour ma part je vais prendre la chambre la plus proche de l'escalier de cette façon pour aller dans la cuisine, j'aurais moins de trajet à faire.
Je me dirigea vers la porte de la première chambre du couloir puis en l'ouvrant je découvris une chambre vraiment belle, avec un lit deux personnes, une grande armoire, une fenêtre vue sur le grand jardin du palais, le rêve à l'état brute.
Ni une, ni deux, j'enleva mes vêtements pour sautait dans se grand lit tout en marmonnant avant de m'endormir.

Je sent que je vais vraiment adorer cet endroit.

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