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 Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] EmptyDim 20 Oct 2013 - 2:10

- Il est là.

- Là ? Dans cet appart ?

- Dans celui-là même.

- Comment t'arrives à reconnaître sa trace sonore alors que tu l'as jamais entendu parler ?

- Pas besoin de sa voix. Son souffle suffit. Et puis je ne m'oriente pas qu'au son, la signature de chakra intervient aussi dans ma technique. D'ailleurs, je...

- Oh c'est bon, tu m'énerves, barre-toi. Je te rejoins à ta lutherie avec le paquet dans... disons... cinq minutes ?

- Vendu. N'oublie pas de prévenir les autres par télépathie aussi, ajouta-t-il en prenant de l'élan pour un bond magistral à travers les toits, nous rejoindra qui pourra.

- Tss... comme si c'était pas déjà fait, fis-je pour moi-même alors que je le voyais s'éloigner.

Le « paquet », c'était Nara Natsuki. Le lieu qu'Onpu m'avait désigné, c'était sa barraque. Il était sept heures du mâtin.
Vu ce que Raito avait raconté au luthier, il était clair que ce Natsuki avait sa place à la Racine. Son comportement vis-à-vis d'Ozuka à au lendemain de l'Embrasement Vert m'avait tapé dans l'oeil aussi. Sa promotion de chûnin était pourtant fraîche, et il venait de repousser l'un des shinobis les plus dangereux du continent à l'aide des élèves d'Onpu, alors qu'il avait vraisemblablement été pris pour cible prioritaire.
Il avait le skill, le grade et la maturité.

BAM ! BAM ! BAM !

Pas de réponse. Personne ne vint m'ouvrir.

VLAN !

J'écartai la porte avec mon pied, sans prendre le temps d'actionner la poignée. Il m'avait déjà vue faire de toute façon, il ne serait pas surpris.

Cela ressemblait à un salon. Une guitare était posée sur le canapé... tiens, il allait vraiment bien s'entendre avec l'autre zouave de luthier.
Un couloir. Une porte.

VLAN !

Les toilettes...
Une autre porte.

VLAN !

La chambre. La sienne, peut-être. Le lit était fait. Bon signe, je n'aurais pas à le secouer.

VLAN !

Et voilà la cuisine. AH le voilà! Le paquet. Son pyjama était parsemé de petites bestioles bizarres de toutes les couleurs. Cocasse.

- Je sais qu'il est impoli de s'inviter de la sorte... mais c'est comme ça, et pis c'est tout, va falloir t'y habituer.

Je m'approchai. Dans son bol, il restait une poignée de céréales en formes de Ukulele (diable, ils allaient vraiment bien s'entendre tous les deux) qui se battaient en duel dans une quantité ridicule de lait, comme s'il avait eu à finir la brique sans en avoir prévu une autre en back-up.

- T'as fini ton ptit dèj je suppose ? Oh et puis non, en fait ça n'a aucune importance.

Je l'attrapai fermement par l'avant-bras et le traînai derrière moi, vers la sortie.

- On se grouille. T'es attendu, le bleu.
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Message(#) Sujet: Re: Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] EmptyDim 20 Oct 2013 - 15:10

Une journée qui ne commençait pas si mal. Couché tôt la veille pour cause de mauvais temps, Natsuki s'était levé aux aurores pour attaquer cette nouvelle journée. Il s'était complétement rétablit de l'attaque de l'Homme masqué la semaine passée, bien qu'en fait il avait eu plus de chance que de mal. Lui qui se voyait déjà au moment de l'affrontement dans sa chambre d'hôpital habituelle, ou avec une étiquette autour de l'orteil dans le sous-sol, il n'avait au final écopé que d'un seul coup, loin d'être sévère.

