N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez
 

 Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Gogyou Ryutaro
Gogyou Ryutaro
Informations
Messages : 20
Rang : C

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty
Message(#) Sujet: Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] EmptyMer 17 Juil 2013 - 17:26


Être faible dans ce Monde est un supplice. Pourquoi ? Car nous vivons dans un monde où seule la loi du plus fort est reine. Le faible n'est bon qu'à servir le fort. L'asservissement des faibles est un rite social qui perdure depuis bien longtemps. Le pire étant que ces derniers qui sont considérés comme faible se laissent faire. Mais qu'est-ce qu'un faible ? Est-ce une personne ne disposant pas d'une force suffisante ? Est-ce une personne moins âgées ou avec moins d'expérience ? Les faibles ne sont pas ceux que nous pensons, il s'agit des personnes croyant pouvoir faire la loi contre tout un peuple, des personnes se sentant supérieur aux autres et se permettant de dire ce qui doit ou ne doit pas être fait. Le vérité est que ces individus sont des lâches, incapable d'affronter le regard de tout un peuple et préférant s'affirmer. Seulement, ces faibles comme ils sont qualifiés, un jour se rendront compte qu'ils ont la force nécessaire pour venir à bout de cette situation. Les Kages eux sont différents, pour la plupart, ils sont appréciés de peuple et agissent pour le bien commun mais seulement de leur population. Chaque Kage est différent, certain prône la paix, d'autre la guerre,... certain on le soucis de leur population, d'autre non. Ces différences permettent de rendre unique chaque village mais... peut-on dire qu'il y a de bon et de mauvais Kage... de bon et de mauvais village... Non. Qu'ils choisissent la loi du plus fort ou le droit de la communauté, il y a de bon et mauvais côté à chacun, c'est pourquoi il nous est impossible, ou du moins nous n'en avons pas le droit, de les juger. C'est là, la conclusion à laquelle est arrivé Ryutaro au terme de ses quatre ans d'errances à travers le monde ninja, à explorer, observer, apprendre... Il aura vu et découvert bien des choses, que ce soit au niveau de l'histoire ou de l'actualité... comme la mort de Makka, Gogyou Makka, considérée encore il y a quelques mois comme l'ennemi numéro un du Monde Shinobi.

Ryu avait traversé bon nombre de village et de pays au cours de son apprentissage. Kawa no Kuni, Ame no Kuni, Kusa no Kuni, Taki no Kuni et Tetsu no Kuni. Chacun était différent, les paysage variés du tout au tout. Son voyage avait été riche en découverte, il existait beaucoup de tradition dans le Monde, chacune était emblématique de sa région ainsi que sa fierté. Mais il n'avait pas parcouru ces terres juste pour découvrir paysages et culture mais aussi pour en apprendre plus sur lui même et ses capacités, car, même s'il voulait une paix durable pour le Monde, il savait qu'il ne pourrait y parvenir sans faire couler le sang. Malgré cela, il espérait pouvoir n'avoir à le faire que de rare fois. De plus, une paix durable était inatteignable, il le savait, il y aurait toujours un groupe d'individu prêt à rompre la prospérité... Mais telle est la vie, un cercle vicieux. Néanmoins, il avait fait la promesse de ne pas cesser de lutter pour un Monde unit tant que la flamme alimentant son existence brûlerait. Cette promesse, c'est à toi Inori qu'il l'a faîte,...

Voilà une dizaine de jours qu'il avait quitté Tetsu no Kuni, un pays où la neige était abondante,... Il avait pénétré sur les terres de Ta no Kuni, un pays dont l'économie était principalement tourné sur la culture de riz, cela expliqué la présence des grandes étendues de rizières qui proliféraient à l'horizon. Il avançait d'un pas tranquille sur le sentier bordé par de petites broussailles. Le temps était mitigés, une légère épaisseur de nuage voilait le ciel et ne laissait passer que quelques rayons de soleil. Au bout de quelques heures de marche, il s'arrêta devant une taverne dont le nom ne l'impressionna guère : "Au Riz Abondant"... incroyable originalité n'est-ce pas... Il y a avait deux personnes au bar et une jeune femme qui servait. Le reste des personnes présentes n'étaient autres que quelques ivrognes et marchands ambulants... Ryutaro s'avança vers une table libre au fond, tira la chaise et s'asseyait. La jeune femme vint alors le consultait :

-Que puis-je vous servir ? dit-elle avec un ton inspirant la lassitude, sûrement à cause de ces ivrognes qui ne cessaient d'avoir des vue sur elle...

- Du saké suffira, répondit-il...
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Hayashi Tenshiro
Hayashi Tenshiro
Informations
Messages : 172
Rang : B

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty
Message(#) Sujet: Re: Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] EmptyMer 17 Juil 2013 - 20:36

Partir de son chez soi sur un coup de tête, pour suivre ses convictions ou comme moi pour découvrir le monde est, je pense, une chose toujours réjouissante. L'attrait de la nouveauté, les rencontres fortuites, les aléas de tous les jours sont légions et on l'avantage de changer le quotidien. Pourtant en quittant le temple des moines de Maskine, je n'avais pas le moins du monde songé à une chose de la plus haute importance pour n'importe qui d'autre, une chose qui fait tourner le monde, gagner des guerres ou tomber des nations, l'argent. Vivant en totale autarcie nous n'avions jamais eu besoin de commercer avec autrui et dans les rares occasion où nous étions amenés à sortir de notre enceinte toutes nos transactions se faisaient en échange de biens ou de services. Pourtant depuis mes quelques semaines depuis que j'avais quitté les miens, je n'avais eu guères de problèmes.

