Aujourd’hui était un grand jour, le jour de l’assemblé générale des Suanjins, c’était pour le genin un moment fort intéressant. Il n’avait jamais vu de discours du Kazekage puisque à Konoha il avait été chassé par un Hyo qui lui avait lancé un défi. Ce défi n’avait pas pu vraiment être évité mais à travers ça, le Saibogu avait compris que la paix n’avait pas été tout à fait acquise contrairement à ce que l’on pouvait prétendre. D’une certaine manière le shinobi regrettait de ne pas avoir participé à la guerre, d’une certaine manière cela lui aurait permis de mieux apprendre du combat de beaucoup plus s’illustrer. A l’époque il ne s’était pas sentit prêt, maintenant il pensait l’être beaucoup plus, il savait que son investissement devait payer. Plusieurs têtes qu’il connaissait étaient présentes pour cet assemblé qui était sans doute l’un des plus grands évènements que Suna est connu pour le mandat du Sandaime Kazkage. Il approuvait fortement le geste du chef du village, il appréciait le fait que ce chef qui commandait du haut de son trône si on pouvait le dire ainsi, vienne leur faire part de ses pensées et aussi de ses projets. L’excitation le gagnait au fur et à mesure, que l’évènement approchait, il ne savait point quel seriat les paroles de son Kage mais il tenait à les entendre. Son opinion était sans doute la plus importante de tout le village car au final, il était le décideur et l’homme qui portait l’avenir du village sur ses épaules. Udo espérait que ce discours permettrait grandement au village d’aller de l’avant et de montrer de manière encore plus virulente la force unifié de l’ensemble des Sunajins.

Enfin le Kazekage arriva, blond et avec une démarche nonchalante. Il avait donné rendez-vous aux Sunajins sur la place publique. L’expert de la gravité, c’était assis sur des démarches afin d’être légèrement en hauteur par rapport à la foule, c’était quelque chose d’assez intelligent, il était assez haut pour dominer tout le monde et faire en sorte ainsi que tout le monde le voit. Cependant il n’était pas assez haut pour qu’on pense qu’il avait les chevilles qui enflent. A ses cotés se trouvaient une femme, le rouquain savait de qui il s’agissait c’était Habashi Zanshi, elle était connu comme étant le bras droit de Kenji, celle qui agissait à ses côtés, d’après certaines rumeurs, il n’y avait qu’en elle que Kenji avait confiance. D’autres rumeurs d’ailleurs disaient qu’ils faisaient des parties de jambes en l’air dans le bureau du Kage, mais à vrai dire ça le genin s’en fichait temps que le chef faisait du bon boulot ça lui était égal. D’ailleurs cela pouvait l’aider, alors il ne pouvait qu’inciter Zanshi à y aller.

Kenji commença son discours en évoquant le fait que chacun aurait droit d’apporter son opinion, ce qui donna le sourire à l’inventeur, il avait pour ainsi dire hâte de voir ce que dirait chacun de ses compatriotes. Bon bien sûr il y avait des paroles de bienvenue mais ça on s’en fichait. D’abord Kenji allait exprimer ses pensées. Il déclara qu’il trouvait inadmissible que certains Konohajins est avoué n’avoir aucune idée de pourquoi ils se battaient, ne pas savoir pourquoi ils hottaient des vies, cela avait montré aux Konohajins qu’on les tuait sans raison. De son point de vue, Udo trouvait ça totalement débile, des ninjas qui partaient en guerre sans raison, abruti fini, crétin des sables. Il y avait sois un manque de cerveau dans la tête de majorité des Suanjins ou bien un manque de communication relatif au village. Visiblement le Kage préférait envisager la seconde option même si la première devait aussi trainer quelque part dans sa tête.

Le discours se porta ensuite sur un élément important, un élément qui devait être la priorité numéro 1 du village, Makka, celle qui menaçait la sécurité de Suna et qui devait permettre au village d’avancer. Ils savaient tous que la guerre contre Maka allait reprendre de plus belle, elle serait plus virulente et bien plus sanglante, il faudrait avancer dans l’adversité et montrer la force du village du sable, ceux-ci accompagnés désormais de leurs nouveaux alliés les shinobis du village de la feuille. Se débarrasser de cette menace était définitivement la priorité du kage. Autant sur certains point Udo n’était pas totalement d’accord avec son Kenji autant là il ‘y avait pas à discuter, il était d’accord pour que éradiquer cette menace soit leur nouvelle ligne de conduite.

