Me convoquer alors que je dégustais calmement ce merveilleux saké qui me manquait tant. Konoha avait beau être un beau village, leur saké n’était pas à la hauteur et c’est bien ce goût mélancolique qui traversait ma bouche et mon gosier qui m’aidait à me sentir mieux. Comment ça alcoolique ?! J’aime simplement me détendre devant un bon verre… plusieurs excellents verres devrais-je dire. Bref, passons cet épisode de dégustation et revenons à nos moutons.

Je n’avais pas d’indication particulière, seulement un ordre du Kazekage de me rendre à son bureau immédiatement. Je n’avais pas encore fait de vagues depuis mon retour et l’assemblée de la dernière fois c’était bien passé pour ma part. Sans doute avait-il entendu les éloges sur mon rôle d’ambassadeur que j’avais joué à la perfection… Non en réalité j’avais l’impression que tout le monde s’en foutait complètement et que ma tâche n’avait servie à rien. La disparition de Kenji ne me permettait pas d’obtenir un titre gratifiant, c’est lui qui m’avait ordonné d’aller à Konoha et en retour il disparaît sans jamais me remercier. Enfoiré va ! Dans tous les cas, je devais dés à présent me diriger vers ce somptueux palais pour faire face à mon nouveau chef, Kyoshi Rei. Jamais entendu parler de ce mec, ça se trouve il n’était qu’un charlatan, un beau parleur ne sachant que manipuler une foule et dominer les autres. J’avais beau penser cela, je me mentais à moi-même. Le chakra de ce mec était flippant, j’avais beau être une sous-merde dans le domaine des senseurs, mon ressenti de shinobis me suffisait pour jauger un adversaire. Enfin, l’avenir nous dira si sa puissance dépasse celle de Kenji ou non.

Je montais les marches de cet immense palais en me rappelant les derniers potins du village. L’arrivée d’un autre clan chamboulait un peu les opinions et certains se sentait trahie par leur nouveau chef, ces hommes nouveaux ne paraissaient guère accueillants et les amener sans trop d’explications rendaient les choses encore plus déroutantes. Enfin, les escaliers terminés des longs couloirs dorés de sable à côté desquels je paraissais minuscule, faudrait pas que tout ce sable me tombe sur la tête. Devant cette porte que j’avais très peu franchie avec l’ère Kenji, je fermai les yeux et me remémorai l’image de cet homme tant respecté. Un shinobis qui avait son avis sur les choses, même si on pouvait contester certaines de ses décisions, il allait toujours au bout des choses et cela on ne pouvait pas lui reprocher. Un homme avec des grandes paroles, il ne faisait pas que parler, il agissait pour le bien du village et pour le bien des villageois. Je ne savais rien de l’homme qui demeurait derrière cette porte, le découvrir allait être quelque chose de primordial. Je frappai, donnai mon nom à travers la porte et pénétrai dans le bureau du Kazekage.

Un lieu saint ou la violence n’était pas accepté, de toute façon il n’avait aucune intention de violence, sinon il aurait tué tout le monde lors de l’assemblée. Je m’avançai un peu pour être non loin de son bureau, la baie vitrée me démontrait une fois de plus la grandeur de Suna. Mon regard se portait à présent sur ce nouveau visage, ce visage qui allait représenter Suna dans les autres pays, un visage inconnu et très difficile à comprendre. Je pensais pouvoir déceler quelque chose dans son regard mais rien, mes talents étaient restés à Konoha pour mon plus grand malheur. Toujours très poli avec ce genre d’homme, je posai la question qui me trottait dans la tête depuis cette convocation.


- " En quoi puis-je vous être utile ? "


Sa réponse je ne l’eut pas tout de suite, en effet un autre homme arriva dans la pièce juste au même moment. Je le reconnaissais, il s’était un peu emporté lors de l'assemblée inaugurale du Kazekage. À part ça je ne connaissais pas son nom, son grade ou quoi que ce soit de lui, s’il était lui aussi ici c’était pour la même raison que moi. Et cela nous n’allions pas tarder à le savoir.

Un charisme, une voix, cet homme avait vraiment quelque chose au fond de son âme qui lui donnait confiance, la clé de la réussite dans la plupart des cas. Il ne tourna pas autour du pot et rapidement nous indiqua la raison de notre présence ici, une mission. Il fallait un peu s’en douter, même si je n’avais jamais fait équipe avec ce Yamada Kioshi comme le Kazekage l’avait appelé, je ne pouvais être anxieux. Découvrir un camarade qui semblait ne pas aimer ce changement, en soi rien de plus normal ce qui faisait déjà de lui quelqu’un qui aimait son village et d’une personne dévouée. Je ne me voyais pas refuser une mission de sa part, sûrement la première de son long périple au poste de Kazekage, de plus je ne sais même pas si c’était possible de dire simplement non et de se barrer en courant. Bref, de quelle mission s’agissait-il, car un truc sympa ça m’irait bien… Partir à la recherche de Kenji à Hai no Kuni… T’as pas encore plus complexe comme mission con** !!

Sans vraiment le savoir je riais intérieurement, qu’elle manœuvre exemplaire de sa part, il l’avait dit lors de son discours que si l’ancien Kazekage était retrouvé il partirait sur-le-champ. Pour montrer sa bonne foi il lance une mission de recherche, soit il était très malin, soit très sincère et ne désire que revoir son ami d’enfance. Maintenant pour trouver la réponse, bonne chance ! Il nous raconta brièvement la mission en nous faisant quelques éloges, sortie une carte de son tiroir magique qui nous indiquait précisément le point de chute de notre ancien chef, ou plutôt l’endroit où il aurait dû être s’il était mort en combat. En supposant que d’autres shinobis aient déjà effectué ce genre de recherches, je ne voie pas ce que deux hommes peu expérimentés dans ce type de mission pourront apporter de plus, ma foi qui ne tente rien n’ont rien. Me voyant comme le plus gradé d’entre nous, j’attrapai la carte et la rangeai précieusement dans ma sacoche. L’heure n’était pas à la rigolade, nous avions la chance de ramener à Suna l’homme que nous respections tous, il ne fallait pas la gâcher. Je savais déjà que mon ami à côté de moi allait être très motivé par cette mission, son dévouement à Kenji durant l’assemblée allait, j’espère, lui donner une motivation supplémentaire.

Fixant l’homme qui se présentait comme mon chef, je parlai avec un air fatigué, comme si j’étais déjà épuisé à l’idée de marcher pendant de longues heures.


- Pas de question pour ma part… On se retrouve à la voie Illusionnée Kioshi, pas trop la forme en ce moment, faut que je me dégourdisse les jambes. À bientôt Kyoshi Rei, il me tarde de discuter plus longuement avec vous…


Je quittai la pièce d’un geste de la main, cela ne faisait peut-être pas très respectueux mais c’était ma façon de faire. Franchissant la porte, je soufflai comme si je venais de recevoir un bulletin très mauvais. Je m’imaginais plutôt déjà en train d’affronter des brigands essayant de reprendre le trône que Maka avait laissé, enfin, voilà encore une fois ma chance de prouver ma vraie valeur. Je partais en direction des longs escaliers menant aux rues principales, me dégourdir les jambes? J’allais courir pendant 5 jours alors j’aurais bien le temps de me les dégourdir je crois…

J’arrivais le dernier à la sortie du village, mon petit détour dans un bar me prit quelques minutes absolument déterminantes pour la mission qui allait suivre. Une petite bouteille de saké pour me redonner la pêche lorsque les démons du désert s’abattront sur moi. Une fois cet achat fait, je fis la connaissance du fameux Tokashi Oro qui semblait m’attendre en compagnie de mon coéquipier du jour j’ai surnommé, Kioshi l’homme de fer… Non ça ne lui allait pas du tout, enfin bref, après des politesses inutiles et très chiantes, nous sommes partis vers le lieu de notre mission, Hai no kuni.

Que c’était long de courir toujours tout droit, tels des moutons qui essayent d’échapper à la tondeuse juste derrière leur cul. Personne ne se connaissait ce qui rendait l’atmosphère plutôt étrange et lassante au bout d’un moment. Cet homme qui nous accompagnait m’était totalement inconnu, sûrement un spécialiste dans la communication au service du Kazekage. Sans doute était-il ici à la fois pour donner des nouvelles à Rei ce qui était tout à fait logique au vu de l’importance de la mission, après il possédait peut-être un second rôle. Un espion qui n’hésiterait pas à nous balancer pour le moindre écartement, en réalité Rei ne nous connaissait pas plus que ça. À part quelques fiches avec des informations banales, il ne savait rien de nous, nos comportements, nos opinions, même si celle de Kioshi était aisément identifiable. Il ne savait rien de mon opinion sur la justice, j’allais devoir être spectateur pour voir avec précision son sens moral, peut-être n’était-il pas si différent de moi… Dans tous les cas, Oro eut la merveilleuse idée de lancer un sujet assez tendu en ce moment, l’arrivée au pouvoir de Kyoshi Rei. Je voyais déjà mon coéquipier parler haut et fort, il avait tout à fait raison de dire ce qu’il pensait, moi je préférais garder cela pour moi, même si à présent j’étais bien obligé de lui répondre.


- " Je ne saurais comment te répondre, il est vrai qu’un village sans dirigeant va droit dans le mur et nous savons qu’après une telle bataille, il nous fallait quelqu’un pour remettre les shinobis en ordre et sur le droit chemin. Par ailleurs si les conseillers l’ont élu ce n’est pas pour rien, rejeter cet homme ce serait rejeter la politique du village et tous ce qu’il y a avec. Si Suna rentre dans une action de rébellion, nous allons tous en payer le prix et je vous assure que nos alliés dans la bataille précédente seront les premiers à se jeter sur cette occasion."


Je repris un peu mon souffle, courir m’épuise ces temps-ci, rester à ne rien faire à Konoha n’avait pas aidé ma condition physique à s’améliorer. Bref, j’étais rouillé et c’était dur de l’admettre. Je repris la parole quelques secondes plus tard.


- " Ce n’est pas pour autant que je vais le considérer comme tel, dans ce monde mon seul objectif est de faire régner une justice, MA justice. Elle consiste simplement à éradiquer toute haine de ce monde pour qu’il puisse renaître et se développer. La diplomatie… ça ne marche pas, j’ai tenté une approche en tant qu’ambassadeur mais j’ai bien vite compris que parler n’arrange en rien les personnes. Au fond nous sommes égoïstes et ne pensons qu’à nos plaisirs personnels, tant que nous serons comme ça, rien ne changera malheureusement. J’aimerais donc tenter une approche… différente, enfin bref je m’égare un peu du sujet. Kyoshi Rei possède un rang, un titre et du pouvoir, mais ce n’est pas avec cela qu’on gouverne un village et encore moins des shinobis. Tu dois sans doute être d’accord avec moi Kioshi, non ?"

La traversée s’effectua sans encombre, un parcours assez pénible car très long mais qui me permit de me remettre en forme. Ne sachant toujours pas sur quoi on allait tomber une fois arrivé à Hai no uni, je m’attendais toujours au pire. Des partisans venus prier pour la mort de leur guide . Des shinobis essayant de retrouver des corps pour en faire bon usage . Tant de questions auxquelles je ne pouvais répondre pour l’instant. Retrouver notre Kazekage serait un miracle, voire même impossible, mais l’espoir fait vivre et des indices ont peut-être échappé à certains. À nous à les trouver pour élucider ce mystère.

Des armes, des bouts de vêtements et des traces vertes très étrange, voilà à quoi ressemblait le lieu de combat qui permit d’arrêter cette folle de Makka. Pour avoir plus de chances de trouver quelque chose, nous sommes partis chacun de notre côté, fouillant le sol, les armes et ce qui restait des habits. Je ne savais pas vraiment quoi chercher, une piste ou quelque chose qui m’aiderait à en savoir plus, on remarquait encore des traces de sang qui n’était toujours pas partie, à moins qu’il s’agisse d’un autre affrontement qui a eu lieu ici. Mon regard se porta quelques instants au loin, un refuge où quelque chose du genre était peut-être installé près d’ici. Fatigué Kenji se serait abrité quelque part et y résiderait encore, trop faible à cause de ses blessures il attendrait des renforts… Mouai, je n’y croyais pas trop. Il n’était pas assez idiot pour aller se planquer quelque part et attendre des secours, il aurait plutôt fait le fainéant et serait resté allongé en attendant qu’on le soigne, voilà une action digne de lui. Je revins sur le terrain et m’approchais un peu plus de cette couleur verte présente sur le sol, je n’avais encore jamais vu quelque chose qui y ressemblait. Je pris le risque d'y toucher… rien, aucune douleur ou brûlure du genre. Ma foi, c’était sûrement un indice important mais je ne savais l’exploiter, aucun talent de senseur et encore moins en médecine ou matière bizarre, franchement, je servais à rien ici moi ! Juste en cas d’attaque, bref j’essayais de me rendre utile de la meilleure des façons.


* Un bon petit verre pour la forme, santé Kenji ! *


Une bouteille de saké à la main, j’avais bien fait de faire un petit arrêt dans Suna avant de partir, voilà de quoi me donner les idées claires. La bouteille à la main, je devais avoir l’air d’un alcoolique mais franchement je m’en moquais bien, chacun son réconfort n’est ce pas . Je regardais à présent les bouts de tissus sur le sol, je voyais à peu près à quoi ressemblait la veste d’un kazekage, j’essayais donc d’identifier un bout totalement blanc. La plupart étaient verts ou marron, par chance je finis par en trouver un à peu près blanc, certes la terre l’avait un peu abîmé et le sang versé décoloré mais je finis par en déduire qu’elle provenait peut-être de sa veste. Par contre, l’avait-il enlevé avant le combat, quels habits portaient il lors de cet affrontement ? Je n’en avais vraiment aucune idée et c’était bien ça le problème. Il y avait beaucoup d’interrogations dans ma tête, malheureusement mes connaissances sur Kenji étaient très limitées. Les armes au sol n’avaient rien d’étrange, il n’utilisait pas un kunai spécial ou quelque chose du genre dans mes souvenirs, bref au final je me rendais compte que je ne connaissais pas l’homme que je recherchais. Je n’avais jamais pris le temps de le connaître en fin de compte, est-ce que j’avais des regrets ? Non pas pour ce genre de chose, personne ne mérite de disparaître comme il l’a fait, malgré tout cela doit avoir un sens… Je me lançai donc dans un monologue externe, j’avais plus l’air de parler à haute voix plutôt que de m’adresser à mes coéquipiers.


- " Nous savons que Makka est morte, Kenji la combattait ici même. Il ne devait pas être seul à la combattre et les personnes avec lui peuvent peut-être nous en apprendre plus sur ce combat. Si Kenji l’a vaincu, soit il est mort de ses blessures juste après, soit il était vivant et avait la possibilité de rentrer au village, soit il était déjà mort avant Makka. Dans tous les cas, nous aurions dû retrouver son corps ici même juste après la bataille mais ce n’est pas le cas… Vu que son corps n’est pas ici, il a peut-être été projeté un peu plus loin lors de l’affrontement, malgré tout on s’en serait rendu compte bien avant et tous le terrain a été examiné, un corps ça ne disparaît pas comme ça. On peut aussi partir sur une autre voie, quelqu’un est passé ici avant nous et a déjà récupéré son corps où l’a soigné autre part. Mais cette possibilité me paraît trop grosse, ce terrain était rempli de shinobis de Suna et des autres nations, quelqu’un serait venue l’aider dans tous les cas… On en revient donc au fait, que son corps n’est pas resté ici et donc qu’il doit être vivant. Après pourquoi n’est-il pas rentré puisqu’il en avait la possibilité ? La honte d’être mal en point ? Une envie de quitter le village ? En soi cela serait plausible, faire semblant de disparaître et donc croire qu’il est mort pour ensuite plus facilement se déplacer… Cela ne lui ressemble pas tellement, enfin pour ce que je connaissais de lui, je n’en sais trop rien. "


