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Il faisait beau ce jour là à kiri et l’après midi s’annonçait parfaite, j’étais au centre ville plus précisément dans mon restaurant préférait, entrain de finir mon troisième bol de ramen et en dégustant un petit verre du sake tout en discutant avec le chef cuisinier qui, à mon avis, était le meilleur du village, ce dernier connaissait l’estime et l’admiration que j’avais pour lui et c’est pour cette raison qu’il n’hésitait pas de temps en temps à m’offrir un bol de ramen supplémentaire et gratuitement, chose qui me faisait plaisir vu que c’était le plat préféré de la majorité des shinobis et je ne faisais pas partie de l’exception, je dois vous avouer aussi que ce moment était l’un de mes préférés et si je devrais m’attacher à la vie c’est pour ne pas me priver de ces plats délicieux et alléchant. Je terminai mon déjeuner et je me dirigeai au toilette pour me rincer la bouche, laver mes mains et mon visage et en se dirigeant à la caisse pour payer, puis je saluai mon copain et je quittai le lieu par sa grande porte. Il faisait beau, le soleil était rayonnant et éclatant, la brume n’était pas au rendez-vous et le ciel était bleu et brillant et aucune tâche blanche ne se manifestait sur le ciel de Kiri, chose qui n’était pas courante dans notre village. Je décidai de revenir chez moi pour piquer une petite sieste.

J’étais au lit et j’avais les paupières lourdes, je les fermai et je plongeai dans un sommeil profond et quand soudain une explosion grandiose retentit de nulle part, tellement grandiose que la terre tremblait sous mes pieds, je sursautai de mon lit et je pris mon sabre et je me dirigeai vers le centre ville. Je pouvais apercevoir de loin une fumée opaque mais ce n’était pas le moment idéal pour me rendre là bas car le village avait besoin de moi dans cet endroit. Je demandais à l’un des villageois ce qui venait de se passer et m’expliqua que l’explosion a eu lieu dans la prison et que les prisonniers ont réussit à s’évader et ils laissaient surement des cadavres partout.
L’alarme sonna et l’alerte maximal a été donner et les cris des villageois devenaient de plus en plus insupportable, l’agitation à été à son summum et je ne pouvais pas vraiment réfléchir dans ces conditions, je montai donc sur un bâtiment et je faisais signe à tout ceux qui étaient présent dans cet endroit pour qu’ils me prêtent attention.

« Ecoutez moi bien, la situation est très critique et votre comportement ne nous aide pas vraiment, veuillez tous vous rassembler sous ce bâtiment, je vais vous évacuez. »

Je descendis et je demandai au villageois de se mettre par familles, il était important que les enfants ne quittent pas leurs parents et que les femmes ne quittent pas leurs enfant ni leurs maris, je pouvais apercevoir le chagrin et la tristesse sur le visage de ces habitants et les plus sensible et ceux qui ont perdu un membre de leurs famille ne pouvaient se retenir de pleurer, j’avais plutôt de la chance car en ce moment de la journée, les gens ont habitude de prendre leurs siestes et peu sont ceux qui se trouvaient au centre ville. A ma droite un petit garçon et une petite fille s’attachaient à mon pantalon, la fille était en larme alors que son frère me regardait avec un regard froid comme s’il me demandait de se venger et d’arrêter immédiatement le bordel qui venait de frapper le village et que même les plus pessimistes ne l’ont pas prévu.

