Cela faisait maintenant deux jours qu'il y avait eu cette altercation entre mon amoureux et Demon. Depuis lors, je n'avais pas revu le jeune Jisetsu qui avait sans doute fuit la vérité où je ne sais quoi d'autre. Il faudrait peut-être que j'aille le voir pour mettre les choses au clair, ça serait sans doute mieux pour nous deux, voir même pour nous trois. De plus, je n'aimais pas cette idée de l'avoir blessé, même s'il m'y avait un peu forcé pour le coup.
Je baissais un peu la tête devant ma coiffeuse. Je n'aimais pas les conflits et alors que je redressais le visage tout en me saisissant d'une épingle à cheveux, je réajustais une mèche rebelle au sommet de mon crâne, pour fixer le joli chignon que je m'étais confectionné. J'avais bouclé mes cheveux pour l'occasion et je laissais quelques mèches bien dompter s'échapper de part et d'autre de ma tête avant de continuer à orner cette délicate coiffure d'épingles à tête en perle.
Grand-mère Da-Xia voulait que nous allions prier les dieux et les ancêtres au temple de Sanbi aujourd'hui et bien évidement, je n'avais pas pu refuser une telle demande et pour cela, j'avais même revêtu l'un de mes plus beaux Kimono.
Ce dernier était principalement noir et blanc, d'une soie brillante et les motifs était-ce qui le rendait magnifique. Ils représentaient de grosses carpes japonaises aux multiples couleurs s'étalant par-ci par là sur l'entièreté du tissu. Grand-mère avait ensuite utilisé ses talents avec un pinceau pour me maquiller sombrement, peignant de fin très noire au dessus de mes yeux et ornant mes lèvres d'un onguent pour les lèvres d'un rouge profond.
Je resserrais doucement le obi autour de ma taille avant d'aller rejoindre ma parente dans la cour pour que nous prenions enfin la direction du temple.
Nous priâmes pendant plus d'une heure et alors que nous regagnions le quartier Samui, j'aperçus le jeune homme rentrer dans une maison.
Il ne me fallut pas beaucoup de temps avant de me décider et de prendre congé de ma parente pour aller me présenter devant la maison du jeune homme.
Là, j'hésitais un peu devant la porte, me dandinant de droite à gauche avant de finalement extraire de mes longues manches l'une de mes mains qui frappa trois petits coups à la porte.
J'attendis alors qu'il daigne m'ouvrir la porte en affichant un petit sourire timide sur mon visage.

Quel charmant accueil. Je n'en attendais pas moins de la part du jeune Jisetsu. Nous nous sommes toisés durant une bonne minute avant qu'il ne finisse par ouvrir la parole et me parler de façon sèche.
Je ne fais pas l'outré malgré tout et je rentre chez lui sans qu'il ne m'y ait vraiment invité, mais j'ai supposé que la porte laissée ouverte était une invitation cachée. J'observe alors d'un regard circulaire les lieux. Relativement propre pour un garçon, tout le contraire de Tenzö quoi. Espérons qu'il ne prenne pas des mauvaises habitudes avec son sensei.
Je pousse un petit soupir et fini par m'avancer au comptoir devant sa cuisine où je m'installe sur un tabouret tout en l'observant continuer son petit ménage. Finalement, après quelques minutes d'observations, je finis par prendre la parole. Comme on dit, je me jette dans l'arène ! Je brise la glace :


"Il s'appelle Yusuke ..."


J'hésite quelques secondes à vouloir continuer à lui répondre vu le ton qu'il a employé, mais finalement, j'ouvre la bouche une deuxième fois :


"Je suis venu prendre de tes nouvelles ! Voir si ta colère est redescendue ... Mais si tu préfères que je parte, je peux le faire aussi !"


