Mon visage se reflettait dans le miroir, impassible. Je réajustais mon cache œil, dans un souci d’esthétique. Je me fixais, dans ce speculum qui trônait dans ma chambre, livide. Je tremblais légèrement. Oh, peut être étais-ce de la peur. Peut être étais ce du regret, de la fureur. C’était de tout, en fait. Des émotions mitigées. Je revoyais encore cette collégue avec qui je n’avais jamais pu parler s’éteindre en tombant dans l’inconscience, morte. « Epi.. » « Epi... » Epistaxis. Et non pas épilepsie. Un échec cuisant, qui avait conduit à sa mort. Elle saignait du nez, et elle n’était pas atteinte d’une épilepsie cerebrale. Mais diable, comment avais-je pu le savoir ? Et puis, pourquoi n’avait elle pas pue se soigner tout seule, si elle était médecin ? Depuis peu, j’avais compris que les âmes étaizeent chérés, et que les vies des comparses comptaient encore plus. La brume perdue un toubib dans ses rangs, et sa famille, ses amis avaient perdus un être cher.

Mais, étais-je vraiment le genre d’homme qu’on abat si facilement ? Non. Mes pulsations se stoppèrent, peu à peu, je reprenais confiance. Je fixais à nouveau ce miroir, avec détermination. Oh non, Gogyou Makka, tu n’allai pas m’avoir. Maintenant que j’avais mes yeux ouvert sur le monde, il n’était point question que je me perde. J’allais affronter tout ça, j’allais abattre ces crapules qui nous menaçaient, un par un. Je me levais d’un bond véloce de mon siège, enfilant mon manteau avec nervosité. Mon œil virra au flavescent, et je malaxais mon chakra spatio temporel, me téléportant quelque part en dehors de Kiri, vers un tronc d’arbre dans lequel j’avais insufflé mon chakra flavescent.

Et ce quelque part, c’était le pays de la cendre, là où se terrait Makka en personne. Mon visage s’alluma de démence, de désir de tuer. Je me mit à courir, je ne sais où, cherchant n’importe quel recoin de cette dangeureuse contrée. Toute cette pression m’avait fait changer, transformé en un homme insensé et irréflechi, tout le contraire de ce que j’étais en somme. Cette crapule de Makka, je la retrouverai moi même, et la tuerais de mes main. Je ne sais pas pourquoi mon comportement avait viré aussi violent. Peut être étais ce mon amour naissant pour la vie et pour Kiri, peut être étais ce ma soif de marquer l’histoire. Peut être étais ce la vue de cette toubib sans vie. Peut être étais ce un mélange de tout cela.

Je restais à errer comme ça, de longues minutes, ne sachant que faire, où regarder exactement. Une chance que je n’eusse pas tombé sur des partisans, quand j’y pense, j’y aurai sûrement laissé ma vie. Encore plus une chance que je sois tombé sur ce garçon là, ou plutôt qu’il ait tombé sur moi...

Finalement exténué, ne sachant que faire, je me mis à hurler en dernier recours :

• MAKKA MONTRE TOI SI T’En...

Et puis une main sur ma bouche. On m’empêchait de parler.

Mon voyage de pays en pays à finis par me mener à l'ile de la cendre. Enfin, c'est surtout parce que Maka se met un peu trop en mouvement à mon gout. J'ai donc pris la décision d'aller mener ma petite enquête directement sur place. Était-ce suicidaire? Non. Certes la reine d'Hai no kuni possède de très bon partisan mais je ne suis pas aussi faible que j'en ai l'air. N'oublions pas que j'étais jonin à Kumo hein. Bon après, c'est sur que si je tombe sur Maka en personne je ne vais pas faire long feu - ce jeu de mots... -, c'est donc pour cela que je reste à distance de son repère. Je longe les côtes de l'île en gros. De plus, je garde continuellement ma technique de clairvoyance pour être sur de ne pas me faire choper par des partisans.

Avant de débarquer sur l'île des cendres par lévitation, j'ai entendu dans un bar deux vagabonds discutés. Oui je sais, écouter les conversations des autres c'est mal, pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher, et on peut dire que j'ai bien fait... J'ai apris que tous les Shinobi se mettait à apprendre les bases du fuinjutsu et notamment une technique qui permettrait de sceller l'âme d'une personne immobilisée. Même moi qui suis un expert en sceau, je ne possède pas ce dernier et je n'ai pas vraiment eut le temps de demander à quelqu'un de me l'apprendre. C'est donc pour cela que j'ai décidé de mettre cette technique au point moi-même. Après tous, si tous les Shinobi arrive à l'apprendre, je devrais être en mesure de le créé, du moins, j'espère.

J'étais donc là, comme un débile à essayer de mettre au point une nouvelle technique en pleins milieux de la végétation de l'ile. Bien évidemment, ma technique de sensorialité est toujours active, elle. Jusqu'à maintenant je n'ai croisé personne ni aucun animal. Sauf un petit écureuil qui est malheureusement passé près de moi. Je l'aurais bien laissé en paix mais j'ai besoin d'un corps pour mettre au point ce nouveau jutsu. C'est donc sur un écureuil ligoté que je teste depuis tout à l'heure de sceller l'âme.

Soudainement, sans trop savoir pourquoi, une grosse source de chakra apparait non loin de moi. Qu'était-ce? Une technique de téléportation? La source de chakra se met ensuite à courire pendant de longue minute pendant que moi, curieux comme jamais, je suis ce chakra en emportant bien sûr l'écureuil. Je comptais bien savoir qui c'était et si jamais c'est un partisan, il fort est possible que je le capture pour choper quelques infos utiles.

Après quelques minutes a suivre cette personne, je décide de m'approcher de lui ou elle en dissimulant bien évidemment mon chakra. Caché derrière un rocher, je peux distinguer un homme brun portant un cache oeil. Il semblait furieux et rempli de haine. Mais ce qui m'a fait comprendre que ce n'était en aucun cas un partisan, c'est l'insigne de Kiri qu'il porte. Que vient faire un kirijin ici?

- MAKKA MONTRE TOI SI T’En...

Par simple réflexe, j'ai bondi de ma cachette laissant mon cher écureuil sur ma route avant de venir plaquer ma main sur la bouche de cet individu. Il est fou lui? En criant comme ça il va finir par attirer tous les partisans de l'île! Soit il est vraiment con soit il est vraiment con. Perso, je pencherai plus pour la première option mais j'hésite. D'un ton sévère, le visage durcit je prends la parole.

- Ta gueule.

