Spoiler:

Et voilà que maintenant, l’obscurantisme de la nuit cède à l’acrimonieux aurore. Quelques animaux dehors beuglaient. Cela faisait des heures que j’avais trouvé le sommeil. J’avais même rejoint mon lit à huit heures, malgré tout ce qui se tramait. On en parlait beaucoup, on en parlait partout. Et on avait raison. La grande guerre contre Gogyou Makka, qui avait contraint les quatre regroupements shinobis à coaliser. Oui, elle en avait fait beaucoup, mais bientôt tout cesserait. Alors, ça sera elle, ou nous. Malgré leurs nombreux différents et antécédents, le quatuor d’agglomération les plus influentes en ce bas monde s’était uni pour la combattre. Cela montrait à quel point elle était dangereuse. Aussi, bien que cette pseudo paix ne tiendra point éternellement, nous allions nous allier ensemble contre une seule personne. Je ne fais que le redire, mais elle est pandémoniaquement puissante. Mais je n’ai pas peur d’elle, ni de ses partisans. Je n’ai peur de rien, pas même de l’inconnu. Alors non, ni toi, ni cette nécromancienne ne me faites peur, assimilatrice des flammes. Je suis même prêt à... Toute éventualité.


Oui, je ne prenais pas la chose à la légère, loin de là. C’est bien pour cela que j’avais troqué mon habit aux allures d’hobereau qui s’habille en chemise cravate pour des habits, nous dirons, plus softs. En effet, bien que mon éternel haubert-de-nobiliau ne me quitte jamais, même en temps de mission, j’avais opté pour des habits plus appropriés à la mission qu’unifiait les shinobis des villages. Maintenant sapé d’un gilet totalement noir et d’un tee-shirt col V tout aussi fuligineux, je laissais mes cheveux prolixes me tomber sur mon visage pour ainsi cacher mon œil flavescent endommagé qui m’obligeait d’habitude à porter un cache œil. J’en aurai sûrement besoin de ce globe oculaire, alors inutile de mettre mon cache-handicap par souci d’esthétique. Et ce n’est pas comme-ci j’allais à un gala, alors fuck. Je pris mes plus puissantes toxines avec moi, ainsi que mes griffes rétractables et sortit à la hâte. Mine de rien, il était déjà temps.



J’étais rarement aussi en forme que ce jour là. Je me mis en marche avec l’armée de l’hydrométéore, bien rapidement. Contrairement aux autres reîtres de l’alliance Shinobi, les fantassins de l’eau n’avaient pas à faire une grande distance pour arriver à destination, qui se trouvait être la frontière. Peu à peu, les autres retroupements arrivèrent. On était beaucoup. Même un senseur expérimenté se perdrait ici. Ce qu’il y’avait bien là, c’est qu’on était tous ensemble sans pour autant être mélangés. Le genin de Konoha faisait groupe avec le Jonin de Kumo, à condition qu’ils aient des capacités spéciales compatibles, et que la barrière du grade soit toujours respecté, car bien sûr, un Jônin d’élite dans mon cas avait un rôle plus important à jouer qu’un jeune genin qui venait tout juste de terminer son enseignement académique.

Nous traversâmes donc la mer, un petit voyage qui ne dura pas longtemps. Et finalement, pied à terre à Hai. Les cendres qui tombaient sur nous, comme toujours. J’aurai pû venir ici par téléportation, mais j’avais voulu partager les rangs de l’alliance ninja. Et puis c’était... Amusant, oui ! Je peux m’amuser moi aussi, que croyez vous ?

Et puis, ce sentiment mitigé lorsque je touchais le sol volcanique. Cette appréhension, et ce sérieux, mais en même temps, je me sentais comme un petit enfant ! Extérieurement, je restis stoïque, mais intérieurement, les sentiments se faisant dominer par l’excitation me chamboulaient.

Mais on nous attendait, bien sûr. Tout la crapule était là. Partisans, nécromanciens, brigands... Bientôt, tout allait trembler. Et après ce tremblement, la renaissance de ce monde. La complète apocalypse, ou le triomphe du bien. Un triomphe éphémère, cependant. Car les differents referont surface tôt ou tard.

En ma qualité de Jonin, on m’assigna une genin des sables. Notre duo allait devoir s’avancer à travers le naissant champ de bataille, et prendre part au massacre. Aucun sourire, ni animosité, rien. Mon habituelle barrière que j’instaurais la première fois :

• Jisetsu Xaldin, junin de la brume. Pour faire bref, j’ai le kinnegan, bon nombre d’affinités primaires et peux user de soins et poisons si nécessaire. Tu est à ce qu’on m’a dit une kunoïchi de type sensoriel, tu sera donc nos yeux. Allons-y.

