Cela faisait quelques semaines seulement que l'alliance entre la nation de la feuille et celle des nuages avait été conclue que je me trouvais déjà dans les terres de Shimo no kuni, le pays du Givre. Pour quelle raison ? Tout simplement pour y retrouver "clandestinement" si je puis appeler cela comme ça le Godaime Hokage, Daiki. Clandestinement n'était finalement pas le mot adapté, mais comment pouvions nous décrire le fait que le conseil n'était pas au courant de notre réelle destination, pensant simplement à un départ en visite aux daimyos des villages frontaliers de Kaminari. J'avais envoyé une lettre au Hokage afin de consolider nos liens, pas ceux de Konoha et de Kumo, mais ceux de Daiki et Soroshiya, bien que nos deux nations n'en seront que plus fortes. En cas de guerre, et c'est ce qui aura certainement lieux dans les mois voir les années à venir, nous serons alliés, et autant savoir combattre l'un avec l'autre contre différents adversaires. Le membre du clan Hayashi serait une pièce de choix et un compagnon de combat formidable, je n'en doutais pas un instant, et c'était la raison pour laquelle je me trouvais ici, maintenant, au pays du Givre.

Le pays du Givre était méconnu de tous car secondaire, voir moins encore.. Climatiquement parlant, c'était Yuki no kuni, mais en un peu moins froids. D'épaisses couches de neiges recouvraient les plaines du pays, mais c'était un peu la même chose, avec le relief en moins et quelques degrés en plus. Cependant, malgré la neige et le froid, il y avait de la vie au pays du Givre, quelques arbres subsistaient en bande. J'étais d'ailleurs debout devant un grand cerisier en fleur, des pétales roses magnifiques, un arbre, certainement centenaire au vu de sa taille et de la clarté de ses pétales. Je me trouvais sous une sorte de tissu marron, recouvrant totalement mon visage, avec juste mes yeux et mon nez de visible. J'étais malheureusement internationalement connu de par mon rang au sein de ce monde, un Raikage ne passait pas inaperçu, et ce, partout. Il en était de même pour Daiki, et je le voyais mal arriver avec sa longue tenue d'Hokage, avec son chapeau de dignitaire sur la tête et une foule de patriotes sur les talons. Non, il viendrait certainement comme moi, en "clandestin".  Seul devant ce cerisier en fleur, je pensais à cet homme que j'avais suivis pendant de longs mois, à qui j'avais juré fidélité dans les idéaux. Peut-être m'étais-je trompé ? Cependant, je l'avais bien prévenu, je serais moins clément que lui et il le savait. Des têtes tomberaient, et je ferais en sorte que ce ne soit pas la mienne..

Tournant légèrement les yeux, je vis alors un homme marcher, peinant comme tout être à avancer avec cette épaisse neige entravant nos mouvements. Ce combat qui allait se dérouler serait bien compliqué avec cette neige, mais n'en serait que plus gratifiant au niveau des résultats. Un shinobis progresse tous les saints jours que Dieu fait, tant qu'il combat. Cependant, il rouille dès qu'il ne combat plus. Cependant, un combat entre kage nous décrasserait tous les deux à coups sur. Et il ne faudrait pas que l'un sous-estime l'autre, ou il mourra, même dans un combat "d'entrainement". Me tournant, je reconnus alors le visage de Daiki, et voulant qu'il reconnaisse le miens, je plaçais ma main droite sur le morceau de tissu afin de l'écarter vers le bas, laissant visible tout mon visage.

" Te revoir est une bonne chose, nous ne nous sommes pas vu depuis la mort de Sajuk il me semble bien. Je suis heureux que tu aie accepté mon invitation. Nos villages respectifs auront un rôle primordial dans les années qui viendront, et je compte bien mener la guerre à tes côtés, ainsi que tous les Kumojins aux côtés de Konohajins. Commençons donc. Je me permets.. " Dis-je avec un léger sourire. Mon amitié avec Daiki grandissait, il savait que ce combat était amical pour moi.

Comme tous les membres de mon clan, combattre est innée chez moi, non pas grâce à mes pouvoirs, mais à ma mentalité. Tous les membres de mon clan sont des guerriers par désirs, ils aiment combattre et tester leurs techniques, prouver leur force. Bien que sage en temps voulu, j'étais également un combattant. Toujours avec mon tissu marron sur le dos, je remis alors le tissu sur mon visage, laissant que mes yeux et mon nez de visible avant d'attaquer directement mon homologue. Usant de toute ma vitesse, je me dirigeais vers Daiki en composant une série de mudras, un clone restant en retrait, mais moi, je continuais mon avancée. Commençons par un petit enchainement de Taijutsu. Enfin, pas que.. Une fois le série de mudras terminée, m'approchant dangereusement de mon compagnon, ma main droite s'entoura d'une aura mauve, juste ma main, comme les médecins. Cependant, je n'en étais pas un, moi, j'étais un grand utilisateur de fuuinjutsu. Si je ne m'abuse, il a déjà vu cete technique à l'oeuvre. Je l'avais utilisé sur Kadoria Shuji, déserteur de Kumo qui n'avait pas réussi à passer dans les mailles du filet du village de la feuille, et que mon homologue à cru bon de me rendre.

" KATEN TONROUUU ! "

Je visais sa poitrine, si cela le touchait, ça mettrait peut-être fin au combat. Enfin, au niveau ou nous combattions, chacun de nos actes pouvaient mettre fin à ce combat, ou a nos vies respectives.. Le clone resté en retrait reculait hors de la zone de combat pour le moment alors que j'étais aux prises avec Daiki. Je l'avais vu combattre contre Sajuk, mais qu'en serait-il face à moi, vous le découvrirez dans le prochain épisode, de Kyouren !

PV : FULL
CHAKRA : 90 - 95 %

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