Il faut savoir être ferme avec les petits enfants m 'voyez? Bon, je fais ça pour son bien alors bon, s'il se plaint...

- Crier comme ça ne fera qu'attirer les partisans, et à moins de vouloir se faire capturer je vois pas trop ce que ça t'apporterait. Si tu comptes vraiment affronter la pétasse des flammes je te conseille d'apprendre le sceau pour sceller les âmes. Je suis en train de le mettre au point, tu veux qu'on la mette au point ensemble?

Oui je sais c'est spontané comme réaction mais que voulez-vous, si je peux le retenir cinq minutes de plus pour lui remettre les idées en place je ne dis pas non. Aller attaquer la reine des flammes seul c'est pire que du suicide et je compte pas le laisser y aller.

- Au fait, moi c'est Shuji et toi?

Un essai de me vassaliser rapidement contré par une téléportation. Sur les terres des partisans, tout était possible, et c’était sûrement l’un d’eux qui m’avait attqué. Du moins, c’était ce que je pensait. J’avais bien puisé dans mes réserves, mais j’étais maintenant derrière le gaillard qui avait essayé de me réduire au silence. Oh, le ta gueule parcontre, il m’a bien emmerdé. On ne me traite pas comme ça, je ne suis pas n’importe qui. En fait, c’était sûrement ce qui m’avait poussé à malaxer mon chakra aussi rapidement. Et tandis qu’il entamait la deuxième partie de son palabre, je m’étais retrouvé derrière lui, et c’était maintenant moi qui le tenait. Cependant, mon étau commença à se desserrer, sans cependant lâcher prise. D’après ses dires, ce n’était pas un sbire de Makka, et même qu’il voulait les éviter, elle et ses esclaves. Bientôt, il me parla de capture, et évoqua un certain sceau. Un sceau pour sceller les âmes.

Oh, l’histoire de ce sceau m’était brièvement parvenu aux oreilles à Kiri. Ce sceau était l’arme de base contre les zélateurs de l’assimilatrice des flammes. Oh, sur ce point il avait raison, je me devais de l’apprendre, sûrement. Fait encore plus hébétant, il me demanda si il voulait que l’on la mette au point ensemble. Mon étau se desserra totalement, cependant je restais à l’affut, sans cependant le montrer à mon interlocuteur. Hai no Kuni, le pays de la racaille, et où tout est possible. Sous son apparence niaise se cache peut être un fin acteur.

• Je connais Hai. Et je connais les dangers, ici et partout. Je sais beaucoup de ce que tu ne sais pas. Et je sais comment agi Makka. Makka aime la proie sans défense, celle qui agit inconsciemment. Ceci n’est qu’un déguisement, et tu a confondu le déguisement avec la réalité. Si j’avais été un fin partisan, tes os seraient entrain de se faire ronger par les corbeaux, et ton sang souillerait ce désolant paysage.

Froid à mon habitude. Mais c’était ma façon d’aborder les gens, et elle ne changera pas. Je me montrais souvent sous cet aspect aux personnes dont je faisais la connaissance pour la première fois. Cela permet d’instaurer une sorte de barrière entre nous que je peux maîtriser ma guise, et selon le comportement de mon interlocuteur. Ce dernier me demanda ma dénomination, s’identifiant sous le sobriquet de « Shuji ». Je répondis simplement :

• Xaldin, allons y pour le sceau, j’en connais les bases.

Je m’assis en tailleur, me tint la main droite avec la gauche, et commençait à concentrer mon chakra au bout de trois de mes doigts. C’était les bases pour apprendre le sceau, et pour le fuinjutsu en général. Pour le reste, j’attendais de voir le jouvenceau à l’œuvre, je n’était pas vraiment un adepte des chimères et du scellement, mes seules connaissances plus ou moins avancées dans ce domaine se limitant à mon pacte d’invocation.

***

Spoiler:

Jamais je n'aurais imaginé rencontré une personne autre que des partisans sur cette île de malheur. Peut-être était-ce de la chance ou peut-être le contraire? Je ne sais pas vraiment... Peut-être que je suis entrain de mettre au point une technique qu'il utilisera contre moi, peut-être que je suis en train d'aider un ennemi. Après tous, Kiri était mes anciens ennemis, du moins, du temps où je n'étais encore qu'un jonin du village caché des nuages. Il est vrai que je ne porte toujours pas les kirijin dans mon coeur a l'heure actuel mais comme on dit, il ne faut pas se fier aux apparences. Un kirijin qui défend la paix sera mon allié, malgré son appartenance à ce village.

Sans trop savoir comment, le jeune homme que je tenais au silence se téléporta derrière moi, m'agrippant d'une poignée ferme. Au moins maintenant je sais pourquoi je n'avais pas repéré son chakra avant... En attendant, la téléportation reste une technique surprenante, surtout quand elle est utilisée contre soi. Même si ce n'était pas dans un but offensif, j'en reste pas moins ébahi par cette démonstration. D'un regard froid, je me contente de me retourner pour faire face à mon interlocuteur. Je remarque ainsi, sans trop faire gaffe, ces pupilles d'une couleur dorée. Je comprends maintenant pourquoi il peut se téléporter, c'est un Jisetsu. Ce clan maîtrise le kinnegan, l'oeil de l'espace-temps... Je suppose que c'est chose facile pour eux de se téléporter au vu de leur capacité de maîtrise de l'espace. Et dire qu'il maîtrise le temps aussi... C'est un Dôjutsu des plus effrayant croyez- moi.

Toujours prisonnier de la poigne du Jisetsu, ce dernier me répond d'un ton froid, aussi froid que je puisse aussi l'être quand je le veux. D'après lui, sa prestation de tout à l'heure n'était qu'un déguisement et que si jamais il avait été un partisan, je souillerais ce sol de mon sang. Me sous-estimerait-il? Je ne suis pas aussi puissant que certains partisans mais je ne suis pas non plus un enfant de choeur.

- Ne me sous-estime pas Jisetsu. Si j'ai agi ainsi c'est uniquement parce que j'ai vu ton insigne de Kiri. Si ça n'avait pas été le cas, c'est plutôt ton sang qui souillerait se désolant paysage comme tu le dis si bien.

Je l'aime bien ce gars. Du peu que j'ai apperçu de lui, nous nous ressemblons sur quelques points. Le jisetsu me livre ensuite son nom, Xaldin, et accepte à ma requête concernant le sceau. Il s'assit en tailleur et se mit à travailler sur le scellement des âmes. Ne voulant pas le déranger, je pars récupérer mon écureuil toujours ligoté avant de me remettre à apprendre ce jutsu. Je m'assis en tailleur non loin du kirijin et me remets à travailler sur mon sceau. Je l'avais déjà presque terminé, à vrai dire j'arrive déjà à extraire l'âme mais il me manque la partie du scellement.

