Un pont en roche dure d'environ dix mètres de large pour une centaine de longueur. Chaque groupe arrive d'un côté. En dessous, un ruisseau coule à des dizaines de mètres plus bas. Une chute serait donc fatale. Des deux côtés du pont, rien que de la terre.
Règles :
Respectez l'ordre de post.
Vous avez 48h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, le Maître du Jeu viendra poster pour vous laisser une seule et unique fois 24h supplémentaires. Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu de l'Épisode.
Chaque personnage a droit à un seul délai de 24h s'il le demande dans le Bureau de SNH.
Ce combat se déroule une semaine après le début de la guerre.
Le pays dans lequel se déroule la guerre est Hi no Kuni, le Pays du Feu.
Il est environ 19h quand la bataille est lancée, et malgré le beau temps, il commence à faire sombre sur tout le pays.
Ce premier tour est un tour d'introduction, vous devez décrire tout ce qu'il s'est passé jusqu'à maintenant. Pas de technique donc.
En plus de vous, les membres réels, des tas d'autres shinobis de chaque village se battent.
La précédente bataille était un échec cependant ce n'était pas le cas à mes yeux. Mais probablement pour ceux du conseil, non, c'était même sûr et certain. C'était lorsque le carnage fut enfin fini. Nous avions dû nous replier, les forces de Suna prenant l'avantage, il nous fallait reculer avant de perdre plus d'Hommes. C'était ce que j'appelais un repli stratégique. Le marionnettiste de la précédente bataille m'avait également empoisonné sans que je m'en rende compte, donc au final ça tombait à pic ironiquement. Alors que les troupes se retiraient, j'ordonnais à de veiller au bon déroulement de l'évacuation des blessés pendant que je retenais les shinobis que je pouvais. Malheureusement, certains ne purent être sauvés. Ce que je ressentais? Rien. Je ne savais quoi penser. Cette situation était surréaliste, moi menant des Hommes dans les entrailles de l'enfer. Il n'y que quelques années j'étais encore qu'un simple genin et aujourd'hui... Les pertes avaient été terribles, il avait même perdu Hyô Misory. Son groupe était tombé sur Kenji et une étrange shinobi. Seul Sarutobi Kenzaku et quelques rescapés revinrent sain et sauf.
Plus tard, j'étais enfin revenu à Konoha, dans mes bureaux pour planifier les défenses du village. Alors que je distillais mes ordres aux shinobis venant au rapport, les membres du conseil débarquèrent dans mon bureau. Un sourire glaciale s'afficha sur mon visage. A ce moment là j'avais tout simplement envie de les renvoyer d'où il venait avec un bon coup de pied au cul avec toute leur sagesse dessus.
_ Que me vaut cette honneur à un moment pareil?
L'ironie à peine perceptible a été très mal reçu évidemment. J'ai eu le droit à un des regards noirs et par dessus le marché, le chef du clan Hyûga lui, même avec ses yeux blancs, me fusillaient avec. Je ne baissais pas la tête, soutenant le regard de tous ces hommes qui n'étaient même pas parti se salir les mains sur le champs de bataille, soit disant pour constituer l'arrière garde. Là ils allaient devoir se battre, c'était indéniable.
_ Pourquoi vous êtes vous replié?? L'ennemi arrive à nos porte maintenant ! Vous êtes conscients que des gens vont mourir? Vous avez mal réagi ! Nous avons eu tort de vous faire confiance... _ Je le sais ! Mais si on était resté là bas, le résultat aurait été pire. Vous feriez mieux de vous taire. Où étiez vous durant la bataille?
La réponse était sèche. Je n'allais plus faire de manière avec ces gens là. Pour qui se prenaient-ils? Des guerriers ayant survécu à la dernière Grande Guerre? Et maintenant? La Matriarche du clan Hyô prit la parole.
_ Surveille ton langage petit, je t'ai connu plus polis au temps où tu fréquentais ma petite Hitomi, qu'elle repose en paix. On voit bien que nous avons fait une erreur en te nommant Hokage. Il est temps que nous prenions les commandes. Nous allons repartir à l'assaut et de suite.
Et là ma colère explosa.
_ Vous les vieux... Vous n'allez rien faire du tout. Je suis le Sandaime Hokage ! C'est moi qui décide encore ici tant que je n'ai pas de successeur. Je mènerai ces hommes et ces femmes pour cette bataille. C'est mon village ! J'aime ce village ! Nous sommes tous prêts à se nous sacrifier pour lui... En feriez vous autant? Oui vous et vos vieux os rongés par la moisissure ?
Ils me lancèrent tous un regard noir. Le Hyûga s'avança.
_ Très bien. Nous te laissons, mais petit Sandaime sache que pour toi et ton honneur, la meilleur porte de sortie restera la mort. Non nous te ferons rien, mais les shinobi dans ton genre sont un danger pour le village. Nous ferons en sorte que ton rôle dans le village soit très... restreint.
C'était à ce moment là, en regardant cette facette caché de cet ancien guerrier Hyûga que j'ai compris ce qu'il fallait que je fasse. Ces vieilles couleurs que je pensais belle étaient mortes. Cette bataille j'allais le mener, et faire mon possible que le village s'en sorte. Et après...
Une semaine passa, et l'alerte fut donné.
_ Nikkou-sama ! Suna est en marche vers le village ! _ Préparez l'évacuation, conduisez les civils en lieu sûr !
L'heure approchait. La nuit elle tombait comme cela allait être le cas pour beaucoup d'entre nous. Je me souviens avoir regardé longuement le village par ma fenêtre. Je n'y reviendrai pas non. C'était la dernière fois que je posais les yeux sur ces beaux bâtiments que j'avais vu poussé les un après les autres comme de petites graines qu'on aurait planté pour en faire un magnifique jardin. C'était l'heure. Sortant du palais, il rejoignit son groupe, cette fois accompagné du jeune Sarutobi qui allait l'épauler directement durant cette bataille. Se dirigeant vers l'une des positions ennemis, mon groupe et moi même arrivions prêt d'un pont en pierre. En dessous? des centaines de mètres de précipice menant vers un ruisseau et une mort certaine. Voyant l'ennemi arrivé au loin, j'avais arrêté mon groupe juste avant le pont. Mon expression se durcit quand je vis qui arrivait en face. Faisant signe aux autres de pas bouger, je m'avançais vers l'entrée du pont.
_ Raiu no Kenji.
J'étais resté impassible. Non... Je n'avais toujours pas compris pourquoi nous nous battions. Moi je me battais pour la survie de mon village. Mais pourquoi cette guerre? Parce qu'on ne voulait pas la faire à d'autres villages? C'était ridicule mais parfois, il ne suffit de pas grand chose. Je ne savais pas à cet instant si c'était parce que je savais pas où j'en étais ou alors un coup de stresse, mais mon ton se fit plutôt ironique.
_ Ca fait un bail mon pote. Et moi qui m'attendais pour cette guerre à affronter le vieux papy, c'est contre toi au final que je vais me battre.
Au fond, je savais que j'étais mal barré, mais au final, quelle importance? Je ne pourrai plus retourner à mon foyer. Bien entendu, soit le Kazekage allait m'ignorer soit me répondre d'un ton très grave. Il n'était pas là pour prendre le thé, c'était une évidence. Quoi que sur un pont et cette jolie vue... Hum... Pourquoi pas après tout?
_ Allez Kenji, il est temps que je me rattrape du match de l'arène. Tu te souviens? Tu avais pris mon comportement pour un manque de respect. C'était pas le cas mais bon, livrons ce combat qu'on devait mener depuis le début. Que cette guerre inutile se termine aujourd'hui !
L'adrénaline commençais à monter et je pouvais sentir mon corps frémir d'excitation. Est ce que le village s'en tirerait? Maintenant que tout était lancé, ce n'était plus de son ressort mais celui de ces hommes et femmes qui allaient combattre pour sauver leur village ou pour la gloire de leur nation. Les pouvoirs de Kenji étaient effrayant. Cependant après ce combat que me restait il? Mon ami Shiaijin Suguato, mais je ne le reverrais sans doute plus. Et puis... Qui m'attendait après cette bataille? Personne. Ce combat, j'allais le mener jusqu'au dernier souffle. Dans tous les cas, je disparaitrai non pas comme une flèche, mais comme une ombre.
Spoiler:
Désolé si y'a des fautes mais là je suis un peu crevé xD En tout cas bon RP, j'ai hâte de commencer le combat
Meteora
Informations
Grade : Sandaime Kazekage Messages : 1312 Rang : SSS
“Je n’ai plus que l’interférence en tête, ce son qui vibre de haut en bas, comme les sommets et les chutes de notre vie. Je n’ai plus que l’air qui compose mon corps creux. Mais écrire l’histoire ne prend qu’un pas. Je ne suis pas plus Kadoria qu’human désormais, mais j’amène l’héritage, l’espoir de mes ancêtres, la lassitude de la guerre. Et l’espoir.”
Kenji s’appuya plus confortablement sur l’arbre auquel il s’était appuyé. Le soir allait très bientôt tomber. La nuit se refermait sur le carnage des derniers jours, cadeaux indésirables de la guerre. Son manteau de Kage, déchiré à la manche, flottait doucement au vent, accroché sur la branche la plus basse de l’arbre. Un rappel constant de celui qu’il était devenu. D’enfant de guerre à dragueur invétéré, puis révolutionnaire acharné. Et maintenant, meneur d’un des groupes les plus puissants et significatif du monde. Monde qu’il avait parcouru de long en large, sous le titre de Sennin pendant un court moment. C’était ce qu’on aurait pu dire de lui, à l’extérieur. Mais l’intérieur était une bien plus sinistre histoire. Possédé par une sorte de démon, le cœur brisé par la mort de son âme sœur. Aigri par la couardise d’Araakoa Aare, durci par le ton de Jisetsu Gabushi. Il avait trainé des enfants dans cette guerre, des innocents et des shinobis mû par le sentiment du devoir. Tout ça pour un espoir risqué et fragile, celui de se débarrasser de Makka. Vengeance personnelle pour celle qui a tué son âme sœur, ou réel intérêt pour la survie et la liberté des habitants du monde shinobi ? Kenji n’aurait pu dire, sans doute un mélange des deux.
Des bruits d’une finesse extrême se firent sentir derrière lui. Une armée d’ombres se profilait dans la forêt. Quelques instants plus tard et une armée de ninjas de Suna silencieuse s’avançait à l’orée de la forêt, dans une longue colonne silencieuse, avec lui à son centre. Pas un seul, seulement les hiboux qui hululent et les cris des insectes. Le Raiu se sentit tout à coup fier d’être le meneur de cette troupe. Ils avaient repoussés les Konohajins contre toute attente et allaient désormais tenter de conquérir l’arbre endormi de Konoha.
« Un jour nous deviendrons à notre tour de simple agriculteurs et nous vivrons de la terre. Terre que nous donnerons à nos enfants avec fierté, que ce soit une plaine, ou un désert. Nos préoccupations les plus inquiétantes seront la température. Un jour plus personne ne verra un Kunaï comme un arme mais bien un outil comme un autre. Ce jour…N’est pas arrivé. »
Il allongea le bras et ramassa son manteau de Kazekage, qu’il enfila.
« Nous ne sommes pas là pour conquérir, tuer ou razer, mais bien pour sauver notre pays, notre monde, des vraies forces destructrices. Cela ne sera fera pas sans heurt, mais l’univers est né du chaos, l’homme est né de chaos, et c’est grâce au chaos que nous mettrons fin à celui-ci. Vous savez tous que le plus dur est à venir. Konoha est un village plus populeux que nous, et compte davantage d’ancienneté dans ses rangs. Les vaincre encore une fois n’aura rien d’aisé. Nous sommes fatigués, blessés, lassés…Mais n’oubliez jamais que la voie facile n’est pas toujours la meilleure. Konoha a choisi l’inaction en croyant que les conflits se volatiseraient d’eux-mêmes. Nous sommes là pour leur rappeler que la destruction est à nos portes. Que seule l’unification pourra nous permettre de survivre à ce qui se prépare. Peut-être n’avez-vous pas confiance en moi, mais moi je crois en vous. »
Les shinobis partirent de leur côté pour respecter les ordres établis. À ses côtés, la petite Amaterasu gardait le silence. Kenji lui jeta un regard gris puis ils disparurent dans un jet de poussière.
Et la nature reprit ses droits.
***
La voix de l’Hokage le sortit de sa torpeur. Son regard parcouru le paysage. Il était à l’entrée du pont de pierre, accompagné. Un terrain à découvert, comme précédemment. Kenji songea avec aigreur que Nikkou n’aurait pas d’arbre pour se cacher cette fois. Sa défaite à Konoha était désormais loin derrière. Le Raiu venait cette fois avec une puissance équivalente et bien plus d’expérience. Le terrain était plus favorable et surtout…Amaterasu. Ce combat serait fort différent du tournoi…Si on ne mentionnait le fait que Kenji pouvait désormais utiliser ses techniques de plus grande portée sans craindre de blesser des civils. Masao Nikkou parla ensuite de Aare, ce qui fit souffler du nez le Kazekage. La seule chose qui lui manquait de ce vieil homme était sa puissance. Une main de plus au village n’aurait pas fait de mal. Mais c’était tout.
