Avant je ne vivais pas dans la grande capital, je ne vivais pas dans le village caché de Kumo no Kuni, non je vivais certes sur ses terres, dans un petit village reculé, épargné par le temps, nous vivions en paix jusqu’au jour ou tout bascula, et si vous, vous demandez ce que c’est je ne vous le dirais pas, je ne veux pas ressasser de mauvais souvenirs au risque de mériter. Mais ainsi soit-il, maintenant j’étais seul entièrement seul et je me dirigeais donc vers la capitale.

Passant par le sentier perdu, il fallait dire que je connaissais un temps soit peu Kumo, pour m’y être aventuré plus d’une fois, et pour cause comme je vous l’ai dit, avant je vivais dans un petit village, et donc il ne m’était pas rare d’allait dans la grande agglomération pour aller chercher diverse fournitures pour ma famille. J’étais même venu passer mon examen de Genin à seulement sept ans j’avais réussis avec brio mon examen et était par conséquent devenu Genin de Kumo, d’ailleurs j’étais le plus jeune Genin de mon clan.
Une brise de vent faisant virevolter quelques mèches de cheveux, créant par la même occasion une petite larme sur mes yeux rouges, vous connaissait tous ces larmes forcées par le froid. Il fallait dire que ça faisait longtemps que je n’avais pas pleuré, d’ailleurs à bien y repenser je n’avais plus pleuré depuis le drame. Cette tragédie funeste qui plongea mon cœur obscurci d’une haine infâme se nourrissant des profondeurs des plus noires ténèbres.

Une fois arrivé devant les gardes je m’identifiais, connu des registres je pus passer sans aucun problème. Kumo était une belle ville, de par ses montagnes et des nuages gravitants autours d’eux, je marchais ici et là sans vraiment savoir où j’allais car maintenant que je n’avais plus d’endroit où dormir qu’allais-je faire ?
Je m’assis sur un banc à contempler la masse populaire, il avait la petite grosse qui faisant ses courses chez l’épicière du coin, les enfants qui jouaient au ballon à coté de la fontaine non loin de moi, l’homme sportif faisant son jogging quotidien, les amis qui m’engeaient au restaurant du coin pour midi. Après avoir regardé tout ce beau monde je pris conscience une nouvelle fois que j’avais plus rien et que je ne savais pas ce que j’allais faire je pris ma tête dans mes mains et commença à ne plus croire à la vie.

Le soleil était à son paroxysme, je pouvais ressentir la chaleur sur l’épiderme de ma peau, la moindre parcelle de chaire était réchauffées par se rayonnement solaire. Je me mis à penser, je me disais que dans un premier temps je vais faire exclusivement des missions pour gagner de l’argent ainsi essayer de m’acheter un petit studio et essayer de vivre par mes propres moyens, chose qui allait être vraiment difficile de par mon jeune âge j’en avait conscience.

Le soleil, la lumière, le ciel bleu. C'est ce genre de choses que l'on trouve tous les jours au village de Kumo. Il était aux environ de midis. Le soleil était à son zénith, le ciel était totalement dégagé, il faisait beau et très chaud. Shinji était dans son appartement. Pour une fois, il ne dormait pas. Il se trouvait au niveau de sa fenêtre, ses bras s'appuyant sur le rebords. Il regardait sa ruelle d'en bas. Depuis quelques jours, la joie était revenue dans sa ruelle. En effet, il y a encore quelques temps, c'était relativement le bordel. Tous les soirs, de mystérieuses personnes venait saccager les échoppes de la ruelle. Quelques shinobis de Kumo ont mené l'enquête mais, ils n'ont rien trouvé. Cependant, les crimes continuaient. Un soir, le nuage pourpre n'arrivait pas à dormir. Il décida donc de prendre l'air et il monta sur le toit de l'immeuble où il réside. C'est alors qu'il vit les trois coupables. C'était juste des gamins qui s'amusaient à voler et saccager les boutiques. Le Aoki soupira et sortit un kunai pour le lancer au pied d'un des gamins. Celui-ci cria et partit en courant avec ses homologues. Depuis, plus aucun vandalisme et le manipulateur pouvait avoir enfin le calme. Car oui, Shinji est très à cheval là-dessus. Une brise légère apparut comme par magie et se mêla au calme de la rue. Sous cette chaleur écrasante , ce petit vent adouci réellement. Le kumojin ferma sa fenêtre et décida de déjeuner. Il prit quelque chose qui ressemble à du ramen en boite et il le réchauffa. Quelques secondes après, il dégusta son repas. Après ça, il se dirigea vers la douche afin de se rafraichir. Il ressortit de celle-ci un quart d'heure après. Il prit dans son armoire un T-shirt simple avec un jean et une veste. Il prit les clefs de chez lui, ouvrit la porte, la ferma et fit un bon pour arriver directement dans sa ruelle.

La rue du genin était complètement déserte. Il partit pour une petite marche revigorante. Le brun ténébreux n'avait pas de réelle destination. Il se laissait porté par le vent et par ses envies. Après quelques minutes, le bougre arriva dans une rue où il avait du monde. Il avançait d'une manière nonchalante. Depuis quelques jours, Shinji était plutôt lunatique. Il pouvait être très sympa et sociable comme il pouvait être tout le contraire. Par exemple, il y a pas longtemps, le Aoki a rencontré un shinobi assez spécial avec qui il a beaucoup parlé. Ce shinobi s'appelle Idakushin Kyoukan. Il avait vraiment apprécié cette rencontre et avait vu un bon potentiel en lui. Mais l'autre jour, une personne vient demander son chemin et le nuage pourpre lui rétorqua qu'il n'avait que faire de lui et partit sans se retourner. Il porte bien son surnom le Aoki. En effet, tel un nuage qui suit le vent et qui peut aller n'importe où, Shinji suit ses envies et peut-être aussi bien sympathique que froid. La question était ... qu'est-ce qu'il est aujourd'hui ?

Alors que notre cher Shinji se baladait dans la rue, la brise s'intensifia un tant soit peu. Les cheveux du nuage pourpre suivirent le vent donnant un effet ... BAD ASS ! Bref, le jeune marchait tranquillement quand soudain, il vit un jeune garçon qui ne bougeait pas. L'utilisateur du Haiton fut surpris et il regarda attentivement le garçon. Celui-ci avait sa tête dans ses mains. Il n'avait pas l'air bien mais bon il s'en foutait un peu. Il continua sa marche et regarda le ciel. Celui-ci était vraiment magnifique ... et bim. En effet, le bougre n'avait pas vu mais l'enfant de tout à l'heure venait de se heurter au brun ténébreux. Un regard assez froid fût lancé par Shinji. Il soupira et prit la parole.

« Fait attention où tu mets les pieds ... gamin »

Putain… Voilà le premier mot qui me vint en tête, je n’avais nul par où aller, plus de mère, plus de père, personne, je n’avais plus personne et à seulement sept ans il était difficile de se débrouiller seul. Me claquant le vissage en guise de stimulant je me dis alors. Difficile, mais pas impossible.

Je bondis du banc sur lequel j’étais depuis le début, puis me hâta en direction du centre ville profond, là où il y aurait surement plein de trucs à faire, d’ailleurs à l’heure actuel je devais penser à me nourrir. Deux façons s’offrait à moi, celle de voler ou de payer, vu que je n’ai encore pas de sous le vole, allait être ma priorité, car avec le peu de vivre qu’il me reste dans mon sac à doc, je ne passerais pas deux jours, je devais donc impérativement trouver de quoi me nourrir et dans un second temps je ferrais quelques mission pour gagner des ryos et ainsi payer ce que je mange. Voilà mon plan était simple, certes difficile, mais pas impossible.

Bim ! Perdu dans mes pensées mon épaule heurta un textile appartenant probablement à quelqu’un, un homme, d’ailleurs sa voix et son apparence me le confirma.

« Fait attention où tu mets les pieds ... gamin »

Son regarde fut froid je l’avais remarqué, mais me laissa complètement indifférent, il était grand, mais bon de ma petite taille tout me parait grande, même si je ne m’en rends pas forcement compte, il avait des cheveux de couleurs noirs ainsi que des yeux sombres, ce qui allait avec la situation, en temps normal un enfant aurait très certainement eu peur au moins un minimum, mais à moi non, il n’en était rien. L’homme était vêtis de façon étrange, il portait une veste noire et une chemise blanche en dessous avec un pantalon s’accordant parfaitement au reste, le genre de type que l’on peut qualifier de comptable, seulement ici il n’avait pas la cravate, et il paraissait plus cool aussi

Dans mon élan je passai en quelque peu, « de force » puis me retourna brusquement, faisant cliqueter mon bandeau qui était attaché à la bretelle de mon sac à dos contre la lanière et contre mon flanc. De ma voix douce je lui dis que je ne l’avais pas vue et que je n’avais pas fait exprès. D’un signe de tête et en me penchant en avant je dis alors.

