Ça allait trop vite pour mon petit cerveau là… D’une part l’un qui se retrouve entre les mains d’Aoji… J’en frémissais d’avance pour lui le pauvre… De l’autre notre chef d’équipe qui agissait si vite que je bitais rien de ce qu’il se passait. Yuki qui était complètement perdu ou du moins semblait l’être… L’autre abruti de Kaguya qui me riait limite au nez… C’était le gros bordel sans déconner. Pour pauvre petit cerveau là c’était trop j’avais complètement déconnecté. Même quand l’autre nana, que si Aoji pensait connaître, moi, pas moyen de me rappeler de sa tronche (en même temps j’ai déjà du mal à me souvenir de ce que j’ai bouffé le jour précédent alors hein)… Même ce qu’elle pouvait raconter… Ca me laissait… Comment dire ? Parlant de rébellion, butant son propre sous-fifre. Et l’autre imbécile dans les mains d’Aoji qui en avait fait autant à croire que ces gueulantes étaient classe… On nageait en plein mélodrame me disais-je en me curant le nez…

Bon, comme d’habitude. Je n’avais rien suivit ou presque. Ce n’était pas mon rôle dans cette mission de toute façon de réfléchir, et moi comme vous le savez si bien je reste à ma place ! Bah ouais quoi. Autant quand c’est moi le chef d’équipe je me force. Autant quand je suis que le larbin de service chacun sa merde ! Bref, le discours de la meuf comment vous dire… Je m’en foutais au moins autant que son physique. Sans déconner ce n’était pas un cadeau l’engin. Y’a vraiment pas moyen qu’un jour je puisse tomber sur une bonasse… Avec Aoji à côté en même temps c’était mieux ainsi… J’attendais donc qu’elle finisse. Parce que le coup des rebelles, qu’on a un kage taré tout ça tout ça… Bah Ao avait assez bien résumé. Qu’est-ce qu’on s’en branlait sérieux… N’oublions pas que Kiri, ça reste un village de bête de foire… Qui est normal dans ce village ? Y’a bien Yuki mais elle ne tardera pas à rentrer dans le moule… Si c’est pignoufs veulent trouver le pays des fleurs et des nounours ils n’ont qu’à aller à Konoha et ne pas nous faire chier ! Non mais je n’ai pas raison sans déconner ? Bref, j’attendais patiemment qu’elle se casse avec son fourbi la mégère pour me diriger vers ma très et si douce fiancée (si vous n’avez pas compris que c’était ironique vous êtes un tebé).

Là-dessus, je prenais naturellement une partie de sa tenue pour m’essuyer la main ensanglanter en ornant cela d’un splendide « excuse-moi chérie je me permets ». Ouais ouais on est comme ça nous. J’utilise sa tenue comme torchon normal. Puis, parce que étant à côté j’avais bien grillé hein fallait pas me prendre pour un con. Alors je penchais ma tête sur ses seins inexistant avec la plus grande discrétion du monde (là encore c’est ironique hein), pour en réalité lui murmurer quelque chose.

-Mmmmh, c’est mignon ça. C’est tout dur. Ça rentre dans les serrures.

C’est alors que la gratifiant d’une magnifique et bien entendu très affectueuse claque au cul puis que je me retournais vite fait vers les deux samuis. M’éloignant donc de cette façon de la terrible baffe qui m’attendait aussi… Je rotais un coup, parce que toutes ces émotions hein fallait bien les évacuer. Et je commençais donc.

-Bon bah patron, on fait quoi maintenant ? Moi je veux la tête de la morue. Rébellion tout ça tout ça… Et puis surtout ! SI JE LIBERE TOUTES LES FEMMES JE SERAIS LEUR HEROS !! Sinon ma biche. C'est ma mignon ? Notre premier meurtre en couple quoi. Putain fait fêter ça en rentrant.

Et ouais,… Il ne faut jamais oublier les priorités.

La petite demoiselle aux cheveux blancs semble parée. L’adresse entre les mains, elle est celle qui détient la clé de tous les mystères. Ou pas. Qui sait ce qui se cache derrière ces quelques mots griffonnés sur le papier. La blonde presque inconnue se tourne alors vers le brun un peu con qui semble n’avoir pas remarqué qu’elle est toujours là. Elle sourit, puis pose une main hasardeuse sur sa tête. Aurait-il de la fièvre, ou quelque chose dans ce genre ? Il a l’air un peu mal. Ah, non, c’est naturel. Peut-être est-ce la confirmation que tous les habitants de Kiri ont, d’une certaine manière, un grain ? Elle hausse les épaules.

