L’avantage de Kizuato Itami résidait dans sa possibilité à faire tout ce qu’il y a de faisable dans ce monde pour garçon de son âge. Grâce à la richesse de sa famille, il ne manquait de rien. Et pour la première fois depuis longtemps, il se sentait rassuré. En fait, depuis quelques temps, il avait décidé lui-même d’aller vivre à Kumo. De quitter la belle vie de famille et commencer une vie seule. Il se trouvait qu’au début cette idée ne lui plaisait pas trop. C’était sa mère qui le lui avait proposé mais apparemment, il ne sentait pas encore assez mur. Mais maintenant, c’était lui qui avait insisté pour y aller et les préparatifs et autre avait déjà commencé. Il devait être normalement à Kumo la saison prochaine en été.

Il lui manquait beaucoup de choses et c’était vraiment peu probable qu’il les ait à temps mais il ne voulait pas abandonner. Il avait passé son temps depuis qu’il était genin à s’entraîner avec sa mère et était toujours  à la recherche d’une certaine perfection qu’il n’atteignait jamais. Il se disait peut-être que voyagé lui permettrait d’acquérir plus de savoir.

C’était cela qui avait amené Itami à Testu no Kuni, un village situé à environ quatre jours de marche de Kumo. Pour une fois, il était parti seul. Il voulait apprendre à se débrouiller malgré son manque de sociabilité. Il avait du mal à discuter avec les gens qu’il voyait mais sentait toujours un certain remord après ne pas avoir abordé l’inconnu. Pourtant avec les jolies filles, il n’avait pas ce problème. D’ailleurs, il en avait bien rencontré durant son voyage mais n’avait pas le temps de les aborder sinon… Bref, Itami savait y faire. Au fait à Testu no Kuni, il cherchait un endroit où il pouvait s’informer sur la modélisation du chakra en animaux. C’était un truc qu’il arrivait à faire avec les oiseaux mais avait du mal à le faire avec les mammifères. En fait, il voulait représenter sa dernière technique créé sous forme d’un ours. On lui avait appris d’un maître en affinité pouvait lui apprendre cela et qu’il habitait dans un monastère dans le village de Testu.

Arrivé dans le village, il s’empressa de demander le chemin pour s’y rendre. Un gamin lui montre la chemin. Le monastère était assez particulier. Sur la porte d’entrée en bois de couleurs rouge était représenté avec du métal toutes sortes d’animaux. Après avoir remercié le petit, il lui remit quelques ryôs et lorsque celui-ci s’en alla tapa à la porte. Un moine vint très vite lui ouvrir. Il avait l’air jeune. Lorsqu’il entra, il y vit plusieurs dans la cours en train de méditer. Dans cette même cours, il y avait des statues sur des supports carré aux quatre coins de la cours. Il y avait un tigre, un dragon, un poisson et un serpent. C’était assez particulier car cela ne correspondait pas trop aux représentations qu’il connaissait du continent…

Le moine qui l’avait fait entrer le fit assoir dans une salle qui ressemblait drôlement à un lieu de recueil aussi. Avec une statue grande statut de bouddha. Il s’assit sur une chaise devant la table attendant le maître.

HRP:

Spoiler:

D'une taille relativement petite, en tout cas, plus court qu’Itami, mais plus costaud, un homme était apparu lui aussi amené par un des moines. Il exhibait une musculature apparente bien que fine. Son crane était rasé, hormis une tresse de cheveux noirs assez longue. Il avait de nombreux tatouages : un regard sombre et neutre et une stature droite. Le personnage qui était venu avait leur très pieux comme tout ce beau monde dans le monastère. Itami se sentait gêné. Celui-ci l’avait dépassé sans le saluer. Sur le coup, il se sentit blessé mais lorsqu’il vit celui-ci s’approcher de l’autel pour prier, il se dit que c’était peut-être une coutume de saluer la divinité avant de la saluer ceux qui étaient dans l’entourage. Il alluma un bâtonnet d'encens et commençait à prier, remerciant les Divinités des lieux pour leur bienveillance. En tout cas, Itami n’aurait aucun problème à faire comme lui s’il était de la même religion que lui mais bon les différences faisaient que la seule position qu’il se permettait était la position debout.