Les minutes passèrent en silence pendant que chacun de nous deux pratiquait la maîtrise du sceau. Je n'ai pas vraiment fait gaffe à mon interlocuteur, j'étais plus à fond dans mon seau que j'allais surement finir de mettre au point dans quelques secondes. Exécutant une série de mudras, je plaque ma main sur l'écureuil faisant apparaître un sceau. D'un signe de main, je l'active avant que l'écureuil ne bouge plus, privé de son âme. Et bah enfin, ce n'est pas trop tôt, je commençais à m'impatienter.

Ce garçon là, il n'était pas à exclure que je le tape. Parce que le seul qui a le droit de se la jouer ici, c'est moi. Parce que je le vaux bien contrairement à lui. Je ne suis pas de ces Shinobis lambda qui errent sans but. Je ne suis pas un simple junin à la force démesurée. Je suis plus que ça. Et mon orgueil est une part de cette force. Mais je n'ai pas le même orgueil que ces Jisetsus. Ce n'est pas l'orgueil de l'origine et de la racine qui fait mon orgueil. Ce qui fait que je les écrase tous, c'est cette puissance, ce savoir que j'aurai acquis tout seul. Ce même savoir qui m'aura value surnom de lutin érudit. Je n'avais pas eu peur de Makka en personne, et j'avais erré sur ses terres et tué ses sbires à plus d'une reprise, que ce soit au cours de la mission avec le Yuuki, où lors d'autres évènements. Alors, ce n'était sûrement pas ce gars à l'allure de quidam lambda qui allait m'effrayer, même si je ne savais pas si cela avait été le cas dans le sens inverse - c'est à dire si ma petite démonstration de force l'avait effrayé ou pas-. Mais soit, là n'était pas le problème. Pour contrer efficacement la catin caliente, il fallait apprendre cet calligraphie basique. Un fuïnjutsu qui avait pour rudiment de priver l'ame de toute existence, la scellant littéralement. Et pour battre l'assimilatrice des flammes et sa clique de clowns incompétents, il fallait l'assimiler à la perfection, mais cela n'allait pas être chose ardue, du moins je l’espère.

Je malaxais mon chakra, encore et encore au niveau des doigts. Je le faisais circuler uniformément sur ma dextre, le répartissant sur trois doigts principalement. J'essayer peu à peu de le synthétiser -le chakra- en un sceau. La difficulté résidait bien évidemment dans le fait de convertir mon chakra brut en "encre". Ce n'était pas réellement de l'encre, comme celui que contrôlaient les Hyô's du Konohagakure, mais bien une sorte d'application ephèmere. Je ne peux réellement pas savoir si c'est le sceau qui constitue l'encre, ou l'encre qui constitue le sceau. Le fuinjutsu est un art assez complexe que je n'assimilerai sûrement jamais. Je me contente tout juste d'appliquer les bases que j'ai appris à l'académie. Peu à peu, j'apposais ma menotte sur une surface brute d'exercions, formant le sceau peu à peu. La calligraphie se formait peu à peu, et j'essayais de convertir ma volonté de sceller une ame dans cette pseudo écriture. Comme ci, au fond de moi, je voyais au fond de ce fuin une sorte de gêole, une sorte de prison qui pouvait piéger dés qu'il serait apposé. Peut être fallait il mélanger à ceci le genjutsu.

J'essayais de mélanger les style, de rallier les goûts et de démultiplier les essais. et j'arrivai au bout d'une demi heure à un résultat plutôt convaincant selon ma conception. Je regardais le susnommé Shuji apposer son sceau qu'il avait lui aussi conçu sur place sur un écureuil qu'il semblait pourchasser. Et il se dit capable de me tenir tête et de verser mon sang, ce plèbe. Enfin bref, je dois encore tester le sceau pour m’attarder sur son cas.

Otaro avait compris ce que j’attendais de lui, et bien rapidement, sortit de ma manche. Il n’était pas bien grand, ni dangereux, mais il ferait l’affaire. Et puis je préferai mon petit ami, celui parmi lequel je m’entendais le mieux parmi les scarabées, que ce casse burnes d’Azuko.

• Ne t’inquête pas, ça ne fera pas mal.

Je malaxais encore une fois mon chakra, apposant le sceau que j’avais appris à former sur la petite défense du coléoptère, représentée ici par sa carapace. Bientôt, il ne bougeait plus, rien ne se passait, et mes capacités d’eisenin pouvaient affirmer une chose. Il était entré dans une phase de léthargie. J’annulais le sceau. J’avais réussi.

J'avais enfin réussi à dompter ce maudit sceau et ce n'était pas trop tôt si je puis-je dire. Il a beau consommer assez peu de chakra il n'en reste pas moins assez complexe à réaliser, ce qui montre la puissance de ce sceau. Peut-être que si j'avais connu ce sceau avant, j'aurais gagné certaines batailles qui sait. Quoique je maîtrise l'art des sceaux depuis peu de temps, avant, il m'aurait été plus dur de créer un sceau pareil. Bien évidemment, je ne suis pas devenu un as des sceaux du jour au lendemain, pour cela, j'ai dû sacrifier mes dons dans les illusions. Dons que je ne voulais plus de toute manière.

Sauf que maintenant j'ai un autre problème à résoudre, empêcher le Jisetsu d'aller faire joujou avec les partisans de Makka. Même si je suis loin de porter Kiri dans mon coeur, je ne peux pas laisser une personne se suicider sans agir. Même si il est fort - je l'ai ressentis tout à l'heure, seul, il n'arrivera même pas jusqu'à l'entrée du palais de la reine des flammes. M'enfin, il pourrait se téléporter mais vu le coup en chakra que doit lui demander une telle technique, ça m'étonnerait qu'il puisse combattre longtemps avant de mourir dans les flammes sacées.

D'un seul bond, je me relève en libérant l'écureuil. Ce dernier s'en va à toute vitesse dans les arbres alentour, surement traumatisé, normal quoi. D'un pas lent et confiant, je m'approche de mon interlocuteur kirijin. Même s'il n'a pas l'air très sympathique, je vais tenter de faire la conversation avec lui histoire d'en savoir un peu plus et surtout, pour l'empêcher d'y aller.

- Dit moi Jisetsu, que viens-tu faire ici? Je pense que tu es assez intelligent pour comprendre que tu n'as aucune chance contre Maka, je me trompe?