Discipliné, ou simplement bien organisé dans tout ce qu'il entreprenait – sans doute les deux - , il tira les draps de son lit et fit aérer la pièce en pivotant la fenêtre. L'air frais matinal caressa en brise son visage, ce qui acheva de le mettre de bonne humeur : une belle journée s'annonçait. Alors pourquoi une désagréable impression indéfinissable le titillait ? Chassant l'avertissement discret de son instinct d'un haussement d'épaule, il gagna sa cuisine, où il se prépara son petit déjeuner habituel, avec toutes les contraintes habituelles elles aussi. Sa tante, fidèle à elle-même, était encore passée bien plus tôt dans la matinée chez lui pour le soulager de ce qu'il lui manquait pour assurer le repas des nombreux enfants dont elle s'occupait. Ainsi en allait la vie chez les Nara, bien avant la construction du Village de la Feuille déjà. Lorsque les parents partaient en opération militaire, ils confiaient leurs jeunes enfants à une autre personne du clan jusqu'à leur retour. Cela était arrangeant d'une part, et permettait de créer et d'entretenir une cohésion primordiale au sein de la famille clanique. Pour être régulièrement allé chez cette tante, Natsuki savait comment cela se passait. Comme elle était mère au foyer plutôt que ninja, elle se retrouvait souvent avec près d'une dizaine de petites bouches à nourrir et à gérer. Aussi, d'un accord tacite – surtout pour elle – elle se permettait de passer de temps à autre chez ses anciens '' enfants devenu grands '' pour se suppléer de ce qu'elle n'avait plus. Habitant à deux maisons seulement de chez elle, Natsuki se demandait si ce n'était chez lui qu'elle venait le plus...

Mais bon, outre cette histoire de briques de laits dévalisées, il semblait ne rien manquer d'autre. C'était un peu dommage que ce soit la seule chose dont il avait besoin, mais soit, il se contenta du fond de la bouteille lactée cachée dans le bac de légumes. Les enfants n'en mangeaient jamais, c'était connu... Ainsi donc il attaqua son bol de céréales trop nombreuses pour la quantité de liquide dans lequel elles baignaient, en tentant sans succès de tasser le tout de sa cuillère.

BAM ! BAM ! BAM !

Natsuki se figea un instant. Normalement cela ne faisait pas ce bruit d'écraser des céréales dans un bol.

VLAM !

Quelque chose éclata dans sa maison. Il ne lui fallut pas beaucoup plus de temps pour bondir sur ses pieds et comprendre qu'une personne bien impolie venait d'enfoncer sa porter d'entrée pour pénétrer chez lui sans permission. Un éclair fugace traversa le couloir, et s'aventura sur la gauche. Depuis sa cuisine, il n'eut le temps de l'apercevoir qu'un instant avant qu'il ne prenne le virage.


« Sainte Mère de... pas elle... »
lâcha-t-il finalement

S'il n'avait qu'entraperçut la silhouette, il reconnu au délicat son d'un pied enfonçant une porte à qui il avait affaire, au fur et à mesure que les loquets de sa maison étaient éclatés les un après les autres. Quelqu'un qu'il avait déjà eu l'occasion de voir à l'œuvre dans un hôpital, lieu de quiétude et de tranquillité... Il envisagea un instant d'utiliser sa petite cuillère comme projectile meurtrier quand la deuxième entrée de la cuisine éclata à son tour, puis y renonça : les morts ne sont pas très loquaces sur les motifs qui les poussent à débarquer chez les gens à peine sortit du lit – quand ces derniers étaient déjà sortit. Il dévisagea alors la jeune femme, Maïka, sans se donner la peine de cacher sa contrariété, à plus forte raison qu'elle lui avait piqué sa réplique. Trait d'humour sans doute, mais il y avait de meilleurs moyens pour tenter de briser la glace après avoir brisé ses portes. Le dialogue alla à sens unique, car avant même qu'il n'ouvre la bouche, il se retrouva tiré par le bras en dehors de chez lui, renversant son paquet de céréales '' Captain Ukulélé '' au passage. Des spécialement importées du Pays du Vent, denrée qui se faisait d'autant plus rares que les tensions grimpaient entre Konoha et Suna. Une perte inestimable...

