Ca y est, c’était aujourd’hui, quel cauchemar ! Dire qu’il n’était ni malade, ni blessé, quelle poisse ! Ce jour qui pouvait paraitre anodin pour tous les Sunajins, était loin de l’être pour notre jeune héros. En effet il avait été convié avec son oncle à une réunion de famille à laquelle il n’avait aucune envie d’assister. Il aurait pu s’y résoudre comme tout le monde, mais lui non, il fallait que monsieur pousse une gueulante à son oncle pour essayait de négocier sa possible absence de cet évènement, qui était pourtant pour lui l’occasion de rencontrer d’autres personnes de son clan.

Il faut bien dire que énergumène qu’était Zetsu, une fois une idée en tête, il était impossible de lui faire entendre raison. Cela dit, il semblerait bien que ce trait de caractère était commun à toute la famille et son oncle, tout aussi têtue que lui, ne pris même pas la peine de l’écouter. Le jeune homme énervé par le comportement de son oncle, décida de se faire la mal et quitta le foyer sous les jurons sanglant de son oncle quelque peu excédé de la réaction puéril de son protégé.

En cette période de l’année Suna était une ville plutôt calme et les rues paraissaient parfois fantômes, ce qui dérangeait un peu le jeune Yamada qui redoutait de croiser des membres de son clan. Après seulement quelques minutes à déambuler tranquillement dans les rues, ce qui devait arriver arriva et Zetsu tomba nez à nez avec une connaissance et plus particulièrement un Yamada, son petit cousin Blada qui débitait des phrases à un rythme impossible, *C’est bien ma vaine* murmura le jeune homme, qui allait sans nul doute subir un interrogatoire barbant et dénué de tout intérêt.

Il devait au plus vite trouver une solution pour échapper à cela car Blada était le genre de gamin qui commence à te parler et qui ne te lâche plus la grappe. Celui-ci venait de reconnaitre Zetsu et se dirigeait vers lui à parement plus heureux que Zetsu de revoir son petit cousin, la situation semblait vraiment désespéré pour notre jeune héros qui regardait partout pour essayer de trouver une échappatoire. Celui-ci était peut-être une jeune femme qui marchait à quelques mètres de là, c’était en tout cas la seule solution plausible qu’il avait et il comptait bien en profiter !

Le jeune homme fit donc un signe amical à son cousin avant d’emprunter une rue adjacente à celle dans laquelle il se trouvait, pour rejoindre la jeune femme. Une fois arrivé à sa hauteur le jeune homme régla son allure sur celle de l’inconnue, adopta un sourire amical et lui dit :

« Salut moi c’est Zetsu, j’essaie d’éviter un évènement assez désagréable et en plus de ça j’ai un mioche qui me colle depuis pas mal de temps et tu es la seule à pouvoir me sauver de cette situation pour le moins critique. Pourrais-je t’offrir un verre et faire plus ample connaissance ? »

Ayant conscience de la situation et ayant un égaux sur développé, notre jeune héros avait vraiment pris sur lui et si sa demande était rejeté elle aurait au moins la fonction de faire rire la jeune femme, tout du moins il espérait éveiller sa curiosité.

C’est partis let’s go, c’est partis les amis, on va bien s’amuser, je suis sur qu’on va rigoler. Nul hein. J’suis sur que tu connais pourtant. Si ce n’est pas le cas t’es un inculte mon gars. Attends une chanson aussi connue que celle-ci, obligé que tu l’es déjà entendu. En plus elle passait, à l’époque, tous les matins avec un singe parlant et une fille qui parlait une autre langue que la mienne et dont je ne comprenais rien mais alors rien du tout. Je dis à l’époque parce que j’ai grandis depuis et je ne sais plus si ça passe encore. Eeeh ouais moi j’ai plus le temps pour ces trucs là, je suis une grande, un peu détraqué tu l’auras remarqué, un peu folle oui mais c’est parce que j’ai compris qu’il faut profiter de chaque instant car la vie est courte mon enfant. Et en plus qu’elle soit courte, on en n’a qu’une seule alors je te dis pas, mieux vaut pas la gâche en se morfondant quotidiennement à cause d’un coéquipier mort au combat ou suite à un décès d’un parent. Ouais profite mon gars c’est ça le plus important. Enfin quand je dis profite après avoir accomplie ton job. Ouais parce que y’a quand même un revers à cette belle phase. Faut bosser, gagner sa croute pour dire de pouvoir casser la graine le soir. Mais ça par contre, ça par rapport à Dora, je suis sur que tu connais ça, la difficulté du travail. Néanmoins cela ne t’empêche pas d’être happy mon frère, d’être joyeux my bro’.

La journée ne faisait que commencer, Mia était là à regarder le ciel souriant véhément. Elle se savait elle-même un peu folle parfois. Allonger sur un toit d’une dès nombreuses maisons, la jeune femme observait la forme des nuages, une chose qu’elle aimait particulièrement faire quand elle était calme comme c’était le cas à l’instant mais la jeune fille pouvait changer du tout au tout. Être calme un moment puis excité trente secondes plus tard quand l’envie lui en prend. Une nouvelle façon de vivre, qu’elle avait adoptée depuis son retour de la guerre. C’est là bas qu’elle a compris qu’il fallait profiter de la vie. Il faut dire que côtoyer la mort pendant un certain moment remets les esprits en place. Voir des compagnons tombés au combat également. Au retour de Konoha la jeune femme s’était mise en tête de ne plus penser au passé. Ce qui est fait est fait et on n’y peut rien changé. Elle s’était juré que dès à présent, elle vivrait joyeusement en pensant toujours au côté positif des choses et en négligeant le côté négatif. Elle mettait donc cette chose en application depuis un petit bout de temps et elle appréciait ça tout particulièrement car elle ne se souciait plus de rien.

Elle se leva, tapota son arrière train pour enlever la poussière qui pouvait s’être attacher au fibre du pantalon, puis sauta de toit en toit pour finalement atterrir au milieu d’une rue complètement vide. On pourrait se croire dans ce genre de film ou la jeune fille marche lentement. Ou l’on entend le bruit des oiseaux ou des hiboux la nuit. Vous voyez le genre de rue dont je veux parler ? Et bien pas celle là. A peu de chose près c’était ça sauf qu’ici il faisait jour et le genre de rue que je vous décris et bien sont mystérieuse car de nuit alors que là le soleil tapait de plein fouet et enlever tout le côté mystique et dangereux de la chose. Enfin bon le dénouement était en revanche le même , un inconnue t’accoste généralement pour faire des choses pas très catholique. Ou de tout autre religion hein n’y voyait pas de méprise ! Non non c’est juste qu’il s’agit là d’une expression mais soit, revenons-en faite d’habitude dans ce genre de situation on vient pour des choses pas dans les règles de l’art dirons nous. Alors que là non un mec accoste Mia juste pour lui demander de le sortir d’une situation dont il n’arrive pas à s’extraire seul.

« La seule ? Vraiment ? Un peu surprise d’entendre ça, il y a quand même plein d’autre fille au village et je suis la seule capable de le faire ? Je veux bien t’aider mais, je ne vois pas en quoi boire un verre avec moi te sortiras de tes ennuis … Mais soit allons-y »

Un p'tit sourire amicale m'enfin... Il est bizarre lui. Qu’est ce qu’il cherche exactement ? Bon soit soyons compréhensible et aimable. Si cela se trouve, il a un bon fond ce Zet… Zet quoi déjà…

« C’quoi ton nom du m’a dit ? Zet comment ? Excuse moi j’ai du mal à mettre un nom sur les têtes que je ne connais pas bien… Moi c’est Mia »

Je terminais sur un clin d’œil dragueur pour essayer de lui faire oublier que j’avais zappé son nom. Ca marche à tous les coups.