« Excusez-moi Monsieur, je ne vous avez pas vu »

Avant de me mettre dos à lui et de commencer à repartir.

Effectivement, ça arrive à tout le monde de percuter les gens, en général on s’excuse car on est polie, on ne lui crève pas un œil, c’est normal, alors ben oui je m’excuse car je suis polie, et puis au-delà de la politesse je trouve que c’est un signe de respect surtout envers les plus âgées que moi je respecte toujours les gens, sauf… Sauf s’ils sont natifs de Kiri no Kuni, ses gens là je ne peux pas l’ais voir, je ne leur pardonnerais jamais ce qu’il on fait à mon petit village à ma famille. Mais au jour d’aujourd’hui je n’étais pas là, à l’ais maudire, non je devais progresser pour devenir plus fort et ainsi pouvoir venger les miens.

Tsss ... Ces gamins ... Ils ne font vraiment pas gaffe. Shinji en avait eu sa dose avec les enfants. Les trois mioches qui terrorisaient le quartier du manipulateur de la cendre était du même age que celui-ci. Cependant, ce gamin semblait perturber. Quelque chose devait le tourmenter car, quand il heurta le genin, on pouvait bien voir qu'il était perdu dans ses pensées. Mal grès ça, le bougre ne voulait rien entendre et avait balancé au visage de ce garçon une tirade et un regard des plus froid. Les deux habitants de Kumo s'échangèrent un regard assez spécial. Sombre et inquiétant du côté du nuage pourpre et neutre du côté du gamin. C'est comme si le brun ténébreux ne faisait pas peur au petit homme. Pourtant, le gars à Shinji à tout ce qu'il faut. En effet, il est assez grand, brun, a les yeux noirs. Non franchement le gamin devrait se faire dessus normalement. Mais ce n'était pas le cas. Les deux se regardèrent pendant quelques secondes avant que le petit se redresse. L'utilisateur du Haiton jeta un réel coup d'oeil cette fois-ci et regarda attentivement le gamin.

Ce bout d'homme devait avoir entre six et huit ans maximum et devait mesurer pas plus d'un mètre trente. Ce petit enfant avait des cheveux très particuliers. En effet, il était assez court, mais surtout de couleur verdâtre ce qui, il faut bien le dire, n'est pas très commun. Il avait aussi des yeux d'un rouge sanglant qui devait donner froid dans le dos aux enfants de son âge. Le garçon avait un corps qui semblait vraiment fragile, mais en même temps ... c'est un enfant. Au niveau des vêtements, le gamin portait une veste à capuche et un pantalon court. Le petit garçon se dressa devant le Kumojin puis en inclinant la tête, il dit alors à Shinji qu'il est désolé et qu'il ne l'avait pas vu. Puis quelques secondes après, le gamin se retourna et partit.

Mal grès le froid lançait par le brun ténébreux, le gamin s'excusa quand même. Le Aoki c'était surement trompé sur son compte. Même s'il a un corps d'enfant, il n'en a certainement pas l'esprit. Alors que le nuage pourpre esquissa un sourire, il remarqua quelque chose. C'était un bandeau. Oui certes, mais pas n'importe quel bandeau. C'était un bandeau prouvant que ce garçon était un shinobi de Kumo. Le manipulateur de la cendre fût plus qu'étonné de voir que le gamin était en fait un shinobi. Enfin ... il est quand même jeune non ? Shinji était curieux à propos du gamin, mais maintenant, le petit a toute son attention. Cependant, celui-ci venait déjà de partir. C'est alors que Shin' décida de partir à sa poursuite.

La vitesse de ses pas s'accéléra. Le Aoki était bien déterminé à retrouver ce gamin. Il bouscula quelques personnes sur le chemin. Puis il arriva à une intersection. Aie ... c'est le coup dur. Il demanda alors à quelques personnes s'il n'avait pas vu ce gamin mais malheureusement pour lui, personne ne l'avait vu. L'utilisateur du Haiton soupira et continua sa route, mais cette fois-ci en marchant. Il regarda alors à gauche, puis à droite et ... vit de nouveau le garçon. Il ne perdit pas une seconde et se mit discrètement à côté de lui. Avec une voix calme et inquiétante, il lui dit ses quelques mots.

« Es-tu vraiment un shinobi ou as-tu simplement voler ce bandeau à un vrai ninja ? Tu n'es pas obligé de me répondre, mais je suis curieux de voir un enfant avec ce bandeau ... »

Je me hâtais alors en direction du centre ville profond, me laissant poussé par la lourde et fraiche brise d’air qui me guida, abandonnant par la même occasion le jeune homme que je venais de bousculer. Le temps était merveilleux, l’on ne pouvait pas rêver mieux comme temps, les rayons du soleil, venant se pauser délicatement sur chaque épiderme de ma peau, me la réchauffant. De par et d’autre le ciel était parsemé de nuages blanc de magnifiques nuages couleur lait crème. Les nuages dont on n’aimerait tellement pouvoir s’allonger dessus et se laisser emporter au grès du vent.

J’enfonçais alors le pas en direction du bourg, donc, sans me soucier un instant de mon homologue que je venais, en quelque sorte, de rencontrer. Comme si la brise d’air me fit accélérer, comme si tel Hermès le messager des Dieux, je fus porter par se vent. Et en seulement quelques minutes je me retrouvais dans une grande allée entouré de maisons, ou plutôt entouré de bâtiments. Ces bâtiments étaient tous sans exception construit à même la roche des montagnes, faisant ainsi le charme de Kumo no Satô. La plus parts des commerces, des restaurants était reliées entre elles par des lignes, apportant très probablement l’électricité dans les bâtisses en questions.

Je commençais à m’élancer, accélérant de plus en vite le pas atteignant une pointe de vitesse comparable à une course, je pris appuis sur mes jambes puis d’un saut je me mis sur l’une des toitures de ses bâtisses. Atterrissant sans faire de bruit tel un félin gambadant de toitures en toitures, d’ailleurs je fis de même, cela allait bien plus vite que par la voie « normal ». En fait c’était les montagnes qui créées les grandes avenues je ne l’avais jamais remarqué, preuve que je ne passais pas le claire de mon temps à Kumo, mais dans ma petite bourgade en dehors de la capital. Et chaque avenus amenaient toutes en un point, elles amenaient en direction d’une grande place duquel au milieu il y avait une gigantesque fontaine en face de celle-ci il y avait les appartements, enfin je dis appartement je ne suis même pas sûr, mais ce que je savais c’est qu’il y avait les bureaux du Raikage.

Arrivant en fin de parcourt, en plutôt en fin de toitures je pris une plus grande impulsion que lors de la précédente puis usant de mon pouvoir me mis à planer au ras du sol, prenant les grandes avenus, faisant virevolter habits, soulevant jupes, apeurant même quelques passants, lors de mon passage non loin d’eux. Prenant de l’altitude en arrivant en bout d’avenue je me mis planer sur le dos, mais dans les nuages cette fois si avant de repiquer au centre de la place et de me pauser enfin. La scène s’apparentait plus à un énorme looping, qu’un simple vole. Pourquoi avoir fait cela ? Pour une seule et unique raison me vider l’esprit, certes j’étais dans la merde, mais un Kadoria sait se démerder.

Une fois mon long moment de solitude fini je me plaçai sur le rebord de la grosse fontaine, pour profiter quelques instants du magnifique temps qui s’offrait à moi. Quand une voix calme se fit entendre… d’ailleurs à bien y réfléchir elle se faisait plutôt inquiétante que calme cette voix, enfin inquiétante pour n’importe qui mais pas pour moi ! C’était le comptable de tout à l’heure :

« Es-tu vraiment un shinobi ou as-tu simplement volé ce bandeau à un vrai ninja ? Tu n'es pas obligé de me répondre, mais je suis curieux de voir un enfant avec ce bandeau ... »

l’homme s’était mit à coter de moi sans une bruit, c’est qu’il a bien faillit me faire peur celui-là, mais ne laissant rien paraître, même mieux me tournant vers lui d'un large sourire au fait que je trouvais cette question rigolote, je lui rétorquai, de ma voix douce et angélique.

