La Lune, accompagnait le chant de l'eau. Pour la simple raison que je me trouvais dans une source chaude, la lueur des bougies ne suffisait pas vraiment à éclairer l'ensemble du bassin, mais pour moi, était-ce vraiment utile ? Cet établissement se trouvait juste au sud du pays de la terre, je m'y rendais toujours avec l'espoir d'en ressortir le plus détendu possible. Ce n'était pas un endroit des plus fréquenté, puisque perdu au milieu de nul part et tenu par vieille homme qui peinait à réaliser toutes les tâches qu'incombait son petit commerce. Je me trouvais exactement au bord du bassin, me savonnant les cheveux. Je n'étais pas nu, ma pudeur me l'interdisait, mais je n'avais pour le coup qu'un pantalon court en trempé. Laissant apparaître les marques des batailles, certains sceaux notamment sur les avant bras et enfin l'un sur la poitrine du côté coeur. Une sorte de sceau formulé dans l'image du bouddha.
Mon corps était encore ruisselant sous le savon, mes cheveux en bataille ne laissait guère entrevoir les traits de mon visage. Je paraissais totalement à l'aise et dans un complet sentiment de sécurité. Jamais personne ne m'avait ennuyé ici. D'ailleurs, ce n'était pas le vieillard qui allait dire quoi que ce soit. Il ne savait absolument pas qui était Samidare Teichirô, tellement il était coupé du monde le pauvre... Je ne manquais pas de lui en donner des nouvelles à chaque fois que je le retrouvais d'ailleurs. Omettant bien entendu nombres de détails me concernant entre autre.
J’éprouvais le besoin de me ressourcer. Les mains bien que propre, était toujours à mes yeux maculées de sang. Le sang de Haru. Nous nous étions dit adieu il y'avait encore très peu de temps, et de façon plus ou moins violente. Mais part sa faute, Samidare Teichirô avait été jugé lâche par de nombreuse personnes, une grande partie du An'teï avait été emprisonné, tous nos plans avaient été reculés. Ne pas le tuer aurait été trop préjudiciable pour le An'teï. Il ne m'avait pas vraiment laissé le choix. Et puis, d'une certaine façon, je lui avais donné satisfaction, il me considérait comme son rival. J'avais éteins cette rivalité. J’espérais donc qu'il soit en paix. Malheureusement, ma réflexion sur la situation fut interrompu. Un visiteur, ou une visiteuse se pointait dans ma direction. Elle était encore loin, trop pour que je puisse décrire sa silhouette. Mais cela approchait. Je le voyais. Pas besoin de détection de chakra, quand la simple chaleur du corps suffit à se faire repéré à distance de la vue possible des hommes. D'autant quand celle-ci atteignait les 358°
Je décidais malgré tout ne pas m'en occuper. Ou plutôt, de faire comme si je ne l'avais pas vu. Je continuais donc simplement de me savonner la tête en attendant que cette personne veuille bien se présenter. A moins qu'elle venait pour autre chose. De nos jours, tout était possible et plus rien ne m'étonnait ou presque.... L'heure était donc à une nouvelle rencontre impromptu. Le destin avait une fâcheuse manière de me mettre face à des gens peu recommandable. Je priais pour que cela ne soit pas encore une fois le cas...
Si j'avais dû affronter et tuer toutes personnes m'ayant vu, parlé et abordé... Je serais la Nukenin la plus recherchée du monde !
En marchant dans les plaines, forêt et à travers la moitié du pays, au moins, il fallait trouver un endroit où se reposer, prendre un peu de bon temps. Parce que oui, faire des combats, s'entrainer et récolter des infos en tout genre c'était bien, mais c'était vraiment trop épuisant. Et voyez vous, la jeune fille qu'était Mairu ne pouvait se permettre de continuer son voyage de la sorte sans même prendre une journée à elle. Il fallait qu'elle soit féminine de temps en temps !
Où trouver un endroit "digne" d'elle ? Enfin, si on pouvais dire ça de la sorte. Quoi qu'il en soit, la petite nukenin voulait trouver un endroit tranquille, sans qu'il y ai trop de monde. Un endroit où la jeune fille pourrais ce ressourcer et mettre ses idées au clair. Passer tout le temps du temps avec d'autres Shinobis, ou bien avec des personnes quelconques était un peu... lassant ! Comme pour tout être vivant dans ce monde, il fallait faire le vide, de temps à autres rester seul(e). Mais surtout, mettre au point ses objectifs ! La chose la plus importante à savoir en étant un shinobi, c'est où vous voulez aller, qu'est-ce que vous voulez faire. Devenir plus fort, c'est secondaire, protéger les autres, ok... Mais pourquoi ? Aucun intérêt à sacrifier sa vie, même pour quelqu'un qu'on juge "digne" de vivre au détriment de la notre ! Alors la jeune fille, elle, à partir de maintenant ne vivrais, ne tuerais, ne capturerais, ne dénicherais d'infos utile que pour elle. Elle et personnes d'autres.