Personne ne disait mot et un slience de quelques secondes se fit entendre, pourquoi ? Pourquoi personne ne parlait ? Udo s’était imaginé une foule de gens a crié en même temps pourtant il restait simplement là comme si de rien n’était. Etait-ce des chiffes molles ou quoi. C’était l’occasion d’y aller, le jeune homme ravala sa salive.

-Moi, j’aimerais m’exprimer. Je n’étais pas sur le front face aux ninjas de Konoha. Je suis qu’un ninja parmi temps d’autres, un genin qui veut simplement préserver son village. Dans une guerre, on hôte la vie, plusieurs d’entre nous ont déjà tué et tous savent que lorsqu’on tue, on change, on sait que cette personne ne rouvrira jamais les yeux. Cela arrive aussi pour nos camardes que l’on ne verra plus jamais cherché. En tant que shinobi nous perdrons tous quelqu’un que nous connecterons et nous verrons des morts. Si nous devons risquer nos vies et hotter celles de nos ennemis, il faut que ça en vaille le coup.

Le genin prit une pause dans sa tirade il n’avait évoqué là que des idéaux et une manière de pensées.

-Hors dans cette guerre contre Konoha je ne pense pas que le village de la feuille menaçait directement le nôtre. Pouvait-on éviter cette guerre, moi je le crois tout simplement puisque nous sommes parvenus à un accord avec Konoha, cela voulait sans doute dire qu’il y avait un moyen d’éviter cette guerre, c’est du moins ce que je pense même si je n’y étais pas.

Il pensait devoir dire ce qu’il pensait car cela aurait sans doute des conséquences moins graves si cela venait d’un genin plutôt que d’un haut gradé.

-N’y voyez pas une critique de votre politique mais simplement une opinion. Je suis prêt à vous suivre pour faire en sorte que notre foyer à tous soit préservé. Je suis également entièrement d’accord avec vous sur le fait que Makka doit être notre priorité. Mais pensez-vous vraiment que notre village est assez de force pour l’affronter, elle et ses partisans ? Personnellement j’ai un doute et si vous me dites que l’on pourra compter sur les Konohajins pour nous aider, j’en doute encore plus d’autant que d’après mon expérience certains ont très mal pris cette hsitoire de trêve et vive cela plutôt comme une défaite. Pouvons-nous vraiment être certain que Suna et Konoha arriveront à avoir une coopération efficace et surtout face à un si grand ennemi.

Le Sunajin aurait pu également évoquer le fait que plusieurs villages cachés cherchaient à annexer des territoires neutres mais il gardait ça pour plus tard de son avis suffisamment d’interrogations avaient déjà été énoncé.

Il faisait chaud. Il y avait plus pertinent comme phrase, certes. Il faisait chaud et se soustraire à cette chaleur, tant physiquement que mentalement, était vital pour ne pas finir grillé sur place, ou déshydraté. Adossé à un mur, à l’ombre, Hayato occupait son esprit comme il le pouvait. Il avait relié les doigts de ses deux mains par une série de fils de chakra et les entrecroisaient en essayant de créer des formes plus ou moins complexes. Il saluait tout de même l’initiative, cette idée de « grand rassemblement général en plein air » était bonne. Devoir se tordre le cou en fixant un Kage occupé à réciter son discours depuis le balcon, le tout sous un soleil de plomb, commençait à devenir lassant. Bien qu’on pouvait douter de cette nouvelle méthode, elle avait tout de même le mérite d’être originale.
Sentant que l’Homme du jour allait prendre la parole, Hayato redressa la tête en direction des escaliers. Ils se tenaient côte à côtes, le numéro un et la numéro deux, Kenji et Zanshi. Deux shinobi qui imposaient le respect, mais que chacun se devait d’aspirer à dépasser un jour.

