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 Une petite pièce !? [ Momoko ]

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Kadoria KakouTon
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Message(#) Sujet: Une petite pièce !? [ Momoko ] Une petite pièce !? [ Momoko ] EmptyLun 26 Aoû 2013 - 21:19

Par mille million de tonnerres de Brest ! Une pluie battante s'empara des cieux, ce pont entre ciel et terre emplissait les rues du Nuage de ses innombrables et inlassables gouttes.. Arpentant nonchalamment le quartier du centre ville, Kakou'Ton, complètement ensevelit de toute cette eau, demeurait impuissant face à l'humidité qui faisait se coller sa chevelure et ses accoutrements à sa peau. Passant de chaud à froid, de sueur à froideur, le Kadoria avait plus que rempli son quota du jour. Revenant du chantier où toute une journée durant, il jouissait du fait de tenir un marteau entre ses mains et de l'abattre sur des clous, un peu comme s'il s'exerçait à tape taupe. Las de son dure labeur, son corps lui semblait peser des tonnes, traînant ses membres comme des boulets enchaîné au pied d'un esclave. Alors que les rues se vidaient de toutes animation, Kakou parcourait un sentier de solitude. Dépourvu d'une quelconque clope puisque les flots déchaînés les lui interdisait, il tâta de sa main les multiples poches de son vêtement de ninja, dans l'espoir d'y retrouver sa précieuse flasque d'alcool de riz.. Par l'opération du Saint Dionysos, le récipient métallique avait refait son apparition dans l'une de ses poches arrières, thanks god.. wait, wait ! Manque de pot, elle était vide. En plus de son corps ayant atteint sa limite, parsemé de courbature en tout genre, le mental du jeune Kadoria allait de paire avec son enveloppe charnel.. Émettant un sifflement de mécontentement dont la pluie ne laissait point en réchapper le son, Kakou'Ton stoppa sa marche au beau milieu de la route, fixant dès à présent ce qu'il restait de l'astre solaire qui s'engouffrait de plus en plus sous l'opaque masse grisâtre et nuageuse.

▲ Maître.. !? Non mais regarder moi ça, déjà qu'il à l'air d'un clodo avec ses guenilles, il est alcoolo en plus, rien que ça !


Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, le chat. Behold. C'est paroles sont plus précieuses que des pierres précieuses ! Doté d'un coeur de pierre, c'est un acolyte de la critique, nullement logique, mais plutôt abondamment sarcastique. Bref, The cat, pour les intimes. Tel un esprit frappeur, il opère dans l'ombre et fais peur.. Voyez le comme l'ami imaginaire de notre ami le Kadoria.. Le dévisageant de son célèbre regard réprobateur, il n'eu pas l'effet pas escompté mais provoqua l'amusement de Kakou'Ton malgré la pluie qui s'en donnant à coeur joie, doubla d'intensité.. Effacant le sourire narquois qui s'était dessiné sur ses lèvres, Kakou'Ton remarqua enfin l'unique passante depuis maintenant une bonne dizaine de minute.. Son doux et luisant regard bleuâtre fixait l'obscure clarté du visage de la jeune fille à quelques mètres de lui. Sa peau blanche se mariait merveilleusement bien à ses cheveux noir de jais et ainsi qu'à la nitescence de ses yeux couleur ébène.

▲ Oh non, n'y pense même pas.. T'es pire qu'un drogué, il faut que tu te soigne, je paierais.. De toute façon, elle a pas l'air idiote mais si elle marche dans ta combine c'est qu'elle est conne.. Franchement, faire la manche pour de l'alcool..


Ainsi parla le chat. Avant même que l'idée ne germait en son esprit, la bestiole avait saisi à l'avance ce que comptait faire le Kadoria, le matou le connaissait si bien. Ignorant une fois de plus les bon conseil de son seul ami, Kakou'Ton fit le choix d'aborder la ravissante jeune fille en kimono qui passait. Reprenant sa marche pluvieuse, il alla à la rencontre de celle ci, il empoigna avec douceur son épaule pour capter son attention et bourrant son regard d'un éclat cristallin, il plongea son regard bleuâtre dans le sien, notant au passage qu'il avait rarement vu des yeux aussi teinté de noir. Tandis que les gouttes perlaient sur son visage, il en était réduit à bramer assez fort pour se faire entendre..