Autant entrer dans le vif du sujet, il n'a pas l'air de quelqu'un qui aime tourner autour du pot ce qui nous fait un autre point commun apparemment. J'espère en tout cas que cette entrevue ne va pas se finir en baston, j'ai d'autre chose plus importante à faire moi. Je dois quand même avouer qu'affronter un jisetsu est assez tentant... Pas un combat à mort bien sur, mais juste un petit échange de jutsu histoire de voir ce que valent ces yeux. J'ai certes déjà rencontré d'autre jisetsu, tel que Samael qui n'a même pas eu besoin d'utiliser ces pupilles pour me vaincre à l'époque, ou encore Inori que j'ai rencontré au bal de la colombe. Là non plus je n'avais pas eu la chance de voir la puissance de ces yeux, ce qui est bien dommage d'ailleurs.

- Je sais que ça ne me regarde surement pas mais, à quel point le Kinnegan vous permet-il de manipuler le temps? Ça a toujours été quelque chose qui m'a fasciné.

Spoiler:

Bon, il est vrai que maintenant, avec le recul, mon action était complètement insensée. Pas que je sois faible, ou que je ne puisse nuire à l’assimilatrice des brasiers, mais j’y étais allé à l’aveuglette, sans préparation, sans rien, et surtout, avec une aveugle envie d’en découdre. Je ne sais même plus pourquoi, au fait. Je veux juste que Kiri s’avance sur eux. Qui aurait cru que je serais allé jusqu’à sacrifier ma vie pour Kiri. Absolument personne. C’est les différentes rencontres avec les Shinobis de l’hydrométéore qui m’a fait prendre conscience de l’importance d’un village. Et puis, la suprématie de Mizu n’est plus à discuter.

J’annulais donc le sceau que j’avais formé sur la carapace du scarabée maintenant bien plus apaisé. Oui, il était entré dans une phase de léthargie progressive, et maintenant il en était totalement libre. Je n’étais pas un expert en scellement, mais j’avais réussi. Dieu est avec les villages Shinobis pour nous avoir bénit d’un jutsu aussi utile et si facile. Et si dieu est avec nous, si nous avons la volonté, l’unité, plus rien ne peut nous arrêter. Pas même une criminelle de rang SSSS. Tu vois ce que je veux dire, Gogyou Makka ? Roh, et puis voilà l’autre qui se pointe avec ses interlocutions plus chiantes les unes que les autres. Il pouvait pas aller folâtrer ‘vec son écureuil et m’laisser tranquille ? Je suis pas plus amical qu’un rongeur, mec. Et toi, t’a sensiblement le même quotient intellectuel que lui. Je me levais, marchant tout en lui faisant dos :

• Ce n’est pas parce que tu est impuissant et peureux, que les autres le sont forcément, cher ami. Dis toi qu’en ce-bas monde, plus que la quantité de chakra et la portée dévastatrice de tes jutsus, il y’a deux paramètres qui entrent en compte. La stratégie, et la volonté. Et je peux t’assurer que j’ai les deux. Donc non, contrairement à toi, j’ai toutes mes chances...

Il n’avait pas encore l’intelligence de parler pour que je brise la protection entre nous, loin de là. Même si il dégage un certain charisme physiquement, c’est tout autre quand on entâme un dialecte avec lui. Ouais, il a des allures d’attardé quoi. Ca doit être un Sunajin pour sur.
Et il revint encore à la charge, définitivement pas rassasié. Ouais mais c’est mort pour que je te confie les secrets de nos clans mec, hein. Tu crois quoi ? Que je suis assez con pour faire ça ? Je ne ferais pas ça avec des membres de Kiri, alors un probable Kumo voir même un partisan, il peut aller se faire voir. Et puis, quel malade donnerait de telles infos ? Je vais pas lui expliquer par point A et B en quoi consiste le contrôle de l’espace temps, et j’espère que ces zouaves de Jisetsus, si quelques uns l’ont croisés avant moi, ne l’ont pas fait. Kiri doit préserver ses atouts. Mais tâchons de détourner mon refus en un fin jeu certainement indéchiffrable pour ses petites neurones de vulgaire shinobi se battant pour se battre. Après tout, je ne veux pas me montrer trop arrogant avec lui, il ne m’a rien fait de mal. Enfin, pas foncièrement. Et puis sur le fond, et la forme, mes dires étaient logiques :

• Qu’est ce qui te dit que je suis un Jisetsu ? L’œillade flavescente n’est pas un attribut propre aux manieurs de l’espace temps, je pense que tu en est le concret exemple. Ta soit disant déduction est part conséquent infondée. Tu peux toujours venir t’en persuader toi même, mais prends en compte le paramètre de ta mort, quand je me lâche, je ne contrôle plus mes coups.

Je le taquinais, bien sûr. Je n’allais pas le frapper à mort, bien que l’idée me tente. Mais dans son petit cortex, il doit être entrain de penser le contraire.

Oui je sais qu'il y a peu de chances qu'il me révèle ce que je lui demande mais bon, qui ne tente à rien n'a rien comme on dit. Si je peux gagner quelques infos sur un clan de Kiri en passant, je ne vais pas refuser non plus et on dirait que c'est le moment ou jamais, du moins s'il est assez stupide pour me les donner. Kiri n'est peut-être plus mon ennemi maintenant que j'ai déserté mais je ne leur fais toujours pas confiance. Leur réputation de belliqueux et barbare me laisse perplexe sur leur envie de paix et comme je le dis souvent, les ennemis de la paix sont mes ennemis. Je n'aurais aucun regret à me mettre tous un village à dos pour atteindre mes objectifs, pour preuve, je me suis mis tous Kumo, hormis le Raikage à dos. Alors ce n'est pas les Shinobi de la Brume qui vont me faire peur, loin de là. D'ailleurs, je n'avais pas eu le temps de relever ça dernière tirade et je compte bien corriger cette erreur.

- Contrairement à moi? Ne me compare pas à toi, je n'ai nullement l'intention de me battre contre la maîtresse des flammes. Et puis, si tu comptes battre Maka à coup de volonté tu peux toujours essayer mais cela n'apportera qu'une victime de plus a l'assimilatrice des flammes.

Il commence sérieusement à me gonfler lui. C'est bien un kirijin ça, bonjour on se croit invincible alors on parle à tout le monde comme des chiens. Décidément, je ne trouverais pas un kirijin un minimum modeste dans ce bas monde. Il continue ensuite la discussion en me disant que ma déduction était fausse et que j'en suis moi-même l'exemple. Huum, comment dire avec simplicité que c'est lui qui a tort sur ce coup?

