N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Des sacs de graines [Konohajins]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Konoha
Myakudou On'
Myakudou On'
Informations
Grade : Rokudaime Hokage
Messages : 1462
Rang : SSS

Des sacs de graines [Konohajins] Empty
Message(#) Sujet: Des sacs de graines [Konohajins] Des sacs de graines [Konohajins] EmptyMar 1 Oct 2013 - 5:47

- On en est donc rendus là...

Bureau du Hokage.
On' était assit sur le fauteuil du chef, de l'autre côté du bureau, aussi à l'aise qu'un poisson dans l'air. Le confort des coussins rembourré n'y changeait rien.
Autour de lui, Nikkou, Miko, Maïka, et les deux têtes pensantes de l'ANBU. Devant lui, un formulaire. Dans sa main, une plume imbibée d'encre.

Des frissons le parcoururent lorsqu'il relut le document qu'il venait de signer. Pour combien de temps exactement s'était-il engagé à veiller sur le village ? Pas très longtemps, après tout, puisque ce poste était vraisemblablement maudit. Il tomberait comme tous les autres, avant même d'avoir eu le temps de se faire remarquer. Discret jusqu'au bout, même dans la célébrité.

Un ANBU lui indiqua que le village s'était rassemblé au pied du balcon, qu'il était temps. Un autre l'invita à enfiler la toge d'Hokage, en particulier le large chapeau rouge et blanc.

- Cela cachera vos... blessures de combat.

C'était hors de question pour lui.

- Je n'ai rien à cacher, répondit-il simplement en lui passant devant sur un ton d'enterrement, attrapant la toge d'un geste sec sans toucher au chapeau.




Et il ne cacha rien.

Quand il se pointa sur le balcon accompagné des cinq autres, il vit la foule Kohajin s'exciter. Il n'eut pas le cœur d'effectuer une analyse sonore détaillée de toutes les réactions qui jaillissaient sur le parvis, sur les toits des bâtiments ou sur les balcons alentours. De toute évidence, les avis seraient partagés. Après tout, il n'était pas Konohajin de pure souche, et contrairement à Daïki il n'était qu'un intrus comme l'avaient été Suguato, ou même Nikkou à qui ils avaient fermement refusé une seconde chance. Certains le voyaient sûrement déjà fuir le village, s'arracher en silence comme un couard le soir où on aurait besoins de lui.
Mais ils étaient en minorité. Les autres, la majorité, avaient décidé d'avoir confiance en lui. Lui qui avait tenu tête à un Furyou, et même à un deuxième si on en croyait les rumeurs.

L'avantage, c'était qu'il n'aurait pas à payer un manipulateur de l'onkyôton pour décupler le volume sa voix dans ce genre de discours.

- Bonjour.

Le silence s'installa brusquement, mais il était difficile de dire si c'était parce qu'il avait haussé et amplifié sa voix pour déclarer quelque chose d'aussi banal, ou parce que les plus observateurs avaient remarqué les grosses cicatrices sur son visage.

Elles avaient cicatrisé entre temps. Suffisamment pour faire comprendre à tous ceux qui regardaient son visage qu'elles s'étaient installées de façon permanente et irréversible. Elle lui traversaient la chair comme des tuyaux sous la peau, et perturbaient l'harmonie autrefois juvénile de son visage.

Des murmures très perceptibles se propagèrent dans l'assemblée.

- Je vais donner du sens à beaucoup de rumeur dans les prochaines minutes. Mais comme ce sont des rumeurs, je suppose que vous y êtes déjà préparés.
Hayashi Daïki est mort.


Silence dans l'assemblée, comme si tout le monde s'y attendait.

- Je n'ai pas sa dépouille. Cette information, je l'ai eue d'un Furyou, un être qui n'aurait eu aucun intérêt à mentir. Un être tellement obsédé par sa quête morbide de « collection » qu'il n'agissait que dans son propre intérêt, et qui n'a pas hésité à décapiter des dizaines de nos camarades dans cette optique.
Appelez-le Meteora, et sachez que même s'il respire toujours, son ère s'arrête ici.


Des voix qui gonflent, gonflent, jusqu'à sonner l'embryon d'une ovation. Onpu coupa net cet élan.

- N'allez pas croire que je l'ai vaincu. Quand on en est réduit à souiller son propre corps pour échapper à l'ennemi, c'est qu'on a perdu. J'ai reçu beaucoup d'aide dans cette affaire.


Les concernés se reconnurent. Les moines du temple de Kyûbi et les travailleurs qui l'avaient aidé à traîner le Furyou jusqu'au village. Et il eut une pensée pour Rone, cette chauve-souris monstrueuse qui avait fait les trois quarts du travail.

A cette heure, le Furyou était entre de bonnes mains, et surtout entre de bons fuinjutsus.

