Explication du Rp Solo.:

Libre. Enfin. Cela fait maintenant plusieurs semaines que je suis resté enfermé dans la prison de Konoha. Chaque heure était interminable. Je connais même ma cellule par cœur. La place de chaque petit caillou ou chaque petit insecte qui a élu domicile chez mon pseudo chez moi. Car oui. J’ai passé tellement de temps entre ces quatre murs que j’ai finis par y établir demeure. Après tout, que je décide de m’y installé ou non, je ne pouvais point sortir, alors autant voir ça d’un côté plus positif. Je me suis même amusé à donner des prénoms aux petites araignées qui faisait la déco de mon chez moi à coup de toile.

Non vraiment je ne garde pas un super souvenir de cette escapade. Mais des fois je me dis que je n’aurais peut-être jamais dû sortir au moment où Krystal est venu me chercher. Malheureusement je n’étais pas au courant que j’allais être face au Sandaime Raikage, un homme de poigne si je puis-je dire. Il semble être un mélange du Niadaime et du Shodaime. Quand je dis Shodaime je parle bien évidemment du peu de chose positif que possédait cette Homme, en gros, le fait de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Mais contrairement à Uriô, le Sandaime lui ne se laisse pas marcher sur les pieds sans pour autant faire des actions totalement anti-paix. D’où le mélange des deux.

Enfin bref, c’est pas que mon histoire s’éternise mais juste un peu en fait. Donc je reprends. Après être sorti de prison, je me suis retrouvé en plein milieux d’une réunion diplomatique entre le village caché de la feuille et celui des nuages. Très rapidement, j’ai dû m’expliquer auprès du Raikage qui pensait que j’étais venu perturber Konoha. Bah oui bien sûr mon coco, j’ai que ça à foutre d’aller perturber la paix pour ensuite la défendre. Avouez quand même que sa réaction était légèrement un peu beaucoup conne, mais il est tout pardonné. Après tout, il ne savait de moi que ce que le Nidaime lui a dit.

Parc contre la suite est un peu moins pardonnable… Après avoir finis mon discours, ce dernier m’a apposé un sceau sur le corps qui m’immobilisé complètement. J’ai alors compris que j’allais devoir refaire un petit tour à Kumo, chose que je ne voulais pas vraiment. Je vous laisse deviner pour quoi hein.

C’est donc un plus ou moins voyage qui a commencé. Personne n’a parlé pendant tout le trajet, je crois bien que je n’ai jamais vu un voyage aussi barbant, en sachant que j’étais en plus, toujours immobilisé. Puis, un énorme stresse me prends au moment où nous arrivons face aux portes du village. Le stress de croiser ma famille, le stress de croiser des amis et le pire, le stress de tomber sur ma mère. Si jamais elle croise mon regard, l’un de nous sera condamné à mourir, sûrement moi d’ailleurs. Raikage ou non, ma génitrice n’hésitera pas à utiliser ses plus puissant technique de gravité en pleins milieux  du village, et ce, dans le but de simplement me tuer.

Avec un peu de chance, le Raikage réussira à l’arrêter avant, même si de par ses relations très hautes gradées, elle n’ira pas en prison. Pourtant, avec la chance la plus grande que je n’ai jamais vue de ma putain de vie, je n’ai croisé personne que je connais. Pas de Ryûji, pas de Mère, pas de Idakushin ni même de Shinzô. Bref, cette petite escapade a été beaucoup plus tranquille que je ne le pensais. Il a bien un ou deux civil qui m’ont reconnu mais comme je portais mes lentilles et mon faux tatouages, la plupart n’ont juste pas comprit ce que faisait le Raikage et qui j’étais.