Les ninjas du villages étaient tous sur place en ce moment, chacun d’eux avait sa propre mission selon sa force et ces capacités, j’imagine que les Jonins et les ninjas sensoriels et les Gekei s’occupaient de la traque des fugitifs, les membres du Misuto s’occupaient de l’inspection, les médecins s’occupaient des blessé et les genins offraient leurs aide pour évacuer les villageois, en ce qui me concernait, j’étais au centre ville et je veillais à protéger les innocents parce que ce n’étaient pas à eux de payer le prix de cette guerre, mais plutôt à nous. Je dois vous avouez que s’attaquer à la prison était un coup de génie, mais avoir les innocents comme cible, ça c’est un acte lâche. J’ignorais toujours ceux qui étaient derrière cette calamité, mais les protagonistes en ce moment étaient les prisonniers qui ont réussit à s’évader et le plus grave c’est qu’ils n’avaient rien à perdre, ils préféraient surement mourir que de rester prisonniers toute leurs vies, donc rien ne les empêchera de causer des dégâts important car au pire des cas ils allaient retourner à la geôle ou de mourir ce qui serait beaucoup mieux pour eux, tandis que les plus malin réussiront surement à sortir du village. Je devais me concentrer en ce moment et ignorer toutes ces pensées qui passaient à travers ma tête, car ce n’était pas de mon sort, et ce n’était pas à moi de s’occuper de ce genre de manœuvre, mais quand nos ninjas réussiront à connaitre la source de cette catastrophe ils pourront compter sur moi pour venir à leurs aide sur l’arène du combat.

Je me tenais encore devant les villageois et j’essayais de les diriger vers un lieu sur et en ce qui concerne les deux enfants qui s’étaient attaché à moi, j’ai confié leurs garde à l’un des hommes qui semblait en bonne forme physique et qui était tout seul vu qu’il n’avait pas de famille, il m’avait même promis de risquer sa vie pour protéger ces deux mioches. J’étais toujours entrain de diriger la foule quand j’aperçus non loin de moi une femme qui boitait, j’ignorais ce qu’il lui arrivait et je fis un bond rapide vers elle et finir par la porter dans mes bras, elle était pâle et semblait souffrir, je continuais d’examiner son corps pour connaitre la source du problème et je remarquai que sa cheville coulait à flot. Je savais exactement ce que je devrais faire en ce moment, il fallait que je retrouve un médecin dans les parages, mais avant de faire cela et tout en faisant attention au groupe des villageois que j’avais rassemblé et qui étaient plus ou moins en sécurité, je posai la femme par terre et je sortis un Kunai de ma sacoche et je coupai la ceinture qui m’aidait à attacher mon Kimono, je tins l’arme entre mes dents et je fléchissais mes jambes pour me mettre au niveau de la dame et je bandai la ceinture sur sa cheville histoire de bloquer un peu le saignement, chose qui allait me permettre de gagner un peu du temps. Je regardai autour de moi et je repérai au loin un médecin qui offrait son aide au villageois, et je commençais à courir à toutes jambes tout en me retournant de temps en temps pour garder un œil sur les villageois que j’avais laissé derrière moi et après quelques petits instants de course, j’arrivais finalement devant le médecin et je posai la femme devant lui, je pris mon kunai dans ma main droite et j’adressai la parole au médecin d’un ton hâtif.

« Elle a une blessure au niveau de la cheville et c’est dangereux, je compte sur toi pour la garder vivante.. »

J’étais fier de moi car j’étais entrain d’offrir de l’aide à des innocents, je les aidais à rester vivant et je leurs donner de l’espoir, je suis ravi d’être un ninja, car sinon je n’aurais jamais ressenti ce sentiment d’assouvissement, mais ce n’était que le commencement, nous étions encore loin de la fin, car ceux qui ont causé cet explosion avaient une grande haine envers notre village et n’allaient surement pas se limiter à ce désastre. Je revins sur mes pas en me dirigeant vers la foule que j’avais laissé derrière moi, et je ne pouvais cacher ma crainte, la crainte qu’on me trahisse dans le dos, car je les ai laissé sans protection, quoi qu’ils étaient normalement à l’abri et ils n’étaient pas en danger. J’étais toujours entrain de courir et j’étais à quelques mètres seulement d’eux, un petit sourire se traça sur mes lèvres quand je vis que tout le monde était sain et sauf, du moins c’est ce que je pouvais voir de ma position actuelle, je continuais de m’approcher en restant sur mes gardes et en portant mon Kunai dans ma main droite près à lancer les hostilités si quelqu’un essayera de se mettre à travers mon chemin.