Autant être franche après tout, je suis venu le voir, prendre de ses nouvelles et mettre les choses à plat avec lui. Je ne suis pas là pour qu'il me parle mal. Mon regard se fait plus dur et pourtant, lorsqu'il se retourne avec un gâteau dans les mains, je ne peux que retenir un léger sourire. C'est tellement rare les hommes aux fourneaux.
Je le regarde découper un gâteau et le déposer dans une assiette devant moi et me demander de gouter.
Finalement, la hache de guerre est peut-être enterrée pour le moment. Je prends un morceau de gâteau et la goutte doucement. Le gout est sucré, trop sucré et la pâte est très sèche. Moi aussi, je cuisine beaucoup et je préfère lui dire la vérité :


"Un peu trop sucré à mon gout et sec ! Une crème anglaise irait à merveille avec !"


Mais je ne suis pas venu ici pour gouter des gâteaux après tout. Je l'attrape alors du regard, plongeant mes pupilles myosotis dans les siennes, j'en fais mon prisonnier :


"Je ne suis pas là pour parler cuisine par contre ... Tu peux m'expliquer ce qu'il t'a pris l'autre jour ..."

Il m'ignora complètement, continuant à préparer son gâteau comme-ci de rien n'était. Il était sérieux là ? Dans le genre crétin, je dois avouer qu'il battait des sommets. Digne de Tenzö. Ce n'était pas son élève pour rien. Lorsqu'il versa la crème anglaise dans l'assiette, ma cuillère retomba dans un grand bruit sur le plan de travail sans pour autant que cela perturbe la fusillade que j'étais en train d'exercer sur sa nuque. J'aurais tout aussi bien pu agiter les mains avec des drapeaux de toutes les couleurs qu'il aurait continué à me tourner le dos. Vraiment décevant. Dire que j'avais pris la peine de venir le voir pour discuter avec lui, il était vraiment en train de me décevoir.
Je repoussais l'assiette d'un air désinvolte. S'il pensait que le fait de tester ses mets culinaires serait-ce qui me mettrait d'une humeur potable, il se trompait au plus haut point. Il était en colère ? Ça tombait très bien moi aussi, je commençais à l'être.
Lorsqu'il lui parla, sa main répondit à sa place, giflant sauvagement le jeune homme face à elle alors que ses yeux exprimés toute la rancœur qu'elle avait contre lui :


"Tu auras qu'a dire que celle-là, tu ne l'avais pas volé !"


Je répondais du tac au tac et sur le même ton ennuyeux que lui. Il me cherchait, il allait me trouver. J'étais venu ici pour prendre de ses nouvelles et tout ce dont j'avais le droit c'était de l'ignorance du mépris et des réponses sans âme, sans envie.
Mes yeux se froncèrent à un point encore jamais atteint au point que mes pupilles n'étaient que deux fentes au travers de la colère que mon faciès exprimer désormais clairement :


"Je suis venus prendre de tes nouvelles, idiot et discuter de ce qui s'est passé l'autre jour ! Tu pourrais au moins faire l'effort de me prêter attention !"


Mon regard toujours aussi sombre, je finis par me rasseoir sur mon siège tout en continuant à le dévisager sombrement. Dire que je faisais des efforts pour lui et tout ce dont j'étais récompensé c'était de l'ignorance et du mépris.
Comment allait-il se comporter désormais ? J'espérais que ma claque aurait au moins l'effet de le faire réagir. Qu'il se montre un peu plus combatif, qu'il me hurle dessus. Qu'il fasse quelques choses en gros au lieu de rester aussi mort qu'un vieux bout de bois.

Lorsque le jeune homme s'avança vers moi, son Kinnegan activé, je sentis comme mes muscles s'alourdir sous l'effet de ce dernier. Je ne parvenais plus à bouger, j'étais engourdie par ce qui était en train de se passer.
Lorsqu'il me plaqua contre le mur, je fus juste capable de poser mes mains sur son torse pour essayer de l'écarter sans réelle conviction. Ses lèvres heurtèrent alors doucement les miennes et avec beaucoup de douceurs, il me donna un baiser bien différent de celui qu'il m'avait volé lors de notre première rencontre.
Je sens la légère pression qu'il exerce sur mes lippes et sans que je ne m'en rende vraiment compte. Où peut être si, car je veux lui prouver quelques choses. Je renforce le baiser. Je lui montre que je ne suis pas l'enfant qu'il croit que je suis. Mes mains se glissent alors autour de son cou et je l'approche de moi avant d'approfondir le baiser.
Soudain, quelques choses fracassent la vitre et une épée vint interrompre notre échange. Cette épée, je n'ai aucun mal à la reconnaître avant qu'elle ne disparaisse de mon champ de vision et que des bruits de pas précipités se fasse entendre dans la rue. Des bruits de courses.
Je pose délicatement mes mains sur le torse de Demon et le force à reculer cette fois-ci en lançant un coup d'œil inquiet vers la fenêtre brisé espérant y apercevoir Yusuke. Mais il est déjà parti, inutile de lui courir après, j'ai d'autre chose à régler pour l'instant.
Je plonge mes yeux bleus dans ceux du jeune Jisetsu dont le pouvoir c'est éteint. Ce coup-ci, je suis plus calme, plus posée. Je porte ma main à sa joue, celle que j'ai giflée il y a quelques instants et je la caresse doucement :


"Penses-tu qu'avoir fait cela va faire disparaître la frustration que tu ressentiras chaque fois que tu me verras dans les bras d'un autre ?"


Je le regarde avec une intensité rare et je me rapproche doucement de lui pour poser une nouvelle fois mes lèvres, mais sur sa joue ce coup-ci :


"Je suis désolée Demon, mais pour moi, tu n'es qu'un ami ... J'aime Yusuke de tout mon cœur et je ne peux pas changer cela ..."


Je m'éloigne alors un peu et je continue à le regarder avec intensité :


"Je sais que cela va te faire du mal aussi ... Si tu le préfères, je peux faire en sorte que tu n'entendes plus jamais parler de moi pour apaiser ta souffrance ..."


Il y a à présent un choix à faire.

Une nouvelle baffe aurait pu fuser une nouvelle fois à l'entente des paroles du jeune homme. Pourtant il n'en ai rien, je le regarde tristement, sans vraiment savoir quoi dire. Je subis son regard, j'attends. Finalement, les paroles qu'il a prononcées ne sont que l'incompréhension qu'il a de la situation. Il n'arrive pas à prendre de décision, aussi, je vais être contrainte de l'y aider.
Je recule donc légèrement, m'échappant de l'étreinte de ses bras. Je détourne le regard, pour ne plus croiser le siens. J'attends encore quelques secondes, quelques minutes, peut être dira-t-il quelque chose de sensé ? Quelques choses autres que des excuses pour être entré dans ma vie ? Non ? Rien, ne vient finalement. Je passe donc à côté de lui en le bousculant légèrement pour le faire réagir et après m'être approché de la fenêtre brisée, j'appose ma main sur les tenants des carreaux et après quelques secondes où je concentre mon chakra, je fais apparaître une vitre de glace. Moins transparente que la vitre qui était auparavant là, mais qui le protégera au moins de ce qui se passe à l'extérieur. Et pour la suite ? Je n'ai finalement pas grand chose à dire, pas grand chose à faire. J'attends toujours, mais toujours rien ne vint. Finalement, je me dirige vers la porte et je pose doucement l'une de mes mains soigneuses sur le montant de cette dernière tout en l'ouvrant. J'étais venue pourquoi au fait ? Ah oui ... Discuter ... Finalement, c'est raté... Je le regarde une dernière fois et dis la triste vérité à laquelle moi-même, je suis confrontée :


"Je pars pour Yuki no Kuni demain ... Nous ne nous révérons sans doute pas ... Bonne chance Demon ..."


Et ce sont les seuls mots que je parvins à faire sortir de ma bouche à l'instant ou je traverse d'un pas léger mais bruyant les morceaux de verre qui jonchent le sol avant de quitter le petit appartement.
Je ne pensais pas m'être autant attaché à ce jeune homme, de même qu'à Kiri.
Deux ans et demi maintenant que je suis ici. Deux ans et demi et demain, je vais enfin retrouver mon pays natal. Je ne sais pas quel est mon état d'esprit à cette idée. Suis, je peux être excitée ? Ou alors dépitée à cette idée ? Seul le temps et le voyage, nous dirons cela.

Alors que je m'apprêtais à partir, je sentis une main se saisir de la mienne et me retenir en arrière. Sans pour autant me détourner du chemin que je venais de me tracer, j'entendis le jeune homme me demander de rester d'un ton presque suppliant. Je poussais alors un petit soupir avant de me retourner et de le prendre dans mes bras pour le réconforter en lui tapotant doucement le dos.
Décidément, les garçons étaient une espèce étrange. Il mesurait souvent deux à trois têtes de plus que moi et avait des réactions de trois à quatre ans inférieures à mon âge à moi.
Je m'éloigne un peu du jeune homme et je le force à rentrer dans son appartement et à s'asseoir sur l'une des chaises de sa cuisine.
Là, je me permets de faire comme chez moi et je fais réchauffer de l'eau sur le feu pour pouvoir lui servir un thé brulant que je pose devant son nez :


"Bois ça ! Ça va te faire du bien !"


Puis sans attendre, je m'installe en face de lui et le regarde longuement sans rien dire, sans prononcer le moindre mot. J'attends simplement qu'il se calme, que la pression redescende. Je vais rester avec lui un petit peu, mais au bout d'un moment, il faudra malgré tout que je parte, car ma mission à Yuki no Kuni n'est pas une blague que j'ai lancée dans le but d'attirer son attention ou de faire en sorte qu'il me retienne. C'est la stricte et pure vérité et il devrait s'y confronter.
Finalement, je me penche un peu en avant et lui demande :


" Est-ce que ça va mieux ?"


Je lui prends alors doucement la main comme pour le rassurer et un très léger sourire se dessinent sur mon visage sans pour autant que je ne le perde des yeux, comme pour m'assurer que son coup de folie est bel et bien passé. La suite à présent ? Elle me parait toutes logique. Et je suis désolée de devoir remuer le couteau dans la plaie, pourtant, il le faut bien :


"Cela ne m'empêchera quand même pas de partir en mission pour Yuki no Kuni demain Demon ? J'espère que tu en es conscient ?"


Dois-je lui parler du nukenin que je dois rencontrer ? Décidément non. Ce n'est pas le moment et je ne le connais pas encore assez pour cela. Je le force à relever le menton pour me regarder :


"Fais en sorte de devenir plus fort de moi pour quand je reviendrais d'accord !"


Je lui souris. Je n'ai pas besoin de faire plus.

Mon thé trop sucré ? Cela me fit lui tirer la langue pour répondre à cette remarque puérile. Finalement, j'allais peut-être repartir non ? Peut-être pas tout de suite, nous sommes d'accord, aussi, je répondis à sa remarque avec un sourire des plus courtois avant de saisir un morceau de sucre, que je fis tomber dans le propre thé que je m'étais préparée avant de le porter à ma bouche en lui lançant un regard plein de défis.
Finalement, je dégustais lentement mon thé en regardant un peu comment était agencé son appartement. Rien de très compliquer en soit, des murs blancs, très peu de tableaux au mur et une simple pièce qui semblait servir de pièce à vivre et de chambre à couché. Pour moi qui étais habituée au luxe de la maison de mes parents, je devais avouer que j'avais un peu honte de me présenter devant lui aussi richement vêtus, mais je respectais la vie qu'il menait. Je le trouvais même, cent fois, plus courageux que moi sur tous les points.


"C'est joli chez toi !"


J'observais encore une fois les murs blancs, dépourvus de décoration ou de tout autre objets qui aurait pu un peu égayer la pièce. Je trouvais cela dommage, car la pièce aurait été beaucoup plus agréable avec un tableau coloré ou quelque chose qui attire un peu le regard et donne de la vie à cet endroit.


"Ça manque un peu de vie par contre ... Tu n'es pas souvent chez toi non ?"


Je ne tenais pas vraiment à le blesser en étant trop directe et en le voyant grimper sur son lit et me lancer un oreiller à la figure en déclarant qu'il était plus fort que moi, je m'esclaffais en lui renvoyant l'amas de plumes :


"Hey ! Ne me provoque pas, tu risquerais de perdre !"


Sans plus attendre, je me jetais à son tour sur son lit et le rouais de coups d'oreiller que j'avais récupéré au passage.
Le but n'était pas vraiment de se faire mal bien sûr, mais au bout de dix minutes, nous rigolions comme des fous et je tombais à plat ventre sur le lit, légèrement échevelé. Je m'empressais de réajuster une partie de ma coiffure, car ça ne le faisait pas vraiment. Mon kimono aussi était défait et je m'empressais de me redresser tout en défaisant le obi de ce dernier :


"Zut ..."


Il n'y avait rien à voir, je portais une traditionnelle robe de fin coton blanc dessous, mais je ne parvenais pas à resserrer la ceinture seule à présent :


"Tu peux m'aider s'il te plait ?"

Je rougis devant l'étrangeté de la situation, surtout lorsqu'apparemment, il sembla me faire entendre que ma "petite" tenue ne le dérangeait pas. Le souci, c'est que c'est moi qui commençais à être gênée par cette dernière. J'attendis donc patiemment qu'il se décide à resserrer délicatement ma ceinture, ne serrant pas trop pour pas m'encombrer apparemment. Puis sans rien dire, alors qu'il me complimentait sur ma tenue, je me réinstallais sur le lit en position assise. Je le regardais alors de façon étrange, sans vraiment comprendre ou il voulait en venir.
Je remis une mèche de cheveux derrière mes oreilles et lui fis un petit sourire timide.
Être bien habillé était un art auquel on m'avait initié depuis mon plus jeune âge et je m'y confortais avec docilité, laissant mes parents me transformait en jolie poupée de chine quand cela leur plaisait, mais c'était surtout mes deux grands-mères qui profitaient le plus de la situation, profitant avec beaucoup d'habilité de l'étrange mélange dont j'étais l'origine.
La puissance du clan Samui, allié à la connaissance des Kojima. J'étais le fruit de cette passion dévorante qui avait consumé des années plus tôt mon forgeron de père et ma mère lorsqu'elle l'avait rejoint pour partager sa vie au pays de la neige.
Étais-je belle ? Pour ma part, je n'aurais pas su le dire. Je ne me considérais pas belle bien que l'ensemble de ma famille affirme le contraire et la différence marquante entre moi et les autres enfants du clan faisaient de moi quelqu'un à part, rien que par l'étrange couleur de mes cheveux.
Je lançais un regard plein de mélancolies et de sous-entendus en direction du jeune avant de dire :


"Merci !"


Il ne savait au final rien de ma vie, rien de ce que j'endurais vraiment au quotidien. Je regardais l'heure au final sur une pendule accroché au mur et finalement, je me redressais :


"Je suis désolée Demon, mais je vais devoir partir ! J'ai dit à ma grand-mère que je m'absentais une demi-heure et voilà plus de deux heures que je suis là ! Je dois vraiment y aller !"


J'attendis alors avec patiente sa réponse et lorsqu'il me l'eut donné, je décidais de prendre congé. Je m'approchais alors doucement de lui et le prenant une dernière fois dans mes bras, je déposais une nouvelle fois mes lèvres sur sa joue :


"À la prochaine donc..."


Puis je me sauvais.