Enfin bref, la suite n’est pas vraiment importante au point que je vous la raconte dans les détails. Mais voilà que nous approchons de plus en plus de l’objectif principal de ce récit. Je reprends donc après être sorti de Kumo, libre comme l’air. La première chose que j’ai faite est de m’allonger dans l’herbe en regardant le ciel, tranquille, sans personne pour me faire chier. Bien évidemment j’ai pris le temps de m’écarter du village caché des nuages de quelques kilomètres afin de ne pas recroiser encore une fois un kumojin qui voudra me ramener au village alors que j’en viens. Donc, allongé comme un gros légume, je commence à réfléchir à tout ce que j’ai pu rater avec tout ce temps d’absence. Peut-être des guerres ont-elle été lancé, peut-être que certaine personnes ont eu peur en n’ayant plus de nouvelle de moi…

Je pense notamment à Natsumi. La pauvre. Elle a dû croire que je m’étais fait embarquer à Kumo, surtout que je ne l’ai pas mise au courante de ma petite escapade par Konoha. Cela ne m’étonnerait même pas qu’elle ait essayé d’infiltrer Kumo. Elle n’a tellement rien à perdre qu’actuellement elle pourrait infiltrer Kiri pour retrouver le peu de personnes auquel elle tient, moi y compris. Il y a aussi Amaterasu d’ailleurs, même si je doute qu’elle se soit inquiété. Elle est plus du genre à faire confiance à ses coéquipier, je suis un grand garçon après tout et elle le sait. Je peux très bien me démerder tout seul… Sauf pour aller aux portes d’un village on dirait. Ah mais… J’ai l’impression d’oublier quelqu’un…

MAGATAMA. Oh God why. Je lui avais dit de m’attendre à l’entrée de la forêt de Hi no Kuni et à tous les coups il doit être encore en train de m’attendre ! Pourquoi… Pourquoi est-ce qu’il obéit autant aux ordres qu’on lui donne ? J’espère pour lui qu’il m’a désobéis et qu’il est partit retrouver Amaterasu sinon… Ouais mais il y a Natsumi aussi… RAAAAAAAH, qui aller prévenir en premier.. ? Surtout qu’ils ne sont pas justes à côté, le deuxième devra attendre une bonne semaine pour que j’arrive avec le détour que cela me fera faire. Huum… Je ferais mieux d’aller voir Natsumi en premier lieu avant qu’elle ne défonce les portes de Kumo en croyant que je suis en taule là-bas.

Je me relève donc en prenant soin d’enlever chaque brin d’herbe. Fourrant ma main dans ma poche, je sors une boussole m’indiquant ainsi où je dois me diriger pour me rendre à Mizu no Kuni. Suite à cela, je me mets donc en route afin d’arriver le plus rapidement possible à destination. Je commence par traverser les bois nuageux sans aucune difficulté vu que j’y allais souvent autrefois, puis je sors du pays de la foudre en prenant soin de me mettre invisible. Vaudrait mieux pour moi que je me fasse petit les prochaines semaines vu le léger bordel que j’ai mis lors  de la réunion entre le village caché de la feuille et celui des nuages.

Après plus de 25 heures de voyage, je pénètre enfin dans la forêt de la brume. Cela faisait un bail que je ne suis pas venu ici… Depuis la dernière fois que j’ai vu Natsumi quoi. Pourtant, je ne me suis jamais vraiment inquiété pour elle. En même temps il faut dire qu’elle est plus puissante que moi et qu’elle est très débrouillarde. Ce n’est pas pour rien qu’elle a réussi à se cacher dans la forêt qui borde son ancien village pendant autant de temps. Et puis elle m’avait dit qu’elle commençait à apprendre le genjutsu afin de faire perdre la mémoire au gens qui l’a croisait par hasard. Non vraiment, je n’ai pas à m’en faire pour elle.

C’est surtout ce qu’elle a pu faire pour me retrouver qui me fait peur. Surtout qu’elle n’est pas très discrète quand elle invoque Gounta.  Un ours de 15 mètre de hauteur ça ne court pas les rues à mon avis. Et puis rien qu’avec Hatsu elle ne passe pas inaperçu. Imaginez une fille super belle qui attire déjà tout els regards mais qui en plus à un petit ourson d’une trentaine de mètre sur son épaule. Sans parler de ses tatouages aussi discret que le miens si vous voyez ce que je veux dire.

Enfin bref, d’un signe de main, j’active ma plus puissante technique de sensorialité : La Clairvoyance. Dès lors, je ressens toute els émanation de chakra m’entourant sur plusieurs kilomètres, jusqu’à quadriller quasiment  toute la forêt de la brume. Une par une, j’analyse toute les sources de chakra présente en ces lieux, en passant du petit sceau imprégné de chakra déposé surement par hasard, au grosse source de chakra qui doivent appartenir à des Jonin de Kiri. Au bout de quelques secondes, je ressens un chakra familier. Celui de Natsumi.