Cette journée était officiellement nulle.

Rapidement, il comprit qu'essayer de lutter contre cette femme revenait à tenter de repousser une tornade avec un ventilateur de poche. Il était encore loin de savoir '' où il était attendu '' mais il avait la très nette impression que poser la question ne l'avancera pas beaucoup. Maïka n'allait sans doute pas chercher à le tuer – elle l'aurait sans doute déjà fait – aussi il se contenta de la suivre sans dire quoi que ce soit si ce n'est :


« C'est bon je sais marcher, merci. »
des plus discourtois.

En même temps, elle pouvait difficilement espérer plus. Fort heureusement – allez savoir pour qui - , les parents du ninja tatoué étaient absents du domicile familiale. Il ne voulait même pas imaginer le chaos qui aurait résulté si l'un des deux avait été présent pour assister à l'intrusion et l'enlèvement... Sans doute de quoi faire passer l'Attaque de Konoha par les nukenin pour du crêpage de chignons entre deux commères. Non pas tant par égard pour leur fils, mais surtout parce qu'ils vouaient une grande importance aux respects des limites privés de chacun. Curieux pour des individus vivants moins d'un mois par an chez eux, cela dit.

D'un signe de la main, Natsuki produisit la petite explosion de fumée propre à la métamorphose, et changea de la sorte non pas son apparence physique, mais les vêtements qu'il portait. Ainsi, pour le commun des mortels, il apparaissait comme vêtu sa tunique sombre habituelle. Pour ceux qui usaient présentement de leurs techniques de senseur par contre, il avait simplement l'air d'un idiot habillé en pleine rue d'un pyjama moche dont les obscures raisons qui justifiaient son port n'avaient pas à être citée. Le trajet fut rapide néanmoins, car il ne tarda pas à se faire jeter dans une boutique d'instruments de musique. Ce n'était pas ici d'ailleurs que ses parents lui avaient acheté sa vieille guitare il y a des années ?

C'était bien le moment de se poser la question...
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Message(#) Sujet: Re: Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] EmptyMer 30 Oct 2013 - 17:05

J'étais le parfait big boss mystérieux.
Mon fauteuil tournait le dos à la vitrine, ne laissant apparaître que quelques extrémités de ma silhouette. Cependant, le destin avait voulu qu'en cet instant, je ne sois pas en train de gratter le luxuriant poil blanc d'un épais matou sur mes genoux, mais de vernir la caisse de résonance d'un gros banjo de ma conception.

Aujourd'hui encore, j'ai du mal à savoir si ce détail a ruiné ma crédibilité quand j'ai lentement tourné mon fauteuil vers Maïka et Natsuki. Allez savoir.

- Bienvenue dans mon antre, cher ami.

La pharmacienne avait décrété qu'elle avait fait sa part du boulot; aussi, elle prit congé en commençant son habituelle ronde dans le magasin, celle des gens qui touchent à toutes les cordes et qui n'achètent pas même un plectre.

- Rassure-toi, je ne t'ai pas convoqué pour te faire une visite guidée de ma lutherie, ni pour te demander d'en prendre la gestion parce que j'ai trop de boulot au palais - hélas, j'ai pas encore trouvé la solution pour ça.
Biscuits sablés?
fis-je en vidant d'une main une boîte de gâteaux dans un élégant bol de porcelaine.

Je crus percevoir un bref regard de Maïka au sourcil levé, de ceux qui signifiaient "toi et tes approches...". S'il elle avait été à ma place, elle lui aurait déjà tout dit, et il serait sûrement sur le chemin du retour, d'ores et déjà bouleversé par le curieux destin qui s'offrait à lui. Or, elle n'était pas à ma place, et entre nous soit dit, tant mieux pour le banjo.