— À ta place, je ne me croirais pas si vite vainqueur.

La protagoniste se tourne vers Aojikawamanashi et lui adresse un grand sourire.

▬ Le jeu est lancé. Je te fais confiance pour que tous comprennent. J’espère aussi que vous y arriverez.

Une traîtresse ? Peut-être, peut-être pas.
Ici, les toupies du destin sont encore plus capricieuses qu’ailleurs. Y arriveront-ils ? Elle n’en doute pas une seconde. Mais parviendront-ils à ne pas mettre en péril le reste, ça, c’est une autre histoire.

— Les hommes de ce monde sont vils, sans pitié. Soyez prêts.

Ses prunelles se posent sur la Kaguya. N’empêche, elle est heureuse que cette dernière soit télépathe. Ça lui arrange les choses.

▬ Ne vous faîtes pas attraper.

Des bruits de pas résonnent alors, au loin, et la demoiselle disparaît comme elle est arrivée.

Vous n’avez plus beaucoup de temps, tic, tac, arriverez-vous à trouver la suite et fin de cette histoire ? Mettrez-vous des nombres sur le groupe du Crépuscule ? Serez-vous suffisamment malin pour ne pas vous faire repérer ?

Le destin est entre vos mains.

Ariel n'est plus qu'un souvenir, le joyeux souvenir que garde Kyôji dans sa mémoire, pour satisfaire ses désirs les plus secrets. Elle a gardé la rose, avant de la détruire en rentrant. Mais en rentrant où ?

Vous avez les clés en mains, désormais. Cette adresse si étrange que vous a laissé la demoiselle, mais aussi tous les mystères qui planent au-dessus. Que ferez-vous?

Même ordre de post, sauf que le chroniqueur ne postera qu'après le post de Yuki ! Soyez imaginatifs, mais ne poussez pas trop loin ! Je donnerai deux-trois détails à Ao, qui détient l'adresse, ainsi qu'à Kyôji pour tout ce qui est sensorialité etc, mais aussi à Yuki, pour lui donner un rôle important ! o/
Le délai saute, puisque je vais être absente. Vous avez néanmoins jusqu'à mon retour pour poster, héhé. ♥
Je vous annonce, d'ailleurs, que vous approchez de la partie finale de ce premier volet de la MS ! o/ (Enfin, hein ? 8D)
Bon courage pour le reste !

La suite ? Déjà peut-être que le bilan de ce qu'il venait de se passer ne serait pas du luxe pour mon petit crane qui n'arrivait plus à suivre, pourquoi tant de mystères, pourquoi la présence de cette femme ici ? Était-ce le hasard qui m'avait fait la croiser avant... Vraiment ? J'avais aujourd'hui de sacrés doutes quand elle disparaissait, laissant derrière elle  une ombre énigmatique sur le sol en face de moi d'une clef qu'elle m'avait donné en furtif, enfin peut-être pas non... Non puisque le premier à la voir était un Kaguya -Elle était dans sa manche la clef hein-, de là en suivant forcément c'était le Samui qui revenait sur elle, la lui donnait ? Mon regard se portait alors sur la cadette du groupe tandis que j'ignorais les commentaires des autres, ils avaient vu la clef, pas le message. Une longue réflexion me prenait alors, devais-je vraiment la lui donnait elle et toutes mes infos et ainsi traîner Yuki dans un bourbier bien plus grand que celui qu'elle devait vivre ? Ou à l'inverse me débarrasser de deux d'entre eux et réservé donc mon information au seul Samui restant, d'autant que j'en avais encore un autre à chercher. Soudainement mes yeux se plissaient face à Yuki et d'un mouvement de la main je tendais un clef à mon chef de mission, avant de le prévenir sur un point.

=|-Voilà la clef et disons que je sais ce qu'elle ouvre aussi, ou du moins, j'ai un indice l'approchant, je ne te le donne qu'à une condition et ne me parle pas de conséquences, je n'en ai rien à battre. Je ne partirais pas d'ici sans Rei et si la mission est ta priorité, ma famille est la mienne et vois-tu, ces deux-là en font partis, tout comme Rei. La première chose que je ferais une fois là bas c'est le chercher, quoi que tu en dises, ce qui me ramène à ma demande...

Autant être franche plutôt que m'éclipser en douce, je lâchais alors la clef, qui n'était que celle de ma serrure d'entrée en passant... La vraie n'avait pas bougée de sa place, sait-on jamais de là, moi qui avais lui l'adresse, j'ouvrais la marche et pour ceux qui ne le savent aps encore, mon sens de l'orientation est... Bref. Mais non, cette fois, il n'y avait qu'à suivre une ligne droite, c'était du moins l'indication que nous donnait un habitant lorsque je lui demandais la rue. Attrapant la main de ma petite Yuki, j'avais à elle aussi quelque chose à dire, voire demander.