« Monsieur DonoShukei* un tel dû ne me servirait à rien de par mon jeune âge, à par frimer devant les copains, mais n’ayant pas d’amis … » un petit soupire sortie de ma bouche laissant terminer la phrase avant de la reprendre « … par conséquent je ne l’ai nullement volé, je l’ai aguerrie en étant admis à l’examen Genin »

Un vocabulaire très élaboré pour un jeune garçon vous ne trouvez pas ? Cependant ne lui laissant pas le temps de répondre je lui demandai alors.

« Pourquoi m’avoir retrouvé, Monsieur ? Je ne vous connais pas. »

C’est alors que mon ventre se mit, à gronder, il gronda tellement fort que j’en avais honte, il est vrai que j’avais faim et que mon périple de chez moi jusqu’ici m’avais creusé l’estomac. Mais là! Etre affamé à se point la, c’était chose rare enfin rare tout est relatif, car il est vrai que j’étais une gros mangeur sauf pendant les entrainements ou je me contentais de manger des fruits, mais toujours démesurément.
Mon ventre se tordit de douleurs une nouvelle fois, l’on aurait dit qu’un ogre allait surgir de derrière nous et nous manger tout cru, néanmoins il ne restait presque rien dans mon sac à dos et surement pas de quoi me convenir…

Shinji était la près du gamin. Il ne bougeait pas et il semblait calme. Il venait de finir sa tirade et voulait très vite entendre la réponse du garçon même s'il le savait déjà. Ce garçon devait être un ninja de Kumo. Car pour être franc pourquoi et comment il aurait volé un bandeau. Après tout, ça ne fait pas de lui un ninja et en plus il aurait du le voler à un vrai ninja ce qui aurait été plutôt dur. Mais ... pourquoi a-t-il posait la question alors ? Ba tout simplement parce que même si une hypothèse semble complètement folle il ne faut pas l'exclure pour autant. Si Shin' a bien appris quelque chose dans son périple de shinobi c'est que tout est possible. Le vent s'accompagna à la fermeture de la bouche du brun ténébreux. Ses cheveux virevoltèrent en suivant les mouvements du vent. C'était doux est rafraichissant.

L'enfant se tourna enfin. Le Aoki s'attendait à un visage non pas terrifié, mais au moins avec un peu de peur ou de surprise mais rien. Ah si ! Un sourire. Le mioche souriait c'est comme si le nuage pourpre lui avait demandé s'il voulait des bonbons. Enfin, celui-ci resta impassible et attendit la réaction du gamin. Celui-ci prit la parole avec une voix douce. Il affirma que ce bandeau ne lui servirait à rien et ajouta, en soupirant, qu'il ne l'avait pas volé, mais bien obtenus. Et ... Bingo ! Le jeune garçon était bien un shinobi de Kumo. Mais mal grès ça, il était quand même jeune pour un ninja. Peut-on vraiment être un bon shinobi à cet âge ? Peut-on réellement comprendre les politiques, les combats, l'art d'être un shinobi ? Ces quelques questions tournaient dans l'esprit de notre chez manipulateur de la cendre. Néanmoins, le petit bonhomme n'avait pas finis.

Le gamin inspira un grand coup et reprit la parole ne laissant même pas le temps à Shinji de répondre. A ces jeunes ... Bref, le gamin demanda à l'utilisateur du Haiton pourquoi il avait retrouvé alors qu'il ne se connaissait pas. C'était une très bonne question, mais notre ami genin avait la réponse. En effet, avoir vu un shinobi aussi jeune avait vraiment attisé la curiosité de notre ami Kumojin. Mais c'est vrai que vu de l'extérieur, c'était bizarre. En effet, ce n'est pas tous les jours que l'on voit quelqu'un courir après une autre personne alors que les deux ne se connaissent pas. Bref, le Aoki prit la parole.

« C'est vrai que ma question peut paraître stupide, mais je devais en avoir le coeur net. Pourquoi je t'ai retrouvé ? Bien, parce que tu m'intrigues jeune garçon. Ce n'est pas tous les jours que l'on voit un shinobi si jeune ... »

Le nuage pourpre fut interrompue dans sa tirade par l'estomac du gamin. En effet, celui-ci grondait comme pas possible. Des gens se retournaient, intrigué par le bruit du monstre qui devait se cacher dans le ventre de cet enfant. Le gamin devait ne pas avoir mangé depuis longtemps. Le brun ténébreux c'était levé du mauvais pied de base, mais en voyant ce gamin, il était plutôt d'humeur sympathique. Il regarda alors le jeune homme et lui dit.

« Écoute gamin, même si tu ne me connais pas laisse-moi t'inviter à manger. Je te poserais quelques questions si cela ne te dérange pas ... »

Le cœur sur la main ! C'est beau. Mais en vrai, Shinji voulait en savoir un peu plus sur ce très jeune shinobi. Le repas n'était qu'un prétexte pour collecter des informations.

Un ami qui sait ? Ma nouvelle rencontre qui avait commençait par une simple poussette hasardeuse mais que je le pense allait bien se terminer, enfin je dis bien se terminer il est vrai que je ne suis pas devin, alors comment affirmé, ben je n’affirme pas voilà. Mais en tout cas une chose était vraiment sûr c’est que pour moi la journée qui avait véritablement mal commencée commençait déjà à allait mieux. L’homme mystérieux répondis à la question que je venais de lui poser, après tout il m’en pause pourquoi pas moi ? Il me dit qu’il était intrigué par moi.
Moi ? Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de surprenant au fait que je suis un Shinobi, bon d’accord il est vrai que je suis un peu jeune, mais bon c’est que sa carbure la dedans vous voyez.

Mon ventre se remis à faire des siennes, coupant carrément le jeune homme dans sa parole. Qu’est ce que j’avais honte, cela ne se fait pas d’interrompe les gens comme ça, surtout les grandes personnes, et carrément les gens qui m’on rien fait, encore s’aurait été un être que je n’aime guère je ne dis, je lui aurais même rie au nez, mais là… non vraiment cela est vraiment mal polie. Mon ventre gronda tellement fort que certains passants ce retournèrent. Accablé de honte. Voilà ce que je ressentais.

Mais très vite une autre sensation s’emplie en moi, celle de l’émerveillement, des étoiles se mirent à la place de mes grandes pupilles ensanglantées, oui des étoiles car mon amis m’avait amicalement et sympathiquement invité à diner, je me mis alors à la fixer pendant de nombreuses minutes, ne revenant de ce que cette homme venait de me dire. Comme si ce qu’il venait de me dire à l’instant était tout simplement magique. Concernant les mots qu’il aurait put dire après, et ben… il faut dire ce qui est… je ne prêtais plus attention à rien qu’au futur repas. Mais d’après mes vagues souvenir je crois que l’homme en compensation du repas voulait me poser quelques questions. Bah quelques questions contre un repas honnêtement vous auriez fait quoi dans mon cas ?

D’un petit bond je me levai du rebord sur lequel nous, nous trouvons puis d’un cambrement je fis signe d’acceptation, toujours en étant courbé devant mon interlocuteur, mes deux mains vinrent se joindre comme en guise de souhait puis de ma voix douce cette demande sortie de ma bouche.

« DonoShukei-San… est ce que je pourrais prendre ce qu’il me ferrait plaisir. S’il vous plait ? »

Après que mon nouvel amis eu répondus nous, nous mîmes en route, je marchais à coté de lui d’un pas régulier, mes yeux fixant mes pieds, en faite je m’amusais à essayer de synchroniser mes pas avec celui mon nouvel ami, mais ce qui m’énervé c’est que quand je fixais mes jambes nous, n’étions plus à l’identique alors que, quand je ne l’ais regarder pas nous étions en parfaite osmose. Cela était d’un agacement.

Tout comme nous, la journée avançait bien sûr elle ne pouvait pas marcher non, sinon ça serait terrible ou alors rigolos je ne sais pas. Ainsi soit-il le temps continuait d’œuvrer, et le soleil des coups de midi, il n’y avait plus. Ce bon et chaud soleil, un soleil comme nous les aimons, cependant il faut pas cracher sur la poule, le soleil était toujours la et puis certes il n’était peut-être pas midi, mais c’était quand même l’heure de diner il devait être une heure, une heure et demie tout au plus.