Inutile de perdre son temps à trouver des personnes importantes, si ce n'est soi-même ! Enfin, après avoir été perdu dans ses pensées, la jeune fille était arrivée jusqu'à un endroit qu'elle ne connaissait pas encore. Un endroit qui, de l'extérieur lui inspiré beaucoup. ça lui rendait le moral, la faisait sourire, depuis bien longtemps d'ailleurs. ça ressemblait à des sources chaudes. Une très bonne idée qu'était celle qui venait de traverser l'esprit de la binoclarde. Se ressourcer ici ! En quelques minutes, la jeune fille était entrée, s'était mis en tenu pour pénétrer dans les sources, c'est à dire nue avec une simple serviette sur le corps. Elle n'était vraiment pas réservée à ce sujet là ! Et puis, si un homme la voyait nue... C'était tant mieux pour lui.
Là, un homme, comme par hasard, se trouvait à l'intérieur, déjà en train de se ressourcer lui aussi, très probablement. Il puait de loin, très loin même. Pas la puanteur humaine, non bien au contraire. Il puait le mort ! On aurait dit un mort qui était revenu à la vie. Une odeur qui ne pouvait partir avec de l'eau. C'était pas une odeur qui pouvait se sentir avec le nez, mais une odeur qui ce ressentait tout simplement à la vue de la personne en question ! Rien de bien méchant quoi. Sans vraiment lui prêter là moindre attention, pour le moment en tout cas, la Natsumi entrée dans la source, de l'autre côté mais juste en face de lui. Pas très loin, sans être trop proche de lui tout de même ! Sait-on jamais ce qui pouvait arriver avec quelqu'un comme lui. En plus, sa chevelure laisser à désirer. Assez peu soignée, pas très bien brossée, un peu comme s'il s'en foutait quoi... Qui pouvait bien mal-traiter ses propres cheveux ?
En se posant dans l'eau à chaleur humaine, la jeune fille fixait cet homme de la tête.... à l'eau... Parce qu'on ne voyait probablement que le haut de son torse puisqu'il était dans l'eau... Se posant plusieurs question en le regardant de la sorte, des questions que très peu de gens se poserais en le voyant, très certainement. Du genre : Qui peut-il bien être, que fait-il ici, et seul en plus... Est-il un assassin, un Nukenin ? Toutes ces questions trottaient dans la tête de Mairu.
-Bonjour, cela vous dérange-t-il que je soit là, face à vous et si peu couverte ? Et puis, veuillez m'excuser de vous fixer de la sorte, mais voila, votre visage me semble quelques peu familier, nous sommes nous déjà rencontré au part avant ?
C'était assez impolie de poser toutes ces questions alors qu'elle ne s'était même pas présentée, mais bon, lui non plus n'était pas connu, donc bon, chaque choses en son temps !
Asshu Kaderik
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Je terminais de me savonner alors qu'elle pénétrait dans l'eau... Mes yeux n'étaient pas encore visible, car cachés par mes cheveux. Pourtant, comme ceux me connaissant le savent, ouvert ou non, je voyais de toute façon la même chose et aussi bien. Elle n'était pas farouche, du moins, je le prenais ainsi. Elle m'avait vu j'en suis sur. Mais cela ne la pas empêchée de venir dans l'eau. Surement pas pour se battre en passant vu sa tenu... Son visage avait quelque chose d'étrange en revanche. Il me rappelait quelqu'un, mais pas possible de dire qui. Je ne la connaissais pas, sinon je m'en serais rappelé, mais pas moyen de remettre en mémoire à qui elle me faisait penser. Quand elle s'adressa à moi, je ne répondis pas, si pour la couper, ni même pour les deux bonnes minutes qui me permettrait de finir ma toilette. Quand je terminais, je plongeais directement la tête dans l'eau. J'en ressortis les cheveux rincé, mais aplatit, je m’ébrouais alors comme un véritable chien et mes cheveux ne trouvèrent plus de sens unique pour chacune de leur mèches. Cependant, mes yeux étaient désormais visible. Cela ne me dérangea pas, elle ne semblait ni avoir entendu parlé de moi, ni me connaître. Je m'adressais enfin à elle, sur un ton taquin, esquissé d'un petit sourire amusé.
-Si tu crois qu'une femme à demi nue va me déranger... Tu serais entrer sans serviette que cela ne m'aurait pas vraiment intéressé. Un peu jeune pour moi merci beaucoup. Toi tu ne sembles pas gênée donc je te pose pas la question hein.
J'avançais un peu mon visage, faisant fausse mine de regarder bêtement et plus attentivement ses traits.
-Toi aussi tu me rappelles quelqu'un. Mais je sais pas qui. Par contre je te connais pas ça c'est sur. Dis donc ? Puisqu'on est là, tous les deux,... Et que je trouve qu'il y'en a un de trop. Pourquoi tu n'irais dans les endroits où les enfants de ton âge vont joués habituellement...
Impossible de savoir si je blaguais ou si j'étais sincère. Mon regard ne l'exprimait pas, ni mon intonation. C'est vrai qu'elle était jeune, pour le reste, les femmes j'en avais connu bien assez alors je me posais pas vraiment la question malgré la situation. Je n'avais qu'un espoir. Qu'elle se renfrogne et que je puisse m'amuser un peu. Cette petite allait tout simplement me faire passer le temps. A moins que ultra susceptible et qu'alors elle s'en aille tout simplement. Ce qui ne manquerait pas de me faire exploser de rire.
"Mais voila, si je rejoins un village, je serais recherchée par leur ennemi... Quel terrible dilemme !"
Savez vous pourquoi un homme et une femme, inconnus l'un de l'autre, ce tenant là, face à face dans des sources chaudes, ne savent pas quoi faire de plus que... bavarder ? Il faut avouer que, pour le coup, Mairu ne savait pas elle même ce qu'elle devait faire. Le fixer longuement comme ça, ou bien tout simplement fermer les yeux et prendre un peu de détente... En même temps, elle pouvait faire les deux. Parler et se détendre à la fois. C'était pas si compliqué, surtout pour une fille quoi ! Enfin, revenons en à cet homme... Ce qu'il était en train de faire ? C'était pas vraiment important, et Mairu s'en foutait un peu aussi. Non pas qu'elle manquait de courtoisie, mais bon, de la à scruter le moindre fais et geste de cet homme ? Non, pas du tout, c'était pas du tout son genre. De plus, elle ne le connaissait pas, ce qui lui rendait la tâche plus facile pour ne pas trop lui prêter d'attention. Jusqu'à ce qu'il décide d'ouvrir la bouche, laissant échapper le son de sa voix. Ni belle, ni moche ! Normal quoi ! Une voix comme une autre...
-Qui a dit que c'est pour vous que je soit dans cette tenue ? Pour être dans l'eau, il faut bien être nue, non ? Et comme vous étiez là... J'étais obligée de me couvrir un minimum... Histoire de ne pas vous choquée...
Oula ! S'il répondait à ça... ça pouvait mal ce finir ! Surtout qu'elle n'était pas sûre s'il allait ou pas, lui sortir une blague pourrie sur ses seins quoi. Un homme, ça ne pensait qu'à ça après tout. Alala, c'était vraiment un homme lui après tout, aussi bête qu'eux, aussi peu polie vis à vis des femmes... Non galant quoi ! De quoi s'énerver et lui mettre une grosse gifle en plein sur la joue, histoire de lui laisser une belle marque bien visible de tous. enfin, c'était pas trop l'idéal pour le moment, cependant, la main de la jeune fille voulait vraiment aller s'écraser contre la joue de ce petit insolant.
-Et pourquoi vous ne partirez pas à ma place ? Finalement, vous ne devez pas connaitre le mot "Galanterie" ! Vous êtes vraiment un homme vous alors, aussi insultant et non-châlant qu'eux !
C'est vrai quoi, il devait être fou pour parler à une femme de cet manière. Il avait beau être au moins l'homme le plus puissant du monde, il était sûre et certain qu'une femme en colère pouvait être bien plus dangereuse, du point de vue de la jeune fille en tout cas. Dites à une fille "t'es moche, t'es seins sont tout petits, tu ressemble à une planche à pain !" Et vous verrez donc ce qu'elle vous fera... En tout les cas, pour le moment, Mairu attendait de voir ce que cet étranger allait dire ou faire !
Asshu Kaderik
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Elle avait son petit caractère, je ne manquais pas d'en sourire en signe d'appréciation. Je l'avais vexé semble t-il, même si elle le cachait bien. Et voilà qu'elle me disait à moi de partir. Je penchais un instant la tête sur le côté, prenant dès lors volontairement un air des plus surpris. Je la fixais, durant plusieurs secondes. Puis j'éclatais littéralement de rire. Un rire jusqu'aux larmes, j'ignorais si c'était mes nerfs qui avaient soudainement lâchés, ou si c'était bien elle qui m'avait réellement mis dans cet état. Quand je parvins à me calmer, et ce fut tout de même rapide, je m'essuyais les yeux avant de lui répondre.
-Sans blague... Des comme toi on en voit rarement. (sourire) Je m'appelle Jin-Roh. Je suis désolé. Je t'avais pris pour une adolescente.
Je m'avançais de quelque pas vers elle en luttant contre l'eau. C'était vif et décidé mais il n y'eu rien de menaçant pouvant se lire sur mon faciès. Quand j'arrivais à un peu moins d'un mètre d'elle. Je me penchais un peu plus, sans faire preuve de la moindre manière. Je jouais délibérément le rustre en fait. Le genre de dragueur lourdingue qu'une femme ne peut recevoir par autre chose qu'une gifle. Mon regard se fit plus,... "primaire", comme si je regardais une proie. Mais dans le sens d'un combat...
-Tu es pas trop mal à y regarder de plus prêt. Reste en fait. J'ai bien envie de voir si une petite chipie comme toi est un peut plus farouche que ça.
Peut-être était-ce une autre méthode pour la faire partir. Peut-être étais-je réellement sérieux et enfin peut-être ne voulais-je que simplement voir jusqu'où elle pourrait monter en furie... Dans tous les cas, j'étais amusé. Cela faisait bien, et c'est tout ce qui comptait pour le moment. Elle ne m'avait toujours pas donné son nom. Et maintenant qu'elle m’intéressait un peu plus, il fallait bien que je puisse en mettre un sur son visage.
-La politesse aurait d'abord voulu que tu te présente la chipie hein.
Il était en train de se foutre de la gueule de Mairu lui... C'était un peu agaçant quand même ! Certes, pas de quoi l'énerver mais bon, il y avait des limites à ne pas dépasser tout de même. Enfin, qu'il se marre, tant qu'il le pouvait encore. Laissons le donc profiter de son instant de fou rire tant qu'il le pouvait encore, ce serait très certainement l'un des seuls qu'il aurait pu avoir. En tout cas, à en juger par son physique, il ne devait pas attirer tant de fille que ça, voir pas une seule quoi... Pauvre homme... Il était à plaindre finalement. Quoi qu'il en soit, sachez qu'il arrêterais de rire dans peu de temps.
-Tu es vraiment le seul que ça fait rire ! D'ailleurs, je comprend pas vraiment pourquoi, peux-tu m'expliquer ?
Puis voila, il faisait ce qu'il voulait après tout, il n'intéressait vraiment pas la jeune femme. Il s'était approché d'elle, sans vraiment qu'elle comprenne pourquoi, ni même qu'elle prenne peur pour autant. Elle était ninja, et même si elle pouvait tomber sur quelqu'un de beaucoup plus fort qu'elle, il était hors de question qu'elle se laisse marcher sur les pieds. D'ailleurs, lorsqu'il s'était penché vers elle, une réaction toute naturel lui était venu... Reculer légèrement la tête, non pas pour ne pas être nez à nez avec lui, mais, il avait une odeur bizarre qui sortait de la bouche... Beurk... Une horreur ! Imaginez vous, c'est comme si vous mangez de l'ail, ou des oignons et que vous parliez trop près d'une fille, qu'est-ce qu'elle vous direz ?
-Recule un peu ta tête, s'il te plait, l'odeur qui sort de ta bouche me déplait au plus haut point... Sans vouloir te vexer non plus !
Un léger sourire était apparu sur les douce lèvres de la jeune fille à présent. Elle n'avait vraiment pas froid aux yeux, mais qu'un homme vienne la draguer de la sorte... Alors oui, ok, il avait pris un bain, depuis combien de temps d'ailleurs ? Mais bon, il ne devait pas connaitre la brosse à dent lui... Enfin, ce n'était qu'un détail parmi tant d'autres aussi. Il lui avait dit de rester un peu plus tôt, mais il ne savait pas ce qu'il voulait ou quoi ? Il ce contredisait un peu plus à chacune de ses phrases... Olala, les hommes, incompréhensible, comme toujours. Puis, plus le temps passé, plus cet homme intriguait Mairu. Non pas qu'il était attirant, loin de là même, sans dire qu'il était moche pour autant, attention, mais cependant, il avait quelque chose qui... Faisait en sorte qu'elle ne pouvait pas le quitter des yeux ! Mais quoi donc ?
-La politesse ne veut-elle pas se présenter en premier ? Enfin bref... Je ne vois aucun intérêt à cacher ma véritable identité, alors la voici...
Enfin, elle hésitait un peu tout de même, sait-on jamais, son frère était recherché, pourquoi les hommes qui le recherchait ne voudrait pas s'en prendre à elle depuis qu'il était mort ? Enfin, c'était pas le moment de pensé à ça !
-Mairu... Natsumi Mairu !
Maintenant que c'était fait, à voir la réaction de cet homme plus que bizarre...
Asshu Kaderik
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Je répétais ce nom à voix haute... Avec une certaine surprise, mais un brin d'horreur. Vu son âge... Une cousine ? Une soeur ? Reculais d'un pas large. Mon regard devait déjà trahir mon fatalisme. Mes yeux tombèrent un instant dans le vide sous le poids du remord. En redressant le visage, je lui découvris un regard grave. Ma voix se refit entendre avec autant de désolation.
-Je suis celui qui à tuer Natsumi Haru.
Grave, froid, neutre et je ne pouvais le dire autrement. Mes yeux se fixèrent immédiatement aux siens. Une longue contemplation commença. Je craignais de voir la folie s'emparer d'elle. Alors je décidais de simplement tout lui expliquer avant qu'elle ne prenne une décision irrévocable. Pour moi, elle n'était pas mon ennemie, Haru n'étant plus, plus aucun de ses hommes n'était une menace. Mais sa famille pourrait chercher une juste vengeance. Je devais permettre malgré tout à chacun de prendre la bonne décision... Brusquement, par un flash aveuglant, le voyage commençait. Il se terminait sans aucun doute aussi brusquement.
Flash back Dans le désert de Kaze No Kuni Le soleil fut à son zénith, quand Sendaï et moi passions à travers l'océan de sable. Lui sur son Scorpion malheur et au sale caractère de "Sasori Oji". Et moi sur le Noble, mais épuisé Narukami prince des loups. En effet, pour lui, cette chaleur était plus qu'insoutenable, alors que le scorpion semblait totalement à l'aise avec l’environnement. Nous aussi, nous étions en difficulté. Quel comble, pour des hommes sensés être l'expression personnifié des chaleurs les plus intenses, d'être en si mauvais air sous le seul soleil. Pour la première fois, mon armure me paraissait trop lourde. Le manque ne se faisait pas sentir pour nous en revanche, alors que mon pauvre loup avançait la langue pendante et se trouvait essoufflé. Sa magnifique fourrure n'était pas pour l'aider cette fois-ci. Que du sable. Toujours et encore du sable. Des dunes magnifique, mais aussi belle que insaisissable. Jamais je ne pourrais vivre dans un tel endroit. C'était d'ailleurs la première fois que je foulais ce pays. Sendaï lui y maîtrisait toutes les nuances, Figurant être sans détachement et tout à son aise. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder les yeux renfrognées, tout grand d'un brin d'observation. Nous discutions de la situation. Faisant état de nos ressentis, de nos questions et de nos prévisions. Lui, semblait très calme, au moins autant que je l'étais moi-même. Nous amis eux aussi participaient, plus pour nous ennuyer qu'autre chose, vu qu'ils ne pouvaient s'empêcher de se chamailler.
-Pourquoi venir ici ? Je n'aime pas cet endroit. Je l'ai toujours évité. -Le Nouveau Kazekage pourra nous venir en aide. -Le grand père de Suna... Cet homme me parait bien loin de ce qu'il veut représenter. -Il est notre unique chance. La Nomade se sera rendu aux Sunajins. L'autre étant Kirijin et seul, il me semble peu semblable que les Shinobis du sable n'aient pas saisis l'occasion de ramener à leur village une telle proie. Les autres seront obligé de la suivre. Tel seront ses ordres. -Tu crois vraiment que le Kazekage va libérer nos hommes pour nous ? Nous sommes le An'tei. Le temps où nous pouvions espérer des négociations est bien loin, depuis la première bataille entre Kumo et Kiri. -Haru est homme a avoir des coups d'avance. Tu l'as découvert à tes dépends.... Je pense bien que le vieillard nous proposeras de nous aider, mais en réalité nous livrera à Haru. Il devra donc libérer nos hommes pour nous convaincre de sa bonne foie. Mais dans son propre village, ajouté aux hommes de Haru, nous serons tous perdu. -Le coeur d'Haru est étrange. Il ne voulait pas le An'tei. Aujourd'hui je le sais. Il ne voulait que ma tête... -Oui j'ai vu cela aussi. D'ailleurs, je n'ai pas bien compris. Ta mort semblait pour lui, offrir tellement de chose. Alors qu'il n'y avait rien à y gagner en réalité... -La première fois que j'ai entendu parler de ce Haru. C'est par l'une de mes élèves de Konoha. Hitomi. Il avait tenter de la séduire... Elle lui avait dit que j'étais un senseï protecteur et qu'il faudra me battre avant de l'avoir elle. Il exultât et attendit ce duel. -Tu le lui as donné ? -Deux jours plus tard je combattis la Nomade. -Étrange coup du destin. Si tu l'avais combattu le premier, tu l'aurais sans aucun doute vaincu. Il était bien loin du niveau qu'il est aujourd'hui. -Ça ne fait aucun doute. Il est aussi d'une fourberie tenace. Comme un lion, il regarde étrangement et sans geste, pour frapper au moment le plus opportun. -Et toi as fais le loup téméraire, trop sur de lui.
Un peu plus tard Une bourrasque pour accompagner la survenu d'un nouveau téméraire. Le destin se jouait-il subtilement de nous ? Ou bien fit-il au grand contraire preuve d'un soutien d'apparence divine. Les humeurs de la bataille sonnaient déjà bien plus loin à l'est, mais plus proche de nous au nord, le Kazekage lui-même nous fit cadeau de sa présence. Il n'y eut pas la moindre peine pour nous, Samidare, de déduire la situation. Un vieillard, au chakra digne d'un Biju. Ce qu'il dit, après que Sendaï et moi avions parlé de nos intentions sans gêne, ne fit que confirmer cette déduction.
L'impulsion du vent et du sable, rafraîchissait désormais subtilement cette fournaise. Je pouvais dès lors me sentir bien plus à l'aise, plus en rapport avec mon élément... Le grand-père de Suna, malgré que nous fûmes étonnés du coup du sort de sa présence, ne se montra que peu intéressé pour ne pas dire indifférent du sort de son sunajins... Pour nous, il était donc évident que celui-ci ne devait plus être le bienvenue dans son propre village. Par conséquence, nous avions laissé nous aussi les Kushiyoses et le Sunajins seul dans leurs affrontements, pour centrer notre attention sur lui. Ce vieil homme du sable, au passé bien sombre comme le notre.
Nous demeurions immobiles. Sans grande prétention, mais n’omettant pas une certaine prestance bien dû à nos rangs et titres. J'étais désormais Senin. Cela n'était que faiblesse humaine, de considérer cela comme une reconnaissance de grandeur capable de gonfler mon ego. Il ne tarda pas à s'annoncer à nous, puis nous faire rapidement comprendre ses intentions. Nous demeurions absolument silencieux durant le temps de son petit monologue. La tête incliné et le regard dirigé vers le haut. Comme des loups méfiants. Mon faciès fit plusieurs tours à mesure de son discours. Ils connaissaient les Samidare, le Jigokugan, il s'avait dès le début qui j'étais moi-même. Beaucoup d'information en une seule fois pour un homme qui vient seulement de prendre la tête de Suna. Sa proposition alléchante n'eu pas le temps de faire effet sur mon coeur que déjà j'esquissais un léger sourire moqueur, non suit du regard perçant. M'affronter ? Comme ça, maintenant, sous le soleil. Je levais un instant les yeux au ciel pour lui demander d'où il pouvait bien trouver l'inspiration d'une telle coïncidence.
-Pour un homme qui vient de louper son attaque tu as la langue plutôt bien pendue. Tu m’as sous-estimé, Sennin. Cependant j’ai encore quelque chose à te dire. Je ne souhaite pas que tu me débarrasses de Makka, surtout que d’après mes informations elle ne peut mourir de manière conventionnelle, à la limite si tu la combats, vous feriez jeu égal.
Il respirait un instant tout en étant un peu songeur concernant la suite de son discours, puis il reprit.
-Ce que je souhaite c’est que tous les villages unis de gré ou de force se battent contre la reine des flammes. Malheureusement Konoha a renié ma proposition et par conséquent je vais devoir conquérir leur territoire en épargnant bien entendu le plus d’adversaires possibles. Je vais libérer tes hommes sauf un si vous m'offrez votre aide contre Konoha, lorsque la guerre sera finie, je te rendrai le dernier. En plus de cela, si tu le souhaites je t’aiderai à combattre celui qui vous a trahi. C’est ma proposition ! Je vais être honnête, si j’accepte d’être si conciliant c’est bien parce que je reconnais ta valeur martiale !
Voilà, il venait d’abattre ses cartes, pour le moment le combat était stoppé du moins jusqu’à qu'il entende ma réponse, en fonction de celle-ci il reprendrai là où il s’était arrêté. Il fallait savoir que son Edo tensei, avait emmagasiné du chakra dans sa bouche et était prêt à effectuer une attaque, quant à lui, il se tenais prêt à utiliser le cri de Fal pour esquiver ma prochaine attaque, il était curieux de voir de quelle manière la suite allait se dérouler
-Ah et le ninja là-bas est un Nukenin de Suna, depuis peu de temps, il n’est plus l’un des nôtres.