- Mes yeux ne sont pas naturels pour information, ce ne sont que des lentilles, mes yeux sont rouges habituellement. Donc non, c'est toi qui as faux. Après, un kirijin aux yeux doré... C'est sur que c'est tellement illogique de penser que c'est un Jisetsu... Et puis les Jisetsu sont nobles et ta façon de parler ressemble à celle d'un jeune noble qui se sent plus pisser.

Je marque une petite pause avant de reprendre avec un ton moins froid.

- Tu es peut-être un mec pas très sympa, du peu que j'ai vu, mais tu reste un Shinobi et je n'ai pas envie que quelqu'un meurt inutilement. Je ne cherche en aucun cas la bagarre, tout ce que je veux c'est sauver des vies. Après si tu veux vraiment y aller vas-y, car même si je t'empêche d'y aller maintenant, qui me dit que tu n'y retourneras pas après? Réfléchie bien, es-tu prêt a courire dans la gueule du loup juste parce que tu penses vaincre Maka avec ta volonté et avec une quelconque stratégie?

La méthode brusque ne marche pas alors autant passer à la douce, qui sait, peut-être que ça va fonctionner. Même si un mec aussi vantard et sur de lui à peu de chances de m'écouter... Peut-être est ce que je devais partir avec lui pour l'aider à ne pas mourire? Non, même à deux nous n'avons aucune chance contre les partisans de Makka et surtout pas la reine des flammes elle-même. Je ne sais pas vraiment quoi faire sur ce coup... Ce serait quand même con de le laisser se jeter dans la gueule du loup sans agir.

• Bon. Mes amitiés à ta femme. Et si t’en a pas, bah. J’sais pas.

M’avait gonflé celui là. Un shunshin, je me retrouvais rapidement dans mon labo’. Pas de temps à perdre avec des dégénères dans son genre.

***

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« Bon euh, déjà, j’fais quoi là moi ? Putain, j’ai beau essayer d’me souvenir, ça reviens pas. Comme si j’essayais d’attraper de l’air et que je me heurte à un panda. En même temps, c’normal que ça fasse plouf. »

Ah ouais, j’me souviens, j’ai trouvé c’te cam’ sur la route. Des clopes de chakra. Avec un « Seki Rikku product » sur l’emballage. C’les mecs qui peuvent matérialiser leur chakra. Genre, si tu veux des cacahuètes, tu matérialise des cacahuètes. Si tu veux une femme, tu la matérialise. Révolution. J’dirais même rivolution. Ca tombe bien j’étais censé acheter du riz pour le dîner. Ca devrais le faire ; Enfin, j’éspére, sinon on pourra pas faire des pâtes. Ouais, on fait des pâtes avec du riz, nous. Et on accompagne ça de cacahuètes. D’ailleurs, J'adore les cacahuètes. Tu bois une bière et tu en as marre du goût. Alors tu manges des cacahuètes. Les cacahouètes c'est doux et salé, fort et tendre, comme une femme. Manger des cacahuètes, it's a really strong feeling. Et après tu as de nouveau envie de boire de la bière. Les cacahuètes, c'est le mouvement perpétuel à portée de l'homme. M’enfin, vers la fin du diner, ça avait mal tourné. Déjà, on était pas normaux dans not’ vortex. Enfin not’ cortex. Là, c’pire. En plus on avait mangé un poulet aux hormones plein de pokémons avec Tut Tut & Pouet Pouet.

Ca a fait plein de feu d’artifice dans not’ tête. Mais genre, des testicules qui volent avec des poneys en chantant des requiems païens. Pis y’avait les keufs, z’étaient débarqués. Enfin, z’étaient vici quoi. Et vu qu’on avait mangé des poulets aux stéroïdes de pokémon, ça arrangeait pas les choses. J’avais même glissé à martine :

• Tu m’laissera du gigot d’poulet !

Et les poulets bah, z’étaient pas affectueux de ma boutade. Et genre z’ont commencés à enfoncer la porte, en chantant du Nyan-cat. Ou alors c ‘était du Johnny Haliday. J’sais pas. M’enfin, z’ont lancé une bombe fumigène dans notre demeuration, chose qu’on a pas apprésitationné. Et puis, z’allaient sûrement nous sortir un truc du style « c'est une grenade de CRS, mais rien ne prouve qu'elle a été tirée par des CRS ». Donc on a préféré pas polémicalisationner. Résumé, j’avais failli passer ma nuit en garde à vue. Mais vu qu’en taule, on m’laisse pas m’balader à poil, j’avais pas voulu m’rendre. J’avais glissé un « Danvot’ Kû » à mes potes avant de sauter d’la f’nêtre. Les keufs m’avaient pas vus.

L’lend’main, en ma qualité d’chunin, j’avais quitté l’village pour prendre l’air. Pis j’voulais tester un truc. M’enfin, en cours de routisation, j’allumationne une colopinoutte. Pas la clope Malboro qui pue, non. Moi j’ai la clope Seki Rikku, en aide aux enfants d’afrique. Pour dire, là j’vois une tortue qui marche. Et puis elle parle aussi, c’pour dire. En gros, elle r’ssemble à ça :




Dat’ boy. Pis, une tortue avec une casquette, sachant, que sa peau est résistationniste aux U.Vations astralomoégaloapocalyptioniques, c’un peu con. C’un peu comme je mettais un préservatif pour aller m’balader. M’enfin. Passons.

Donc j’marche beaucoup. Pis j’arrive à une forêt. Et genre dans cette végetalisation, y’a des arbres. Obviously. Pis y’a des patates aussi. Enfin, normalement. Puis les patetes, ça fait des frites. Et les frites, c’est bon. J’aime bien les frites. Donc j’entre dans la fôret, et j’ferme les yeux. Pis je marche. Alors, c’pas facile, et puis j’me heurte à des arbres des fois, mais c’pas grave. Y’a aussi c’t’écureuil qui m’a jeté une noisette sur l’engin reproductionnel. Comment j’le sais alors que j’avais les yeux fermés ? Aucune idée. C’est sûrement mon feeling de champion.

Après une demi heure d’errance et vingt sept arbres dans laggle, dont un visiblement gay, j’juge propice le moment de déclore les yeux. Je vais sous un arbre, et je bouge plus. Puis j’attends. J’attends. Et je m’endors.

C’comme ça que j’en étais arrivé là. Et je suis totalement perdu, mais surtout j’dois pas bouger. M’enfin, j’suis perdu t’façon, c’bien pour ça que j’ai fermé les yeux. Pis y’a un gars qui passe. Et là, flashback... C’est franklin ! Je l’interpellationne :

• Hey, Franklin ! Comment ‘va, mi amigo ? Benne benne ? Jaja, ich speak inglishe very good.