Le silence. Voilà ce qui suivait la question de notre ami Aoki. Il espérait que le jeune garçon dise oui pour qu'il puisse lui parler un peu. Il ne cherchait pas forcément à savoir tout de lui mais seulement à savoir ce que cela faisait d'être un shinobi à cet âge. Quand Shinji avait aux alentours de sept ans, il venait à peine de découvrir le ninjutsu alors que ce gamin en maitrise déjà une bonne partie. Pour lui c'était un exploit ! Bien qu'en y repensant, il se disait qu'il devait surement avoir d'autre gamin comme lui qui étaient des précurseurs. Il voulait savoir aussi comment le garçon vivait. Après tout, à sept ans, cela doit être dur de se trouver à manger, de payer un logement et d'autre chose de grand on va dire. La vie ne devait pas être facile pour ce jeune garçon. Alors, Shinji c'était dit que lui offrir un repas ça pourrait lui faire que du bien. Les quelques secondes d'après montrèrent que le Aoki eut raison.

Le gamin se leva et regarda le manipulateur de la cendre avec des yeux remplis d'émerveillement. On avait l'impression que ses yeux scintillaient. Le gamin qui avait une mine plutôt triste, il faut bien le dire, affichait maintenant un grand sourire. Il acquiesça la proposition du nuage pourpre. Celui-ci était ravi. Même si son but était de se renseigner un peu plus sur le gamin, il était content de pouvoir aider ce jeune garçon. C'était un peu sa bonne action de la journée. Le gamin paressait vraiment aux anges. Cependant, les gens à côté de Shinji semblaient le regardé un peu de travers. C'est vrai qu'en même temps un adulte qui parle comme ça à un enfant ... Ça peut prêter à confusion certes mais bon faut pas déconner non plus ! Le garçon joignit ses mains et demanda une faveur au ''comptable'' comme il l'appelait. Il voulait savoir s'il pouvait prendre tout ce qui lui faisait plaisir. Le gamin devait déjà savoir la réponse, mais il demanda quand même par politesse. La réponse était claire. Bien sûr que oui. Il ne va quand même pas priver un gamin même si c'est lui qui régale ! Le brun ténébreux répliqua alors ces quelques mots.

« Oui bien sûr pas de problème. Ah ! Au fait, appelle moi Shinji. Pas besoin de toutes ces formalités. »

L'utilisateur de la cendre fit signe au garçon de le suivre. Les deux marchèrent l'un derrière l'autre avec notre cher Shinji en tant que chef de file. Le Aoki cherchait un restaurant sympathique pour manger. Il regarda brièvement dans le ciel et vit que le temps avait un peu changé depuis qu'il avait heurté le garçon. Le soleil avait un peu diminué, mais il était toujours là. Quelques nuages venaient se mêler au ciel bleu et à la douce brise. Il faut dire que niveau climat, Kumo doit être le meilleur village. Il fait tout le temps beau. Enfin presque tout le temps. C'est sous ce soleil que les shinobis avançaient tranquillement en direction d'un établissement choisis par les soins de Shin'. Ils arrivèrent finalement à destination. Le genin entra et salua le patron qu'il connaissait bien. Les deux Kumojins s'essayèrent à une table et une serveuse prit leur commande. Pour Shinji, c'était un bon sandwich bien garnis avec de l'eau. Le gamin commanda des choses succulentes et la serveuse partit en cuisine. Le nuage pourpre prit alors la parole.

« Bien ... Alors, je t'ai donné mon prénom, mais pas mon nom. Je suis Aoki Shinji genin de Kumo. Et toi, comment-appelle tu ? »

La conversation ainsi que le repas venait de débuter.

La boule au ventre ! Est-ce à cause de la faim ou bien parce que j’étais en compagnie d’un inconnu, de plus il est vrai que je venais de tout perdre et que maintenant me rattacher à lui et mon dernier espoir c’est vrai que de l’extérieur cela peut paraitre extrêmement soudain. Mais ayant la tête sur les épaules, je sais que ne suis encore qu’un enfant et alors me faire un ami m’aiderais dans bon nombre de choses, surtout dans celle de la vie quotidienne. Alors peut-être que finalement cette boule au ventre était le fruit de l’émerveillement, la joie d’être tombé sur un homme comme celui-ci, la joie de voir que finalement je ne suis peut-être pas tout seul dans ce monde.
Mais ce qui est sûr c’est qu’une fois de plus mon ventre se mit à gronder.

L’homme que je surnommé le comptable de par ses habits, néanmoins ce que j’aimais dans cette appellation est le fait que normalement quand l’on prononce le terme de comptable l’on pense directement à une personne portant vêtement costume avec cravate autour du cou, l’air sérieux, alors qu’ici non, DonoShukei-San certes de part ses habits l’homme ressemblait à un comptable, mais ce que j’aimais réellement c’est le fait qu’il ne portait pas de cravate ce qui lui donnait vraiment un air cool est cassait par la même occasion le mythe du comptable, mais bon je continuais de l’appeler ainsi.

Perdu dans mes pensées, je n’avais même pas que nous étions arrivé dans le restaurant en question. Nous étions assis sur le sol, en tailleur, sur des petits coussins vraiment agréable au touché, et également agréable à l’assise, nous étions dans une petite pièce, dont le sol était recouvert de tatami. Au fait je ne vous ais pas dit, mais je connais enfin le nom de mon mystérieux inconnu, il se prénomé Shinji.
En entrant alors dans le restaurant Shinji salua la personne au comptoir, il devait probablement être le patron, enfin moi je dis mais n’en sais absolument rien, alors par politesse je fis de même. Après avoir salué, il ouvrit l’un des nombreuse portes sur les cotés des parois de la bâtisse, il fit coulisser la portes d’armature en bois duquel il y avait un revêtement en papier assez rigide et lisse pour faire la cloison. Il défit ses chaussures puis vint s’installer sur l’un de ses coussins, situer autours d’un petit foyer de braise elle-même entouré de pierres sur lequel reposait une plus grosse pierre noir qui servait de plaque chauffante pour les aliments, le tout était encore étain, mais je le sentais cela allait bien s’activer. Après avoir enlevé mes chaussures je vins également me mettre sur l’un des coussins en face de Shinji.

Il commanda un bon sandwiche, il est vrai qu’il avait l’air appétissant. Quand à moi je demandai un grande bol de riz, avec du porc au caramel, ainsi qu’un énorme poisson, accompagné de quelques crevettes, avec cela des sushis, des sashimis ainsi que les typiques ramens, et comme boissons, du thé pardi ! Avec un petit verre d’eau. Une fois la serveuse partis en cuisine d’un air décontenancé Shinji prit la parole.
Me disant son nom ainsi que son prénom, j’en appris également sur son grade tout comme moi il était Genin c’est alors que de ma voix traditionnelle, c'est-à-dire douce et calme je lui répondis.

« OOOOOoooh tu es Genin, tout comme moi… Mais je ne vois pas ton bandeau DonoShukei-San, moi je me prénomme Aa, Kadoria Aa, je suis heureux de faire ta connaissance Aoki Shinji »puis commençant à rougir« Heuu. Excuse-moi de t’avoir tutoyé, mais si cela te gène dit le moi. »

Le repas fut apporté, cependant tout ma commande n’était pas encore arrivé, la serveuse apporta le sandwiche de mon nouvel acolyte, ainsi que l’eau et le thé, quand à moi elle m’amena mes sushis et mes sashimis. Et me dis que le reste était en préparation. Joignant les mes deux mains l’une contre l’autre un « Bon appétit » sortit de vive voix avant de commencer à manger, avec vivacité.
Puis me stoppant juste avant l’étouffement je bus le verre d’eau d’une traite pour faire passer les aliments. Avant de reprendre à manger je questionnai monsieur le comptable.

« Est-ce que je peux te poser une question ? » Shinji opina du chef en guise d’appréhension « As-tu vécus tout ta vie ici, à Kumo, avec ta famille ? »

Puis je me remis à manger à un rythme plus normal.