Nous avancions alors un peu à travers le champ de bataille où les guerriers commençaient à faire rage. Et puis, je vis le masque. Et de par ce masque, je la reconnus. Et elle aussi devait maintenant savoir que j’étais Kirijin... Elle tenait le masque sur son visage, parla pour nous demander de la laisser passer. Elle disait qu’elle veut retrouver Makka. Foutaises. C’est une des criminelles numéro 1 de Kiri, très certainement la plus recherchée, alors non, certainement pas. D’un légèr mouvement de tête, je rabaissais ma capuche, découvrant mon visage au complet et laissant mes cheveux de jais virevolter. Elle ne me connaissait sûrement pas, et je ne la connaissais que de renommée. Mais c’était suffisant pour la ramener aux geôles de Kiri, oui.

• Tu aura tout le temps de t’entretuer avec la gogyou... Aux geôles de Kiri. Elles te manquent, n’est-ce-pas, chère amie ?

Un ton froid et inexpressif, comme toujours. Elle était très puissante, même plus puissante que moi sur le papier. Heureusement que cette donne change tout.

• Essaye de suivre comme tu peux, et ne prends pas de risques, avais-je chuchoté à la jeune femme à mes côtés.

Je fis gronder mes réserves de chakra tout en la regardant. Et puis je fis redescendre la pression, tout en activant mon œillade flavescente.
Cette bataille était une partie du tout.

Spoiler:

Une guerre, ce fut sa deuxième dans toute sa vie, serait elle longue, serait elle l'histoire d'une vie ? Nul ne pouvait dire. Elle se retrouvait avec une horde de ninja, avec des Kirijins, d'autres de Kumo et même ceux du pays du feu, ces couards. Rapidement elle fut menée à suivre un autre ninja, un dénommé Xaldin.. un Kirijin. Elle pouvait sentir son chakra, pas mal se disait elle, un juunin certainement.

Une kunoichi de type sensoriel, oué. Ha, moi c'est Anka, Habashi Anka.

Comme un pokémon est de type feu en gros. Elle ne le prit pas mal pour autant, c'était la vérité, à part repérer les choses elle ne savait pas faire grand chose de plus, quelques techniques suiton tout au plus. L'habashi n'avait pas grand chose à raconter, elle suivrait comme d'habitude en mettant au service des plus forts ses dons. D'un côté elle était contente d'être là, mais d'un autre, elle se demandait si elle était bien du bon côté, cette makka qu'elle n'avait jamais vu n'avait pas, d'après ce qu'elle eut entendu, de si mauvaises idées. Certes tuer des milliers de personnes pour y parvenir n'était si fun que ça, mais faire disparaître les villages shinobi.. pourquoi pas. D'ailleurs que sa sœur participe à cette guerre et du côté des villages la faisait doucement rire.

Ils progressèrent avec la troupe et rencontrèrent enfin leur premier obstacle, une kunoichi qui fit s'arrêter le ninja de l'eau. Elle écouta leur petit échange, ils semblaient se connaître et pourtant... Elle ne comprenait pas vraiment leur relation, elle et les contactes humains, ça ne faisait pas vraiment un. Cependant elle comprit deux choses, le ninja voulait taper la ninja qui elle même voulait taper Makka que la genin elle même n'avait pas spécialement envie d'affronter... Et là, elle se demanda : pourquoi ils veulent se taper dessus ? Expliquez moi ? Ne pouvez vous pas mettre votre rancœur de côté pour un intérêt commun ?

Euh... aussi fort que tu sois, je trouve que tu es aussi très con, elle veut nous aider à tuer celle que tout le monde vise.. Je sais pas ce qu'elle vous a fait, mais c'est pas mon histoire, alors démerde toi sans moi si c'est ça... je préfére aller tuer mes enemis.

Dit elle sur un ton aussi froid que celui qu'avait employé le kirijin.

