Un baillement prolongé, signe d'une grande fatigue. J'avais enchainé les théses et les experiances des heures durant, les cernes apparentes sur mon visage en témoignaient. Un travail acharné et assidû pour essayer de mettre au point cette nouvelle pillule. Une pillule qui permettrait de restaurer le chakra. Ce serait une avancée mondiale, mais… J'étais loin du compte. Mon regard se brouillait au millieu de cette cave aménagée en laboratoire. La pénombre était omniprésente, et seul un lampadaire posé sur ma table restait allumé, clignotant par moments. La lumière du jour commençait a me manquer, mais j'étais tellement excité a l'idée de mettre au point cette pillule que j'aurais donné mon deuxième oeil pour l'avoir. Oui, ça montrait à quel point j'étais determiné, et à quelle point la composition de cette pillule pourrait changer nos vies.


Mais pour l'instant, les pillules que j'avait mise au point étaient plus mortelles qu'autre chose. Les nombreux liquides que j'avais en stock dans mon laboratoire pouvaient devenir toxiques très facilement si on les mélangeais sans précausion. Prenant mes pincettes, je grattais un petit morceau de la pillule X-8. Je sortis un bocal, prenant de nouveau un insecte. Cette fois, ça allait être une cygale. Je reduis drastiquement la dose puis, prenant l'insecte avec mes gants, je collais sa tête contre la poussière. Il se débatait avec insistance quelques instants puis commençait à rendre l'ame. "X-8, mortel". 

C'était une première étape pour tester la pillule, savoir si elle est toxique au point de devenir mortelle ou pas. Pour ça, inutile de prendre des cobayes aussi précieux que des rats, des insectes suffisaient amplement, même si leur système immunitaire differait du notre. Je soupirais, retirant mes gants.

Je m'adossais contre un mur, complètement plongé dans la pénombre maintenant. Sauf mon oeil doré scintillait. À tatons, je cherchais mon paquet de cigarettes, sortant une clope, l'allumant avec une étincelle Katon qui avait émané de mon pouce, tel un pseudo-briquet. 
Je me détendais un peu en prenant la première bouffée, expirant la fumée par les narines. L'odeur lègere du joint me flattait les narines, et peu à peu, mon être devenait moins lourd.

Après cette petite pose de quelques minutes, et que le joint se fut consûmé jusqu'au filtre quasiment, je repris l'experiance. Je n'étais pas un gros fumeur, pour tout dire, je ne fumais quasiment jamais, sauf dans mon laboratoire, quand le travail devenait trop dur. C'est pourquoi le paquet ne sortait jamais de la pseudo-cave. Resortant le bocal, je dévissais le couvercle, plongeant ma main pour prendre le dernier insecte encore présent, le survivant en quelque sorte. Un scarabée qui ne devait pas dépasser les trente millimètres. Il ne servirait à rien, alors… Le sortant de sa cachette presque avec rage, je le tenais dans ma poigne, fermement, l'écrasant presque. Mais sa coque était bien dure, et elle ne pliait pas. Me parlant à moi même, mais tout en fixant le miserable insecte, je dis :

- Bon… Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de toi, miserable larve ?

Une voie couinante me répondit :

- Un scarabée pas une larve, baka !

- Non mais, larve ou scarabée, qu'est ce qu'on s'en fout, tu va finir dans l'estomac d'un chinois de toute façon… D'ailleurs, je sais pas si Shinichi a diné.

Puis, je venais de réaliser ce que je faisais, d'un coup. Je lachais l'insecte qui vola maladroitement l'espace d'un instant, à la manière d'un clochard qui aurait trop bu pour finalement aller se poser sur la lampe encore allumé. Oui, j'avais bien…

Parlé à un scarabée.

