Me voilà dans les bois nuageux, espérant enfin avoir la paix! Putain, je vous jure, il fallait carrément que j'aille me cacher dans les forêt pour échapper à l'opression des missions. Vous vous rendez compte? Je suis obligé de partir de mon village pour pouvoir goûter à un peu de temps libre! Si ça c'est pas dégueulasse! M'enfin... J'étais enfin tranquille. Sans compter que la température ambiante était bien plus tenable qu'il y a peu. Ben ouais, on était arrivé au Primtemps, les oiseaux chantaient à nouveau, les fleurs recommençaient à pousser, bref, la nature s'était revigorée. La forêt resplendissait avec cette floraison multicolore, sans compter cette petite brume nuageuse typique de nos contrée qui donnait un petit côté mystique à l'endroit. Idéal, pour forcer l'inspiration à venir.

Je mettais mes écouteurs aux oreilles et laissait le son faire le boulot. En trente secondes, j'étais lancé! Bim bam! Et me voilà en mode Beast, faisant des moves de l'espace défiant la gravité. Yeah! Je suuiiiis le meilleur danseur au monde! Personne ne peut rivaliser avec moi et ma Newstyle! J'en ais mis du temps avant d'atteindre un tel niveau. 'Faut dire pratiquer couramment les glides, savoir maîtriser les "Pop", acquérir la précision des mouvements ce n'était pas donné à tout le monde. Des années d'entraînement, oui monsieur! Dommage que des compétitions de ce que j'appelle le Hip-Hop n'existaient pas ici, à Kaminari no Kuni! Il était peut-être temps de dévelloper ça, je devrais peut-être organiser un évènement de ce genre. Je deviendrais peut-être célèbre. Qui sait? Ouais, j'avais enfin une idée du tonnerre! Si je l'avais sortis au Raïkage lors de notre entretien, peut-être qu'il aurait apprécié et que je serai monté dans son estime. Mouais, sur ce coup, il m'aurait sans doute foutu un gros coup de pieds au cul et m'aurait viré de son bureau. Ouais, à mon avis je ne suis pas loin de la bonne réponse... Parce que bon, malgré son calme apparent, je l'avais bien vu! On me la fait pas à moi! Mais bn, j'espérais regagner sa confiance, car en plus d'être le chef du village, il était aussi celui de mon clan. Je me devais de ne pas m'attirer ses foudres.

C'est alors que j'aperçus une silhouette, je plissais les yeux histoire de mieux discerner la personne qui se trouvait là. Je connaissais ce gars! Je l'avais déjà vu! Mais quand ça? Attends, il avait de multiples scarification. Comme disait Nami, lui et et ses comparses ressemblaient vraiment à des zombies. Mais bon, ressembler à des cadavres animés, ne voulait pas forcément dire qu'ils étaient mauvais. Après tout ils n'avaient pas fait de vague depuis leurs arrivées. Je faisais confiance à Soroshiya de toute façon! Cependant j'étais curieux de savoir ce que ce gars faisait ici.

— Hey toi le scarifié!

Je décidais d'aller à sa rencontre. Une fois devant lui, je lui adressais mon sourire le plus Swaggeux.

— La forme Frankenstein? Toi aussi tu viens goûter à la tranquillité afin d'échapper aux missions du village?

Oui, je suis quelqu'un de sociable et qui fait très attention à ses mots. Arrêtez de faire semblant de tousser!

Le Bois Nuageux était un endroit agréable et reposant. La brume légère qui y régnait permettait également d’être plus ou moins dissimulé aux yeux de tous lorsqu’on se promenait entre les arbres. Pour Gen qui était venu s’entraîner ici, c’était l’idéal. Son clan ne faisait pas l’unanimité depuis son arrivée. Il ne s’était pas attendu à des effusions de joie et un accueil à bras ouvert de toute façon. Les cicatrices des Monjara avaient eu tôt fait de créer des préjugés. Rien de très étonnant. Gen était habitué à ce genre de regard depuis qu’il était tout petit. Ce n’était pas la première fois qu’on le scrutait comme s’il revenait de parmi les morts à cause de son apparence extérieure. La race humaine avait toujours tendance à être débile. Gen ne s’en souciait guères.