La discussion commença réellement. Le nuage pourpre venait de décliner son identité complète soit son nom, son prénom et son grade. Il espérait bien sûr en retour, que le gamin décline lui aussi son identité. Qui pouvait bien être ce garçon ? Venait-il d'une famille importante ou d'un clan reconnu ? Vivait-il seul ou avec sa famille ? Beaucoup de questions venaient se mélanger dans la tête de Shinji. Il espérait que le garçon n'était pas dans la situation qu'il avait lui-même vécu à savoir seul, sans famille et sans argents. Enfin du moins, c'est ce qu'il croyait. En effet, quand notre cher manipulateur de la cendre était arrivé à Kumo, il était seul et n'était pas en très bons termes avec ses parents. Inutile d'en dire plus. Celui-ci se retrouva donc à Kumo avec certes une maîtrise du ninjutsu et du Haiton, mais sans argent. Même s'il devint genin assez jeune, le brun ténébreux n'avait pas de quoi se nourrir ni même se loger. Il était obligé de quémander ou de voler de la nourriture dans des cas extrêmes. Ses premiers mois à Kumo n'étaient pas très glorieux. Cependant, le jeune genin ne se laissa pas abattre et décida d’enchaîner les missions pour pouvoir enfin se payer un endroit qu'il pourrait appeler « chez lui ». Cette vie de bohémiens lui a fait comprendre une chose. C'est qu'il détestait être faible et devoir compter sur les autres pour survivre. C'est pour ça que le Aoki est plus souvent tout seul. Mais, depuis quelques temps, les choses avaient changé. En effet, de nouvelles personnes avaient fait basculer la philosophie du nuage pourpre. Des personnes comme Idakushin ou ce gamin. Bizarrement, il apprenait de nouveau à tisser des liens avec des gens. Cependant, l'homme aux cheveux noir restait quand même prudent. Alors que Shinji était perdu dans ses pensées, le gamin prit la parole.

« OOOOOoooh tu es Genin, tout comme moi… Mais je ne vois pas ton bandeau DonoShukei-San, moi je me prénomme Aa, Kadoria Aa, je suis heureux de faire ta connaissance Aoki Shinji. Heuu. Excuse-moi de t’avoir tutoyé, mais si cela te gène dit le moi. »

Comme le pensait Shin', le gamin est bel et bien un genin. Il précisa au Aoki qu'il ne voyait pas son bandeau et finalement se présenta. C'est un Kadoria ! Pas étonnent que le gamin soit déjà genin. Ce clan est extrêmement puissant et depuis que l'utilisateur du Haiton est à Kumo, on lui a toujours dit de s'en méfier. C'était aussi le clan du Shodaime Raikage. Kadoria Uriô. Ce n'est pas n'importe quel clan. En effet, ce clan a comme singularité de contrôler la gravité. Ils ont le pouvoir de modifier la masse d'objets ou de leur propre poids. Rien que d'entendre le nom de ce clan pourrait en faire frémir plus d'un. Mais le genin lui souriait. Connaître un Kadoria était plutôt cool à ses yeux. Le gamin s'excusa d'avoir tutoyé Shinji mais celui-ci n'avait que faire de ses politesse. Après tout, ils sont du même rang. Il prit alors la parole.

« Nous sommes en effet tous les deux des genins donc tu peux me tutoyer sans problème vu que nous sommes du même rang. Je vois que tu es observateur. En effet, je ne porte pas mon bandeau, car je ne l'aime pas tout d'abord et ensuite que si jamais je tombe face à une personne inconnue, je peux mentir sur mon identité. Enfin ... Moi aussi je suis heureux de faire ta connaissance Kadoria Aa. »

Shinji fit alors une pause tendis que la serveuse arriva avec son plat. Le bougre le prit violemment de l'assiette et acquiesça au bon appétit de Aa. Une première bouchée, puis une deuxième ... Qu'il est bon ce sandwich. Alors que le Aoki était vraiment concentré à manger son succulent sandwich, le Kadoria lui posa une question qui était s'il avait vécu toute sa vie à Kumo avec sa famille. Le brun ténébreux resta impassible, mais au fond de lui une douleur profonde remontait à la surface. Il avala ce qu'il avait dans la bouche et prit une grande respiration avant de prendre la parole.

« Non je suis à Kumo que depuis quelques temps. J'habitais dans une maison recluse de Kaminari no Kuni, mais pour des raisons diverses j'ai dû partir de chez moi. Je suis donc arrivé seul à Kumo avec pour seul compagnon mon ninjutsu. Mais bon, c'est le passé tout cela est derrière moi. Et toi, cela fait longtemps que tu es à Kumo, as-tu de la famille avec toi ? »

Le nuage pourpre fit une nouvelle pause, prit une bouché de son sandwich où une feuille de salade tomba. Il le mit alors de côté, avala et reprit la parole.

« Mise à part le fait que tu sois un Kadoria, as-tu une spécialité ? Quel est ton style de combat ? N'éprouves-tu pas une certaine difficulté à te battre vu ton jeune âge ? »

Une bouchée puis deux, et une troisième, voilà que le plat de sushi était fini, je bus un le fond d’eau qu’il me restait avant de passer aux sashimis. Quel goût onctueux quelle douceur, quelle mélange de saveur ces sashimis était tout simplement un délice une pure merveille. L’Aoki me dit que j’étais observateur et qu’il ne portait pas le bandeau frontal tant convoité par certain et complètement inutile pour d’autre, il m’expliqua qu’il ne le portait pas car il ne l’aimait pas, mais pour moi cela n’était vraiment pas compatible comment ne pas aimer un bout de tissu orné d’une plaque métallique avec un symbole gravé dessus. De plus cela était notre carte d’identité en quelque sorte, sans cela nous n’étions que de simple personne lambda. Mais cela n’était pas tout il n’y avait pas que le fait qu’il ne l’aimait pas ce bandeau, il me fit comprendre que cela lui permettait de mentir aux gens Me stoppant de manger je lui rétorquais alors.

« Mais mentir aux gens c’est mentir à soit même et ce mentir à soit même signifie que l’on à des choses à se cacher, moi je ne me mens pas à moi-même mon bandeau je le montre car je crois en moi. »

Oui je crois fortement en moi, je sais qu’un jour je vengerais les miens et pour cela ne j’ai pas peur de me montrer en somme je ne me cache pas derrière une masque. Continuant à manger d’un rythme toujours régulière, Shinji répondis à la question que je venais de lui poser à savoir celle sur ses proches il me dit qu’il était de Kumo seulement depuis quelques temps et que tout comme moi il habitait dans les environs de Kaminari, j’appris également que tout comme moi il était arrivé seul à Kumo, puis à la fin de cette petite tirade il me demanda si moi aussi j’avais de la famille à Kumo et combien de temps que j’y vivais.
Finissant mes Sushis cette fois-ci et après avoir bu une gorgé de thé froid pour faire passer cet amas de riz et de poissons qui commençait à m’étouffer je lui dis d’une voix calme comme à mon habitude.

« Je viens tout juste d’arriver à Kumo no Sato… » Fermant le poing en guise de mauvais souvenir je continuais « Je suis seul… »

La serveuse apporta un nouveau plat c’était les ramens que j’avais commandé ainsi que le riz et le porc au caramel. Vous auriez vu la présentation, les tranches de porcs avec le caramel coulant encore tout chaud, le riz apporté dans un bol, et les ramens par trop chaud ni trop froid. Joignant une nouvelle fois les mains le tout accompagnant d’une « Bon appétit » général je pris les baguettes qui étaient posé pareillement sur le bol de ramen puis commença à manger. L’Aoki me demanda si j’avais des spécialités dans le domaine du combat, et si je n’avais pas du mal à me battre contre plus grand que moi. Avalant les nouilles que j’avais en bouche je me tournai vers lui afin de lui faire un large sourire, avant de lui expliquer ce que je pensais.

«Tu me fais vraiment rire DonoShukei-San, pourquoi cette question ? Il n’y pas que cela qui t’intéresse dans la vie ? Si? Mais si tu veux vraiment savoir mon style de combat et varié mais unique à la fois, et pour ce qui est de la difficulté au combat non je ne crois pas du moins je ne m’en rends pas forcément compte un combat reste un combat il y a forcément un gagnant et un perdant, mais celui qui a la meilleur stratégie à beaucoup plus de chance de gagner. De toute façon mon petit doigt me dit que tu verras assez vite ce dont je suis capable en combat.Mon regarde se fixa sur l’eau situé dans mon bol où flottait quelques nouilles qui n’était là que pour être mangées avant de reprendre la parole. « Excuse-moi de ma question qui peut paraître déplacé, mais pourquoi as-tu hontes de ton bandeau ? Je sais–et quand je dis que je sais c’est seulement que je présume fortement-que cela a un lien avec ta famille est-ce que je me trompe ? Si tu ne veux pas m’en parler je comprendrais. »

Je restais la à fixe mon plat qui se refroidissait de secondes en secondes je voulais vraiment aider mon nouvel acolyte à aller de l’avant, certes cela était peut-être déplacé de ma part, mais je n’aime pas le malheur des autres, je ne veux pas qu’il éprouve un quelconque malheur je veux qu’il soit libre et heureux, doux euphémisme je veux le bonheur d’autrui alors que je n’aimerais pas mon propre bonheur, enfin je me comprends. Mais j’avais trouvé la, une personne qui était comme moi sans famille, sans amis je me sentais à la fois comme lui, mais également complètement différent. Allons-nous être amis ? Je l’espéré.