Oui, j’avais bien parlé à un scarabée. Etais-ce une hallucination qu’avait causé un de mes poisons présents dans la cave, où bien un contact réel ? Non, il était réel, j’avais senti le contact. Je lui avais bien parlé, et fait encore plus étrange, il m’avait répondu. Mais comment étais-ce possible, nom de dieu ?
Je m’adossais au mur, ébahi, fixant l’insecte qui restait stable sur la lampe, et qui me faisait maintenant face, je reprenais mon sang froid. Pourquoi être aussi déconcerté ? En fait, c’était même intéressant. Moi qui voulait lui trouver une utilité bien particulière, c’était maintenant chose faite, j’avais trouvé un sujet d’expérience plus qu’intéressant. Un sourire malicieux se dessinait sur mon visage alors que j’avançais vers le scarabée. C’était loin d’être un animal lambda, j’en étais maintenant persuadé.

Le micro être présent avec moi dans le laboratoire ne broncha pas, restait fixe sur le lampadaire. Normalement, il aurait du fuir, mais face à moi, il n’avait pas réagit de la même façon. On dirait qu’il n’avait pas peur de moi, et que je pouvais essayer de l’attraper. Mais je n’allais pas le faire, du moins pas maintenant. On allait parloter un peu avant. Me stoppant à un demi mètre de ma table d’expérience, je pris un tabouret, posant mon fessier tout en lui lançant :

- Qui es tu ?

De la même voix couinante que sa précédente parole, même si un détail avait changé dans son ton, comme si il voulait ajouter un peu plus d’élégance, il rétorqua :

- Je suis Azuko, le roi des insectes.

- Roi de mon cul oui.

- Normal vu toutes les blattes qui y grouillent, mouahahaha !

Fière de sa blague douteuse, l’insecte éclata d’un couinement insupportable avant de prendre son envol, tandis que je me jetais sur lui avec rage pour essayer de le rattraper. Je le ratais, faisant tomber une fiole qui contenait un liquide en préparation. Marmonnant des injures que même un rappeur du 92 n’aurait pas pu trouver, je m’élançais sur le scarabée à travers la salle, le chassant tel un vulgaire moucheron. Si je l’attrapais, il allait mourir dans d’atroces souffrances.

- Sale bousier je jure que je vais te refaire la gueule ! Remarque, t’en a même pas de gueule, c’tune fleur que je te fais.

C’est sur qu’avec un nom pareil, il ne pouvait être qu’un bousier. Azuko, le nom de chiotte quoi. Bon, ce petit jeu avait assez duré. M’élançant sur lui d’un magnifique vol plané, je tendis la main pour le rattraper avant de tomber face contre terre, le serrant à le faire exploser. Je desserrais l’étreinte. Je ne voulais pas le tuer tout de suite, j’allais faire durer le plaisir. Oh oui, j’allais torturer cette petite chose jusqu’à ce qu’elle chie. Je lançais « Azuko » violemment sur le mur, puis, l’immobilisant de suite, je sortis une aiguille. Ca devrait suffire pour le torturer, je présume. L’insecte se débattait en criant :

- Gomen nasai, gomen nasai !

- Tu fais moins le malin, hein connard ! je vais tellement trouer ton corps de larve que mes blattes pourront s’aventurer dedans.

- UN SCARABÉE MERDE

Il avait poussé le bouchon trop loin... J’allais l’éviscérer de suite, inutile de perdre mon temps avec. Ma main s’abattait violemment sur sa coquille pour la percer, mais se stoppa net à a peine quelques millimètres de l’impact. Ses mots lui avaient épargnés une mort fatale...

- J’ai quelque chose qui pourrait vous intéresser.

Le ton de l’insecte était devenu sérieux, d’un seul coup. On sentait que même la voix de l’Azuko devenait moins couinante, plus... Déterminée. Comme-ci il était sûr de lui, qu’il savait ce dont il parler, et qu’il n’allait faire aucune faute. Comme si il avait déjà tout pensé, déjà tout préparé. C’est pourquoi j’avais stoppé la pseudo-arme dont je m’étais doté, à seulement quelques millimètres de la caboche quasi vide de l’insecte. Il parlait, alors, même si il n’était pas vraiment crédible, il avait quelque chose en plus. Et ouis, je n’en avais toujours rien tiré de concret. Cette offrande qu’il m’offrait pour calmer mon courroux pourrait s’avérer alléchante. Cependant, l’inverse était tout à fait possible. Faisant taire ma fureur, je reprenais un fasciés inexpressif, et un ton plein d’arrogance et de supériorité.

- Parle.

Comme si il avalait sa salive pour commencer son discours, le bousier me répondit :

- Je vous propose le pacte des scarabées.

Mon monoglobe s’élargit l’espace d’un instant, puis un sourire de satisfaction passa sur mes lèvres. Le pacte des scarabées... Je savais que ce bousier n’était pas un animal ordinaire. Il faisait donc partie d’un « clan » animalier. Ces clans sont formés d’animaux, dotés d’une intelligence plus où moins élevée et peuvent parler... C’est, plus généralement ce que les shinobis appellent des Kuchiyose, des invocations. Et son invitation était des plus alléchante. La vie d’un misérable bousier contre un pacte avec les scarabées. Autant scientifiquement qu’en combat, ces insectes pourraient m’être d’une aide non négligeable. Un sujet de recherche que je pourrais approfondir et un soutien sur le terrain,, deux choses auxquels j’asspirait. Maintenant, il fallait que je sois sûr que l’insecte ne mente pas, ni sur son origine, ni sur son statut social. Et espérons que chez eux, les bousiers sont rois. Mais, ne le faisons pas plus attendre, ce cher Azuko...

- Soit, j’accepte. Comment compte-tu procéder ?

Sans prendre la peine de me répondre oralement, je sentis un peu de chakra se propager dans l’air, un moment de vide et de silence, et puis... Le décor changea brusquement. J’avais compris ce qui se tramait... Invocation inversée. Je me levais, tellement ébahi que je lâchais le scarabée de la main avec laquelle je le tenais. Le royaume des scarabée... Ou l’antre du paradis. Un endroit que l’on pourrait qualifier de féerique. Ca va plaire à Inori, je le sens. Je n’étais du genre à m’émerveiller devant le premier papillon que je voyais voler mais... Cet endroit forçait définitivement l’admiration. Le paysage était digne d’un grand montage, où encore d’une planche artistique. Des plantes que je n’avais jamais vu, avec différentes formes, coniques, sphériques, géante, minuscule. Un tapis de lotus jonchait le sol agrémentant le paysage d’ores et déjà fort coloré de teintes vertes vivace. Sur quelques feuilles d’arbres se promenaient quelques scarabées, et, un peu plus loin à l’est, une rivière d’eau limpide faisait son apparition. Véritable Eldorado, et refuge hors-pair pour un déserteur, cet endroit grouillait de créations mystiques que je brûlais de découvrir. Poisons, anti-poisons, drogues, je voyais déjà combien de bienfaits j’allais jouir en acceptant ce pacte. Fier d’avoir accepté la proposition du scarabée, je regardais celui-ci voltiger dans les airs maladroitement, encore sonné par la poigne de fer dont je l’avais serré. Celui-ci se contenta de lâcher cette phrase avant de se mettre en route :

- Bon, par ici pour le pacte...

Je me contentais donc de suivre ses instructions, comme il me l’indiquait. Nous prîmes donc la direction de l’est, celle d’ou découlait la rivière. La source de celle-ci se dessinait d’ailleurs à mesure que l’on avançait dans ce pseudo-paradis. Une montagne gigantesque dont s’écoulait une chute d’eau phénoménale. Sur notre route, je ne vis que des scarabées, et aucun autre insecte. Narguant l’insecte, je lui dis :

- Ou sont passés les autres insectes ? Ou alors, tu n’est simplement que le prince de ta race ?

Légèrement gêné, l’insecte me répondit d’une réponse qui me fit partir en éclat de rire :

- Les scorpions dominent les insecte, je suis le prince des scorpions, CQFD.

Enfin, au moins, j’étais sûr qu’il ne mentait pas pour son statut de prince. Car chaque scorpion qui me voyait voulait me sauter au cou, se résignait en voyant Azuko, puis inclinait la tête pour repartir vaquer à ses occupations. Et là, c’était soit qu’Azuko était leur Chuck Norris national, soit il avait du sang royal dans les veines. Et la première hypothèse était à écarter, car il faisait vraiment pitié en comparaison à des scarabées géants que j’avais vu. Certains dépassaient même les deux mètres, et devaient peser dans la tonne. Et je pense qu’il y’en à d’encore meilleurs. Nous continuâmes donc notre route à travers le domaine des scorpions, jusqu’à venir se pointer devant la cascade, notre but, apparemment. Nous avions longuement marché, surtout moi, vu qu’Azuko se contentait de voler, et pour tout dire, j’étais légèrement éreinté. Le vacarme que produisait la chute d’eau était plus qu’assourdissant, et pour cause, l’eau dévalait d’une longueur d’au moins un kilomètre pour finalement venir terminer sa course à la surface, produisant une couche mousseuse. Je me retournais vers l’insecte Royal, ne sachant que faire. Comprenant mon air dubitatif, il se contenta de m’expliquer :

- La coque du scarabée, une défense inébranlable. Pour signer le pacte, tu dois traverser la chute, sans recourir à aucune technique. Notre terre te validera alors comme étant l’un des notre.

Un défi à relever

Il voulait que je traverse cette chute d’eau ? Non, impossible. Je n’y arriverais jamais. Mon monoglobe allait presque ressortir de son axe, tellement j’étais ébahi par la beauté du panorama. La gigantesque chute d’eau se fondait à merveille dans le décor, et dans elle persistait quelque chose de mystique, que je percevais, mais que je n’arrivais pas à décrypter. Ce petit sentiment que nous avons, nous autres humains, lorsque nous pressentons que quelque chose va se produire, sous peu. Non, ce n’était pas que j’allais peut-être perdre la vie en traversant le rideau d’eau, c’était... Autre chose. Une certaine aura se dégageait de l’eau qui émanait du mont, et mes sens me jouaient rarement des tours. Mais maintenant, il fallait que je me décide, pour de bon. Faire ce pas, traverser cette chute, ou rebrousser chemin alors que j’avais fait tout ce trajet. L’insecte, qui avait compris que j’appréhendais la traversée quelque peu me taquina légèrement :

- Alors, on a peur comme ça ?

J’ignorais sa réplique, étant en parfaite méditation. Une sorte de referendum interne s’était constitué dans mon esprit. Plein de petites voix s’immisçaient dans mon cerveau, une me disaient non, d’autres oui. Et le choix était très difficile, mais mes voix intérieures s’étaient décidées, finalement. J’ouvris finalement l’œil, à défaut de pouvoir en faire de même avec l’autre, puis, je dis d’un ton décidé :

- J’y vais.

Deux mots qui résumaient bien ma détermination interieure. Je n’avais pas fait tout ce chemin pour rien, pardi ! Et puis, ce n’était pas une petite chute de rien du tout qui allait venir à bout d’un Jûnin de la brume, n’est-ce pas ? Après tout, Azuko et ses semblables avaient réussi dans leur tache, alors pourquoi pas moi ? Sans plus attendre, le scarabée fonça vers le filet d’eau à toute allure, et le traversa quasi instantanément. Sa voix d’orés et déjà couinante ne paraissait que plus déformée par l’écho de ce qui semblait être une caverne. Le bousier me demanda alors de faire de même. Soit. Prenant une grande inspiration, je me lançais sur la chute à toute allure, l’eau de la rivière commençant déjà à s’infiltrer dans mes bottes shinobi, pour arriver à mes pieds. A mesure que j’approchais du rideau d’eau, le vacarme assourdissant devenait de plus en plus prononcé, et j’étais obligé de clore les yeux pour traverser la chute. Tête la première, dos courbé, le contact que je redoutais tant se produit. Serrant mon cache-œil afin de ne pas voir mon œil endommagé perdu définitivement, je ressentais l’eau glacée imbiber mes vêtements, les pénétrer, pour venir me frapper de plein fouet. L’eau martelait mon corps, et la douleur commençait à se faire sentir. Mon échine se courba violemment. Je suffoquais, et l’eau ne faisait qu’entraver ma réspiration, jusqu’à presque la couper. Ma mâchoire tremblait sous le froid, mais je continuais d’avancer. Ce « rideau » d’eau se trouvait être très épais, aussi que je n’en voyais toujours pas le bout après une vingtaine de secondes d’avancée qui s’était faite bien tant que mal. Finalement, mon corps céda, ou plutôt étais-ce mon être. Je lâchais prise alors que j’en voyais le bout, les premiers traits, bien qu’ils fussent flous de la caverne commençant à se dessiner lentement devant moi. Je clos alors mes yeux, m’éfondrant sur le sol, inconscient.


Je restais comme ça longtemps. Un court laps de temps qui m’avait peut être semblé une éternité. Et puis, une lueur d lumière, d’espoir, qui filtrait à travers la pupille de mon monoglobe. J’ouvris mes paupières, lentement. Je ressentais la douleur, des maux de tête très prononcés, mais aussi un sentiment de mouvement, malgrès le fait que je ne marchais pas. A vrai dire, j’étais même allongé. Non, c’était plutôt qu’on me portait. Qu’est-ce que ? A défaut de pouvoir mouvoir tout mon corps endolori, je déplaçais ma main sur la surface qui me portait, sentant une texture solide, comme celle d’une coque. Ainsi, c’était des scarabées qui me portaient. Chose plus importante, on j’avais réussi, j’avais passé le test ; Mais, je sentais que quelque chose s’était passé. Que quelque chose s’était changé, dans moi même, dans mon propre être, mes propres... Capacités. On dirait que je n’étais plus le même, qu’une part de moi même avait disparue, pour faire place à une autre. Aussi, je ressentais que ma détection n’était plus aussi précise, mon ouie était moins développée, plus celle d’un senseur. En contre partie, j’avais acquis une certaine connaissance de mon chakra, je sentais que je connaissais plus mes affinités, que malaxer mon chakra devenait d’autant plus facile. Quel étrange phénomène, et surtout, à quoi était-il dû ? Et surtout, étais-ce seulement une impression, uu bien les faits étaient réellement présents ? je devais en savoir plus, maintenant. Je devais être fixé. Aussi, je levais ma tête, toujours aussi douloureuse, cherchant Azuko des yeux, ou plutôt de l’œil, vu que je n’en avais qu’un. Celui-ci me remarqua, et vint vers moi m’octroyer ses félicitations :

- bravo, te voilà officiellement l’un des notres. Tu signera le pacte sous peu.

Ignorant sa remarque, bien que je n’aimais pas vraiment le terme « l’un des notres » j’enchaînais sur un tout autre thème :

- Dis moi Azuko, votre chute, on l’appelle comment ici ?

Une lègere grimace sur son « visage » qui se raprochait vaguement d’une moue, comme ci il comprenait ou je voulais en venir :

- On l’appelle la chute du changement...

Ca ne faisait plus de doute. Je restais silencieux, l’insecte se contenta alors d’enchainer :

– Et donc, quelle facultée a tu perdu ? Et surtout, au profit de quelle autre ?

Enflure... Tu savais depuis le début... J’ai perdu mes dons sensoriels au profit du Ninjutsu, je pense.

Il aurait pu m’avertir tout de même. Mais enfin, ce n’était pas si mal. Le ninjutsu m’offrait une plus large palette de possibilités avec mes capacités Eisenin et Jisetsu. Maintenant, de cette nouvelle expérience, il fallait que je tire un résultat plaisant. J’avais d’orés et déjà en tête quelques jutsus, il faudrait que je les applique dés que je signerais ce foutu pacte. Aussi tôt que ce problème fût mis au claire, j’enchainais avec une autre question dans un tout autre registre que j’avais omise :

- Du coup, on va où ? Je t’avouerais que je suis un peu perdu, là.

- Ah oui, désolé. Donc, en voyant que tu est tombé dans le coma, j’ai fait appel à mon frère qui est entrain de porter. Anari. Nous t’emmenons voir mon père, il a consentit à te faire signer le pacte.

Ouais bah il avait interêt, après tout ce foutu merdier que j’ai dû traverser, rentrer bredouille, je les aurai exterminé un par un. J'arrivais finalement à la salle ou l'on devait signer. Le roi me demanda mon sang et mon nom, ce que je donnais. Quelques signes qui me firent penser à du Fuinjutsu furent tracés. J'avais enfin le pacte. Je me téléportais tant bien que mal vers mon laboratoire grace à une de mes techniques, remontant vers la salle de bain avec peine pour laver toute cette crasse et changer mes habits.