Mes cheveux prolixes descendant sur mon faciès me gênaient quelque peu à voir le paysage environnant, mais c’était un mal nécessaire. Ca me permettrait de garder mes microviseurs spatio-temporels inconnus aux yeux de la catin cachée derrière le masque aux teintes alpestres. Il faisait chaud, et avec l’adrénaline qui montait graduellement, j’avais bien envie de me désaper de mon gilet, mais l’heure n’était pas très propice à ce sujet. En effet, je faisais maintenant face à l’antagoniste numèro °1 de Kiri. C’est vrai que pour le village qui se définissait comme étant la brume sanglante, il y’avait meilleur adversaire, mais la personne derrière le revêtement facial était une ancienne captive du Mizu no Kuni. Echappée grâce à l’aide d’un inconnu, qui kidnappa Jisetsu Kôga entre temps, sa réputation ne fit que s’amplifier à Kiri. C’est ce qui fait que je n’ai pas du tout confiance en elle. Oui, elle doit être une kunoïchi au service de la véhémente assimilatrice des cendres. Toutes ces crapules étaient destinées à mourir, et elle n’en faisait pas l’exception. Enfin, elle, on allait lui offrir un séjour all-inclusive aux gêoles du Misuto. Qui sait, peut être me laisseront-ils la torturer. Lui faire goûter le malheur qu’elle a fait goûter aux autres. Belle empathie de ma part, me direz vous.

J’avais plongé ma main dans ma poche droite, et la tournait maintenant dedans machinalement, avant de sortir un kunai. A ce moment, aucune des deux femmes n’avaient pries la parole, et je venais juste d’entamer mon léger palabre. Cependant, ce qu’elles ne savaient pas, c’est que de cette même dextre commençait à s’extirper un venin nocif. Ayant élu une posture en aucun cas offensive, je me contentais de la jauger, désintéressé. Valait-elle vraiment le coup ? Oui. Bien rapidement, l’arme finit de s’imprimer de la toxine. A ce moment, la genin des sables à mes cotés prit la parole d’une façon... Très. Je vais reprendre son adjectif, « conne ». Je sais pas si le fait que la connerie était proportionnelle à la taille des Boobs était vrai, mais elle était pire qu’une blonde. – No offense poto au passage ‘-‘ -. Elle l’avait crue, après cette petite rodomontade rondement menée ? Sérieusement. A Suna, les Genins ont le quotient intellectuel d’un p’tite cuillère ou ? M’enfin, bref. Je ne vais pa me battre avec mes alliés. Mieux même, je vais la convaincre.

Mais avant que je ne le fasse, la biatch prit la parole, défendant ses arguments. Les faits qu’elle relatait étaient vrais, peut être. Mais. Ce n’était pas Haru qui nous intéresse. C’était elle. Et c’est une parfaite crapule, chose qui ne changera jamais.

• Non. Ce n’est pas un règlement de compte, Azuko. Tu t’es échappée des prisons de Kiri, oui, c’est une chôse. Mais ce n’est pas pour ça que je m’oppose à toi. Bravo, tu a bien rapidement aliéné le cerveau de cette femme, mais bon... Tu sais, Anka... Quand on rassemble les dires des Kages, qui disent que c’est ce masque blanc qui est à l’origine de tout, quand on sait qu’elle était aux geôles de Kiri avant la fameuse explosion, et qu’elle a put poser les sceaux. Quand on sait qu’elle s’est évadée d’une prison alors qu’elle n’est censée avoir rien faite, et bien d’autres choses, on ne peut pas penser qu’elle est une bonne personne. Quand on sait tout ça, on peut facilement en déduire qu’elle est entrain de nous duper, et qu’elle est sous les ordres de Makka. Croit moi ou pas, mais ne t’interpose surtout pas. Tu aura juste faillie à ton devoir, ceci en toute connaissance et en présence d’un supperieur, sunajin ou pas. Tu t’es si facilement faite duper...

Deuxième phase. Maintenant que le poison avait complètement imbibé le kunai, j’insufflais autre chose. Du chakra spatio temporel. Pendant ce temps, la présumée partisane de Makka continua son discours. Elle nous demanda de nous battre autre part, avant de se mettre en marche vers nous.

Dernière partie, l’art Shinobi à son apogée. Plus seulement contrôler ses émotions, mais les utiliser contre les autres. Bien rapidement, je commençais à trembloter, graduellement, comme-ci j’étais perdu. Comme-ci je ne savais plus que faire, et que je commençais à chercher de l’aide. Je bégayais :

• Tu... Tu.. Tu crois ? Ils nous utilisent, n’est-ce pas ? Ils aliènent nos pensées, et nous perdons de vue notre vrai ennemi, Makka. COMMENT AI-JE PU ÊTRE AUSSI STUPIDE ?

Mes yeux s’allument de fureur alors que je crie, de toutes mes forces, je lance le kunai pour qu’il vienne se figer sur terre en ligne droite. Cependant... Il y’a toujours ce cependant, avec moi.