Que les gens pensent qu’il était un monstre cela l’arrangeait. Car ce qu’il y a de plus effrayant chez un monstre, c’est sa part d’humanité. Dès lors qu’il semble être humain ou approchant, il devient incroyablement effrayant. S’il inspirait la peur pour seulement quelques cicatrices, qu’est-ce que cela donnerait s’il voyait le manipulateur de fils au combat en dévoilant tout son potentiel ? Le spectacle des fils qui percent les chairs et viennent se déployer en un bouquet mortel n’était pas fait pour les faibles d’esprit. Gen s’en fichait éperdument encore une fois. Ce n’était pas pour les autres qu’il se battait. Il devait défendre les intérêts de Kumo maintenant qu’il en faisait officiellement partie mais il ne s’amuserait pas à se lier d’amitié ou protéger des personnes le jugeant au premier abord. Il n’en avait que faire de ceux-là. Le Raïkage était un noble personnage qu’il servirait aveuglément. Mais en ce qui concerne ses subordonnés c’était une autre affaire.

Alors qu’il répétait des mouvements inlassablement et que les fils qui l’habitaient se joignaient à son ballet funeste pour venir meurtrir le tronc d’un arbre innocent, un bruit étouffé et lointain le tira de la rigueur de l’entraînement. Les fils reprirent leur place mais restèrent sur le qui-vive. Au moindre ordre du Monjara, ils surgiraient en une masse noire pour venir l’épauler s’il s’agissait d’un ennemi. Il attendit, percevant le son qui se rapprochait sans vraiment trop savoir d’où. Il attendit quelques minutes jusqu’à ce que la personne originaire de ce tintouin se montre en s’avança vers lui. Elle s’était adressé à lui en le hélant sous le terme de scarifié. Très fin. Non vraiment très recherché. Comme si on lui avait pas fait trente fois la blague. Il regarda le type un peu mieux. Roux, un bandeau sur un œil, il afficha un sourire large en demandant s’il était là pour la tranquillité du lieu. Et il s’était vu affublé du surnom de Frankenstein.

Gen serra imperceptiblement les poings. C’était très discret mais l’envie de répliquer et d’envoyer ce type valdinguer le saisissait à la gorge comme une pulsion. Mais le bandeau à sa ceinture lui indiquait son appartenance à Kumo. Ce n’était pas vraiment l’idéal et un cruel manque de respect envers le Sandaime qui avait offert un foyer à son clan que d’agresser un membre de ses troupes. Il fit abstraction donc de sa rage et de son envie de frapper pour lui balancer un cinglant :

-Oui mais il semble que pour la tranquillité c’est raté.

Et histoire de détendre l'atmosphère, ou lui plus certainement, il continua sur sa lancée :

-Vous êtes Kumojin depuis longtemps ? demanda-t-il en désignant le bandeau à sa ceinture.

Oulah ! Je crois que je l'ai mis en colère. Je sais pas pourquoi y'a comme qui dirait un froid tout à coup. Dommage c'était le Printemps... Blague à part, je comprenais pas pourquoi il semblait aussi vénère. Après tout je ne me suis que gentiment moqué de sa face de scarifié. Et puis on avait déjà dû le lui faire, je parie même qu'entre membre de leur Clan ils devaient se la faire ! Alors pourquoi tant de haine ? Je ne savais pas. Je n'étais qu'une victime. Limite il voulait en découdre avec moi, maintenant ! Ah, il commence à se calmer. Enfin je crois. J'ai l'impression qu'il s'appaise. Il est peut-être Schizophrène ? Il faudrait peut-être que je lui demande...