- Merci à tous de s’être déplacé. Cette rencontre sera un peu différent des réunions que nous avons habituellement sur la place publique. Au lieu d’une seule personne communiquant un message, j’espère aujourd’hui voir plusieurs se lever et parler aux noms de leurs pairs. Cette assemblée se veut une sorte de débriefing sur les derniers évènements ayant secoué notre village. L’incendie de cendre, évidemment, mais aussi la guerre contre Suna. Je vous rappelle à ce sujet que le village de la feuille a capitulé et que nous exerçons désormais un certain contrôle sur eux. Avant de demander vos opinions sur le sujet, je pense qu’il est important que je donne mes propres explications ainsi que le message que je souhaite passer aux shinobis de Suna.

Le Kazekage entamait avec un sujet pertinent. Ces derniers temps, on avait beaucoup entendu cette fameuse interrogation : “Pourquoi cette Guerre ?” Hayato avait même surpris l’un des deux Genin de deux Genin de son équipe en pleine réflexion à ce propos. Loin de lui tout jugement sur quiconque, mais avant de pouvoir critiquer les dirigeants du village, il fallait selon lui être un minimum au courant de ce qu’il se décidait, ainsi que de la procédure qu’il pouvait y avoir eu derrière. Ne portant que peu d’interêt pour ce genre de choses, il n’avait pas véritablement d’avis sur la question de la décision prise par le Nidaime de partir en Guerre, ainsi que de celle du Sandaime, de maintenir le programme malgré tout.

Sa vision des choses était tout autre et il en avait d’ailleurs parlé aux Genins ce jour-là.Pour lui, Suna, Konoha, mais également Kumo ou Kiri n’étaient que des pantins désarticulés, contraints de jouer cette mascarade, cette pièce non authentique que pouvait être la vie de Shinobi. Quand à la nature du marionnettiste tirant les fils derrière tout ce beau monde, citer Makka était un raccourci trop facile à son goût. Sans vraiment la connaître, les villages cachés en savaient pas mal à son sujet. N’était-elle donc pas elle aussi l’un des pantins ? A ce titre, ne partageait-elle pas les caractéristiques propres aux pantins ? L’allégorie de la Caverne illustrait bien la manière dont ces pantins « vivaient ».
A l’instar d’un Homme en réalité prisonnier dans une caverne, incapable de se tourner pour directement voir la lumière, mais uniquement capable d’en apercevoir le reflet sur une paroi, le marionnette n’avait aucun moyen de voir son marionnettiste directement. Elle ne pouvait que constater les conséquences des mouvements de ce dernier – à savoir, le déplacement induit par les fils, des autres marionnettes.

- Une guerre comme celle que nous avons mené est à mes yeux inacceptables. Nous avons été un adversaire désuni et sans vigueur. Je peux supporter de voir certains de nos hommes hésitants à verser le sang, mais je ne pourrai plus tolérer de voir des shinobis dicter publiquement NE PAS SAVOIR pourquoi ils sont en guerre, alors que nous avons discuté publiquement de l’affaire maintes et maintes fois. Je salue les diplomates qui nous ont évité plusieurs morts inutiles mais ce ne sont pas ceux en qui je suis déçu. Mais cela me porte à réfléchir que je n’ai peut-être pas été suffisamment clair avec vous, et aussi que je ne vous ai pas entrainé correctement à l’éthique en temps de guerre.

Hayato se considérait – à juste titre – comme un égoïste. A aucun moment, tuer ses adversaires n’avait posé aucun problème. Il s’était même osé à comparer son combat contre l’Hokage au clou du spectacle qu’avait été cette guerre. Il était égoïste, parce qu’hormis le Kugutsu et Suna – deux mots qui le caractérisaient particulièrement bien – le reste importait peu. La volonté du Troisième du nom à vouloir un village uni était louable, mais Suna restait jeune par rapport aux autres villages cachés. Lorsque Aburame et Nara s’alliaient pour former Konoha, Akuzu et Yamada se confortaient dans leur autarcie respective, considérant peut-être l’acte insensé des deux clans d’Hi no kuni comme une preuve de lâcheté. Il devait encore rester un peu de cette fierté à certains Sunajin.
On pouvait comprendre ça, surtout en observant les deux personnages debout sur les marches du Palais. Le premier se battait comme un Kadoria de Kumo et la seconde venait de Kusa no kuni…
Enfin, c’était une façon un peu extrême de voir les choses, avoir comme supérieur des non natifs du Désert ne dérangerait que les plus traditionalistes. Hayato ne pensait pas de la sorte.