Aussi fort que je l’avais lancé, le kunai ne filait pas à une allure normale. On dirait que... Sa vitesse était comme dupliquée. C’était ça, ce que j’avais insufflé. Mais ce n’était pas fini. Par le relais d’une commande cérébrale, un portail de chakra petit et silencieux s’était crée quasi instantanément, alors qu’un deuxième s’était crée derrière les pieds de mon opposante, sur un angle qu’elle ne pouvait certainement pas voir. Et puisque mes portails sont silencieux, et que la vitesse de mon kunaï est dupliquée... Elle est faite comme un rat. Oh oui. Meurs, crapule, esclave de Makka. Meurs et emporte avec toi tout le mal que tu a fait. Enfin, c’était un peu difficile pour qu’elle crêve avec ça, mais elle pourra plus bouger.

Mon regard qui se faisait toujours aussi suppliant regard le surin filler dans son dos. Je décomposais chaque instant grâce à mon kinnegan, vu que je ne pouvais pas le suivre dans le cas échéant. Maintenant que la toxine avait très certainement touchée la rang S, ou qu’elle l’eusse miraculeusement esquivé, il fallait que la genin soit avec moi. Il ne fallait pas que cette Azuko l’influence, non. Alors je lâchais entre deux souffles, prêt à me lancer :

• Crois-moi, elle veut voir l’apogée du Chaos. C’est une mauvaise personne. Ce n’est pas nos différents personnels qui me font dire ça, c’est un fait.

je relevais mes cheveux pour enfin tout pouvoir voir.

La seule chose que tu vois, c'est mon grade hein ? Car je suis une genin, je suis manipulable... Ha.. on en entend des choses idiotes depuis quelques temps...

Dit elle à voix basse.

Si je suis à Suna et pas de l'autre côté, c'est uniquement pour faire plaisir à certaines personnes...

Prononça t elle encore plus bas.

Ils la mirent dans une position assez inconfortable, elle ne savait pas qui suivre, un kirijin certainement en partie aveuglé par son passif commun avec la kunoichi, ou celle ci même qui était accusée de bon nombre de tort, une femme disant vouloir détruire makka, que l'autre accusé d'être sa complice ; et par la même occasion de la manipuler. Elle ne connaissait rien à leur histoire, à kiri.. Elle ne s’intéressait aux shinobis que pour une chose : les éliminer. Alors et dans le pire des cas, cette femme dissimulée derrière son masque, si elle mentait avait le même que l'Habashi... Elle les observa un instant, repensa aux quelques mots du jônin.. Elle voulait le chaos, mais lequel ? Anka savait pertinemment qu'elle n'avais aucune chance face à de tels ninjas, cela soulignait encore sa faiblesse, cependant les ninjas de haut commettaient toujours la même erreur, éternelle, récurrente, celle de sous estimer ceux qui peuvent, et qui doivent en théorie l'être. On ne manipulait pas cette fille si facilement, quand elle agissait c'était avant tout dans son intérêt, et dans celui d'un autre quand il est commun.

Un adversaire, qu'il soit faible ou fort reste un être de chair et de sang faillible, et mortel. Et la faille de ce kirijin était béante aux yeux de genin, son omnibulation de la nukenin, si bien qu'il ne prêtait plus attention à la senseuse. Elle le vit alors jeter son kunai, et celui-ci disparut dans un trou. Elle n'était pas stupide, Tsuna lui avait dit un jour : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Ça n'avait peut être pas grand rapport, mais l'idée était ici. Dès que le kunai eut disparut, elle s'empressa de réaliser une suite de signe, le terrain vrombit, craquela, s'écartela sous les pieds des trois ninjas, et de l'eau inonda le cratère ainsi formé, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ; cette technique avait un avantage : surprendre, et accessoirement faciliter l'emploi du suiton.. Avec sa théorie du tout ce qui disparaît réapparaît, et avec un peu de chance, son kunai se retrouverait dans l'eau. Peut être que cette technique donnerait encore plus l'avantage à Xaldin, mais peut être qu'il renverserait le combat, et peut être qu'elle se prendrait aussi une grosse mandale, mais ça, le kazekage l'y avait habitué.

Spoiler:

Spoiler:

Au fond, l’art, qu’est-ce ? Le contrôle de ses propres émotions, et leur synthèse. Un peintre, pour réussir sa création, que doit-il faire ? Rassembler tout son émoi, toute cette exaltation intérieure, et la contrôler, pour ainsi la retranscrire sur la toile. Pour ma part, c’était la même chose. Tel un pantomime sur sa scène, j’avais contrôlé mes émotions, jusqu’à les falsifier sur cette « toile » faciale, faisant croire que c’était une rogne contre mes hauts gradés qui m’avait faite abattre le surin délétère avec tant de haine et de violence. Résultat, l’égérie s’était faite trancher l’épaule droite avec mon véhément kunaï. Elle était donc maintenant sous l’emprise de ma toxine, et ce n’était plus qu’une brève question de temps. Du style, quelques toutes petites secondes. Mais ça avait apparemment permis à la catin d’enlever le poison. Un mudra exécuté avec difficulté, elle parvient apparemment à extraire le liquide nocif de son corps. Un quelconque anti-poison, sûrement. M’enfin, cipô grave.

