Escorter un vielle homme du centre commercial jusqu’à l’ouest de Suna ... en pleine nuit ! N’est-ce pas là une mission qu’on donne aux faibles ? Aux incompétents ? Aux Genins tout simplement. Suis-je devenu ninja seulement pour m’occuper de la paperasse ? Foutaise ! Déjà que je ne suis pas accompagné durant cette mission … par accompagner, je parle bien sûr d’un autre ninja qui aurait eu la même mission que moi. Une femme de préférence, de mon âge pourquoi pas et avec une généreuse poitrine et un magnifique popotin. Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Je vais devoir rester durant toute la mission avec un vieillard. Bref, durant la route de chez moi à la position du vieillard, je lis l’ordre de mission. Comme j’ai fais pour descendre aussi bas dans l’estime du Kazekage ? Je suis sûr que durant cette mission, je vais devoir utiliser que mes jambes … et pas pour me battre, hein, non, seulement pour marcher du point A, la position initial du monsieur à escorter, au point B, l’ouest de Suna … pendant la nuit.

Pour une fois que j’espère du fond de mon cœur qu’on se fasse attaquer par des brigands, histoire d’ajouter un peu de piment à cette misérable mission.
OYEZ, OYEZ, voleur, vous avez le champ libre pour m’attaquer moi et cette vielle personne !

J’ai terminé de lire l’ordre de mission, sa me rend triste de voir qu’il existe encore des missions aussi ennuyeuses que celle-là. Le centre-ville est à quelques rues d’ici, je prends le temps de relire à la va vite les détails dans le parchemin avant de le ranger dans l’une de mes sacoches. Mon pied se pose enfin sur le sol du centre-ville de Suna, là où j’aperçois vaguement, à cause du manque de lumière, la silhouette d’un vieillard au loin. En m’approchant d’avantage, je distingue près de lui une charrette tenue par deux ânes. La marchandise à transporter est sûrement sur la charrette, le vieillard serait con de porter tous tout seul.

« C’est toi le jeunot qu’le Kaz’kage m’a envoyé pour m’aider ? A dit le vieillard en m’apercevant
– Oui, c’est bien moi … je suis ... Ajoutai-je
– Tu sais c’que tu dois faire alors ? Dit-il en m'interrompant, aller on prend la route, ça va être long …

Long ? Ce n’était pas sensé être à l’ouest du village ? Où me ramène celui là ?

– C’est bien à l’ouest du village que l’on va ? Ai-je dis en pointant du doigt le chemin que l’on doit prendre, si c’est bien ça, prenons ce chemin là … il est plus court.
– J’voulais prendre le chemin le plus sûr … mais si tu préfères prendre le chemin le plus court, je te suis. » Déclara le vieux marchand

Nous prîmes, moi et le vieillard la route la plus courte … normalement, avec la vitesse qu’ont les ânes, nous arriverons à destination d’ici une bonne trentaine de minutes, si tout se passe bien. Alors pour qu’il n’y ait pas un blanc durant toute la mission, je décide d’ouvrir la discutions :

« J’imagine que tu transportes quelque chose d’important pour que le Kazekage envoi l’un de ses ninjas pour ton escorte ? Dis ai-je en brisant le silence
– Heureusement qu’il m’a envoyé un shinobi … je ne sais pas comment j’aurais pu transporter ma marchandise à l’ouest de Suna en pleine nuit, sachant que … Disait le marchand
– Vous ne supportez pas les rayons du soleil ?
– C’est exactement ça ... et la nuit, il y a de nombreux voleurs et brigands que rôde à la recherche de butin. Ma marchandise est un excellent butin pour eux.
Nous parlons, nous parlons, mais nous nous sommes même pas donner la peine de nous présenter, moi c’est Soroshi, marchand de verre du village de Suna.
– Greed, jeune Genin du village de Suna. »

