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 Quand la solitude frappe [SOLO]

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Message(#) Sujet: Quand la solitude frappe [SOLO] Quand la solitude frappe [SOLO] EmptyJeu 31 Jan 2013 - 23:11


Spoiler:

Il fait chaud et c'est à peu prêt tout. C'est la seule chose que je trouve à dire et pourtant, il est sept heures du matin et j'ai toute ma journée devant moi. Comme toujours, je n'ai aucune idée de ce que je devrais faire et c'est particulièrement ennuyeux. Il n'y a rien à faire sur cette île, pas la moindre distraction et il n'y a non plus personne d'intéressant à côtoyer. Tout le monde parle d'attaques, de combats, de guerre. Je n'y comprends rien à tous ça. Après tout, je n'ai que dix ans. Vu ma situation, j'ai du rapidement apprendre à me débrouiller seul ce qui fait de moi un garçon particulièrement autonome pour mon âge. À vrai dire, je vie seul depuis maintenant une année avec la maigre supervision d'un autre membre du clan qui passe une fois par mois voir moins pour s'assurer que je ne suis pas tranché la main avec un couteau. Elle est bonne celle là, moi, un ninja, me couper avec un couteau? Je passe mon temps à me battre avec des armes bien plus tranchantes et dangereuse qu'un vulgaire couteau de cuisine...

Après avoir pris un petit déjeuner consistant, je sors de ma petite chaumière qui ressemble plus à une hutte qu'à autre chose. Comme toujours, le sol de l'île est brûlant. Pour le peu de nouveaux arrivants que j'ai pu voir mettre le pied ici, c'est toujours une surprise mais on fini par s'y habituer. Certains portent des sandales, d'autres non. Je soupçonne Makka de garder le sol de l'île à cette température pour son seul confort. Après tout, c'est elle la reine des flammes! Bon, il fallait maintenant répondre à la question suivante : que faire de ma journée? Je n'en avais aucune idée. M'entraîner était une option, mais à la longue, ça devenait monotone. N'ayant pas de maître pour m'enseigner de nouvelles techniques, je devais me fier à moi-même et à personne d'autre. Une perspective de vie un peu décevante pour un petit gars de mon genre. Selon ce que les plus vieux me disaient, le monde ailleurs que sur cette île était un bel endroit pour vivre, mais il fallait se l'approprier avant toute chose. Mes lectures me disaient que quatre villages existaient sur le grand continent. Suna, Kiri, Konoha et Kumo. Trois grandes nations que nous allions même peut-être combattre. Elles étaient déjà venu sur l'île et étaient repartis peu après, devant l'incroyable puissance de Makka.

J'avais foie en la maîtresse des lieux, mais avec les jours qui passaient, je commençais à ressentir le besoin de quitter cette île pour explorer le monde qui s'offrait à moi. Je ne savais qu'une chose, c'était qu'il y allait bientôt avoir des combats. Où ça? Aucune idée. Des combats, simplement. Est-ce que j'y prendrais part? Probablement et du côté de Makka. On m'avait expliqué que mon clan, les Gogyou, étions persécutés par les villages et que nous n'y avions pas accès. Ça me mettait en rogne. Après tout, qu'est ce que j'avais de différent qu'un être humain non Gogyou? Oui, j'étais capable de fusionner à un élément, mais sans plus. Certains étaient capables de créer des trous noirs et on ne faisait pas de règlements pour ça. Non, nous devions nous venger. Au fond de moi, j'étais fier d'être ici. Fier d'être un partisan, un partisan de la victoire.

Oh mais c'était de belle pensée. Au final, je ne savais toujours pas quoi faire de ma journée. Alors faisons comme toujours, direction l'entraînement. Sur l'île, il avait un endroit parfait pour s'entraîner et assez peu connu des habitants. Il fallait traverser une petite forêt d'arbres brûlés et passer par une caverne de montagne pour enfin arriver sur une clairière en plein milieu des grands pics rocheux. On pouvait aussi y trouver une source d'eau chaude qui faisait le plus grand bien après de longues heures à se défoncer. Par quoi commencer... Pourquoi pas par une petite baignade? Je n'avais pas eu le temps d'en prendre une la veille et de toute façon, sauter une journée d'entraînement ne serait pas bien grave. Enlevant mon chandail et mes pantalons, je sautai dans l'eau chaude, tout nu. De toute façon, si quelqu'un se manifestait -ce qui n'était jamais arrivé en plus d'une année- je n'aurais qu'à me fusionner à l'air et attendre que la personne parte. Je m’étendait donc dans la délicieuse eau chaude, ne laissant que ma tête sortir de ce bain de plaisir. Je regardais le ciel bleu de la journée, en me posant de sérieuses- questions sur mon avenir. Sur cette île, vivre seul était faisable puisqu'on m'apportait de la nourriture, mais que ferais-je une fois que nous aurions envahi le monde extérieur? Je n'en avais aucune idée et ça m'inquiétait beaucoup.
- « Oh petit soleil, toi qui est si chaud et puissant. Tu ne pourrais pas m'aider à voir plus clair? J'ai l'impression de ne pas avancer. Ma vie n'est qu'une suite d'évènements monotones et sans excitation. À mon âge, un ninja devrait avoir un maître et des amis! Je n'ai rien de cela. Je suis membre d'un clan qui n'est même pas capable de s'imposer. En fait, on en parle, mais on agis jamais! J'ai hâte d'enfin pouvoir vivre moi. De sentir d'autre chose que de la roche chaude à la journée longue. Maudite île. »
J'entendis un bruit, est-ce que quelqu'un avait entendu mon appel? Un petit écureuil sorti du bois. C'était peut-être mieux ainsi.


Dernière édition par Gogyou Seiichi le Sam 2 Fév 2013 - 2:49, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Quand la solitude frappe [SOLO] Quand la solitude frappe [SOLO] EmptySam 2 Fév 2013 - 2:46

Il avait l'air si bien ce petit écureuil. Libre de ses mouvements et de son futur. Certes, il était tout comme moi restreint à cette île mais ça n'était pas bien handicapant pour un animal avec une si petite capacité cognitive. Tous les êtres vivants ont besoin de liberté et j'ai perdu la mienne il y a quelques temps. Avant mon anniversaire de dix ans, j'étais assez bien sur cette île. Je ne manquais de rien et il me restait encore un ou deux recoins à explorer profondément. Aujourd'hui, il n'y avait absolument plus rien de nouveau et d'excitant dans ma vie. Je devais changer cela. Je me levai alors de l'eau chaude, me séchai rapidement à l'aide du soleil et du sol chaud. Sans attendre un instant de plus, je commençai à gravir un flan d'une montagne environnante pour aller admirer l'océan. C'était l'un de mes endroits préférés, il évoquait une liberté intense et bienfaitrice.

Une fois en haut de la tour, je fixai l'horizon avec intérêt et envie. Un oiseau blanc s'envola dans le ciel et disparu peu à peu vers le large. Quel chance il avait de pouvoir être l'unique maître de son destin. Selon les cartes que j'avais consulté maintes et maintes fois, le grand pays le plus près de l'île n'était nul autre que celui de l'eau. Sa capitale, ou plutôt, son village le plus grand était Kiri. Ça serait plaisant d'aller y faire un tour et peut-être d'y rencontrer d'autres enfants de mon âge. Des enfants ninjas, ça existe certainement ailleurs que dans cet endroit isolé. Je pris une grande respiration et me parlai à moi-même. J'agissais souvent de la sorte, surement un effet de la solitude répétitive.
- « C'est décidé. Un nouvel avenir s'offre à moi. Celui d'ambassadeur de la volonté de Makka hors de son territoire. Je tenterai de ne pas trahir les miens et donc, je ne divulguerai aucunes informations au sujet de la cendre. Par contre, je tenterai de rapporter de nombreuses informations compromettantes sur nos ennemis à ma maîtresse. Oh bordel, pourquoi est-ce que je parle encore tout seul? »
Le petit écureuil était de retour et me regardait encoure et toujours de ses yeux noisettes, soit de la même couleur de ce qu'il portait dans ses petites mains griffues.
- « Tu es bien le seul ici qui semble porter importance à mes pensées... Ça te dirait de m'accompagner dans mon voyage? Tu serais surement un excellent compagnon de route. Après tout, je n'ai personne d'autre! »
Comme seul réponse, le canidé s'éloigna en mordillant son gland. C'était mieux ainsi. L'emporter avec moi dans cette aventure n'aurait été que périlleux pour sa survie. Je dois quand même dire qu'en tant qu'enfant, j'aurais adoré avoir un petit animal tout doux à flatter lors des nuits froides et peu attrayantes. Bon, mon voyage commençait à l'instant. Je me relevai pour ensuite me diriger vers une partie de l'île où le bois était relativement solide. Je n'aurais pas besoin de grande chose. Seulement d'un petit radeau avec une voile suffisamment puissante pour me porter jusqu'aux plages du pays de l'eau! À l'aide de mon affinité avec le vent, j'accentuai le tranchant de mon bras pour couper plusieurs arbres en belles pièces toutes symétriques. Comment les coller ensemble ? Rien de bien compliqué. Je tressai des racines pour avoir de longues cordes solides qui ne bougeraient pas pendant le voyage. Il ne restait plus qu'à les attacher autour des ronds de bois et le travail serait presque terminé. Quant à la voile, je pris tous les draps existant dans ma petite chaumière pour créer un immense drap capable de me porter bien loin sur la mer. En tout, les opérations prirent deux jours et ça me fit le plus grand bien de travailler plutôt que de ne rien faire.

J'effectuai les tâches en tentant de ne pas attirer le regard des autres partisans ce qui fut un succès. En général, les gens s'intéressaient peu à moi. Ça m'avait toujours dérangé, mais je pouvais maintenant voir les bénéfices de ma solitude. La traversée devait prendre une journée si le temps était clément et un peu plus si ce n'était pas le cas. J'espérais tout sauf un orage. Me retrouver seul en mer me faisait vraiment peur. Après tout, je n'étais qu'un gamin de dix ans! Une question planait dans mon esprit. Qu'est ce que les kirijins penseraient de mon arrivée? J'avais peur qu'ils m'enferment dans un cachot pour ne plus que j'en ressortisse. Un petit quelque chose au fond de moi me disait toutefois qu'ils allaient être sympathiques et que je m'y ferais peut-être même des amis. Des amis que je finirais pas trahir, croyez-moi.
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