Mais alors que je regardais la donzelle au katana effectuer toutes ces actions, le sol craquela, formant ainsi un cratère où s’était déposée une quantité assez importante d’eau. Concentrant mon chakra dans les pieds, je sentais l’adrenaline monter, encore et encore. J’étais maintenant à deux contre un, si j’avais bien compris. Enfin, j’sais pas. J’la comprenais pas la genin des sables là. Mais c’est une petite mouche, donc je vais pas tarder à m’en débarasser. De plus, cette eau tombe à point nommé. Désormais, la plus grande partie de mes jutsus passeront par l’intermédiaire de l’affinité suiton, afin d’économiser mon chakra.

Ladite Azuko reprit entre-temps son palabre, m’demandant mon nom, vu que j’connaissais le sien. Trolol. Attends, je vais aussi te dire mes affinités et la couleur de mon slip aussi. Allez, va voir ailleurs si j’y suis. Ou reste plutôt. Car je suis sur que la suite sera... Intéressante. Elle dit qu’elle n’étais pas aussi « méchante » que je le prétendais. Ouais ‘fin, tes actes parlent pour toi. Bref.

Let the show begin !

• Je suis Hitaï, alias le Lutin ambré. Et ma puissance ne se résume pas à mon rang, tout comme la puissance de Kiri. T’sais, la nukenin-dark-ke-je-mé-un-masK, avant, j’pensais comme toi, ‘vant. M’bon, j’me trompais. A Kiri, on m’a appris quelque chose. L’amour de la patrie. Se battre tous sous le même sigle, le sigle de l’hydrométéore. Un plaisir que tu ne connaîtra jamais, malheureusement. Un village, c’est un peu comme, une deuxième famille.

Après ces belles paroles, je jugeais le moment de passer à l’action propice. Cinq requins d’eau s’élevaient du pseudo-lagon, deux d’entre eux fonçant vers le crachat qu’elle m’avait lancé. Sans répit, je réexecutais la même action , de ma propre reserve cette fois, tandis que les trois requins de la première offensive fonçaient vers ladite Azuko. Les cinq autres restèrent à tourner autour de moi, pour me protéger d’une éventuelle offensive. Je me dégageais vers la droite, sortant ainsi du nuage de papier qu’elle venait de créer, prêt à envoyer mes petits poissons sur elle à la moindre offensive, tout en lançant à la genin :

• Retire toi s’il te plait, je ne veux pas te faire de mal.

Que pouvait elle bien faire la genin au milieu de ces geants du monde ninja, en fait des brutes plus de cerveaux pour elle. Des personnes l'une comme l'autre incapable de faire les choses correctement, il y avait un temps pour tout, on apprenait ça à Kusa, un temps pour apprendre, un temps s'amuser... un temps pour aimer, enfin plein de choses de ce genre. Elle observait, elle écoutait, que pouvait elle faire à part ça, son rôle était de soutenir par de conquérir, et aider un gars aveuglé par quelques préjugés, par un surnom et une ''pseudo'' famille.. Cela l'amusait au plus haut, mais peu stupide qu'elle était, et dans toute la grandeur de sa stratégie, elle jugea de se taire. Néanmoins elle pouvait dire une chose, son nom. Elle pouvait se présenter.

Je suis Habashi Anka, on ne me surnomme pas. Je t'ai donné de l'eau, maintenant débrouille toi avec, et cesse de sous-estimer ceux qui t'entourent, tu suintes le mépris, ça te jouera des tours. Et c'est pas la ''genin'' qui te parle. Azuko, je vous souhaite une bonne chance. Xaldin, de même. Ce n'est pas mon combat, et je ne suis pas une ''assistante maternelle''.

Le surnom est l'apanage de celui qui veut être connu, Anka ne le veut pas; même si elle n'est que genin.