Mais bien sûr, nous ne sommes pas dans un conte de fée, tout ne se passe pas toujours aussi bien qu’on ne le croit. Ça fait maintenant plus de cinq minutes que des gens nous suivent … ils sont tellement flagrant que je suis sûr que même le vieillard les a déjà flairé. Ça en devint tellement risible que je ne puisse m’empêcher de rigoler face à une telle situation. Mouahahahah ! Le vieillard stop, ses ânes et sa marchandise aussi. Il trouve sûrement louche mon rire … Soroshi se rapproche doucement de ma personne, puis de mon oreille pour me souffler les quelques mots qui suivent :

« Tu les as remarqué j’espère ? S'exprima le marchand

Un hochement de la tête pour lui affirmer ma réponse positive. Le vieillard ajouta :

– J’veux que tu t’occupes d’eux … un temps d’arrêt, maintenant. »

Ils sortent enfin de l’ombre, lorsqu’ils découvrent que nous les avons remarqués, le combat est inévitable … et ça même le vieillard lui-même l’a deviné.

Un sprint en direction du premier brigand en vue, je n’ai même pas eu le temps d’apercevoir le nombre d’ennemi que j’avais en face de moi que l’offensive était déjà lancée. En tenant mon équilibre avec mes mains je fais tournoyer mes deux pieds en l’air frappant chacun leurs tours le visage de ma première victime jusqu’à ce qu’elle tombe, criant de douleur.

Avec mes deux mains, je prends appuis sur le sol et m’expulse vers ma deuxième victime qui goutera au froid de ma lame. Je dégaine mon sabre en pleine air pour planter la lame dans le genou du bandit.

Je retire aussitôt le sabre pour le jeté sur la troisième victime qui essayait de m’attaquer par derrière, elle se plante aussitôt dans son ventre, il s’écroule ensuite sur le sable qui commençait peu à peu à prendre une teinte rougeâtre.

Trois sont à terre. Je me retrouve au milieu, avec le vieux, les deux ânes et la charrette à coter de moi, au milieu de quatre autres brigands … quatre autres victimes. Je jette un coup d’œil au vieillard et remarque qu’il est mort de trouille. Le sang gicle de mes trois précédentes victimes … j’espérai que cela suffirait à faire fuir le reste, mais malheureusement non, va falloir faire couler plus de sang.

« Ne t’inquiète pas … je vais m’occuper de leur cas. Déclarai-je, pour rassurer le marchand

Le combat reprend. Cette fois-ci, ils décident tous de m’attaquer en même temps.

– Ce n’est pas une mauvaise idée … je vous rassure !
Mais vous m’obligez à l’ouvrir bande d’imbécile. La première porte céleste : Kai Mon ! »

L’ouverture de la première porte, elle se situe dans le cerveau et me permet de supprimer le régulateur du cerveau sur l’ensemble des muscles de mon corps, ce qui signifie que la limite imposé par le cerveau concernant mes muscles disparait. Ma vitesse augmente, mais je souffre en même temps. Une petite explosion de chakra s’émane de mon corps, je fonce immédiatement sur le brigand devant moi, il me suffit d’un saut pour diminuer considérablement la distance qu’il y a entre moi et lui.

Arriver devant sa personne, je frappe de toute mes forces dans son estomac. Une réaction normale mais très mal vue, mon adversaire vomi devant lui, heureusement que je me suis directement écarter pour m’occuper de ses potes.

Pendant mon déplacement, je coince mon sabre dans ma bouche, horizontalement afin de ne pas gêner les mouvements de mes bras et ne pas m’empêcher d’utiliser du Taijutsu basique. Bref, lorsque la distance qui sépare le deuxième brigand à moi-même est ridicule, je prononce le nom d’une de mes techniques : « Poing Ardent ». Mes deux poings prennent immédiatement feu, en plaçant un hypercut à ma cible, je brûle ces vêtements en plus de le propulser quelques mètres plus haut dans les airs.

Essoufflé, je regarde autour de moi : plus personnes à part Sorochi et sa marchandise, je désactive la première porte céleste. Les autres bandits auraient sans aucun doute fuis la scène. Pitoyable.

« Incroyable ! Déclara le marchand
– Partons maintenant, avant qu’ils ne reviennent … » Ai-je dis, souffrant de douleur