~ Flashback ~

~ Fin du flashback ~

Une envie de jouer m’avait titillé durant tout le long du voyage pour sortir de Kawa no Kuni. Je me suis dit que finalement, j’allais profiter un peu plus des casinos de la ville de l’ouest. Après tout, qu’est-ce que cela me coûte ? Absolument rien, je suis libre de faire ce que je veux, c’est bien là l’un des avantages à être un Nukenin. Après être sortis indemne de ma mission qui consistait à m’occuper des casseurs-cambrioleurs de quelques bijouteries, j’ai quitté la ville de l’ouest après avoir profité des hôtels et de quelques casinos. Mais durant tout le voyage, je réfléchissais sur la possibilité de revenir sur mes pas, ce que je fis. En effet, au lieu de partir définitivement de Kawa no Kuni, je suis revenu sur ma décision de quitter le pays. Ne me demandez pas pourquoi, une envie j’vous dirais. En fin de compte, la seule raison pouvait être l’appât du gain. Ouais, j’suis possédé par l’argent ! Enfin pas vraiment, mais disons que pour moi, l’argent contribue au bonheur, sans pour autant en être la source. C’est vrai ça, je suis vraiment très heureux depuis que j’ai pu acheter des habits dignes de ce nom. Enfin bref, maintenant, il était temps pour moi d’essayer de me faire une petite fortune, ou bien tout perdre et finir en perdant. Vous l’aurez compris, mon intention était de jouer ce qui me restait de la récompense de ma mission précédente. Avant même d’atteindre la frontière de Kawa no Kuni, je faisais demi-tour et reprenais la direction de la magnifique ville de l’ouest. Il est temps pour moi de toucher un peu plus de pognon, grâce à mon talent au jeu. En effet, je suis plutôt doué pour ce qu’il s’agit des jeux d’argents. Notamment les jeux de cartes où j’ai une tactique qui me mène souvent à la victoire. Comment ça de la chance ?! Et puis quoi encore ?! La chance, c’est quand le talent rencontre l’opportunité, rien à voir avec le hasard ! Non mais.

Bref, je revins donc sur mes pas et j’entamai mon petit périple de quelques heures en direction de la ville. Le voyage s’est plutôt bien passé, hormis les quelques problèmes de braconniers que j’ai rencontrés sur le chemin et qui se sont pris une belle raclée. Bref, quelques heures plus tard, je m’apprêtais à rentrer de nouveau dans la ville. Mince alors ! Au crépuscule, cette ville est encore plus belle que de jour. Oui, je vous épargne mes états d’âme la prochaine fois, c’est promis. Enfin bref, me revoilà mers chers casinos ! Je vous avais manqué pas vrai mes petits ?! Hem… D’accord, j’arrête. Après avoir franchi le seuil de cette sympathique petite bourgade, je me dirigeai vers mon casino préféré, celui que j’avais côtoyé pendant quelques heures et qui m’avait permis de doubler la somme de ma récompense, même si j’ai un peu galéré au début. J’entrai alors dans mon endroit favori et je me rendis vite compte que rien n’avait changé, toujours aussi lumineux, toujours aussi vivant, c’est ça que j’aime par-dessus tout. Mais, il y avait cependant quelque chose qui avait changé, il y avait une atmosphère différente de la dernière fois où je suis venu. J’ai comme un pressentiment. C’est alors qu’un chef croupier vint m’accoster, celui-ci me dit qu’une de mes connaissances m’attendait dans le bureau du patron. En entendant, cela, mon sang ne fit qu’un tour et je me dirigeai alors vers ce fameux bureau où quelques jours plus tôt, j’avais dépouillé de son argent une certaine personne nommée, Kubata. Une fois entré dans ce bureau, je vis mon adversaire d’il y a quelques jours assis sur sa chaise me fixant du regard, comme-ci j’avais commis quelque chose de grave. Il tendit une main en direction de la chaise en face de lui et me demanda de m’assoir, ce que je fis. Il prit ensuite la parole :