Sendaï contemplait la scène en ornant son visage d'un sourire malicieux. Les Kuchyoses en avait déjà terminé avec l'autre Sunajin. Il ne restait que ce vieillard qui attendait sa réponse. Mais soudainement, il prit une posture étrange, alors que rien ne s'était produit. Sa nuque paru instinctivement se coller vers l’arrière. Puis j'apparus. Je lui avais planté une simple épine dans la nuque. Son edo Tensei fut directement rappelé. Le pauvre ne comprit rien, il était incapable de bouger ou d'utiliser son chakra.
-Comment ?! -A quoi servirait-il de le dire...
Alors que mon clone de cendre tombait en cendre, le viellard lui tombait dans le sommeil. Nos Invocations commençaient déjà à se rediriger vers nous.. Sendaï revint enfin vers moi en applaudissant. Mais il me narguait plutôt qu'autre chose. Toutes la zones de combat était recouverte de cendre. Il espérait bien que cela ne mettent pas la puce à l'oreille de notre venue en terre Sunajins maintenant qu'on avait mal mené le Kazekage. La négociation semblait terminé...
-Et comment on va négocier nos hommes et retrouver Haru maintenant ? -Utilise ton Genjutsu qui donne des idées obsessionnelles sur le Kage. L'idée d'un combat avec Kenji. Au mieux il mourra. Au pire cela ralentira un temps la guerre contre Konoha. Le temps que nous nous y rendions... -Et nos hommes ? -Le Sunajins que mon loup à dans sa gueule. Un genjutsu du même acabit. Celui de porter un message à la nomade. -Tu m'agaces... Et Haru ? -Haru est à Konoha. Il sait que c'est le seul endroit ou je suis sur d'être en sécurité. Mon élève en est le Kage. quand à lui (pointe du doigt le Kazekage), osez croire me corrompre. Pour son propre profil. Le ciel verra quel châtiment il mérite face à Kenji. -Démon... Utiliser Le mirage de la brume sur toi est une technique dangereuse. Tu pourrais disparaître à jamais. -C'était un Kazekage. Il fallait au moins ça.
Plus tard à Konoha... Le combat avait commencé depuis un moment dans cette grotte. Il y faisait nuit noir, nos deux chakra étaient éteins, lui comme moi n'avions utiliser la cendre. Cela se déroulait au sabre et au genjutsu depuis le début. Nous n'avions pas décrochés un seul mot, dès comme nous fûmes assez prêt pour se battre, une violence innommable se prononça. Ni le noir, ni mon avantage du Dojutsu ne fit la différence, mais aucun de nous n'étaient parvenu à ne serait-ce que se blesser depuis presque une heure... Je devais avouer, qu'il montra une témérité et une constance étonnante, pour un aussi jeune homme. Il est était monté très vite en puissance, mais il me semble que expérience prit le pas sur ce fait.
Alors que je fonçais à grande vitesse sur lui afin de lui planter ma lame, j'utilisais, ou plutôt mon clone utilisait un genjutsu rang A, le mirage de la brume, permettant d'inverser la vue que l'adversaire a de nous et ainsi de faire disparaître le vrai soit au profit d'un double venant du sens opposé. Cela donnait l'illusion d'une téléportation en quelque sorte. Il s'en débarrassa sans problème en y plantant son sabre. Il avait lui même utiliser un clone.
-Je sais que c'est un clone. Même si je ne vois rien, et que je ne t'entends plus. Je sais que tu es là. (large sourire)
A le seconde où le clone tomba en cendre, il découvrit mon sabre le transpercer par l'arrière, entrant au bas des reins pour ressortir au niveau de la poitrine. Le coup était mortelle. Le sang jaillit de sa bouche. Je me redressais pour lui murmurer mes derniers mots à l'oreille et notre dernière conversation s'entama jusqu'à ce que je la termine d'un mouvement de poignet.
-Tu n'aurais pas du m'obliger à faire ça. -Comment ? Je n'ai rien sentis arriver. -Le mirage de la brume. Quand tu l'utilises sur toi-même. Tu disparais simplement de la réalité. Je dois seulement réapparaître une seconde avant de frapper. -Un Genjutsu appliqué sur toi ?... Tu es un démon. -Non... La vérité. C'est que tu vas me manquer... Nul n'avait l'âme aussi sombre que moi appart toi... -Le jeu est finit je crois... -Oui... Désolé...
Dans la source chaude... Je la regardais à nouveau désolé. Mais mon air insensible revint rapidement au galop. J'étais désormais sur mes gardes. Je la fixais un moment, le temps qu'elle retrouve ses esprits pour qu'elle puisse boire mes dernières paroles.
-Je ne te veux pas le moindre mal. Tu n'es pas mon ennemie. Seul Haru l'était... Le destin à voulu cette fin. Si tu veux quelque chose que je puis te donner en paiement de ma dette, demande le maintenant...
La jeune fille était toujours en train d'attendre là, tranquillement dans les sources chaudes, prenant du bon temps... Enfin, les rares instants où elle le pouvait bien sûr. En effet, elle était toujours en train de converser avec l'homme qui était là depuis sûrement bien avant elle, mais c'était qu'un détail ça. Quoi que... Enfin, maintenant qu'il savait qui elle était, il n'arrêtait pas de répéter son nom... Quelques fois en tout cas ! En tout les cas, il devait sûrement être fou... Ou bien tout simplement un peu animal ! Quel autre explication sinon ? Pour la peine, il fallait simplement qu'elle mette doucement la tête sous l'eau chaude, histoire de ne plus le voir, ni même l'entendre. Puis, elle l'a sortit, on ne sait jamais, pas qu'il veuille la noyer, ce qui serait bien dommage, avouons le. Puis, pour combler le tout, cet homme qui avait l'air d'être un peu gêné, ou on ne sait trop quoi, venait d'avouer avec un peu de désolation, mais avec un visage qui en disait long sur lui, qu'il était la personne qui avait tué... Haru...
C'était une blague, sérieusement, ça ne pouvait être la réalité ! Il était impossible qu'elle se trouve là, face à l'homme qui avait tué Haru, d'autant plus qu'elle aurait plutôt pensée que c'était une femme qui aurait la peau d'Haru... En disant femme, elle pensait à elle même bien sûr... Elle était pérsuadée qu'elle était la seule à pouvoir tuer Haru, d'une attaque cardiaque, ou alors de honte... Ben, avec toutes les conneries qu'elle faisait rien que pour attirer son attention, ou bien la peste qu'elle était qui n'arrêtait pas de lui faire des blagues, toutes plus louches les unes que les autres, ben oui, c'était comme ça... Mais là... Vraiment ! C'était vraiment un coup de massue que la Kunoichi venait de se prendre là. En vérité, là tout de suite, elle voulait prendre une arme et la lui planter en plein dans le coeur, le tourner, lui arracher le coeur, et l'écraser dans sa main... Mais non... C'est pas qu'elle n'était pas de ce genre là, mais voila, il fallait ce faire une raison... Il est vrai que tout le monde doit mourir un jour, et il est vrai aussi que la vengeance ne pourrait pas tout résoudre, bien que là, la vengeance était bien plus présente que la raison elle même.
Quelques instants après, sans même comprendre ce qu'il ce passé, sans vraiment non plus savoir où elle était, c'était des passage de la vie d'un homme qu'elle voyait. Comme si elle y était au moment même où tout ce déroulé, lorsqu'ils parlaient, lorsqu'ils combattaient, lorsqu'ils mourraient... Trahison, haine et tout le tralala qui allait avec... Pourquoi est-ce qu'elle voyait tout ça ? ça ne l'intéressait pas le moins du monde, mais bon, maintenant qu'elle y "était", pourquoi est-ce qu'elle n'y prêtait pas une petite attention ? Enfin, ce qui l'intéressait le plus, c'était qu'à certains moment, il y parlait de Haru... Qu'est-ce qu'il avait à voir là dedans ? Pourtant, on n'y voyait plus souvent l'homme avec qui elle parlait plus tôt. Pourquoi ? Etait-ce donc une de ses techniques ? C'était assez bizarre, et pas très banal de montrer ses souvenirs à quelqu'un que l'on ne connaissait pas après tout. Et puis, elle ne comprenait surtout pas pourquoi est-ce qu'elle, elle y était comme si elle le vivait... (Comme Itachi avait fait à son frère en gros; Copieur) Enfin, c'était presque incompréhensible tout ça.
Enfin, sans vraiment s'en rendre compte, quelques instants après, la Natsumi était à nouveau dans le présent... Elle avait vu ce qu'avait prétendu cet homme, soit disant avoir tué Haru... La haine n'en était que plus grande et l'envie de lui arracher le coeur était plus que présent, il se faisait ressentir de plus en plus, quelques fois, l'un de ses bras pouvait même bouger seul, comme s'il allait entrer dans la poitrine de cet étranger... Pour finir son discours, il lui avait donc dit qu'elle pouvait lui demander quelque chose qu'il pourrait éventuellement lui donner en paiment de sa dette. Hmm voyons voir...
-Ta vie, en compensation de celle de mon frère... Non, ce serait trop simple ! Je la prendrais de mes propres mains, quand le moment sera venu... Je te demanderais alors... Ton bras gauche... Bien qu'un de tes yeux m'intéresserais très fortement... Je te laisse le choix !
La jeune femme était toujours dans l'eau, en attendant de voir la réaction, et surtout en attendant hâtivement la réponse de cet homme...