Il attendait impatiemment le maître. Un peu gêné par la situation, il sortit du temple pour ne pas déranger celui-ci qui venait d’entrer et qui priait ardemment. Quand soudain, un vieillard d’à peu près la même taille que celui-ci qui priait à l’intérieur s’approcha de lui. Il portait la tenue habituelle des moines mais de couleur noir avec un gros collier de perle qui avait l’air d’être en pierre précieuse. Il tenait aussi un bâton en bois plutôt original sur lequel on avait gravé des inscriptions et qui avait l’air de briller. Le vieillard était assez imposant par son allure fière et sûre de lui. Itami n’osa pas s’approcher de lui et resta sur la place. Le vieillard lui avançait d’un pied ferme en s’appuyant légèrement sur le bâton.

Lorsqu’il sut assez proche d’Itami, Kizuato baissa la tête le plus bas possible en signe de respect. Le vieil homme quant à lui fit de même. Itami donna son identité complète. Il lui expliqua aussi la raison de sa venue. Itami avait du mal a donné à des formes d’animaux à ses techniques. Il avait à représenter un aigle impérial mais c’était une technique que sa mère lui avait appris. Le vieil qui l’écoutait avec attention lui répondit avec le sourire.

« Mon garçon, il faut que tu apprennes à écouter la nature. Attend moi je reviens. »

Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Ecouter la nature ? Pour Itami, c’était une belle phrase sortant tout droit d’une histoire fantaisiste. Le vielle homme qui était le maître en affinité et le maître du monastère s’éloigna de lui d’un pas plus rapide. Il allait chercher quelque chose… Oui mais quoi ?

Itami quant à lui, se retourna vers le temple. Apparemment, le moine qui priait avait fini ?

HRP:

Itami réfléchissait à ce que lui avait dit le maître. Il avait l’air préoccupé lorsqu’il vit le moine à la queue de cheval qui le regardait scrupuleusement. Itami se sentit gêné. Ce moine l’observait comme s’il attendait quelque chose de lui. Mais non, il n’aurait rien. Il l’avait dépassé tout à l’heure pour aller prier et maintenant, il revenu comme si de rien n’était. Itami ne se sentait pas du tout bien avec lui et fit semblant de chercher quelque chose et s’éloigna de lui. Kizuato Itami était un être peu sociable mais, il restait quand même poli. On lui avait appris que lorsqu’il venait dans un endroit, il fallait saluer ceux qui étaient là. Mais on dirait que ce n’était pas le cas de ce moine. Mais bon, il ne fallait pas juger les gens en apparence. Il devait avoir ses raisons et peut-être n’était-il pas insociable. La situation pesait de plus en plus car Itami n’arrivait pas à sortir un seul mot.

Soudain, le vieil homme réapparut. Itami avait un léger sourire. Il s’approcha de lui et lui tendit un parchemin en lui disant :

« Lisez ceci. Il vous aidera beaucoup à comprendre ce dont je parlais. »

Itami était tout content. Il prit son portefeuille et voulut sortir de l’argent. Mais le maître l’arrêta d’un geste de la main :

«Je ne prends pas de l’argent pour un service aussi simple. Étudiez bien ce parchemin. Vous n’aurez qu’à me le rapporter quand vous aurai fini. »

KI salua le vieil homme de la même manière qui fit de même. Itami s’empressa d’ouvrir le parchemin. Mais, il se disait qu’il valait mieux rester dans le monastère s’il voulait étudier le parchemin. Peut-être s’entraînerait-il aussi à améliorer sa technique sur le champ. Quoi qu’il en soit. Il demanda au maître s’il pouvait rester dans le monastère un moment.

« Bien sûr… Autant que tu le veux mon garçon. Tu peux rester dans la cours où s’entraîne les autres moines ».