« Anju-san ! Je te croyais moins fourbe que cela ! Au lieu de m’affronter encore une fois, tu essayes de rafler tout le pognon de mon casino ?! Tu n’es vraiment qu’un insecte insignifiant ! »
« Pardon ?! Je n’ai pas remis les pieds dans ton casino depuis qu’on a joué tous les deux ! Je n’ai rien raflé du tout moi ! »
« Alors qui ?! Qui ?!! Certains joueurs sont en train de se faire une fortune dans mon dos ! Je veux savoir qui ! Et je veux qu’ils perdent tout ce qu’ils ont gagnés ! Anju-san, si ce n’est vraiment pas toi, je veux que tu découvres qui donc est en train de me ruiner ! Je te donne une semaine ! »
« À une seule condition. »
« Laquelle ? »
« Je veux 10% de la somme que je te ferais gagner. Et je veux des excuses, tu m'as pris pour un lâche. J'vais te le rendre ton pognon, crétin. »
« Hmm… très bien ! Alors au boulot. »

Ça alors… des gens qui dépouillent le casino aussi bien que j’ai dépouillé Kubata. J’aimerais bien savoir qui sont ces gars, capablent d’une telle chose. Oh, je sens que cette tâche va encore me donner une bonne occasion de m’amuser un peu. Chouette alors !

Une fois sorti du bureau de mon employeur, je me suis dit immédiatement que la meilleure des choses à faire serait de laisser cet imbécile dans la mouise. Mais, étant donné que je peux gagner une belle petite somme d’argent, ce n’est peut-être pas vraiment la meilleure solution en fin de compte. Bref, me voilà de nouveau hors du bureau de Kubata, avec un seul objectif en tête, trouver les joueurs qui sont en train de ruiner ce casino et leur mettre une bonne raclée dont ils se souviendront toute leur vie. Ma première étape, les jeux de hasard, comme la roulette, les machines à sous, etc… Tout ce qui relève de la chance quoi. Je me demandais si les machines n’étaient pas un tantinet truquées, pour cela, il fallait que je les inspecte. Je me suis donc approché de l’endroit où se tenait ces fameuses machines et j’observais ce qui se qui pouvait se passer, c'est-à-dire rien pour l’instant. Pas un seul des joueurs présents n’était en train de gagner, il semblerait que les machines ne soient pas truquées, mais, il vaut mieux que je garde quand même un œil dessus, on ne sait jamais après tout. Je me suis ensuite dirigé vers l’endroit qui me semblait le plus propice à la gagne, c'est-à-dire les jeux de cartes. En premier lieu, il fallait que j’observe les joueurs, mais aussi les croupiers, qui pouvaient peut-être être de mèche avec des joueurs, on ne sait jamais après tout, tout est possible dans ce monde. En observant attentivement, je me rendis vite compte qu’il y avait quelque chose qui clochait. Toutes les tables étaient en train de se faire dépouiller, les croupiers ne semblaient pas alarmés pour autant… maintenant c’est sur, il y a quelque chose qui cloche avec ce casino.

Normalement, si un joueur gagne trop, un croupier peut signaler ce fait, pour qu’on enquête sur celui qui gagne trop, afin de se rendre compte s’il triche ou pas. Mais là, non, les donneurs se contentaient de perdre sans rien dire, comme s’ils étaient désemparés de perdre autant d’argent… ou peut-être pour d’autre raison, et j’ai bien une petite idée là-dessus. En effet, si mon raisonnement tient la route, il semblerait que ce ne soit pas les joueurs le véritable problème, mais les membres du casino eux-mêmes. Des joueurs à eux-mêmes ne peuvent pas gagner trop sans que cela ne se remarque, après quoi, ils se font obligatoirement attrapés si la sécurité fait son boulot. Ce qui n’avait pas l’air d’être le cas, car les gardes ne foutaient rien. Une équipe de branleurs si vous voulez mon avis. Bien, dans ce cas, il n’y a que deux solutions, soit les croupiers sont complètement cons, et les joueurs sont les seuls responsables et peuvent être facilement réduits au silence. L’autre solution en revanche est un tantinet plus compliquée. Si jamais les croupiers sont les coupables et sont de mèche avec les joueurs, alors il se pourrait bien que ce soit une organisation, visant à dépouiller l’argent de l’établissement qui soit responsable de toute cette pagaille. Et là, il se pourrait bien que ce soit un tantinet plus compliqué à arrêter. Bref, il va falloir que je fasse mon rapport à Kubata, peut-être qu’il peut me donner des informations sur son personnel. Il vaut mieux que mes soupçons ne soient pas vérifiés, sinon je vais vraiment avoir du mal. Oh et puis après tout, ça ne me fera pas de mal d’avoir une mission plus compliquée à accomplir. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ! Enfin, c’est-ce qu’on m’a dit une fois. Non je plaisante.
Après avoir longuement réfléchi, je décidai qu’il n’y avait qu’une seule solution qui pouvait être la bonne, c'est-à-dire le fait que les croupiers soient de mèches avec les joueurs. J’allais devoir parler de cela à Kubata. Je me rendis donc dans son bureau, je pouvais d’ailleurs remarquer qu’il était toujours sur les nerfs, car hier il avait aussi perdu beaucoup d’argent. En le regardant, j’avais l’impression qu’il était en train de se préparer au pire, comme si je n'était d’aucune utilité, sympa le mec… bref, l’heure n’était plus aux suppositions, mais à l’interprétation. Il me fallait l’aide de Kubata, si je voulais mettre fin à ce mystère qui règne sur ces grosses pertes d’argent. Je m’approchais donc du propriétaire avec un sourire aux lèvres, en espérant que cela forcerait la chance à me donner de bonnes nouvelles, ce qui est plutôt con quand on y pense vous ne trouvez pas ? Bref, une fois à la hauteur de mon futur interlocuteur, je lui dis avec un ton sérieux :