Elle se tut et fit plusieurs pas en arrière avant de se retourner en leur faisant vulgaire signe de la main, un genre de bye bye. elle préférait essayer de retrouver Tsuna ou Zanshi, eux étaient bien moins bornés, quoi que, ça pouvait encore dépendre du sujet. Ces deux là, la nukenin et le ninja de kiri allaient bien s'amuser à deux ; quand on lui demanderait ce qu'il a fait pour faire tomber la démone, il répondrait ''J'ai capturé, ou tué Azuko la traîtresse'', chacun son but, chacun son job ; mes nos avis divergeaient. Pour avoir vu sa sœur contrôlée par la maîtresse des flammes, elle pouvait affirmer que se battre était bien loin d'être la meilleure situation, quand l'un ou l'autre aurait gagné, à bout de forces, il serait terrassé par un sbire de passage, comme par hasard, par là.

C'est en tout cas ce que ferait la genin si elle se trouvait à la tête d'un pays, des yeux et des oreilles partout pour asséner le coup le plus bas possible, et ainsi faire d'une pierre plusieurs coups. La stratégie, il n'y avait que ça de vrai, peu importe la force des Hommes, ils ne sont rien si personne ne les commande. Ainsi il ne faudrait vraiment pas qu'elle atteingne les hautes sphères d'un village, d'un pays ; son machiavélisme jouerait de très sales tours à tous ces ninjas. Elle était genin mais passait maître dans l'art de la manipulation. Et tout ça dans un but, la réalisation de son dessin.



Spoiler:

Spoiler:

Un con travesti en vaut deux. Ou alors. C’est pas ça ? Bah tant pis ; Enfin, vous avez saisi ce que je veux dire. Et ce con là était peut être moins bête qu’il en a. Enfin, pour le moment. Ladite Habashi Anka, comme elle venait de se présenter, jugea finalement bon de se retirer, après un discours digne de sélénite darkbérangère. Elle quitta le terrain en nous narguant en quelques sortes, mais elle s’était tout de même retirée, c’était censé de sa part. Cependant je ne pus m’empêcher de grommeler :

• Si j’attrape la gazelle, je l’éclate à coups de marteaux. ~

Et c’était vrai. Alliance ou pas, si je la retrouvais, elle n’allait pas sortir de Haï vivante. Mais vu la grandeur des lieux, ses capacités sensorielles, et la perte des miennes, c’était un peu mission impossible.

J’analysais aussi les déplacements de mes requins qui semblaient prendre ladite Azuko en chasse. Je décidai d’envoyer vers elle la deuxième salve tandis qu’elle passait derrière mon dos. Me retournant, je pus voir qu’elle avait invoquée une lance de papier. C’était donc bien une Hakushi. Alors, elle a connue les joies et les peines d’appartenir à un village. Ou bien n’avait elle jamais foulée de ses pédicules le sol du Kaminari ? Quelque soit le cas, elle manipulait le papier, et apparemment les sceaux. Intéressante idée d’utiliser les papiers comme relais. J’imagine toutes les explosions de zone que ça pourrait causer, par exemple. Mais je ne sais pas si cette kunoïchi a été assez intelligente pour exploiter cette alternative comme il se doit...

Tandis que mes dix squales la tenaient en sandwich, cinq par l’avant et cinq par l’arrière, je vis la femme, dont les muscles semblaient être boostés par une force spirituelle comparable au raïton lancer ladite lance, qui filait à contre sens de mes cinq requins, maintenant à la hauteur de la kunoïchi qui devait être entrain de se faire dévorer. Sur le coup, je lâchais cette réplique tandis que mon métabolisme changeait sous l’influence de mon dôjutsu occulte :

• J’aime les moules quand elles sont chaudes ?

Maintenant, même si ce n’était pas apparent, je pouvais me déplacer cinq fois plus vite que la normale, et séquençait tout ce qui se passait au millième de seconde, et ainsi esquiver le projectile plus ou moins facilement. Désactivant mon boost et mon séquenceur pour ne pas amenuiser mes réserves de chakra, j’écoutais inconsciemment la kunoïchi dissimulée sous son masque déblatérer un long palabre sur les villages, les bisounours, les mensonges et les boules quies. Je me contentais de hausser le sourcil en disant avec une extrême lacement :

• Cool ta vie. Va écrire un livre.

Allez, bam, dans ta face de rat. Mais ce n’était pas fini. Mes mains s’activèrent en une série de mudras tandis que je disais :

• Je vais te montrer à quel point le niveau est différent entre nous.

Elle avait le privilège de tester ma toute nouvelle technique. Si c’est pas chouette tout ça ! L’air ambiant commença à s’agiter violemment, et on entendais le sons de remous... Comme des vagues qui s’abattaient sur les côtes. De tous le côtes du terrain, et même de devant ma personne, une phénoménale quantité d’eau venait de faire son apparition, et avait prise pour cible ladite Azuko. Le vent se mêlait à l’eau, créait des torpilles aquatiques lacérantes, un océan géant et déchaîné, un remous instoppable, un malstrom incontrôlable. L’apocalypse avait soufflé Hai no Kuni, et prennait Azuko pour cible. La tempête aquatique maintenant totalement déchaînée l’avait prise pour cible et elle allait s’écraser péniblement sous les vagues, suffocante. Je veux bien te voir te sortir de ce merdier, câtin.