Si dans un premier temps, j'avais pu me soustraire à la faim par la méditation - l'eau étant en abondance dans la région -, il fut un moment ou celle-ci se fit bien plus présente et surtout pesante. Etant en forêt, méditant assis sur une vieille souche d'arbre, j'avais alors pu me sustenter de jeunes baies cueillies sur les buissons environnant. C'est en arrivant dans un petit village que me vint une idée. Si à la base je m'étais mis en quête d'un voyage pacifiste, c'était avant tout pour venir en aide aux autres. Et c'est de cette simple manière que je comptais subvenir à mes humbles besoins. N'allez cependant pas croire que je demandais une quelconque rémunération, en aucun cas. Ma démarche était tout autre. En échange de cette bienfaisance, je demandais juste un toit pour la nuit et un simple repas.

Et donc pour en revenir au village en question, outre le fait qu'il était de simple facture, comme bon nombre d'autres, fait de bois, de paille et de chaume, il était fort accueillant. Plusieurs personne me saluèrent, un large sourire aux lèvres à qui j'adressait un salut de la tête emplit de respect. Je décidais de m'approcher de l'une d'elles, un vieille homme édentée aux mains calleuses et  à la peu tannée par le soleil, les quelques cheveux qui lui restaient sur le crâne se battant en duel au gré du vent.

- Bonsoir honorable grand-père ! Je suis un moine de Maskine, auriez-vous l'amabilité de me renseigner.  Pourriez-vous me dire où il est possible de trouver un logement dans votre village ?


- S'fé longtemps qu'j'ai pas vu moine de 'skine, z'êtes rares dans l'coin. Mais pour vous r'pondre, v'pouvez aller à l'auberge, sûr qu'vous pourrez pioncer un coup.



En guise de remerciement, j'adressais à l'ancien une prière de Maskine censée lui apporter bonheur et prospérité. Une fois chose faite, selon les indications qui m'avaient été données, je me rendais en direction de la dite auberge, semblable aux autres maisonnées mais d'une taille deux fois plus grande. Seul signe distinctif, outre sa dimension particulière, le nom de l'établissement, gravé en lettre noires dans une planche de bois de simple facture. Son nom était en total accordance avec le pays dans lequel nous nous trouvions "Raisu Ga Hôfu", littéralement "Au Riz Abondant". En ce début de soirée, les clients commençaient à abonder dans la salle relativement exigüe. D'un pas franc, je me présentais directement au bar tenu par une jeune femme que j'abordais sans attendre.

- Bonsoir mademoiselle, excusez-moi de vous importuner dans un moment pareil mais est-il possible de voir la personne à qui appartient cet établissement.



Elle me regarda d'un air étrange, me détaillant de haut en bas, ne pouvant masquer une certaine surprise vis à vis de mes nombreux tatouages, surtout celui barrant la moitié de mon visage. Et après quelques secondes de réflexion, elle hurla dans l'arrière boutique.

- Pa', il y a un type qui veut te parler !



Sans plus de sollicitation, elle me laissa là, retournant s'afférer autour de ses autres clients, habitués des lieux compte tenu de sa réaction vis à vis des mains baladeuses de certains. Puis sans transition, le rideau derrière le bar s'ouvrit, laissant apparaitre un homme dans la fleur de l'âge et bien bâti.


- Alors mon brave qu'est-ce que je peux pour vous ?
- Merci de prendre le temps de m'écouter. Je suis un moine de Maskine en pèlerinage. N'ayant nul lieu ou me reposer, je viens humblement vers vous pour demander l'hospitalité pour la soirée.
- Mince !  Ca serait pas bon pour moi si je refusais d'aider un moine. Ecoutez, je peux que vous offrir de dormir cette nuit dans la salle, on vous aménagera un coin tranquille.
- Je ne saurais vous remercier suffisamment. Puis-je vous aider en quoi que ce soit en échange de votre accueil ?
- Si vous y tenez vraiment, j'ai du bois à couper demain, vous verrez c'est derrière la maison.

Voilà chose, faite. Après un repas frugal offert pas l'aubergiste et après que les tables se soient vidées de leurs occupants, je pus enfin profiter d'un peu de repos. La nuit fut salvatrice, me permettant de me lever sans peine aux lueurs de l'aube. Après de longues minutes à prier dehors, j'attaquais le labeur qui m'attendait.

Il m'avait fallu environ deux heures pour venir à bout des rondins. L'effort étai tel que j'avais ôté la tunique laissant apparaitre aux yeux de tous mes tatouages sur le bras, le torse et dans le dos. C'est le corps luisant de sueur que j'entrais à nouveau dans la taverne. Plusieurs clients de la veille étaient déjà présents au bar. Outre ces habitués, un homme bedonnant vêtu comme un marchand mangeait avec abondance plusieurs plats présentés devant lui. Dernière personne qui n'était pas présente la dernière fois, une homme attablé près de l'endroit où j'avais passé la nuit. A côté de lui, en train de prendre la commande, la fille de mon hôte. Je m'installais donc, à la table derrière l'inconnu et attendis que celle qui officiait comme serveuse s'attarde sur ma personne.

- Bonjour mademoiselle. Veuillez excuser ma tenue, je me suis occupé du bois et n'ai pas eu le temps de faire mes ablutions. En attendant, est-il possible d'avoir une tasse de thé et un simple bol de riz ?


Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Gogyou Ryutaro
Gogyou Ryutaro
Informations
Messages : 20
Rang : C

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty
Message(#) Sujet: Re: Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] EmptyVen 19 Juil 2013 - 17:35


Après avoir marché pendant des jours et avoir traversé bon nombre de village et de pays différent, Ryu s’octroyait le droit de s'arrêter pour une journée ou deux afin de se reposer. Il était parvenu à Ta no Kuni, un pays réputé pour son agriculture. Il n'avait vu que cela en entrant dans le Pays... des rizières à pertes de vu et des dizaines de personne proliférant dans les champs pour prendre soin des cultures. Ces champs à perte de vu offrait un paysage magnifique. Il était si bien entretenu qu'on pourrait croire qu'ils vouaient un véritable culte au riz. Cela étant, Ryutaro c'était arrêté dans une petite taverne portant le nom : "Au Riz Abondant". La taverne était fort bien accueillante. Une charmante femme faisait le services et subissaient les regards des autres vieux pervers présents. Il ne devait pas s'agir d'un métier très facile, il demandait du relationnel, en somme tout ce qui manque à notre jeune héro. Le tavernier quant à lui semblait plus rustre mais sympathique. Ceux-ci étant, il n'y avait pas grand monde dans l'auberge, il faut dire qu'il n'était pas encore très loin dans le pays et sûrement pas dans le village le plus peuplé. Ce n'était pas plus mal en fait,... Ryu n'était pas vraiment attiré par les lieux bruyant et acculé de monde. Cette taverne lui convenait parfaitement, il pourrait y passer la nuit.

Notre jeune homme venait de commander un saké, cette délicieuse boisson alcoolisée... Peut-être allait-il commander de quoi manger aussi. Il observait la salle en balayant du regard chacune des personnes présentes. Le plus marquant des individus présents étaient cet homme fort bien portant, sûrement un marchand ambulant, qui s'empiffrait de mets qui d’après sa tête devait être délicieux. Son nez légèrement rougeoyant indiqué aussi qu'il était sûrement amateur d'alcool... Il y a des gens comme ça qui attire plus l'attention que d'autre de par leur dégaine ou leur façon... de manger dans ce cas là. Cet homme mangeait pour six comme s'il n'avait pas avalé quelque chose depuis des jours entiers. Autre personne remarquable était cette jeune femme au fond, accompagné de son enfant... Il paraît tout de même dangereux d'emmener un enfant de cet âge là dans une taverne. Il fut bien vite rejoint par un homme, sûrement le père. Devant cette scène où une famille était réuni, Ryutaro ne put s'empêcher de repenser à Inori et lui... Ils n'avaient jamais parler de fonder une famille,... Cependant, elle souhaité avoir plusieurs enfants, deux selon ses dire... L'idée de devenir père avait plus d'une fois ébranler l'esprit du jeune homme mais aujourd'hui,... il s'agissait d'un rêve irréalisable... Il sortit de son col, un pendentif qu'il ouvrit, à l'intérieur, une photo de Inori ainsi que d'un petit renard quelle avait sauvé le jour où la photo fut prise,... il s'agissait de son animal préféré... Ryu fut sorti de sa tropeur par l'arrivée d'un homme des plus... comment dire, atypique.

La porte s'ouvrit,... une silhouette se dessina dans l'encadrement de la porte et vite, un homme relativement petit torse-nu pénétrait dans la taverne. Autant dire, qu'il n'était pas comme les autres. Des tatouages étaient dessinés sur tout son corps. L'un d'eux était plus remarquable, celui parsemait son visage. Un étrange individu qui se tenait là torse-nu devant une dizaine de personne, une certaine indécence. Il parti prendre place juste derrière Ryu. La serveuse vint alors vers lui, il s'excusa de sa dégaine. Il avait travaillé à couper du bois apparemment. Son allure mystérieuse et surtout il dégageait quelques chose de noble.

Alors que la serveuse repartait vers le bar, Ryu l'interrompit :

-Excusez-moi, pourriez-vous rajouter un bol de riz sur ma commande.

-Pas de problème, répondit-elle.

Elle repartit aussitôt. Intrigué Ryu ne pouvait s'empêcher de lancer quelques regards furtifs vers l'homme qui se tenait derrière lui... Était-il du pays ? Dans ce cas, pourrais-t'il le renseigner ? Son allure, sa façon de parler, tout laissait penser qu'il s'agissait d'un moine ou du moins d'un croyant d'une certaine religion... Ryutaro se mit de côté, de façon à avoir l'individu sur sa droite et d'avoir un œil sur la salle. Il avait toujours son pendentif en main, il ne le rangea pas le laissant pendant à son cou avant d'adresser la parole à cet étrange personnage :

- Ce n'est pas tout les jours que l'on croise quelqu'un comme vous. C'est plutôt impressionnant tout ces tatouages. Dîtes moi, ne seriez vous pas partisan d'une religion de ce pays ?

Ryu s'arrêta avant de reprendre brutalement en repensant à un oubli de sa part :

-Ah, excusez-moi,... je n'ai même pas pris la peine de me présenter et je vous interpelle comme cela... Je me nomme Ryutaro.