=|-Yuki, tu sais que tu es une sœur pour moi, tu sais à quel point c'est dur de perdre quelqu'un je suppose, mais je sais aussi que tu es encore bien jeune. Néanmoins, si ton attitude face à ce gars se reproduit, non seulement tu pourrais être tuée ou pire et dans ce cas accablé les tiens, mais aussi, c'est eux que tu pourrais perdre. Face à la menace, penses toujours à tes priorités, moi c'est vous protégé toi, les autres Kiri et toi ? Se surpassait en fait partie tu n'es pas d'accord ?

Sur ce moi qui avais ralenti la cadence je rentrais soudainement dans un bâtiment, un tout à fait banal, qui n'avait rien pour se démarquer, pourtant c'était bien là l'adresse indiquée. Là une immense pièce vide et claire offrait la voie vers plusieurs passages, dont un central totalement bouché... C'était une blague ? Peut-être pas, l'architecture semblait différente et tout était si calme, trop calme.

Le timer reprend. Tenzö a jusqu'au 4 Septembre à 12:17AM pour poster.

Tellement idiot que je n’avais pas remarqué que la greluche était encore là quand je parlais. Je remarquais cependant la tension sexuelle qui subsistait entre elle et notre bon chef d’équipe. Etant dalleux de première, ce genre de chose ne pouvait échapper à mon œil expérimenté. Ma foi je pouvais bien le comprendre le beton, avec des courbes pareilles, difficile de ne pas vouloir la manger si vous voyez ce que je veux dire ! Ma foi je vous rassure, mon regard ne s’attardait pas sur ces courbes-la, et bien pour plusieurs raisons ! La première et la plus importante, ma peau bien évidement. Aoji me castrerait une fois rentré… La seconde tout aussi importante ! J’étais perdu dans mes pensées quant aux remerciements de toutes les jeunes filles que nous sauverions ! Limite j’en bavais avec cet air bien à moi de… Enfin bref vous voyez ! Il fallait cependant se ressaisir ! Ne pas oublier la mission ! Qui consistait en quoi maintenant ? Difficile de le dire ! Mais en bon Chunin consciencieux et obéissant, je suivais ! Du moins tandis que Aoji présentait l’objet si précieux ! C’est-à-dire la clef hein ! Et qu’elle exposait son point de vue conditionné par ses vertus de camaraderie je me montrais pour une fois totalement silencieux. Bon en fait je m’endormais mais je suis certain que personne ne l’avait remarqué ! Bref du coup nous partions enfin vers un endroit que Aoji nous indiquait.

Alors sur ce fameux endroit. Je sais pas vous, mais moi je ne savais même pas pourquoi nous nous y rendions. C’est ce qui arrive quand on n’écoute rien… Je reste donc à l’arrière avec Kyoji pour… Pour… Disons que lorsqu’on se déplace avec une femme être l’arrière c’est toujours mieux ! Comme lors d’un footing vous voyez ? Non ? Laissez tomber…  Bref, on marchait en ligne droite vers une batisse dont j’ignorais tout tandis que Aoji faisait une petite leçon de… De je ne savais pas vraiment quoi à Yuki. Personnellement je baillais, la tête reposé sur les mains en grelotant de temps en temps à cause du froid. Ce qu’elle lui disait, pour ma part je n’allais pas le relever. Toute façon avec elle, même quand je dis des trucs sensés je prends une baffe alors le mieux est encore de se taire ! Le premier qui me traite de soumis se mange un os évidemment ! Bref, nous arrivions alors dans une baraque qui n’avait absolument rien d’anormal à priori. Une grande pièce vide qui offrait plusieurs entrées ensuite. Et nous tous qui restions comme des cons à regarder. Devant la scène il me vint une idée totalement ridicule mais que je ne pouvais m’empêcher de sortir.

-Ca me rappelle l’énigme de l’antichambre.  Ou y’a deux portes. L’une qui mène à l’enfer et l’autre au paradis avec devant chacun un mec. Ha ouais mais y’a pas de mec là… Ouais laissez tomber en fait. Pourquoi on réfléchit là ? Patron On va où ? A toi de choisir ! Et comme je suis bon prince, je propose de laisser Ao entrer en première.

Je toussotais à cette dernière remarque. Devançant la probable baffe qui allait survenir. Mais au moins cela allait peut-être ajouter un peu de gaieté, parce que franchement l’ambiance hein !