Spoiler:

Une parfaite occasion de tester ce jutsu. J’aurai bien aimé voir quel effet ça aurait sur Makka, ça l’aurait bien amochée je pense, mais bon. L’assimilatrice des flammes était sûrement aux prises avec les quatre kages, c’était peut être pas de mon niveau. Mais l’ennemi numèro°1 de Kiri, c’était pas si mal. C’était mieux même. Je veux dire, eux se battent pour combattre le mal qui veut atteindre tous les pays. Makka ne sera en aucun cas un trophée de guerre pour Kiri, ou Konoha. Moi parcontre, mon présent sera cette Azuko.

Mais, apparemment, elle avait plus d’un tour dans son sac. Même si c’est clair qu’elle ne faisait pas le poids, elle s’était bien défendue jusqu’à maintenant. Mais elle semblait divaguer, là. Elle prit son surin, et me pointa de sa lame, parlant en super-héros comme à son habitude. Sérieux, elle pouvait pas fermer sa gueule, genre, deux secondes ? Ouais non, c’était mission impossible pour elle. Elle qui avait déjà scellée cinq de mes aiguillats, ne faisait maintenant plus face qu’à trois de mes créations aquatiques. Mais aussi, un torrent géant, qui se forma autour d’elle. C’était bien la fin pour elle. C’était bien la fin de notre combat.

Ou pas. Elle était sortie de la tempête aquatique saine et sauve, et se dirigeait vers moi avec son habituel boost. Une défense ultime ? Pas mal, pas mal, j’aurai vraiment pris du plaisir à la combattre. Mais je pense que ça s’arrête là. Elle ne doit plus avoir beaucoup de chakra, et, malheureusement pour elle, j’allais encore esquiver. Elle n’est pas au bout de ses peines.

Je la regardais filer sur moi à vitesse grand V. Je me contentais de hausser un sourcil, avant d’exécuter une simple téléportation. Enfin, simple en apparence. Je venais de niquer l’équivalent d’une autre technique de rang S. Mon niveau d’énergie spirituelle devenait critique. Mais j’avais un atout considérable. Toute cette étendue d’eau constituera un relais intarissable pour mes techniques suiton.

J’étais maintenant de l’autre côté de l’étendue d’eau qui s’était calmée. Essaye de survivre à mes squales, bitch. Encore une série de mudras, cinq requins surgirent de l’eau en sa direction. Elle ne devait plus avoir beaucoup de chakra, tout comme moi, et à moins d’avoir une défense suiton de rang A, et encore je pouvais toujours trouver comment contrer la défense, elle était faite comme un rat. L’eau de la technique constitue elle un rempart pour la plupart des autres offensives, mais je ne pense pas avoir besoin de l’user.

Au final, la gagne n’aura pas été au plus puissant, ni celui qui avait la plus grande réserve de chakra. Elle aura été à celui qui aura su le mieux joué. Cette fois c’est fini Azuko, game over.

Spoiler:

Cette fois, elle ne pouvait plus m’échapper. Même si elle parvenait, par une quelconque féerie, à esquiver mon attaque, il y’en aurait d’autres. Je la harcelerai sans relâche, à coups de jutsus suiton, jusqu’à ce qu’elle céde finalement. Et je sentais déjà sa peau céder, se convulser pour relâcher son sang. Derrière mon lagon, je regardai mes cinq créations aquatiques foncer sur elle.

Cette offensive serait-elle fatale ? Oui, peut être. En tout cas, j’entendais les tambours de la victoire sonner, comme pour annoncer sa rédition. Alors, je prendrais sa dépuille pour me téléporter devant l’enceinte du Misuto. Je laisserai les autorités la torturer, lui infliger d’atroces souffrances pour lui délier la langue. Elle devait en connaître, des choses. Et, si Michiki ou Kyôji font comme je le soupçonne partie du Misuto, les informations qu’elle lâchera seront tout bonnement bénéfiques. Aujourd’hui, l’ennemi numéro 1 de Kiri allait être délivré, et son sang de plèbe, qui soullait d’ores et déjà la terre de Hai no Kuni, souillerait bientôt les murs des gêoles de l’hydrométéore.