- Hayashi Raito m'a fait un rapport de vos merveilles aux ruines de Kyûbi - euh, n'y vois aucune espèce d'ironie hein, je pense vraiment que vous avez fait du bon boulot. Quelque part, vous étiez juste au mauvais endroit au mauvais moment, et j'aurais clairement pas fait mieux à votre place. Personne ne vous a jamais demandé de capturer le masque blanc, et c'est une très bonne chose de l'avoir repoussé efficacement comme vous l'avez fait.
Mais ce n'est pas tout. Ma collègue m'a également parlé de toi.


Mes yeux se perdaient sur le banjo alors que j'y attachai les cordes, apportant ainsi la preuve irréfutable à cette patate rose que les hommes étaient bel et bien capable de faire deux choses en même temps.

- Nara Natsuki, tu as du potentiel. Je ne parle pas qu'en terme de puissance, sinon je t'aurais proposé un stage à l'ANBU. Non, je suis persuadé que tu as un rôle plus important à jouer dans le village, et que le seul rempart qui se dresse entre toi et d'autres glorieux exploits de ce genre, se compose, ni plus ni moins... d'une espèce de flemme.

Après avoir tendu les cordes, j'avais essayé d'accorder l'instrument à l'aveugle -enfin, à la "sourde", plutôt. Je passai un plectre dessus. Évidemment, c'était affreusement faux, mais je n'étais pas si loin du compte.
Je plaquai la main sur les cordes pour tuer cet accord du diable, et regarder ma recrue les sourcils levés.

- Quelque chose à dire pour ta défense?

Petit test de personnalité pour Natsuki. Une ultime petite évaluation avant de lui faire prendre racine; il n'y avait pas qu'une seule bonne réponse, mais s'il en donnait une mauvaise, je pouvais toujours inventer une autre raison à sa venue. Dans le pire des cas, Maïka était toujours présente pour l'option "lavage de cerveau".
C'est seulement alors que je perçus le henge du bonhomme. J'aurais donné cher pour des byakugans à ce moment-là.
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Message(#) Sujet: Re: Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] EmptyMer 30 Oct 2013 - 20:05

L'homme masqué lui avait en déjà fait une belle démonstration la semaine passée, mais là, le nouvel Hokage dépassait de loin tous les critères de mauvais goût possible avec son apparition. Natsuki ne pu qu'afficher une grimace, où se mêlaient consternation et lassitude. Comme quoi, même les plus grands de ce monde avaient encore des pulsions puériles à satisfaire en ressortant des clichés aussi vieux que ledit monde suscité. Et puisque l'on parlait de clichés, l'héritier Nara n'eut lui pas de mal à retenir un, qui se serait résumé à '' si vous traitez vos amis de la sorte, il fait bon de ne pas être votre ennemi. '' Il se contenta donc de soutenir le regard d'Onpu après avoir balayé la boutique des yeux, comme s'il espérait comprendre la raison de sa présence ici de si bon matin. La réponse, bien sûr, ne se trouvait pas dans la rosace de l'un des nombreux instruments ornant la boutique, mais bien dans celle qui servait de bouche au luthier. Natsuki s'efforça cependant d'adopter une attitude neutre. Certes, personne n'aimait être tiré hors de chez lui de bon matin encore en pyjama sans avoir terminé ses céréales, et surtout sans son accord, mais il était face au chef du Village de la Feuille après tout. Et puis, le moment de fugace contrariété était passé. Il savait qu'on ne l'avait pas amené ici pour rien , et qu'Onpu attendait quelque chose de lui. Il croisa alors les bras sur sa poitrine, et analysa la situation d'une tête froide.

« Ca ira, merci. J'ai presque déjeuné ce matin. »
répondit-il d'une voix égale.

S'il n'afficha pas de sympathie, il se garda bien d'être méprisant. Non pas par politesse ou par respect, mais parce que ni l'un ni l'autre ne l'aurait avancé à quelque chose. Du moins, pas tant qu'il n'en savait pas plus. Il resta silencieux à l'évocation de ses faits contre l'homme masqué, pas plus qu'il ne s'engorgea de fierté : il n'attendait jamais de remerciement pour avoir fait son travail ou son devoir. Si ses actions étaient orientées par un désir de gloire et de reconnaissance, il n'aurait pas fait ce métier, ou changé depuis très longtemps.