Le Raiu fit signe à la petite de rester en arrière un moment et s’avança vers l’entrée du pont, amplifiant sa voix avec son chakra. « Araakoa Aare est mort. De ma main. Tout comme Hyo Misory. Mais les raisons qui nous amènent ici sont loin d’être enterrées. » Il regarda le précipice de chaque côté de du pont, dans le précipice, tout en roulant les manches de son manteau de Kage. « Te souviens-tu tes mots lorsque nous nous sommes rencontrées avec les autres ? Comme quoi tu m’aurais fait confiance si j’avais été celui qui menait la barque ? C’est le cas aujourd’hui. Ces mots tiennent-ils toujours ? » Il croisa enfin les bras sur sa poitrine.
« Mon souhait est d’unir les villages contre Makka, je ne suis pas là pour raser ou piller qui que ce soit. Je suis prêt à tout pour sauver cette lande. Cette guerre n’a rien d’inutile. Tu ignores de quoi un Furyou est capable et ainsi suit la coutume de ton village en utilisant l’ignorance comme bouclier. Aujourd’hui, je secoue l’arbre endormi. » Le Kage se recula pour reprendre position avec Amaterasu. « Ceux envers qui tu manques de respect n’est pas moi, mais les tiens. J’ai vu cette femme, cette Misory, mourir, sans même savoir vraiment pourquoi. Chaque cri, chaque douleur, chaque hurlement, ne sera que résultat direct de ta conduite, Masao Nikkou. Que veux-tu faire aujourd’hui ? Te sacrifier pour ton village en espérant racheter tes actes ? Pourquoi ne pas discuter et nous entendre, et épargner des morts inutiles ? Autrement, tu auras la joie de débuter ce combat et mourir, comme ta Kunoichi, en parfaite disgrâce. »
Spoiler:
Bon RP à tous ! Merci de préciser à vos postes votre niveau de vie en général de façon textuelle Ex : Santé : En plein santé.
Les actions cachées sont permises en autant qu'elles ne vous fassent pas dépasser le maximum de techniques autorisé par poste (3-4) et que vous envoyez la dite technique au compte Maître du Jeu. Aucun Kage n'ira les lire pendant la guerre, c'est une mesure de sécurité pour le fair-play, sans plus. Vous devez donner un indice dans votre RP pour dire que vous faites une techniques cachée. Pas obligé d'être précis !
Ex : Il fit quelques signes avant de retourner auprès son allié.
Vous voyez le genre ?
Les substitutions(Kawarimi classique de rang E) ne sont pas permises pour éviter des techniques. Je précise car c'est arrivé par le passé de voir un type se substituer pour éviter une B A u_u. No problem pour les attaques sans chakra ( kunai, coup de pied, etc).
Désolé pour le papotage, il était important que tout soit précisé dès le début !
Ah oui. J'aimerais que ce soit un combat intéressant, alors évitons de se taper sur la gueule à coup de S au premier tour ? Merci ^^
Bon combat à tous et n'oubliez pas de vous amuser.
La première bataille fut un désastre pour le village caché de la feuille. J'en faisais partis, et comme beaucoup d'autres shinobis, nous nous étions fait battre car la puissance du sable. Nous nous étions replié, un replie stratégique comme l'appelait Masao Nikkou, le Sandaime Hokage. C'était le chef de mon village, mais je ne l'avais pas réellement rencontré, même pour me promotion au rang de ninja moyen, de Chûnin. Je l'avais croisé quelque fois, mais je l'avais déjà vu se battre, contre un dénommé Kenji, lors du précédent tournois de Konoha Gakure No Satô. Kenji, qui était aujourd'hui le Kazekage en personne. L'une des personnes qui m'avait rendu dans ce piteux état dans lequel j'étais aujourd'hui. Il m'avait battu à plat de couture avec la gamine, Amaterasu si je me souvenais bien. J'étais accompagné par Hyo Misory pour cette bataille, et elle avait périt dans l'affrontement, tentant de me sauver comme elle le pouvait. La puissance de nos adversaire était largement plus importante que la notre, j'avais de la chance de m'en être sortis vivant, avec des blessures plus ou moins graves.
Ces pensées me mirent a larme à l'oeil alors que je me trouvais dans un coin du centre-ville de la feuille. Hyo Misory, que la paix t'accompagne. Je ne te remercierais jamais assez pour m'avoir sauvé, mais c'est mon âme, mon corps qui aurait dû périr. Je te promet que ta mort ne sera pas en vain, je stopperais la guerre, que ce soit de gré ou de force.
Nos adversaires étaient puissants, ils nous avaient repoussé dans notre village. Pour les vaincre, ce sera une tâche vraiment dur. Je ne pourrais le faire seul, mais ce n'était pas le cas. Chaque shinobi s'ayant battu pendant cette lutte acharné avaient les mêmes convictions que moi. Utiliser la force ne serait pas bon pour nous étant donné que bon nombre de shinobis et de kunoichi étaient blessés, alors que les Sunajins étaient en meilleurs postures. Il fallait trouver un terrain d'entente, il n'y avait pas le choix. Si un pseudo accord ne pouvait être conclus, nous allions être dans une mauvaise situation. C'était d'ailleurs le cas qui était en train de se dérouler en ce moment même.
« ALERTE ! SUNA EST A NOS PORTES, DANS LA FORÊT : ALERTE ! »
L'alarme était donné, voilà que le village caché de Kaze no Kuni nous attaquait. Je n'étais pas rétabli à 100%. J'avais mal à de nombreux endroits à cause de l’enchaînement de techniques surpuissantes que j'avais subis. Kenji et la Gogyou avait mis le paquet à ce moment là. Leur pouvoir m'avait même glacé le sang avant que je ne tombe au sol, perdant connaissances. Je ne savais pas comment j'avais survécus d'ailleurs. Tout ce que je savais c'était qu'un shinobi m'avait retrouvé et m'avais amené à l'hôpital, lieu où je me suis retrouvé et où tentait de me soigner au mieux. J'alerte, je me devais de répondre présent. J'étais préparé à cette éventualité depuis que je m'étais réveillé et j'étais déjà prêt à en découdre de nouveau pour la paix. Alors que les shinobis couraient dans tous les sens, je vis une présence passer devant moi. Je devais parler à cette personne le plus vite possible, même s'il devait ne rien avoir à en faire de ce que je pourrais lui dire. Cette personne n'était que la flèche blanche de Konoha, Masao Nikkou, Sandaime Hokage. Je le suivais tant mieux que mal, sortant du village et sautant d'arbres en arbres. Il était rapide, vraiment rapide. A chaque choc brutal, j'avais mal. Mes blessures n'allaient pas pour autant se rouvrir pour si peu, les médecins m'avaient bien soigné. Je me trouvais en retrait sur le côté du Hokage. J'étais cependant un peu trop loin pour lui parler. D'autres shinobis se trouvaient à nos côtés. Je ne savais pas où j'allais, je me contentais de suivre.
Bientôt, nous arrièrent tous ensemble à un pont en roche plutôt long et large. Un bas de ce pont se trouvait un ruisseau, à un peu prêt 10 mètres d'où nous nous trouvions. Un peine arrivé sur place, j'eux un flash. De l'autre côté... Non, ce n'était pas possible... De l'autre côté se trouvait... La mort... Kenji et Amaterasu, les deux adversaires dont j'avais dû faire face et qui m'avait mit dans l'état dans lequel j'étais. Un peine je croisais leur regard que Nikkou prit la parole. Il le connaissait lieu aussi puisqu'ils s'étaient tout deux affronté par le passé. L'homme à la chevelure noire prononçai les premiers mots. Ces derniers s'adressaient au Kazekage. Il lui dit qu'il s'attendait à voir le vieux. Il devait sans doute faire référence à l'ex Kazekage, Aare. Il devait ignorer que l'homme blond était le nouveau chef du sable. Personne ne lui avait dit et il était trop tard pour que je le fasse, puisque Raiu no Kenji lui expliquait qu'il était mort de sa main. Je ne savais pas pourquoi une telle chose avait été faites, mais c'était leurs histoires, je m'en contre-fichais. Tout ce qui m'importais, c'était de répondre à mes convictions. Kenji reprit la parole en demandant si leurs conversations tenaient toujours, comme quoi s'il était le chef, Nikkou aurait fait confiance au maître des hiboux. Il continuait son solo en affirmant qu'il l'était à présent et qu'il voulait unir les villages contre Makka. Makka, une Gogyou elle aussi, celle qui avait crée le conflit entre Konoha et Kiri lors de la première guerre des nations. Cette femme possède derrière elle la plus puissance des armées et fait régner la peur et le sang sous son passage. Les mots du Kazekage était plein de bon sens, mais pourquoi nous attaque-t-il dans ce cas, s'il veut nous unir ? Etait-il devenu fou ?
« Ceux envers qui tu manques de respect n’est pas moi, mais les tiens. J’ai vu cette femme, cette Misory, mourir, sans même savoir vraiment pourquoi. Chaque cri, chaque douleur, chaque hurlement, ne sera que résultat direct de ta conduite, Masao Nikkou. Que veux-tu faire aujourd’hui ? Te sacrifier pour ton village en espérant racheter tes actes ? Pourquoi ne pas discuter et nous entendre, et épargner des morts inutiles ? Autrement, tu auras la joie de débuter ce combat et mourir, comme ta Kunoichi, en parfaite disgrâce. »
Il venait de parler de Misory avec tant d'arrogance, de nous, shinobis de la feuille. Nikkou ne nous manquait en aucun cas de respect. Je savais que cet homme ne voulait pas la guerre, il ne voulait pas voir périr les hommes qu'il a sous son commandement. C'est d'ailleurs ce qu'il allait faire, enfin, c'est ce que je pensais. Kenji lui proposait de parler, et éviter les morts. Cela était une bonne chose. Le silence prônait à présent. Un silence absolu et pesant. J'étais prêt à attaquer, à lancer l'offensive si la guerre était lancé. Je n'étais pas le seul à être sur mes gardes, tous mes autres compagnons ainsi que ceux de Suna l'était. Je fixais particulièrement Kenji et Amaterasu, les deux puissances les plus dangereuses du groupe. Je voulais me venger, venger Misory mais il ne fallait pas le faire. Attaquer serait réduire à néant tout espoir de paix, et je ne devais pas me permettre de faire une telle chose, je devais laisser faire les grands pour le moment.
Spoiler:
Santé : Selon le MDJ, Douleurs conséquentes un peu partout. Chakra : A fond.
Je retombe sur vous deux, quelle ironie ^^ Désolé pour les fautes et qualité, je fais vite. Bon rp à tous.
Les ténèbres qui avaient envahi le cœur de Kurohime n'étaient plus. Cette semaine de "repos" avait été riche en évènements, en révélations, mais aussi en tourmente. Le temps semblait avoir pris de l'ampleur dans la tête de la petite blonde. Cette guerre devait cesser, et elle allait tout faire pour que ce soit le cas. Le bandage qui l'entourait pour protéger sa blessure dans le dos n'était plus, elle avait particulièrement bien récupéré de sa convalescence. Ce qui lui tracassait l'esprit, c'était ce qui avait failli se passer, pendant que les nations étaient en train de se battre. Un mal incommensurable capable de dévaster le monde entier s'était abattu au-delà des frontières des grands pays neutres, et personne ne le savait. Cette information lui était parvenue par miracle lors de sa permission, elle avait été sur les lieux de la catastrophe. Elle ne pouvait en parler, car elle n'avait pas fini les préparatifs nécessaires concernant cet évènement. Il fallait qu'elle y retourne. Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, en cette fin de journée, elle était prête à mettre fin à tout ce cirque. Ses remords étaient devenus de la détermination, le souvenir de cette Konohajin tuée de ses mains subsistait en elle, comme un moteur lui permettant d'avancer, d'empêcher que ce genre de choses ne se reproduise. Qui dit guerre dit souffrance, mort et haine, cette spirale ne prendra jamais fin, elle l'avait compris, mais il y avait encore une chose qu'elle pouvait faire à ce propos. Alors que le soleil commençait à se fondre dans l'horizon, les forces armées du Village Caché du Sable étaient parvenus aux portes de celui de la Feuille. La seconde et sans doute dernière bataille allait donc commencer.
Par habitude désormais, la blondinette suivait les pas du Kazekage, restant pratiquement tout le temps à ses côtés, sans trop se faire remarquer. Elle avait appris à garder le silence, écouter sans répondre devenait une seconde nature pour elle. Elle avait déjà eu une longue discussion avec le Havre de la Tempête, une discussion qui lui permit de passer outre les horreurs qu'elle avait pu voir lors de la première bataille. Hakuito, son frère jumeau, était définitivement en vie. Cette nouvelle avait empli son être et son âme d'une radieuse couleur d'espoir. Elle aurait voulu partir immédiatement à sa recherche, mais il fallait d'abord qu'elle règle ses "dettes" envers Suna. Un devoir qu'elle n'avait pas de mal à accepter, étant donné ce qui s'est passé lors de la première bataille. Leur course s'était arrêtée devant un pont. Ce pont était malgré tout assez large, assez pour que plusieurs personnes puissent passer en largeur. Il était fait en pierre, ce qui rendait son passage beaucoup plus sûr. Un choix ingénieux de la part de ses constructeurs. De l'autre côté du pont, il y avait des personnes. Évidemment, ce n'était pas une surprise. Tout laissait penser qu'il s'agissait là de Konohajins.
-"Raiu no Kenji."