La catin, toujours cachée derrière son masque, avait invoqué un... Rat géant. Elle détenait ainsi ce pacte de rongeurs plutôt... Originaux. Des vecteurs de poison qui pouvaient être assez efficaces, il fallait peut être que je fasse attention à lui. Mais alors que mes cinq requins filaient sur la jeune femme à vitesse grand V, celle-ci érigea un demi-dôme d’origamis pour la protéger de mon attaque.

Un, deux requins cédèrent à la protection, le troisième la transperça. Pasant mon doigt avec vitesse sur un des kunaïs présents à ma ceinture, je sacrifiai encore quelques quantités de chakra pour invoquer ma... Fourmilière. Le scarabée, un prédateur hors pair pour les rats, souris, et autres rongeurs. Je plaint ce vieux rat du sort qui l’attends. Tandis que toutes les défenses cédaient enfin, mes trois scarabées se mettaient en formation pour attaquer le rat, tandis que je recommençai inlassablement la même technique. Après tout, on ne change pas une équipe qui gagne.

Cinq requins se levaient de l’eau pour aller frapper la dite Azuko. A chaque tour où elle survivrait, je la bombarderai de ce même jutsu, encore et encore. Et elle cédera à un moment. Elle cédera bien. Mes scarabées maintenant invoqués serviront de support à mes offensives.

Scarabées qui venaient de lancer une salve qui pourrait bien être fatale. Chacun de mes ateuchus avait envoyé sa mandibule, qu’il avait au préalable gorgé de chakra fûton. Avec ça, le futile bouclier du rongeur aigri devrait céder. Et si ce n’était pas le cas, eux aussi recommenceraient. Eux aussi le nargueraient inlassablement, jusqu’à ce qu’il rende enfin les armes. Maitresse qui allait se faire sauvagement percuté par mes amis les requins affamés. Délectez vous de ce met, aussi immonde puisse-t-il être mes amis.

Spoiler:

Finalement, mon esprit, toute ma force cède. Je sens la fatigue, le manque de chakra me rattraper. J’avais autant puisé dans mes ressources ? Apparemment oui. Merde. Je ne pense plus pouvoir encore tenir très longtemps. Voir même du tout. Ma cavité encéphale est sur le point d’imploser lorsque le rat d’Azuko se rue sur moi. J’essaye de rassembler mes forces pour exécuter une barrière d’eau, mais rien à y faire. Seule une petite quantité immatérielle d’eau se lève, et je ne peux m’empêcher de prendre le feu véhément qui me brule la peau, la calcine. J’aurai pu me soigner avec mes capacités eisenin, mais encore fois, le chakra fait défaut. J’essaye de marcher pour m’éloigner. Un, deux pas. Voilà qu’elle me bombarde d’un nouveau jutsu.

Ma peau se calcine de nouveau. Allez, allez ! Je cherche tout au fond de moi, mais le moteur ne réponds pas. Je fais quelques pas, pour quitter le raz-de-marée sous mes pieds, avant de sombrer dans l’inconscience. Je regarde la femme masquée se faire transpercer par mes requins, se déchirer. Un léger sourire se dessine sur mes lippes. Je serre les poings, souris narcissiquement avant de murmurer

• Nous en découdrons la prochaine fois, Azuko.

Puis je bascule sur la terre humide, tête la première. A demi-conscient, j’essaye de ramper vers la câtin. Je clos les yeux, rampe encore. Puis je cède totalement. Les démons de la faiblesse murmurent dans ma tête.

On se retrouvera, Azuko.

***

Le maître nous a invoqué pour lui venir en soutien, il ne faut pas faillir à notre tâche ! Cependant, il se trouve que ce salaud de rongeur ait esquivé notre triple attaque avec un boost de célérité, et qu’il se dirige vers Xaldin. On le regarde impuissant, infliger à notre maître une attaque à laquelle il ne peut pas faire fasse. Que se passe-t-il ? Pourquoi le Jisetsu ne réponds pas ? Son chakra ?

Nous le regardons tituber, pour s’éloigner de l’eau. Nous regardons aussi Azuko se faire consumer par les requins. Notre esprit nous tiraille, et nous ne savons que faire. Aider notre maître, ou faire Azuko prisonnière jusqu’à ce qu’il récupère ? Oh merde, c’est trop dangereux.

Nous laissons la désertrice à son sort, et volons vers le Lutin à toute allure. Chacun de nous le tiens par un pan de son habit et nous essayons de le porter en vol. Raah, il est vachement lourd !

Tirez, tirez ! Finalement, on réussi à faire céder les lois de la pesanteur, et nous nous éloignons de la zone très lentement pour protéger Xaldin de la dangerosité du combat sur les terres de la cendre.

Il se vengera, c’est sur.