Ils étaient là, les shinobis. De tous les villages, ils venaient répandre leurs sois disant justice. Nous étions prets mais pas assez nombreux. Ils étaient des centaines et même si nous étions légions, je savais qu'ils étaient plus nombreux. Quatre villages contre une pauvre armée de partisans. Néanmoins nous ne perdions pas espoir, certainement pas maintenant. J'avais trop attendue pour ne pas me défouler. Ce jour serait triste et nombreux y perdraient la vie, mais pas moi. En beuglant comme une barbare je m'élançais avec mes compagnons. Très vite, même trop nous rencontrions des shinobis adverses. Les coups commencèrent à pleuvoir et les morts à tomber. Ils étaient des êtres humains comme nous, simplement chacun avait un idéal différent. Je ne savais pas ce que je faisais là, j'était uniquement là pour tuer et profiter du carnage. A ma gauche un adversaire prépare une technique Katon vers moi. Sans hésiter je me précipite vers lui, ne jamais laisser le temps à un ennemi de faire une technique quel qu’elle soit. Je l'égorge avec mon Kunai, sans me soucier de son village. Je fais ce que j'aime le plus. Répandre la mort, et être la survivante.

Qu'importe si mes amis meurent, tant qu'ils meurent avec l'honneur et après avoir fait le maximum de dégats. Nous sommes légions, nous ne perdrons pas. Nous sommes des partisans! Pauvres fous que pouvez faire? Makka vaincra et je mangerais sur vos tombes, imbéciles. Ramenez vous! Et le meurtre continue, je saute sur deux shinobis à la fois. Je me fais rejeter par l'un d'entre eux, j'use alors d'une boule de lave. Je crame deux partisans mais le nombre de shinobis adverses morts est plus importants. Je suis une machine de guerre, je ne pense plus à rien. Juste tuer et survivre. Je prend mon pied.

Soudain sans que je sache pourquoi je me retrouve contre un adversaire qui m'adresse la parole. Je redescend sur Terre. Autour de moi ils combattent toujours mais nous semblons être dans une bulle. En ce jour funeste il me parle. Il veut m'épargner. Serait il lache ou craint il pour sa propre vie? Non, je vois le cadavre de Riku par terre. Il combattait bien et il l'a tué. Il sait ce battre alors, pourquoi diable veut il m'épargner. Je perd mon temps ici, plus je parle et plus ils prennent de l'avance. Nous allons perdre du terrain ici si j'en finis pas bientôt. Pourtant quelque chose, d'étrange se produit. Je m'allume une clope au milieu des combats et souriant je répond à l'inconnu.

-Je ne sais pas pourquoi tu fais çà étranger mais tu es soit fou soit extrêmement gentil. Pourquoi n'obéis tu pas aux ordres de ton village? Pourquoi ne pas simplement me tuer et reprendre ton chemin de sang et de gloire. Kudo Akuruz enchanté homme étrange. Pour répondre à ta question, me battre est ce que j'adore. Pourquoi serais je ici sinon? Pour une cause? Non, je ne crois pas en vos causes. Autant de mon côté que du votre. Je veux juste me battre et tuer. Mais si tu veux me tuer ne te gène pas. Fais ton devoir de pion, de marionnette de ton village.

J'entamais ainsi la discussion comme ceci. Qui ne tente rien n'à rien non?

Il n'était pas con, non même plus intelligent que je ne le pensais. Il répliquait à mes vers avec tacts avec un certain charisme. Même si il disait des conneries il répondait juste, sur certains points en tout cas. Oui je passais pour un pantin mais non je n'en n'était pas une. J'était sur de moi, je n'était pas un des fanatiques. Je n'adhérait ni à la cause de Makka ni celle à des shinobis des villages. Les chiens des Kage, voilà comment je les nommait. Ils n'étaient que çà après tout. Sans réfléchir sans rien dire ils y allaient et qu'importait leurs grades. Ils ne disaient rien et partaient répandre la mort, la queue entre les jambes. Des toutous, bon chiens vous aurez vos os à ronger après votre victoire. Mais si vous perdez, vous vous prendrez des coups soyez en sur. Remarque pour nous autre Partisans c'est pire. Si nous gagnons je rierais sur les ruines des villages, je boirais pendant de nombreux jours. Je continuerais mon massacre, mais si nous perdons. Si nous perdons alors nous serons traqués et exterminés. A ce moment et pensant à la défaite je me demande pourquoi je suis venue ici. Pourquoi j'ai rejoins cette Impératrice à moitié folle qui se prend pour une Déesse vivante. La mort nous effleure tous, et Makka devrait le savoir. Elle se croit au dessus, à juste titre à certains moments. Mais il n'empèche que je suis sur qu'elle tombera sur plus forte qu'elle. Oh et puis je m'en fous. J'ai un Kumojin qui me demande mon passé. Répondons à cet inconnu.

-Oui j'aurais pu combattre avec vous, mais le destin en a choisis autrement. Pour faire simple j'ai tué mes parents pour des raisons qui regarde que moi. Je suis partie ensuite, je ne voulais pas faire honte à mon clan. Je suis devenue une shinobi errante, seule pendant longtemps trop longtemps. Puis Makka et sa clique ont attirés mon attention. Je les ai rejoins parce que je voulais combattre contre des vrais ennemis pas des ivrognes ou des violeurs. Je les ai rejoins uniquement pour çà et pour aucune autre raison.

Une petite pause, je lui laisse le temps d'assimiler ces informations. Je m'allume une autre clope, je me prépare à un potentiel combat. Le sol de l'île de cendres recèle de lave. Si il s'élance vers moi son destin sera tout feu tout flammes. Autour de moi j'entend le fracas des armes, j'entend des cris. Des cris de victoires ou d'horreur, je regarde d'un rapide coup d'oeil le champ de bataille. Nous ne sommes pas assez, et je reste ici à parler à un homme qui veut ma mort. Si nous perdons je m'en voudrais. Je ne sais pas ou est Makka mais elle est surement entrain de préparer son ascension. Je dois faire vite, je dois en tuer le plus possible et m'éclipser. Frapper dans le dos et s'enfuir pour survivre.

-Tuer Makka si vous le souhaitez, je m'en fous. Je ne suis pas une fanatique, je voulais juste tuer un grand nombre d'adversaires. Makka est à moitié folle, elle est puissante c'est indéniable mais regarder votre nombre. Vous êtes quatre grands villages shinobis. Makka à peut être récolter la tempête. Ne me compare pas aux autres shinobis ici. Ils sont ici car ils croient de tous leurs coeurs à la cause de Makka comme tes amis croient à la votre. Je ne suis pas comme eux, jamais je ne le serais. Fanatique et dévoué c'est pour les sans avis. Pour les chiens, je ne suis pas la chienne de Makka et toi es tu le chien de tes maitres ou as tu ton avis?

Soudain un partisan, du moins un corps de partisan me percute sur le côté droit. Je me relève sans broncher. Un Konohajin, un idiot. Il est musclé mais terriblement faible. Il s'élance vers embrumé du sang qu'il a fait coulé. Je me courbe et dirige mon poing vers son ventre, mon autre main fait ressortir la lave du sol et lui brule la jambe droite. Il chute, et gémit. Sans m'inquieter que l'autre ne m'attaque je coupe la gorge de l'idiot qui tente de se mouvoir inutilement. Je me retourne ensuite vers le Kumojin. Du sang sur ma joue droite. Ma langue qui passe dessus. Il veut être le suivant.

-Ton nom c'quoi Kumojin? Comme tu vois j'aurais pu aider le partisan mais je ne l'ai pas fait. Je préfère rester en vie, traite moi de couarde je te répondrais que j'aime la vie pour répandre la mort.