- Car les combats et les épreuves ne font que commencer, chers amis. Le pays de la cendre nous attend en un jour fatidique, un moment où nous devrons combattre Makka et ses partisans. Et d’ici là, nous devrons être forts, bien plus forts qu’en ce jour. Vous savez donc tous désormais que la conquête de Konoha nous a permis de regrouper davantage de shinobis pour œuvrer vers un seule cause : tuer et mettre fin au règne de Makka, qui fait trembler de peur le monde shinobi…Et qui a toutes les raisons de le faire. Maintenant, je souhaite entendre vos opinions sur la guerre et le reste. Vos opinions, vos idées, vos critiques, envers moi ou Suna elle-même. Car ce n’est que de cette façon que nous arriverons à devenir un village digne de l’idée que moi et ma famille, le Kakumeigun, a imaginé jadis, dans des temps plus favorables…

Makka… Elle occupait les pensées de chaque shinobi de ce monde. Hayato se surpris même à l’envier, par moments. Savoir que l’on était présent dans la tête de chacun devait procurer une certaine satisfaction.
Il n’approuvait toutefois pas les actes et était bien déterminée à l’arrêter. Ainsi, la guerre avait du sens. Si personne ne pouvait unifier les forces et les énergies contre un ennemi commun, alors Suna le ferait, quitte à devoir passer pour le méchant de service. Un rôle qui siégeait à merveille pour le petit dernier des villages cachés.
Le marionnettiste serra le poing lorsque Kenji évoqua le Kakumeigun, ce groupe qu’il avait admirer de loin, en son temps… Puis… il y eu un silence, soudainement rompu par une voix familière : Saibogu Udo… Il écouta patiemment l’homme donner son opinion, tout en réfléchissant à la pose théâtrale qui conviendrait le mieux pour intervenir à son tour.

- Dans le désert, le seul moyen de survivre, c’est d’être égoïste, ne penser qu’à soi et ses proches. C’est un milieu impitoyable dans lequel beaucoup d’entre nous ont vu le jour et ont grandi. Quelque part, cette façon d’agir est ancrée au plus profond de nous même et dans le Désert, tout comme dans le Monde Shinobi, les altruistes ont une courte durée de vie…

La survie dans le désert, pour Hayato c’était près de 17 ans de sa vie. Aujourd’hui il en avait presque 20. C’était tout ce qu’il avait à dire concernant la guerre. Ressasser d’avantage le passé ne servirait à rien.

- Udo, je pense qu’il est illusoire de penser à unifier les différents villages par les mots. Mais y aspirer est une noble chose. D’autant plus qu’une coopération entre tous les villages a déjà eu lieu. Je parle de cette mission d’arrestation de ces fameux Nukenin, à laquelle vous avez d’ailleurs participé, Kazekage.

Il trouvait que par moments, les villages cachés se comportaient de manière amnésiques. Un évènement récent ne faisait qu’appuyer ses dires.

- Et que faut-il penser des opérations d’expansion des autres villages ? Commençons par arrêter cette hypocrisie générale, tombons les masques et jouons cartes sur tables ! La paix ne peut pas exister, parce que si elle existait, alors nous les shinobis n’aurions aucune raison d’être. Je ne suis pas très habile avec la politique mais, je pense qu’il faudrait continuer sur notre lancer, en utilisant à notre profit tout ce qui pourrait être utile.

Hayato avait très lourdement insisté sur cette dernière phrase, en fixant droit dans les yeux le Kazekage. Il était un peu intimidé, mais restait convaincu qu’en son temps, Aaraokoa Aare, Nidaime Kazekage, possédait une technique capable de ramener un cadavre à la vie. Il était également convaincu que Kenji ne pouvait pas ignorer une telle information, mais il gardait tout ça pour lui. Suna n’avait qu’à se focaliser sur cette technique, se munissant alors d’une arme qui lui assurerait la victoire contre tous les autres, non et puis… pour le coup, ça propulsera l’art des marionnettistes au sommet, mais pour de vrai !