Que de suppositions avec aucune réponse, malgré tout, j’étais persuadé qu’il était vivant et qu’ici il n’y avait pas vraiment d’indices que nous pourrions exploiter. Quelqu’un connaissant mieux Kenji pourrait peut-être trouver quelque chose mais moi, cela m’échappait complètement… Je scrutai l’horizon espérant apercevoir des habitations même si cela me paraissait impossible vu la bataille qui explosa ici.

Il venait de trouver la réponse, enfin c’est ce qu’il pensait en tout cas. Personnellement je ne comprenais absolument rien, une tempête de phosphore . Sa tempête de phosphore ? Une attaque qui venait donc de lui et qui l’avait fait disparaître selon son hypothèse. Oro semblait sûr de lui, il faut dire qu’avec des informations plus détaillées, c’était tout de suite plus évident de trouver la solution. Essayez donc de trouver un coupable si vous n’avez aucune description, bref j’allais faire abstraction de ce manque de communication pour m’intéresser plus longuement à ce qu’il disait. S’enfuir dans son propre technique, une merveilleuse tactique de sa part si c’était bien le cas. Après il allait peut-être un peu vite en besogne ce garçon, dire qu’il s’était enfuie, rien ne le prouvait réellement. Je sentais bien qu’une tension s’était installée entre nous trois, l’hypothèse d’une fuite de la part de Kenji nous semblait vraiment improbable. Malgré tout lors d’une enquête, il ne faut mettre de côté aucune piste, tout est possible pour un être humain, changer de comportement, les cacher, mentir à ses amis, prendre la vie d’un autre humain, que d'actions possibles à cause de la liberté infinie dont dispose le shinobis : les sentiments.

Qui peut un jour se permettre d’affirmer connaître parfaitement une personne, de la connaître au point de savoir qu’elle ne fera pas telle ou telle action. Malheureusement on ne peut jamais être sûr de rien, voilà pourquoi le doute s’empare de moi, de nous et à présent va nous guider vers une route totalement différente. Il est évident que si on n’émet pas une telle hypothèse, on ne peut trouver la réponse à cette énigme, mais en soi cela paraît tellement inimaginable. Pourquoi faire un tel acte ? Pourquoi fuir quand on est à la tête d’un village, que Makka est morte et que tout pouvait enfin reprendre son cours. Ma pensée n’était focalisée à présent que sur cela, la fuite du Kazekage. Je repris donc mon monologue pour que tous deux entendent ce que j’avais à dire. C’était la seule solution, mettre les idées sur la table et ensuite faire le tri.


- Il est vrai que, si comme tu le dis, il a utilisé une tempête de phosphore durant son combat, alors il aurait pu être pris dedans. Un moyen comme un autre pour disparaître en ne laissant aucune trace… Pour ma part j’annule immédiatement une erreur de sa part, il connaît la puissance de sa technique, c’est un kage, un shinobis expérimenté, s'il a lancé cette technique il était conscient des conséquences. Donc je pense que nous pouvons exclure l’hypothèse de la maladresse, bien entendu cela ne vient que de ma tête, mais bon nous parlons quand même de notre Kazekage, ce n’était pas n’importe qui… Comme nous le pensions depuis le début, ne pas voir son corps ici ou bien des morceaux de son corps, signifie simplement qu’il n’est pas ici et que donc il est partie. Désintégrer au point d’être réduit à l’état de poussière . Connaissant Maka cela pourrait être possible, mais les coéquipiers qui combattaient avec lui auraient sûrement pris l’initiative de nous avertir. Même si nous ne pouvons pas exclure cette possibilité, je pense qu’il y a un minimum de respect entre nos villages…


J’allais donc dire une phrase pénible mais évidemment dans la tête de chacun d’entre nous.


- Une fuite ? Avec les circonstances actuelles, c’est une piste envisageable… le tout serait de savoir pourquoi…