« Un meurtre ne fait qu'attiser un peu plus les flammes de la discorde sur ce monde, cela ne t'apportera rien de nuire à ton prochain. Tuer est une chose banalisée par notre profession mais en aucun cas l'acte ne doit être prit à la légère, parviens-tu à le comprendre, demoiselle ? »

Il me prend pour une débile ou une attardée? A moins que ce soit pour une sociopathe. Qu'importe la discussion va vite se terminer, je le sens. Je ne resterais pas en face de lui trop longtemps. Le fracas des armes et les plaintes des mourants m'attirent trop ailleurs. Trop de choses qui m'attirent et si peu qui me retient. Pourtant je reste encore pour une dernière valse. Pour une dernière danse. Cet homme la grenouille me semble aussi étrange que moi. Sûrement un énergumène dans son village autant que je le suis parmis les partisans. Sa remarque pourtant m'intrigue. Un acte qui ne doit pas être pris à la légère? Quel blague, et aujourd'hui nos nombreux actes comme il dit ne seront pas pris à la légère quand un camp l'emportera sur l'autre? Quel blague. Quel hypocrisie, nuire à sa prochain est ce pourquoi la majorité des gens sont fait. Il n'y a qu'à marcher dans les pays mineurs pour s'en rendre compte. Et toi la grenouille quand comprendras tu que tes compères le font sans s'en soucier? Quand grenouille redescendras tu terre?

-Un meurtre est le fait d'oter la vie à quelqu'un, ne pas le prendre à la légère serait une preuve de folie. Mais en faire une montage serait de la faiblesse. Dans ce monde Grenouille tu as remarqué que les gens se tuent sans se soucier si ils font des veuves ou des orphelins. J'avoue l'être dans ce genre de moments. J'avoue que ma rage me surpasse et j'avoue volontiers que je tue tous ceux qui passent sous mes mains. Mais contrairement à toi Grenouille de Kumo, contrairement à toi j'habite dehors. J'habite dans des lieux ou la sécurité est un mot qu'on espère, qu'on attend. Quand vous shinobis des villages, quand vous vous faites la guerre et que cela retombe sur les civils des pays mineurs, alors qui se soucie d'eux? Certainement pas vous. Ce sont des nukenins qui gentillement les aide. Attention pas tous les nukenins. Certains sont juste des brutes sans cervelles qui ne pensent qu'à devenir plus puissants. La puissance se mérite, par l'expérience et l'expérience s'acquiert sur le terrain. Je n'ai jamais eu la chance d'étudier après que j'ai fuis mon village. Je n'ai jamais vu Kumo naitre. Je suis dehors depuis si longtemps que je connais les mentalités de ceux qui y vivent. Un meurtre est quelque chose à ne pas prendre à la légère, mais quand il sauve des vies car aujourd'hui nos actes sauveront des vies. Indéniablement, que ce soit vos populations ou celle des pays mineurs des gens seront sauvés, alors dans ce cas le fait d'oter la vie de quelqu'un est une chose que je m'autorise à faire.

Une clope que je place dans ma bouche. J'ai completement changé de discours. Je suis sérieuse et je compte le lui faire comprendre. La divergence d'opinions est une chose compliqué encore plus sur un champ de batailles qui me dit qu'il ne me sautera pas dessus? Personne mais je prend le risque. Les gens ne nous remarquent plus, ils sont trop occupés à se tuer. Partisans contre shinobis et shinobis contre partisans. Quel partit en sortira victorieuse? Et surtout ou sont nos puissants. Ou sont les puissants de nos nations? Prennent ils le thé? Connaissant un minimum Makka certainement pas, alors ils s'affrontent? Ou? Dans un lieu caché pour les mortels.