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Sauver les civils était le premier devoir de tous les shinobis du village quand un fléau s’abat sur notre population et pour le moment, j’avais bien rempli mon objectif. Je venais de sauver une femme en la transmettant le plus rapidement possible à l’un de nos médecins qui se trouvait dans les parages, ce dernier allait surement tout faire pour lui sauver la vie et la rendre comme neuve. Je revenais sur mes pas, me dirigeant vers la foule que j’ai rassemblé auparavant, quand j’aperçu un autre kirijin entrain de se battre pour sauver le village, mais le déroulement du combat ne tournait pas en sa faveur. Il était par terre essayant de se relever, à proximité de lui se trouvait une femme innocente, et en face il y avait un prisonnier qui exécutait quelques mudras pour lancer une technique, j’ignorais quel genre de technique, mais je devais me dépêcher, j’avais besoin de réfléchir rapidement pour essayer de sauver la civile ainsi que le Kirijin, je n’avais surtout pas envie de voir du sang versé dans cette guerre.
Je me trouvais loin de l’action, et je savais que je ne pourrais pas y arriver en courant, j’avais besoin donc d’utiliser l’une de mes techniques. Je lançai d’abord le Kunai qui se trouvait dans ma main vers le prisonnier, c’est vrai que c’était un geste simple, mais il allait surement surprendre mon adversaire vu qu’il ignorait ma présence…du moins pour le moment. Ensuite, j’invoquai à mes cotés deux clones de cendre, on avait les mêmes traits, la même physionomie mais pas la même force. Cette technique était l’une de mes préféré, car elle me permettait de me dissimuler entre des copies parfaites de moi-même, quoi qu’en ce moment, je n’avais pas l’intention de les utiliser pour me cacher, mais plutôt pour qu’ils m’offrent un soutien offensif. Je m’apprêtai à exécuter des mudras, quand je vis une grande vague de feu, créait par le prisonnier se diriger droit vers le Kirijin, ainsi que la civile qui était dans sa portée, je ne pouvais malheureusement rien faire pour le Kirijin, mais en ce qui concerne la civile, je pouvais l’aider, ou du moins réduire les dégats de la technique. Mes clones exécutaient des signes incantatoires pour lancer chacun une grosse lance de cendre très rapide, alors que moi je concentrai une partie de mon chakra dans mes jambes et je commençais à courir vers la zone du combat suivi par mes deux clones. Je me dirigeai tout droit, et à un instant mes deux lances heurtèrent la vague de feu créant ainsi une énorme explosion qui a propulsé la civile loin de la portée de la vague de feu, mais elle souffrait quand même de blessure importante, elle avait des brûlures sur le corps, surement quelques os cassés tandis qu’une blessure au front et elle avait aussi perdu conscience, en ce qui concerne le Kirijin, il a été touché par la vague de feu avant de subir l’impact de l’explosion et son état était beaucoup plus grave et il était peut être mort.

Je venais d’arriver devant la femme, je la pris délicatement dans mes bras, et je retournai vers l’un de mes clones et je lui envoyai en direction du médecin de tout à l’heure, c’était ma seule chance pour sauver cette femme, et si jamais quelque chose lui arrive, je me sentirai coupable, vu que c’était à moi de la sauver. Mon clone se dirigeait à toute vitesse vers le médecin, essayant de l’atteindre avant que ça ne soit trop tard, j’ignorais combien de temps lui restait, mais je savais bien que je n’en avais pas pour des heures. De l'autre coté de la rue, je me tenais droit dans la zone du combat accompagné par mon clone et en face de moi se trouvait le prisonnier responsable de ce drame. Sur le terrain l y avait de la cendre éparpillé et devant nous quelques habitations avaient pris feu à cause de la technique du fugitif, ce dernier je ne pouvais bien le voir à cause de la fumée, mais sa silhouette se dessinait de plus en plus clairement. Je serrai mes paumes, j’ouvris grands les yeux et je restai sur mes gardes et je m’apprêtais à lancer les hostilités, mais j’attendais de voir plus clairement pour mon adversaire.

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