Volontairement, il ne divulgua pas son nom de famille pour ne pas alarmer les personnes présentes et surtout pour éviter d'être par la suite pourchassait comme il fut le cas pour les membres de son clan il y a de cela quelques années.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Hayashi Tenshiro
Hayashi Tenshiro
Informations
Messages : 172
Rang : B

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty
Message(#) Sujet: Re: Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] EmptySam 20 Juil 2013 - 0:54

Mes yeux s'habituaient petit à petit à la pénombre qui régnait en maître dans la boutique malgré l'heure relativement avancée de cette matinée. Le soir, la salle et les tables étaient éclairées à la bougie, mais en journée, il ne fallait guère compter que sur la porte que j'avais volontairement laissée ouverte ainsi que deux petites lucarnes sur chacun des deux côtés de la pièce. Assis dans un coin, j'apercevais maintenant un autre groupe que je n'avais pu voir directement en entrant. Il s'agissait d'un petite famille, le père, la mère et un enfant. A voir leurs têtes fatiguées et leurs vêtements défraichis, ces pauvres gens semblaient vivre dans une relative misère. Mon sentiment se confirma quand ils se firent servir de l'eau et un repas pour trois. Je ne pus refreiner une certaine amertume devant cette scène. Conscient de la situation, avant même d'avoir été servi à mon tour, je me levais et m'approchais du marchand bedonnant se bâfrant aux yeux de tous et aux bruits de mastication plus qu'insupportables.

- Bonjour honorable marchand. Je vous prie d'accepter mes humbles excuses pour l'interruption ainsi faite dans votre sustentation mais voyez vous, je ne saurais me permettre une telle intervention si elle n'avait un but louable.

Le bonhomme me regarda d'un air surpris, la bouche pleine, de la sauce lui coulant de ses grosses lèvres. Il prit le temps de déglutir de manière bruyante et de boire une bonne rasade de saké avant de se tourner légèrement vers moi.

- Quoi ?
- Voilà, cela n'aura surement pas échappé à une personne de votre stature, mais voyez tous ces mets sur votre table, ils seraient en mesure de nourrir à eux seul l'ensemble des personnes ici présentes. Maintenant voyez cette famille là bas, voyez leur détresse. Ils ne demandent rien à personne et pourtant en sondant leurs regards, vous pourriez voir qu'ils endurent de grandes peines. Vous pourriez les soulager de leur fardeau au moins pour un temps en partageant charitablement votre repas avec eux sans que cela ne vous manque nullement.
- Tu te prends pour qui toi avec ta tronche barbouillée ? Tu crois que tu me fais peur ? Si il y a tout ça à manger c'est que j'ai faim c'est tout. Et c'est pas avec ces crève-la-faim que je vais aller partager. C'est mon argent, j'ai travaillé dur pour le gagner pas comme ces fainéants. Je le dépense comme je veux. Si t'es pas content c'est pareil, alors laisse moi tranquille avant que je m'énerve.
- Vous me voyez navré. Votre avarice sera un jour l'instigateur de votre perte. N'en soyez nul surpris le jour où cela arrivera.


Sur ces paroles, je retournais à ma propre table. Entre temps, mon bol de riz légèrement parfumé au jasmin avait été servi. Sans la moindre hésitation, j'apportais ma portion à l'enfant tout en lui souriant affectueusement. Malgré la protestation des parents, j'insistait en leur affirmant que c'était de bon cœur, c'était le cas. Devant mon geste, le patron à son tour offrit quelques collations aux parents. Puis, il vint me voir directement à ma table, baissant le ton de sa voix pour que personne ne puisse l'entendre, mon voisin de table à la limite.

- Il y avait cinq stères de bois, je n'en demandais pas autant. C'était un dur labeur, je vous dois au moins ça.

Ce sur quoi, il me tendit finalement le bol de riz que j'avais initialement demandé. Une fois installé, j'entraperçu brièvement mon voisin de table regarder fixement son pendentif avant de le ranger. Lui aussi me regardait du coin de l'œil. Chose normal compte tenu du faciès que j'affichait en public. Mais une fois de plus, j'assumais totalement l'image que je renvoyais aux autre et ne m'offusquais nullement du regard et de l'impression que les autres pouvaient avoir de moi. Le jeune homme, un jeune adulte aux traits encore relativement fins, non marqués par les affres de la vie se tourna d'avantage dans ma direction et engagea la conversation de la même manière que la majorité des personnes rencontrées jusque là, mes tatouages.

- Bonjour Ryuataro. Ce pays n'a pas de religion à proprement parlé. Beaucoup de personnes vouent un culte à telle ou telle divinité mais aucune ne prévaut sur les autres. Pour ma part, je fais partie des moines de Maskine. Je me nomme Kiezan Fumei, enchanté de faire votre connaissance.
- Pour répondre à vos interrogation sur ce qui est de mes tatouages, ils sont dédiés aux culte de Maskine, et réalisés par certains moines de mon ordre aux personnes qui désirent affirmer leur entière dévotion à la communauté de Kiezan et à ses croyances.
- Si vous souhaitez les mêmes il faudra entrer dans notre ordre et y endurer les pires souffrances.


Ces dernière paroles, je les avais lancées sur le ton de la rigolade, un sourire amusé en coin, tout en levant ma tasse de thé en direction de mon interlocuteur.

- Si vous me permettez une question. J'ai remarqué votre pendentif, vous avez l'air de beaucoup y tenir. Le regard relativement triste qui s'y accompagnait a-t-il un rapport avec la perte d'un proche ?

Je laissais quelques secondes de répit avant de poursuivre mes palabres.

