La mission était réussie, j'avais la bourse dans ma main droite et je marchais avec rythme plutôt rapide. J'en avais un peu marre des missions du genre, je voulais affronter d'autres ninjas ! Cependant, j'étais bien trop faible et plus le temps passait et plus les gens me le rappelaient. Ainsi, j'allais me servir de mon mois de repos pour mettre au point un nouveau style de combat. Au diable les examens, je me fichais de mon grade, je voulais juste devenir plus forte, qu'importe le temps qu'il fallait. J'avais une maîtrise du combat plus intéressante et unique, ainsi, je pouvais profiter de ce fait pour surprendre. Cependant, ce n'était pas suffisant, il fallait aussi que je prouve ma puissance lors d'un combat. J'étais loin du niveau d'un Juunin ou même d'un Chuunin mais, je respectais mon rang Genin ! Alors que je rentrais dans le village, un homme m'interpella puis s'approcha pour dire :


Les relations quoi ? De quoi parlait-il ? Je devais impérativement en savoir plus mais, pour commencer, j'allais me plier à ses ordres. Ainsi, je fouilla dans mes poches pour trouver mon bonheur... De l'argent... De l'argent, encore de l'argent mais pas la moindre carte d'identité ! Où l'avais-je mise ? Étais-je sotte à ce point ? Si c'était le cas, je ne méritais même pas ma place de Genin. Bref, réfléchir à mon imbécillité était totalement inutile, je devais retrouver cette carte et vite ! L'homme semblait s'impatienter, ça faisait déjà plus de 5 minutes qu'il attendait... Ma poche arrière ! Bien sûr, c'était là qu'il fallait chercher. À peine eus-je faufilé ma main dans la poche en question que je retrouva l’artéfact tant convoité ! D'un air prétentieux je pris la parole :


L'homme prit la carte et se mit à la vérifier sans même parler. Avait-il mal capté le sens de ma phrase ? Non, donc il boudait ..? Si c'était le cas, c'était un peu ridicule comme situation. Il observait ma carte et semblait ricané après avoir lu le mot "Genin". Ah oui, j'avais 24 ans et j'étais un ninja de rang C, drôle... très drôle. Je l'observais avec un air -je veux ma carte pour dégager pauvre débile-. Après qu'il est suffisamment rigolé, il me rendit ma carte pour ensuite parler :


Hum... Il n'avait pas tort ! Bref, je devais partir, il craignait un peu ce gars.. Ainsi, je sortis un livre pour reprendre ma route en le snobant. Il ne méritait pas mon regard, il ne méritait rien de moi !