▲ Toutes mes excuses, Mademoiselle. Je me retrouve dans une inconfortable impasse qui m'oblige à vous aborder. Auriez vous de la monnaie à prêter à un inconnu tel que moi, peinant sous pluie ?
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Sasaki Momoko
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Message(#) Sujet: Re: Une petite pièce !? [ Momoko ] Une petite pièce !? [ Momoko ] EmptyJeu 29 Aoû 2013 - 1:55

C'était l'un de ces temps à en boire debout. La pluie, composée de l'élément qui constituait la plupart de la surface de cette planète, battait à forts coups dans les rues désertées du centre ville. À l'extérieur, Momoko arpentait sous la pluie en direction de son domicile où elle pourra retourner à ses occupations. Autre que les rares passants qui se dépêchaient vers un abri à proximité, il n'y avait qu'elle, munie d'un parapluie et d'un grand sac d'emplettes. Regarder toutes ces personnes aller n'amenait qu'un sourire en coin chez la demoiselle, fière d'avoir anticipé le changement soudain de température et d'avoir apporté quelque chose pour se protéger des précipitations.

Momoko replaça son sac d'épicerie dans ses bras, cherchant une position plus confortable étant donné la pesanteur de celui-ci. Elle aurait dû y penser avant de surcharger ses projets; elle qui croyait tout simplement faire quelques courses pour les quelques jours à venir, la jeune femme a fini par renouveler son inventaire de thé, a ajouté une quelconque autre quantité de nourriture et en a profité pour faire le plein d'encre, de plumes et de pages. Bien sûr, ces derniers items étaient confortablement placés dans un autre sac afin de ne pas déranger les autres... un morceau de pain était beaucoup plus désagréable lorsqu'il est aspergé du goût sombre et amer de l'encre.

Ce fût au moment où Momoko s'apprêta à tourner le coin de la rue qu'elle senti un regard se poser fermement sur elle. Instinctivement, le premier réflexe de la jeune fille fût de tourner les yeux vers celui qui la fixait, et ainsi elle remarqua qu'elle n'était pas seule à errer de ce temps pluvieux.

« Peut-être est-il en train de penser qu'il aurait dû s'apporter un parapluie. » marmonna-t-elle, choisissant qu'il était plus sage d'ignorer cet inconnu. Malheureusement pour elle et pour sa tranquillité, le destin en vint à la décision qu'elle allait être abordée par l'homme aux cheveux aplatis par la pluie.

Il avait les mains sales, on aurait dit des pieds. Ces mots traversèrent l'esprit de la demoiselle lorsqu'elle vit ce qui l'avait légèrement agrippée. Ses yeux montèrent pour rejoindre le regard céruléen, et pendant quelques secondes elle se perdit dans celui-ci, admirant l'éclat de son regard au point qu'elle en devenait charmée.

Puis elle se rappela qu'elle avait affaire avec un clochard qui essayait de jouer le tour du séducteur. Tendue, Momoko déprit son épaule de la poigne du mâle, ses yeux montrant de la colère.

« Bas les pattes, clochard. » Elle ne pût s'empêcher de juger l'individu selon son apparence. Le fait qu'il lui ait demandé de la monnaie n'aidait pas son cas aussi. À ses yeux, elle ne le voyait que d'une seule façon, et c'était celle d'un mendiant... Du moins, un mendiant avec une paire de yeux à ravir.

Elle prit ses distances de l'homme, retrouvant enfin un peu de confort en elle, et se retourna pour faire face à lui. Qu'est-ce qu'elle allait faire avec lui? Momoko se posa cette question alors qu'elle contemplait les multiples options qui lui étaient valides. Bien sûr, la plus évidente était le refus, cependant la jeune demoiselle, malgré son tempérament distant, ne se sentait pas bien avec une telle action. Elle le regarda pendant quelques secondes de plus, puis laissa un léger soupir glisser de ses lèvres. Alors si c'est comme ça...