- Ce voyage est-il pour vous un moyen d'oublier ? De vous venger peut-être. Sachez que la vengeance n'est point une solution. La haine n'appelle que la haine. A la haine, je préfère répondre avec la Paix car si personne n'a le désir de s'engager et de faire le premier pas, rien n'évoluera. Les relations humaines sont une question de confiance qu'il faut entretenir jours après jours.
- Mais je m'égare encore une fois et n'ai nul droit de vous parler de sujets personnels et douloureux. Je vous pris d'accepter mes humbles excuses.


Les mains jointes comme pour une prière, j'inclinais largement la tête en quête d'indulgence.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Gogyou Ryutaro
Gogyou Ryutaro
Informations
Messages : 20
Rang : C

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty
Message(#) Sujet: Re: Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] EmptyDim 21 Juil 2013 - 14:05


Avant que Ryu ne lui adresse la parole, l'homme tatoué avait fait preuve d'une bonté incroyable. Voyant la misère de la petite famille réunie autours d'une table, il avait prit soin d'aller à la rencontre du marchand se goinfrant de plusieurs plats. Il lui demanda aimablement et explicitement, qu'il pouvait lui aussi faire preuve de bonté en offrant à manger à cette famille. Mais il fallait s'y attendre, le bedonnant refusa catégoriquement. Ce n'était pas étonnant, il suffisait de l'observer un peu pour voir qu'il s'agissait implacablement du stéréotype de l'égoïste. De nos jours, beaucoup était égoïste. Le partage devenait peu à peu quelque chose d'abstrait, sûrement suite à la guerre qui avait plus d'un pauvre. Les rivalités entre pays étaient toujours aussi grande et les habitants du monde shinobi étaient partagés. Certain profitaient de la situation tandis que d'autres aidaient leur prochain. C'était sûrement le cas de cet homme à l'allure noble. Il revint rapidement vers sa table mais pour s'y poser, non. L'on venait de lui servir son bol de riz. il l'attrapa et se dirigeait vers la table où la famille était réunie. Il tendit le bol de riz à l'enfant, ce geste incita le tavernier, qui fit de même, ils avaient à présent de quoi se nourrir normalement. Il finit enfin par venir se rasseoir à sa table où le tenant de la taverne vint lui apporter un second bol de riz. C'est alors que Ryu l'avait questionné brutalement ...

L'individu lui expliqua brièvement que Ta no Kuni n'avait pas de religion majoritaire mais plusieurs petit culte par-ci par-là. Ryutaro avait vu juste, cependant en disant que ce dernier voué un culte à une divinité. Effectivement, il était un moine de Maskine. Maskine ? Ce nom était inconnu au jeune homme. Il avait entendu parler de nombreuse divinités, culte et religion mais jamais il n'avait entendu ce nom. Alors ces tatouages étaient aussi une marque d'appartenance à ce culte. Cela signifiait qu'il vouait sa vie à la communauté qui vénérait Maskine : les Kiezan. Alors Fumei servait cette divinité avec le plus grand respect et la plus grande ferveur possible... Aux yeux de Ryutaro un tel engagement était bien curieux, il ne comprenait pas bien ce que pouvait apporter de telles croyances. Non pas qu'il niait l'existence de divinité, bien aux contraire, pour lui, certaines sont bien fondés et réelles mais leur vouait un culte était bien abstrait pour lui. Les derniers mots du moine accentué un léger sur son visage. Ryu n'était pas emballé par l'idée de se faire tatouer. Il leva sa tasse de thé en sa direction. Notre jeune homme fit de même avec son verre de saké mais alors qu'il s'apprêtait à avaler son breuvage, son voisin lui posa une question qui lui tordit l'estomac. Il enchaîna ensuite avec plusieurs hypothèses, chacune d'entre elle, provoquait une douleur au niveau de son estomac. Il finit alors par poser son verre encore plein sur la table. il baissa la tête, il se rappelait de tout cela,... Fumei s'excusa, en quelques sortes, de l'indiscrétion dont il venait de faire part...

Il garda la tête abaissée pendant quelques secondes, avant de la relever et d'afficher un léger sourire. Ce sourire cachait assez mal le fait qu'il n'était pas très à l'aise :

- Vous n'avez aucune raison de vous excusez. On ne peut rien vous cachez à vous, dit-il en essayant de rigoler un peu. Vous avez tout à fait raison, ce pendentif est sûrement la chose la plus précieuse qu'il me reste et comme vous l'avez si bien dit, la personne qui y est immortalisée est quelqu'un que je n'aurai l'occasion de retrouver que dans quelques dizaines d'années...

Il s'arrêta quelques instants,... avant de reprendre. Son sourire disparut pour laisser place à des traits plus sérieux :

- Je ne veux ni oublier ni me venger. J'aurai eu cinq ans de moi, j'aurai sûrement voulu me venger mais cette personne m'a appris l'importance de la vie. Je n'ai nul part où aller, c'est pourquoi je voyage en quête d'apprentissage, je veux connaître le monde qu'elle chérissait tant et je veux à mon tour le préserver.

Son sourire revint soudainement :

- Nous sommes bien d'accord sur ce point, la haine n'apporte rien hormis elle même et il faut préserver les relations humaines, ce que vous êtes excellemment bien par ailleurs, ce que vous avez fait pour cette famille est digne des plus nobles.

Il attrapa son verre de saké et le but d'une traite. Il reposa le verre sur la table, il interpella la jeune serveuse :

- Pourriez-vous m'apporter de l'eau s'il-vous plaît ?

