Mission rang C :

Citation :

Un homme riche et vicieux du pays de la cascade a découvert qu'un groupe de brigands s'est emparé d'une pièce rare, le vase le plus ancien du pays de la foudre, ayant une valeur inestimable. Retrouvez les voleurs et rapportez l'objet à ce vieil homme.

La mission ne me plaisait pas vraiment. L’homme m’avait contacté, comme beaucoup d’autres et j’avais répondu. C’était un homme riche, de Tsuchi no Kuni. Il était certainement plus isolé que les seigneurs et nobles de Kawa, mais sa petite forteresse détonnait dans les montagnes du Pays de la Terre. Je m’y étais présenté, sans savoir à quoi m’attendre. Rapidement, il m’expliqua qu’il avait fait l’acquisition d’une pièce à Kumo et que les gens s’occupant de son transport avaient jugé bon de la garder. Il m’envoyait récupérer l’objet rapidement avant que les petits malandrins finissent par être perdu de sa zone.

C’était avec ce peu d’information que je me dirigeais vers Ta no Kuni. Certains des contacts de mon employeur lui avaient rapporté qu’un colis d’importance était attendu. Une vente à laquelle le nouveau propriétaire du vase n’avait pas été invité. Ce qui le dérangeait, surtout qu’il se doutait que la vente concernait son bien. En moins de deux jours, j’approchais de la zone de vente, un petit village du Pays, mais bien structuré. Ils avaient le luxe de se payer des murets, à peine trois mètres de haut, mais relativement épais. La porte était gardée, mais les hommes n’avaient rien en termes d’uniforme ou même d’équipement. Certains avaient une barbe mal rasée, certains parlaient avec un semblable, d’autres se jetaient des regards noirs. Je reconnu immédiatement une bande de mercenaires, probablement des brigands, s’assurant de la sécurité. Quand j’entrais, ils me jetèrent un regard, me fouillant rapidement malgré toutes mes armes.

- « Alors, le jeune, tu viens jouer au Samouraï ici avec tes joujous… »

En disant cela, il tenait une de mes lames, assez longues pour une dague, trop courte pour être une épée, en la tournant. Je pinçais les lèvres au terme des Samouraïs. J’avais entendu parler d’eux, après mon départ de Tetsu no Kuni, ils avaient pris une certaine importance dans mon foyer. Pourtant, j’étais surpris d’en entendre parler par des étrangers. Je préférais me taire, malgré un froncement de sourcils involontaire. Ces hommes n’ont aucune règle, les employeurs ne se parlent pas entre eux, il est facile pour eux de se faire payer pour un boulot mal fait et de bien rigoler en même temps. Ils me laissèrent passer finalement et je compris la raison de ces gardes médiocres. Le « village » était en fait une dizaine de maison autour de la résidence du propriétaire, des poules et des gens s’affairaient. C’était, tout ou plus, un château d’un vendeur d’objets plus ou moins nets entourés de ses serviteurs qui vivaient autour. Devant moi, le bâtiment où aurait lieu la vente et où se trouvait le vase. Il allait falloir entrer et sortir de cette petite forteresse…