Pis, j’réflechis deux secondes. Il doit m’prendre pour un con. J’argumentationne :

• Qu’est que je fais là ? On m’a dit un jour : Si t'es perdu dans la forêt et que tu restes immobile pendant deux ans, il va pousser de la mousse sur un côté de tes jambes. C'est le Nord. J’vérifie si c’est vrai, et puis, je vais niquer le con qui m’a donné cette idée en déposant un brevet avant lui ! Ah ah, putain, ce mec est un génie, mais il s’est heurté au cul de l’ours, ma sainte personne..

Je suis profondément vexé. Moi qui m'applique à lui chier un discours bien comme il faut et tout et tout, j'obtiens quoi en retour? Un petit " mes amitiés à ta femme " Nan mais j'ai une gueule à avoir une femme sérieux? Je ne suis même pas capable de protéger une jeune kunoichi alors une femme et éventuellement des enfants... faut pas rêver. Et puis je tiens à ma liberté moi! Si c'est pour me coltiner une pimbêche qui me couine toutes les deux minutes de pas faire si où ne pas faire ça, je préfère encore devenir zoophile. Au moins les juments, elle, ne risquent pas de m'engueuler.

Trêve de zoophilie. Je m'apprêtais à lui dire au revoir où à même lui annoncer la bonne nouvelle que je préférais être zoophile qu'avoir une femme sur le dos, sauf que ce salopard se téléporte d'un seul coup comme si de rien n'était. Putain, j’ai fait mon gentil pour fois et c’est comme ça que sa finis ? La prochaine fois il ira se faire foutre bien profond. Si un jour je le revois lui, je lui fais manger ces yeux à au con s'est décidé.

♦♦♦

Revenu de mon voyage au pays de la cendre, je me suis dirigé directement vers Mizu no Kuni, un des rares pays où je ne suis pas encore allé. Je me demande bien ce qu'est la spécialité culinaire locale... J'avais entendu parler d'un gigot ou un truc dans le genre. En tout cas, je vais bien me remplir la panse aujourd'hui, mais avant ça... Il faut que je trouve un village. Parce que bon, ça fait déjà un petit moment que je traine dans cette forêt tous seuls comme un con sans voir un seul village a l’horizon. Je pourrais éventuellement aller à Kiri mais à mon avis ils vont plus essayer de me tuer que de me donner à manger. L'hospitalité kirijin, un vrai bonheur!

Enfin bref, faut que je fasse gaffe à ne pas trop m'approcher du village de la brume quand même. Je tiens à ma vie moi. En attendant je suis toujours dans cette foutu forêt sans fin depuis déjà un petit moment. Mais alors que je marchais tranquillement sans faire chier personne, une voix assez proche de moi se fait entendre me disant des choses totalement incompréhensibles. Une histoire avec un certain Franklin apparemment. À la fois surpris et étonné par cet étrange personnage, je sursaute et m'auto-réprimande mentalement. Je savais que j'aurais dû utiliser ma sensorialité, je le savais. Sauf que bien sûr, con comme je suis, je me suis dit que je ne croiserais personne dans cette putain de forêt. Personne mon cul ouais.

L'autre affreux continue d'ailleurs dans sa lancée. J'en profite pour le détailler de la tête aux pieds. Un jeune garçon surement plus jeune que moi. Style décontracté et surtout pas du tout réveillé, bref, le genre de jeune qui traine partout et qui font chier tout le monde. Le pire c'est que je n'ai même pas besoin de lui demander ce qu'il fait là puisqu'il me répond aussitôt, comme s'il pouvait lire dans les penser.

Enfin, sa réponse est assez... Comment dire... Totalement conne? Et encore c'est gentil. Genre le mec veut me faire croire qu'il attend que de la mousse lui pousse sur le corps pour savoir où est le nord. Je ne suis quand même pas con au point de croire ça, il y a des limites. D'ailleurs je commence à me demander s'il ne serait pas un peu bourré ou complètement shouté... Cela expliquerait son comportement.

- Heu... Tu es sûr que tu vas bien? Nan mais parce que là on dirait vraiment que tu es shooté ou bourré alors je préfère demander.

Pourquoi faut-il que je tombe forcément sur un ivrogne quand je me promène tranquille?

Putain, j’commence à avoir faim. Mais genre, vraiment. Ca doit faire des lustres que j’ai pas mangé. Je r’garde mes g’nous. Pas d’mousse. Bon, toujours pas atteint les deux ans. Mais là, y’a Franklin qui me cause, alors je dois l’écouter.

Pis je peux plus trop bouger. J’vais chopper un tortuecolis si ça continue. J’me dégagisationne de l’arbre tandis que Franklin m’demande si je vais bien. Il dit que je look like a shooté, ou like a bouray. Je dirais même Stevie Boulay. Et osef si il est gay. Et si le mec qui se cache derrière Shuji en réalité s’appelle Stevie Boulay, bah.. Ca ne sera que le simple retour des choses vu son statut de boulet. Vous remarquerez au passage comment je sais meubler mon texte avec tellement de conneries que vous devez vous facedesk.

M’enfin bref. J’me plonge le doigt dans le nez, le regarde comme un con. Pis je ressors le doigt. J’aurai bien dit que je le suce mais ça fait pas classe. Du coup j’étale la morve sur l’arbre. J’ai marqué mon territoire avant toi sale tortue ! Ouais ! MOI JE SUIS UNE TORTUE NINJA TA MERE !

Pis je sors le paquet de clopes de ma main propre. Enfin propre, façon de parler, j’me lave pas les mains après m’être masturbé. Ca fait des économies d’eau. Mais là ça doit avoir séché. Paraît que le sperme sec ça sent comme du javel. Ca me fera faire des économies, encore. Ouais, system débrouille for the win motherfucker !

Bref, j’essaye de bouger, mes musculatridetes m’font mal, pis j’ai mal au cul. Mais bon, pas le temps de m’en occuper. Pis, j’m’en fous. J’suis un ninja moi ! Un putain de gonze qui médite toute la journée, like a Ghandhi. J’suis pas sur que ça s’écrivationne comme ça au passage. Après ce beau meublage de texte où vous n’avez encore fois vu que du feux, je décidationne de lui répondre :

• Quand tu as besoin de boire ou que tu es déshydraté je n'ai qu'un seul conseil à te donner : avale ta salive,c'est comme ca que Jésus est arrivé à survivre en plein désert,de plus ça épuise pas le sol et tu es écolo

Pis je m’avance, je le regardisationne dans les yeux, avant de sortir solennellement :

• Dantan Kû, fils et successeur de Jean Claude Van Damme, poète et sexologue. Nhaise tou mite u.