Elle acquiesça et apporta une carafe ampli d'eau. Il la remercia et se servit un verre avant de le reprendre la conversation :

- Et vous, qu'est-ce qui vous à pousser à vivre comme un moine ? Êtes-vous naît chez eux ou est-ce un choix de votre part ?

Il but son premier verre d'eau en attendant que le moine apporte une réponse. Il en profita pour ranger son pendentif dans le col de sa chemise.
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Hayashi Tenshiro
Hayashi Tenshiro
Informations
Messages : 172
Rang : B

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty
Message(#) Sujet: Re: Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] EmptyDim 21 Juil 2013 - 18:58

Ryutaro n'avait put cacher son malaise au moment où je posais mes questions. Pour mettre une personne dans un tel état, cela ne pouvait signifier qu'une seul e chose, un lien émotionnel fort. Je n'aurais pas du rentrer dans ce sujet, je n'avais aucun droit de forcer qui que ce soit à se remémorer un passé tel qu'il en laissait des stigmates de tristesse visible sur son visage. Pourtant malgré la gêne que cela semblait lui procurer mon interlocuteur répondit à mes questions. Comme je l'imaginais, son pendentif était un souvenir d'une personne disparue. Mais malgré tout, je ne saurais dire, si l'être cher était encore de ce monde ou pas, les paroles du jeune homme étant relativement floues, surtout le passage concernant les dizaines d'années qu'il lui restait à vivre ...

En revanche, ce qui me rassurait était le fait qu'il n'avait aucun désir vengeur et c'était tant mieux. L'autre point qui attirait mon attention était la solitude qui l'habitait. Pour ma part j'étais seul mais c'était par conviction, dans le but de m'ouvrir aux autres, ce que je faisait à l'heure actuelle justement. Par contre, il en était tout autre pour Ryutaro. Selon ses propres dires, il n'avait nul part où aller et voyageait au gré de ses envies.

Là où je fus surpris, fut le moment où mon voisin de table s'accorda sur ma propre conception de la haine. Je ne m'attendais pas à ce qu'une telle philosophie soit comprise et acceptée, surtout par une personne qui semblait encore relativement jeune. Mais tant de paroles, tant de questions qui appelaient autant de réponses.

- Avant tout, laissez-moi réitérer mes excuses. J'ai ouvert une sujet douloureux aux sentiments à priori profonds. Mais je m'inquiète d'un point, vous parler du temps qu'il vous reste. Je ne souhaite pas m'immiscer dans votre vie mais quelques soient les adversités, il faut profiter des instants de bonheur et continuer sa destinée droit devant sans regarder derrière soit.

En même temps que je lui offrais mes excuses, je buvais entre chaque phrase une gorgée de thé brûlant. La chaleur du breuvage ne me posais aucun problème. Une coutume chez les Kiezan consistait à boire d'un trait une tasse de thé chaud lorsque l'on recevait des invités dans nos temples. Une fois le nectar avalé, la tasse posée sur la table, je continuais à répondre à mon voisin.

- Vous me dites qu'aujourd'hui vous êtes sans attaches. La vie seule est parfois un lourd fardeau quand le passé s'y greffe, pourtant il y a toujours des raisons de lui sourire. Si vous n'avez nul part où aller, j'ai une proposition à vous faire. L'enceinte de notre temple se trouve loin dans les montages, à une semaine de marche. Nous y avons une vie reculée, en autarcie, aussi c'est un lieu de repos et de méditation. Rares sont les étrangers à y séjourner, mais si vous en trouviez la nécessité, vous auriez l'opportunité de changer d'air, de vous ressourcer. Réfléchissez-y, et n'ayez aucun remord à refuser ma démarche, je n'en serais pas offusqué outre mesure.

Afin d'éviter à Ryutaro de continuer son numéro de contorsion en me regardant, je me levais de ma table afin de le rejoindre. Le discours entre nous étant cordial, je ne pris pas la peine de lui demander l'autorisation de le rejoindre à la sienne. Une fois installé en face de lui, je pouvais continuer.

- Pour vous répondre, je n'ai pas choisi cette vie, elle m'a été imposée dès mon plus jeune âge. J'avais quelques semaines quand les moines me trouvèrent aux portes de leur temple. Pour autant, j'ai toujours aimé vivre dans ces lieux. Je ne sais pas si cette philosophie de pensée vous sera familière compte tenu de vos propres souvenances, mais ma famille sont les moines de Maskine, je n'ai jamais ressenti le besoin de retrouver mes géniteurs. Leur acte était mesuré. C'était des temps difficiles et plutôt que de me voir mourir dans d'horribles conditions, ils ont préférés me laisser à des personnes qui sauraient prendre soin de moi. Je les remercie pour ce geste de bonté à mon égard.