« Kubata-san, je pense avoir compris pourquoi tu perds autant. Mais, si mes soupçons sont confirmés, je risque d’avoir un peu de mal à arrêter cela. Mais je le ferais, c’est promis. »
« Excellente nouvelle, je savais que je pouvais compter sur toi ! Je m’excuse de ce que je t’ai dit hier Anju-san. Tu as besoin de quelque chose ? »
« Oui, je pense que ton propre personnel est derrière ces pertes d’argents et que les joueurs sont de mèche avec eux… par conséquent, il me faut des informations sur eux… »
« Bon sang ! Je savais que je ne pouvais pas me fier à eux ! »
« Eux… Qui donc ? »
« Ok… écoute-moi bien Anju-san, car c’est un peu compliqué. Il y a quelque mois, j’ai conclu une affaire avec une compagnie, qui envoie du personnel dans les casinos. Ils envoient des croupiers, mais aussi des gardes, en échange, je dois leur verser 20% de mon chiffre d’affaires par an. Alors, je commence de plus en plus à croire que cette compagnie est derrière tout ça… Elle est située de l’autre côté de la ville, dans un quartier qui est réputé pour être le plus riche de la vile. Je pense que tu devrais vérifier s’ils sont derrière tout ça, il se pourrait bien que ce soit le cas.»
« Je vois… très bien, je vais voir ce que je peux faire… »

Il semblerait bien que cette mission risque d’être plus difficile que prévu, bref, il va falloir que je prenne les croupiers en filature… Si c’est bien cette fameuse compagnie qui est derrière tout ça, je ne sais vraiment pas comment je pourrais les empêcher de continuer… Bref, je me suis rendu dans un hôtel pour terminer ma journée, j'ai également pris un peu de temps pour réfléchir à ce que j'allais faire pour empêcher cela. Une réflexion qui dura toute une journée.

Ainsi donc, une certaine compagnie serait derrière tout ce fatras. Très bien, si c’est vraiment le cas, il va falloir que j’emploie les grands moyens. Pour commencer, il fallait que je prenne les croupiers en filature, ce qui ne devrait pas être un gros problème. En effet, j’attendis la fin de leur service, pour voir qu’ils allaient apparemment se rendre quelque part en groupe et en uniforme qui plus est. Ce qui me parut très étrange, raison pour laquelle je décidai d’en isoler un, pour l’assommer et prendre son costume. Après quoi, un petit Henge no Jutsu me permit de prendre son apparence et prendre le groupe en filature, tout en restant près d’eux pour écouter leurs discussions. Plus je les écoutais et plus j’avais l’impression que Kubata avait raison de dire qu’il ne pouvait pas se fier à eux. Et quand je vis les joueurs qui avait raflé un pactole la dernière fois, les approchés pour leur donné la moitié de leurs gains, je ne pouvais imaginer autre chose que la culpabilité des croupiers, mais aussi des joueurs. Avec ça, mes soupçons sont confirmés, non seulement la compagnie utilise les croupiers, mais elle utilise aussi des joueurs pour gagner un maximum d’argent, tu m’étonnes qu’ils aient leur siège au quartier le plus riche de la ville, avec tout l’argent qu’ils volent… Cela dit, je ne pouvais qu’être admiratif de cette méthode, gagner de l’argent grâce à cette méthode, sans se faire remarquer qui plus est, c’est vraiment très intelligent. Mais aussi très risqué, car si jamais on se rend compte de ce qu’ils font, ils risquent de se faire arrêter. Maintenant que j’en avais le cœur net, il fallait que j’arrive à entrer dans les locaux de ces voleurs, peut-être que je pourrais trouver quelque chose pour les empêcher de continuer à dépouiller Kubata et d’autres casinos par la même occasion.