Aux oreilles de la petite, cette voix semblait lourde, comme si la personne qui les avait prononcés avait un lourd vécu sur les épaules. Cette aura, ce n'était pas un ordinaire shinobi de Konoha. Cependant, juste après, le ton de cet homme prit un air comique, décontracté. Un peu étonnée, Kurohime ne savait pas comment allait réagir son très sérieux supérieur du moment. L'homme en face semblait connaître Kenji, ils s'étaient déjà battus ensemble. Ce qui marqua le plus la Genin, c'était qu'il était toujours en vie et qu'il ne semblait pas effrayé par le Sunajin, il devait donc être très puissant. Malgré tout, cette petite conversation enclencha le mode "Super Kage" du blond du Pays du Vent, lançant donc ainsi un de ses nombreux discours. Il n'omettait rien. Il parlait de son objectif pour la destruction de Makka, criminelle très dangereuse dont il lui a longuement conté les méfaits, mais aussi de la mort de Hyo Misory, la Konohajin qu'ils avaient tué lors de la première bataille. Elle avait quand même un pincement au cœur, prendre la vie de quelqu'un restait quand même un acte trop lourd pour elle. Mais, attendez, il a prononcé le nom de "Masao Nikkou". Tout s'expliquait désormais. L'homme qui se trouvait en face n'était nul autre que le Sandaime Hokage ! A ses côtés, il y avait une tête qui semblait familière. Ah, oui. Lui. Sarutobi Kenzaku. D'un seul coup, les sourcils de la jeune blonde se foncèrent d'eux-mêmes. Il était le survivant de ce cataclysme, celui qui l'avait poignardé dans le dos. Il avait donc survécu. C'était un problème assez conséquent malgré tout, car, entre temps, Kurohime avait étudié les particularités des utilisateurs de la cendre. Mais c'était surprenant, il semblait sur pieds, prêt à combattre, il avait donc réussi à guérir en une semaine seulement, les médecins de Konoha avait un secret qu'elle ignorait, et cela l'intriguait grandement.
Néanmoins, Kenji revint se positionner à côté d'elle, un schéma qu'elle avait sans doute déjà vu, un schéma qui montrait que le combat allait bientôt commencer. Kurohime enleva alors son sac de son dos pour le poser devant elle. Elle sortit son arc qu'elle rangea sur elle, avant de lancer le sac en arrière, rattrapé par un des innombrables Sunajins qui se trouvaient derrière eux. Car, bien entendu, de chaque côté il y avait une multitude de shinobis prêts à se sauter dessus à la moindre occasion, même s'ils ne pouvaient pas réellement le faire, à cause de la disposition du terrain. Tout ce que pouvait faire tout le monde, c'était regarder leurs dirigeants, être témoins du combat qui allait décider du sort de leurs pays respectifs. L'heure de la bataille avait sonné.
Si on avait pu regarder la scène d'une autre perspective, comme par exemple la vue des deux camps se faisant face, comme sur une scène, tout ça aurait pu paraitre bien théâtral. Cependant la situation était bel et bien sérieuse. Je ne regardais que cet homme qui comme moi était responsable de cette guerre, même si c'est son prédécesseur qu'il l'avait orchestré. Cependant, il continuait dans la même direction. Il disait également que le vieux était mort... Ce n'était pas ce que j'avais entendu. Quelque chose clochait dans l'histoire. Mais à ce moment là je réfléchissais à ce que disait Kenji. Oui c'était vrai, il était le nouveau dirigeant et je lui avais dit lors de notre dernière rencontre que je lui aurais fais confiance. Etait-ce encore le cas ? Je l'ignorais, mais pour le vérifier il fallait que je me rapproche. Cependant un shinobi commença se mêler de la conversation, déversant les mêmes protestations anti-guerre que la plupart. Même s'il avait raison quelque part, il n'avait pas à interférer, surtout que Kenji allait certainement soit lui faire fermer son clapé, soit rebondir pour essayer de me déstabiliser. Je pris alors les devants.
_ Ecoute petit, si tu me laissais régler ça hein? D'autres comme toi sont du même avis mais pour le moment, c'est entre le Kazekage et moi.
Me tournant de nouveau vers Kenji, je m'avançais jusqu'au point central du pont. J'espérais que Kenji fasse de même, au pire je me serai encore rapproché. Il voulait reparler de toute cette histoire ? Bien remettons les choses à plat. Dans tous les cas, me faire un sale coup révèlerai une facette que les autres shinobis pourraient voir avec dégout. Et puis de toute façon, je n'avais rien à perdre. Etant au même niveau de Kenji je commençais le dialogue en faisant en sorte qu'il soit le seul capable de m'entendre.
_ Je me rappelle de ce que je t'ai dis Kenji, je n'ai pas oublié. Et il est vrai que les circonstances sont bien différentes de la dernière fois. Kiri et Kumo ont commencé à se taper réellement dessus et puis il y a un truc que tu ignores, ou peut être pas. Aare serait toujours en vie, et son petit-fils aurait essayé de monter une organisation. A l'heure actuelle je ne sais pas où il est. Bref mais revenons à nos moutons.
Je marquais une petite pause. Ce qui se passait était invraissemblable mais seul des hommes sensés étaient capable de s'arrêter en plein milieu de la violence. Ici, une porte de sortie différente venait de s'ouvrir. Une autre perspective pour cette guerre. Ma sortie allait peut être ressembler à un cadeau finalement.
_ Si cette guerre s'arrête et que Konoha se joint à vous. Que se passera t-il? Vous retournerez vous contre nous à la fin? Est ce que je peux réellement te faire confiance Kenji? Quel est ton véritable but? Réponds moi franchement et je ferai de même. Ici on parle pas que de nos vies mais celle de nos Hommes également. Je suis à prêt à répondre à toutes les questions que tu souhaites. Je ne tenterai rien, et le premier de mes hommes qui bougent aura le droit à un traitement spécial. Mais soit franc avec moi en échange. Plus tu le seras, plus la décision sera clair.
La situation n'évoluait pas comme je l'espérait mais de toute façon les choses changeaient.
_ Je suis même prêt à faire marche arrière et arrêter cette guerre. Makka est un danger mais je pense qu'avec ce que je viens de te dire, ce n'est plus la seule à nous menacer.
J'étais sincère et si Kenji ne pouvait pas le voir, c'est qu'il avait du sable dans les yeux. Oui c'est de l'humour un peu pourri mais je m'en serai voulu de ne pas l'avoir faite. Désormais la balle était dans le camp de ce bon vieux Kenji. S'il était honnête, et qu'il me montrait que je pouvais lui faire confiance, alors oui, cette guerre s'arrêterait. Sinon... Le combat à mort était la seule solution pour le village.
Meteora
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Grade : Sandaime Kazekage Messages : 1312 Rang : SSS
Tous se tenaient prêts à relâcher son chakra, mais rien n’arrivait. Hésitation, doute, dans tous les cœurs, même celui de Kage. Il n’y avait pas de salvation possible pour lui mais tout un peuple se tenait derrière lui, vivant des résultats de ses actes et de l’avenir qu’il façonnerait pour eux. Un pas en arrière serait un pas de trop. Il n’y en aurait pas un. Kenji avait tendu la main métaphorique à l’Hokage comme ultime tentative à la diplomatie, mais n’y croyait pas vraiment lui-même. Masao Nikkou avait t-il l’humilité nécessaire pour accepter de se rendre et ainsi mettre fin à tout ceci ? Le Raiu n’en était pas certain. D’un autre côté, ce ne serait pas la première fois qu’il serait surpris par la… malléabilité de l’homme. Qu’il ne se fasse pas d’illusion, cette paix ne serait pas le plus grand exemple d’équité. Mais voilà qu’avant qu’il ne puisse répondre, un genin entreprit un douloureux discours parsemé de sophismes. Ce petit avait le don de rendre l’atmosphère plutôt inconfortable, pour les mauvaises raisons raisons. Le chef de la feuille mit enfin fin au triste spectacle qui ne faisait qu’échauffer les nerfs du Raiu. Il secoua légèrement la tête en jetant un regard à la fillette à ses côtés.
« Ce type a quoi, vingt-ans ? Il n’aura donc vécu que les dernières années de la guerre, les plus calmes en soit. Qui essaie-t-il d’émouvoir avec ces conneries ? »
Il haussa le ton.
" Es-tu certain d'être à ta place, petit ? Je sens les premiers shinobis se retourner dans leur tombe, à t'entendre..."
Mais pas le temps de développer davantage le sujet que Nikkou s’approche sur le pont avec l’intention manifeste de discuter. Kenji souffla du nez, regardant aux alentours. Un piège ? Non. Masao Nikkou était incapable de ce genre de stratagème, ce qui faisait de lui un mauvais représentant des shinobis selon le Raiu. D’un autre côté, lui-même aurait-il pu orchestrer ce genre de chose ? Pour les bonnes raisons, sans doute. Il délaissa Amaterasu et s’engagea sur le pont, prêt à le faire s’écrouler si quelqu’un tentait quoi que ce soit.
Le vent soufflait légèrement sur la lande, et le Kage était content d’avoir caché ses cheveux sous son bandana. Lui et l’autre s’approchèrent l’un de l’autre, gardant une distance confortable de quelques mètres. Nikkou lui parla d'abord des problèmes entre Kumo et Kiri, ce à quoi Kenji hocha de la tête légèrement en regardant aux alentours. Kumo se battait pour ses propres raisons mais leur but restait tout aussi utile pour la cause de Suna. Lui et Uriô s’était mis d’accord jadis pour ne pas interférer dans les actes de leurs villages respectifs. Alliés mais pas amis. Quelle ironie. Mais le Raiu avait toujours honoré ce contrat. Celui qu’il souhaitait créer aujourd’hui serait bien différent hélas. L’hokage parla alors d’Aare et Kenji serra des dents en détournant le regard. Ainsi l’information s’était propagée.
« J’ai toujours suspecté qu’il est survécu à notre combat, ou plutôt, sa tentative de meurtre sur moi. Mais je n’ai pas menti : Aare ne pourra plus jamais se battre. Être vivant ou mort ne fait aucune différence pour nécromancien. Pour tout ce que je sais, il n’est pas plus actif qu’un cadavre. Un cadavre qui…respire. »
Mais restait l’autre, le petit-fils.
« Une organisation ? Et je suppose que sachant qu’il ne cherche que la destruction de Suna, et surtout ma mort, vous avez sèchement mis à la porte lui et ses hommes ? Je n’ai pas vu de nukenins dans vos rangs, je suppose donc que oui. Votre nature passive aura au moins un avantage. »
Masao Nikkou posa alors les vraies questions, celles qui comptaient. Il voulait de l’honnêteté. Kenji ne l’avait-il pas toujours été ? C’est lui qui l’avait informé du désir d’Aare de déclarer la guerre. Kenji songea que les prochains mots de cette discussion allaient écrire l’histoire. Mais de quelle manière ? Le monde était-il prêt pour les propos du Kazekage ?
« Je n’ai jamais caché mes véritables intentions. Abattre Makka et sécuriser une paix mutuelle ou du moins une neutralité entre les villages est mon unique objectif. J’ai découvert la manière d’abattre la tyrante, mais je ne pourrai y arriver avec la seule aide des shinobis de Suna. »
« Comprend bien que je ne suis pas là pour m’excuser de la guerre. Je vais être très honnête et clair avec toi, comme je l’ai toujours été. Si les combats s’arrêtent aujourd’hui, c’est que nous aurons négocié la reddition de Konoha. Même en arrivant à un accord aujourd’hui, nous ne pourrons empêcher les combats de rager dans les autres zones. Ceux-ci détermineront le village le plus solide, sans doute. Mais pour l’histoire, c’est Suna qui aura vaincu. Je mène cette barque seul depuis la mort du Kakumeigun, j’ai mis en danger des centaines de vies et j’ai même traîné des enfants dans cette guerre. J’ai pris tous les risques et j’ai payé chèrement pour être ici aujourd’hui. L’histoire doit voir Suna comme l’entité qui a ouvert les yeux de Konoha et rien d’autre. »
« Mes demandes sont simples. D’abord vous ouvrirez les portes de ton village et nous nous entraiderons pour soigner les blessés de chaque faction. Tu autoriseras le commerce à reprendre entre nos deux pays. Je souhaite également, de façon temporaire, implanter un shinobi sunajin dans votre conseil à vue de conseiller diplomatique. Vous en ferez de même de votre côté. Tout sunajin trouvera asile chez vous, et vice-versa.»