« Bon... Tu veux de la monnaie? » Elle posa une question rhétorique. Sans attendre la réponse du monsieur, Momoko continua. « J'en ai. Par contre, il va falloir que tu travailles un peu pour moi, d'accord? » Comme pour mettre une emphase sur ses mots, elle se mit à frotter son index et son majeur avec son pouce du mieux qu'elle pouvait malgré le grand sac dans ses bras, une expression narquoise imprimée sur son visage.

Avec son menton, la demoiselle pointa vers l'objet contraignant qu'elle tenait, puis vers le mendiant. Aide-moi avec ça, veux-tu? tel fût le message transmit à travers sa communication non-verbale. L'objectif était, du moins, de faire transporter ses affaires par quelqu'un d'autre. Elle déplaça ensuite son parapluie derrière elle afin de faire de la place, histoire de ne pas les mouiller. Quant à elle, Momoko pouvait bien endurer les gouttes pendant quelques minutes.
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Kadoria KakouTon
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Message(#) Sujet: Re: Une petite pièce !? [ Momoko ] Une petite pièce !? [ Momoko ] EmptyJeu 29 Aoû 2013 - 13:49

Le coeur et l'âme chargés de pures intentions, Kakou'Ton ne broncha point lorsque la demoiselle se désista de son emprise, tout de même un léger un étonnement se mit à redéfinir les traits de son visage. Focalisé sur ladite demoiselle, le Kadoria ne se préoccupa aucunement des quelques éclairs qui parcouraient à cet instant le ciel. Redoutant l'inconnu, elle s'éloigna de quelques pas tout en se retournant, faisant face au mendiant, tout en accompagnant son geste d'une mise en garde. Manifestement, la méfiance fut le maître mot durant les quelques secondes où ils continuèrent de ce zieuter l'un l'autre. Après tout, le Kadoria ne pouvait nullement lui reprocher autant de négativité à son égard, si un individu tel que lui l'abordait en déblatérant un même tintamarre, il serait plus que sûr que Kakou'Ton passe son chemin. Mais elle, elle demeurait là. Alors que Kakou-san, levant un sourcil interrogateur en lui annonçant un « Eh bien !? »
auquel elle se contentait d'y répondre d'un léger soupir.. Visiblement gêné et plissant les yeux de honte, il s'attendait presque à ce qu'elle lui lance diverses remarques insultantes avant de rebrousser chemin. Mais rien de tout cela, non. Elle surenchérissait en acceptant la demande en échange d'une offre. C'est à ce moment qu'elle commençait à intriguer le jeune Kumoojin. Rouvrant ses paupières et amusé par le signe qu'elle lui dédiait, comme s'il n'était à ses yeux qu'un inculte incapable de comprendre de simple dialecte, il accepta sans broncher les conditions imposées « Aucun problème, tout travail mérite salaire.. » énonça t-il gaiement..

S'emparant dès lors des provisions de la jeune fille, ils entamèrent un cortège vers sa demeure, probablement. La kunoichi devant et Kakou'Ton derrière, au milieu, le précieux sac, couvé d'un parapluie. La dépassant largement en taille, il devait se coller à elle un maximum pour que le bagage ne prenne point l'eau. Stridente aux fin-fonds de ses oreilles, sa voix faisait comme écho dans sa tête, il la savourait, tel un plat des plus appétissants ▬ cette tonalité dont regorgea son audition, forcit ses désirs les plus enfouis, les plus convoités. Douce étrangère, toi qui ne connait de lui que l’aspect de ses yeux et la tonalité de sa langue, toi qui semble maîtresse de cette essence qu'il convoitait tant ▬ que réservais-tu donc ? Petite flammèche filante, il recueillait brusquement sa présence. Il inhalait son odeur et en jouissait, jusqu'à ce que la pluie ne l'efface totalement ; son arôme, son goût, son parfum, le fascinaient plus amplement encore. Soumis et impuissant, elle se tenait devant lui, il la frôlait, juste un peu, un peu plus, encore un peu. Indéniablement et pendant un bref instant, Kakou'Ton n'émis-sait aucune phrase, jusqu'à ce que le vacarme pluvieux, enfin, cessa de se prendre pour dieu. La nature s'était comme retirée comme si elle devenait spectatrice; aucun sifflement d'oiseau, aucun bruit au loin, la plénitude au sens propre. N'ayant dès lors plus aucun motif de garder cette formation rapprochée, Kakou'Ton s'éloigna un bref instant d'elle, partant et revenant à son côté droit, marchant à présent côte à côte tout en suivant son pas.