Mais, comment les empêcher de continuer ? Même en ayant réfléchi toute une journée à ce sujet, je ne savais pas vraiment comment faire. Bon, le temps n’est plus à la réflexion, il faut que je fasse quelque chose et je suis sur qu’aller dans les locaux de cette confrérie de voleurs, me permettra peut-être d’en savoir plus et d’établir un plan pour les empêcher de continuer. Je restai donc avec les croupiers et les joueurs qui semblaient prendre le même chemin, j’essayai de me faire le plus discret possible, pour éviter qu’il ne m’adresse la parole et pour l’instant, aucun ne semblait se soucier de moi, ce qui m’arrangeait. Quelques minutes plus tard, après une bonne marche, je découvrais enfin l’endroit. Un bâtiment plutôt balèze d’ailleurs. Alors là, c’est du sérieux… J’entrais donc dans les locaux avec un sourire forcé aux lèvres, j’avais l’impression d’être dans une situation dont je ne pouvais me sortir. Bref, le groupe avec qui je trainais depuis quelques instants, décida d’aller dans un endroit spécifique de cet édifice qui semblait être le vestiaire. Je décidai de les suivre afin de ne pas paraître suspect. Et une fois qu’ils furent tous entrés dans le vestiaire, je leur faussai compagnie et repris mon apparence normale. Je me dirigeai ensuite vers l’accueil pour parler avec une hôtesse d’accueil. Je lui demandai donc un rendez-vous avec le président de cette compagnie, j’avais tout à coup une petite idée en tête. Celle-ci me demanda de patienter un petit peu, elle vérifiait si le président était disponible. Étant donné que je ne voulais pas attendre, j’insistai et j’ajoutai également sur le fait que je disposai d’une grosse somme d’argent à investir et que je ne voulais pas perdre de temps.

Bizarrement, l’hôtesse se dépêcha de m’obtenir ce que je voulais, c'est-à-dire un entretien avec le responsable de ces vols. Quelques minutes plus tard, je me retrouvais dans le bureau de ma cible. Il y avait deux gardes du corps qui se tenaient aux portes de son bureau. Ces deux gardes entrèrent en même temps que moi et ne me quittèrent pas des yeux ne serait-ce qu’un seul instant. Il vaut mieux je ne fasse pas d’erreur, sinon, je risque d’en prendre plein la gueule. Le président me regarda d’un air suspicieux avant de m’adresser la parole avec un ton hautain.

« J’ai ouïe dire que vous vouliez investir dans mon entreprise, j’imagine que vous êtes au courant de mes activités. Même les plus… frauduleuses. »
« Exactement… Mais je ne suis pas venu pour investir, mais pour m’entretenir avec vous. Vous dépouillez actuellement un casino tenu par un certain Kubata, je souhaite que vous arrêtiez de suite… sinon… »
« Sinon quoi ? »
« Je vais vous montrer. »

En quelques instants, j’eu le temps de faire quelques signes et de lancer ma technique Raïton, Odori no Toge. Les aiguilles vinrent se loger dans le corps des deux gardes du corps de la pièce. Ceux-ci furent ensuite paralysés par le choc électrique. Il semblerait que ce président s’entoure d’amateur pour assurer sa défense. Je sortis alors un kunai de ma poche pour le mettre sous la gorge de mon interlocuteur, je le regardais avec des yeux montrant clairement mes intentions meurtrières. Mon interlocuteur se mit soudainement à trembler avant de prendre une nouvelle fois la parole :