Ce sandwich … Du pain remplie de céréales majestueuse. Des tomates bien rouge et fraiche. De la salade croquante et douce à la fois. Des petits bout d'ognons. Des cornichons … Des petits cornichons qui donnait toute la saveur à ce sandwich. Une sauce tellement somptueuse qu'il était impossible de définir ses composants. Une viande... non … LA viande ! Des émincés de porc cuit avec un « je ne sais quoi » qui donne un goût merveilleux. Ce n'était pas n'importe quelle sandwich, c'était le meilleur sandwich. Shinji avait jamais mangé un truc aussi bon. Il en revenait pas. En quelques secondes le bougre l'avait finit. Il fit signe à la serveuse de lui en apporter un autre. A ce niveau la c'est plus de la cuisine mais de l'érotisme ! Après quelques secondes de rêves, le brun ténébreux se rappela qu'il ne mangeait pas tout seul mais bien avec quelqu'un. Le gamin lui rétorqua une affirmation qui fit changer de tête le Aoki. En effet, Aa disait que mentir au gens c'était mentir à soit même et que cela signifier que Shinji avait des choses à cacher. Dans un premier temps, le genin soupira doucement pour montrer que les paroles du jeune garçon ne convenait pas à l'adorateur de sandwich. Puis, il prit une nouvelle beaucoup plus sérieuse et prit la parole dés que le Kadoria eu finit de parler.

« Tout n'est que mensonge. La vérité n'apporte jamais rien de bon dans ce monde. Je préfère mentir sur mon identité pour pouvoir ensuite, si la situation est propice, annoncé que j'ai menti et demander le pardon. Cependant, si un jour tu tombes sur un homme qui parce que tu es Kumojin t'attaques sans scrupule et te tue. Tu mourras certes en ayant ton village près de toi avec le bandeau, mais tu mourras surtout pour rien. Je préfère par conséquent me mentir à moi-même plutôt que de mourir. Mais ... il est vrai que ce n'est pas pour cela que je ne porte pas mon bandeau ... »

Le poing serait, la mine basse, Shinji s'arrêta de parler, car il ne voulait pas en dire plus pour l'instant. Il ne voulait pas se dévoiler complètement à quelqu'un qu'il venait de rencontrer. Mais au fur et à mesure d'enfouir ses sentiments, un jour ou l'autre ils remontent brutalement. Ce jour était-il arrivé ? Peut être bien. En tout cas, le nuage pourpre but son verre d'eau d'une seule traite et regarde d'un air assez méchant son compagnon. Il faut dire que le gamin attaque là où ça fait mal. Mais le jeune Aa avait eu raison. Quelque part, le Aoki se mentait à lui-même rien que par ses paroles. Ce gamin ... pour son âge il est drôlement intelligent. D'ailleurs, celui-ci prit la parole en disant qu'il venait juste d'arriver puis, le jeune garçon marqua une pause en serrant le poing. Il ajouta que lui aussi était venu seul. Il est seul et il a sept ans ... La vie doit être dure pour ce bout d'homme. Quand Shinji était seul il était bien plus âgé que lui. Ce pauvre gars a quand même dû en baver. Le manipulateur de la cendre fit signe au jeune homme que s'il veut se resservir il n'y avait pas de soucis. Le Kadoria prit la parole en demandant à Shinji pour cette question. Il demanda ensuite si c'était tout ce qui intéressait Shin' dans la vie. Puis il expliqua finalement son style de combat et comment il vivait un combat. Le gamin optait plus sur la stratégie, l'intelligence pour gagner un combat. En même temps, le petit ne pouvait utiliser que ça, car niveau force il ne peut rivaliser avec quelqu'un de plus âgé que lui, mais par contre niveau intelligence, il est bien au-dessus de la plupart des gens. Il l'est d'ailleurs plus que l'homme aux cheveux noirs. Puis il demanda d'un air gêné pourquoi il avait honte de son bandeau. La question fatale. Le Aoki prit une grande respiration et prit alors la parole avec une voix calme et posée.

« Je te rassure il n'y a pas que cela qui m'intéresse. C'est juste qu'à cette époque où chaque réponse à la question ''Que fait-on ?'' est la guerre, je préfère savoir les aptitudes de mes alliés. Une simple mesure de précautions au cas où nous nous retrouvions à combattre ensemble. Pour ma part je suis plutôt polyvalent. Je maîtrise le Haiton qui est l'art de maîtriser les cendres au cas où tu ne le savais pas. Néanmoins, je t'accorde le fait qu'une partie de ma question est stupide. Il est clair que même dans un combat avec quelqu'un de plus âgé que toi, tu serras au même niveau voir supérieur à cette personne. Je ne l'avais pas encore remarqué, mais tu es un garçon plutôt intelligent qui fait preuve à bon escient de discernement. C'est rare d'être aussi mûr à cet âge là mais c'est tant mieux. Car crois moi, les choses ne vont pas aller en se gâtant. En tout cas, je vais te dire pourquoi je ne porte pas mon bandeau, symbole du Kumojin. Il est en fait dans un tiroir. Pourquoi dans un tiroir ? Et bien parce qu'il me rappelle mon passé. Il me rappelle tout ce que j'ai pu accomplir pour en arriver là. Il me rappelle quand je venais d'être un genin et que j'ai dû faire la manche, voler et faire un tas de missions presque humiliante pour m'en sortir, pour survivre. Ce bandeau me rappelle à quel point j'étais faible. C'est pour cela que je ne le porte plus. Je ne suis plus la même personne. Je ne suis plus cet enfant qui survivait grâce aux gens. Alors, certes je mets une partie de ce que je suis à la poubelle mais c'est une partie que je préfère oublier. Maintenant je suis totalement différent et c'est cette partie de moi que je montre aux gens. Voilà la vérité sur mon bandeau. Mais je pense avoir assez monopolisé la parole. Et toi ... Pourquoi es-tu seul ? Où est ta famille ? Comment vis-tu ? J'espère que tu répondras avec sincérité comme moi je l'ai fait. »

Spoiler:

Un fois la réponse entendue je me remis en fonction pour continuer à manger mon bol de ramen, Shinji était en train de m’expliquer que tout n’était que mensonge et que la vérité n’apportait jamais rien de très bon, même si je n’étais pas d’accord avec ses dires je ne voulais pas le couper par pure politesse, alors j’acquiesçai d’un mouvement de tête, puis il continua, en m’expliquant que s’il ne portait pas son bandeau ninja il pouvait dès lors mentir aux gens et ainsi sauver ça vie par exemple. Je n’étais vraiment pas d’accord avec lui car selon moi mentir de la sorte c’est ne pas croire en soi, en ses propres forces. C’est alors qu’il me dit que si par exemple un ennemi m’attaquait à cause de mon bandeau trop voyant il me tuerait, alors que si mon bandeau n’aurait pas été sur moi j’aurais la vie sauve. Cette tirade me fit réagir, m’arrêtant de manger mes ramens, et me tournant vers lui accompagné, une nouvelle fois, d’un large sourire je lui dis ces quelques mots

« DonoShukei-San tu sais moi jamais je mourrais, car ça serra moi qui le tuerais avant, si jamais l’on m’attaque »

Comment un tel enfant âgé à peine de sept ans peut affirmer cela, à moins que… évidemment, cela signifie que le monde macabre de la mort c’était déjà emparé de lui, il s’avait ce que c’était un blesser, ce que c’était d’être blessé, mais de part sa rancœur sombre, de part son mal-être, de cette haine qui le consumait il s’avait ce que c’était de tuer et n’avait dès lors pas perdus un combat du moi à l’heure actuel et c’est pour cela qu’il pouvait affirmer avec tant de conviction que la proie n’allait jamais être lui, mais qu’il resterait tout le temps le chasseur.