Je lui montre le quantum de cigares, tout en disant :

• T’en veux une ? Clope de chakra, d’un mec qui s’appelle Rikku. J’sais pas qui c’est ce mec mais c’est un génie. J’peux voir des poneys en 3D bro’ !

Je sais par je dois avoir un truc pour attirer les boulets, parce que là... Je crois bien que celui-ci est un des pires que je n'ai jamais vus. Il attendait sérieusement que de la mousse pousse sur son corps pour lui indiquer le nord? Nan mais parce que au pire il peut le voir en regardant le soleil mais bon. Faut croire que ce mec à quelque problème mental. Surement un mec qui s'est échappé de l'hôpital psychiatrique de Kumo lors de l'explosion. Faut croire que les Kumojin ont mal fait leur travail et ce n'est pas moi qui vais le terminer.

D'une façon excellemment classe, l'homme me faisant face étale magnifiquement une crotte de nez sur l'arbre. Je note, ne surtout pas m'approcher de l'arbre. En plus d'avoir un problème mental, il est dégueulasse. Je pense que je ferais mieux de l'ignorer et passer mon chemin comme si de rien n'était. Je n'ai pas envie de finir chez un psy, traumatisé par un ivrogne dans un bois. Ouais, je pense que c'est le mieux à faire. Surtout quand il continue dans son lancer en parler de boire sa salive et tous. D'un certain Jésus et d'un désert. Est-ce que l'alcool peut rendre un homme aussi con? Peut-être est-il déjà débile de base qui sait...

Il finit enfin par se présenter sous le nom de Dantan Ku. Avec un nom pareil on peut clairement dire qu'il l'a dans le... Non en fait je ne vais rien dire se vaut mieux pour tout le monde, pour la survie de l'humanité. M'enfin, je dois avouer que sa façon de se présenter ne pas donner envie de faire de même. Je sais que s'est irrespectueux de ne pas se présenter mais a l'heure actuel je préfère garder mon nom pour moi si vous voyez ce que je veux dire.

Ayant sorti un paquet de ce qui semble être des cigarettes, le prénommé Ku me demande si j'en veux une. Seulement, c'est le reste de la phrase qui m'interloque. Ce paquet de cigarettes serait fait de chakra et n'appartiendrait à nul autre que mon sensei. Et dire que je n'ai pas été capable de reconnaître son paquet de cigarettes... Je lui fais honte. Mais ce qui m'intéresse le plus maintenant est de savoir où est-ce qu'il a trouvé ce paquet de cigarettes. Qui sait, peut-être est-ce une piste pour el retrouvée ou au moins savoir ce qu'il est devenu. C'est alors que je prends un ton des plus sérieux sans être froid. Je n'ai pas envie de me mettre à dos la seule personne qui a apparemment des renseignements sur mon sensei disparu.

- Non merci je ne fume pas mais... Tu voudrais bien me dire où est-ce que tu as eu ce paquet?

Moi qui chercher à le retrouver depuis déjà quelques mois... l'heure est peut-être enfin arrivé de le retrouver, de lui annoncer ma désertion. J'espère qu'il me comprendra. J'espère ne pas avoir déshonoré mon sensei.

***Merci d’avoir utilisé Air Marijuanã. Le mendiant est demandé à la caisse, tut tut tut. Lalalia, lalia, r’filez moi d’la Zakataka j’veux d’vnir aveugle jusqu’à n’plus voir, lalilia, lalilia...***

Les effets du weed commencent à se dissiper, peu à peu. Je reste toujours aussi con, mais disons que j’y vois un tout petit peu plus clair. En tout cas c’bien comme invention. Je vois avec une certaine décéption le dernier nyan cat en string quitter mon champ visuel. Franklin quant à lui commence à passer de la tortue au Shinobi peu à peu. Il a toujours l’air aussi con, m’fin bon. Sa peau est plus aussi rêche au moins. Parcontre il est devenu carrément plus moche le pauvre.

Pis, je le vois dans ses yeux. Mon paquet l’attire. Ouais, c’est sur, il veut fumer pour avoir mon q.i. Quand on a une tête d’hélicobite, c’un peu difficile mais bon. Pis, le mec, il me dit qu’il fume pas. ‘fou n’est ce pas ? Un mec qui fume pas. Oui, c’est bien un gay de la caste des travelos.

Parcontre, c’un mytho, c’sur. Il veut pas fumer, mais il veut savoir d’ou le paquet viens. C’est sur, il veut dévaliser la manufacture qui le produit. Sauf que la manufacture est inconnue. Le mec qui les produits doit être six pieds sous terre, soit entrain de se rêchaufer en attendant de l’aide, soit entrain de se faire dévorer l’utérus par des blattes, mais soit, puisqu’il le veut. Je vais lui montrer où j’ai trouvé ces fuckin’ cigarettes !

• Suis-moi.

Je me mets en route. Puis je m’arrête, facepalm. C’est vrai, je ne sais même pas où je vais puisque je suis perdu.

• Ou alors, tu me guides. Pasque je suis un peu perdu là, m’vois-tu.

Je range le paquet de cigare, ne voulant finalement pas fumer. Je laisse le dit Shuji me guider à travers les bois, et une fois que nous sommes dehors. Enfin, plutôt dedans. Ou alors je sais pas osef, je le guide vers la place où j’ai trouvé le paquet de cigare.

Il nous fallut de très longues heures de marche pour enfin déboucher sur la place où j’avais trouvé le paquet égaré, qui m’attendait, moi le messie dans ton cul. Mais, comme je le pensais bien, y’avait personne. Pas de producteur de cam’, rien. Juste la route. Et... La route.

Je veux bien voir comment il va rager.

A moins qu’il ne soit venu chercher autre chôse.

Hey mais, je commence à penser moi aussi ? Putain, ça deviens dangereux ça, ‘faut que je fumes vite. Mes neurones ne supportent pas de trop fonctionner.

Seki Rikku… Il a dit son nom comme si de rien n’était alors que pour moi ce nom signifie tant de chose. Certes nous n’avions pas vraiment eu le temps de faire des missions en équipe mais le peu de temps que j’ai passé avec lui était vraiment sympas. A vrai dire c’était un des seuls amis que j’ai réussi à me faire depuis mon enfance. Peut-être que j’aurais été différent si je l’avais connu plus tôt… Mais ce qui est fait est fait. Il est maintenant disparu et il semblerait que je sois un des seuls a partir à sa recherche.