« Ensuite, je veux un resserrement de la politique de votre village. Une seule tête pensante, le Kage. Je sais que vous laissez une sorte de conseil de chef de clan diriger le village. Connaissant la feuille, je crois qu’ils sont un résultat direct de votre caractéristique léthargie. Que ce soit toi ou un autre aux commandes, leur règne est terminé. Je veux pouvoir parler à un homme et faire mouvoir un village du même geste. »
« Finalement, il va de soi que nous aurons votre support militaire lorsque nous commencerons l’assaut final du pays de la centre. Entre-temps, nous aurons également votre total support en cas d’attaque d’un autre village ou si nous avions à forcer la présence d’un autre pour notre plan. Ce sont les termes de la reddition de Konoha. Et ceux-ci prendront fin à l’instant où Makka sera vaincue. Acceptes-tu mes termes, et donc de te rendre ? »
Kenji espèrait que Nikkou comprenne que somme toute, il lui demandait de se rendre, pour la forme du moins. Pour le reste, ce n’était qu’un accord profitable. Autrement il allait le pulvériser sur place…
Spoiler:
Le combat est en stand-by comme vous voyez, contentez-vous de faire le nombre minimal de lignes…Ou bien vous pouvez toujours *causer* le combat si vous en avez le cran
La tension était à son comble. Chaque shinobi était prêt à bondir les uns sur les autres pour gagner cette stupide guerre. Chacun était prêt à donner sa vie, son âme pour ses convictions. On avait tous nos objectifs, plus ou moins importants, cela dépendait de la volonté qu'arborait nos coeurs. J'étais au côté de Masao Nikkou, le Sandaime Hokage. A ma gauche, un homme légèrement plus vieux que moi prit la parole. Pourquoi se permettait-il de prendre la parole ? C'était une conversation entre les deux chefs des deux puissances ninjas, un shinobi lambda n'avait pas à interférer. Je voulais lui dire de se taire, au moins de lui faire comprendre pour le remettre en place mais notre supérieur lui dit lui même de le laisser faire, qu'il n'avait pas à interférer. Petit, c'était assez marrant de le voir l'appeler ainsi alors qu'il n'était pas réellement beaucoup plus jeune que lui. Enfin, c'était une simple supposition, je ne les connaissais pas pour l'un, très peu pour l'autre. La flèche blanche de Konoha s'était avancé sur le pont, sûrement pour parler seul à seul avec Kenji, mon ancien adversaire. Le sens soufflait contre nous, et de ce fait, mais également grâce à l'entraînement qu'un Jûnin de Konoha m'avait fait, j'étais capable d'entendre correctement les dites paroles. L'entraînement était simple: il avait fait en sorte que je ne vois rien pour me focaliser sur mes autres sens. On' s'appelait-il, si mes souvenirs étaient bons. J'écoutais attentivement ce qui était en train de se dire. Aare, l'ancien Kazekage était selon les dire de notre chef encore vivant. La rumeur prétendait pourtant qu'il avait été tué, du moins, mort. J'avais dû être le seul à l'avoir entendu grâce à mon entraînement. Peut-être que d'autres avaient pu percevoir, comprendre où je ne sais quoi cette information. Quoi qu'il en soit, il ne fallait pas que cette information tombe dans les oreilles de mauvaises personnes. Dans nos rangs, il n'y en avait pas, comme l'avait dit le Kazekage auparavant d'ailleurs. Le Konohajin était prêt à tout pour arrêter la guerre, il proposait mêe de faire un marché avec le Kazekage pour arrêter cette dernière. Quel homme brave.
Rapidement, le Raiu lui répondu. Il avait suspecté que l'ancien chef du sable était encore vivant lorsqu'il avait essayé d'attenter sa vie. Alors c'était ça, il avait essayé de tué Kenji et se dernier n'avait fait que se défendre... Cela expliquait tout, je ne comprenais pas pourquoi ça aurait été l'inverse. L'homme blond n'avait pas l'air d'être quelqu'un voulant trahir son pays. Quoi qu'il en soit, ces paroles n'étaient que très peu important par rapport à ce qu'il disait par la suite. Il savait comment il fallait s'y prendre pour tuer le Gogyou du feu, Makka. J'ignorais ce qu'il savait, comme tous ceux se trouvant sur et autours de ce pont. Il voulait bien mettre fin à la guerre de façon passive, sans combat mais il y avait plusieurs conditions auquel Nikkou ne voudrait peut-être pas répondre. Il fallait qu'il obtienne le reddition entre village, que Suna sorte vainqueur de ce conflit. A quoi cela servait-il ? S'il voulait vraiment que nous arrêtions la guerre pour faire une trêve et s'associer pour tuer le tyran de l'île de la cendre, cela était inutile. Enfin, il demandait peut-être cela par fierté d'avoir vaincus. Je trouvai ça plutôt lâche de faire une telle chose, c'était si puérile et enfantin. L'homme intelligent qu'il était à mes yeux avait d'un coup baissé dans mon estime. Bref, c'était lui qui avait es clés de la paix entre les mains.
Ouvrir nos portes au shinobis du sable. C'était une chose assez simple mais difficile à accepter, que ce soit pour les soigner ou non. Qu'allait penser les shinobis de la feuille et les civils du village ? Ils allaient vivre quelques temps dans la crainte, ils n'allaient peut-petre pas le tolérer. Mais c'était pour la paix, chacun devait mettre son orgueil, ses doutes, ses peurs de côtés pour épargner de nombreuses vies. Ensuite, la commerce devait reprendre entre les deux villages. Une requête assez simple, et puis, Suna avait besoins de Konoha et inversement à ce niveau là.
Les choses devenaient à présent très sérieuses. Il voulait implanter un de ces ninjas dans notre village pour surveiller nos agissements. Quoi que, c'était une bonne chose, puisqu'il voulait faire de même dans l'autre sens. Cela permettrait d'avoir une meilleur entente et confiance entre les deux nations. On pourrait ainsi avoir une paix stable, et connaitre les plans des autres. Une tâche très sérieuse pour le shinobi voulant entreprendre ce voyage. Du moins, se travail serait très excitant, palpitant et permettrait de voir du pays. Quelque chose d'assez sympathique au fond
Pour finir, le point le plus fâcheux pour obtenir cette fin de guerre. Il voulait que le conseil de Konoha Gakure No Satô soit demantelé. Cette condition allait être très dur à exécuter et très mal perçu dans tout le village, mais également dans le monde entier. Konoha allait passer pour un village de faible aux yeux de tous si on répondait à toutes ces attentes, mais Nikkou n'avait pas le choix, s'il voulait avoir ce qu'il voulait, il fallait faire des sacrifices. C'est pour la bonne cause après tout. Bien sur, avec tout cela, il voulait avoir notre soutiens en cas de problèmes de autres. Mais nous, aurions-nous leur aide si nous en avions besoins ? Il ne l'avait pas mentionné après tout et Nikkou se devait de clarifier les choses.
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Rp encore une fois nul, j'en suis désolé. De plus, excusez-moi d'avoir mis autant de temps à répondre.
Dernière édition par Sarutobi Kenzaku le Ven 16 Nov 2012 - 11:47, édité 1 fois
Elle qui pensait que les échos de la haine allaient résonner dans le tintements de leurs armes, elle avait tout faux. Un shinobi de Konoha qui se trouvait près du Sandaime Hokage s'était avancé pour parler de ses croyances et de sa vision de la guerre. Il semblait beaucoup plus vieux que la petite blonde, mais on aurait dit qu'il avait vu de souffrance, moins de haine, moins de tristesse dans sa vie. Il répugnait la guerre, ce qui était une bonne chose en soi, mais il était encore un peu naïf s'il pensait que les choses allaient s'arranger d'elles-mêmes, sans compromis. Malgré tout, l'histoire de ce jeune homme touchait particulièrement la jeune Genin, elle qui ne pouvait ignorer les malheurs et peines de son entourage. Son cœur se serra légèrement, les durs mots du Kazekage la firent culpabiliser un peu plus du fait d'avoir réagi à de tels mots. Elle ne le montra cependant pas sur son visage, flancher ainsi devant l'ennemi serait une erreur monumentale, comme venait de le faire l'adolescent au torse nu. Tentant d'ignorer ses paroles, Kurohime scruta les autres personnes qui se trouvaient dans son champ de vision. Inexorablement, ses yeux tombèrent sur le fils du clan Sarutobi, celui qu'elle avait déjà combattu une semaine auparavant. Quelque part au fond d'elle, elle était soulagée de le voir toujours en vie, elle n'aimait pas cette méthode radicale qui ôtait purement et simplement la vie d'autrui.
Avec une élégance digne des plus grands ancêtres shinobis, les deux Kage s'étaient avancés sur le pont. Cela paraissait assez risqué, mais si les choses devaient mal tourner, elle saurait quoi faire à ce moment-là. Les propositions de Kenji étaient dures, mais quelque part il y avait de quoi satisfaire tout le monde. Néanmoins, Kurohime avait un mauvais pressentiment. De telles négociations pourraient, entre les mains de mauvaises personnes, s'effondrer dans les vagues dévastatrices de la soif de pouvoir, de vengeance. Là, tout se passait pour le mieux. La paix était une notion qu'elle avait connu depuis bien longtemps, une notion qu'elle tentait depuis son exil d'étendre dans le monde, avec pas mal de succès jusqu'à présent. Mise à part la triste fin qu'elle avait rencontré - la trahison de Natsumi Haru et la séquestration à Suna - elle avait réussi à remplir son objectif en tant que membre de l'An'tei. D'ailleurs, pendant qu'on y était, la blondinette avait repris la motivation pour arrêter cette guerre. Son rythme cardiaque s'accélérait, car ce qu'elle s'apprêtait à faire n'entrait pas du tout dans les plans du Kazekage. C'était pour le bien des villages, pour la paix naissante entre le Pays du Feu et le Pays du Vent. Elle tendit la main vers l'arrière, en fixant le shinobi qui avait rattrapé son sac à dos un peu plus tôt. Celui-ci se dépêcha alors de ramener les effets personnels de la gamine, qui l'ouvrit assez rapidement pour en sortir une grande cape noire. Elle l'enroula autour d'elle, avant de la fermer de bas en haut.
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Le symbole qui était représenté devant cette cape était celui de l'organisation qui avait empêché un premier affrontement entre Kiri et Kumo, l'An'tei. Elle savait que ce groupe n'était pas très bien connu, mais une seule information lui avait permis de penser que cette tenue changerait quelque chose. La venue du grand Samidare Teichiro en personne, à Konoha. Agir en tant que médiateur ou bouc émissaire lui serait très utile à ce niveau-là. Après que le Sandaime Kazekage eut terminé l'annonce de ses conditions, la petite s'approcha à son tour du pont, pour finalement passer devant le chef du Village Caché du Sable. Elle se trouvait actuellement au milieu de la construction de pierre, entre les deux autorités suprèmes des villages respectifs. Le Havre de la Tempête et l'Eclair Blanc de Konoha étaient déjà au courant de l'existence de cette organisation, mais c'était un fait nouveau pour la plupart des Konohajins et de la majorité des Sunajins. De peur de découvrir l'émotion qui devrait se lire dans les yeux de Kenji, la Nukenin ne se retourna pas, fixant droit dans les yeux le Sandaime Hokage. Après une grande inspiration, elle se décida à entamer la parole.
-"Vous tous ici présents... V-Vous me connaissez sous le nom d'Amaterasu ou de Fuujin... Mon nom n'a pas vraiment d'importance ici... haha..."
Elle était très nerveuse, mais il ne fallait pas qu'elle lâche maintenant, il était trop tard pour faire marche arrière. Elle regarde rapidement sa main, avant de reprendre son "discours", avec un peu plus de détermination.
-"Hum ! Je suis membre de l'An'tei. Je suis venue ici dans le but d'arrêter cette guerre. Malheureusement, il fallait que je sois en contact avec les deux représentants de chaque village pour que ma voix puisse vous atteindre. De ce fait, une kunoichi de la Feuille a perdu la vie... par ma faute... M-Mais ! Hokage-dono, j'apporte avec moi les promesses de mon chef, celles de votre sensei. Les choses ne se sont pas passées comme il l'avait prévu, la guerre a quand même été déclarée. Je sais que vous, tout comme le Kazekage, cherchez à éviter le conflit, à empêcher la guerre de brûler cette terre. Je sais que vous ne voulez pas créer d'autres personnes blessées par les souffrances de la haine, comme lui", dit-elle en pointant du doigt le jeune Konohajin qui s'était avancé un peu plus tôt, "ou comme bon nombre de shinobis présents aujourd'hui. Selon moi, pour éviter qu'un massacre n'ait lieu aux portes de ce village, il faudrait que nous discutions de tout ça après avoir ordonné le cessez-le-feu, le temps de parvenir à une décision. On peut le faire ici-même, avec quelques membres choisis, histoire d'éviter les mauvaises surprises..."
Après cette tirade légèrement hasardeuse, Kurohime se mit à genoux sur le pont, les mains posées sur ses cuisses, le regard toujours rivé dans la direction des Konohajins. Finalement, elle exécuta un dogeiza, une position qui requiert le fait que la tête touche le sol, en restant assise, une position considérée comme humiliante pour celle qui l'exécutait. Elle voulait à tout prix rattraper son erreur, protéger ce que cette Misory ne pouvait plus protéger, mais aussi la vie de toutes ces personnes qui se tenaient devant comme derrière elle. C'était le premier pas vers un monde meilleur.
Spoiler:
Résumé : Et bien, entre autre, je demande un cessez-le-feu, pour stopper la bataille. Cependant, il faudra quand même discuter ici, pour ne pas compliquer la plupart des développements possibles des futures discussions ou actions. Voila !
Le Sandaime Hokage, le Kazekage, les deux Shinobis les plus importants de la bataille, tous les deux venaient de me discréditer... Certes, je ne suis qu'un misérable petit Genin dans une guerre entremêlant les meilleurs des meilleurs, certes je n'étais qu'un homme parmi un rang d'hommes, mais... Justement, n'étais-je pas égal à tous ces hommes, fussent-ils dans les rangs ou même dans les hautes sphères ? Fondamentalement, je possédais le même coeur, les mêmes bras, les mêmes jambes que tous les hommes ici présents. Essentiellement, je suis un homme à même titre que tous les autres Shinobis présents. Si ils pensaient que mon rang faisait de moi un être d'une quelconque infériorité, ils se trompaient alors. Ma capacité d'analyser, percevoir, interagir avec le monde est identiquement et sensiblement la même que celle de tous. Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. Et si ce n'était pas le cas, alors comment pourraient-ils oser penser que leur entendement serait capable de telles prouesses, comme parler au nom de tout un peuple ? Ce serait éminemment ridicule.