Bref, au final, il ne me largua pas un poing sur la figure. Non, il lâcha seulement une phrase comme quoi je le dérangeais. Ouah, il a pas l'air super sociable comme gars. C'est sans doute un de ces mecs qui se préoccupe à 100% du clan et qui haït toute personnes qui n'en fait pas parti. Le caractère typique des rebelles qui veulent faire tomber les états. Comment ça je suis entrain de me faire un film ? Non, non, croyez moi, ce mec va mal tourner ! C'est moi qui vous le dis. Bon a part ça, il ne s'enfonça pas dans un mutisme profond, non, il lança la conversation, avec une question importante car cette question m'était adressé, et nul doute que je suis quelqu'un de très important à Kumo. C'est donc pour cette raison que tout ce qui me touchait, de près ou de loin était important. Qui a dit "Mon cul, ouais" ?! Bref.

— Waouw ! Ca fait un bail. Je suis un shinobi de Kumo depuis sa création. Et ouais mon gars ! Mon Clan est un des piliers fondateur de cette cité.

Je parie que je l'avais impressionné. Genre, il était méga-jaloux là. En même temps c'est trop la classe ce que je venais de lui dire, alors y'avait de quoi ! Cependant, il avait sans doute une histoire lui aussi, il avait vécu loin des villages pendant un certain temps. J'étais assez interréssé par ces anciennes conditions de vie. Même trente secondes plus tôt je me foutais littéralement de sa gueule ! Mince ! Je l'ai avoué !

— Et sinon... Toi tu faisais quoi avant de venir ici ?

Le monde avait bien changé depuis la fin de la Grande Guerre entre les Senjus et les Uchiwas. Il avait sans doute dû voir des trucs que je n'avais pas croisé à l'époque, ou en tout cas ce dont je me souviens.

Peut-être qu'il était au courant de rumeurs. Des trucs qui pourraient menacer la sécurité de Kaminari no kuni. J'en sais rien hein, mais des trucs intérréssant qui sortirait de mon quotidien. Une histoire drôle un truc du genre quoi. Ou peut-être que...

— Et comment t'as fais pour avoir cette tête de zombie ? Tu t'es fais rouler dessus par un charriot ? Toi et toute ta famille?

Ouais, j'suis comme ça moi. Un peu direct, j'aime bien aller dans le vif du sujet. Mais dans le bien vif, m'voyez ? Cependant, n'y voyez aucune méchanceté envers ce pauvre bougre...

Impressionnant. Contrairement à la première impression que Gen en avait eue, ce guignol était membre d’un des clans fondateurs de Kumo. Il n’en dégageait pas une prestance exemplaire pour autant. Le genre de gars qui se veut cool et détendu alors qu’il est originaire de bonne famille et devrait leur faire honneur en se comportant d’une manière noble et impeccable. C’était ce qu’en avait retenu le Monjara de ses entrevues avec le Sandaime Raïkage. Originaire du clan Bakushô, il devait faire la fierté de son clan. Qu’en était-il de celui qui faisait face à Gen ? Etait-il du même clan ?! Ce serait une perte considérable. Gagner un point pour en perdre un avec ce type immédiatement après, cela faisait retomber à zéro. Le Monjara n’était pas encore familiarisé à l’histoire du village et il ne savait donc pas si ce gars venait du clan Bakushô ou d’un autre. Et comme il ne s’était pas présenté, difficile de le dire. Il abandonna l’idée du coup.

Le glandu reprit en lui demandant ce qu’il faisait avant. Le Monjara ne réprima pas un ricanement qu’il voulait hautain. Tous ces petits villageois habitués à leur confort, à vanter les mérites d’un clan où ils n’avaient pas accomplis la moindre chose et s’appropriaient la gloire de leurs ancêtres tombés au combat pour leur pérennité et qui n’en trouvait l’utilité que pour se pavaner et impressionner. Pour le clan de Gen, il en était autrement. Le jeune garçon avait toujours connu la misère et la nécessité. Mais son clan ne s’en était que plus renforcé et plus durci par la suite. Cette entraide et cette proximité. L’errance les avaient peut-être condamnés à de maintes reprises et leur avait nuit. Mais c’était sans compter sur la force qu’ils avaient réussis à en tirer. Chacun d’eux avait souffert mais personne ne se plaignait, continuant d’avancer et d’aider le clan. Aujourd’hui, Kumo était l’avènement de tous ces efforts. Et c’est à Kumo que les doutes convergeaient par centaines pour les assaillir, estimant qu’ils n’étaient pas dignes de la bannière des Nuages. À ceux-là, Gen avait envie de leur administrer dix phalanges dans la face. Mais les cons osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.