▲ Au fait, je ne me suis pas présenté. Mon nom est Kakou'Ton Kadoria, du clan du même nom. Eh oui, je fais partie de la même famille que celui qui fonda le village des Nuages, Kadoria Uriô-sama mais je n'ai jamais vraiment été proche de lui. Il y a certes, une forme incongrue et ironique à ce qu'un membre de cette famille se retrouve dans une position telle que la mienne, n'est ce pas ? Vous savez, je suis un assez bon cuisinier.. L'on se dirige chez vous, n'est ce pas ? Si ça vous dit, je peut aussi vous soulager de cette corvée avant que l'on ne reprenne chacun le cours de nos existences..
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Sasaki Momoko
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Message(#) Sujet: Re: Une petite pièce !? [ Momoko ] Une petite pièce !? [ Momoko ] EmptyDim 1 Sep 2013 - 7:03


Il était grand, très grand. Forcée à s'adapter à cette nouvelle situation, Momoko releva son parapluie légèrement afin d'éviter que son nouvel employé se casse le dos à tenter de protéger ses affaires. Sans trop s'en soucier, elle le laissa s'approcher d'elle tout en tentant d'ignorer les cris poussés par sa bulle d'intimité. Elle arpentait silencieusement son chemin du retour par simple automatisme, n'ayant en tête que la situation où elle se retrouvait présentement.

Pour être franche, partager un parapluie avec quelqu'un d'autre était une expérience nouvelle chez la jeune fille. La présence du clochard,  les bruits de pas qui faisaient écho à quelques pouces d'elle, le bref contact du sac d'épicerie qui lui frôlait le dos à certains moments; c'était la première fois que Momoko vivait un instant tel que celui-ci, et elle ne savait pas quoi en penser. Elle ressentait, cependant, ce léger inconfort qui ne voulait partir jusqu'à ce que les précipitations décidèrent de prendre fin. Vite à l'action, l'homme prit la sage décision d'agrandir la distance qui les séparaient, puis se plaça à la droite de la demoiselle.

C'était comme si Mère Nature avait écouté son désir d'avoir de l'espace. Momoko retint son désir d'exprimer son soulagement et en profita pour fermer le parapluie qui ne servait plus à rien. Elle regarda l'homme du coin de son œil brièvement avant de tourner le coin, puis le silence, ayant eu règne depuis maintenant quelques minutes, fût enfin brisé.

"Au fait, je ne me suis pas présenté. Mon nom est Kakou'Ton Kadoria, du clan du même nom."

De tous les noms possibles, Momoko ne s'attendait point à ce que l'étranger appartienne au clan des Kadoria. Elle cligna des yeux, prise en surprise par la nouvelle. Sa réaction, malgré sa faible présence, semblait amener Kakou'Ton à élaborer, tel une brique qui tombait sur la tête de ses jugements. Maintenant, en plus d'être plus grand qu'elle en hauteur, cet homme la dépassait sur l'échelle sociétaire qui faisait Kumo.

Cependant, le fait qu'il vienne d'un clan aussi réputé que les Kadoria ne changea rien à la vision de la jeune fille. La seule chose qui avait changé était l'ajout d'un nom à une paire de yeux bleus. « Aussi ironique que de jouer le mendiant auprès des jeunes filles, je peux imaginer. » Sourire en coin et sourcil haussé, Momoko ne pût s'empêcher de faire cette remarque. « Pas mal pour un clochard. » Un court rire lui échappa, et son corps perdit toute tension.

« Quant à moi, je suis Momoko du clan Sasaki. » La demoiselle se présenta à son tour, faisant un geste vers sa personne lors de ses dires. « Celle-ci vient des pays du fer et n'a pas une once de noblesse qui coule dans ses veines. » Elle parût presque humble; il ne lui manquait qu'une inclinaison pour compléter, mais elle ne le fît point, se contentant tout simplement de hocher sa tête. Elle fît de même lorsqu'il lui demanda si leur destination était chez elle.

La proposition de Kakou'Ton semblait assez intéressante à ses oreilles, cependant elle commençait à avoir ses doutes sur ce point. Momoko fronça les sourcils et regarda l'homme avec méfiance. Du coup, l'idée qu'il soit en réalité un assaillant ne lui avait pas traversé l'esprit jusqu'à maintenant. Il n'était pas rare d'utiliser un tel stratagème afin d'entrer chez quelqu'un pour ensuite le prendre d'assaut. Pendant sa marche, elle réfléchissait en silence, contemplant encore une fois les options qui lui étaient disponibles.

...

« Très bien, j'accepte. Par contre, je ne veux rien de louche. » Momoko finit par répondre à l'offre, mais décida de le mettre en garde tout de même. Jusqu'à maintenant, le Kadoria semblait être du genre honnête, même si quelque peu particulier dans sa façon de parler. Il va lui falloir aussi quelque chose d'autre à mettre, on dirait bien. Cette pensée lui vint en tête en voyant l'état actuel de Kakou'Ton, ses vêtements collant à sa peau grâce à la pluie. Peut-être qu'elle avait quelque chose pour lui.

Peu après, le bloc appartement où vivait Momoko apparût dans son champ de vision. Accélérant le pas, la jeune fille guida son accompagnateur jusqu'à la porte d'entrée, prenant soin de débloquer la porte dès son arrivée, puis le laissa entrer en premier.

« Nous y sommes, désolée pour le ménage. »

L'endroit n'était pas très grand, mais comblait parfaitement ce que recherchait Momoko en ce qui concerne un endroit où vivre. Devant eux, la salle de séjour. Autre que la table basse au milieu de la salle qui servait aussi de table à manger, il n'y avait pas grand chose d'impressionnant. Tout ce qui concernait la vie personnelle de Momoko était enfermé dans la chambre à coucher, et généralement personne n'y avait accès. Je n'ai jamais eu d'invités non plus.

Plus loin se situait un comptoir qui séparait la salle de séjour avec la cuisine. Un simple coup d’œil suffisait pour remarquer l'addiction du thé de Momoko, commençant par la présence de la théière, des tasses, puis avec les multiples contenants de feuilles. Il y avait le nécessaire: réfrigérateur, four, et armoire pour conserver la nourriture.

« Dépose le tout sur la table, je vais m'occuper du reste. » Elle lui fit ensuite signe d'attendre quelques instants et se dirigea vers sa chambre. Peut-être est-ce ici... Elle ne perdit pas un instant, et dès qu'elle a mit les pieds sur le plancher de son territoire elle se mit à la recherche de vêtements secs pour son tout premier invité. Elle trouva ce qu'elle cherchait rapidement, et ainsi elle retourna dans le salon où elle déposa devant Kakou'Ton ce qui semblait être un kimono assez large pour lui.

« Voici des vêtements. Ça devrait être assez grand, je crois. » Ce kimono appartenait à son père, donc les chances devraient être assez hautes. L'honorable paternel était, lors de ses moments de vie, quelqu'un de large et robuste après tout. « Quand tu auras finis de te changer, tu devrais accrocher tes anciens vêtements à la fenêtre pour qu'ils sèchent plus rapidement. » Elle fit un petit sourire et se retourna vers la cuisine avec ses achats. Elle déposa le tout sur le comptoir et commença de suite à les placer.
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Message(#) Sujet: Re: Une petite pièce !? [ Momoko ] Une petite pièce !? [ Momoko ] EmptyMar 3 Sep 2013 - 13:14