Une fois ce point éclairci, je m'octroya le loisir de laisser les deux Kage dans leur ignorance respective. Après tout, comme ils venaient de le dire, pourquoi aurais-je la déconcertante prétention de parler à des personnes de leur rang ? La hiérarchie est faite pour être respectée, oui, mais de là à considérer un des leurs, dans le sens où je suis homme au même titre qu'ils sont hommes, comme une espèce inférieur à la leur, alors que fondamentalement je suis identique à eux de ce point de vue... Ça n'avait aucun sens, paradoxalement, que des personnes aussi hauts gradés, avec autant de responsabilités pesant sur leurs épaules, soient déroutés à ce point là des choses essentielles de l'entendement. Ils étaient chefs de villages et de puissants ninjas, mais ils semblaient avoir perdu au profit de leur renommé la plus importante des qualités humaines : la clairvoyance de la perception de notre monde. En effet, juger des êtres inférieurs ou supérieurs faisait d'eux des humains inhumains. Belle petite bête que nous avons là, n'est-ce pas... N'en leur déplaise. Le monde est ainsi fait, et je devais respecter cette "hiérarchie" déshumanisante. Par là, comment un simple Genin pouvait-il bousculer l'ordre mondial ? Il fallait que je reste à ma place.
Puis, à ma plus grande surprise, semblant incompris de tous, j'aperçu une petite fille, celle qui était aux côtés du Kazekage, s'avancer entre les deux chefs. Elle venait de revêtir un manteau orné d'un blason spécial que certains semblaient reconnaître avec stupeur. Pour ma part, n'ayant pas eu le plaisir de connaître ce qui est au-delà les frontières de Konoha, je ne pus assigner de signification à ce manteau. C'est alors qu'elle tînt un discours des plus ressemblant d'avec le mien, mais semblait-il qu'il avait davantage d'impact, sûrement du fait que cette fillette aie une place à part dans le coeur des Kage. Encore plus surprenant, elle venait de proposer la réunion d'un Conseil afin de déterminer les closes d'une possible paix. Hmmm... Trop facile. Le Kazekage avait clairement en tête la volonté de nous soumettre à son autorité. Rien que le fait de vouloir notre reconnaissance était pour nous et le Sandaime Hokage un défi offusquant. Comment une paix pouvait-elle être possible si un des parti exige de l'autre sa soumission ? Ça ne me semblait qu'une alternative au combat, une stratégie de la part du village de Suna afin de mettre hors course notre village. Son désir de démanteler notre Conseil en était la preuve directe...
Ne pouvant rien faire de plus, je me contenta de m'adresser à mon camarde de rang :
" Qu'en penses-tu, toi, de la proposition que viennent de faire les Sunajins ? Devrions-nous accepter, comme ça, de nous soumettre au nom du sois-disant "bien collectif" ? Est-ce que notre soumission est nécessaire pour la prospérité du monde Ninja ? Personnellement, j'ai l'intime conviction que nous pouvons faire une autre chose... Refuser. Ils ne veulent pas réellement le bien, ils veulent juste nous annihiler. Sinon pourquoi vouloir absolument notre agrément quant à la destruction de notre gouvernement interne, ainsi que notre aveu d'une défaite cuisante infligée de leur part, c'est tout de même un peu beaucoup pour un traité de paix ! Mais cette analyse n'engage que moi. "
La tension était grande des deux côtés, sauf peut être pour nous les Kage même si je ne savais pas vraiment ce que pensait Kenji à ce moment là. Cependant, il énonça ce qui semblait être ses conditions pour la paix, ou plutôt pour notre reddition. Je m'attendais un peu à cela de sa part. Nous serions les perdant d'une guerre qui n'était pas terminée et commencée par un vieux fou. Au fond je ne regrettais pas mon choix. Le vieux papy Suna aurait manipulé Konoha jusqu'à sa perte et il était hors de question d'aider les ambitions de conquête d'un vieil homme. Cependant les choses avaient également évolué dans le monde et j'avais bien compris que si Konoha continuait de faire cavalier seul, le village courait à sa destruction. Même si nous avions vaincu Suna, Kiri ou Kumo pourraient avoir des envies de conquête pour restaurer leur force perdu. Pire, nous aurions peut-être affronté des forces conjointes dans lequel cas le village n'aurait pas fait long feu. Mais pour s'allier à un village, autant que celui là soit Suna. Kenji était quand même un homme d'honneur. Je ne faisais pas confiance à Kiri et Kumo... Nous n'avions pas vraiment de relation forte avec eux. Ecoutant les conditions du Kazekage, je fis un hochement de tête pour chacune d'elle... Sauf quand il mentionna de supprimer le conseil.
Soudain, avant que je ne puisse ouvrir la bouche pour répliquer, La jeune fille qui était plutôt aux côtés de Kenji mais que je n'avais pas franchement remarqué, s'approcha de nous, habillée avec ce qui semblait être le symbole de l'An'tei. *Mais qu'est ce que... C'est quoi ces conneries? * A ce moment là je ne pus m'empêcher de cacher ma surprise. Le An'tei était alors bien présent... Et cette gamine était en charge de stopper cette guerre? Ils ne devaient pas être franchement beaucoup pour que l'organisation n'ait pas agi plus tôt. Ca aurait évité des morts mais on y pouvait pas grand chose de toute façon. La petite s'avança au milieu du pont, entre Kenji et moi pour être plus précis. Elle me regarda droit dans les yeux avant de commencer à parler. Je pus voir dans ses petits yeux bleu ciel, de la nervosité, mais cela s'entendait également dans sa voix. Elle révéla qu'elle avait tué Misory. Mon visage reflétait la neutralité mais en vérité j'étais en pleine réflexion. Jouait-elle la comédie? Non... Elle sait que Teichirô est mon sensei. S'il avait confiance en elle, alors je devais faire de même. Elle révéla également qu'il y avait eu un imprévu dans leur plan. *Un plan?* Elle demanda à ce qu'on l'on instaure un cessez le feu, et commencer les négociations ici et maintenant ou alors de faire ça ailleurs. Personnellement j'étais pour le faire immédiatement. Reporter à plus tard ne serait que pire, et par dessus tout... Je n'avais pas le choix. Ce conseil que Kenji voulait dissoudre m'accuserait peut être de trahison. Il fallait que je le fasse maintenant et que je disparaisse. Cette paix serait la chose que je léguerai au village après le peu de temps que j'ai passé à sa tête. La paix.
_ Aucun nom ne mérite de ne pas être énoncé, mais si c'est ta décision soit.
Je m'approchais de la petite, la regardant droit dans les yeux. La culpabilité. Dans les yeux de cette petite je ressentais la culpabilité d'avoir tué. Ce n'était sûrement pas ce qu'elle voulait mais dans une guerre, la règle de survie était impitoyable. Tuer ou être tué. Sortant l'une de mes mains, que j'avais mis dans mes poches, je posais celle-ci sur la tête de la petite inconnue avec un léger sourire.
_ Ne t'en fais pas. La guerre est ce qu'elle est. Tout le monde connait le risque ici. Ce sont les malheureuses règles du jeu de la destruction.
Me reculant quelque peu, je regardais ensuite Kenji, qui avait certainement son mot à dire. N'attendant pas plus longtemps, je décidais de mettre les pieds dans le plat. Je devais dire ce que j'avais à dire ici et maintenant, avant que l'on s'enlise dans toutes les "bonnes manières" que certains auraient voulu. _ Kenji, pour discuter de ça, ici et maintenant me semble la bonne solution. De toute façon je serai bref. J'accepte tes conditions cependant, il y a deux points que j'aimerais clarifier. Le premier concerne le conseil. Nous ne pouvons pas le supprimer comme ça. Nous aurons besoin de temps, cependant, je m'engage à ce qu'en ce qui concerne la relation de nos deux villages, que le conseil ne mette pas son grain de sel. Tout passera par moi.
Prenant le temps de penser à ce que j'allais dire, je marquais une pause.
_ Ensuite le second point: Tu prends cela comme une reddition... Peut être. Mais pour épargner des problèmes avec les générations futurs, il serait peut être bon que nous parlions pas de "qui a gagné la guerre". Il n'y a ni perdant ni gagnant. Après comme on peut le dire, ce ne sont que des détails. Cependant, si tu insistes sur ce point, Je suis prêt à aussi concéder ce point. Ce serait bête qu'à cause de cela la paix n'ait pas lieu. Ah et une dernière chose.
Je me retournais pour appeler Kenzaku qui arriva en peu de temps jusqu'à nous.
_ Tu parlais de conseiller tout à l'heure. Nous accueillerons le votre comme il se doit. Cependant, je pense qu'il serait bon que l'un des notre aille également à Suna. Il me semble que tu connais Le petit Sarutobi. Pour l'avoir déjà combattu je pense que tu ne refuseras pas ce choix. Il ne créera pas de problème, au contraire, je pense qu'il sera bénéfique pour notre village et le votre.
Puis pour terminer je m'adressais à notre médiatrice. _ Pour ma part j'ai terminé.
Tout avait été dit, il fallait maintenant voir si Kenji était du même avis. Nous étions si proche de la paix... Cependant je ne savais que trop bien que même si la paix allait être restaurée entre nos deux villages, qu'une autre suivrait certainement par la suite. C'était tellement évident... Mais tant que le Sandaime Kazekage sera là, la paix entre nos deux villages devraient perdurer et pourquoi pas créer de véritable lien d'amitié entre nos deux nations...
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Grade : Sandaime Kazekage Messages : 1312 Rang : SSS
Le Raiu souffla du nez en croisant les bras. Il attendait la réponse de l’hokage, prêt à agir si celui-ci rejetait en bloc son offre. Il avait l’avantage sur ce pont et pouvait projeter les konohajins dans le vide avec grande facilité. Sans pied stable, Masao Nikkou aurait du mal à se battre efficacement, alors que lui pouvait se mouvoir dans l’air grâce à la gravité. Toutes ces possibilités se présentèrent dans sa tête, entre les ombres de Tsura qui volait autour, crocs sorties. Mais de toutes celle-ci, aucune ne sembla concorder avec ce qui se passa. Un mouvement sur le côté lui fit vivement tourner la tête, mais ce n’était qu’Amaterasu. Il fronça des sourcils en la voyant le dépasser et fut tenté de la retenir, ne connaissant nullement ses intentions. Kenji n’avait pas l’intention de la laisser briser cette fragile chance de paix, ni faire un spectacle d’elle-même. Et encore moins implorer l’hokage comme elle l’avait avec lui, à l’Ergastule…Avant qu’il ne tue son frère jumeau.
Mais le Raiu remarquait à présent qu’elle ne portait pas les mêmes vêtements. Il pouvait reconnaître avec aisance les symboles de cet accoutrement. Il avait été l’un des participants de l’attaque montée contre cette organisation et en avait même tué des membres. Elle expliqua sa situation et pourquoi elle était là, et Kenji ne put que se montrer impressionné par ses talents d’acteur. Il ne s’était jamais même douté de son appartenance à l’organisation An’tei. S’était-elle laissée capturer délibérément ou bien essayait-elle de profiter du moment pour communiquer son message. Non, impossible. Personne n’aurait pu prévoir que Kenji l’amènerait précisément sur ce champ de bataille, encore moins contre l’Hokage lui-même. Il écouta avec patience la réponse de Nikkou puisque le message de la petite le concernait principalement. Le Raiu avait remarqué que celle-ci l’évitait des yeux. Des remords ou de la honte ? Kenji n’éprouvait pas de haine envers elle. Il en savait assez sur l’An’Tei pour savoir que celle-ci n’était pas une menace. Un mouvement inutile selon lui, mais pas hostile envers lui. Étant un Kadoria, le Kazekage avait comme croyance le chaos étant le centre et le début de l’univers. Sans collision, aucune existence n’était possible. Or, l’An’Tei souhaitait empêcher ces conflits qui pourtant façonnent le monde. Au final, il ne pouvait que rester stupéfié devant le cran de cette fillette. Il songea moqueusement que certains konohajins pourraient en apprendre beaucoup, de cette fillette… Lorsque le Masao en finit avec elle, il haussa les épaules.
« Cette petite s’accuse d’un crime qu’elle n’a pas commis. Mais elle est têtue, comme je l’étais à son âge. Hyo Misory, à défaut de se battre pour une bonne cause, est morte pour la bonne cause. Relève toi, gamine, je pense que nous avons tous compris ton message. L’Hokage et moi devons discuter. »
Masao Nikkou continua sa lancée en répondant aux demandes qu’il avait fait auparavant par rapport aux termes de la paix entre Suna et Konoha. Il parla d’abord du conseil. Le supprimer était selon lui difficile, ce à quoi Kenji resta d’abord silencieux. Certes, arracher les racines d’un arbre sans toutefois le tuer pouvait être exténuant, mais n’avait rien d’impossible non plus. Mais le Raiu avait ce qu’il voulait : n’avoir à discuter qu’avec un seul homme.
« Il m’est avis que ce conseil ralentit Konoha…Mais certes, en autant que je n’aille affaire qu’à toi, ce point me va. »
Vint ensuite le point de la reddition. Il était normal d’y avoir de la reluctance, et le point de Nikkou faisait du sens. Mais Kenji ne lâcherait pas l’affaire malheureusement. Après tout ce que Suna avait dû faire pour ouvrir les yeux de Konoha, une simple poignée de main ne suffirait pas.
« Comme tu le dis, il n’y a militairement pas de gagnants ni de perdants. Mais nous vous avons poussés jusqu’ici en dépit des prévisions, et c’est moi qui offre les termes aujourd’hui, pas toi. Simplement de par ton regard, je peux voir que tu étais prêt à te battre jusqu’à la mort. Pourquoi, je l’ignore. Mais ça n’a pas d’importance… L’histoire se souviendra du jour où nous avons fait comprendre à Konoha le danger qui règne sur le monde shinobi tant et aussi longtemps que Makka sera en vie. Ni plus ou moins. C’est donc notre victoire au bout du chemin. Ce détail est crucial et je n’y renoncerai jamais. »
Il parla enfin du conseiller et souhaita envoyer le Sarutobi qu’il avait combattu comme délégué à Suna. Le Raiu regarda le dit garçon pendant un moment en silence de son œil gris acier, puis hocha finalement la tête.
« Le gamin a fait preuve d’une grande volonté de survie, même s’il ne doit sa vie qu’au sacrifice de sa coéquipière. Je serai honoré de l’avoir comme conseiller à Suna. Pour ma part, je déciderai bientôt qui sera mon représentant. Ces délégués serviront à fortifier notre alliance naissante désormais, un gage de notre coopération mutuelle. Il va sans dire que vous aurez notre support militaire en cas de conflit. Et le jour où nous marcherons sur la cendre, la feuille et le sable ne feront qu’un seul front, plus uni et puissant qu’il ne l’a jamais été à sa première tentative. »
Le Kazekage baissa les yeux avec un mince sourire en murmurant inaudiblement. « Kusanagi me pardonnera peut-être à présent… »
Son regard se releva.
« Les sunajins feront tous les efforts nécessaires pour permettre notre coopération mutuelle. Et aussi longtemps que nous connaîtrons notre place respective dans cette coopération – un regard vers le genin émotif – alors nous prospérerons. »
Finalement, le Raiu regarda dans le gouffre une fois encore.
« Nous avons encore beaucoup à discuter, Masao Nikkou. Pourquoi ne pas le faire en privé…Dans ton bureau ? »
La feuille allait-elle ouvrir les portes de son antre au vent du désert ?
Tout s'améliorait de seconde et seconde, même si le Hokage et le Kazekage n'était plus ou moins d'accord sur certains points. Mais leur conversation fut brisée par Amaterasu, du moins, c'est ce dont je me souvenais de son prénom. Elle avait avancé à la hauteur des deux Kages, se plaçant entre eux et lui dit qu'elle ne s'appelait pas ainsi mais qu'importait son nom, ce qui était important à savoir était son message. Elle avait changé de vêtement pour porter une cape noir où était dessiné dessus un motif rouge et blanc. J'avais déjà vu un tel habit aussi moche, et si mes souvenirs sont bons, c'était la légende de Konoha, Samidare Teichirô qui le portait, le jour où nous étions rencontré. Elle prit à nouveau la parole précisant qu'elle était membre de l'An'tei. J'avais également entendu ce nom là quelque part, un groupuscule oeuvrant pour la paix. Une tâche tout à fait honorable selon moi, mais lors de ma rencontre avec Kenji, il m'avait fait comprendre que la paix ne s'obtenait pas de manière pacifique, avec de simples mots mais le pouvoir pouvait arranger cela. C'est d'ailleurs ce qu'il nous avait prouvé en nous faisant replier dans nos retranchements et imposant sa force pour assouvir ses volontés. En tout cas, elle continuait son discours en confirmant mes dires : elle était bien ici pour la paix mais il lui fallait rencontre les deux puissants hommes qui se trouvaient au milieux du pont pour se faire. Elle regrettait d'avoir tué Misory, c'était de sa faute. Elle avait tout à fait raison, c'était de sa faute. Nikkou et Kenji ne pensèrent pas la même chose. L'un disait que c'était les aléas de la guerre, l'autre qu'elle était morte pour la bonne cause, donc pour la paix entre les deux villages. La petite brune qui était à présent blonde avait l'air de se sentir mal, tous ou presque pouvaient le remarquer.
Elle venait sous les ordres de son chef, le sensei de Nikkou, Samidare Teichirô. Alors comme ça, l'un des hommes que je respectais le plus était un homme aussi important dans la lutte pour la paix. Cela me faisais penser un peu à un chef révolutionnaire. Les plans étaient d'empêcher la guerre, mais cela avait été totalement un échec pour l'An'tei, puisqu'elle avait belle et bien eut lieux. Elle proposait alors d'obtenir le cessez le feu et ensuite de prendre une décision. Mais de quoi se mêlait-elle en fait ? La décision était en train de se faire prendre ici-même, à cet instant même. Du moins, juste avant qu'elle ne monopolise la parole. Sa déclaration ne servait trop à rien à mon goût à part se plaindre que le plan était raté et qu'elle regrettait d'avoir tué Misory. Non mais franchement...
La conversation reprit alors une fois que les deux Kages parlèrent de ce qu'elle venait de dire. L'exigence de Kenji concernant le sujet du démantèlement du conseil était, comme je l'avais prévus, impossible à réaliser, ou plutôt du moins très difficile. Cela pourrait être applicable, mais pas en un claquement de doigts. Mais ce n'était pas cette demande qui était la plus risqué mais la reddition de la feuille. Comme je le pensais une nouvelle fois, Nikkou et moi-même partagions les mêmes avis. Si le sable obtenait la victoire, certains shinobis allaient être hargneux fassent à cette nouvelle et vont sans doute vouloir se venger pour réinstaurer la guerre entre les deux villages en prétextant que c'est pour l'honneur. Quoi qu'il en soit, le chef du village shinobi du pays du feu lui concéderait quand même ce point s'il insistait. C'était une bonne chose ce qu'il faisait, il lui laissait tous les points pour obtenir le cessez le feu. Certains pourraient appeler ça être lâche, je pencherais plutôt sur le terme sage. Il se retournais ensuite dans la direction de sa troupe, dans notre direction. J'avais l'impression qu'il me regardait, mais peut-être était-ce quelqu'un à côté ou derrière moi. Pourquoi me regarderait-il ? Nous ne nous sommes jamais réellement rencontré, il avait sans doute entendu parlé de moi brièvement, ni plus ni moins. Mais si ! Il me regardais et j'en étais sur, il venait de m'appeler pour que je me rapproche. Hum... Que me voulait-il ? Je ne savais pas vraiment quoi faire sur le coup, j'étais assez intimidé par le fait qu'il me demande d'avancer et non un autre. De plus, il y avait du monde autours qui regardait la scène. Vraiment, j'avais non peur, mais plutôt le traque, comme un comédien avant de monter sur scène et faire son one man show. Du coup, je me devais de répondre aux attentes de mon public, enfin plutôt aux exigences du Hokage. Je m'avançais peu à peu, un pied après l'autre en direction de deux chefs qui étaient au centre du pont. Je sentais tous les regards sur moi, j'entendais des personnes parler de moi, ce demandant qui j'étais, ce que je faisais là ou encore que mon accoutrement était moche. Vous savez quoi ? Mon accoutrement vous emmerde ! Leurs dires étaient totalement inintéressant, je devais me focaliser sur le pourquoi du comment il me demandait que m'avancer. Alors que je me trouvais bientôt au centre du pont, au côté du Hokage, au côté du Kazekage, je fus légèrement effrayé par la prestance de ce dernier. Il était puissant, terriblement fort, il aurait pu me tuer si Misory n'avait pas été là pour m'aider. C'était si facile pour lui de mettre fin à ma vie, et en un claquement de doigts, il pourrait le faire sur le champ. Malgré cela, j'allais plutôt bien, j'avais le Hokage à mes côtés et attenter à ma vie serait plus difficile pour lui ainsi.
J'avais marché tant bien que mal jusqu'à la position sur laquelle je me tenais à présent. J'avais terriblement mal, la douleur de mes blessures dû à la guerre c'étaient réveillés. Pourtant, je me retenais pour ne montrer aucuns signes de douleur, restant à l'écoute de ce qui se disait. Kenji avait parlé il y a quelques minutes de conseiller, et Nikkou avait remit cela sur le tapis. Il disait à l'homme aux cheveux blonds qu'il me connaissait, et qu'il serait bon que je sois son conseiller à la solde de Konoha. C'était un peu prêt être un ambassadeur, un représentant de la feuille chez le sable sauf que je devrais conseiller au mieux le Kazekage pour maintenir la trêve, si bien sûr, elle était accepté. Une question me trottait dans la tête et ne voulait pas en sortir : Pourquoi moi ? Sérieusement, pourquoi un Chûnin âgé d'à peine dix sept ans serait le conseiller du Kazekage ? Je trouvais cela assez étrange, mais si tel est le souhait du Hokage et que le Kazekage accepte, ce serait un honneur de le faire. Il fallait que Kenji accepte bien sûr cette requête, et il ne le ferait peut-être puisque j'avais été contre lui sur le front de la bataille. Selon mon supérieur, j'allais être bénéfique pour les deux villages. Il précisait par la suite qu'il avait terminé, faisant comprendre à Kenji qu'il pouvait à son tour parler.
Ce qu'il disait était assez simple. Tout ce qu'il voulait en particulier était que le conseil ne soit plus et que Suna obtienne la victoire, comme quoi c'était eux qui nous avait ouvert les yeux. A quoi cela peut-il réellement servir à part de venter ? Certes, c'était l'histoire de Suna, c'était un point important pour eux, mais comme dit, cela allait peut-être créer des conflits par la suite. Il ne valait mieux pas tenter le coup, mais après, ce ne sont que mon point de vue. Ce que je fus surpris, c'était le moment où il parlait de moi. Il disait que j'avais fait preuve d'une grande volonté pour survivre, même si c'était grâce à Misory que j'étais encore vivant. Vraiment, c'était grâce à elle ? A vrai dire, je n'en savais rien, j'étais tombé inconscient, laissé pour mort sur le champ de bataille avant qu'on ne me trouve et qu'on me ramène. Il serait ainsi honoré de m'avoir en tant que conseiller dans son village... Je n'en croyais pas mes oreilles ! Un Kage, un homme aussi puissant honoré qu'un jeunot comme moi soit à ses côtés à la tête du village ? Non, c'était impossible, j'avais dû rêver. Mais pourtant, non, il continuait sur sa lancé en disant qu'il choisirait quelqu'un à son tour à placer à la feuille. Et bien, ma vie avait prit un sacré virage pour que j'en arrive là. Je ne savais pas ce que j'avais fait pour mériter cela, mais je ne m'en plaignais pas. Le seul point réticent était vis à vis des autres shinobis du sable, comment accueillerait-il un de leur ennemi, du moins, ex-ennemi dans leur village ?
La tension qui régnait au départ avait du tout au tout changé. De le situation où nous allions entrer en guerre, c'était devenu une situation où nous avions établie un cessez le feu et aux mots de Kenji, j'avais l'impression qu'il voulait que l'alliance qui a été faites entre nos villages respectifs devaient durer longtemps, même après la chute de Makka une fois que nous l'aurions détruit.
Il avait terminé la conversation, les closes du contrat étaient faites à chaque partie avait accepté les exigences de l'autre. Kenji se contentait de rajouter qu'il avait beaucoup de chose à lui dire et qu'il voudrait lui en parler en privée, dans son bureau si cela était possible. Comme dit auparavant, Kenji avait demandé que ses shinobis collaborent avec les notre pour que tous soient soignés comme il le soit. Ils allaient un peu jouer les squatteurs en quelques sortes. Mais bon, peu importe, il n'allait rien se passer de mal, du moins, j'espérais. Y réfléchissant bien, j'avais mon petit mot à dire sur ce que venais de dire l'homme gravité.
« Hokage, Kazekage, excusez-moi d'interférer dans votre conversation mais puis-je assister à ce qu'il va se dire »
Je les regardais successivement avant d'arrêter mon regard sur le blond.
« En tant que conseiller, je le peux non ? »
Je m'étais permis d'une chose que jamais je n'aurais fait avant. Je ne leur avais en aucun cas manqué de respect, c'était une simple demande, mais peut-être allait-il le prendre ainsi. Peut-être n'aurais-je pas dû me faire entendre...
Après une féroce première bataille, il ne serait jamais venu à l'esprit de la petite blonde que tout ceci se terminerait ainsi. Elle s'était longuement préparée, surtout psychologiquement, à faire face à l'une des plus rudes et terribles batailles qu'elle n'aurait jamais vu. Mais, pour le bonheur de tous, et surtout du sien, l'affrontement n'eut pas lieu. Elle avait espéré que sa bénigne intervention aiderait le Sandaime Hokage à ne pas engager le combat, ce fut chose faite, que ce soit de son dû ou non. Un mince sourire pouvait apparaitre sur le pâle visage de la jeune fille, elle était bien plus que soulagée. Tournant lentement sa tête derrière elle à droite, puis à gauche, elle se dit que ce qui s'était passé ici relevait d'un miracle sans bornes. Tout restait à faire malgré tout, car tout ce petit monde était toujours là, en position, et les deux chefs, se trouvant séparés par sa seule présence n'avaient pas bougé, même s'ils échangeaient quelques mots. Quoiqu'il en soit, son travail ici était terminé. Cette guerre prendrait probablement fin en ce jour, ici-même, sans qu'elle n'ait besoin d'assister à la signature du traité. La kunoichi ferma un petit moment ses yeux, avant de les rouvrir et de se diriger vers l'un des côtés du pont. D'un petit geste habile et simple, elle grimpa sur la barricade de pierre, le regard tourné vers le vidé désormais. Le vent soufflait à petites orées, faisait virevolter la cape noire qu'elle arborait fièrement. Après environ une petite minute, elle fixa le chef blond du Village Caché du Sable, d'un air un peu solennel, voire presque inquiet. Ce qu'il lui avait révélé durant la semaine qui séparait les deux batailles l'avait chamboulé, il fallait qu'elle prenne des mesures au plus vite pour éviter que ce monde ne tombe dans le chaos.
-"Kazekage-dono... Non... Raiu no Kenji. Nous n'avons pas commencé du bon pied... C'était d'ailleurs compliqué de faire autrement... Mais, ces quelques semaines m'ont appris tout ce que représentait la guerre, les nombreuses souffrances qu'elle pouvait engendrer. Je pourrai désormais agir de manière adéquate pour que tout cela cesse... Je sais que vous œuvrerez pour le bien de votre peuple... Merci."
Elle esquissa un énième sourire, celui-ci un peu plus forcé et empli de doutes, l'avenir n'était pas encore tracé. Elle fixa à son tour le chef du Village Caché de la Feuille, en gardant la même expression.
-"Masao Nikkou-dono. J'espère que Konoha réussira à se relever après tous les évènements qu'il a connus ces derniers temps, Samidare-sama le souhaiterait aussi d'ailleurs. C'est en son nom que je sèmerai la paix partout où j'irai, à défaut de pouvoir le faire lui-même. Sa légende ne s'éteindra pas comme ça, son nom restera gravé dans les mémoires de tous ceux qui croient encore à ce monde meilleur que l'on recherche tous."
Ce qu'elle avait découvert entre les deux batailles avait été un choc pour elle. Ce monde était loin de pouvoir se reposer en paix, une fois de plus menacé par un énième malheur. Il fallait qu'elle fasse vite, le temps pressait. En se retournant complètement, faisant maintenant dos au précipice, elle regarda une dernière fois les deux camps, avant de d'étouffer un petit rire.
-"Une dernière chose, Hokage-dono. Si vous croisez un shinobi nommé Suguato, dites-lui que j'ai trouvé la réponse à mes questions. La prochaine fois que l'on me reverra, ce sera en tant que Chef de l'An'tei, et porteuse d'une paix inexorable ! Adieu !"
Sans hésitations, elle se laissa tomber dans le vide, disparaissant de la vue de tout le monde. Son périple ne faisait que commencer, il y avait énormément de choses à faire avant d'atteindre son objectif, mais elle était prête à emprunter ce long chemin vers un monde meilleur.
Spoiler:
Résumé : En gros, je dis au revoir, et je me tire. Je n'ai plus rien à faire ici.
Plus rien ne se passait désormais. Tout semblait figé autour de moi. les rangs ennemis, comme les rangs alliés, tous étaient décidé à en découdre, mais il n'en fût rien. C'était à peine croyable : aucune bataille, aucune guerre n'eût lieu. Mes attentes de paix étaient enfin comblées. Mais... Une étrange sensation m'envahissait alors. Je n'étais pas entièrement satisfait, comme si au fond, malgré tous mes idéaux et mes désirs de prospérité, je souhaitais autre chose, une chose de plus... Malsaine. Peut-être était-ce ma nature d'homme, ou plutôt d'animal, qui ressortait. Vous connaissez la meilleure ? Au fond de moi, j'étais déçu. Oui, déçu qu'aucune bataille ne fut déclenchée. Je pense qu'à ce moment-là, oui, à cet instant précis... Je ressentais enfin les pulsations de mon coeur battre la chamade, mes veines étaient alors bel et bien remplies du sang des Gakyuu. Mon clan était un clan qui prônait la paix, mais lorsque nous nous battions, nous nous réjouissions des prouesses dont nous étions capable sur le champ de bataille, tel était le paradoxe de ma famille. Et voilà que j'en étais soudainement conscient. Oui, tout cela m'apparaissait clair maintenant, toutes mes valeurs de désir de paix, tout ça, c'était bien en réalité que du blabla de dégonflé. J'étais né dans une époque de guerre, dans une famille de guerriers, et doué pour me battre. Tout mes souvenirs défilaient alors dans ma tête tel un film en avance rapide, puis j'arrêta volontairement l'image sur mes parents. Pourquoi m'auraient-ils inculqué alors ces notions de paix ? Pourquoi m'auraient-ils enfanté et seraient mort dans une période de guerre et en me laissant comme seul Nindô de faire la paix et de détester la guerre ?
Je me souvins du parchemin que mon oncle m'avait donné avant de partir sur ce champ de bataille. Une fois les derniers mots des Kage prononcés, ceux de cette étrange petite fille qui disparût dans le vide du pont et de ce jeune Sarutobi qui semblait vouloir contribuer à ce havre de paix que tentait d'installer les deux partis, je m'empressa de sortir mon parchemin de ma trousse de ninja, comme si le sang qui coulait dans mes veines venait soudainement de bouillir et de provoquer en moi l'insatiable désir de bouger, et presque dirais-je de ... Tuer. Je le déroula en bousculant les deux ninjas au premier rang avec moi sur ma gauche et sur ma droite, et ainsi fis apparaître dans un petit nuage de fumée des poings américains en forme de mitaines en cuir avec au bout de chaque phalange des Senbons aiguisés. A l'intérieur de la mitaine droite se trouva un petit mot que je n'attendis pas de lire. Je fus le premier surpris d'apprendre que ces mitaines-tueuses étaient l'arme favorite de mon défunt père. Puis je lu la fin, et fis des yeux exorbités :
" Mon cher fils. Si tu lis ce mot, c'est que ton oncle t'a confié mes deux gants fétiches. Sauf que si tu lis ce mot, c'est également signe que tu as découvert le secret de notre clan... Je suis désolé mon fils, si moi et ta mère avons dû te faire grandir dans le mensonge. Mais comprends-le, et ne te méprends pas : la paix est réellement quelque chose de bénéfique à l'humanité, et nécessaire. Seulement... Tu l'auras deviné, il n'y a paix de paix sans guerre, ni de guerre sans paix. De ce fait, notre famille a toujours prôné la paix, mais nous nous sommes toujours délectés de la force que nous dégagions sur le champ de bataille, ce sentiment que nous éprouvions lorsque nous tuions l'ennemi du rang adverse, la gloire que nous en tirions...
Pour ce qui est de ta mère, elle approuve aussi ceci. Pourquoi sinon aurait-elle tant insisté pour te mettre au monde sur le champ de bataille ? Je sais, mes mots sont un peu crus, mais je n'ai jamais été très doué de tact... Enfin, ma seule volonté est celle de te dire la vérité.
Mon fils, je me sens obligé au jour où tu lis cette lettre, d'être honnête avec toi, car si ton oncle t'a confié mes armes, c'est qu'aussi tu dois être en âge de comprendre tout cela. Aujourd'hui, tu sais que ton sang est avant tout celui d'un guerrier, car tu es un Gakyuu. Tout ce que je peux te souhaiter désormais, c'est... De faire honneur à ta famille ! "
Je fis tomber la lettre. Mon corps tremblait comme une feuille balayée par la tempête, mes organes étaient chacun secoués par des spasmes. Je tentais de rassembler le peu de raison qu'il me restait pour ne pas débarquer en plein rang adverse et commettre l'irréparable, mais j'étais certain d'une seule chose : mon corps voulait tuer, et une seule chose aurait pu assouvir ma soif de combat, c'était bien une guerre avec Suna. Je ne pu cependant m'empêcher d'envoyer un regard froid et aliéné au Kazekage et aux Sunajins de l'autre côté du pont.
Mes jambes me portaient toutes seules, pas par pas, doucement, comme retenus par le reste de ma volonté éparse maintenant dans mon esprit, ce dernier animé par la furie seule, vers le danger, vers ce pour quoi j'étais né, vers ce dont je me suis jusqu'à présent caché, comme si je m'étais voilé la face sur ma propre identité et celle de mon clan, bref... Vers le combat.
Spoiler:
Santé : à fond Chakra : presque à fond, pas à fond car j'ai mis l'invocation de l'arme de mon père comme une technique, même mineur mais une technique quand même, dans ma FT.
Technique de rang D : Parchemin du Guerrier Gakyuu [Ninjutsu][Invocation d'arme] Fait apparaître des poings américains dont chaque phalange est armées d'un Senbon renforcé et fixé aux gants. Une inscription est lisible sur l'intérieur du pouce droit : " Pour mon fils ".
J'essaye de pousser au maximum à ce que ça bouge un peu plus, même si je peux pas faire grand chose vu que je suis Genin, parce que là... Sans vouloir vexer personne, on est là pour s'amuser, mais bon ^^
Les choses avaient pris une bonne tournure même si je ne comprenais pas pourquoi Kenji insistait tant à montrer que Suna avait réveillé Konoha. Prouver leur puissance? Peut être mais je m'en contre-fichais. La paix était engagée. Le Kazekage termina en me laissant comprendre que nous discuterons de toutes ces choses en privée dans mon bureau. Cela me faisait un peu rire quelque part. Je n'avais absolument pas envisagé ces possibilités. Tout cela me semblait si irréaliste. Mais cela était bel et bien arrivé. J'ai repensé à Teichirô à cet instant. Il aurait été fier de voir quelle tournure avait pris les événements. Pas de vainqueurs pas de perdant. La paix uniquement. La jeune fille de l'An'tei semblait elle aussi satisfaite. Cependant, lorsqu'elle s'adressa à moi, elle parlait de Teichirô comme si quelque chose de terrible s'était produit. Elle termina par un message que je devais transmettre à Suguato. Cependant mon esprit était resté focalisé sur mon ancien maitre. Soudainement elle disparu la seconde d'après.
_ Attends !
Trop tard. Peut être la reverrai-je un autre jour. Dans le cas contraire, eh bien, j'en entendrai sûrement parler. Mais à cet instant, je me disais qu'il y avait des choses un peu plus importantes sur le feu. J'aurai tout le loisir de chercher des réponses lorsque je serai parti.
_ Bon eh bien, Kenji, que dirais-tu qu'on aille discuter dans mon bureau? Tous les shinobis gravement blessés pourront venir dans notre hôpital. Cependant, si nous voulons rester efficace, nous prendrons que les cas urgent.
Alors que je faisais demi-tour, quelqu'un attira mon attention. Le genin qui avait lancé son monologue plus tôt sur la paix s'avançait vers nous avec des gants... Des gants pas vraiment fait pour boire le thé. On pouvait également bien lire sur son regard qu'il n'avait pas envie de faire joujou. *Putain... C'est pas possible... * Me mettant entre les deux partis je faisais face au genin. Avant de tenter quoi que ce soit, j'allais tenter de le raisonner, même si son regard de tueur me disait qu'il n'en ferait rien.
_ Toi là, retourne à ta place. On rentre au village.
Alors qu'il continuait, je secouais la tête. Après un dernier avertissement sans grand impact, je fis quelques mudras. Je n'allais pas lui faire de mal, sinon je ferais vraiment un piètre Hokage. Non j'allais tout simplement l'immobiliser et ensuite faire en sorte qu'il s'endorme.
Kage mane no jutsu !
Mon ombre s'étira alors jusqu'à la sienne afin de le "capturer". Je rêvais. Ce type qui prônait la paix venait de tenter de la faire voler en éclat tout simplement. Cependant il n'était pas question de cela. Tout avait été fait. Pas question de faire marche arrière pour un simple genin.
_ Kenzaku, immobilise le. Toi le genin, tu es plutôt contradictoire. Je n'ai que faire de petits problèmes personnels quand cela concerne la paix. Tu as bien compris?
Je regardais ensuite le reste de mes shinobis. Ils avaient l'air tous interloqué. Certains avaient l'air indigné, d'autres d'accord avec la manoeuvre. Pour calmer le jeu, je décidais de leur parler immédiatement, élevant la voix. _ S'il y a encore un volontaire pour détruire la paix, le prochain ne reverra pas la lumière du jour. Je prendrai ça comme un acte de trahison. Maintenant demi-tour ! Nous rentrons à Konoha.
Je me tournais ensuite vers Kenji.
_ Je suis désolé de ce petit incident. Vous n'aurez pas de soucis à vous faire entre nos murs, vous avez ma parole. Bon allons-y alors. Kenzaku, trouve moi Suguato et dis lui de me rejoindre à mon bureau. Quand ce sera fait, revient au palais également avec lui.
Me retournant, je commençais à marcher en direction du village. Les choses avaient encore tourné de manière inattendu. Un genin qui prône la paix et qui d'un coup devient violent? J'aurais décidément tout vu au final. Je vivais mes derniers instants au village et tout ce que je savais, c'est qu'il ne fallait pas que je traine. Une fois dans le village, le temps m'était compté. Il faudra que je trouve un moyen d'en sortir. Je ne me faisais pas d'illusion, il fallait que m'en sorte avant que le conseil retrouve ma trace. Ils pourraient m'accuser d'avoir conspiré avec l'ennemi, quel qu'il soit désormais. Mais étant donné qu'ils n'avaient d'autres choix que d'accepter la situation, des traqueurs allaient sûrement se mettre sur ma trace. Cependant je n'étais pas inquiet. J'avais déjà un plan.
Spoiler:
Voilà RP terminé en ce qui me concerne vu que ça se termine en fin de semaine si j'ai bien compris. Merci à tous pour ce magnifique Rp, ça a été un plaisir
Le Raiu regarda les évènements se dérouler, tout en restant pensif. Cela faisait une tonne de nouvelle en peu de temps. Bien des points restaient indiscuté, mais l’horizon semblait plus clair que jamais. Un terme à cette effusion de sang inutile, de nouveaux alliés, un certain contrôle sur la feuille… Et un peu de rédemption. Bien des femmes retrouveraient leur mari ce soir… Il avait été honnête à sa pensée, de bout en bout, et si c’était possible, garder cette alliance active serait une priorité. Le petit Sarutobi, qui semblait étonné d’avoir été choisi comme émissaire diplomatique, faisait déjà des demandes afin d’être inclu dans les prochaines discussions…Du calme, jeune homme, pensa Kenji. Cette histoire d’émissaire serait profitable, mais ceux-ci ne devenaient pas du jour au lendemain les bras droits des dirigeants. Kenji ne faisait confiance qu’à Zanshi pour ce genre de décision, et il avait trop besoin d’elle pour l’envoyer à Konoha. Qui, dans ce cas ? Le nom d’un autre jônin lui revint en tête, un homme populaire mais avec qui il n’avait jamais travaillé. Il lui faudrait converser au plus tôt dès son retour du village de la feuille. Il jeta un regard à Nikkou puis au chunin.
« En temps et lieu, toi et ton collègue de Suna recevront vos instructions et prendrez de plus en plus de responsabilités. Mais pour le moment, cette affaire a débuté entre l’Hokage, moi, et quelques autres personnes, et c’est ainsi que nous allons boucler la boucle. »
Amaterasu en profita pour faire des sortes de conseil, elle aussi. Elle parla aussi de ce dont ils avaient discuté il y a quelques jours plus tôt, et un frisson lui secoua l’échine. Kenji se contenta d’un mince sourire sur son éternel visage d’allure triste. Cette gamine se berçait d’illusion, mais c’était ça, l’enfance. Ce genre de propos ne pouvait souligner qu’une chose, son désir de partir et de quitter les rangs de Suna auquel elle ne s’était jamais vraiment intégrée non plus. Après un souffle, le Raiu hocha doucement de la tête.
« Bon vent, gamine. Mais sache que tu ne le retrouveras pas. Et que si jamais nos chemins se recroisaient de meilleurs jours, les choses auraient été bien différentes…Nous nous reverrons. »
Après avoir discuté avec Nikkou à son tour, elle disparut dans le ravin et Kenji la sentit progressivement disparaître de sa zone de sensation de chakra. Amaterasu pouvait se mouvoir à une vitesse folle, comme l’avait prouvé son premier combat…Masao Nikkou le sortit de ses pensées en parlant de la gestion des blessés, ce à quoi le Kazekage hocha de la tête sans un mot. Son raisonnement était censé. Mais Kenji fronça des sourcils tout à coup, alors que le genin aux grands discours s’avança à pas soutenu vers eux, ou plutôt, vers lui, des poings-kunaï aux mains. Celui-là ne cherchait pas à enterrer la hache de guerre, en tout cas. Le Raiu leva une main mais l’Hokage se mit dans son chemin, et le blond suspendit son geste. Mais il sentait les regards hostiles sur lui. Les shinobis konohajins affluaient de l’autre côté du pont, spectateurs de la scène. Certains semblaient plutôt d’accord avec le geste du genin. Tant de haine, pensa Kenji. L’ignorance causait la colère et c’était normal. Bien des sunajins se battaient toujours sans savoir pourquoi, malgrés ses explications. Masao Nikkou s’excusa de la scène et Kenji détourna les yeux.
« Il y a trop longtemps que ces hommes n’avaient vu de réelle action, Nikkou. Il est normal que certains y restent accroc… Partons. »
Mais avant qu’il ne fasse un pas, un sunajin bondit à côté de lui et tendit un parchemin que Kenji parcouru en quelques secondes. Il leva les yeux vers Nikkou.
« Le Raikage a disaparu. Pour l’instant, tous les ponts sont coupés entre Suna et Kumo. De retour à la case départ… »
Spoiler:
J’ai terminé ici. Nikkou, fais-nous un RP à Konoha pour la suite des évènements. Kenzaku , je ferai un RP avec toi quand nous partirons ensemble pour Suna.
Je venais à peine de finir de parler que la petite blonde interagit avec le Kazekage puis le Hokage, avant de sauter dans le précipice et partir à l'aide de son incroyable pouvoir que j'avais pu être témoin lors de la première bataille.Elle était partit depuis peu de temps avant que l'impossible ne devienne possible. Dans un acte de rage et de démence, nous entendîmes des pas venir de l'arrière, en direction des troupes de la feuille. Je ne savais pas ce qu'il se passait, mais un homme légèrement plus vieux que moi marchait en notre direction armée d'une arme assez étrange qui m'était inconnu. Ses pas étaient lourds et emplis de haine. Sur le coup, je n'avais pas fait attention mais cette personne était la même qui avait prononcé des mots en rapport avec le fait que notre monde devait être en paix et ainsi de suite mais ce qui me décevais des plus hauts points, c'est que je ne l'avais pas reconnu. Ce garçon était Gakyuu Kyuroru, un Genin que j'avais accompagné en mission. L'administration voulait le tester et j'avais été l'instructeur chargé de faire cela. J'étais vraiment déçu de ne pas avoir fait attention que c'était lui, surtout que je l'appréciais de part son tempérament mais également son potentiel. Mais ce qui me fit me mettre le plus mal à l'aise, c'était son regard. Il avait l'air attristé, apeuré mais renfermé à la raison. Il voulait se battre malgré les choses qu'il avait dit auparavant. Ses paroles étaient totalement contradictoires mais je le connaissais assez bien, ce n'était pas son genre. Lors de notre rencontre, il avait hâte d'entrer dans le vif du sujet, dans la mission et ainsi pouvoir combattre la cible que nous avions pour but. Le combat était pour lui quelque chose de réellement important à croire, mais ses pulsions ne devaient pas entacher la paix qui était en train de s'établir.
Il avançait toujours à la même allure, même après les somations que venaient de faire le Sandaime Hokage. Ce fut alors à la deuxième préventions que le chef de la feuille prit l'initiative d'interrompre sa marche. De sa position était en train de s'établir une ombre qui allait bientôt entrer en contact avec celle du Genin. J'avais déjà vu une technique similaire à cette dernière, c'était le pouvoir des Nara. Je fus alors réellement surpris qu'il possède ce pouvoir. Etait-il donc un Nara ? Je n'en savais strictement rien mais ça aurait été quelque chose de nouveau. Quoi qu'il en soit, mon esprit n'était pas occupé à déterminer s'il l'était ou non mais à accomplir ce que Nikkou me demandait. Il me demandait de neutraliser Kyuroru. Comment voulait-il que je fasse cela ? Je n'allais quand même pas faire de mal à un semblable quand même. J'eux réfléchis alors quelque seconde avant de marcher en direction de la victime de l'ombre qui était immobilisé dans la même position que le Hokage. Ni une ni deux, je mis les mains en avant et ce fut d'un coup que de la cendre pu apparaître, venant d'entre mes lèvres. Quelques signes incantatoires et la cendre se matérialisa, se mouvant de sorte qu'elle puisse entourer le Genin qui était en face de moi. La cendre se solidifiait alors créant un sarcophage. C'était rare que j'utilise cette technique et jamais je ne l'avais utilisé contre un allié. D'ailleurs, c'était cette technique que j'avais tenté d'utiliser sur nos ennemis lors de la première bataille. Kenji l'avait déjà vu, il la connaissait, mais il n'avait pas de crainte à avoir, ce n'était pas envers lui que je l'utilisais. Ma main était contre le sarcophage, j'étais obligé de faire cela pour le maintenir. Alors que je m'adossais à l'une des parois, je dis :
« Kyuroru, c'est Kenzaku, te souviens-tu de moi ? Je te demande de te calmer. Je sais que la situation n'est pas évidente mais c'est ce qu'il nous faut. Suna est... du moins était notre ennemi. A présent, nous sommes alliés pour une raison bien plus importante : affronter une menace encore plus puissante qui pourrait nous anéantir en un claquement de doigts. De plus, vu notre état actuel, si nous affrontions le sable, nous ne pourrons tenir que très peu de temps. Moi, tout comme les autres sommes blessés de façon importante à cause du premier conflit, alors ne fais pas d'erreur et calmes-toi, ne gâches pas tout »
J'espérais que mon intervention pacifique servirait à quelque chose. Dans le doute où il n'était pas sortir de sa démence, je reprit la parole.
« Si tu veux affronter quelqu'un, se sera moi et personne d'autre ! »
S'il voulait se battre, je me sacrifierais pour la bonne cause même si je ne voulais pas me battre. Je lui servirais d'amusement quelques temps avant d'en finir rapidement pour répondre à la nouvelle demande du Hokage qui me demande de trouver Suguato et qu'ensuite, nous allions tout deux le rejoindre à son bureau. Suguato... Shiajin Suguato... Je ne le connaissais pas vraiment, je ne l'avais croisé que quelques fois et j'en avais entendu parlé de part ses exploits.
Alors que Nikkou vu que la situation s'était appaisée, il proposait au Kazekage de venir avec lui jusqu'à son bureau pour qu'ils puissent parler tranquillement comme il l'avait demandé. Avant qu'ils ne bougent, un shinobi fit irruption à leur côté. Un shinobi du sable... que voulait-il ? Voudrait-il faire la même chose . Il n'avait pas intérêt, je n'avais pas l'intention de lui faire de cadeau comme à mon compagnon. Quoi qu'il en soit, je le vis simplement remettre une lettre à son chef qui se contentait de dire à haute voix que le Raïkage était porté disparu et que tout était coupés entre son village et celui de la foudre. Selon lui, tout était à recommencer... C'est vrai que Suna et Kumo étaient alliés, et de ce fait, nous étions tous les trois dans le même camp contre Makka. Les efforts qu'avaient fait le Raiu venait de tomber face au Kirijin... La nouvelle était réellement mauvaise. Je n'eu pour autant aucune réaction, attendant simplement que les troupes partent pour ainsi relâcher Kyuroru et aller par la suite trouver Suguato pour qu'on aille au palais rejoindre le Hokage.
" Voilà que les Hokage me font la morale ! Graaaaah !!! Vous ne valez vraiment pas mieux l'un que l'autre, je... Je vous haie ! "
Etant paralysé par une technique de manipulation de la part de mon propre Hokage, je ne pouvais plus bouger. Ne plus être maître de mon propre corps me rendais définitivement fou de rage. La colère vindicative et l'envie de meurtre surmontait ma raison, désormais tout m'échappait, je ne contrôlait plus rien, pas même mon propre corps ou ma seule volonté. S'est alors que même Kenzaku, un Chûnin avec qui j'étais parti en mission dangereuse, m'interrompit à son tour. Un sarcophage de cendre m'entourait au moment où l'ombre du Hokage se dissipa. Les deux chefs des villages cachés respectifs s'en allèrent ainsi que les deux troupes de chaque côté du pont, tous se replièrent à leur base respective. Je tourna alors mon regard vers Kenzaku, et l'oeil tremblant, injecté de sang, lui dit d'une voix courroucée :
" Ken...za...ku... Toi ! Relâches-moi, tu m'entends... ?! "
Kenzaku n'avait pas envie de me faire du mal. Des liens s'étaient quelque peu créés au fil de notre mission commune, et il n'avait aucune envie de blesser un camarade de Konoha. Il attendit de moi que je me calme, me ressaisisse, et retourne à Konoha avec la troupe. Rien ne semblait pouvoir calmer ma folie meurtrière. C'est alors que je croisa son regard, ce fameux regard, un regard plein de compassion. Il était prêt à se battre contre moi, un de ses propres camarades, juste pour garder en sécurité le nouvel équilibre établi entre Konoha et Suna. Il était prêt à se sacrifier pour la bonne cause, et même pour assouvir mes propres désirs de combat. Son regard... Il me rappela à l'ordre.
" Ken...zaku... "
Je sentais ma tête s'alourdir, et mes paupières tressaillir. Je lança un dernier regard à mon camarade, et tenta de reprendre mes esprit en achevant mon combat contre moi-même à l'aide d'une personne extérieure : un compromis.
" Promets-moi... De te battre contre moi... Afin d'étancher... Ma soif de combat... "
Kenzaku marqua un temps de silence. Un jeune Chûnin comme lui, prêt à donner sa vie pour la paix, comment pourrait-il accepter un tel dilemme ? Après quelques secondes d'hésitation, il consentit d'un geste de tête approbateur. Je pus alors me laisser tomber à terre, avant de m'évanouir dans mes derniers mots, je venais sûrement de brûler toute mes réserves de chakra dans mon excès de haine. Avant de m'écrouler, et ainsi de mettre un terme définitif à la guerre Konoha/Suna, je murmura ces derniers mots :