Il lui indiqua la direction de son bâton. Itami était quand même heureux que son voyage ne soit pas vain. Il marcha rapidement, cherchant la cours. Il la trouva rapidement. C’était un grand espace où des moines, aussi bien des enfants, des adolescents et des adultes pratiquaient un art martial, inconnu du jeune Kizuato. Il chercha un endroit où s’asseoir. Il trouva un grand chêne dans un coin dans la cours et s’adossa à lui, lisant attentivement son parchemin.

Depuis son arrivée à Tetsu no Kuni, Itami ne s’était pas encore reposer. Cela était son premier voyage seul et son dernier avant bien longtemps puisqu’il allait habiter à Kumo. La faim commençait à le tenailler mais, il tenait bon. Il allait devait tirer le maximum du parchemin que le vieil homme lui avait remis. Il avait un aspect banal. Scellé par un fil en coton de couleur blanche et avait l’air plutôt récent.

Le parchemin que lui avait remis le vieillard était très intéressant. Il y avait bien de choses d’écrites dessus. Mais rien avec une quelconque technique. Mais comment s’unifier avec la nature pour pouvoir la ressentir en soi. Itami n’avait jamais vu une telle différence avec les parchemins qu’il lisait d’habitude. Il n’y avait rien à propos du chakra, ou encore de comment faire modeler le chakra pour qu’il ait la forme d’un animal, mais Itami sentait qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait.

De temps en temps, il regardait les moines qui s’entraînaient. Il ne connaissait pas ce style de combat. De plus, en taïjutsu, il n’était pas vraiment un expert. Lui son truc c’était le ninjutsu. Il avait une telle facilité à créer des techniques que cela en était parfois bluffant pour lui-même. Même sa mère à qui il devait la majorité de ce qu’il avait appris était parfois dépassé par son talent.

Voilà que le moine à la queue de cheval se mettait à lui parler. Apparemment, celui-ci avait du mal avec le monde. C’était peut-être quelqu’un qui avait du mal à se faire des amis comme lui. En tout cas, c’était des gens connus pour leur sens de la justice et de leur grande connaissance du Ying et du Yang. Itami n’était pas sûr qu’il puisse avoir confiance en lui, mais il voudrait lui demander comme à beaucoup de ceux qu’il rencontrait ce qu’ils pensaient de la paix par la dictature. En attendant, il lui avait posé une question à laquelle Itami s’empressa de répondre :

« Non, ce n’est pas une technique. C’est un parchemin qui parle de comment exprimer le naturel en soit, s’accorder avec la nature. C’est bizarre, il n’y a pas de techniques et on ne parle pas de chakra mais je sens que cela va m’aider ».

Aussitôt après avoir parlé, il lui tendit le parchemin pour qu’il voie par lui-même. Itami réfléchissait déjà à comment faire pour arriver à exprimer tout ce qui était dit. Le mieux serait de faire un tour dans un milieu naturel. Un lieu sacré peut-être mais bon, ce n’était pas évident car il n’en connaissait pas.

La lecture du parchemin qu’Itami avait entamé avait été interrompue par le moine à la queue de cheval. Il s’était approché discrètement d’Itami et il ne l’avait pas vu. Il croyait que les moines lui avaient donné une technique à eux. Mais bien sûr, ce n’était pas le cas. Le moine était plutôt du genre conservateur. Il avait une manière un peu irritante de s’exprimer et Itami était sûr que lui-même ne s’en rendait pas compte. Il lui dit qu’il n’arriverait pas à comprendre la nature dans un parchemin et qu’il fallait qu’il entre dans une transe méditative. C’était une chose qu’Itami n’avait jamais fait ne pensais jamais faire. Il n’arrivait pas du tout à se concentrer la plupart du temps sauf dans un combat.

Le moine n’avait pas trop l’air d’aimer les gens du monastère. Il avait peut-être été habitué à un règlement ou un style différent et voir certaines différences l’exaspérait apparemment. Il lui demanda aussi qu’elle fût cette technique qu’il espérait obtenir en venant dans un temple où la violence était proscrite. Ce moine avait désespérément une difficulté à s’exprimer simplement. Toujours des mots assez compliqués dans ses phrases.