Continuant alors mon repas, tranquillement tien… j’avais fini mes ramens, punaise que le temps passe je ne m’en avais même pas rendus compte, bon et bien je me mis alors à manger le poisson ainsi que le riz qui m’était servis, après voir bu un grande vers de thé froid.
Apparemment j’avais posé une question qui faisait mal à mon jeune compère, en effet cette question concernant son bandeau ne lui plaisait guère, d’ailleurs il me refit le coup du regarde agressif, mais bon comme au tout début cela ne me faisait strictement rien, certain dise que je suis fou, d’autre pense que de part mon jeune âge je ne fais pas encore la part des choses, mais bon moi vous savez ce que j’en fais des dires…
Mon potentiel ami m’expliqua qu’il voulait savoir mes compétences, car selon lui la guerre était omniprésente, il fallait dire qu’il n’avait pas vraiment tort, mais bon pour moi trop de guerre tue la guerre, et j’en avais franchement marre de toutes ses journées sombres, et à l’heure actuel je voulais vraiment passer un bon moment avec mon nouvel et possible futur ami et non parler de guerre. Cependant dans cette longue tirade Shinji me fit savoir qu’il était un utilisateur du Haiton, un manipulateur de la cendre, c’était la première fois que j’entendais parler de ce pouvoir, à mon avis cela devait être assez impressionnant à voir lors d’un combat, de plus il fallait dire ce qui en est c’est la première fois que je voyais un utilisateur de ce mystérieux pouvoir encore inconnu au bataillon. L’Aoki m’expliqua également pourquoi il ne portait pas son bandeau sur lui, il me fit comprendre que cela représentait des années plutôt sombres pour lui et qu’il préfère l’est oublier. Après cela l’homme voulut savoir pour moi, pourquoi j’étais seul, comment je vivais.
Cruel dilemme allais-je lui répondre avec sincérité et lui raconter la terrible histoire de mon vécue ou alors allais-je me renfermer sur moi-moi honnêtement j’aurais bien aimé me renfermé sur moi, mais je ne pouvais pas car c’était le trahir, car oui lui m’avait ouvert son cœur avec honnêteté je me devais d’en faire de même.

Me stoppant de manger mon riz ainsi que mon poisson, posant les baguettes sur le plateau je partis chercher mon sac à dos qui était restait à coté de mes chaussure dans la petite contre marche juste devant la porte coulissante. Puis après être revenu en place je sortis de mon sac un bandeau, mais pas n’importe quel bandeau. Un bandeau sur lequel il y avait quartes petites vagues, le bandeau de Kiri no Kuni, le regardant longuement me ressassant par bride la terrible histoire, passant mon doigt dessus comme pour le nettoyer et pris la parole, d’une voix vraiment sérieuse, avec un fon de morosité, mais cela s’entendais à peine car elle était recouvert par une voix plus âpre.

« Vois-tu ce bandeau est la réponse à toutes ses questions, je suis sans famille et je n’ai nul part où aller, comment vivre ? Honnêtement je pensais vivre comme toi lors de tes débuts de Genin, mais maintenant je ne sais plus trop… » Rangeant le bandeau du pays de l’eau dans mon sac je repris la parole. « Voilà maintenant tu sais tout sur moi… Je garde ce bandeau pour ne jamais oublier, pour ne pas oublier que j’ai un devoir… Tu es la première et sans doute la dernière personne à qui je dirais cela, alors je t’en pris garde le pour toi je ne veux pas que cela se sache. Merci. »

Poussant mon sac d’entre mes jambes reprenant mes baguettes en mains je décidais de changer de sujet pour essayer de penser à autre chose que des années passer, c’est alors que je continuai par une question.

« DonoShukei-San as-tu un but dans la vie ? Que compte du devenir plut tard ? »

Certes la question était un poile ta-tilleuse, mais c’était la première qui me venait en tête, puis je me remis à manger d’un rythme régulié.

Respire ... Respire ... Après cette longue tirade, le Aoki se devait de reprendre son souffle. C'était la première fois qu'il exposait autant de données de sa vie antérieure. Le nuage pourpre était assez gêné, car cette partie de sa vie lui faisait honte et en parler ne faisait qu'empirer les choses. Mais parfois, quand on trouve la bonne personne, il faut savoir en parler de ses choses qui nouent le coeur et tracassent l'esprit. Même si cela n'était vraiment pas facile cela devait être fait. Cependant, on peut vraiment se demander pourquoi Shinji c'est-il ouvert à une personne qu'il connait que depuis maintenant quelques heures. C'est vrai que l'on peut se poser la question, mais en même temps, cela indique que ce garçon a su mettre à jour le manipulateur de la cendre. Ce qui veut dire quelque part que le gamin ressent et comprend les différents maux du genin. Naître dans un monde où la source de revenu principale est la guerre n'est pas forcément facile. Et encore, une bonne partie de la vie de Shinji c'est déroulé hors des conflits. Quelque part, il avait eu un peu de chance, mais la douleur et le désespoir sont présent où que l'on soit. C'est une bien triste vérité qui fait chavirer le coeur de plus d'un. Mais pas celui de Shin' du moins, plus celui de Shin' ! Maintenant, le bougre était solide et fort. Ce passé si sombre l'a complètement changé. Il est devenu l'homme qu'il voulait être. N'est-ce pas la tout ce qui compte ?

Perdus dans ses pensées, le brun ténébreux ne vit même pas son deuxième sandwich arrivait. Cependant, il espérait maintenant que Aa lui réponde avec toute la sincérité du monde. Après tout, on ne peut dire que le Aoki n'avait pas joué franc jeux. Néanmoins, on pouvait sentir que le garçon avait du mal. Les quelques mots finaux de la tirade du partisant des sandwich avait quelque peut secouer le garçon. Alors que celui-ci mangé son sandwich, Shinji repensa aux quelques mots que le Kadoria avait prononcés plutôt. L'enfant avait dit qu'il ne pourrait pas mourir, car si jamais il y avait une sorte d'embuscade, il les tuerait avant. Si n'importe qui avait entendu ces paroles, ils auraient pu croire que le gamin était seulement arrogant. Or, ce n'est absolument pas le genre de Aa. Non, s'il dit cela c'est qu'il le pense vraiment. C'est comme s'il avait déjà vécu cette situation ou quelque chose dans le genre. La vie d'un shinobi est en beaucoup de points triste. D'un seul coup, le regard du gamin changea.

La manipulateur de la gravité posa ses baguettes et se leva. Il prit son sac et sortit quelque chose de celui-ci. Un bandeau. Mais attention, pas n'importe quel bandeau. Celui de Kiri. Shin' fut surpris de voir le gamin avec ce bandeau. Etait-il un shinobi de Kiri avant ? Le petit garçon expliqua alors que le bandeau était la réponse aux questions de Shinji. Il précisa qu'il n'avait plus de famille et nulle part où aller. Il comptait faire comme l'ancien nuage pourpre, mais il ne savait plus trop maintenant. Il voulait aussi que personne ne soit au courant de cela. Tout en restant assez vague, le Aoki comprit très bien que le gamin avait lui aussi un lourd passé et que bien sûr il n'insisterait pas. Aa rangea vite son bandeau dans son sac et posa de nouvelles questions à l'utilisateur du Haiton. Le petit bout d'homme demanda si Shinji avait un but dans la vie et ce qu'il comptait devenir plus tard. Le brun ténébreux prit donc la parole.

« Sache une chose, ton passé restera secret et j'espère que tu en feras de même avec le mien. Je pense donc que nous ne reparlerons plus de notre passé à l'avenir. Mais sache aussi que si un jour tu n'arrives vraiment pas à t'en sortir, je pourrais t'aider. Nous avons énormément de point commun et je sais donc ce que tu ressens donc si jamais c'est trop dur ... tu pourras venir me voir et je t'aiderai. » Le Aoki prit une bouchée et reprit « Un but ? Bien je dirais que je veux à tout prix devenir plus fort pour éviter de me retrouver dans une situation de faiblesse où ma survie dépend d'une tierce personne. Voilà mon but. Quant à ce que je comptais faire plus tard ... Et bien ... je compte déjà rester à Kumo et essayer d'intégrer le Satoru s'il je le peux. Voilà mes projets pour l'avenir. Et toi, quel ton but et tes projets pour l'avenir ? De plus, te plais-tu à Kumo ? As-tu rencontré d'autre Kumojin à par moi ? »

Après comme d’un accord à accord sur le choix respectifs de la non divulgation de nos passés je m’excusai au près de lui si je n’avais pas était clair, mais j’étais comme ça il faut dire que j’avais une énorme carapace et que je n’allais pas me mettre à nu au premier venu et surtout à la première occasion cela allait prendre du temps beaucoup de temps, mais je le savais, enfin j’en étais intiment persuadé, que un jour je dirais tout à mon ami Shinji. Me remettant à manger j’avais posé une tout autre question pour penser à autre chose.