Et s'il ne bougea pas en entendant la suite, un éclair traversa ses yeux au moment où l'étiquette '' flemmard '' se colla sur son front. Ce n'était pas tant qu'il se sentait insulté, mais il n'y avait qu'une seule période dans l'année où l'on pouvait le qualifier de tel, voire pire, et c'était l'hiver. Cela voulait dire qu'il était surveillé depuis au moins quatre mois, si ce n'est plus. Et pas seulement dans le cadre professionnel, car même durant la saison froide, son comportement était irréprochable – du moins, il faisait tout pour. Ainsi donc il avait tapé dans l'œil du Hokage ou du réseau d'espions de Konoha, pour une raison ou pour une autre, bonne ou mauvaise, mais suffisante en tout cas pour justifier un suivit de ses faits et gestes. En soi, il s'en fichait, il n'avait pas grand chose à cacher, mais il commençait à mesurer tout ce que ce déploiement signifiait pour lui.

Décroisant les bras pour poses ses mains sur ses hanches, il répondit sans détourner son regard de son interlocuteur, malgré les cicatrices qu'il arborait sur le visage. Cela dit, il aurait très bien pu porter un nez de clown et des lunettes avec des yeux sur ressort que Natsuki aurait réagit avec la même indifférence.


« Si votre définition de la flemme est de trainer les savates à sept heures du matin devant son petit déjeuner, alors oui, je n'ai pas grand chose à déclarer pour ma '' défense ''. Mais je craints dans ce cas que vos attentes de l'Homme ne soient un peu trop hautes, car ladite définition engloberait alors la quasi-totalité du Village. »


Natsuki se fendit d'un léger sourire, mais il était difficile de dire si c'était parce que sa remarque impertinente l'amusait, ou qu'il commençait à entrevoir où voulait en venir le luthier.


« Si par contre, vous sous-entendez que je suis une larve qui préfèrerait rendre sa déclaration d'impôt vierge plutôt que de faire l'effort de soulever un stylo pour la remplir, vous devez probablement me confondre avec un autre qui porte une coupe de cheveux en ananas. »


En effet, le chunin tatoué n'avait rien à se reprocher de ce côté-là. Il était persévérant et régulier dans ses efforts, et n'avait jamais entreprit la moindre action pouvant jeter l'opprobre sur son clan. Il n'avait non plus pas à rougir de son dossier militaire. En fait, il n'y avait que durant l'hiver où, sur le plan personnel, c'était une catastrophe... Il ne pouvait pas en expliquer les raisons, qu'il ne comprenait pas lui-même : c'était viscérale, tout simplement. Autant il restait un shinobi exemplaire qui se donnait au maximum tant qu'il s'agissait de missions et d'événements officiels, dès qu'il regagnait son foyer, la saison froide le replongeait dans une détestable torpeur en sapant ses forces comme son moral. Pour ainsi dire, c'était son métier qui le maintenait en vie durant ces trois mois. Il le forçait à l'effort d'une part, mais surtout à l'entretiens de ses capacités de l'autre. En effet, s'il n'était pas au meilleur de ses aptitudes lorsque le Village requérait ses compétences, non seulement il mettait en danger sa propre vie, mais en plus il y ajoutait celle de ses coéquipiers éventuels, lesquels devaient pouvoir compter sur lui.

Ainsi, à moins de trouver, de comprendre et donc de rendre ridicule l'origine de ce qu'il considérait comme une véritable malédiction, l'on pouvait difficilement le taxer de flemmard lorsqu'on savait ce que chaque effort lui coûtait en cette période. Des efforts qui parfois le répugnaient, mais que pas une fois, il refusa de faire. Au final, même ce point noire qui lui pourrissait l'existence ne pouvait prétendre tâcher son potentiel militaire : autant qu'il sache, en tant que ninja, l'on attendait pas de lui d'avoir le sourire lorsqu'il exécutait son travail le plus proprement possible.