Peut-être que ce simple paquet de cigarette est la clé que je recherche ? La clé qui me permettra de retrouver mon sensei. Hors de question qu’il ne m’échappe, même si je dois le lui prendre de force. Cependant, je n’eus même pas besoin d’user de cette méthode puisque le prénommé Dantan Kû me dit de le suivre. Attendez. Il ne m’a pas dit qu’il était perdu tout à l’heure ? Comment peut-il me guider s’il est perdu ? Ah moins qu’il ne m’ait mentit. M’enfin, voyons voir où cela me mène… peut-être est-ce mieux comme ça.

Huum… Je devrais m’écouter plus souvent des fois. En effet, le jeune drogué qui me fait face c’est arrêté après quelques mètres, se rappelant qu’il était perdu. Un vrai boulet. Et le pire c’est qu’il me demande de le guider alors que c’est lui est censé le faire. Je me demande si c’était vraiment une bonne idée de lui avoir demandé ça. Alors que le jeune homme range le paquet de cigarette que je convoite tant, je me dirige vers la sortie de la forêt. Ainsi il pourra mieux retrouver son chemin et m’amener là où il a trouvé le paquet de cigarette.

Comme je le pensais, la route a été rapide et c’est déroulé dans un silence de mort. C’est pas comme si j’avais beaucoup de chose à dire à ce mec moi, si il veut taper la causette il n’a qu’à lancer la conversation. Mais rien, que dalle. Ce n’est qu’une fois arrivé là-bas qu’il m’annonce que c’est bien ici qu’il a trouvé ce paquet. A ce moment-là, on peut clairement lire la déception sur mon visage. Il n’y a rien. Des arbres, une route mais aucune trace de Rikku.

Mais il ne faut pas croire que je vais me laisser abattre pour si peu, j’ai promis de le retrouver et j’honorerais ma promesse. C’est dans cette optique que j’active d’un seul coup, trois techniques de sensorialité en même temps. Une qui me permet de repérer le chakra, une auditive ainsi qu’une terrestre. Ainsi, plus rien ne peut m’échapper, pas même une mouche. Je fouille minutieusement toute la zone a la recherche d’une trace quelconque de mon sensei.

Des insectes, des sangliers mais pas une seul trace d’humain. Il faut croire que je suis arrivé trop tard, qu’aurait fait Rikku à ma place ? Il se serait grillé une cigarette. C’est clair que ça va m’aider ça ! Enfin bref, ce n’est pas le moment de rigoler, loin de là. D’un air déterminé, je tourne mon regard en direction du jeune homme en possession des cigarettes.

- Ça fait combien de temps que tu as trouvé ce paquet ?

C’est clair que je n’allais pas rester su cette fin, je compte bien suivre cette piste en enfer s’il le faut. Hors de question que je laisse filer ce mec avec le paquet de Rikku.

- Dit moi, tu tiens vraiment à ce paquet… ? En fait j’aimerais l’avoir si ça ne te dérange pas. Si tu veux tu peux prendre toute les cigarettes qu’il y a dedans, c’est le paquet qui m’intéresse en gros.

L’est un peu mou d’la carotide c’gaillard, nah ? ‘fin j’sais pas, m’demande de l’ammner à un truc où y’a personne, là où j’ai trouvé mon paquet de clopes, mais comme dit, il trouve rien. Pi alors il reste comme ça, à rien foutre, comme un tétraplégique atteint de Parkinson. Pis, il me fixe d’un air de duelliste déterminé à en découdre. Oh. Tu veux te mesurer à moi ? MAIS TU ES FOLLE !

Instantanément, je sors une pokéball et la lance sur sa face en criant « MORVEX GOGOGO ! » tel un un Qatari devant un match du PSG, à différence que là c’était ma fierté qu’était en jeu, pas mon argent. Mais au pire, z’eux ils peuvent s’acheter l’Elysée pour se consoler, moi c’est tout ou rien –ragez sals Français-. Pis, finalement, il me demande où j’ai trouvé le paquet. Ah bah merde. J’ai un peu gourdé, nan ? Enfin, je crois.

• Je croyais que tu voulais me provoquer en duel, uh. Sinon beh, j’trouvé ça en rentrant d’mission, y’a deux s’maines. J’devais infiltrer un bordel. Ah j’te raconte pas, à la fin j’ai baisé une fille, un vrai brasier. Pis son truc là, l’escalope, je l’ai tellement excité qu’il s’est transformé en feu. Parcont’ j’ai eu la biloute un peu cramée après. M’enfin, heureusement que j’ai pas goûté à la gogyou Raïton.

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Pis m’demande si j’compte fout’ quechose ‘vec l’paquet. Beh, buh. Bah. Buh. Bah. Je les fous où moi mes clopes ? Dantan Kû ? Pitain, il fait chier ce gosse. Mais bon, comme je suis un mec bien, j’vais lui donner ça. Je fous les cigarettes dans mon slip et lui donne le paquet. Pas b’soin d’en faire toute une histoire nan plus. Pis c’mec, l’est ‘triguant tout de même. Pourquoi s’qu’il voulait tant c’paquet. Peut être qu’en fait il va le revendre. ‘p’tet qu’en fait il va se faire des millions grâce à ça. Un paquet de chakra, ça rapporte, non ?

Ah le salaud il m’a fumé. C’est le cas de le dire en plus.

Mais en fait ranafoutre. Au pire, j’ai mes clopinoutes et fuck ze world. Pis, c’pas tout ça, mais ‘faut que je reprenne mon expérience, hein. Mon arbre n’attendra pas etrenellement. Enfin, eternuellement. Eternellement. Voilà, c’est ça. E-T-R-. Euh, enfin bref. Si y’a plus rien à fout’ ici, j’me barre. C’pas que ce gars me gave mais en fait si un peu. Près tout, il veut pas de mes clopes de chakra ce Franklin de merde. Une tortue qui fume pas, à quoi ça sert, sérieux ! M’enfin, il y’a tout de même une dernière question qui me titille les cojones. WHY ?

• Ca te servira à quoi c’truc ? C’juste pour savoir. Sinon moi j’vais m’casser je pense, au plaisir de te revoir au détour d’une partouze un d’ces quat’.

Ouais pasque moi je comprends pas. JE COMPRENDS PAS JE COMPRENDS PAS. DO NOT UNDERNSTAND. Alors tu réponds que je puisse me casser tranquillou.

Spoiler: