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 Les moutons noirs

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Gogyou Fukuji
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Message(#) Sujet: Les moutons noirs Les moutons noirs EmptyJeu 4 Oct 2012 - 7:44

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Vous êtes chargé d'escorter un berger et ses moutons de la frontière ouest de Kawa no Kuni, en bordure avec le pays du vent, jusqu'à la frontière est soit celle en bordure avec le pays du feu. Attention, la laine de mouton est très prisée des fermiers des environs pour la confection des manteaux... mais aussi des animaux de la forêt qui se régalent de ces bêtes. Tâchez à ce que tous les moutons arrivent sains et saufs au pays du feu.

Je ne m’étais pas fait d’illusion sur mon rôle d’errant. Aucun foyer, peu d’or pour survivre, une certaine solitude vu le peu d’attache, mais, étrangement, dans ce que j’avais vu des hommes, de mes frères de sang, me dégoûtait. Il y avait certainement de la violence, de la colère, de l’égoïsme, mais tout cela ne me posait pas problème. La guerre est une chose à laquelle on ne peut échapper et ces « vices » peuvent rapidement être la clef de la survie. Ce qui me dégoûtait en vérité, c’était d’en faire des buts, des finalités. Il devait bien exister un honneur, un bien, supérieur et mieux quelque part, chez les individus. J’avais encore trop peu d’expériences, trop peu de savoir, trop d’innocence pour le savoir, mais au fil des semaines de solitudes et des rencontres, j’espérais trouver quelque chose qui s’en approche. Certains pensaient que méditer et réfléchir suffisait, mais je doutais fortement de pouvoir me dépasser simplement en restant oisif.

Certains auraient certainement craché sur cette mission. Pour moi, elle n’avait rien de détestable. Je devais traverser le Pays de Kawa, m’éloigner rapidement des frontières de Suna, dont je me méfiais. Il est vrai que je pourrais me déplacer plus rapidement sans les moutons et le berger, mais il me permettrait de faire quelques ryôs, d’avoir de la compagnie et, aussi étrange que cela puisse paraître, une certaine protection. Il est bien moins tentant d’attaquer un homme directement qui a pour seul butin des animaux. Je me doutais, vu mon embauche, qu’il y avait des risques de vols, mais je doutais qu’on vise à tuer un homme sans lui laisser le choix de vivre pour du bétail. Mon employeur m’attendait à la ferme, entouré de ses animaux, prêt à partir, un chien tirant la langue après avoir rassembler les moutons. Il avait certainement dépassé la quarantaine, il avait un aspect rustre, mais dégageait une certaine dureté de caractère. À mon approche, il me lorgna de haut en bas, sceptique, jusqu’à finir par comprendre tout l’armement que je portais.

- « Tu es celui qui va nous escorter moi et les bêtes ? Normalement, je demande à mes cousins ou mon frère, mais ce que trafiquent les Villages Cachouillés, ça amène un peu trop de brouhaha. »

Je hochais la tête, gravement, conscient qu’il était plus au courant que moi. Un silence gêné s’installa, pendant lequel je me mis à rapidement évaluer le nombre d’animaux. Il y a en avait deux ou trois dizaines, sont bergers canins et lui. Il portait un sac à dos, un gros bâton épais, trop pour la simple marche, et deux sacoches ornaient le flanc d’un gros mouton. En marchant, malgré sa concentration, je compris rapidement que l’homme avait la discussion facile, mais simple et courte. Parfois, il me demandait d’où je venais, je répondais alors honnêtement, me bornant à lui parler des mines plutôt que de la guerre de Tetsu. Lui me parlait de la dureté de son métier. Il semblait prendre une certaine fierté dans son labeur et, par bien des fois, il me rappela les mineurs. En quelques heures à peine, j’acquis un respect pour sa personne, pas personnel, mais compréhensif. Il passait le même temps à sa terre et son bétail que moi à m’entraîner. Certes, il ne défendait pas les siens, mais gagnait sa croûte par la sueur. Parfois, il lançait son chien qui se dirigeait vers un mouton aventurier et aboyait jusqu’à le ramener au troupeau.