Aussi, il n'ajouta rien à sa délation d'un personnage fictif. Il n'y avait rien à dire de plus après tout. Il ne se sentait pas concerné par l'accusation ouverte du Hokage, cela pouvait se lire dans l'assurance qui brillait dans ses yeux. Ladite assurance cependant s'envola bien vite, au moment l'héritier Nara perçu quelque chose sur le visage de son interlocuteur : il comprit que ce dernier avait détecté une étrangeté chez lui. Forcément... Pour le commun des mortels, cela passait inaperçu, mais pour quelqu'un ayant des dons sensoriels, Natsuki brillait comme un phare dans la nuit sous sa métamorphose. Ce qui devait être le cas pour Onpu... Il se félicita alors de s'être abstenu de tout commentaire vis-à-vis de la mise en scène du Hokage, car lui-même ne payera pas de mine s'il apparaissait au grand jour avec son pyjama ridicule – dont les obscures raisons justifiant son port n'avaient toujours pas à être évoquées. Il détourna alors le sujet en ramenant la conversation sur son thème principal avec un ton plus sérieux.


« Qu'attendez-vous de moi exactement, Hokage ? Si c'était pour juste pour me dire que je suis – à tort – paresseux, il y avait d'autres moyens de le faire que de m'envoyer une chargée d'interrogatoire me trainer jusqu'à dans votre boutique pour avoir l'honneur d'entendre le reproche ou le conseil directement de votre bouche. »


L'espace d'un instant, il tourna les yeux vers Maïka, qu'il avait identifié à tort ou à raison comme telle depuis l'affaire d'Ozuka. Il ne lui reprocha rien, pas même du regard, puis reporta son attention sur Onpu, lequel semblait le plus à même de lui répondre.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] EmptyVen 8 Nov 2013 - 0:15

Goulûment, On' se gavait de biscuits à petit feu. Mais c'était les réponses de Natsuki qu'il dégustait avec le plus d'attention. Ce jeune avait cette espèce de répartie désintéressée qui aurait tout à fait sa place dans l'équipe. Le fond de sa réponse, quant à lui, était loin d'être un mauvais présage. Cette petite attaque de la part du luthier visait justement à exciter ce qu'il y avait de pugnacité en lui.
Une coupe de cheveux en Ananas ? Le Sandaime, peut-être. Ce n'était pas très sympa pour lui, pensa Onpu avec un amusement à peine étouffé.

- Pas d'inquiétude, mon jeune ami. Je débute au poste d'Hokage, mais je pense que traiter ses villageois correctement est un bon commencement ; il aurait été très malveillant de ma part de gaspiller mon temps celui de l'un d'entre eux pour lui faire remarquer une quelconque espèce d'indiscipline, surtout quand dans le fond il n'a rien à se reprocher.

Derniers ajustements... accordage du banjo terminé. Tous sourires, il effectua un tour complet sur son fauteuil en guise de danse de la victoire, puis se leva d'un bond en enjambant son propre comptoir, pour avancer lentement à travers son magasin, l'instrument à la main.

- Cela dit, par « flemme » je ne pensais pas à des déclaration d'impôts, ni au petit-déj. Depuis Shiajin Suguato et la dissolution du conseil, l'implication active est quelque chose de très valorisé à Konoha. Cela en a froissé plus d'un, que ce soit ces irresponsables du conseil ou ceux qui leur accordaient une confiance aveugle, mais les résultats ont été convaincants : désormais le village se bat pour lui-même. D'une certaine manière, c'est un peu ça qu'on appelle la « volonté du feu », et c'est aussi l'héritage de notre Yondaime.
Mais ce n'est pas le seul qu'il a laissé derrière lui.


Il posa délicatement le banjo sur un présentoir, derrière la vitrine.