Face à cette question, Gen ne put que répondre d’un ton qu’il tenta d’apaiser pour ne pas immédiatement en venir à l’étape phalanges entre les deux yeux :

- Avant Kumo, mon clan errait sans but sur le continent à la recherche d’un foyer. Le Sandaime Raïkage nous a trouvé et nous a offert ce que nous cherchions contre une aide militaire et la fidélité qu’un chef d’Etat attend de ses troupes.

Une réponse claire qui ne témoignait pas de l’animosité qui pouvait habiter le Monjara. Ses fils meurtriers en frémissaient d’excitation et n’attendaient que le bon moment pour sortir et obéir aux volontés de leur maître avec lequel ils s’étaient développés et avaient grandis. Puis le type enchaîna avec une autre question. Cette fois-ci, les fils ne frémissaient plus, ils bouillonnaient. Un total manque de respect envers le clan Monjara. Si lui et sa famille s’étaient fait roulés dessus par un chariot ?! Que Gen se fasse insulter sur son physique, il s’en fichait éperdument. Mais s’il y avait bien une chose qu’il ne fallait pas dénigrer, c’était sa famille qui avait tant souffert et qu’il protégeait au péril de sa vie. Ce guignol avait beau être plus gradé que lui ou non, il pouvait même être une légende de Kumo si ça leur chantait, il ne laisserait pas passer un tel affront. Mais avant ça, il lui adressa tout de même quelques mots :

- Et toi dis-moi, ton père tu l’appelles aussi tonton pour être aussi con ?

Et c’est sur cette rime que les fils jaillirent de ses avant-bras pour former des armes qu’il utilisait régulièrement au corps à corps. Etant proche du gars, il n’eut pas beaucoup de chemin à faire pour enchaîner les coups de poings devenus plus dangereux avec les piques qui sortaient de ses cicatrices. Ce gars allait savoir qu’il ne fallait pas impunément se foutre de la gueule de Monjara Gen, héritier du clan Monjara.

Bon allez ! Dêpeche toi de me répondre là ! J't'ai posé la question c'est uniquement parce que tu me l'as posé avant. Et puis oui je suis interréssé par ton histoire, mais pas au point d'attendre des heures wesh ! Ah enfin ! Il me disait, que lui et les autres membres de son clan erraient sans but sur le grand continent il y a de cela un petit moment déjà. LOL ! Le mec il cherchait un foyer, alors evidemment il vagabondait. Dans le style n'importe quoi, ben je dois vous dire que ce gars était pas franchement super mégà intelligent. Pourquoi, lui et son clan ne s'étaient ils pas posés dans un petit coin tranquille ? C'est à croire que tout le monde vivait dans un village shinobi. Nan mais j'vous jure... Alalala, je crois que lui et moi on est pas fait pour s'entendre, surtout quand je lui ai sortis ma phrase qui allait me permettre d'en connaître un peu plus sur ses origines. Il l'a d'ailleurs très mal prit, me sortant une histoire avec un toton et un mon père. J'aurai répondu sur un ton égal si il ne m'avait pas foncé dessus, des fils horrible lui sortant de ses avant bras ! En plus d'être dégueulasse, je pouvais strictement rien faire, la distance était trop courte pour que je puisse réagir. Déjà que j'étais lent en temps normal et puis je ne m'attendais pas du tout à ça ! Par reflèxe, je levais les bras afin de me protéger le visage. Je sentais clairement les piques pénétrer ma chair. Poussant un cri de douleur je reculais, afin de mettre de la distance entre nous. Putain, l'enfoiré...

Je regardais ma chair lacerée. Cet mec était un véritable malade mental !