« Parfois il vaut mieux être un chien capable de mordre qu'un cafard incapable d'agir. Ceci dit je suis ce que je suis, je ne prétends pas avoir réponse à tout, ce que je sais en revanche, c'est que des villages s'étant déjà battus l'un contre l'autre ont été capables de s'unir, c'est un pas en plus vers une paix durable. »

-Un chien qui mord trop on le tue. Un cafard on l'écrase, entre les deux il existe un gouffre. Mais les deux cas conduisent à la mort. Ne nous cachons pas la face grenouille nous allons mourir en guerriers. Nous sommes des tueurs quel place pour nous dans un monde de paix? J'y serais pas à ma place, et ce que je sais c'est çà n'arrivera pas tout de suite. Les villages s'allient parce que Makka vous effraient, ensuite que ce passera il? A ton avis? La paix en ce bas est éphémère, ce ne sera pas tout de suite que la paix s'installera. Je pense que tu es assez intelligent pour t'en rendre compte.

Ensuite il me posa une question sur un autre partisan. Fuu? Un nom que certains prononçaient. Mais pas moi, je ne l'avais aperçus qu'une fois et je ne savais pas ou il était depuis. Les Partisans étaient assez libres. Serait il mort ici? Je n'en savais rien et ce n'était pas ma préoccupation principal.

-Fuu dis tu? Aperçus une fois, depuis je ne sais pas ou il est. J'en suis désolé Grenouille mais il est peut être mort sur cet échiquier géant.

Et je jette mon mégot. Que répondra il? Sera il agacé par mes réponses. J'en savais rien. Rien et pourtant...

Une sorte de débat existentielle allait prendre place en ce lieu je le sentais alors qu'à vrai dire il s'agissait d'un moment inopportun pour philosopher, après tout nous étions sur un champ de bataille entouré de cadavre et de la mort qui nous fixait de ses yeux sombres à chaque instant. Elle commença à m'expliquer quelque chose que je savais déjà, la situation des pays mineurs. Je ne savais que trop bien que des gens souffraient de nos actes mais je n'avais pas encore trouvé le moyen d'aider tous le monde, je me contentais comme beaucoup d'essayer de rependre la paix là où je pouvais en ne me souciant que des vies que je pouvais épargner et celle que je pouvais sauver. Mais qui pouvait me blâmer pour cela ? Elle visiblement. Puisqu'elle affirmait sans aucune retenue que les shinobis des villages étaient en quelque sorte les plus grands meurtriers que notre terre est portée. Et sur ce point je lui donnais parfaitement raison, d'ailleurs je m'exclamais pour le dire, tout en rajoutant quelques petites subtilités.


« Les shinobis tuent parce que c'est leurs métiers et les villages mineurs souffrent de cela, je suis tout à fait d'accord, mais je lutte personnellement contre cela et notre Raïkage, Ishidate Masamune est un homme bon croyant en cette utopie nommé paix. Je suis comme lui sur ce point, je me suis dévoué corps et âme à ce rêve. »


Ensuite le débat reprit sur la métaphore que j'avais utilisé précédemment où je me comparai à un chien et elle à un cafard. Ce n'était certes pas très flatteur, il s'agissait cependant de la vérité, rien de plus, rien de moins. Elle m'expliqua alors que la paix ne serait pas durable et qu'elle était due à notre peur de Makka. J'espérai qu'elle se trompait, mais au fond de mon âme je savais qu'elle était dans le juste. Je m'exclamais donc encore une fois.


« Tu dis vrai, cette alliance est née pour cédée, mais des flammes rejailliront des braises de cette alliance, peut être pas dans un avenir proche, mais j'y crois réellement. »


Enfin elle m'expliqua qu'elle connaissait le partisan nommé Fuu enfin du moins qu'elle l'avait aperçu une fois mais qu'elle ne l'avait jamais revu en suite. C'est dommage, j'avais réellement des choses à partager avec lui. Enfin, il était temps de prendre congé de la ravissante demoiselle, elle allait faire partie de la longue liste des personnes que j'ai épargné même si je savais que ce choix influerait sur la mort de beaucoup de mes frères sans doute.


« Je dois y aller, je te laisse la vie pour cette fois, porte toi bien, jeune fille ! »

Citation :

FIN DU RP POUR MA PART