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![Prenons un peu d'altitude. [PV Amaterasu;Hakuryuu] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: Prenons un peu d'altitude. [PV Amaterasu;Hakuryuu] Lun 1 Avr 2013 - 22:02 | |
| Tetsu... une nation forte domptée par les Samouraïs, des hommes d'honneur et de valeur. Rien ni personne ne semblait pouvoir déranger la tranquillité des montagnes du fer, et pourtant... Zassou avait entendu dire que l'on avait tenté de prendre ce pays d'assaut. Une rumeur sans doute, car sitôt pénétrés les lieux, tout semblait bien calme. Mais le doute et la curiosité, avaient amené Zassou à se rendre dans les montagnes des Samouraïs, et croyez-le, il en fallait beaucoup pour faire bouger Zassou, surtout en milieu montagnard. Eh non, la Kusajin n'aime pas la montagne, question de gènes. La raison toute simple pour laquelle elle se rendait là-bas était parce qu'on accusait un village d’agression envers Tetsu. Elle avait entendu la même chose pour Ame et Yuki. Ame, elle en était presque sûr, et puis Yuki... encore des montagnes, donc rien de bien important.
Soyons clairs, si Tetsu avait vraiment été attaqué, c'était la preuve qu'il fallait pour prouver que les grandes nations continuaient l'oeuvre de leurs anciens alliés, les Uchiwa et les Senju, à savoir, plonger le monde dans une guerre sanglante et impitoyable. Et ça, la Kusajin ne pouvait le laisser faire, question de convictions. Le grand problème de Zassou était qu'elle n'avait aucun poids. Elle avait quelques compagnons d'armes rescapés de la Grande Guerre, certes, mais même si ces derniers étaient Kusajins, ils ne faisaient pas preuve de beaucoup de conviction, il fallait les comprendre, leur seul but était de survivre, se nourrir, eux et leurs familles. La descendante des Tôhatsu avait bien compris qu'elle ne pourrait compter que sur le Destin pour lui faire rencontrer des partisans à sa cause, ou plutôt, des partisans à cette vaste cause qu'était celle de la liberté, loin de l'oppression du monde des nations majeures.
-Ouaip, va me falloir un abri à moi...
Ah oui, pardonnez votre humble narrateur qui, dans ses explications, avait oublié de s'occuper de Zassou. La pauvre kunoichi faisait face à une température qui l’incommodait grandement, et ce n'étaient pas ses vêtements Kusajins qui allaient la protéger ! Ah ça non ! La pauvre s'était emmitouflé dans son écharpe marron-doré et noire pour plus de chaleur. Si elle continuait à ce train-là, elle ne tiendrait pas plus de quelques heures. Il n'y avait pas que le froid qui malmenait cette très chère Zassou, la faim aussi se faisait sentir. Ah ! Si seulement le Destin lui trouvait un abri, un feu et du bois ! Oh, et cela ne saurait tarder, car le petit sentier gelé par la neige que foulait les petits pieds de la Kusajin menait à une sorte d'esplanade aussi blanche que sa peau où se trouvait une petite maison abandonnée. Heureusement, les habitants de la demeure venaient de quitter les lieux, et le monde des vivants par la même occasion, paix à leurs âme tourmentées, puissent-elles rejoindre les cieux en paix. Am...
Breeeeef ! Il ne fallut pas longtemps à la kunoichi pour atteindre la fameuse esplanade où se trouvait la demeure des esprits tourmentées des cieux ayant quitté la paix peu de temps avant le froid... qui... sur l'esplanade quoi. Là, les yeux aussi verts que l’émeraude de la kunoichi rencontrèrent une maison appartenant visiblement à de riches dignitaires. Les finitions du toit, la qualité du bois et la taille de cette habitation rouge-cendré ne laissait espérer que du luxe ! Mais si seulement elle avait su... elle n'aurait pas attendu si longtemps devant la porte après y avoir frappé ! Bref, laissons-la à son ignorance, mieux vaut ne pas la contrarier et ne pas lui dire qu'elle venait de perdre de précieuses minutes de luxe de calme et de... je ne dirai pas la fin.
-Au moins, il y a du bois.
Tels furent les premiers mots que la kunoichi prononça lorsqu'elle fut en face de la cheminée de pierre. Avec de la chance, elle pourrait passer la nuit en ces lieux sans que les esprits des propriétaires ne viennent la hanter. Vous savez, depuis tout à l'heure je présente Zassou comme étant une gauche dénuée de tout capacité de survie, mais ma foi, c'est faux ! La Kusajin, avait de la suite dans les idées, elle savait déjà comment investir son temps ! La cuisine était propre, rangée, en fait, tout était dans le même état, même le petit culte au fond du jardin semblait avoir joui du même traitement de faveur pendant de longues années. En bonne cuisinière qu'elle était, Zassou commença son oeuvre. Elle descella la nourriture qu'elle avait emporté avec elle, des pommes de terre et du lard -ne vous inquiétez pas, c'est fait exprès pour coller avec l'ambiance montagne-, les coupa en lamelles et mit le tout à cuire dans une poêle, ou autre récipient du genre que votre narrateur ne saurait nommé tant il est inculte. C'est une blague, bien-sûr.
Pendant que la nourriture cuisait, elle alla faire un petit tour à l'étage, histoire de s'assurer qu'elle pourrait jouir de sa cuisine seule sans avoir à partager avec un odieux propriétaire qui ne lui aurait pas ouvert tant son sommeil était profond. Négatif, il n'y avait pas âme qui vive. C'était dommage en un sens, car il y avait beaucoup trop de nourriture pour son simple estomac. Oh ! Mais on venait ! Zassou ne le savait pas mais elle alluma quand même un feu ! Chose qu'elle aurait dû faire en premier ! Ahaha ! Ne vous inquiétez pas chers visiteurs ! Le plat est bon ! Il s'apparente à ce que vous connaissez sous le nom de Rösti, un plat typique des montagnes ! |
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