— Mec, tu vas pas bien dans ta tête toi ! Je te pose une question et toi tu m'attaques ?! Nan, mais il est grand temps que tes parents t'apprennent les bonnes manières gros.

Activant tant bien que mal des mudras, une brume apparue dans les bois déjà bien brumeux. Mon adversaire disparut alors de mon champ de vision par l'effet du Kirigakure. Héhé, à moi de lui montrer le Bakushô Style ! Je me déplaçais sur le côté de la manière la plus silencieuse possible me retrouvant à la droite de sa position initiale. Je modelais de l'argile grâce à mes mains, cinq petites araignées furent formées. Je n'allais pas me battre au maximum de mes capacités. J'étais pas là pour le tuer ce bougre ! Mais il méritait de partir encore plus moche qu'il ne l'est déjà. Une technique de sensorialité me dévoila sa position. D'un geste je lançais l'ensemble de mes petite bêbêtes vers la momie. Une fois qu'ils étaient arrivés à sa hauteur, j'activais les mudras activant leurs explosions. Un contact avec ce mec aurait suffit, cependant ma technique sensorielle n'était pas précise, les faire exploser près de sa position m'assurait de le toucher quand même. La déflagration de l'explosion produisit une petite couleur rouge-orangée qui traversa légèrement l'opacité du brouillard. Sans compter le souffle de l'explosion qui fit voleter mes cheveux, d'un geste de la main je les remettient à leurs places.

— Alors mon gars ! Tu fais moins le malin hein ?

Bitch, I'm a boss !

Le coup toucha sa cible. Gen pouvait sentir les piques pénétrer dans la chair de l’insolent qui lui avait manqué de respect. Bien fait pour sa face à celui-là. Le Monjara avait beau vouloir donner une image positive et reluisante du clan, il ne comptait pas laisser passer de telles insultes envers sa famille. Quitte à se faire dézinguer par le premier connard venu, au moins aurait-il agi en accord avec ses principes. Si ce mec était un con incapable de comprendre quelque chose d’aussi important que le respect, alors Gen lui apprendrait à grands coups de latte dans la tronche. Et à ce petit jeu il pouvait tenir extrêmement longtemps. Du moins tant qu’il n’usait pas de chakra parce que là bien sûr il était limité. Il en avait déjà usé un peu pour ordonner à ses fils de former les armes ornant maintenant son avant-bras. Le malpoli fut éjecté en arrière. Et commença à lui crier dessus pour son geste.

En même temps il s’attendait à quoi celui-là ? Insulte pas la famille de quelqu’un si tu veux pas qui te mette une branlée c’est aussi simple. Et puis chialer pour deux, trois entailles. Il aurait pû avoir bien pire alors qu’il s’estime heureux l’insolent. De plus il venait de recommencer en faisant une remarque sur ses parents. Il en avait assez. C’était pas croyable d’être aussi con et borné à la fois. Gen allait se charger de lui faire comprendre par la force qu’il ne fallait pas le provoquer ainsi. Cette énergumène gouterait à ses poings avant d’expérimenter la politesse et le respect. Mais avant qu’il ne puisse faire quoique ce soit, la brume s’éleva et vint recouvrir l’endroit d’une gangue aveuglante. Pas si con que ça finalement l’abruti.

Mais cela devenait un tantinet délicat pour le Monjara qui ne pouvait deviner d’où allait venir la suite. Ses capacités sensorielles étant nulles, il ne pouvait pas connaître l’emplacement même approximatif de l’adversaire. Il n’avait qu’à espérer que le type s’approcherait au corps-à-corps pour lui coller une mandale dont il avait le secret. C’était bien le seul domaine qui le connaissait un tant soit peu. Mais alors qu’il s’apprêtait à voir surgir l’impoli des tréfonds de la brume, son attention fut attirée par un étrange bruit qui se propageait sur le sol comme un cliquetis assez étrange. Il baissa la tête pour voir de simples araignées blanches aux traits vulgaires. Qu’est-ce que c’était que ça ? Puis elles enflèrent ! L’une d’elles était assez proche de la position du Monjara qui n’eut que le temps de lever un bras et d’ériger une défense de fils à la dernière minute. Mais il prit de plein fouet le souffle de l’explosion.