En quelques heures, la nuit tomba, nous avions contourné la ville, pour traverser à travers les plaines un peu plus rocailleuse. Installer un camp ici pouvait être risqué. Alors qu’il préparait le feu, je me sentis obligé de lui rappeler à quel point nous serions repérables. Il se contenta de rire de ma crainte des humains, en m’expliquant que le feu éloignait les animaux sauvages, la plupart du temps, et qu’il craignait plus de mourir d’une vente perdu que de se faire menacer pour un butin aussi difficile à exploiter. Je hochais simplement la tête, peu convaincu, en regardant les alentours. Il se coucha rapidement sous une couverture, contre un rocher et s’endormis en quelques minutes, le chien sur ses genoux. J’observais les alentours, à l’affût des signes appris à Tetsu, une envolé d’oiseaux, des piaillements paniqués indiquant que les volatiles avaient été surpris, ou un reflet trop clair et trop bas, près du sol, de la lune. Soudainement, ce qui me surprit, ce fut le bêlement des moutons. Je fronçais les sourcils en me levant, puis me penchant pour essayer de discerner dans la nuit la source de cette nervosité. Le fermier réagit bien plus vite.

- « Vient avec moi… Ils ne le voient pas, mais ils le sentent. »

Il avançait, écartant les bêtes, cherchant des yeux le moindre signe de la position d’un ennemi. Son chien le suivait pas à pas. Moi, je me contentais de me baisser et d’essayer de progresser à travers les bêtes. Ridicule, certainement, mais la couverture compacte des animaux me rendait moins nerveux. Mon chapeau, presque à l’arrière de la tête, pour garder une vue dégagé, mes mains frôlant le sol encore humide après l’hiver, tout cela me rappelait que j’étais fait pour la violence, comme un instinct animal. Non pas que j’étais colérique ou violent par plaisir, au contraire, j’étais un peu indifférent à ce principe, c’est justement ce qui me faisait croire que j’étais en accord avec la violence. La guerre en demande, il faut la mettre au service de la bonne cause. Soudainement, un mouton, à l’opposé du berger, bêla furieusement, grognant en soufflant. Je me relevais pour comprendre ce qui se passait, voyant quelques bêtes s’agiter, sans trouver pourquoi ou la position exacte. Rapidement, je m’approchais. Le berger ordonna au chien de tourner autour, mais le pauvre s’éloigna lentement. Soudainement, le chien émit une plainte, un espèce de pleur terrifié plutôt que douloureux, puis un nouveau bêlement.

Le son ne venait pas de la première position, mais d’ailleurs, prêt de notre feu, à l’autre limite du troupeau. Le berger sembla se figer, partagé entre incompréhension et terreur. Je ne parvenais pas trop à comprendre alors que je m’approchais, laissant tomber un peu la discrétion pour la rapidité. Les bêlements devinrent paniques, puis braillement, comme un enfant, alors que les moutons paniquaient pour se disperser. Le berger réagit rapidement, reprenant ses esprits à ce spectacle et tenta de calmer la panique. Moi, j’avançais péniblement, caché, à contre sens du troupeau, avant de jurer et me redresser. Un animal, étrangement large pour un quadrupède, s’acharnaient sur un animal, un étrange mélange de singe et de loup. Ses griffes semblaient retenir l’animal, il le secouait au sol. Il était trapu, comme penché. Dans les ténèbres, c’était difficile de bien voir. J’approchais, quand il me remarqua. D’un geste, il abandonna l’animal et pris de la distance en s’approchant du feu indistinct. Quand je sortis enfin des animaux, il se retourna et projeta de la braise vers mon visage. Je fus si surpris que je m’arrête pour baisser la tête, mon grand chapeau empêchant de tomber dans mes cheveux le feu et protégeant mes yeux, certains rebondirent contre mon armure, mais quelques-uns se collèrent à moi, m’obligeant à les chasser.

En relevant la tête, pour identifier mon ennemi, je le vis, plus accroupis que couché, se dandinant maladroitement en remontant la colline. Rapidement, je le perdis de vue et me retourna vers le berger. Il rassemblait ses bêtes. Je tremblais un peu à cause de la surprise de l’inconnu, mais aussi de la brûlure désagréable. Je regardais autour du feu, le cadavre de l’animal. Sur le sol, il y avait des traces presque humaines. Trois profondes déchirures en forme de patte, si profonde qu’on aurait dit un stylet grossier ou une dague, avait transpercé la gorge de l’animal. C’est surtout les secousses sur le petit mouton qui avait achevé le bétail. En me retournant, approchant rapidement du berger invisible, enfin, de sa position, avec un peu de panique. Il se releva d’entre les bêtes, silencieux, pointant le sol. Il y avait, à l’endroit du premier bêlement, du sang, mais surtout une traînée visiblement vers un petit sous-bois, à quelques mètres de nous, une surface de quelques 100m2. L’homme semblait blanc.