L’Aoki me fit comprendre que si j’étais dans le besoins je pourrais faire appel à lui, bien sur que j’étais dans le besoins, j’aurais aimé qu’il me demande de vivre avec lui je l’aurais considéré comme mon grand frère, comme un frère que je n’ai jamais, mais que j’ai toujours voulu avoir. Mais trop timide pour demander quelque sorte de la sorte je fis simplement un hochement de tête pour dire que j’étais d’accord avec ses propos et puis bon je ne voulais pas le déranger c’est surtout cela qui me fit rien dire.

Après quelques minutes de repas duquel j’en avais fini avec le poisson me mettant ainsi au porc caramélisé, et redonnant un second souffle à la conversation par la même occasion. Apparemment le but de Shinji était de ne plus compté sur les autres je le comprenais tellement, mais le plus ironique dans tout ça c’est que malgré le fait de vouloir tout faire tout seul il fallait savoir faire la part des choses et tout faire tout seul n’était jamais bon non plus comme toujours se faire aider. Et c’est pour cela que je lui dis ses quelques mots d’une voix redevenu normalement douce.

« Je te comprends, mais sache que maintenant tu n’es plus seul je suis là moi aussi pour toi » la fin de cette phrase venait s’accompagner d’une large sourire.» Mais est-ce stupide ou n’avais-je rien écouté de la conversation car effectivement lui dire cela n’avait pas vraiment de sens puisque ce dernier ne voulait plus obtenir d’aide extérieur, mais c’est alors que lui dis « Tu sais ce n’et pas forcément de vouloir tout faire tout seul, comme ce n’est pas bon de toujours compter sur les autres, mais il faut juste faire la part des choses, enfin ce n’est que mon avis » Voilà que la première phrase prenait tout son sens.

Il me fit savoir qu’il voulait incorporer le Satoru c’est alors que je répétais avec une intonation d’interrogation se mot « SA-TO-RU ? » Mon homologue me demanda si je connaissais, car après cela il en avait de gros doutes, je lui dis que non puis il m’expliqua, pendant que je continué de manger mon parc sauté accompagné de mon riz qu’il me restait. Et ouais j’avais tout calculé de telle à telle portion de riz pour allait avec mon poisson puis avec mon porc. Chaque millilitre de boisson était également prévu d’où le fait qu’il me fallait uniquement un grande verre d’eau au début pour le boire d’une seule traite, cela était également prévu. Bien évidemment à la fin Shinji me rétorqua mais question.

« Mon but est de seulement tuer une certaine personne, en ce qui concerne mon projet d’avenir je n’en n’ai pas je vais la ou le vent s’emble me guider. » échangeant quelques paroles je repris « Je viens juste d’arrivé à Kumo, que je connais à peine, mais en tout cas grâce à toi je commence fort bien à m’y plaire oui et non tu es la première personne que je rencontre. »

De tout façon je ne voulais pas vraiment rencontrer d’autre personne d’autant plus que moi aussi à la base je ne voulais faire cavalier seul, après je ne dis pas non à un peu d’aide, surtout si celle-ci vient de personne agréable et valeureuse comme Shinji.

« Si je comprends bien tu aimerais devenir plus fort c’est cela ? Si le cœur t’en dis nous pourrions peut-être s’entrainer ensemble ? Ton pouvoir doit être vraiment impressionnant à voir »

Il est vrai que jusqu’à présent je ne m’entrainer seul et avant la mort des miens c’était père ainsi que mes oncles et mes cousins qui m’entrainé alors s’entrainer avec quelqu’un est toujours plus gratifiant que de s’entrainer seul, de plus j’aimerais vraiment voir son pouvoir en action et puis je pense bien que à contrario des mes anciens exercices, s’entrainer avec ami devait être beaucoup plus drôle du moins je l’espéré.

Le Aoki venait à peine de finir sa tirade qu'il prit un morceau de son sandwich. L'accord était maintenant scellé. Les deux genins ne devaient plus reparler de leur passé respectif ... du moins pour un certain temps. En effet, qui sait, un jour l'un des deux voudra effectivement en reparler. Même si cette conversation ramènera la douleur et la souffrance du passé, elle sera surement nécessaire. Après tout, bien souvent les conversations les plus nécessaires sont les plus douloureuses. Une triste vérité. On sentait toujours un certain malaise entre les deux Kumojins. Le Kadoria avait vite changé de sujet pour oublier la précédente conversation et bien sûr, Shinji le suivit pour ne pas heurter les sentiments de chacun. Le thème était donc le but et l'avenir. Un beau thème qui s'annonçait sympathique. Le nuage pourpre avait déjà répondu à ces questions et c'était alors au tour de Aa de prendre la parole.

Le jeune homme décida cependant de ne pas parler de but et d'avenir tout de suite. Il voulait rebondir sur ce qu'avait dit Shin'. En effet, celui-ci lui avait dit que si jamais ça n'allait pas fort il pouvait venir le voir pour de l'aide, car le brun ténébreux a vécu la même chose que le jeune garçon et savait donc quel obstacle de gamin allait devoir franchir. Il rétorqua alors, avec un sourire, qu'il comprenait et que si jamais Shinji n'allait pas bien non plus il pouvait venir le voir. Le garçon précisa aussi que ce n'est pas forcément la meilleure des solutions de vouloir tout faire seul. Mais qu'il ne fallait pas aussi tout le temps compter sur les autres et que par conséquent, il fallait faire preuve de discernement. Le bout d'homme avait raison, mais ce que voulait surtout le manipulateur de la cendre c'était que sa survie ne dépende pas d'une tierce personne. C'était surtout qu'il ne voulait pas. Cependant, l'homme au cheveux noir vit que le gamin n'avait pas compris un truc ... le mot Satoru. Il n'était pas familier avec l'élite de Kumo. Il est vrai que ce nom inspire beaucoup de choses pour le bougre. Vint enfin le moment où Aa parla de son but.

Le Aoki ne s'attendait vraiment pas à ce genre d'objectif. En effet, le Kadoria voulait tuer une personne. C'était tout ce qu'il voulait. Surement une relique de son passé qu'il devait enterrer. L'utilisateur du Haiton eut alors un peu de compassion pour ce jeune garçon. En effet, si toute la vie de ce bout d'homme se résume à traquer et tuer une personne et bien il va surement rater des choses ... Enfin, c'était ce qu'il voulait. Pour son avenir, il en savait pas vraiment. Il se laissait juste porter par le vent. Il répondit ensuite à d'autres questions que Shinji lui avait posé. Il disait que comme il venait d'arriver, il ne connaissait pas grand monde à part Shinji et il commençait à se plaire à Kumo.Les deux continuèrent de manger leur repas respectif tendis que l'heure tournait. Le garçon prit de nouveau la parole. Il proposa au maître de la cendre de s'entrainer un jours avec lui. Shinji répondit au tac au tac.

« Il est vrai que ne compter que sur soi-même peut être dangereux, mais ma confiance est très dure à s'obtenir donc pour l'instant, même si cela est dangereux, je préfère ne compter que sur moi. »Le Aoki prit une bouchée et reprit. « En attendant, j'espère sincèrement que tu accompliras ton but, mais fait attention à ne pas tomber dans la perversion quand tu l'accompliras. On peut très vite tomber du mauvais côté. » Shinji prit une gorgée d'eau et reprit. « Pour ce qui est de l'entraînement c'est avec grand plaisir. Je pense aussi que ton pouvoir de contrôle de gravité doit être surprenant à voir en combat. Je suis sûr que nous ressortions bien plus fort de cet entrainement. »

Le nuage pourpre finit alors son sandwich et fit signe au patron. Il donna une certaine somme d'argent et le patron partit en le remerciant. Il prit alors la parole.

« Bien écoute, il commence à se faire tard alors je vais rentrer. J'étais content de te rencontrer Aa. J'espère que l'on se reverra bientôt. Passe une bonne fin de journée et si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésites pas ! »

Le manipulateur de la cendre fit un signe à Aa et partit.

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