- Aussi, tu as devant toi la Racine.

Trois secondes. Souriant, il haussait les sourcils à moitié camouflés par sa frange, avant de s'asseoir de nouveau près du comptoir.

- Et par Racine, j'entends un groupuscule d'une poignée de shinobis chargés de veiller activement sur Konoha dans la discrétion la plus maîtrisée, en faisant tout ce qu'un shinobi « traditionnel » ne pourrait pas se permettre de faire : en particulier, désobéir. Aux lois, à l'Hokage, et à la morale.
Mis à part ses membres, seul l'Hokage en a la connaissance. Or, tu n'es pas Hokage... je suppose que tu as saisi le message.
C'est ton sensei Nikkou qui est à l'origine de cette idée d'Unité très spéciale, mais c'est le mien, Suguato, qui en a fait ce qu'elle est aujourd'hui : une communauté indépendante qui possède un budget quasi illimité, puisqu'il est secrètement puisé directement dans la caisse de l'état par l'Hokage lui-même.


- T'en as pas marre de parler de toi à la troisième personne ? Mégalo, va.

La voix de Maïka avait retenti depuis l'arrière-boutique, où elle poursuivait paisiblement son petit tour habituel des lieux. Evidemment, aucun mot de la conversation n'aurait pu lui échapper pour autant ; son ouïe n'était pas aussi affûtée que celle du luthier, mais sa présence d'esprit dépassait trois fois la sienne.
On', pour toute réponse, laissa sortir un soupir à moitié contrôlé. Le pire, c'est qu'il ne le faisait même pas exprès.

- Bref, bienvenue dans la belle famille des électrons libres de Konoha. Tu en es le sixième membre. Cela ne te donne pas plus de responsabilités à proprement parler, vois juste ça comme une très grande preuve de confiance de la part de l'Hok... euh, de ma part, rectifia-t-il en apercevant le mépris assassin de sa rose camarade de l'autre côté du magasin, une goutte de sueur sur la tempe.

Voilà qui était fait.

- T'es sûr que tu veux pas un gâteau ?
Termina-t-il en faisant mine de fermer la boîte.
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Message(#) Sujet: Re: Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] Ici on embauche pas, on chope. [Natsuki] EmptyVen 8 Nov 2013 - 17:37

'' Nous y voilà. '' songea Natsuki en écoutant parler son Hokage. Il allait lui annoncer le véritable motif de son kidnapping. Mais pas sans lui faire spectacle au préalable d'un petit tour de fauteuil victorieux, la mine réjouit. Ne lui manquait que les bras levés, les doigts en signe de V et un petit cri triomphant dans le genre '' wouhou ! '' enthousiaste. L'héritier Nara resta inexpressif, cherchant s'il s'agissait encore d'un test ou si c'était simplement la nature d'Onpu. Chacun avait le droit à ses petits délires après tout, même si en général il valait mieux les assouvir tout seul chez soi. Bah, cela '' humanisait '' un peu la figure du Hokage, rappelant qu'avant de porter ce qui ressemblait à un pyjama et une coiffe trop grande, il était surtout un homme comme les autres. Une qualité, pour ainsi dire, qui lui vaudra beaucoup de sympathie de la part de Natsuki. Du moins, une fois que ce dernier se sera assuré que ce n'était pas l'image qu'il avait sous les yeux qu'On' véhiculait lors des événements et rencontres officiels...

Attentif, il écouta le luthier qui passait d'un comportement assez léger et détaché à beaucoup plus sérieux avec une absence déroutante de transition entre les deux. S'il resta impassible un moment, il ne pu réprimer un changement dans son regard lors de la dernière révélation d'Onpu. L'espace de quelques secondes, ses yeux s'étrécirent tandis que son cerveau tournait à plein régime. Il avait entendu parler vaguement de l'organisation, le '' vaguement '' tenant du fait qu'il s'agissait plus d'une rumeur infondée qu'autre chose, dans le genre du Croque-Mitaine caché sous le lit des enfants pas sages. Le genre de légendes que seuls quelques rares shinobis osaient colporter, seulement le jour et à voix basse sous le manteau. Et voilà maintenant qu'on lui révélait que ce groupe fantôme auquel il n'accordait aucun crédit à la véracité de ce qui était dit dessus existait vraiment, et portait le nom de La Racine. Un choix plutôt symbolique et éloquent, lorsque l'on le rattachait à la périphrase '' L'Arbre de Konoha ''. Celui qui fait tout tenir et que l'on ne voit jamais...


« J'espère que l'on ne m'a pas choisit sur ces trois critères en pensant que j'en ai les qualités, parce qu'avec la paresse en plus, je vais vraiment finir par me sentir vexé. »
lâcha Natsuki avec tout le sérieux possible.

Mais il fini par éclater de rire plusieurs secondes, sans pouvoir se contenir avant de revenir très vite à plus de sérieux. Cependant, un sourire découpait maintenant son visage fermé. Oui, il avait comprit le message, il n'y avait nulle besoin de lui faire un dessin. Seul le Hokage et les membres de la Racine connaissant l'existence de l'organisation, l'on ne lui proposait pas un poste dans l'équipe : il en faisait désormais déjà partit. Il pouvait toujours entrer dans la troisième catégorie de ceux qui savaient pour la Racine, les cadavres – ces derniers n'étant plus trop loquaces -, mais il n'y tenait pas trop. Et puis, peut-être que là était sa place. Onpu lui avait une description assez sordide de la profession, et lui ne reculait devant rien si cela pouvait l'amener à réussir son objectif. Peut-être que la Racine sera effectivement là où il pourra le mieux œuvrer pour Konoha


« Toutes mes excuses Hokage, je ne voulais pas vous manquer de respect. Mais j'arrive rarement à retenir mes rires lorsque j'entends quelqu'un considérer Nikkou comme mon formateur. Cela me donne de l'urticaire aussi parfois, en fonction de la conviction avec laquelle ce quelqu'un exprime cette idée saugrenue. »


Non pas qu'il le détestait ou qu'il ne lui vouait aucun respect, ni même qu'il éprouvait de la honte à l'avoir l'avoir eu comme formateur, mais il ne l'avait jamais considéré comme tel. Il corrigeait systématiquement les gens qui pouvaient prétendre qu'il fut l'un des étudiants de l'ancien Hokage pour une bonne et simple raison : Nikkou ne l'avait jamais été vraiment. Contrairement à beaucoup d'autres chefs d'équipes officielles, lui s'était montré très peu présent et disponible pour ses élèves. Ils avaient fait quelques rares missions avec eux, leur avait donné pour deux ou trois conseils, une poignée d'astuces, mais il avait surtout brillé par son absence. Ce pour quoi Natsuki ne lui jetait pas la pierre non plus : Nikkou avait ses propres affaires et démons du passé à régler. Même si les noyer n'était pas forcément la meilleure des solutions, comme l'avait dit Miko.

Comprenant que la porte de ses possibilités se fermait tout comme le couvercle de la boite de gâteaux avec lesquels Onpu semblait désespérément vouloir le gaver, Natsuki décida de sauter le pas, son instinct lui soufflant que c'était la meilleure des rares solutions qui s'offraient à lui. Il hocha alors la tête, signe qu'il acceptait l'offre - bien que l'on ne lui demandait probablement son avis que pour savoir dans quel état il sortira de la boutique.


« Ca ira pour les biscuits, vraiment. Je peux rentrer maintenant ? J'aimerai pouvoir m'habiller et contacter un serrurier. Je suis sûr qu'il y a beaucoup de choses dont je dois être mis au courant, ou que je dois encore faire mes preuves, mais dans un cas comme dans l'autre, je souhaiterai sincèrement le faire avec des vêtements. »


Un conclusion peu courante à une discussion qui devait probablement l'être toute autant, s'il n'était que le sixième membre.
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