Citation :

Ce rp se déroule une semaine avant la Guerre.

- J'TE DIS QUE J'PEUX VOLER ! ABRUTI !
- C'EST IMPOSSIBLE QU'UN CONNARD DE TON ENVERGURE SOIT UN VERITABLE TENGU !
- TU COMMENCES SACREMENT A ME FAIRE CHIER PAUVRE CON ! J'VAIS TE FAIRE LA DEMONSTRATION DE MES TALENTS !

J'étais bien déterminé à montrer à cet andouille de Nanashima ma façon de voler ô combien divine. Pourquoi ? Il faut revenir quelques heures en arrière pour le découvrir.

*Quelques heures auparavant...*

Ame no Kuni, l'Pays de la Pluie, bien connu pour sa faculté inégalée à faire tomber des litres d'eau sans interruption. Un pays bien triste 'faut le reconnaître, l'on raconte qu'il serait frappé par deux nombreuses maladies étranges, dont les coupables serait un clan maîtrisant les maladies ou j'sais pas quoi. Assez dégueulasse comme pouvoir, vous en conviendrez. J'ai débarqué sur ces terres y'a deux ou trois jours, à la recherche d'un coin où dormir tranquille avant de partir pour mon pays natal. Y'a comme qui dirait deux ou trois petites choses qui clochent avec une certaine Nukenin qui se la joue grande maîtresse de mon pays. Une sale blondasse qui s'amuse sur ma terre natale, j'supporte pas. Du coup, forcément que j'fais marche arrière pour y retourner et venir personnellement lui botter les fesses. Mais entre-temps, j'ai passé la soirée dans un bar d'Ame... Et j'ai fait la rencontre de ce type qui m'énerve tant à pas me croire, Nanashima. Du moins, j'crois avoir capté que c'était son prénom, j'sais plus trop avec des litres d'alcool qui tourne dans mon corps...

Dans c'bar bien sympathique, on s'est violemment torché des litres de saké, pour l'plus grand malheur de nos ryos qui se sont tous envolés au fil que les heures s'écoulaient. Jusqu'ici tout allait bien, une soirée tranquille comme je les aime. Discuter de nos conneries, se vanter de nos conquêtes. Jusqu'à ce que cet abruti trouve la question intéressante et décide de me la poser.

- Dis, ce masque sur ta tronche c'est quoi au juste ?
- Ce masque ? Oh, rien de plus que la preuve que j'appartiens à la plus grande divinité connue de ce monde, ouai mon gars. Le dieu Konoha Tengu, l'truc à long nez et à la tronche rouge, avec en prime une paire d'ailes, tu m'suis ?
- J'crois en avoir déjà entendu parler quelque part... Mais attends une minute, tu te fous de moi là ! T'es humain toi !
- Que dalle ! J'suis un demi-dieu, coincé dans c'foutu corps humain, mais j'garde les capacités de l'être à moitié divin que j'suis.
- Arrête tes conneries ! C'qu'un foutu masque, tu m'auras pas moi ! C'tte histoire c'bon pour piéger les donzelles, rien de plus !
- GENRE ! Tu m'crois pas ? J'peux même voler enflure !
- AHAHAHAHAH ! T'es un marrant toi ! Bois et arrête tes conneries !
- Putain il m'croit pas... J'peux pas laisser passer ça... suis-moi pauvre con !

Là-dessus, j'le tire par un pan d'sa veste et je l'entraîne à l'extérieur, une bouteille dans ma main libre. Il pleut comme d'habitude, mais j'suis ivre, donc j'le sens pas vraiment. J'ai parfaitement conscience d'avoir raconté des conneries, mais j'ai pas pu m'en empêcher sous les effets néfastes du saké. C'gars veut m'voir voler, il va m'voir voler ! Jetant un coup d’œil à une de ces foutues tours autour de nous, j'entreprends d'me rendre au sommet de l'une d'elle. Rassemblant l'chakra sous mes pieds, c'est assez simple de grimper en haut. La première étape est un franc succès, j'suis plutôt fier de moi. J'explose de rire avant de boire de longues gorgées de ma bouteille.

*Retour à l'instant présent...*

La démonstration de mes talents hein ? Maintenant que j'me retrouve à plusieurs mètres de haut, sur le point de réaliser l'impossible, j'ai comme l'impression que j'aurais dû fermer ma gueule... Pour autant, j'suis loin de me dégonfler ! Terminant ma bouteille de saké, j'la balance dans l'vide avant de prendre une grande bouffée d'air frais et de prendre une dizaine de pas d'élan. Ouai, j'vais vraiment l'faire. M'élançant, j'bondis arrivé au bord de mon perchoir. Rien qu'le saut était impressionnant, avec l'élan et la force de mes jambes, je m'étais bien rapproché du bar. Bras et jambes étendues au maximum, entamant déjà la descente bien malgré moi, j'agitais un instant les bras comme un oiseau tout juste sortie du nid, avant de réaliser... C'était un véritable échec. Je ne volerais pas aujourd'hui... Mais si j'ne pouvais pas voler ! J'pouvais tout de même me fracasser la tronche avec panache ! Oh putain qu'elle était bonne cette sensation d'vent sur la tronche ! Ouai, même si j'ai un masque !

- SAYONARAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

CRAC ! J'venais d’atterrir sèchement sur le toit du bar, m'éclatant de tout mon poids dessus, ce dernier se brisant sous l'impact, me laissant terminer ma chute un peu plus bas, sur le plancher de l'établissement. De nombreux gravas accompagnèrent ma chute, un épais écran de poussière s'installait dans la pièce, tandis que l'on m'entendait suffoquer. Bordel de merde ce que j'avais mal... Inutile d'établir un bilan de l'opération, j'devais bien avoir quelque chose de cassé, genre mon moral... Aucune envie d'me relever là, très franchement... J'entendais déjà l'autre abruti se foutre de ma gueule d'un rire bien énervant. Y'avait d'quoi s'marrer, clair. Au bout de plusieurs longues secondes, j'poussais les quelques gravas pour me remettre difficilement sur mes deux jambes. Tous dans l'établissement m'observaient avec des airs d'ahuris. Ils semblaient comme ne pas comprendre ce qu'il venait de se produire. Loin de m'en soucier, j'me grattais d'une main les fesses, réajustant mon masque de l'autre, avant d'ajouter.

- Bah quoi ?

Je quittais alors la salle, une main sur mon dos qui me faisait souffrir, le corps légèrement incliné vers l'arrière.

Ame no kuni. Le pays ou il ne cesse de pleuvoir. Nous sommes, moi, lui et l'autre là... Bref, le chef d'équipe nous détailles pour une énième fois l'ordre de mission. On doit retrouver un déserteur du village caché de la foudre. Personnellement si ça ne tenait qu'à moi, je l'aurais suivis, j'aurais déserter avec lui ce village de misère. Le mec c'est un type du genre hyper balèze de la mort qui tue presque tout le monde en deux ou trois coups... M'voyez ? On est sur un toit, je regarde mon coéquipier, il me donne le signale. On saute tous de se bâtiment sur lequel on était posé depuis tout à l'heure. On se sépare pour localiser plus rapidement le déserteur.

J’atterris. Comme je suis solo, je m'ennuis, je ne sais pas quoi faire. Les mains dans les poches, marchant dans les ruelles tristes d'Ame no kuni. Il y a une ambiance bizarre dans ce village... On dirait que tout les crapules du monde se rejoigne ici pour je ne sais quelle raison. Il était plutôt beau ce village, j'dois l'avouer... Enfin faut avoir l'oeil artistique pour s'en apercevoir. Bref, comme je m'ennuyais, je décide de jouer à un jeu. Je regarderais attentivement tout ceux qui croiseront mon regard et comme ça, par instinct, j'interrogerais celui qui me parait le plus mystique. Go ! On commence maintenant.

Première personne. Un regard direct, dans les yeux. Il me regarde, je le regarde. Look de pédophile, cheveux bleu, boucle d'oreille argenter. La cible parfaite. Je le regarde, une fois, deux fois, trois fois. Rien, toujours rien... Mais il veut quoi celui là ? Je lui lance alors un dernier regard de la mort qui tue. Et là, il m'ignore et continue sa route... Wesh ma gueule, tu perds tes couilles aussi facilement ? Le regard pour la première était un échec, je cherche quelqu'un d'autre pour ce genre de chose. Rien à l'horizon... Ah, finalement si, il s'approche de moi...
Deuxième personne. Il porte ces couilles se type au moins. Les mains dans la poche, canon en bouche, il sort un briquet de sa poche et allume son joins. Après, il me lance un regard de dingue, un truc de malade... Tellement fou que je ne pouvais m'empêcher de le regarder dans les yeux. C'est comme un combat mais mentalement. Je crois qu'on est rester une bonne vingtaine de minute à rester là, face à face, yeux dans les yeux. C'est qui se mec bordel, il est si fort à se jeu... Je craque et continue mon chemin comme si de rien n'était. Ce mec avait des coro, mais il en avait trop. Je cherche une nouvelle cible pour jouer.
Troisième personne. Une bombe sexuelle, gros cul, gros seins, bref, un truc de malade. Je suis derrière elle, je matte son beau cul comme un vieux pervers, elle se retourne et me lance un regard hyper joyeux, genre avec se regard, elle veut dire : « continue à me regarder comme ça et explose moi le fion. » Moi je suis d'accord copine, juste une chose, j'peux ramener mes potes avec ? Ahah. Bref, r'appuyons sur « START ». La seule chose que j'ai pu lui offrir pour se magnifique regard, c'était un magnifique sourire. Bref, encore un échec hein... Elle est trop bonne pour que je la dérange. J'dois encore m'casser les burnes à chercher un mec de taille, j'veux pas discuter avec des zoulettes moi !
Quatrième personne. Un vieux, démarche boiteuse avec une canne. Le genre de mec parfait pour s'auto proclamer grand père alors qu'il n'est même pas marier. Il matait le cul de la troisième personne... Rien que pour ça, il n'était pas celui que je cherchais. Je continue alors de marcher... Ce vieux ne me mènera à rien.

Cinquième personne ?