Les dieux ayant rappelés à eux ce flot presque torrentielle et offraient à ce tout nouveau duo, qui malgré eux siégeant en une situation inaccoutumée, l'opportunité de non seulement faire plus ample connaissance mais surtout de débuter par le plus classique des  commencements ; à savoir, de simples présentation. « Aussi ironique que de jouer le mendiant auprès des jeunes filles, je peux imaginer.. Pas mal pour un clochard » énonça t-elle au Kumojin, qui vraisemblablement se bâtissait au fur et à mesure de ses rencontre, une réputation à l'opposé que celle que ses homologues Kadoria qui avaient pour habitude de revêtir, se délectant de leurs statut des plus prestigieux. « Quant à moi, je suis Momoko du clan Sasaki ; celle-ci vient des pays du fer et n'a pas une once de noblesse qui coule dans ses veines. » clama t-elle, muni d'un rire presque involontaire qui n'eut que le simple effet d'apaiser les tensions et de briser la glace.« Que de modestie, allons, allons, il n'y a pas vraiment de mérite que l'on puisse s'attribuer à faire partie d'un clan comme les Kadoria, non ; il témoigne simplement des actions et exploits accompli par nos aïeux et nous inculque la responsabilité de pouvoir un jour nous montrer à la hauteur de ces mêmes prouesses. Du coup, on peut parfois se mettre la pression pour rien. D'autant plus ; il n'appartient qu'à nous même de nous forger notre propre cheminement vers les chemins de la gloire, si tel est notre souhait, bien entendu. » Débitant ses pensées les plus profondes, on avait comme une vague impression de liberté qui émanant du Kumojin, nous donnaient l'impression qu'ill n'avait jamais auparavant, eu une telle occasion où il aurait pu délivrer à qui voulait l'entendre, ses plus intimes convictions.

« Nous y sommes, désolée pour le ménage. » Quelques instants plus tard, notre protagoniste pénétrait l'intimité de la jeune Momoko, s'introduisant dans son antre. Je n'irais pas jusqu'à qualifier l'endroit de spacieux, mais l'on pouvait aisément y vivre, même à plusieurs. Son chez soi reflétait bien l'attitude qu'elle dégageait ; elle qui pourtant bien simple, loin de l'extravagance dont certains pouvait se complaisaient à revêtir. Pourtant, au de-là de cette apparente façade, indéniablement se loger quelque part une toute autre Momoko, elle, apparaissant aux yeux du Kadoria, aussi mystérieuse qu'une ixième énigme dont il pourrait prendre plaisir à résoudre. Suivant à la lettre les instruction de l'hôte, Kakou se trouvait dès à présent sur le balcon, faisant mine de sécher ses accoutrements souillés par la pluie. Entièrement vêtu d'un Kimono, il entrevoyait Momoko de l'autre côté de la pièce, qui s'afférait d'un rangement de cuisine.

Vélocement, le chat quitta l'épaule du Kadoria et s’installa pour une fois au-dessus de sa tête, chose baroque. Il n’avait point l’habitude d’être aussi mouvementé, aussi excité ou serait-ce plus judicieux d’appeler ce comportement, de l’intérêt ? Bref, je suppose que vous connaissez la suite ? Ah, ce n'est guère le cas ? Bien, cédons et remettons donc à plus tard nos fameuses et très réputées analyses psychiatriques, dite aussi des plus métaphysiques.. ▬ Scrutant de mes yeux, luisant de bleu ; Kakou fixait Momoko tel un tigre qui en douceur s'approche furtivement avant de vous lacérer de ses dents. Tandis que celle ci eut terminer le rangement auquel elle s'était adonné, le jeune genin s'empara des lieux, tapotant chaleureusement l'épaule de l'hôte de maison avant de se mettre à son aise comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Fouillant de fond en comble les nombreux placards dont regorgeait la cuisine, une subtile idée se présenta à lui « Je vais nous faire un somptueux Sukiyaki. Il est plutôt rare que j'en fasse, vu que je vis seul, et assez complexe à réaliser. Mais aujourd'hui est un jour spécial, celui où je fais votre connaissance, Momoko-san, alors ne faisons pas les choses à moitié. Au fait, merci pour le kimono ; il me va à ravir je vous vois mal rentré dedans, il a du appartenir à un membre de votre famille, un grand frère peut être ? » . Après de minutieuses fouilles, le Kadoria réunissait à son plancher, tranches de boeufs, nouilles, tofu, chou ainsi que divers feuilles de chrysanthèmes. Le souper tant attendu n'allait point tarder à se faire.
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