Je dors. Comme un bébé, j'ai les paupières qui brillent et les lèvres gercées par le fait que je bave en dormant. L'astre du jour se lève. Quelques rayons de soleil me brûlent les yeux. Les volets ont beau être fermés, cela n'empêche en rien la lumière de pénétrer dans ma chambre. Je me lève difficilement. Il fait relativement chaud et je sens que cette journée sera chargée. C'est pourquoi, je prends le temps de m'étirer. Mes affaires sont prêtes, c'est normalement aujourd'hui que je quitte ma patrie. Après un copieux petit déjeuner, je jette un coup d’œil à l'horloge de la salle à manger. Cette dernière affiche six heure quarante. Il est presque l'heure, je salue donc Katsuo puis m'en vais. J'ai bien entendu prit mes précautions au préalable. Mon sabre est parfaitement attaché à mon dos, j'ai de l'argent dans mon porte-feuille – que je protège farouchement –, des shurikens, des kunais dans ma pochette ninja et j'ai bien entendu amené avec moi le pacte des salamandres. Sait-on jamais, cela peut servir.

Parti de chez moi relativement tôt, je me retrouve aux portes. Comme d'habitude, je suis en avance. Il est environ six heure cinquante alors que le rendez-vous que j'ai fixé au Gekei est à sept heure. Toujours est-il qu'après quelques minutes à patienter, je vois le polymorphe arriver. Tout à l'air en ordre. Je fais signe aux hommes du tunnel, il ouvre alors la marche et nous accompagne jusqu'à notre navire. Nous prendrons en effet le bateau afin de nous rendre jusqu'au pays du fer. J'ai fais plusieurs missions là-bas et, d'après mes souvenirs, j'ai une assez bonne réputation. De fait, je m'attends à être plutôt bien accueilli. D'autant que Kiri ne s'est jamais montré hostile aux seigneurs de ces contrées lointaines. Arrivé devant le rafiot, j'inspire un bon coup, tourne les talons et regarde l'autre bout du tunnel. Malheureusement, je ne reviendrai pas avant longtemps. J'ai un petit pincement au cœur mais je me retourne puis prends place sur le bâtiment de la flotte Kirijin et ce ; Sans un bruit. Ce n'est qu'après avoir levé l'ancre que je daigne prononcer quelques mots d'une grande utilité :

« Nous y sommes, nous partons. »

Et oui ; C'est profond. Je vous avais prévenu, hein ! C'est d'une « grande » utilité, comme vous avez pu le constater. Blagues mises à part, je sors de ma poche un petit carnet et un crayon à papier. Je gribouille alors quelques mots sur ce qui sera mon journal de bord. Déjà, notre premier objectif est de rejoindre Tetsu no Kuni. Je dois m'assurer que tout aille bien là-bas. Depuis quelques temps, j'ai ouïe dire tout et n'importe quoi. Paraît-il qu'il y a une recrudescence de la criminalité, que les nukenins sont de plus en plus nombreux, que certains d'entre-eux sortent du fin fond de la soixante quatorzième dimension, vienne faire chier puis s'en vont comme des fleurs en se téléportant. Ajouté à cela la reine des flammes qui fomente tranquillement un plan sur son île et je pense que le constat que l'on peut faire est accablant. Ça sent mauvais. À ce titre, je dois en savoir plus.

Lorsque nous serons arriver, j'en profiterai par la même occasion pour enseigner deux ou trois choses à mon disciple. Ce n'est pas pour rien que je l'ai fait venir. De la même façon, je n'ai pas pris le pacte des salamandres par caprice mais bien par intérêt. Hojo n'a jamais pu devenir un véritable maître amphibien mais il n'en sera pas de même pour le Gekei du Sphénodon. J'ai confiance en lui, il saura convaincre Mikkai et l'invoquer, lui et ses confrères, à sa guise.

Voilà mon dernier jour à Kiri. Je me tenais dans un bar, un verre de bière à la main et un bon gros bol de ramen. Dernier jour de travail, j'avais exercé ma dernière mission sur l'archipel de Kiri. Quelques déserteur de bas niveau s'était installé sur l'une des îles de l'archipel de Kiri. Pfff. Que pouvait-il faire face à moi, l'élève du Nidaime. Je les avais immobilisé avec l'un de mes genjutsu. La Samui avait profité de ce moment pour les emprisonner dans l'une de ces prisons de glace. Ils avaient quand même évoluer ces deux là. Le Eisenin me soignait souvent en ce moment dû à mes entraînements intensifs. Ils avaient tout de même amélioré leur techniques et développé leur propre style. Mais pas assez pour me surpasser ... ahah. Les déserteurs attrapaient. On les ramenait à Kiri. J'avais eu le temps de voir ma famille et leur dire que je partais du village. Tout simplement. Un sac préparé par ma mère, j'y avais rajouté des parchemins d'invocation d'arme au cas ou. Je buvais une gorgée de ma bière et je commençais à manger le bol de nouilles. Un délice. Je les mangeais rapidement et finissait ma bière. Je devais me coucher tôt pour le voyage. Je marchais dans les rues de Kiri. Les main dans les poches, demain, j'allais en direction de Tetsu. Le village des Samouraïs. Le marécage à portée de vue, j'avais une maison près du marécage. La seule maison. J'avais un endroit où m’entraîner. La porte couverte, je m'installais sur mon lit. Mes yeux se fermaient lentement. Une bonne nuit.

Le Jour J, quelques pompes avant de le réveil, j'étais en forme pour le voyage avec Shinichi. Depuis que je m'étais entraîné durement au Taijutsu, j'avais développé une bonne carrure. Mon futon en tant que Soutien pour mon propre style, j'avais créer une technique offensive et beaucoup puissant que la normal. Escudo, une telle technique entre mes mains, de plus, je venais de rentrer dans le Misuto dans la section espionnage/information. J'avais le devoir de récolter des informations pour le village de la Brume Sanglante. 6h10 heure du matin. Le soleil commençait à se lever. Je le regardais un instant. Il faisait plutôt bon dehors. Je passais ma main dans mes cheveux. J'allais obtenir de la puissance pendant ce périple, je le savais déjà. Avec le Nidaime, je ne pouvais que devenir puissance. Un long sourire se dressait sur mon visage. Mon Kimono vêtu, je regardais le sac de ma mère. Un sourire se dressait sur mon visage. Je n'allais pas le prendre. Je reprenais mes parchemins pour les mettre dans ma sacoche accroché à la ceinture. Des sandales en bois, je sortais de chez moi.

D'un élan, Je courais en direction du point de rendez-vous. Avant le Long Tunnels de Kir, je sautais sur une branche puis une autre. J’enchaînais les sauts. Le marécages était plutôt près de ma direction. Une lueur, j'atterrissais entre Kiri et le long tunnel. Une marche posé, je voyais au loin la silhouette de Shinichi. Un signe de la main, j'arrivais à ces côtes.

« On peut partir »

Shinichi parlait aux gardes du tunnel. La porte ouverte, les gardes ouvraient la marche. Un voyage en bateau, une bonne semaine sur la mer pour aller à tetsu, un sourire se dressait sur mon visage. Il y avait toujours de la bonne nourriture dans ce genre de bateau. Et j'avais faim. Arrivé sur le bateau, Shinichi commençait à parler inutilement. Je m'installais dans l'une de mes cabines et je mangeais quelques bouffes disposé pour ma venue. Je me couchais sur mon lit. On allait partir. Adieu Kiri. Je m'en vais récolter des infos pour toi.