Après tant de paroles, j'avais la gorge sèche, et moi aussi profitais de la cruche et de son liquide limpide qui rafraichit mon palais

- J'ai moi même une autre question à vous poser. Vous parliez tout à l'heure de préserver le monde dans lequel votre amie a vécu ... Qu'entendez-vous par là ? Que comptez-vous faire pour améliorer le monde ? Avez-vous un réel projet ou est-ce, et pardonnez mes paroles difficiles, la douce utopie d'un rêveur qui ne veut pas oublier celle qu'il a aimé jadis ? Je me risque à poser cette question car vous ne ressemblez guère à l'un de ces shinobis des différents villages cachés.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Gogyou Ryutaro
Gogyou Ryutaro
Informations
Messages : 20
Rang : C

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty
Message(#) Sujet: Re: Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] EmptyLun 22 Juil 2013 - 14:14


Le moine se leva rapidement pour se placer face à Ryu. Il lui expliqua clairement so histoire, celle d'un enfant abandonné aux portes d'un temple . Il n'avait donc pas choisi cette voie de lui même... Quoique si en un sens, à l'âge où il fut recueilli, certes il ne pouvait s'y opposer mais par la suite ? Il a lui même choisi de rester d'un certain côté. Il disait aimer vivre au sein de son temple et avec la communauté Kiezan, après tout, c'est cette dernière qui lui a tout appris... Il remerciait même ses parents pour lui avoir offert cette vie sans même les connaître. Il semblait aimer sa vie actuelle. Il était serein et posé. Rien ne semblait pouvoir ébranler son calme. Était-ce le résultat de plusieurs année d'autarcie et de méditation ? Si oui, quel résultat incroyable. Il en savait long sur la vie, mais avait une philosophie de cette dernière bien particulière qu’appréciait Ryutaro.

Il releva les mots évoqués par Ryu en lui proposant même de venir se ressourcer au sein de leur temple. L'envie l'ébranla, découvrir des lieux inconnus, une culture sûrement riche et enfin pourvoir observer ce qu'était qu'une vie d'ermite... Néanmoins, il ne pouvait pas accepter cette offre, son voyage serait encore long et puis, cet homme face à lui, suffisait à pour comprendre que la vie de moine n'était pas de tout repos et apporter l'harmonie de l'âme en quelque sorte. Il laissait émaner une certaine aura de sérénité pouvant calmer les plus intenses ardeurs. Le jeune homme était en fascination devant cela. Le point de la discussion qui l'avait réellement heurter fut, lorsqu'il avait évoquer la notion de bonheur : "il faut profiter des instants de bonheur et continuer sa destinée droit devant sans regarder derrière soit". Il avait raison en tout point, seulement, Ryu avait délibérément choisi une voie toute autre. Les instants de bonheur c'est avec Inori qu'il les avait vécu et avec personne d'autre il ne pourrait en vivre d'aussi intense. Bien sûr, rien ne pourrait l'empêcher de sourire, de rire,... mais le bonheur, il comptait bien faire une croix dessus d'une certaine manière...

- Ne vous excusez pas à tout bout de champ, je me suis habitué au passé, je vis avec à présent. Le bonheur, c'est avec elle que je l'ai partagé. Elle avait sa propre conception du bonheur, et elle m'a ouvert les yeux sur cette dernière. Rire, sourire, ne m'est pas impossible mais vivre heureux m'est inenvisageable. Durant mon voyage, j'ai profité de chaque instant, j'ai observé tout ce qu'il y avait autours de moi, et j'ai apprécié ces moment car elle aussi appréciait cela. Je passais des heures à regarder les feuilles des arbres tombaient. On peut qualifier cela de bonheur car à chaque instant j'ai l'impression qu'elle est là, à mes côtés...

Il s'arrêta, mis sa main dans son col et ressorti le pendentif qu'il ouvrit :

- Elle passait son temps à aider son prochain,... elle soignait chaque animal, chaque fleur, qui en avait besoin. Elle avait un grand cœur...

Il le referma le laissant pendant à son cou :

- Je dois avouer que votre offre est tentante. L'idée de découvrir ces lieux sacrés et surtout de pouvoir découvrir de nouvelles traditions me tente mais je ne peux accepter. Mon chemin va encore être long.

Ryu attrapa un verre d'eau qu'il but doucement pour se rafraîchir le palais et la gorge. Il jeta un œil à la famille qui pouvait manger à sa faim grâce à Fumei. Il répondit alors à la dernière question du moine :

-Pour tout vous dire, tout vos hypothèses sont bonnes... Comme vous l'avez déduis, je ne suis pas un shinobis appartenant à un village caché et jamais je ne me résignerait à les rejoindre. Non pas qu'ils me répugnent, ils sont sources de bienveillance mais aussi de danger... Ils semblent oublier que les animaux et les arbres étaient là bien avant nous les Hommes... et c'est en ce sens que je veux préserver ce Monde, celui dans lequel elle a vécut. Les villages ninjas sont tous différent mais on un point commun : ils font le bien d'une manière ou d'une autre, du moins à leur yeux. Même si l'un d'eux et foncièrement mauvais, il fait le bien même si ce n'est que pour un individu. L'idée qui m'insupporte est la guerre que ce fait l'homme avec lui même... Je ne peux le comprendre. Ces guerres sont certes entre Hommes mais atteignent la nature d'une façon ou d'une autre. Beaucoup veulent la paix mais pour cela ils tuent. Je ne suis pas stupide, je sais très bien que la guerre est inévitable pour la paix... C'est pourquoi je veux réaliser son rêve...  Unifier ce Monde... C'est utopique, je le sais... mais je veux y croire. Et je ne peux pas me permettre de la rejoindre sans rien, je lui ai fais la promesse. Que j'y parvienne ou non, tant que la flamme qui alimente ma vie ne cessera de brûler je ferai tout pour y parvenir même si je dois quitter ce monde pour cela. Je veux pouvoir croire qu'un jour les Hommes pourront vivre en paix entre eux même s'il y aura toujours un groupe d'individu dont les projets seront de briser cette dernière.

Il avait finit son fastidieux discours. L'image de sa bien-aimée apparaissait telle un voile devant lui ce qui eut pour effet de le faire sourire.