La technique qu’Itami voulait faire était un ninjutsu de rang B. Plus que puissant pour son niveau et qui lui prenait énormément du chakra. Il avait déjà une idée sur ce à quoi il voulait que la technique ressemble mais, il n’avait pas trop les moyens pour la faire toute seule. C’est pourquoi, il était au temple. Mais il trouvait aussi qu’il n’avait pas forcément besoin de lui dire cela. En effet, il ne connaissait pas ce moine. Il était peut-être un voleur de techniques. Il n’avait pas envie qu’une technique qui lui avait pris beaucoup de temps à imaginer soit copié aussi facilement. Alors, il avait décidé de ne pas tout lui dire :

« C’est un ninjutsu d’attaque à mi-distance. Je l’ai inventé de toutes pièces. J’ai même déjà réussi à l’utiliser une fois mais elle n’est pas complète. Il lui manque quelque chose de plus naturelle. »

Plus naturelle avait-il dit. Mais Itami se demandait si cela était nécessaire. Mais il se disait qu’exprimer un ninjutsu avec pour base la nature donnerait une certaine finesse, classe et précision à sa technique.

Kiezan Fumei… Il avait une manière sarcastique de s’adresser aux gens quoi qu’il ne fût pas agressif. Comme Itami le pensait bien, le moine était très conservateur. Il lui posa une question qu’il trouvait bizarre. Il lui demandait pourquoi il voulait quelque chose de plus naturel que sa technique. Que le ninjutsu n’avait rien de naturel. Il n’avait pas totalement tort mais cette phrase était insuffisante. Il disait aussi que les ninjas ne faisaient que manipuler les forces extérieures et les modifier pour donner la forme que leur esprit avait décidée. Là, il avait complètement tort. Il parla aussi d’un certain Maskine et du fait que vouloir la modifier, la contrôler, la modifier, c’était la dénaturer et la renier.

Pour un moine, il parlait beaucoup. On dirait un de ses adeptes dont on avait bourré le cerveau. C’est ce que pensait Itami. Il n’avait rien contre les moines mais il n’aimait pas les esprits qui ne voulaient pas évoluer. Et évoluer ne voulait pas dire renier sa nature mais l’améliorer.

Ah oui ! Il lui donna aussi son nom. Kiezan Fumei, Ainé des moines de Maskine. Voilà qu’il répétait cela. C’était quoi Maskine ? Ce nom ne lui disait rien. Il ne voulait pas être impoli avec l’étranger et comptait bien tourner sa langue sept fois avant de prononcer un quelconque mot. Fumei lui donna aussi la raison de sa probable présence dans le monastère. Il voyageait dans le but de découvrir le monde, de s’ouvrir à d’autres cultures et de comprendre d’autres concepts. Cela tombait bien… Itami comptait bien lui expliquer quelques trucs concernant les ninjas. Parce qu’il avait certaines notions mais qui était insuffisante. Il avait aussi compris qu’Itami était un shinobi. Kiezan Fumei lui demanda aussi de quel village il venait. Puis, il sortit encore une de ces phrases quelques peu provocants.
Mais Itami resta calme et se tourna vers son interlocuteur pour lui répondre :

« Je m’appelle Kizuato Itami. Je suis le benjamin d’une famille de marchands d’armes. Je suis aussi genin de Kumo comme vous l’avez bien compris. »

Il prit une pause puis reprit aussi calmement que tout à l’heure.

« Les ninjas sont des êtres à part un peu comme vous les moines. Nous avons nos différences comme tous. Mais nous appartenons d’origine à la nature. Vous dites que modifier, contrôler, dénaturer la nature c’était la renier ? Mais vous voyez ce que vous portez ? »

Il lui montra sa tenue de moine.

« Et bien c’est du tissu provenant dont la matière première provient de la nature. Pour vous c’est de la dénaturation ? Dieu, nous a donné l’intelligence ou dit-on dans  certaines religions, nous ne lui avons volé. Mais, il nous l’a laissé. Et cette intelligence, nous devons nous en servir pour survivre. Car autant la nature est notre allié, elle peut-être notre ennemi. Le ninjutsu est l’art principal du ninja. L’énergie que nous utilisons pour la pratiquer est le chakra. Et le chakra provient de la nature. En conclusion, le ninjutsu est aussi naturel que l’homme l’est. Si je veux puiser dans la nature pour m’améliorer j’ai le droit. Ce n’est pas la dénigrer au contraire, je lui donne de la valeur en l’impliquant dans ma vie de ninja. Le seul tic chez nous les hommes c’est que nous avons tendance à détruire la nature. Prenons simplement pour exemple, les monastères. Ne sont-ils sont pas fait en majorité du bois provenant de la nature ? Mais pour chaque arbre abattu, vous les moines en replanté un autre afin de recycler. C’est une bonne initiative que vous avez l’a. Et nous aussi les ninjas nous la respectons. »

Itami venait de faire un long discours. Il venait de s’emporter un peu dans cet air calme qu’il a l’habitude d’avoir. Mais, il voulait juste montrer à son interlocuteur qu’il ne fallait pas se prononcer d’avance sur tout. Tout le monde avait beaucoup à apprendre. Et lui aussi. Il lui demanda aussi :

« Parlez-moi de Maskine. Qu’est-ce que c’est ? Ou qui est-ce ? »

Spoiler:

kiezan Fumei… Sa vision du monde était bien commune… Itami pensait peut-être trouver en lui, quelqu’un qui aurait peut-être un peu sa vision de la paix mais non ce n’était pas le cas. Il faut avouer qu’il n’avait même pas compris ce que Kiezan Fumei lui avait dit. Il aurait voulu lui demander d’approfondir mais celui-ci avait l’air pressé et sa réponse aurait été probablement plus  floue que la dernière.

itami laissa son interlocuteur s’éloigner pour pouvoir effectivement se concentrer sur la technique. Après tout ceci, il ne savait même plu où il en était. Il reprit le parchemin et se mit à le lire à nouveau. Ah oui… Il fallait qu’il laisse échapper le naturel en lui. Fumei lui avait conseillé de méditer. De plus, celui-ci lui avait dit que le monastère n’était pas le lieu propice pour communiquer avec la nature. Il avait bien raison. Mais pour le moment, Itami voulait apprendre à méditer. Car ce n’était pas un truc qu’il faisait souvent. A vrai dire, il ne le faisait jamais. Pour lui la méditation ne servait pas à grand-chose. Certains disaient que c’était l’échauffement nécessaire à l’esprit mais Itami trouvait qu’il n’en avait pas besoin. Peut-être parce que sa mère qui l’avait entraîné lui disait que ce n’était pas la peine vu qu’il n’arrivait pas à se concentrer. Lorsqu’il se mettait en position pour le faire, cela le mettait mal à l’aise. Et lorsqu’il fermait les yeux, il pensait plus aux filles qu’à autre chose. Il faut l’avouer. Itami n’est pas du tout un jeune homme comme les autres. Il s’amusait plus qu’il ne s’entraînait. Mais cela ne l’empêchait pas d’exceller. A dire qu’il était un surdoué ? Non pas du tout. Mais il était plutôt du genre à faire le nécessaire lorsqu’il le fallait.

il espérait qu’au moins le lieu où il était faciliterait sa méditation. Itami se mit donc en position de méditation puis ferma ses yeux. Il essaya de faire comme sa mère lui dit. Ne penser à rien… Comment allait-il s’y prendre ? Il chercha d’abord à refouler toutes les idées qu’il avait. Au début, il y arrivait mais après…  Plus rien. Il entendit un gargouillement venant de son ventre et il ouvrit les yeux. Il devait avoir faim. C’est vrai que depuis son arrivée, il n’avait pas mangé. Itami avait un appareil photo avec lui dans son sac. Il voulait photographier le parchemin et s’en aller avec… Mais il se retint. Il prit la peine de relire pour être sûr qu’il n’avait rien d’important et nota sur un parchemin ce qu’il pensait important. Puis, il se leva et essaya de trouver un moine à qui il confia le parchemin avant de prendre congé. Il avait compris quelque chose en allant en monastère et fait une rencontre plutôt surprenante. Kiezan Fumei, Moine de Maskine.