« Je ne vais pas m'aviser de connaître l'avenir, mais comprenez bien une chose, ce qui existe fini par disparaître, les shinobis aussi. Abattre Makka est un pas vers la paix, marcher au côté des autres villages en est un autre. Le but final du shinobi est qu'il n'y ait plus de shinobi, oh oui, c'est une utopie dont je parle, mais réalisable. Ici je ne vois que deux personnes sachant comment aurait put se dérouler les choses, autrement que par la guerre. Moi, et Kenji-sama. Oui, la guerre aurait put être évitée, la collaboration aurait put commencer il y a longtemps. Mais ce ne fut pas le cas, faute de la décision d'un vieillard sénile qui ne voyait que par son propre intérêt. La suite, vous la connaissez. Si la décision est mauvaise, le résultat ne pourra être que mauvais, tout est question de ''décision''. Prennons les bonnes dés aujourd'hui et l'avenir n'en sera que plus clément pour les générations à venir. »

Je ne savais pas ce que je faisais ici, encore un discours barbant sur le principe de « pourquoi on a fait la guerre et ce que ça nous a apporté ». La réponse chacun la connaissait déjà mais ce la cachait à lui-même, se mentir à soi même pour avoir une conscience tranquille, on retrouve bien ici la bêtise humaine. Le grand héros du village, le Kazekage s’avança en premier pour parler… mais rien de bien important ne sortie de sa bouche, des paroles vides, irréfléchis avec même pas un gramme de sincérité. « Un font uni » disait-il, après tout ce qu’il nous a fait traverser, il osait dire qu’il voulait revoir un front uni. Monsieur le Kazekage, nous ne voulons plus de guerre et donc plus de front, si les intentions étaient réellement bonnes comme pour Makka alors oui vous verrez un front uni. Attaquer un village pour des raisons si stupides, il était logique que le front ne soit pas uni. Il s’arrêta de parler pour nous laisser la parole, tu peux rêver mon gars, je ne suis pas prêt de discuter avec un mur. Les jeunes, les plus inexpérimentés eux avaient sans doute envie d’en savoir un peu plus, faites vous plaisir les gars, espérer avoir des droits dans un monde aussi pourrie, rêver pendant quelques minutes, vous croyez vraiment que l’homme tout là haut écoute ce que vous dites ? Il s’en fout éperdument et fera bien ce qu’il voudra de vous quand il devra prendre une décision. Les craintes se ressentaient chez ce garçon, lui-même doutait du pouvoir de son village, avait il peur de mourir ? Comment voulez vous qu’un ninja puisse combattre au meilleur de sa forme s’il a peur de passer de l’autre côté, la vie est ainsi faite mon garçon, si tu as peur de mourir pour ta nation, alors c’est que tu ne l’aime pas encore assez.

Un second plouc arriva en scène, je ne le connaissais pas non plus mais ses paroles n’étaient pas plus sensés. « La paix ne peut pas exister… », Mais avons-nous seulement essayé de discuter pour avoir cette paix ? Non, jamais nous n’avons fait d’effort car ainsi est fait l’homme. Il est bien plus facile de tuer que de discuter et de faire des compromis, sur un champ de bataille aucun compromis n’est fait et le seul objectif est de tuer l’autre, point barre. Nous ressemblons vraiment à des animaux, nous sommes mêmes inférieur à eux si vous réfléchissez bien. Les animaux se combattent pour plusieurs raisons, si quelqu’un vient sur leur terre, pour conquérir une femme ou pour manger. Pour l’instant on peut dire que l’espèce humaine est identique, sauf que nous, shinobis, tuons et massacrons des innocents justes pour agrandir nos terres et pour conquérir le monde en extrapolant. C’est pitoyable, totalement minable… Et enfin entra en scène celle que tout le monde attendait, une personne respecté ? Aucune idée mais en tout cas elle avait beaucoup d’influence auprès du Kazekage alors ses paroles ne devaient être mieux. « Abattre Makka est un pas vers la paix… » Ou plutôt un pas vers la haine mademoiselle. Il y a aura toujours quelqu’un d’autre pour reprendre le flambeau, quelqu’un qui possèdera les mêmes idéaux que Makka et viendra se venger des villages et tout ceci n’en finira pas. Bien entendu, nous ne pouvons pas laisser cette folle nous tuer, alors nous la tuons avant, simple logique de survie.

Ce que j’aimerais savoir, c’est pourquoi cette Makka nous en veut ? Nous avons sans doute fait quelque chose pour la mettre en colère, sinon elle ne s’en prendrait pas à nous, a moins qu’elle soit aussi bête que la plupart des dirigeants et que son seul but soit de conquérir le monde. Elle nous sort après que la guerre aurait pu être évitée… mais que la faute ne vient pas de nous mais de quelqu’un d’autre. Un peu facile comme excuse je dirais, nous, nous ne faisons jamais d’erreur, c’est toujours les autres qui en font n’est ce pas ? Tout ceci m’exaspérait, heureusement j’avais à prit à passer outre ce genre de parole et rester dans mon coin le temps que tout ceci s’arrête. Je n’étais pas là pour discuter mais bien pour m’amuser, avec une telle ambiance je sens que la fête va être explosive !!

* Mon frère… comment en sommes nous arrivés là ? Pourquoi les shinobis n’arrivent ils pas à s’entendre les uns les autres sans se taper dessus comme des bêtes sauvages dénudés d’intelligence. Nous ne valons rien, la seule solution qu’il nous reste est de tuer tous les gens avides de pouvoir, je commence à croire que la diplomatie n’a plus sa place dans ce monde…*

Malgré ça, je me décidai quand même à prendre la parole, après tout, ce n’est pas tous les jours qu’autant de monde est présent. Peut être que cela atteindra quelques oreilles.

« Prenons les bonnes décisions dés aujourd’hui ? Je crois qu’il est un peu tard pour ça, sauf votre respect, les bonnes décisions ils fallaient les prendre avant. Nous sommes déjà entré dans le cycle de la haine est celui-ci n’est pas prêt de s’arrêter, les générations futurs vont subir le même sort que nous et à moins d’un miracle rien ne s’arrêtera. Alors je vous conseille à tous de bien vous entraîner avant la rencontre avec Makka, car beaucoup d’entre nous ne reviendrons pas vivant. Nous sommes en train de creuser notre propre tombe, que ceux qui s’en rendent compte profite bien de leurs derniers instants. Kazekage, ce fut un plaisir de vous voir apparaître en public, c’est tellement rare… »

Sans même écouter les prochaines parole, je tournai le dos à tous ces gens et partis vers l’inconnu, ne sachant que faire, dormir me semblait le plus important.

Je rangeais en hâte maint document inintéressant. Des dossiers sans intérêt mais que je devais quand même établir et classer, un côté administratif qui heureusement n’était qu’une petite facette de mon rôle dans l’unité spécial du village. Bref, je me pressais car j’allais être en retard pour le rendez vous sur la place public du village. En effet aujourd’hui était organisé en plein cœur de Suna une réunion. Cette dernière n’était pas comme toute celle de d’habitude, non aujourd’hui tout le monde pourrait intervenir et ainsi on pourrait connaître les réflexions de chacun sur les évènements passés et pourquoi pas à venir. Bref passons les détails on verra sur ce passe de quoi il en ressort. Prendrais-je la parole ? Surement mais dès mon arrivé, j’écouterais d’abord ce que les autres on à dire sur les sujets abordés avant de moi-même intervenir et donner mon avis car là était le réel but donner son avis. J’appréciai l’opportunité qu’avait offerte aux shinobi. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait s’exprimer librement il faut le dire. Reclaquant la porte de mon bureau derrière moi, je me demandai si la foule se prêterait au jeu en participant. C’est sur que pour certain ce ne serait pas évident. Surtout pour les jeunes genins notamment pour qui prendre la parole en public ne devait pas être évidents. Enfin bien cela touchait aussi certain plus hauts gradés mais il en était d’autant plus pour les promus genin fraichement sortie de l’académie.

La route ne fut pas longue, ça non, pas que le village soit petit mais il n’était pas non plus immense, il faisait ça taille on va dire. La foule était là, bon nombre de shinobi était venu, tant mieux. A peine arrivé Kenji prit la parole. A peu de chose près j’aurais loupé ça. Mais heureusement non et je pue l’écouter tranquillement. Je compris son ressenti sur les évènements précédents mais avant de répondre quoi que ce soit j’écoutais ce qu’avait à dire d’autre shinobi. Un genin prit la parole, un certain Saibogu Udo, j’en avais vaguement entendu parler. Il prônait le fait que Konoha ne nous menaçait pas, il ne devait pas tout savoir à mon avis mais j’appréciai ça franchise devant tout se monde, il avait se mérite et certainement d’autre qui me tardais de découvrir enfin passons… Puis ce fut au tour de la deuxième puissance du village de parler, ma chef, Habashi Zanshi après qu’un certain Hayato ait porté son jugement sur les affaires du village. Enfin une sucession de personne prirent la parole. C’était plaisant, on pouvait ainsi se rendre compte de ce que pensaient les gens. Pour ma part j’étais assez d’accord avec Zanshi sur le fait que toute chose étant apparu est amené à disparaître. L’avis du dernier orateur sur la paix me plaisait également…

« Udo… Il est évident que nous n’avons pas la puissance qu’il faut pour affronter Makka à l’heure d’aujourd’hui. Seulement ce n’est pas dès demain qu’on s’attaquera à elle. C’est pour cela que Kenji-sama à insisté sur le fait que nous devrons nous améliorer en attendant ce jour, toi, moi tous le monde doit s’améliorer. En ce qui concerne Konoha, je pense que nous pouvons leur donner une part de confiance. Personnellement j’ai confiance en eux et je pense que tout le monde devrait le faire car si nous restons méfiants eux aussi le seront. Je sais que c’est difficile à croire mais il est plus simple d’agir lorsqu’on se fait confiance que lorsque chacun se méfie l’un de l’autre. Car le seul moyen de battre Makka et ses partisans c’est que chacun de nous ai confiance en celui qu’il a à côté de lui, qu’il soit de Konoha de Suna ou d’ailleurs… Je ne pense pas qu’un esprit de revanche soit né là bas…L’Union fait la force dit-on non. J’ai confiance en les hautes instances du pays de la feuille pour passer le même genre de message. La solitude nous perdrait…»

La confiance, un mot bien délicat dans le monde shinobi mais là était ma réalité. Pour être sur de vaincre cette assimilatrice et ses sbires, il faudra que l’on soit uni, uni malgré nos différences et nos différents. Un autre débat était lancé sur la paix…

« Zanshi, il est vrai qu’on est amené à disparaître seulement on ne sait quand cela arrivera, demain ? Dans un mois ? Dans cent ans ? Seul l’avenir nous le dira… En revanche je ne suis pas d’accord sur le fait que vous ne voyez que deux personnes qui aurait pu arrêter la guerre. En soit je vous comprends car la réalité c’est que vous n’ouvrez pas les yeux je pense que dans la foule ici, bon nombre savez qu’on pouvait éviter cette guerre, seulement la haut on ne veut pas l’admettre. Non bien sur on rejette la faute sur ce vieux Aare qui à déclenché cette guerre c’est facile il n’est plus de ce monde mais soit c’est humain... Seulement je pense que vous vouliez imposer à Konoha notre suprématie car il ne comprenait pas notre message et au bout du compte ? Au bout du compte la guerre c’est terminé sur un arrangement entre Kenji-sama et le Sandaime de Konoha. Alors ne me dîtes pas que vous ne pouviez pas le faire plutôt ça serait mentir je pense. »

« Après je vous suivrai Kenji car je l’ai toujours fait mais Zanshi se trompe sur ce point voilà tout… »

J'avais un peu tout dit dans le désordre et dans la confusion mais soit j'avais dit ce que j'avais à dire par rapport au précédents orateur.