- Et vous, que comptez vous faire du restant de votre vie ? Comptez-vous rester ici toute votre vie ou avez vous un projet ? Vous dîtes je jamais avoir éprouver l'envie de connaître vos parents mais pourquoi ? Vous ne voulez absolument pas savoir ce qu'ils sont devenus aujourd'hui ?[/color]


Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Hayashi Tenshiro
Hayashi Tenshiro
Informations
Messages : 172
Rang : B

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty
Message(#) Sujet: Re: Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] EmptyLun 22 Juil 2013 - 23:15

Plus Ryutaro parlais de ce que j'ai cru comprendre être sa défunte femme ou fiancée, plus une chose semblait claire à mes yeux. L'impression qu'il me suscitait était celle de quelqu'un qui vivait par procuration, qui vivait uniquement la vie à travers le passé, les souvenirs et les émotions d'un être cher. Il avait beau dire qu'il avait profité pleinement de ses instants de vie, mais je restais sur mes positions. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas mon rôle de lui faire ouvrir les yeux ou de m'immiscer dans ce mode de vie qui le complaisait. Tant qu'il y trouvait un certain bien être et non un sentiment vengeur alors c'était une bonne chose que de le laisser dans son monde.

- C'est donc pour honorer sa mémoire que vous faites tout cela. Je comprends maintenant la raison de votre voyage. Sachez que votre œuvre ne sera pas de tout repos, il y fort à faire, ne serait-ce qu'à Ta no Kuni. La guerre a laissé de nombreuses plaies qu'il faut maintenant panser.

Malgré l'heure matinale, la température dans l'auberge était loin d'être fraiche. J'avais sué un bon moment en m'occupant des stères de bois. La transpiration sur mon torse avait petit à petit séchée mais un moine se devait d'avoir un corps et un esprit pur or pour le moment, je me sentais sali, je sentais tout court ...

Cela n'empêchait pas mon interlocuteur de continuer ses explications. Ses paroles avaient en partie du sens, pourtant j'étais loin d'être en accord avec tout ce qu'il disait. Je préférais le laisser continuer, par égard pour ce moment de convivialité. Il termina comme beaucoup de personnes par la même question que l'on me demandais souvent. Pourquoi entamer mon pèlerinage, qu'allait-il m'apporter. Si mes tatouages étaient le thème favoris pour entamer la discussion, celui de mes aspirations était une échappatoire pour moi.

- Vous développez un point intéressant sur la prédominance de l'animal et de la nature sur l'homme, je serais tenté d'abonder dans votre sens. Pourtant, je suis loin d'accueillir avec autant de ferveur le reste de vos paroles. La violence, le meurtre, la vengeance, la haine ou quoi que ce soit d'autre ne peut se faire au détriment d'une seule personne. Affirmer que l'on agit pour le bien commun d'un seul être en ignorant le reste d'une population est une hérésie. L'homme qui cherche à faire le bien se doit de préserver les innocents. Mais quoi ....

Alors que j'étais en train de parler, mon regard fut attiré par le marchand à sa table, s'essuyant la bouche avec sa propre serviette finement brodée. Je m'excusais - une nouvelle fois - au près de Ryutaro et m'approchais à nouveau du bedonnant en train de quitter les lieux.

- Excusez moi à nouveau. Je suis conscient que votre temps vous parait infiniment plus précieux que le mien, cependant, je sollicite un peu de votre attention. Bien que je n'approuve pas votre comportement égoïste, j'accepte tant bien que mal votre attitude. Vous aviez prétexté votre désintérêt envers cette famille dans le coin en vous appuyant sur de banales futilités. Mais voyez vos plats, ils ne sont pas tous terminés. Je croyais votre faim si grande qu'elle vous empêchait de faire acte de charité. Je tenais juste à vous faire remarquer ce fait. Que le reste de votre journée vous soit agréable et que Maskine guide vos pas.

Ce n'est pas parce que le monde est remplit d'abrutis que ces derniers n'ont pas le droit d'avoir les faveurs de Maskine. Dans un sens, ces personnes étaient elles aussi innocentes, habitées par la bêtise. Ma morale passée, je retournais vers le jeune homme, cependant, cette fois en restant debout.

- Pour finir, j'aimerais répondre à votre dernière question, cependant le temps me fait défaut. La prière est un moment sacré pour tout moine de Maskine, je ne saurais manquer à mes devoirs. Je vous souhaite une bonne continuation dans votre quête en espérant qu'elle vous soit agréable. J'espère avoir l'occasion de finir notre conversation à l'occasion. Nos points de vue auront peut être évolués d'ici là.

Sans autres mots, je lui adressais un mantra destiné à faciliter son périple. Une fois chose faites, je rapportais ma tasse au bar, remerciant chaleureusement le père et la fille pour leur accueil et leur bonté. Avant de sortir j'adressais un dernier salut de la tête à l'enfant qui avait depuis longtemps terminé mon bol de riz, ce dernier me souriant à pleines dents, un grain collé sur le bout du nez. J'étais dehors, ébloui par le soleil, une nouvelle journée s'offrait à moi.

- En route !

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty
Message(#) Sujet: Re: Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Deux pacifistes au bout du monde... [Pv Kiezan Fumei]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Absence Kiezan Fumei
» La Foi du Soldat [Kiezan Fumei]
» RP avec un Nukenin |Kiezan Fumei]
» La modélisation du chakra [PV: Kiezan Fumei]
» Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Reste du Monde :: Reste du Monde :: Ta no Kuni-