- J'ai d'autres nouvelles à vous annoncer.
Dans sa folie, Meteora a démolit ce qui restait des ruines du temple de Kyûbi. Au moment où je vous parle, la zone est gorgée de phosphore. Aussi, dés les prochains jours, aussitôt que les travaux sur les remparts de Konoha seront terminés, nous focaliserons notre temps, notre force, notre chakra et notre budget sur la désinfection du lieu et la construction d'un nouveau temple.
L'expérience de cette attaque a bien montré que si tout le monde y mettait du sien, cela ne prendrait que quelques semaines. Je vous demanderai toute votre bonne volonté.


Evidemment, Onpu venait encore d'enfoncer une porte ouverte en annonçant la fin de ce lieu mythique, mais la foule ne s'attendait vraisemblablement pas à ce que le temple soit une priorité. Débarassé de la menace du chasseur de visage, le Rokudaime voulait commencer son mandat proprement.

HRP a écrit:
Je laisse quelques villageois poster leur réaction avant de continuer le discours ! Car il n'est pas fini.




Dernière édition par Myakudou On' le Jeu 3 Oct 2013 - 23:31, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://soundcloud.com/grey-try
Nouveau
Hayashi Raito
Hayashi Raito
Informations
Grade : Jônin - Anbu
Messages : 284
Rang : A+

Des sacs de graines [Konohajins] Empty
Message(#) Sujet: Re: Des sacs de graines [Konohajins] Des sacs de graines [Konohajins] EmptyMer 2 Oct 2013 - 1:09

    Les portes de Konoha. Raito n'était parti que pendant quelques mois, mais il avait l'impression que cela faisait des années. Une petite appréhension montait en lui. Il était parti sans prévenir personne. Même lui n'avait pas prévu ce petit voyage, mais il un événement avait précipité son départ. Un événement qui lui permettrait d'en apprendre un peu plus sur la mort de ses parents, et de l'histoire obscure de son clan. Seulement son voyage avait été en partie une déception. Raito revenait donc le visage fermé et fatigué chez lui. Enfin. Il se gratta la joue gauche, et il fut surpris par le contact piquant de sa barbe. Il était vrai que pendant sa petite aventure, le chunin n'avait pas eu l'occasion d'avoir un hygiène de luxe. Il s'était lavé dans les fleuves, avait chassé pour se nourrir mais il n'avait pas eu la possibilité de se raser, quoiqu'il aurait pu le faire avec sa maitrise du futon qui avait considérablement augmenté. L'Hayashi avait hâte de montrer ça à On', en espérant que ce dernier ne lui en voulait pas. Raito n'avait néanmoins toujours pas appris à calmer ses ardeurs et à bien contrôler son suimen, il devrait encore travailler dessus. Le jeune homme portait une ample vaste veste sombre avec une large capuche, qu'il laissa rabattue sur son visage. Il ne voulait pas qu'on le reconnaisse... Pas tout de suite. Il voulait pouvoir profiter du village dans le calme. Le ninja arriva donc aux portes et montra le bandeau attaché à son front. Il n'en fallut pas plus aux gardes pour le laisser passer.

    En marchant dans les ruelles, il vit que tout le village était en ébullition et que les villageois convergeaient tous vers un seul et même point. Le palais de l'Hokage. Daiki voulait faire une annonce ? Les choses semblaient avoir bien changées ici, Raito avait été coupé du monde pendant plusieurs mois et il ne savait pas ce qui s'était passé lors de son absence. Il décida alors de suivre la foule jusqu'au palais. Là, la quasi-totalité du village attendait. Le balcon était vide. Daiki ne semblait pas encore tout à fait prêt. Puis une clameur commença à monter dans l'assemblée et quelqu'un se présenta. C'était On' ! Raito n'en croyait pas ses yeux, qu'est-ce que son sensei faisait là-haut ? Qu'importe, il était si heureux de le revoir qu'il ne pouvait réprimer un sourire. Un sourire qui s'effaça très vite lorsqu'il vit les cicatrices sur le visage de son maitre. Raito avait l'impression de tomber dans un vide sans fin, et ses jambes tremblaient. Il contracta sa mâchoire. A ce moment là, le chunin qui avait les yeux qui brillaient, à la limite des larmes, se détesta. Il avait abandonné son maitre. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé, mais le shinobi savait qu'il aurait pu défendre son sensei. Il se détestait.

    Sa peine n'en fut que plus grande quand il entendit que Daiki était mort. Cette fois les larmes coulèrent, s'en fut trop. Le regard sombre, il était silencieux. Il regarda le sol, le visage caché dans sa capuche jusqu'à qu'il puisse reprendre le contrôle de ses émotions. Une fois que cela fut fait, il regarda de nouveau le luthier. L'aspect juvénile caractérisait autre fois le visage de son sensei avait aujourd'hui disparu. Puis On' parla de Meteora. Il le connaissait. Il l'avait affronté avec... Daiki. Comment est-ce que ce dernier avait pu perdre la vie ? Tant d'espoirs reposaient sur lui. Enfin il avait noué des liens avec un membre de sa famille. Et aujourd'hui il n'était plus, comme ses parents.

    Raito était droit comme un piquet, la capuche sur son visage, regardant fixement le luthier. Il était donc devenu le nouvel Hokage ! Quelle chance pour le village de Konoha. Mais cette prise de fonction montrait qu'On' avait changé. Il se souvint d'une discussion avec lui où lorsque le chunin lui avait annoncé qu'il deviendrait Hokage, le luthier lui avait déconseillé de s'engager dans cette voie. Qu'es-ce qui l'avait donc pousser à prendre un poste qu'il avait jadis presque critiqué ? Etait-ce qu'une solution temporaire ? Raito se posait beaucoup de questions, mais il était un peu plus soulagé. Konoha ne pouvait être entre de meilleures mains.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Nara Natsuki
Nara Natsuki
Informations
Grade : Bras Droit de l'Hokage
Messages : 1736
Rang : SSS

Des sacs de graines [Konohajins] Empty
Message(#) Sujet: Re: Des sacs de graines [Konohajins] Des sacs de graines [Konohajins] EmptyMer 2 Oct 2013 - 15:35

Le temps était aux changements. D'une part celui de la saison, avec l'arrivée du printemps, mais aussi dans les fondements mêmes du Village de la Feuille. L'Arbre qu'était Konoha avait été coupé, il s'agissait maintenant de faire repousser le tronc pour qu'à nouveau les bourgeons fleurissent. Beaucoup avaient œuvré dans ce sens, s'accrochant à de maigres espoirs en l'avenir comme des naufragés le font à une planche en plein océan. Mais la foi manquait encore, elle manquait parce que l'incertitude planait au sein de la population, comprimant froidement le cœur d'un peuple décapité. C'est pourquoi tant de monde s'étaient présentés aujourd'hui, sous le balcon du nouvel Hokage. Non pas pour lui rendre hommage, mais pour trouver des réponses, et redonner un sens aux efforts déployés depuis la fondation du Village de la Feuille. Comme tant d'autres, Natsuki était parmi eux. En tant que shinobi, il était au service du Village, et de l'homme qui en était à sa tête. Un homme qui pouvait choisir de continuer la politique instaurée par son prédécesseur, ou d'en commencer une nouvelle. Personne ne savait vraiment à quoi s'attendre encore, mais l'héritier Nara était au moins sûr d'une chose : le nouveau dirigeant pourrait difficilement le décevoir. Lui comme tout son clan servira fidèlement le Hokage tant que ce dernier ira dans le sens de Konoha, et assurera la prospérité du Village.

La foule s'embrasa d'un coup, signalant pour les endormis ou les distraits qu'il se passait quelque chose. Et il suffisait de lever les yeux pour voir quoi : Myakudou Onpu fit son apparition, pour la première fois vêtu de l'uniforme réservé à l'Hokage actuel. Certains étaient déjà au courant pour les séquelles physiques de sa traque, mais pour beaucoup, l'arrivée du luthier fut l'occasion pour eux de les découvrir pour la première fois, et de propager une nouvelle vague de murmures au sein du silence installé à peine quelques secondes plus tôt. Tous avaient les yeux dirigés vers leur nouveau Chef, dans l'attente de réponses à leurs incertitudes depuis trop longtemps entretenus maintenant. Onpu devait en être conscient, mais aussi se montrer très prudent : dans l'instant, tout ce qu'il dira et fera entrera dans l'Histoire de Konoha. La première des nouvelles restera d'ailleurs gravée dans bien des coeurs. Si elle était attendue, et que chacun avait eu le temps de s'y préparer, cela n'empêcha pas la chape de plomb de s'abattre sur la foule, figeant le temps durant les quelques secondes qu'Onpu accorda à son peuple pour encaisser et digérer l'information. Ce n'était pas tant pour l'homme que Daiki était – peu l'avaient fréquenté personnellement ou régulièrement – mais surtout pour ce qu'il représentait : la tête pensante de Konoha, un leader qui avait fait de son mieux pour aller dans le sens de sa patrie.

Le nouvel Hokage résuma brièvement les informations relative au Furyou. Ce n'était pas nécessaire d'entrer dans les détails de toute façon, son visage témoignait pour lui ce qu'il en avait coûté à tous d'obtenir ces informations, et de mettre un terme à la menace que représentait Meteora. Il enchaîna alors rapidement sur l'avenir à court terme : celui concernant la reconstruction du temple de Kyûbi, une zone meurtrie puis achevée par les événements d'un passé plus ou moins récent. Natsuki étudia avec intérêt l'information. Où voulait vraiment en venir Onpu ? Reconstruire un bâtiment juste pour le rebâtir n'avait pas de sens. A moins que... Même s'il s'était déjà fait connaître par l'Histoire, il était encore un tout nouveau Kage. Son discours allait peut-être animée la foule, mais l'effet retombera très vite. Il allait avoir besoin de temps pour se faire accepter totalement, et surtout pour faire ses preuves. Un laps durant lequel il devra parvenir malgré tout à maintenir la population soudée, et lui donner l'impression d'aller vers l'avant. Peut-être était-ce en partie cela, l'un des buts visés en concentrant les efforts sur la reconstruction du temple. Le Village de Konoha a été privé pendant un bon moment de Chef, et pourtant il ne s'est pas écroulé, car ses habitants œuvraient dans un but commun, la reconstruction de leur lieu de vie. Rebâtir les remparts était capital, mais cela n'aurait pas eu de sens si la population s'était disloquée pendant. En lui donnant l'impression d'avancer, elle avait pu rester unit. Le temple était-il du coup un prétexte pour laisser un peu plus le temps à Onpu de s'accommoder avec son nouveau rang, et des responsabilités qui en découlaient ? Un moyen de donner aux habitants de Konoha une nouvelle raison de rester souder jusqu'à ce que le Village sorte définitivement du bourbier dans lequel il était ? Peut-être...
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Meian
Meian
Informations
Grade : Taichou
Messages : 82
Rang : B

Des sacs de graines [Konohajins] Empty
Message(#) Sujet: Re: Des sacs de graines [Konohajins] Des sacs de graines [Konohajins] EmptyJeu 3 Oct 2013 - 18:04

    Il avait beau souffler, hurler, transcender... Aucun son, aucun espoir, rien ne viendrait perturber ton silence interne. Les branches pouvaient bien se plier, craquer, marteler le sol de leur poids, rien n'empêcherait tes pas de s'additionner. Le ciel tombait, par lambeaux, décomposant la nature de toute sa neutralité. Ce sourire crispé fut lapidé, s'étendant en une mine grisée. Même les feuilles tremblaient, frémissant d'appréhension, comme cherchant à vous prévenir.

    Anticipez, humain. Barricadez votre cœur pour que la peur ne l'atteigne. Reculez, humain. Soignez le pour que les peurs cessent un jour. La nouvelle est dure, l'écoute l'est encore plus, soyez juste à même d'entendre ce que nous avons... ce qu'il a à vous dire.


    Ce n'était pas un chant, ce n'était pas un cris. Simplement un murmure, une lamentation. Quelque chose de lent et suraigu. Sifflotant parmi le vent, les mots tombèrent pourtant comme des pierres. Comme une fatalité qu'on ne pouvait éviter. Comme une main qui vous serrait les entrailles.

    Le tout était noué.

    On ne blâmait plus, on ne parlait point. On ne savait plus quoi penser, quoi faire. Pourquoi d'ailleurs ? Pourquoi ?

    Le visage d'Onpu te fit l'effet de peindre tout ce qu'il avait pu endurer. Des rayures, plus où moins larges, lacéraient son faciès, tranchant sans gêne ses joues, ses chairs, ses lèvres comme son âme. Cette blessure, elle parlait pour lui. Ces traits, ils ne relevaient pas d'un simple affront... Loin de là. Ton sensei revenait d'une guerre amplement plus kafkaïenne que cela. Cette bataille était psychologique. Les marques, les traces, seraient là, à jamais. Comme l'art, elles rappelleraient à chacun, chaque jour, ce qu'il reste du passé, ce qui le ramène au présent, et ce qu'il adviendra du futur.

    Il avait prit en carrure, en prestance, malgré son apparence déflorée. Peut-être ces balafres donnaient-elles plus d'importance à ses mots ? Pour la plupart des gens, c'était le cas. Mais pour toi, elles n'étaient que des souvenirs, encore chauds, d'un passé qui grondait et hurlait sa monstruosité. La laideur n'était qu'une question de canon (On forge notre propre vision de la beauté. On s'en sert pour dis-crédibiliser ou donner de l'importance à certaines choses) mais bien d'acte. L'acte, ici, relevait, disait-il, d'un geste de survie. Or, à tes yeux, la survie était la chose la plus magnifique qu'il soit.

    Vivre est un acte d’égoïsme. Survivre est une loi génétique.

    Peut-être cela montrait aussi qu'entre On' et son adversaire, l'un s'était montré plus égoïste que l'autre, qui sait ?

    Tes yeux roulèrent, comme accablés, puis roulèrent encore. Les phrases donnaient du sens à sa mine. Tandis qu'un était mort, l'autre se relevait. L'un s'élevait, l'autre s'agenouillait, prêt à servir de rempart à ce qu'il proclamait être la reconstruction.

    C'était donc ça. Cette odeur de mal être, ce poinçon dans tes boyaux, si infime qu'il n'était qu'une gêne à laquelle tu t'étais habituée. Le phosphore vous empoisonnait, empestait vôtre « territoire » comme une bête l'aurait fait. Le malaise révélé, la réalisation de celui-ci était tout de suite plus évident.

    Ton cou se tordit, laissant légèrement retomber ton menton. Le village pouvait compter deux mains et au moins 4 paires de griffes (et autres) en plus pour sa future désinfection. Onpu le méritait, le village le méritait.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Hyûga Ryûko
Hyûga Ryûko
Informations
Messages : 34
Rang : C

Des sacs de graines [Konohajins] Empty
Message(#) Sujet: Re: Des sacs de graines [Konohajins] Des sacs de graines [Konohajins] EmptyJeu 3 Oct 2013 - 18:34

Je me trouvais dans la salle d’entrainement du clan, lorsque l’un des serviteurs vint m’annoncer que ma mère m’attendait depuis plusieurs minutes et que cette dernière était assez fâchée. Il me fallut quelques secondes pour me rappeler que je lui avais fait la promesse de l’accompagner afin d’assister au message d’intronisation du nouvel Hokage. Il y a des jours où je me demande ce qu’il me passe par le tête, non pas que je porte peu d’intérêt aux institutions du village et à son devenir, mais je ne voyais en quoi ce discours allait changer ma vie ou celle du clan. J’étais un shinobi du village et le clan était à son service, donc il allait être de notre devoir d’obéir au nouvel Hokage, de la manière que nous l’avions fait avec les précédents. Ce n’est pas d’un pas des plus motivés que je mis en terme à ma séance d’entrainement et me dirigea vers ma chambre.

A peine, ais je passé le palier de ma chambre que j’entendis ma mère arriver derrière moi. Même si je lui tournais le dos pour l’instant, je pouvais imaginer son expression et anticiper les mots qu’elle allait prononcer. Un sourire apparut sur mon visage, lorsqu’elle commença ses récriminations.


« Ryûko, tu n’es pas sérieuse, tu sais que je n’aime pas que l’on me fasse attendre. »

Que voulez-vous répondre à cela, surtout lorsque ces votre mère qui vous dit cela. J’aurais pu faire de l’esprit, lui dire que mon entrainement était plus important que n’importe quel discours et que le nouvel Hokage préférerait savoir ses shinobis s’entrainer plus tôt que de venir l’écouter. Mais je ne dis rien et commence à me préparer le plus rapidement. L’opération, ne demanda pas beaucoup de temps, je quittais mon kimono, pour une tenue assez similaire, aux manches évasées. Une fois ma taille ceint à l’aide de mon bandeau et je devance ma mère, l’obligeant presque à courir pour me rattraper. Elle sait que je ne fais cela que pour l’énerver et ne tombe pas dans mon piège, je l’entends juste lâcher un souffle d’exaspération ce qui m’arrache un autre sourire.

Les rues du village sont assez désertes, la foule des badauds et autres doits déjà être présente sur la place au pied du palais de l’Hokage. Lorsque nous arrivons sur la place, je constate que je ne m’étais pas trompé, malheureusement pour moi, le discours quant à lui avait déjà commencé et ma mère me pinça assez vigoureusement pour me punir. Si j’avais échappé à une remontrance, je le devais au fait que le nouvel Hokage n’avait pas fini de parler. Il était en train d’expliquer que la terreur qui avait frappé le pays ces derniers jours n’était plus et qu’il se nommait Meteora. Alors qu’une clameur s’apprêtait à monter de la foule, je pus constater un trait de caractère de celui qui allait diriger le futur du village, je souris de satisfaction, sourire que je dissimulai à l’aide de mes cheveux. Ma mère ne me prêtait plus la moindre attention, ce qui me permit d’observer les différentes personnes présentes. Bien sur tous les clans étaient représentés, tout comme le mien.

Si la plupart des personnes présentes semblaient apprécier le nouvel Hokage, je ne pouvais pas en dire autant. Non pas que j’ais quoique ce soit contre lui, mais je ne le connais pas assez pour savoir si sa nomination est une bonne ou mauvaise chose. De toute façon, je ne m’intéresse pas à la politique, tout ce que je vois, c’est que le village a de nouveau une personne aux commandes, ce qui apportera à tous un sentiment de sécurité et de confiance pour le futur nécessaire pour maintenir le village unit. L’histoire du temple, me laissa assez indifférente, n’ayant jamais senti le moindre intérêt pour la religion, mais il représentait un symbole, tout comme la personne sous la coiffe d’Hokage et le village en avait besoin. Je vais attendre et voir ce qui va se passer par la suite et pour la suite du discours, essayera-t-il de rassurer tout le monde ou bien va-t-il expliquer sa future politique. En tout cas, je peux dire que cet Hokage ne laisse personne indifférent, pas même moi ….

Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Inuzuka Takeo
Inuzuka Takeo
Informations
Grade : Jônin - Chef Inuzuka - Chef de la Sécurité de Konoha
Messages : 913
Rang : A+

Des sacs de graines [Konohajins] Empty
Message(#) Sujet: Re: Des sacs de graines [Konohajins] Des sacs de graines [Konohajins] EmptyJeu 3 Oct 2013 - 21:35

Ce fut un brouhaha venant de l’extérieur qui me fit ouvrir mes yeux pour la première fois cette journée-là. Il y avait toujours de l’activité à Konoha, même si depuis l’attaque elle avait considérablement diminué, mais en cet avant-midi c’était encore plus fort. Me relevant de mon lit, je me rendis à la fenêtre de mon appartement et observai la rue en dessous en plissant les yeux. Pour une raison que j’ignorais, un véritable flot humain avait envahi les rues et se dirigeait vers une destination inconnue. Normalement je me serais mêlé de mes affaires et j’aurais continué de prendre mon temps, sauf que je sentais une certaine agitation dans la foule, peut-être de la façon dont ils se tenaient et les petits murmures qui avaient remplacés les clameurs habituelles. Je me doutai aussitôt que quelque chose était arrivé ou était sur le point d’arriver.

Je réveillai Akamori en le secouant légèrement alors que je me dépêchais m’habiller. Le printemps était enfin revenu, je pouvais laisser de côté mes vêtements doublés et me remettre à porter des vêtements un peu plus légers. J’allais ensuite me chercher un fruit pour faire office de déjeuner et allait me joindre à la foule. Je ne fus pas surpris d’où nous nous arrêtâmes, j’aurais dû me douter que c’était au Palais de l’Hokage que ça se passerait. Était-ce le retour d’Hayashi-dono à Konoha? Myakudou-san avait-il réussi à le retrouver et le ramener? Je jouai des coudes pour m’avancer vers les portes du palais, ou plutôt le balcon au-dessus puisque c’était sûrement de là qu’allait sortir l’Hokage. Je jetai un regard rapide autour de moi en attendant l’annonce qui allait venir sous peu et remarquai que j’étais loin d’être le seul Genin qui assistait l’événement. En plus de tous les villageois qui faisaient vivre l’économie du village, plusieurs shinobis, tous grades confondus, étaient présents. J’entendis alors Akamori laisser sortir un petit gémissement. Attendri par le cri de mon ami, je le pris dans mes bras et le déposai sur mes épaules. Le pauvre, il n’arrivait à rien voir avec tous ces gens autour! À peine était-il bien installé qu’une vague de murmure traversa la marée humaine.


-Aka, regarde!

En effet, les portes menant au balcon s’ouvrirent et un petit contingent sortis du palais. Mon regard se fixa sur l’homme à la toge blanche, l’Hokage. Pourtant, Hayashi-dono semblait plus petit que d’ordinaire, cela me prit un peu de temps avant de reconnaître Myakudou-san dans les habits d’Hokage. Je ne comprenais pas, qu’est-ce que cela voulait dire? Je n’eus pas à attendre longtemps pour avoir une réponse à mes questions intérieures : le Godaime Hokage était mort. Celui qui l’avait enlevé avait eu raison de l’Hayashi. Sans pour autant l’avoir connu personnellement, la nouvelle de la mort du Godaime m’affecta plus que je ne l’aurais cru. Mais avec cette mauvaise venait une meilleure nouvelle : celui qui avait cela à l’Hokage le paierait. Myakudou-dono, que je devais maintenant appelé avec le respect qui lui était dû, avait payé cher cette information, mais il nous assurait que s’il était toujours en vie, il ne lui en restait pas pour longtemps. Je ne comprenais pas pourquoi certains étaient si hostiles envers le Rokudaime. Peut-être n’avait-il pas rapporté le corps du défunt Hokage, mais cette petite tache ne ternissait en aucun cas la valeur du shinobis, qui avait après tout aidé à la mort de Makka. En aucun cas avait-il montré de la lâcheté, je ne considérais pas la fuite pour sauver sa peau comme de la lâcheté, et semblait être un ninja exemplaire, quoiqu’à la personnalité bien à lui.

Il continua son discours, rendant le tableau un peu plus sombre qu’il ne l’était déjà. La reconstruction du village n’était pas encore complètement terminée qu’il leur faudrait tout de suite embarquer sur un nouveau projet : le temple du Kyûbi qui avait été détruit dans le combat entre Myakudou-dono et Meteora, celui qui avait enlevé le dernier Hokage. Il laisse ensuite un silence plané pour laisser aux Konohajins d’ingérer l’information, nous implorant de lui laisser sa chance. S’il leur avait fallu se serrer les coudes ces derniers mois, il faudrait les serrer encore plus fort à partir de maintenant. Non seulement avions-nous un nouvel Hokage, ce qui apporterait à coup sûr plusieurs changements dans le village, mais il fallait ensuite reconstruire un temple en entier sur un terrain infecté de phosphore. Mais j’avais confiance en celui qui avait été choisi pour assurer la prospérité de la Feuille, il fallait après tout bien laisser sa chance à tout le monde.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Myakudou On'
Myakudou On'
Informations
Grade : Rokudaime Hokage
Messages : 1462
Rang : SSS

Des sacs de graines [Konohajins] Empty
Message(#) Sujet: Re: Des sacs de graines [Konohajins] Des sacs de graines [Konohajins] EmptyVen 4 Oct 2013 - 0:07

Inutile de dire que contrairement à la dernière fois qu'il s'était exprimé en public, On' avait beaucoup de misère à repérer les têtes ou les timbre qu'il connaissait. C'était bien plus que quelques dizaines de voix ou de regards rivés vers lui qu'il avait à traiter. Cette déferlante d'attention le ramena à sa condition de chef malgré lui, ce qui le mena à ressentir exactement le même sentiment que Nikkou avait ressenti quelques années plus tôt à sa place. « Je suis trop jeune pour ces conneries... ».

Des tendances générales se dégageaient pourtant de certains groupes dans la foule. Alors que certains priaient silencieusement pour le présumé défunt Godaime, d'autres semblaient n'avoir rien compris à ce qu'il s'était passé. La rage des uns compensait la mélancolie des autres et se mêlait à l'excitation pour un cocktail composite qu'Onpu avait appris à apprécier depuis qu'il était au village, considérant que c'était cette diversité qui procurait une telle influence à la feuille.

Subjugué par cette agitation, il voulut réfugier ses mains dans ses poches, mais opta pour plus de professionnalisme et retroussa simplement ses manches avec sérieux, avant de malaxer une nouvelle dosette de chakra amplificateur.

- Par ailleurs, je sais que ça ne coule peut-être pas sous le sens pour tout le monde, mais se relever ne sera pas le seul challenge des prochaines semaines. Cette activité intense pour renaître de nos cendres ne doit pas entraver nos relations internationales, en particulier nos camarades des nuages qui sont sans nouvelle de leur Raikage depuis bien trop longtemps.

Jours étranges. Même à Kiri, l'ancien camarade de combat du luthier, Yoru, s'était volatilisé à son tour. A croire que les éléments se déchaînaient sur les villages pour leur faire plier le genou. Seul ce Kyoshi Rei restait mystérieusement hors de porté de toutes ces affaires...

- Kumo est en crise, et en tant que pays allié, il est de notre devoir d'intervenir. Aussi, et je m'adresse aux shinobis uniquement : je vais vous demander un geste, un seul, simple. Une mission de rang C, ou plus, que vous effectuerez sans rémunération ; les bénéfices iront directement dans un programme d'aide économique pour apporter notre soutien à Kumo, cette puissance militaire et commerciale qui nous le rendra au centuple un jour. Une fois encore, je compte sur vous.

S'il n'avait besoin de personne pour gérer le volume de sa voix, c'était un ANBU à ses côtés qui se chargeait de gérer son temps de parole. Il perçut un signe de la tête de sa part, lui indiquant qu'il fallait conclure.

- Je suis originaire du pays des rizières, mais j'ai toujours vu la feuille comme... un nid de shinobis valeureux et ouverts, ce que certains appellent des « shinobis modernes ». Il est plus que temps de donner du sens à cette image, et à s'ouvrir le plus possible à l'international si nous tenons à repartir du bon pied. Les Kumojins, les Sabakyô de la pluie et les Tohâtsu de l'herbe ont eu la bienveillance de nous soutenir, il est capital que nous leur offrions tout le respect qui leur est dû.
J'adresse donc ce mot final à tout le monde, aux anciens du conseil comme aux nukenins fraîchement reconvertis, aux alliés de toujours comme aux sceptiques : restons à l'écoute les uns des autres. C'est seulement ainsi que nous relancerons efficacement la machine.
Ecoutez-vous.
Ecoutons-nous.
Courage.


Ne pas utiliser de figures de style en lien avec le champ lexical de la musique s'était révélé plus facile que prévu.
Il fit un pas en arrière, indiquant qu'il avait terminé. Attentif à l'ensemble des réactions, il se prépara à se retirer, profondément heureux de pas avoir fait que des malheureux.

Citation :
Ceux qui veulent répondre le peuvent encore évidemment Smile

Revenir en haut Aller en bas
http://soundcloud.com/grey-try
Konoha
Aburame Junpei
Aburame Junpei
Informations
Grade : Jônin
Messages : 678
Rang : A

Des sacs de graines [Konohajins] Empty
Message(#) Sujet: Re: Des sacs de graines [Konohajins] Des sacs de graines [Konohajins] EmptyVen 4 Oct 2013 - 1:13

Je venais de passer l’avant-midi avec mon père, dans le dojo de la maison, lui montrant le résultats de mes entraînements répétés et l’expérience que je gagnais avec les missions. Nous avions aussi vu un peu l’art de l’épée, tel que je le lui avais demandé. En effet, depuis qu’il m’avait transmis son dague, j’avais pratiqué le maniement de l’arme mais ce n’était pas suffisant. Je voulais vraiment apprendre, pas seulement faire des mouvements aléatoire avec une épée courte. Nous nous étions donc concentrées là-dessus, corrigeant les défauts que j’avais déjà adoptés dans ma pratique de l’épée. C’était des petits trucs de bases, simples comme tout, mais pourtant j’avais de la misère à venir à bout. Malgré les heures que nous consacrâmes à mon entraînement, nous ne comptions pas faire cela de notre journée. Aujourd’hui était le discours d’intronisation du nouvel Hokage, Myakudou Onpu, personnage important du village donc nous avions tous entendu parler. Non seulement était-il un shinobi décoré du village, il avait apparemment lui-même mener la traque pour Daïki, qui était jusque-là porté disparu. Mais avec la nomination d’un nouvel Hokage, ça n’augurait sûrement pas bien pour Hayashi-sama.

Après un bon bain bien mérité, je me dirigeai vers ma chambre où j’enfilai mes habits de cérémonie, que j’avais porté pour la dernière fois quand j’étais aller manger chez Natsuki, le jour de notre première rencontre : un yukata et un hakama noirs avec un obi et un haori vert que je portais comme une cape, la veste déposé sur mes épaules. J’avais évidemment des sandales, sans oublié les tabis parce que malgré le temps qui se réchauffait, ce n’était pas encore tout à fais l’été. Je sorti donc de ma chambre puis je rejoins mes parents qui attendait à la porte. Mon père me sermonna sur le port de mon haori, insistant que je n’étais pas un gangster et que je devais porter mon haori comme il faut. J’enfilai donc mes bras dans mes manches de haori à contrecœur puis nous nous dirigeâmes sans plus attendre vers le Palais de l’Hokage.

Comme je m’y attendais, la place était déjà pleine de monde, il devait y avoir au moins la moitié du village, l’autre moitié restant encore à arriver. Comme de fait, la place se rempli de façon exponentielle, poussant alors l’Hokage à se montré. Je ne l’avais jamais vraiment rencontré, je ne le connaissais que de nom, mais lorsqu’il se montra à nous, je devinai qu’il se montrait sou un nouveau jour pour tout le monde. Par les exclamations de la foule, je devinai que cette immense cicatrice dans son visage était quelque chose de récent. Comme de fait, nous apprenions quelques instants plus tard qu’il avait reçu cette cicatrice d’un Furyou nommé Meteora, qui selon les dires du Rokudaime était l'assassin du précédent Hokage. La foule, à moitié sous le choc par cette nouvelle, à moitié apeuré par cette monstruosité de Meteora, resta silencieuse. Ne faisant pas exception à la foule, je portai mes pensée à Hayashi Daïki, que j’avais l’honneur de rencontré que très peu de fois malheureusement. Comme si ce n’étais pas assez, l’Hokage reprit la parole en nous annonçant que le temple de Kyubi était aussi tombé sous les mains de ce Meteora, empoisonnant les environs de phosphores. Mais il nous assura tous d’un très beau discours que nous n’avions pas pour autant abandonné, et qu’aussitôt les réparations du rempart terminé, des travaux pour reconstruire le temple serait mis en exécution. Malgré la gravité de la situation, celui qu’on appelait le luthier avait l’air optimiste pour son village. En le regardant d’ici-bas, je senti une chaleur m’envahir, comme si mon cœur prenait en feu. Mais ce n’était pas un feu qui brûlant, c’était un feu réconfortant mais intense à la fois.

Puis la foule se mit à s’agiter, semblant enfin réaliser les mots du Rokudaime. Pour ma part, je gardai les yeux rivé sur le Myakudon-sama, qui sembla hésiter quelques instants avant de se rouler les manches, reprenant de nouveau la parole. Il nous annonçait que plusieurs défis nous attendaient avant de redonner à la Feuille son prestige, commençant par nos relations internationales. Il nous parla alors d’un projet de mission qu’il comptait mettre sur place et donc la rémunération irait à Kumo, une puissance militaire et commerciale nous rappela-t-il. Prenant une petite pause, sûrement pour laisser à la foule le temps de digérer la nouvelle, je pris cette pause pour justement penser à tout ça. Je ne m’étais jamais vraiment préoccupé des autres villages auparavant. Maintenant, j’apprenais que l’un d’eux se trouvait non seulement dans le pétrin mais sans dirigeant pour combler le tout. La voix accentué de l’Hokage régna de nouveau sur la clameur de la foule, finissant avec un discours sur l’avenir de Konoha, comme quoi il serrait primordial de mettre les relations inter-village de l’avant. Sur ces mots, il se retira sous la clameur de la foule qui avait de nouveau pris le dessus. J’ignorais si c’était de l’approbation ou de l’indignation, probablement des deux. Pour ma part, je ne savais pas trop quoi penser de ce concept inter-village. C’était une bonne idée de consolider nos relations avec les autres villages, mais un conflit peut éclater à tout moment, réduisant touts nos efforts à néant. La question est de savoir si nous pouvons faire assez confiance aux autres villages pour construire quelque chose de solide et de concrets.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Des sacs de graines [Konohajins] Empty
Message(#) Sujet: Re: Des sacs de graines [Konohajins] Des sacs de graines [Konohajins] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Des sacs de graines [Konohajins]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Les graines du Mal [Tetsuya]
» Purifier par le Feu [Konohajins]
» Conversation anodine et graines de discorde [Howaito]
» Promomotions ! [Konohajins]
» Les pansements [Konohajins]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Feu :: Konohagakure no Satô :: Palais de l'Hokage-