Bleu est le ciel, jaune est le sable, une douce brise vint s’allonger sur la chevelure de cet homme. Il profite du moment pour penser, essayer de trouver une solution aux problèmes de la vie. Ses idées s’entrelacent, communiquer serait le meilleur moyen d’après lui pour arriver à ses fins, se battre n’engendrerait que de la haine et de la violence. Une odeur arrive dans ses narines, il renifle tel un chien et reconnait là l’odeur de la viande. Un morceau pas trop cuit, saupoudré d’un peu d’herbe pour relever le goût, la personne qui le mange est un vrai veinard. Repartant dans ses pensées, le shinobis ne trouve pas sa voie, se serait il égaré dans les abysses du désespoir ou bien serait il déconcentré par l’odeur d’une chaire bien tendre ? Se laissant guider par son appétit dévorant, une jeune femme l’interpella au loin, reconnaissant là sa voisine, il marcha tranquillement vers elle pour avoir de ces nouvelles. Partie en quête de l’amour et du plaisir, cette jeune bourgeoise ne se rendait pas compte de sa bêtise qui semblait n’avoir aucune limite. Sa voix ne ressemblait à aucune autre, entre l’agonie d’un porc et le crie d’un cheval en rut, elle se laissait aller à de vaine et stupide parole. Ne cherchant que le réconfort, il la prit dans ses bras, lui fit trois petites caresses dans le dos et lui dit avec une sincérité débordante.

« Va chier »

Deux mots qui changent une personne, alors que la violence était un acte diabolique dans sa famille, elle n’hésite pas à frapper ce pauvre homme d’un soufflet ahurissant le laissant seul au centre du théâtre de la honte. Les gens riaient de lui, la moquerie est une chose si aisée que tout le monde se laisser aller et à ce moment là, vous qui êtes au centre de ce qu’on peut appeler « le trou noir de la honte », vous vous sentez faible, sans savoir pourquoi vous commencez à suer de tous vos pores, vous savez que chaque personne ici vous regarde en vous méprisant. Pendant ces quelques secondes vous n’êtes plus rien, juste une attraction de plus pour ces pauvres civils qui ne savent que rire des autres. Ils vous pointent du doigt, parlent entre eux et racontent à tous les gens qui n’auraient rien vu ce qu’il s’est passé. Le volume monte d’un cran, la quincophonie qui en ressort vous fait plus mal aux oreilles qu’au moral. Pour ne pas subir cela plus longtemps l’homme recommence à marcher, où va il ? Même lui ne doit pas le savoir, quitter ce lieu est la seule chose qu’il a en tête en ce moment. En essayant de sentir la bonne odeur de tout à l’heure, il se rend que celle-ci lui a échappé. Se tenant la tête comme s’il venait de perdre un être cher, il commence à maudire cette sal** de voisine mais décide de continuer son chemin pour ne pas se perdre dans la vengeance.

Du haut d’un toit un homme observe, il se reconnaissait parfaitement dans ce comportement mais savait qu’aujourd’hui il y tirait un trait. L’heure était enfin arrivée, un simple sac à dos sur les épaules, le jeune garçon s’éloignait du centre ville pour atteindre la sortie du village. Il partait vers Konoha avec un seul but en tête, tenter de préserver au mieux les relations des deux nations. S’il échouait dans cette mission, il changerait totalement de voie et mettrait au service de la violence. Vous assistez aujourd’hui au départ d’un homme, qui de part sa volonté souhaite réussir de grande chose.