- « Alors, vous disiez que les animaux avaient peur du feu ? On dirait qu’il a été assez malin pour faire une diversion. Si on allait ici ou au feu, il aurait eu un des deux animaux… »

Le berger me regarda, sans mot dire, rassembla le troupeau avec son chien. Puis, sans rien dire, il se dirigea près du feu et l’éteignit sans attendre, serrant son lourd bâton au point d’avoir les jointures blanchies. Alors qu’il s’exécutait, je regardais la bête tuée. Il y avait quelques poils des fauves. Des poils gris, au fond de ma paume. Quand l’homme me vis, il les regarda, fronçant les sourcils. Il parla alors si bas, prononçant le mot « loup » avec doute. Il me regarda alors, une certaine colère passant devant ses yeux, un reproche, avant de simplement avoir un mélange de pitié et de peur. Je compris alors qu’il allait partir. Je hochais la tête en signe de compréhension, avant de me préparer à le suivre. Après quelques minutes de silence, je l’arrêtais en lui tenant le bras.

- « Vous êtes un bon berger et vous êtes sûr que ce n’est pas des loups. Je sais ce que je fais, Gyuki. Prenez de l’avance, je vous retrouverez à votre prochain campement. Contentez-vous d’allumer un feu à un kilomètre autour de votre position. Je connais les armes, je connais les tactiques de guerre. »

Il me regarda, un instant, sans comprendre, avant de soupirer et se tourner vers les animaux. Je ne savais pas exactement quoi penser de tout cela, mais à ce jeu, à ne pas savoir, on se retrouve abandonner sur les champs de batailles, comme ce mouton égorgé qui gisait près de l’ancien feu. L’abandon d’un frère d’arme à Tetsu no Kuni est un crime grave, terrible. On abandonne son frère qu’à sa mort, que lorsqu’il est devenu cadavre.
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Message(#) Sujet: Re: Les moutons noirs Les moutons noirs EmptyDim 7 Oct 2012 - 7:46

La vérité, c’est que je doutais bien que c’était des loups, à cause de leur manière de se déplacer qui n’avait rien de totalement naturel. L’absence de cri de prédateurs me semblaient étrange, mais j’ignorais si les habitudes des prédateurs pouvaient aller jusqu’à ne pas crier. Cependant, la manière de marcher en ce baissant, de monter la colline rapidement, ça me rappelait des déplacements discrets d’un homme. Tu te déplaces penché, tu franchi la hauteur de la colline, puis, sachant qu’il n’y a pas de ligne de vue avec toi, tu te relèves et cours. Le déplacement un peu lourd sur la gauche, c’était une arme qui trainait dans le sol. Les blessures au cou de l’animal, c’était celles qu’aurait pu faire un stylet, une pointe longue, comme un pieu.

C’est pour ça que, couché à plat ventre sur la colline, je regardais le corps du mouton resté près du feu. La lune empêchait de voir clairement, mais je distinguais sa silhouette. Après plusieurs minutes, peut-être un peu moins d’une heure, je fis, sortir des bois un homme. Il se tenait debout, il marchait, sur sa jambe gauche battait un instrument de métal. L’homme s’approcha et, quand il se pencha, je remarquais sa largeur d’épaule, mais, surtout, une tête trop allongé, comme un museau. Plus humain que ce que j’avais vu, moins que je ne le pensais. Je le regardais, il trainait le corps, un peu difficilement, vers l’endroit où il était venu. Dès qu’il se retourna, je me mis à ramper dans sa direction, puis, une fois certain d’être caché par l’ombre et les herbes, je m’accroupis et avança rapidement.

Il entra dans les bois, je m’arrêtais et me laissa presque tomber à plat ventre quand il tourna la tête. Puis, après un examen rapide, il recommença à traîner la carcasse. Je me mis à le suivre, à travers les arbres, lentement, mais parfaitement invisible et à l’affût. Mon cœur battait dans mes oreilles, tous mes sens étaient à l’affût. Il arriva rapidement près d’un trou, comme une grotte. Il poussa l’animal dans le trou, puis se mis à quatre pattes pour entrer. Je vis alors, en tournant silencieusement autour de la cachette, une lumière d’un petit feu. Je me plaquais à un arbre, réfléchissant rapidement. La chose traînait difficilement la carcasse, elle avait de la lumière dans sa tanière, mais avançait dans le noir parfaitement. Rapidement, je pris mes décisions.

Je rampais dans la petite grotte, prudemment. Entre mes dents, j’avais une lame, mince, mais recourbé, facile à laisser tomber. Il me suffirait de lever un peu mon bras qui me servait à avancer sur le ventre et prendre l’arme. Je n’avais peu d’équipement, ni mon chapeau, ni mes armes. Dès que ma tête fut visiblement, je compris qu’on m’avait déjà repéré. J’eus à peine le temps de lever les yeux pour examiner, que je compris que je devais reculer. Le coude de l’entrée me protégerait. J’entendis les hommes s’approcher. Je reculais, précipitamment, mais difficile à faire en rampant, dans un tunnel, penchant vers le bas. Au lieu d’utiliser mes mains pour m’agripper, je plantais mes coudes dans les parois, m’arrachant des lambeaux de peaux, me dandinant de gauche à droite, comme on me l’avait appris. Mes pieds servaient uniquement à m’éviter de glisser vers l’avant. Je sentis mes pieds dehors, je reculais, mais mes poursuivants avançaient bien plus vite. J’eus à peine le temps de me redresser, que je tombais sur le dos, un homme au-dessus de moi. Il leva son arme, une espèce de crochet à trois doigts, imitations vulgaires d’une griffe, et le planta dans ma tête.

Le clone se dissipa en fumée alors que je bondissais du dessus de l’entrée, un petit marteau à bout rond et de cuir, d’à peine trente centimètres de long dans mes mains. Je frappais violemment l’ennemi à la tête. Il tomba en pleine face, visiblement sonné, essayant de se relever malgré les étourdissements. Le deuxième homme sortit de l’entrée, je me mis en défense alors qu’un troisième s’extirpait. Évidemment que je savais qu’ils étaient plusieurs. Si l’homme avait eu de la difficulté à trainer la carcasse, quand ils avaient volé la première du mouton, discrètement, c’est qu’ils devaient être deux pour le faire assez rapidement pour profiter de la diversion du tueur. Maintenant, je voyais des hommes, armés de crochets, avec une espèce de peau de loup posée sur leur dos, expliquant leur démarche animale aussi fausse. Le problème… C’est qu’actuellement, je me voyais mal les tuer pour des moutons. Je fis un rapide pas, frappais à nouveau mon adversaire étourdis sur le crâne, encore à genoux et il tomba, sans bruit. Rapidement, je fis un bon et me mis à courir.

Bien sûr, il connaissait le terrain, mais la présence de lumière dans la grotte indiquait qu’ils ne voyaient pas dans la nuit. Je fis une centaine de mètres, coursant rapidement, malgré les risques d’être touché, doutant qu’ils puissent me viser correctement. J’entendis un bruit de chute et constatais que mon adversaire s’était pris dans le cordon de fil de fer. Je me retournais, faisant face au dernier debout. Je me relevais, décrivant un arc vers le haut de la matraque. L’adversaire l’attrapa par la poignée. Mon autre main, toujours au sol se leva, tenant une lame de pierre qui trancha sa cuisse. Je la lâchais immédiatement, la laissant retomber au sol, provoquant immédiatement un tremblement grâce à la Danse. Le léger déséquilibre de mon adversaire fut suffisant pour relever le genou et le frapper durement aux côtes. Il relâcha mon marteau, me permettant de tirer dessus en reculant le coude, profitant de sa position pour frapper le côté du genou. Un craquement et l’homme tomba. Le dernier se relevait maintenant, il chargea alors que je faisais des mûdras, comme dirait les Shinobis. Tobiutsuru Jimen s’activa, soulevant le sol de quelques centimètres sous son pied. Le déséquilibre suffit pour me permettra d’approcher grâce au Zenshinbutaï et le frapper du même coup en plein visage. C’était fait. Rapidement, je retournais vers leur cachette, les abandonnant là.

J’entrais dans la petite grotte. Il y avait les cadavres dépecés des bêtes, mais aussi un peu de laine et d’autres fruits du pillage. J’en pris une partie et m’éloigna. Je devais rejoindre le berger, ce ne serait pas très long, je pourrais le rembourser avec ça. Je m’approchais de lui, en me signalant.

- « Il n’y a pas de problème… Ils ne nous suivront pas… Tenez. Il va falloir redonner à vos confrères… C’est entre vos mains. Ce n’était que des brigands, déguisés, voulant faire peur aux fermiers et bergers, faciliter leurs attaques par la crainte. »

Je lui donnais le trésor des brigands. Je doutais qu’il le distribue, mais le regard que je lui donnais visait à lui faire comprendre ce que j’espérais. Le reste du trajet fut relativement plus calme, mais le vieux berger semblait plus nerveux et moins confiant. Arrivé près de Konoha et de son Pays, je l’abandonnais. Il me donna la somme promise dès le paiement pour ses bêtes reçues. Je me promis de m’assurer de la redistribution de cette richesse, sans le lui dire.

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