Mais il y a un problème. Celui-ci est très faible, loin de l’énorme réserve de chakra qu’elle possède. Mon cœur s’emballe et mon souffle s’accélère. L’idée qu’elle ait des problèmes commence à germer dans mon esprit alors que j’essaie de rester calme. Je ratisse rapidement la zone où se trouve la Samui grâce à ma technique et repère une multitude d’autres sources de chakra. Natsumi est une autre personne possédant une grosse source de chakra sont encerclé par une vingtaine d’autre shinobi avec un niveau avoisinant celui d’un chunin. Kiri. Je ne vois que cette explication. Natsumi s’est fait choper par le village et ils doivent être en train de se battre.

Ni une ni deux, je prends mes jambes à mon cou et me met à courir à toute vitesse dans leurs direction. A chaque pas mon cœur prend de la vitesse, mon souffle accélère et mon inquiétude atteint le summum.  Malgré ma hâte, je prends le temps d’activer une technique de camouflage tout en courant afin de ne pas me faire choper moi aussi par le village caché de la brume. Bien évidemment, je fais quand même attention à ne pas foncer droit sur les Jonin, hein. Il y a urgence mais je ne suis pas suicidaire pour autant.

Après quelques secondes, je commence à entendre des bruits. Des voix, des bruits de lame qui s’entrechoque. Aucun doute, il y a un combat non loin et Natsumi y participe. Les sources de chakra bouge sans cesse allant des fois même jusqu’à fusionner, preuve qu’il y avait certain clones dans le tas. Mais pourtant, le chakra de la Samui reste faible, comme si elle avait tout donné dans ce combat.

Le sol se dérobe sous mes pieds alors que j’arrive à seulement quelques mètres du champ de bataille. Puis, un cri venant d’une fille me parvient aux oreilles. Ce n’est pas un simple cri. Elle hurlait le prénom de mon amie, comme si quelque chose de dramatique c’était passé. Apeuré, je m’approche doucement et repousse une branche qui me bouche la vue. Mes s’écarquille et mon teint vire au blanc. Je la vois, là. Debout, au milieu d’un paysage glacé. Son ultime jutsu. Un nombre incalculable de personne entoure la Samui, tous glacé jusqu’à l’os. Mais ce n’est pas ça le problème. Le problème c’est qu’elle a une épée planté dans le cœur.

Un sifflement se fait entendre dans ma tête. Une jeune femme non loin à ma droite hurle le prénom de ma meilleure amie. Ses cris résonne dans ma tête alors que, sans même le remarquer, je tombe à genoux le regard vide, comme si je n’avais plus d’âme. L’épée quitte doucement son corps avant que son cadavre ne vienne joncher le sol. Le voici. Le meurtrier. Un homme portant une cape noire essuie son épée sous mon regard et celui de la jeune fille à ma droite. Il ferait mieux de partir. Il arrive, je le sens.

Soudainement, mon esprit se déconnecte de mon corps. Je ne deviens qu’un spectateur dans un corps que je ne contrôle plus. Cela faisait longtemps que cela ne m’est pas arrivé, très longtemps. Depuis que j’ai rencontré Asuna pour être exacte. Sa gentillesse et sa bonté ont réussi à stopper mes crises de folie meurtrière, mais c’est fini. La dernière personne qui réussissait à calmer mes crises est morte, sous mes yeux. Celle qui les calmait sera celle aussi qui les a déclenchés, même si ce n’est pas vraiment de sa faute. M’enfin, le fautif ne va bientôt plus être de ce monde.

Sans rien demander, mes jambes se redressent et se mettent à courir en direction de mon ennemi qui a plus l’air de m’attendre qu’autre chose. Mais il me sous-estime, surtout dans cet état. Je suis prêt à parier que ses intestins vont faire office de tapis dans peu de temps, car même si je n’aime pas tuer, je ne peux pas me contrôler dans cet état. C’est comme si quelque chose prenait le contrôle de mon corps, comme une partie maléfique de moi-même qui ferait contraste avec le défenseur de la paix que je suis. Si seulement quelqu’un pouvait m’arrêter… Amaterasu… Masamune… Kyoji… Non. Je suis seul, personne ne peut m’arrêter. Cet homme est mort.

Agissant d’elle-même, ma main vient se plaquer au sol avant qu’un sceau ne s’y dessine. Je connais ce sceau, je connais sa puissance. Il compte utiliser l’appel. D’un seul coup, toutes les statues de glace se brise en un bruit de verre éclaté. Ils s’entrechoquent entre eux jusqu’à se transformer en une multitude de gravats écrasé contre le sol. Ma cible elle, se retrouve plaquée au sol, soumise au désir sanguinaire de mon moi maléfique. J’aimerais lui dire de fuir, de courir, mais rien n’y fait, je ne contrôle plus rien.

Je suis moi aussi soumis. Soumis à visionner ce spectacle qui va rapidement devenir un drame. Mes mains vont être salit de sang et d’organe. Cet homme le mérite, mais la mort n’est pas une solution, surtout pas de cette manière. Ça commence. Ma main vient doucement se diriger vers mes poches avant de sortir cinq kunaï. Dans une lenteur mortelle, je plante malgré moi un kunaï dans chaque membre, arrachant ainsi des cris de douleur à ma proie. Je sens l’expression de mon visage changer. Un sourire. Un sourire carnassier même. De l’extérieur, je dois donner l’air de prendre plaisir à faire ça, que je le fait en connaissance de cause, mais non. Puis le grand final approche. J’attrape le dernier kunaï et l’électrifie avec une technique basique. Basique, mais assez puissante pour tuer un homme. Telle est la puissance des arts Shinobi. Comme le ferais un médecin avec un scalpel, je découpe sa chaire lentement, gagnant ainsi un nouveau cri de douleur, mais c’est le dernier, il est tombé dans les pommes.

Dans un rire machiavélique, j’attrape son cœur, battant encore entre mes doigts. Puis je le serre, encore, encore et encore jusqu’à le faire éclater, tachant alors mon gilet jaune. La danse mortuaire continue ensuite. En quelques secondes, l’homme est vidé comme un poisson. N’ayant plus de quoi jouer, la raison commence à me revenir, je récupère petit à petit le contrôle de mon corps. Je me retrouve alors, face à cette carcasse d’humain vide, le sang recouvrant mon corps. Apeuré par ce que j’ai fait, je recule le plus vite possible avant de reprendre complètement mes esprits, me rappelant alors Natsumi et ce qui lui est arrivé.

Je me retourne alors et croise le regard plein de larme de la femme de tout à l’heure. Je l’avais complètement oublié celle-là… Je me demande bien qui c’est, surtout qu’elle n’a pas l’air d’être une ennemie. C’est elle qui était encerclé avec Natsumi quand je les ai repérés. Ne cherchant pas plus à comprendre, je cours à toute vitesse en direction du corps de la belle Samui. Elle respire, elle est en vie. En moins d’une seconde les larmes prennent place sur mon visage. Je passe mes mains autour de son corps avant d’entendre sa voix faible arriver jusqu’à mes oreilles.

- Sa..lut… Shu’.

- N-Natsumi… Excuse-moi… Si j’étais arrivé plus tôt… S’il te plait ne me laisse pas.


- C’est pas t-ta fau…te va.

Je ne me fais pas d’illusion et je sais qu’elle non plus. Elle va mourir dans les prochaines secondes. Ses prochaines phrases seront ses dernières.

- Haru-uka… suit Shu’… et fait lui au-autant con…fiance qu’a moi…

Elle crache une gerbe de sang avant de reprendre, tournant cette fois son visage vers moi.

- Prend soin d’…elle. Si-Sinon je te tuerais dans… l’au-delà. Et-Et ou…blie pas la Pa-Paix.

Puis elle s’éteint comme une fleur qui fane. Ensuite, tout se passe rapidement et dans un grand silence. Sans même la connaître, j’ai pris dans mes bras la jeune femme qui ne doit être âgé que de 15 ou 16 ans. Nous sommes resté là longtemps, dans les bras l’un de l’autre à pleurer. Mais nous savons que nous ne devons pas rester ici plus longtemps sous peine de se faire attraper par Kiri, même si au final, les attaquants ne semblent pas être de Kiri. La jeune femme nommé Haruka d’après Natsumi, scelle le corps de la Samui dans un parchemin, avant que nous reprenions la route.