« Eh bien, un shinobi qui se préoccupe des affaires d’un casino, il me semble que vu votre talent, nous pourrions peut-être trouver un autre arrangement que celui que vous venez de me proposer. N’est-ce pas ? »
« Un arrangement ? »
« Oui, je vous propose quelque chose de très intéressant : je vais envoyer mes croupiers et mes joueurs pour dépouillez une dernière fois le casino de Kubata, à la suite de quoi, quand il n’aura plus d’argent, je peux vous donner une très bonne part de cette somme, qu’en dites-vous ? »
« Non… Désolé, mais j’ai fait une promesse à Kubata, l’appât du gain ne marche pas vraiment avec moi, je déteste les bandits de votre espèce ! Alors je vous propose un petit jeu, envoyez vos hommes demain et si jamais ils perdent tout ce qu’ils investissent, vous abandonnez l’idée de voler Kubata. Alors qu’en dites-vous, vous avez du cran ou vous êtes une poule mouillée ? Oh et je préfère vous prévenir tout de suite, si jamais je gagne et que vous continuez malgré tout à envoyer vos hommes… je vous tuerais sans hésitation. »
« Hum… Très intéressant ce petit jeu, vous êtes assez prétentieux pour un gosse… j’accepte et si vous perdez, c’est moi qui vous tue ! »
« Très bien… Ça me parait honnête. Faisons comme ça. »

Bien, maintenant, il ne me reste plus qu’à mettre mon plan en place pour que ce bandit ne vole plus jamais Kubata. Je quittais donc la pièce avec un sourire aux lèvres, content d’avoir réussi mon coup. À la suite de quoi, je rentrai immédiatement faire mon rapport à mon employer, pour lui expliquer mon plan. Une fois dans son bureau, je lui dis tout ce que savais et tout ce que je comptais faire pour empêcher ce dernier de ce faire ruiner complètement. La première étape consistera à tuer tous les croupiers envoyer par la compagnie et les remplacer par des hommes qu’on engagera le jour même. À la suite de quoi, j’entre en action et je fais en sorte de faire jouer au maximum les joueurs envoyé par la compagnie qui serait selon ma propre enquête, des gens qui ne font pas réellement partie de ce clan de voleur, mais qui sont plutôt des imbéciles qui viennent claquer leur pognon pour tout rafler et qui se font ensuite tuer et dépouiller par les croupiers pour que ceux-ci remplissent les caisses de ces salopards. C’est plutôt malin comme manière d’agir, mais il faut que je mette un terme à cela. Bref, le lendemain, mon plan allait enfin pouvoir entrer en action ! En premier lieu, je fis en sorte de me débarrasser des croupiers qui étaient sur le chemin du casino. Je donnai ensuite l’uniforme à des gens que j’avais engagés grâce aux relations de Kubata. Je leur expliquai la situation et leur dis de truquer au maximum le jeu pour prendre tout l’argent des joueurs venus inéluctablement pour perdre.

La première partie de mon plan fut une réussite totale, la seconde également. Je poussais les joueurs à joueur encore et encore en me moquant d’eux, en les provoquant ou bien en leur proposant des défis qu’ils perdirent bien entendu, car ce n’était que des amateurs. Quelques heures plus tard, de nouveaux joueurs firent leur apparition. Mon adversaire s’était donné les moyens pour gagner, mais le résultat fut le même, une défaite implacable. Ils furent tous vidés de leur pognon, Kubata était aux anges et moi je ne vous raconte même pas. Mon plan fut un véritable succès, une véritable fortune ! Kubata me donna bien entendu 10% de la somme et me remercia du fond du cœur. Je lui dis que ce n’était certainement pas fini avec la compagnie et qu’il fallait désormais être intelligent et recruter du personnel venant d’un autre pays, ce qui pouvait pallier aux problèmes de vols, même si cela coute plus cher bien entendu.
Bref, après une semaine très riche en émotions et une mission accomplie malgré de grosses difficultés, je pris un petit congé dans un hôtel de la ville aux frais du casino. Quelques jours plus tard, je quittai Kawa no Kuni pour de bon… destination ? Je ne sais toujours pas, mais je m’en fous pas mal !