Il partit à quelques mètres de là. Les fils ayant servis à le protéger reprenaient leur place dans son organisme. Certains tombèrent à terre, à moitié carbonisés tandis que les rares survivants reprenaient leur place. Il quitta la brume tellement le souffle l’envoya valdinguer. Il se retrouvait maintenant parmi les arbres. Il sauta même sur une branche pour prendre un peu de hauteur. il ne voyait pas mieux et décida de faire appel à du monde en renfort. Son dos commença à gonfler et à s’ouvrir pour que la créature de foudre se libère et vienne pointer son masque jaune à la lumière du jour, attendant les ordres de son hôte dont le dos se mit à se recoudre alors qu’il se tenait au tronc de l’arbre sur lequel il se tenait. La créature se tenait sur la branche du dessus et tous deux attendaient de voir ce qui allait se passer. Rien d’envisageable avec cette brume. Ce ne serait qu’une perte d’énergie inutile de se lancer à corps perdu là-dedans. Et donc, même si Gen avait horreur d’attendre, il fit l’effort de patienter pour voir comment allait réagir le malpoli par la suite.

Spoiler:

Un mouvement, je savais que mon adversaire s'était déplacé. Vu la distance, il devait désormais être à l'extérieur du Kirigakure, comme quoi, il avait fait une petite trotte. C'est pas comme ci cette brume faisait trois mètres carré. En tout cas un bon réflexe de la part de ce gars, qui allait ainsi avoir la vision sur de futures attaques. Cependant la surprise était de mon côté et je comptais bien l'utiliser. Mes mains mâchèrent de l'argile et recrachèrent cinq figurines de ma personne. D'un mudra, elle atteignirent ma taille et c'est donc cinq clones d'argile qui se dréssèrent à mes côtés. Cinq fois plus de swag quoi. Le but de cette manoeuvre étant de le surprendre, et sur ce coup j'étais quasi-sur que ça marche. Je décidais de faire bouger un de mes clones vers l'éxtérieur de la brume afin d'avoir un contact visuel avec Franck. Oui Franck. Franck Enstein ! Hahahahaha ! Haha... C'était nul ? Ok...

Pendant ce temps, je créais une nouvelle oeuvre d'argile. En quelques secondes c'est un magnifique oiseau d'argile qui se dressait devant moi. Mon clone sauta sur son dos et s'envola, dépassant la cîme des arbres. Ce dernier avait une vue limitée, cependant au moindre signe de baston, il n'hésiterait pas à déchaîner son art. Après tout n'était-il pas mon clone ? Ah ben si ! Surprenant. Quant à moi et mes trois autres clones, restions dans la brume afin de pouvoir trouver un plan B au cas où mon adversaire m'avait préparé une surprise. Donc le mot d'ordre serait patience.

Mon clone sortit de la brume et pu repérer exactement la position de mon adversaire. Cependant, il déduisit rapidement que ce gars n'était plus seul, une chose ussi immonde que lui se dressait à ses côtés. Bordel, c'était quoi ça ? C'est vraiment pas beau du tout ! Dans tout les cas, ce truc n'était pas là pour faire de la décoration. Il allait falloir que je vois ce que ce machin tout pas beau était capable de faire. Aussi mon clone commença à provoquer:

— Waw... C'est ton frère ?

Vu comment il avait réagi lorsque j'ai blagué avec la plaisanterie du charriot, je pensais clairement qu'il allait partir au quart de tour. Le clone posté sur mon oiseau d'argile était là afin de soutenir une future attaque. Cependant, je me doutais que mon adversaire savait qu'au dessus des feuilles de la forêt nuageuse, se trouvait un prédateur aérien. Il ne me restait plus qu'à attendre l'assaut de cet adversaire du dimanche. Il allait payer pour avoir entaillé mes swaggo-bras !

Spoiler: