Un changement de pays difficile! Secours providentiel [Pv Raiken]

Le temps était venu. Le Spectre avait effectué trop de contrats à Tetsu no kuni ces derniers temps et cela commençait à jazzer dans le pays. Les multiples seigneurs de la région commençaient à démarcher des mercenaires venus de tous les horizons pour se protéger, dont d’anciens ninjas. Les temps n’étaient plus sûrs ici et le marché de l’assassinat qui avait prospéré jusqu’à aujourd’hui risquait de s’écrouler jusqu’à ce que la peur de certaines personnes méprisables ne cesse. Il était donc temps de partir à l’étranger. Kaze no kuni, Kawa, Ame qui sait ? Mais d’abord, il fallait récupérer l’argent du dernier contrat effectué avec le dernier contact du Spectre, un dénommé Bah Lens. Il avait l’air peu fiable mais jusqu’ici, tout s’était bien passé. Le rendez-vous avait lieu dans un centre commercial en construction à l’extérieur d’une des plus grandes villes du pays. L’Otoka était légèrement en retard mais il savait que son contact attendrait. Il arriva avec exactement 8 minutes de retard. Saluant Bah Lens, il lui serra la main et discuta avec lui pendant cinq minutes. Sans qu’il ne s’en rende compte, ses sens s ‘émoussèrent peu à peu, sa vue se troublant pendant que son contact lui asséna un violent coup dans le ventre. Puis les limbes… Il venait de se faire piéger par un de ses contacts et il n’avait rien vu. Un simple poison paralysant. Il devrait faire attention à l’avenir, s’il se tirait de ce mauvais pas du moins.

Il ne put dire combien de temps il était resté inconscient. Quand il se réveilla, il avait les yeux bandés, les mains liées à un support métallique et il était assis sur une chaise, torse nu. Non non, ce n’était pas une fête SM, sûrement un employeur ou une ancienne victime du Spectre. Aucun bruit, aucun son si ce n’était une chute de gouttes d’eau qui frappait à intervalles réguliers le sol. Wouhou, vive l’ambiance ! Il n’avait qu’à attendre les revendications de ceux qui l’avaient en tant que prisonnier. Ces batards ne devaient pas être n’importe qui car ils l’avaient attaché de manière à ce que la technique pour défaire les liens que les apprentis ninjas utilisaient à l’académie ne marche pas. Pas d’équipement, pas de bande-son pour créer une ambiance de mystère. Rien. Le Néant, le Chaos. Ses aptitudes de traqueur ne lui servaient pas à grand chose. Il y avait énormément de personnes dans le kilomètre alentour, un bon millier. Il était donc enfermé dans une zone active. Mais où ? Comme il ne savait pas combien de temps il avait été inconscient, on aurait aussi bien pu le transférer à Kumo qu’il n’en aurait rien su. Quelqu’un s’approchait. Fro’ entendait distinctement des pas feutrés qui se rapprochaient de lui. Il n’avait pas peur. Il voulait juste faire cesser cette mascarade stupide et ruiner celui qui l’avait amené dans ce merdier. En fait, une dizaine de personnes approchaient. Vu l’écho, elles arrivaient d’un couloir. Une porte s’ouvrit. Les personnes en présence s’installèrent autour de Froturak, le possible commanditaire de cette exaction en face de lui. Un blanc de trente bonnes secondes s’ensuivit. On jaugeait certainement la dangerosité du Spectre même pieds et poings liés. Quelqu’un sur son flanc s’approcha et lui leva son bandeau en même temps que quelqu’un en face de lui allumait une lampe géante. Les rais de lumière s’engouffrèrent violemment dans l’appareil optique de l’Otoka, l’éblouissant avec une force sans pareille et permettant aux personnes en face de lui de rester des silhouettes insaisissables. Il se retourna alors derrière lui. Il pourrait donc voir ceux derrière lui. Ils étaient niqués ! Quelle erreur de débutant ! Pris d’excitation, l’Otoka s’empressa de dévisager les personnes derrière lui.

Niqué.

C’étaient tous des hommes, d’après leur stature, mais ils étaient cagoulés et portaient des treillis militaires. Oh non… Le FLT. Pitoyable. Fro’ reconnut immédiatement ces indépendantistes à l’insigne ridicule en forme de lion qu’ils arboraient sur le revers de leurs treillis. Il les avait empechés de prendre le contrôle d’un village civil à Kusa no Kuni il y avait quelques mois, occasionnant des pertes non négligeables dans leurs rangs.

« Tu nous reconnais n’est-ce pas ? s’empressa de dire le chef du FLT, Takide Osaïsa, sortant de l’ombre, en face de Froturak. »

Il ponctua sa phrase d’un uppercut dans la machoire de Froturak, renversant la chaise où il se trouvait et le faisant tomber à la renverse. Le Spectre ne put amortir la chute et s’encaissa cette chute, normalement mineure s’il avait pu l’amortir avec ses mains. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été malmené ainsi. Plusieurs mois même. Ils voulaient le faire payer. Takide l’annonça à haute voix en ricanant tel un gros con bien limité, espèce qu’il représentait parfaitement bien. Il était mal parti, se faisant rouer de coups, il pria le ciel de lui envoyer un secours providentiel. C’est bien ce qu’il se passa.

Spoiler:

Dernière édition par Seki Raiken le Mar 29 Nov 2011 - 11:53, édité 1 fois

Une agréable journée commençais et j'étais en voyage, seul cette fois-ci. Avec Froturak, un compagnon de voyage que j'avais connus non loin de mon village natale, mon village Seki, avions fait pas mal de route ensemble mais c'était terminé depuis un moment. Je me demandais ce qu'ils étaient devenus, le village et Froturak. De plus, le petit groupe de voyageur fuyant les champs de batailles, qui étaient sans doute les derniers, m'avait lui aussi quitté. Bref j'étais bel et bien seul, jusqu’à arriver à une ville se nommant Izumi no Sato. Je n'étais pas physiquement accompagné mais l'activité de la ville me fessait ressentir une présence. Rien que cela me revigorais et me fis songer à faire un petit tour aux sources thermales. Pour récupérer de l'énergie après un petit voyage, rien de tel était mieux et mon corps en avait grandement besoin, étant maltraité pendant plusieurs semaine.

C'est donc avec cette idée que je me rendis au centre ou je réalisais que cette ville était assez apprécié pour ses sources d'eau chaude d'une grande qualité. En effet il y avait pas mal de source thermale dans le coins. Tant mieux j'allais prendre du bon temps. Je marchais un peu, tranquillement, jusqu'à l'entrée. Je ne changeais pas de kimono, le mien était sacrée, a mes yeux bien sur. Lorsque j'entrais dans l'eau, Haaaaa, quel bonheur ! Magnifiquement bien chauffé, sans être brûlante. Elle avait la particularité d'avoir de nombreux petit grain, doux et massant la peau avec le courant naturelle de l'eau. Ma relaxation fut vite troublé, j'interceptais sans le vouloir une conversation. Derrière un shôji, l'homme parlait, je pus néanmoins distinguer sa silhouette et voir qu'il était seul. Une conversation sans interlocuteur, cela voulait dire soit qu'il était fou, soit qu'il utilisait une technique ninja de télépathie. Mais la dernière hypothèse s’avéra exact par ces quelques paroles.

" Quoi vous avez subit une attaque vous empêchant de contrôler un village de Kusa no Kuni !.. Il y a quelques mois déjà ! Et ce n'est que maintenant que tu me préviens, moi, le grand Takide Osaïsa ! Capture moi ce type ou je t... Ah tu l'as déjà fait. Et c'est pour ça que tu me préviens seulement maintenant ! Tu seras tout de mémé punis, imbécile.. "

C'était clair et net. Quelqu'un avait empêcher la prise de pouvoir dans l'un des village de Kusa no Kuni et cela se retournait contre lui. Il s'était même fait capturer. Cette personne avait fait acte de bravoure, elle méritait l'aide que je m’apprêtais à lui fournir. C'est donc en me cachant discrètement que je parvins à le suivre. Pour cela il m'a fallut quitter mon bain et me rhabiller rapidement, je n'avais pas longtemps bénéficié des saveurs des sources chaudes. Finalement c'est étrange, mais ironiquement on ne quittait pas les sources, on allait à ses sous-sols. Les eaux qui circulait au dessus se rejoignirent au milieu du domaine et formèrent une chute d'eau qui s'écoulait dans une rivière souterraine. Parfois quelques fuites d'eau sous forme de goutte d'eau s’écrasant contre le sol, brisant le silence.

L'homme arriva a des escalier descendant encore et encore avant d'ouvrir une porte. Je me précipitais pour mettre mes doigts pour ne pas qu'elle se referme, m'accroupis et entrouvrais la porte pour observé ce qu'il se passait. L'homme ne tardait pas à s'approcher d'un mec au physique familier, mais je ne pouvais voir avec les quelques autres hommes présent dans la salle.. Il ne tardait pas à lui enlever son bandeau et l'aveugler avec un lumière très forte.. S'en suivie très vite d'un uppercut accompagné de phrases. Je savais maintenant que c'était la bonne personne, c'était bien elle qui avait empêcher un gros bordel a Kusa no Kuni. Le poing fit valser le ligoté, qui tomba avec sa chaise, je pus reconnaître Froturak qui se fit rapidement rué de coups. Go ! Je devais agir maintenant. Et c'est ce que je fis en ouvrant la porte, me précipitant vers mon ancien compagnon de voyage. J'effectuais un coup de pied retourné qui touchait trois personne. Le premier qui le pris de plein fouet, se fit projeter sur son camarade juste derrière lui. Le dernier se prit la fin du mouvement, j'avais accompagné cette magnifique entrée, à mon tour de paroles.

" Hey, tabasser un homme a terre, c'est très glorieux tout ça ! Sauf que quand il s'agit d'un ami, ça me met en colère alors m'en voulait pas si je l'aide un peu. Bande d'enfoiré..! "

Celui qui s'était pris son compagnon se relevait cependant, deux autres, puisqu'il était cinq au total, se jetèrent sur moi. D'instant je mis un coup de pied dans l'un des pieds de la chaise ou Froturak se trouvait.. La chaise déjà fragilisé ne résista pas et se fissura en grande partie laissant du jeu a Froturak, pouvant à présent se libérer. L'objectif premier n'était en fait pas celui-ci, mais il se réalisa tout de même. Un morceau du pied de la chaise fut projeter contre le crane de l'homme se relevant à peine. Trois était hors combat, c'était au tour des deux autres... L'un avait dégainé un kunai et essaya de me donner un coup, je le bloqua en envoyant un coup direct avec la paume, contre les coudes, les articulations craquèrent et il laissa tomber son kunai. Je n'hésitais pas à le ramasser après lui avoir mis un coup de coude sur les cervicales, l'envoyant tout droit dans un coma. Je menaçais le dernier homme que j'avais suivis, le seul dont je connaissais le nom. Froturak entre temps s'était libéré et avait décrocher une jolie droite, puis c'est avec acharnement qu'il frappa hargneusement le sale type sans répit, qui s'évanouit sans tarder. Ça pouvait se comprendre, être torturer n'avait rien de plaisant. C'est donc en posant une main sur ses épaule que je lui parlais.

" C'est bon, c'est terminé. Ils ne valent pas le coups pour que tu te salisses les mains.. Allez viens on sors. "

Au début je voulais aider Froturak en lui mettant un bras autour de mon cou pour répartir son poids pour qu'il puisse mieux marcher. Il avait eu le temps de l'amocher un petit peu les salopards.. Mais d'un signe de la main, il déclina mon aide. C'est vrai, c'était Fro' après tout, il avait sa fierté, sans vraiment en avoir. C'est lorsqu'on sortit enfin, en retournant aux sources thermale qui je lui parlais.

" Tu t'es foutus dans de beaux draps hein ? Je ne savais pas que tu fessais de la charité à Kusa no Kuni, en empêchant des ordures de prendre possession des villages. "

Raiken…
Seki Raiken.

L’Otoka n’aurait jamais cru cela possible. De tous les miracles qu’il ait pu voir durant sa vie jusqu’à ce moment là, jamais il n’avait vu de miracle mêlé à une coincidence si flagrante. L’homme qui venait l’aider. Il l’avait fréquenté quelques temps auparavant et les deux hommes étaient devenus amis. Mais Fro’, de par sa vie de Nukenin, n’avait plus eu trop de nouvelles du shinobi de Kumogakure. Bref, il était là pour l’aider c’est ce qui comptait. Venu Dieu ne sait d’où, il lança une attaque surprise avec un brutal mais néanmoins efficace coup de pied aérien. Il avait progressé par rapport à ses débuts ninjas, son Taijutsu du moins.

Parlant ensuite, son allié Kumojin, profitant de l’effet de surprise créé par son intrusion, libéra le Spectre de ses liens, brisant la chaise d’un petit coup de pied précis. Fro’ se libéra immédiatement, n’hésitant pas à forcer sur ses liens. En quelques séries d’assauts, les deux ninjas mirent à mal les membres du FLT, Fro’ ne décochant qu’une simple droite dans la machoire de l’un de ses aggresseurs. Il le roua ensuite de coup. Il en voulait à ces pauvres larves. A force de persévérance, il les aurait quand même massacrés un à un. Raiken voulut le faire arrêter. Il ne comprenait pas. Il ne percevait pas le monde comme lui. Cela lui faisait pensait à un certain Kadoria Raiji, un autre Kumojin rencontré au Pays de la Foudre il y a bien longtemps. Il se demanda ce qu’il avait pu advenir de ce petit homme. De ce gamin comme il l’appelait. M’enfin…

Raiken voulait le faire sortir d’ici. Non. Cela allait à l’encontre de sa morale. Laisser ces type sans jugement revenait à remettre en danger des civils. Le Seki essaya de l’aider à marcher mais Fro’ le rejeta. Non mais… Il le prenait pour un petit vieux ou quoi ? Il ne devait avoir que quelques côtes fêlées, une ou deux peut-être cassées et un début de migraine. Rien de bien grave. Rai’ comme il l’appelait, aligna encore quelques mots mais Fro’ l’interrompit, se retournant face à ses ex-tortionnaires. Il se devait de les punir. Il ne se prenait pas pour un Dieu mais prônait le Talion. Œil pour Œil, Dent pour Dent. Ce cycle de vengeances ne s’arrêtait en général qu’à la mort ou l’extinction d’un des deux partis. Avec Fro’, il en allait autrement. Il leur donnerait l’envie de recommencer une nouvelle vie, ou du moins l’impossibilité de reprendre celle-ci. S’approchant de Takide, il l’empoigna par une manche et le redressa. Il était tout mou, un véritable chewing-gum. Pour vaincre le serpent, les légendes conseillaient, selon la majorité des mythes, de lui couper la tête. L’Otoka n’avait pas un goût prononcé pour les légendes. Il n’en aimait que certaines. Pas celle là. Pour vaincre le serpent, il n’avait qu’à lui faire tellement mal qu’il n’ait plus envie de revenir. Cela ne répandrait nullement la mort et permettait à chaque parti de s’en tirer en vie, haïssant toujours l’autre certes, mais étant sauf. C’était l’ultime issue pour le FLT et surtout pour son chef. Il regarda la salle où il était. Raiken. Les sbires à terre, certains gémissant de douleur. Leur chef. Un sous-sol surement insonorisé. Toute sorte d’objets hétéroclites. Un sourire carnassier anima le visage du Spectre. Il n’en voulait pas à ces hommes mais il en voulait à leurs idéaux qui, selon lui, allaient à l’encontre de la Liberté au sens où il l’imaginait. Il tendit son bras , Takide au bout, les yeux semi-ouverts. Son bras droit se raidissant, Fro’ lui décocha un crochet juste sous le menton, ses phalanges tapant ses maxillaires. Un craquement sinistre se fit ressentir et un filet de sang jaillit de la bouche du chef du FLT dont les yeux se révulsèrent. Il eût quand même la force de cracher sur l’Otoka. Foutue vermine. Raiken le regardait d’un air probablement dégouté. Il s’en foutait. Il avait de l’estime pour ce ninja et l’estime de ce ninjas comptait pour lui mais pour cette occasion, il en ferait abstraction. Ramassant un kunaï par terre, il releva une nouvelle fois Takide et lut la peur dans ses yeux. Il n’aimait pas faire mal. Il ne le faisait cependant pas par obligation. Il suivait sa voie, sa conscience. Aucun jugement infondé ne le détournerait de son chemin. Lachant le chef des indépendantistes, il le regarda s’étaler bêtement et tenter de se relever. Une larve. Il lui faisait penser à une larve. Contre toute attente, il se releva, chancelant, et cracha par terre, un air de défi dans les yeux.

Hmmm…

Il avait un brin de fierté. Jusqu’au dernier moment, Fro’ avait hésité quand au châtiment qui allait suivre. Il frappa le genou droit de sa proie qui se plia, les deux bras enveloppés autour de son genou blessé, hurlant de douleur. Les gémissement des sbires alentours cessèrent, regardant la scène. Jaugeant l’assemblée, Fro’ frappa une seconde fois, l’autre genou. Un second cri inhumain s’ensuivit.

Chhhht.

Une dernière fois il relança la chaine de la violence, déplaçant son propre genou en direction du menton de la victime. Sa tête se distendit dans un bruit bizarre. Il avait peut-être frappé trop fort. Qu’importe. Aucun de ces hommes ne reprendrait ses activités indépendantistes après cela. Faisant le tour de la salle du regard, il lança le kunaï au sol, preuve qu’il cessait cette violence. Il n’avait pas besoin de mot. Tout était compréhensible. Pour lui.
Boitillant quelque peu mais tentant de garder une allure digne, il récupéra les équipements qui lui avaient été confisqués à sa capture, posés dans un coin de la pièce, et sortit. Raiken avait surement eu du mal à comprendre ce qui venait de se passer mais il lui expliquerait s’il en avait besoin. Maintenant, il lui importait seulement de retrouver Bah Lens et de le tuer. Lentement. Il n'avait rien eu à faire dans cette histoire, l'argent étant sa seule motivation

Claudiquant jusqu’à la sortie, il dépassa le seuil de la porte en direction de la sortie.

« Tu viens? »

Spoiler:

Fro' torturait Takide avec acharnement. C'est vrai que moi-même cela m'avait mis en colère de le voir dans cette position. Je m'étais défoulé sur eux, pas lui. Ces sales types l'avaient fait souffrir, logiquement sa punition allait être plus coriace. Mais c'est lorsque je vis que cela lui tenait trop à coeur que je savais que ça allait mal se passer. Il commençait avec plusieurs coups hargneux sur le chef de la brigande, naturellement. C'était le simple retour de ce qu'on lui avait fait subir, c'était la conséquence des actes de ce monstre, il fallait qu'il les assume.. La première phase était terminé, maintenant la seconde pouvait commencer, celle de la punition. Seulement avec Froturak, tout pouvait se passer et je pensais donc nécessaire de lui rappeler que si il s'abaissait à leurs niveau, il ne valait pas mieux qu'eux. Je lui forçais quasiment de sortir de ses lieux en lui mettant un bras autour de moi ainsi que pour l'aider à marcher. Je fis à peine un pas en direction de la sortie qu'il refusa tout d'abord mon aide et qu'il fit demi-tour pour retourner aux cotés de Takide... pour continuer son châtiment.

Et c'est en voyant le sourire carnassier sur visage du Spectre, comme il aimait être surnommé ainsi, que je compris que ça allait vraiment mal tourner.. Un autre désir que celui de rendre justice été apparut, celui de la vengeance ? Non pas encore... Mais lequel ? Aucune parole, rien pour m'aider. C'est après avoir utilisé un coup puissant qu'il le lâchait.. Un seul poing ? La punition me parut assez légère, en même temps c'est vrai qu'il s'était défoulé avant.. Mais l'homme était pathétiquement à terre, rien de plus misérable. Un craquement s'était fait ressentir lors de l'impact avec les phalanges de Froturak et la sale gueule de Takide car, il faut le dire, maintenant il n'était plus très agréable à regarder tellement qu'il s'était fait ruer de coups plus puissant les uns que les autres. Finalement il avait bien dosé la sanction, la correction appliqué par Froturak était peut-être un peu légère mais juste. Mais la, le comportement de Takide changea la donne.. Quel con celui-la. Si il s'était tenu tranquille ça aurait été surement les seules conséquences. Se relever était honorable.. Quoi que un peu débile après avoir craché par terre et regarder son bourreau avec un air de défi. Il tenait pas à la vie lui ou quoi ?

Trop tard, le coup était partit briser le genoux dans sa quasi totalité, ligament, rotule, je suis sur que presque tout y était passé.. Putin ! Froturak était en train de déconner la ! Ce gars pourrait à peine marcher correctement pendant plusieurs années. J'ose même pas imaginer comment c'est emmerdant pour.. Hum, après tout c'était une bonne idée, mon ancien compagnon de voyage s'assurait qu'il ne puisse plus faire des sales coups tordus. Les hurlements de l'homme était fort, assez pour comprendre qu'il avait eu son compte. J'étais prêt à parler pour enfin sortir de cet endroit de pouilleux, mais un deuxième coups s'en suivit. Froturak bordel ! Fais pas le con ! Ça suffit comme ça ! C'était un acte de barbarie, un supplice qu'il lui infligeait la ! Le gars était condamné à ne plus pouvoir marcher pendant plusieurs mois certainement, et très difficilement pendant plusieurs années.. C'était peut-être qu'un moyen de plus d’être sur qu'il ne refera plus de mal, par lui-même en tout cas. Mais stop, la justice avait été dépassé par la violence. Encore un.. Froturak avait complètement pété un câble, son blâme ne ressemblait plus à rien. Il m'adressa enfin la parole pour me demander si on pouvait sortir, comme si il m'avait attendus tout ce temps.. L'ironie se trouvait ici mais aussi que pour son dernier coup, il n'avait pas utilisé ses poings mais son genoux. Comme si c'était un symbole après avoir cassé celui de sa victime.

Je le suivis alors jusqu’à remonter à une source thermale. Le chemin jusqu'à la lumière avait été silencieux, dus au fait que j'essayais de digérer les derniers gestes de Fro', presque incompréhensible. Et puis merde ! Fallait que je lui dise ce que je pensais ! Je commençais donc doucement en plaisantant un peu sur sa charité pour faire contraste sur ce qu'il venait de se passer. Qu'il était largement capable de faire des choses honorables. Juste avant de lui faire la leçon ça pouvait etre utile. Allez je me lance.. Profonde inspiration et c'est partit. Peut-être un peu long avec beaucoup de blabla mais ça à le mérite d’être clair et d’exposer ce que je pensais, autrement dit, la vérité.

" Mais.. Taré, t'es quand même un taré ! J't'éxpliques... Ta correction s'est déroulé en trois étapes. La première n'était que les conséquences des actes de cette ordure, un simple retour des choses. La sanction a ensuite débuté, c'est à ce moment que sa tête et son premier genoux ont craqué et j'ai compris que c'était une assurance qu'il ne recommence pas ce genre d'action ignoble. Mais comme tu l'as sans doute compris je vois un défaut à tout ceci, ou plutôt deux ! Tu as donné deux coups de trop et ça a prit des tournures de supplice et de persécution. Tu l'a martyrilisé sans lui parler, sans donner raison à tes gestes, ces crétins ne vont même pas retenir la leçon et il va y avoir des répercutions ! C'était quoi au juste, une sorte de vengeance ? Tu as essayé de rendre justice mais, la justice se doit d’être honnête et la vrai se doit de stopper cette boucle incessante de haine et de vengeance. Hors, je pense que ce n'est pas ce que tu as fais. Compris ? Allez maintenant si tu as eus des bonnes raisons de faire tout ça, parle moi-en, je sais que tu apprécie la violence mais seulement lorsqu'elle se mérite pendant un combat acharné. "

HRP : Essayons d'introduire Bah Lens avec ça..

… Du dégoût ? De l’amertume ? De la honte ? Du remord ? Non. Le Spectre n’éprouvait aucun de ces sentiments après ce qu’il venait de faire. C’était certes cruel mais il s’en foutait royalement. Il avait fait environ une centaine de pas. Un silence parfait. Seuls ses pas et ceux de Raiken résonnaient dans les longues coursives qu’ils arpentaient en direction de la sortie. Ils débouchèrent jusqu’à une source thermale ou plutôt une source chaude isolée du reste du complexe. Ils avaient une vue sur le petit complexe mais en étaient isolés à la fois. C’est à ce moment que Raiken eut la soudaine envie d’exprimer son mécontentement. Un flot de paroles peu flatteuses atteint alors les oreilles de l’Otoka. Fausant vibrer son tympan. Dos à son camarade, il écoutait chaque mot prononcé avec une attention extrême. Il le savait. Raiken ne pouvait pas comprendre l’enjeu de cet acte. Cependant, en personne avisée, il lui demanda pourquoi il avait fait ça. Se tournant lentement vers lui, il le toisa d’un air lourd de sens et lui décocha un faible sourire. Il en était presque ému. Son camarade de route avait bien muri. Inspirant à pleins poumons, il savoura l’air frais chargé d’humidité. Il ne se devait pas de répondre à côté de la plaque. Il voulait que quelqu’un le comprenne. Il l’espérait du moins.

Hmm…

« Tout d’abord. Je n’apprécie pas la violence. Nullement et en aucun cas. J’aime l’idée de violence dans le sens où elle fait porter un message clair. Elle exprime nettement une émotion, des résolutions. C’est la clé de la compréhension dans certains cas. Tu dois certainement comprendre ça si tu t’es déjà battu pour Kumo. Tu te bats pour des idées, pour ta patrie . Dans ce cas-là, j’ai utilisé la violence pour l’empêcher de recommencer à suivre un principe d’indépendance inutile et purement personnel. Il ne se bat pas pour des idéaux mais pour son propre confort. C’est pour cela qu’il veut cette région. Tu me parles de Justice de manière bien naïve. Quelle justice ? D’après ses origines, il vient de Thémis et de Diké, de Fas et de Jus. Tu peux percevoir cela comme l’Ordre Cosmique et la Répartition Equitable. Il n’y a pas qu’une Justice, cette notion est équivoque. Chacun la perçoit plus ou moins différemment. On se forge son idée quand on est confronté à une injustice. Pour ma part, j’ai une vision de la Justice qui te serait trop difficile à comprendre maintenant mais ce que j’ai fait a surement sauvé la vie de nombreuses personnes. J’ai hésité à le tuer mais, en le blessant ainsi, je suis sur qu’il ne tentera plus de conquérir cette région. Il vivra dans la crainte comme une proie le restant de sa vie. Peu m’en importe. Il ne nuira plus. Voilà. Maintenant si tu permets, j’aimerai casser la croûte quelques minutes avant de repartir vers autre chose de plus important : ce qui m’a amené dans ce merdier. »

Il sortit alors de son sac de voyage une demi-baguette de pain, du fromage et de la viande séchée. En proposant à Raiken, il engloutit la moitié qu’il avait, finissant ce dont son ami ne voulait pas. Il n’aimait pas gâcher la nourriture. S’abreuvant par la même occasion, il s’excusa à son ami de l’avoir choqué et reprit.

« Maintenant, si tu le veux bien, je ne t’oblige néanmoins pas à me suivre, je vais aller tuer un de mes informateurs. C’est lui qui m’a mené dans cette embuscade en m’empoisonnant. Tu n’approuves surement pas ça mais je vais bel et bien le tuer. Il pourrait mettre la vie d’autres gens en danger et je prends cela comme s’il m’avait déjà tué, ce qui aurait du être le cas. Il mourra donc. Bref… Je ne devrai pas m’éterniser si je veux le retrouver. T’es chaud ou toutes mes bizarreries t’ont ramollies ? ajouta-t-il en riant. »

Il n’attendait qu’une simple réponse. Si son ami ne venait pas, c’est qu’il n’avait pas compris. Sinon, Fro’ pourrait désormais le classer dans la liste des amis très proches.

Spoiler:

Froturak se retournait péniblement, signe qu'il avait entendus mes paroles pas des plus gratifiantes mais, il me sourit avant de répondre. Commençant à expliquer qu'il n'aimait pas la violence, chose que je pouvais encore douter dans certaines situation.. Une fois son discours terminé, je comprenais Froturak sur ses idéaux de la justice et sur sa moralité en général. En ce monde qu'est le notre, certaines personnes ne peuvent en comprendre d'autres seulement s'ils ont vécus des moments semblables. D'autres ne comprennent qu'avec la douleur et la souffrance. Un langage universel cependant inégale car la coupe des uns est plus remplit que d'autre mais, tout le monde est faible et égaux devant la souffrance puisqu'on ressent tous la même chose malgré bien les manières de la subir et d'y réagir. Froturak ne fessait qu'appliquer cette idée, je le comprenais. Ce n'est pas pour autant que soudainement j'apprécierais ses pratiques pour ma part trop.. Condamnatoire.

Ma justice à moi comprenait le pardon. Le pardon à condition de participer aux bienfaits futusr dont était capable les Hommes mais surtout, le pardon de sois-même. Mais comme toutes choses n'est pas parfaite, elle comporte bien un défaut, celle parfois, d’être trop gentille. Alors.. Lorsqu'il me parlait de l’Ordre Cosmique et la Répartition Equitable ainsi que des différentes façons de percevoir et pratiquer la justice, je ne pus m’empêcher de penser que, si on les fusionnaient tous, la justice d'un Dieux nous serait accessible. Oui il n'avait pas tord et finalement, aucune justice n'était mauvaise, même pas la sienne, car elles ne sont portées qu'à un seul objectif : Protéger et participer à l'harmonie du monde. Est-ce que le spectre savait que ses paroles me fessait autant réfléchir ? Est-ce dans le but de rendre une justice plus juste qu'il m'avait invité à rejoindre son objectif ? Maintenant je le savais, j'avais envie de voir cette justice, toujours plus près de celle d'une divinité, et plus que tout, j'avais envie d'y participer.

En fait, il faudrait qu'une personne aux pouvoirs et à la fois à la sagesse infinie sacrifie sa vie pour la justice pour permettre l'harmonie total. Mais cela est tout bonnement impossible par la perfection de cet être et par la justice, car elle ne permettrait pas un tel sacrifice. Soudainement la notion de s'auto-pardonner de la justice que je pratiquais me traversait l'esprit. Froturak.. Une fois que ta maturité aura évolué, que tu te seras assagis et prit de l'age par la même occasion. Avec du recul, pourras-tu te pardonner de se que tu as fais ? Même si c'était pour le bien d’autrui. Je m'inquiétais pour lui.. C'était tout de même avec lui que j'avais voyagé, partagé mes repas, passé des nuits parfois agitées par les animaux, réveillé et parcourut des kilomètres. M'accordait-il par hasard une confiance à qui il n'avait pas souvent donnée ? M'avait-il déjà classé dans la catégorie ami ? C'est vrai.. Je l'avais surtout considéré comme un compagnon de voyage avec qui je m'étais rapproché petit à petit et avec qui l'entente était présente. Peut-être était-ce le temps de le considérer en tant qu'ami. C'était surement la chose à faire. En tant qu'ami je me devais de l'accompagner, si on s'en était prit à lui, c'était aussi de mon devoir de résoudre les choses. De plus c'était toujours mieux de l'accompagner pour limiter les dégâts cette fois. Il attendait surement une réponse, alors je souriais légèrement du coins des lèvres avant de prononcer ces syllabes aux nombres très faible.

" Je vois "

Quelques heures avaient passé. Aucun autre échange verbal n’avait plus eu lieu entre les deux hommes. Fro’ avait juste cherché des renseignements sur Bah Lens. A une vitesse grand V, il avait retrouvé une piste sur la direction que suivait Bah Lens. En réalité, il travaillait désormais pour Nagoshi Takeda, un homme d’affaires richissime avec lequel Fro’ avait aussi eu des problèmes. Soit, il tuerait les deux. Il avait fait emprisonner Takeda pour deux semaines à cause d’une histoire de trafic d’armes avec des mercenaires non-ninjas. M’enfin bref. Les deux types se trouvaient apparamment dans la villa de Takeda à quelques dizaines de kilomètres de l’endroit où Fro’ était détenu ci-avant. Les deux ninjas avaient fait le trajet en moins d’une heure. Le sang allait couler. C’était inévitable. L’Otoka était navré que le Seki ait vu cette facette de sa personnalité mais désormais il le comprenait mieux. Surement mieux. De tout le chemin qu’il avait fait depuis qu’il connaissait Raiken, le Spectre savait que c’était un des rares personnes sur cette Terre en qui il pourrait faire confiance dans n’importe quelle situation. Il en était rassuré. Il n’aurait pas aimé se voir obliger de neutraliser Raiken s’il pensait que celui-ci allait informer Kumo de sa rencontre avec lui par exemple. Qu’importe. Tout ce qui comptait maintenant c’était de s’occuper de Bah Lens et de Takeda, ainsi que de la clique de sbires qui les encadrerait surement. Ils arrivèrent donc aux abords de la villa, une immense propriété de plus de 1000 m² avec une maison au centre, regorgeant de richesses et de mystères. Qu’est ce qui les attendait à l’intérieur ? Il n’en avait strictement rien à faire. Il tuerait tout ce qui s’opposerait à lui, tant que c’était humain. A moins qu’il y ait des femmes innocentes et des enfants, il n’aurait absolument aucune pitié. Il recensa une trentaine d’âmes en présence dans la maison et une dizaine qui surveillaient la clôture extérieure. Hmm. Il se devait avant tout de prévenir Raiken de ce qu’il allait faire.

« Ce que je vais faire, je ne le ferai pas par gaieté de cœur mais parce qu’il faut que la Justice rende des comptes. Je vais tuer des individus. Libre à toi de venir. Il y en a en tout une quarantaine. Je ne veux que Bah Lens et Takeda, le propriétaire de la maison. Tout ce qui m’empêchera de les atteindre sera éliminé. Tu as encore la possibilité de te rétracter l’ami. En tout cas moi, j’y vais. Une patrouille de deux gardes arrivera ici dans 30 secondes, fais attention. »

Il tourna le dos à Raiken après l’avoir fixé sans ciller le tant de son blabla. Inspirant une longue taffe d’air, il laissa l’air frais s’engouffrer dans son corps. Il était prêt. Le mur d’enceinte ne faisait que deux mètres cinquante de hauteur. Petit pour lui. Il avait déjà eu affaire à des remparts bien plus coriaces. En une petite impulsion, il se retrouva de l’autre côté de l’enceinte. Personne ne l’avait remarqué. La maison était entourée d’une végétation dense encore une fois. Ca l’arrangeait bigrement. Se faufilant dans les feuillus, il se rapprocha de la maison rapidement. Ses sens l’avertirent de la présence de deux gardes qui arrivaient à l’angle de l’immense masse de murs qu’il avait en face. Il eut à peine le temps de se jeter au sol et de couper sa respiration en attendant qu’il passe. Pourquoi tenait-il à être si discret ? Parce que cela ne servait simplement à rien d’annoncer qu’il arriver. Bah Lens et Takeda auraient le temps de fuir sinon. La patrouille passa rapidement sans le détecter. Fonçant vers la partie du mur qui se trouvait face à lui, il y apposa trois parchemins explosifs et recula de dix mètres. Composant le signe du tigre, il fit exploser les parchemins, empoignant un kunaï par la même occasion.

Raiken viendrait-il ?

Sur le chemin, aucune discussion n'eut lieu. Il ne servait à rien de remettre sur la table le sujet de nos conception différente. Elle n'aboutirait qu'à un désaccord sur certains points. Après une petite heure de marche, intensive bien sur, nous arrivâmes sur une bonne grosse baraque à la richou. Une villa précisément. Même la famille des représentants Seki ne s'offrait pas de tel plaisirs. Ça fessait d'ailleurs un petit moment que je n'avais pas revus de tel foyer. Revus et habité ! La surface total avec le terrain devait avoisiner les 1250m². Y'en a ils se font pas chiez. Forcément la très grand gigantesque maison presque titanesque était d'une grande splendeur avec des ornures et autres richesse habillant ainsi l’extérieur. Tss, qu'est-ce que ça devait être à l’intérieur ! L'intérieur parlons-en ! Qu'est-ce qu'il pouvait avoir dedans ? Hé bien trente personnes. Suffit d'un petit calcul mental. Froturak à précisé qu'il était quarante en tout. Or seul dix sont visible puisqu'ils sont à l’extérieur.

Seulement il avait ajouté que ce qu'il allait faire ne le plaisait pas mais qu'il y était contraint. Putin ! Il allait encore faire le con ! Voila pourquoi j'aimais mieux l'accompagner, je pouvais mieux le surveiller et limiter les dégâts. Mes petits espoirs sur la justice presque parfaite s'envolait petit à petit, c'était pas pour aujourd'hui.. Froturak avait aussi précisé qu'il y aurait une patrouille de deux gardes dans trente minutes environs. Mais mieux encore.. Il ne voulait que Bah Lens et Nagooshi Takeda, des types pourri, et qu'il les éliminerait eux et tout ce qui l'en empêche. Moi le message que je capte surtout, c'est : " Je m'occupe des deux gros méchants alors fais en sorte que je zigouille pas quelqu'un d'autre " parce qu'avec lui, on sait jamais.. C'est l'une des rare personnes ou je sentais que je n'avais presque aucun contrôle. En gros le message caché était le suivant. Fais moi une petite diversions pour que je rentre pénard faire un petit coucou au boss, tu seras gentil, merci.

Ok c'est comme si c'était fait. Froturak n'attendait aucune réponse, il sautait déjà par dessus le mur. Après un petit moment d'hésitation, je sortis une bouteille de saké de mon sac de voyage. Non je ne vais pas me mettre à boire, oui ça va m'aider. Je m'approchais de la grille, fessant passer ma bouteille de l'autre coté, en la jetant par dessus, avant de brailler comme un âne en essayant de passer mes bras par les trous de la grille. Je pus apercevoir que la végétation était présente, et que Fro' s'y cachait actuellement.. Une patrouille passait, je fis de grand geste en parlant comme un demeurer pour couvrir mon compagnon.

" Ma bouteille ! Rendez-moi mon bien ! Je veux la récupérer ! "

Pfiouuu.. Qu'est-ce qu'il fallait pas faire je vous jure. Et dans mon numéro d'homme bourré, malgré les conseils des gardes de partir, je repassais en boucle ses paroles, tout en montant le mur à l'aide du Kinobori no jutsu. Je passais ainsi de l'autre coté de l'enceinte et je fis exprès de lâcher le flux continus du chakra sous mes pieds, pour tomber au sol tel un alcolo. J'entendais des murmures entres eux du racontant que j'étais un homme ivre, un ninja ivre même. Deux me saisirent. Enfin ce que j'attendais.. En gigotant comme un fou je leurs fit lâcher prise tout en les menaçant que j'allais tout faire exploser s'il continuait. Je les poussais en criant des paroles que je baragouinais. Forcément l'un d'entre eux ripostait et c'est dans un long "AAhhh" que j'activais mon parchemin explosif qui était sur ma bouteille, derrière eux, leurs fessant ainsi croire que j'étais réellement capable de tout faire exploser.

J'entendis également une autre explosion. Froturak, tu passais à l'action. Première partie du plan terminé, je savais que tu allais comprendre que je te couvrais. Ma bouteille prêt d'un arbre y avait mit le feu, se propageant un peu. Il allait devenir inquiétant si personnes ne réagissait. Les gardes m'ouvrait la porte pour me jeter et me traiter de fou. De suite une bonne quinzaine de garde supplémentaire sortirent de la maison en tant que renfort pour essayer d'éteindre le feu. Bon c'est pas le tout mais maintenant, il fallait que je trouve un moyen pour prévenir Froturak ou se trouvait les deux gros méchant que j'avais aperçus..

Raiken se débrouillait bien avec ses imitations de type bourré. Il venait de lui créer une bonne ouverture en mettant le feu au jardin et en faisant péter sa bouteille en même temps que le Spectre son mur. Personne n’y avait vu que du feu et des hommes se pressaient dehors pour éteindre le feu. La pièce dans laquelle il pénétra était vide et sombre, probablement… Il regarda au sol. Une flaque jaunâtre. Oui… Des toilettes. Sortant des toilettes, il se retrouva nez à nez avec un garde visiblement aussi surpris que lui de cette rencontre impromptue. Le garde devait venir de sortir des toilettes après l’explosion car il s’embraillait et remettait sa ceinture en place. Fro’ par réflexe le frappa à l’entrejambe. Un cri rauque s’échappa de sa bouche pendant qu’il se pliait en deux. Fro’ avança d’un pas et, verrouillant le cou de son adversaire en l’enroulant de son bras, il leva violemment son bras, faisant jouer trop fortement les cervicales de ce garde là. Et moins un. Au feeling, il prit la première porte sur sa gauche, débouchant dans un salon où se trouvaient trois gardes. Ils jouaient aux cartes. Avant que l’un d’entre eux réalise que ce n’était pas leur compagnon qui arrivait, un second garde frappait déjà aux portes du Seigneur, un kunaï dans la gorge. Un troisième tente de ramasser son Wakizashi sur la table mais Fro’ l’en empêcha en lui écrasant la main violemment. Ne le laissant pas crier, il lui asséna un direct du droit et, dans le même élan, pour que le quatrième mort en sursis ne puisse rien faire, il pivota sur la jambe qui écrasait la main, cassant au passage quelques os, puis lança un coup de pied retourné sur le garde le moins vif. Ils étaient tous hors combat sauf main broyée qui geignait comme un enfant. Ramassant le kunaï de la gorge du premier garde, il égorgea les deux derniers gardes sans nul remords, sachant qu’il éliminait un à un les obstacles entre lui et ses proies.

Cependant, ce charivari avait remué la pièce d’à côté. Fro’ défonça la porte du moins c’est ce qu’il crut tellement il était sous adrénaline. Il se ramassa littéralement la porte dans la gueule, d’autres gardes l’ayant contre-enfoncée. Ils déboulèrent férocement, armes hétéroclites au poing. Sonné, Fro’ ne put éviter la lance qui dut une longue estafilade à sa jambe droite. Fou de rage, il projeta littéralement la porte qu’il s’était mangée sur un garde à glaive. Il se la ramassa de plein fouet. Les autres gardent chargèrent en même temps, rendant l’attaque difficile à esquiver. La première pointe à s’approcher de lui fut celle de la lance, il dévia la pointe d’un coup de paume et attrapa la hampe de la lance. Rapidement, il se mit à soulever le garde à son extrémité et à le faire cogner sur les autres gardes. Leur attaque cessa, tous se préoccupant de leur ami accroché. Soudainement, il retira la hampe des mains du garde et, retournant la lance, il la lui enfonça dans le larynx. Un coup de glaive partit derrière lui. Il avança d’un pas pour esquiver et, ressortant la lance de la cavité sanguinolente de l’ex-garde, il balaya deux gardes dans son élan. Jetant la lance sur un autre, il bloqua un coup de batte de base-ball avec les deux bras. Décidemment, ils n’étaient pas préparés à cette attaque. Sortant un kunaï, il esquiva une attaque et égorgea trois gardes, passant sous leurs gardes à maintes reprises avant de les finir. Il n’en restait que deux. Il se retourna vers eux. Ils avaient surement une famille. Un d’eux l’implora de ne rien faire. Ce n’était pas sa faute mais il était là, à servir des pourritures. Les attrapant simultanément à la gorge, il leur intima de sortir très vite ce après quoi, si jamais il les recroisait, ils finiraient comme leurs camarades. Ils détalèrent sans demander leur reste. S’essuyant sur le veston d’un des cadavres, il se demande ce que pouvait bien faire Raiken.

Désormais j'étais dehors puisque les gardes m'ont éjecté dehors. Pour ne pas paraître suspect, je continuais mon numéro tout en augmentant la distance qui me séparait de la grille. Une fois qu'une distance suffisante ait été prise, l'heure était à la réflexion. J'avais couvert Froturak de son entrée, c'était une bonne chose mais je ne pouvais plus l'aider. Comment faire pour rentrer alors que vingt cinq gardes sont dehors, occupé par le feu. Il était trop même avec cet incendie. Dix minutes ; c'était le temps qui s'était écoulé depuis que Froturak m'est partagé ses intentions en me proposant de venir ou non. Il m'avait d'ailleurs prévenus qu'il était préférable que je parte si je ne venais pas puisqu'une patrouille de deux allait arriver. La patrouille.. Une idée venait subitement se loger dans ma tête. Si j'arrivais à les prendre par surprise et prendre leurs vêtements, je pourrais aisément passer avec la panique que provoquait l'incendie. C'était une parfait infiltration. Oui il s'agissait bien d'une infiltration la et je me mis dans les conditions d'une opération comme celle-ci. Il y avait toujours un problème. Il était deux et devait se montrer à deux. Les autres devaient surement être au courant de cette information puisque les rondes sont programmé à l'avance. Un problème se proposait à moi. Pour être efficace et ne rien laisser au hasard, les deux surveillants devaient être séparés par une quelconques diversion. Je devrais neutraliser l'un des deux sans que l'autre s'en rende compte, c'est à dire hors de son champs de vision et en silence. Beaucoup de contraintes donc. Je devais déjà retrouver leurs traces. Je ne pouvais pas attendre vingt minutes sans rien faire. Pour rejoindre Froturak je devais gagner du temps.

Je partis à tout allure faire le tour de la propriété. C'était logiquement cette zone qu'il devait surveiller. Observant de tout les cotés, me déplaçant discrètement en profitant des arbuste pour me cacher, je finis par tomber sur deux type aux habits semblable que ceux à l'intérieur de la propriété. Je remarquais tout de même que l'un des deux avait une petite marque différente, comme si il était gradé. Tout les types avaient un foulard montant jusqu'au yeux. Sans doute pour garder l'anonymat. De toute façon ceci allait m'aider. Les gradés sont souvent connus dans une organisation, mais lorsque tout le monde cache leurs identité, une faille existe alors bel et bien. Allez il fallait les séparer. Je saisis une pierre qui se trouvait à mes pieds pour la lancer par terre pour attirer l'attention du garde à gauche, celui qui m’intéressait. Attirer seulement une cible était chose difficile mais lorsqu'elle est ciblé c'est pire encore. Il regardait sans bouger avec un air interrogateur. Loupé.. Ils continuaient leurs route comme si de rien n'était mais je pus remarquer qu'il s'échangeaient deux paroles en chuchotant. Seul le vent m'avait aidé à percevoir ce son. Ils savaient à présent que quelque chose bougeait.

Je pris le risque de continuer à les suivre, je ne devais pas perdre de temps. Cette fois j'arrachais un gland à une branche de chêne tombante, presque à terre, pour la lancer dans les feuillages et retombant juste à cotés des gardes. De suite il réagissaient, surpris. Le gradé ordonnait à son collègue de rester ici puisqu'il allait regarder les environs puisqu'il avait des doutes. J'attendis un peu et je me déplaçais pour pouvoir mettre hors état de nuire ce gars. Mais je m'étais déplacer d'arbre en arbre. J'avais une très bonne vision et je savais quand attaqué ma proie. Et le moment était venus. Je me laissais tomber pour atterrir poing serré sur l'épaule droite de ma victime. Un petit hurlement se dégageait, cependant discret puisque javais perturbé les cordes vocales avec ce coup. Je cachais rapidement le corps, le dépouillant de ses affaires que j'enfilais. Le vent toujours avec moi m'avait prévenus d'un bruit. Était-ce son collègue ? Oui c'était lui. Mon talent de comédien et d'improvisateur était à rude épreuve aujourd'hui. Je fessais semblant de pisser. Il me demandait si j'allais bien et je lui répondis que non, j'avais mal lorsque je fessais. Camouflé le gloussements du gradé.. Voila ce que je fessais. Pas grave pour la honte que je me payais...

J'étais donc en tenus de supérieur et c'est avec facilité que je dis remarquer le fumée qui s'élevait depuis la propriété. Avec le type, je me dirigeais à nouveau vers le portail et c'est cette fois-ci avec respect que l'on m’accueillait. Niquel ! C'était encore mieux que je ne le pensais ! J'ordonnais de suite mon faux compagnon d'aider les autres et je partis en direction de l'entrée principal sous prétexte que je devais prévenir Nagoshi Takeda et Bah Lens, ainsi que leurs fournir un rapport. Passer par l'entrée de fortune que Froturak avait fait était hors de question, c'était le meilleurs moyen de se faire remarquer. Je poussais la porte et vis que la pièce ait été quitté très rapidement. Je m'enfonçais un peu plus dans le palace et croisais la route de deux gardes. Je leurs demandais ou il allait. L'un n'avait apparemment pas envie de répondre et courrait vers la sortie, enfin je supposais. J'attrapais l'autre par le col en demandant ce qu'il avait. Il me répondit qu'il avait croisé le Spectre, c'était son nom. Je lui conseillais de faire comme son collègue, c'est-à-dire de fuir mais sans en parler à personne. Sinon on serait la risée du milieu dans lequel nous, il traitait. J'étais à fond dans mon rôle.. Ce qui est marrant c'est que j'arrivais à chaque fois à faire ce que je désirais dans cette tenue, camoufler les traces de Fro' était une ballade de santé. Un carrière de cinéma pourquoi pas.. Parcourant ainsi le rez-de-chaussé, je tombais enfin devant Froturak. D'ailleurs celui-ci voulut m'infliger un crochet du droit. Que je me pris bien en m'ayant protégé par réflexe avec mes doigts. Je volais tout de même par terre, glissant sur le carrelage jusqu'au canapé. Froturak celle-la je te la rendrais un jour ! J'enlevais mon foulard et caressa mon menton. Il m'avait tout de même fait mal le bougre. Je me relevais la seconde qui suivait en le regardant. Un regard voulant encore dire : Et voila, tu tapes sur tout ce qui bouge !

" Hey Fro'.. C'est comme ça que tu remercies les amis qui viennent t'aider ? Bon j'ai un peu de retard mais les deux que tu cherches sont au jardin, sur le toit. Au niveau du bâtiment à gauche, un peu en recul par rapport au reste de la structure, c'est à dire à l'autre bout de la maison. "

L’avancée de Fro’ continuait. Eliminant poche de résistance après poche de résistance, il vit un garde débouler rapidement dans la pièce où il était. Il lui décocha un crochet du doigt légèrement paré par le garde qui présentait du moins des réflexes impressionnants. Un garde d’élite ? Il avait un air gradé. Fro’ s’apprêtait à le finir au sol quand celui-ci, après avoir traversé la salle en voletant et en s’écrasant sur le sol, enleva son foulard, révélant le visage de Raiken. Mais quel idiot ! Il aurait pu mourir dans les secondes qui suivaient . Une idiotie sans limites. Se déguiser en garde alors que Fro’ lui avait dit qu’il éliminerait toute opposition. Pffff. Sa bêtise le laissait pantois. Il s’arrêta même un instant, laissant le temps au Seki de placer quelques mots. Il l’harangua sur le fait qu’il frappe les amis venant à son secours. Au moins, il n’avait pas perdu son sens de l’humour et lui portait des informations relativement très importantes sur les deux gusses que le Spectre voulait éliminer. Ils se trouvaient sur un jardin de toit, à l’autre bout de la maison. Fro’ avait été naze sur ce coup-là. Il en avait négligé ses aptitudes de Senseur tellement il voulait tuer ces types. C’est vrai, il sentait désormais leurs présences infâmes à l’autre bout de la maison. Il négligeait son Don. Il en devenait risible. Il fallait qu’il se calme. Il pourrait se déchainer une fois qu’il les aurait à sa merci. Ecoutant le chaos autour de lui, il en profita pour lancer des kunaïs reliés à des parchemins explosifs dans tous les recoins de la maison. Avec une dose pareille, la maison ne tiendrait pas longtemps sur ses fondations.

« Raiken. Si tu es là, c’est que tu as décidé de t’enfoncer avec moi dans cette vengeance. Au moment où je te parle, les cibles sont en train de fuir par la forêt sur l’arrière de la maison. Je vais les massacrer. Je te laisse juste les gardes. Pas touche à mes proies. »

Il avait dit ça en riant mais en réalité il était on ne peut plus sérieux. Sa soif de violence était à son comble. Il fallait qu’il se soulage. Il fallait que cela cesse. Il reprendrait une vie normale ensuite. Mais il fallait clore ce chapitre. Se passant dans les cheveux, il les épousseta. S’étirant, il bailla, laissant encore quelques mètres de plus à ceux qui allaient mourir prochainement. Il esquiva un coup de masse d’un garde dans son dos. Un colosse de deux mètres. Il n’aurait pas du entrer dans la maison. D’un revers de main, il l’étala au sol, inconscient. Pauvre fou ! Oser s’en prendre à un ninja alors qu’il n’avait qu’une formation rudimentaire. Ces hommes là ne savaient pas la chance qu’ils avaient d’y survivre. Surtout en ce jour si faste.

L’explosion des parchemins eut lieu une à une, libérant la voie pour les deux ninjas en direction de la forêt. Il courait au milieu des flammes, sans rien ressentir d’autre que de la sérénité. Il était focalisé sur ses cibles. Il les rattraperait dans environ une minute. Avançant de manière rapide et en formation serrée, Fro’ était certain que Raiken l ‘aurait suivi jusqu’en enfer pour l’empêcher de faire des bêtises. Il aimait bien ce gars-là, de plus en plus. Non pas qu’il était gay mais ce type serait là pour lui quoi qu’il arrive. Ca le rassurait.

Les arbres défilaient rapidement sous leurs yeux, Fro’ sentant ses proies approcher. Elles étaient affolées. Seuls les gardes semblaient calmes. Ils paraissaient plus doués que les autres. Tant mieux. Cela dérouillerait Raiken et ses idées de pacifisme débiles et aussi sottes que lui par moment. Le sang allait et venait dans son corps, long cycle de la vie. Il n’était pas une Apologie de la Violence et de la Haine. Il n’aimait pas se voir ainsi et suivait en réalité des idées bien fondées selon lui. Peu de gens le comprenaient. Qu’importe. Ils étaient désormais sur Bah Lens et Takeda.

En une impulsion plus féroce, Fro’ se retrouva devant eux, évitant les lames effilées de deux gardes qui les avaient senti venir de justesse, et balaya Bah Lens et Takeda d’un coup de pied retourné. Ils tombèrent au sol comme de vulgaires pantins. Pendant ce temps, les gardes engageaient le combat avec Raiken. Bah Lens semblait apeuré, il ne lacha pas un mot. Takeda était plus vicieux, il feint d’avoir peur pour soudain tenter, à proximité de Fro’, de l’embrocher avec une dague cachée dans ses habits. Par réflexe, Fro’ l’évita de justesse mais en fut éraflé, il agrippa le poignet de Takeda et le força à lacher l’arme, lui rompant le poignet par la même occasion. Il y eut encore des cris. Après le poignet, Fro’ lui péta le coude avant de lui déboiter la clavicule. Il aimait ces bruits d’os. Takeda hurlait à la mort, pétrifiant de peur Bah Lens. Fro’ en eût marre de jouer avec celui-là. Il lui arracha la trachée, lui laissant un trou béant à la place de ce qui lui servait quelques secondes plus tôt de gorge. Cela arracha un hurlement de terreur à Bah Lens qui tenta de se carapater. De deux bonds, Fro’ le rattrapa, lui infligeant une béquille qui aurait fait palir plus d’un bourreau de jalousie. Pour celui-là, il avait choisi une option plus cruelle encore, plus imagée. Le soulevant par la gorge jusqu’à un arbre, il lui cloua les deux bras à l’arbre, sa chair se déchirant au fur et à mesure qu’il se débattait. La crucifixion. Pourquoi pas ? Il fit de même avec ses jambes et ses pieds. Chose totalement atroce. Il en tremblait de tous ses membres. C’était la première fois qu’il voyait quelqu’un hurler ainsi. Cela lui faisait presque peur. De remords, il faillit révulser mais tint bon. Cet homme devait payer. Levant le bras, il lui coupa ensuite la tête d’un violente revers de bras, prolongé par un de ses kunaïs.

C’était fini. Le calme revint dans sa tête, suivi d’une sensation de froid. Il s’enfonçait peu à peu dans les ténèbres. Il avait dérapé. Détachant son ex-indic’ du mur, il vomit. Après avoir repris peu à peu ses esprits, il se tourna vers Raiken qui en avait apparemment fini lui aussi.

« Il vaudrait mieux que j’y aille. Je suis désolé de ce que j’ai fait. Prends ça, tu pourras me joindre à cet endroit.»

Il ne voulait plus rester à cet endroit, la vue des cadavres lui était insoutenable.

Tournant le dos à son ami, il partit.

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