« Maitre Nidaime, je m'excuse, je n'ai pas pensé que c'était vous ! »

« Je pense que c'est bon. Je me sens bien, pas de soucis. Vous en faites pas, tout est en ordre, je vous assure.  » 

Voilà à peu de choses près ce que j'avais affirmé au médecin censé me suivre pour ma maladie. Le bougre ne voulait pas comprendre que ça y est, j'étais guéri. Le remède d'Hojo aussi étrange fut-il avait été efficace. C'était en tout cas ce que je lui avais expliqué à de nombreuses reprises. Malgré tout, le généraliste se montrait sceptique. À croire qu'il préférait me savoir malade. En même temps, je le comprends ! Plus un patient est souffrant, plus il a besoin du docteur et plus le doc' est présent pour le client, plus ce dernier raque. Vous voyez, c'est juste une histoire de chiffre et de billets verts. Malheureusement pour ce vile personnage, je n'étais pas comme toutes ces personnes craintives qui désirent plus que tout avoir un rendez-vous ! Ah ça non ! Radin comme je suis, je trouvais à chaque fois une manière de me dérober et ainsi de ne pas aller au rendez-vous.

Problème, aujourd'hui, c'était le rendez-vous qui venait à moi. En effet, on avait jugé bon – comprendre par là : Mon second avait jugé bon – de faire venir un doc' dans mon domicile. Afin d'éviter la rencontre avec le spécialiste et surtout, histoire de ne pas payer le moindre centimes, je quittai relativement tôt mon dojo. Direction une île du pays de l'eau. Laquelle dites-vous ? Et bien aucune idée ! De toute façon, je me moquais éperdument de ma destination. On pouvait bien m'envoyer dans le fin fond du pays du riz, ça m'allait à partir du moment où je ne mettais pas la main à la poche. Arrivé je ne sais trop où, je levai les yeux au ciel afin de déterminer l'heure qu'il était. À la suite de cela, je poussai un soupire. Devoir quitter sa propre demeure pour échapper à un doc', ça craint un peu quand même, pensais-je sur le coup. Mais bon... Passons. D'ici trois ou quatre heures, je pourrai tranquillement rentrer à la maison. En attendant, il fallait bien que je trouve une occupation. N'ayant rien de bien trop intéressant à faire ici, je me contentai de marcher, tout simplement. Ça paraît idiot dit comme cela mais il y avait bien des choses à contempler sur cette île. La diversité était grande, la faune ainsi que les flore étaient toutes deux saisissante de beauté alors autant en profiter un peu. En outre, cela me permettait de m'évader un peu de la vie en ville, des responsabilités. À mon grand dam, je fus vite interrompus dans ma marche solitaire. En effet un jeune homme, assez laid soit dit en passant, m'avait tiré de mes rêveries. Bien entendu il s'excusa. Le shinobi – puisqu'il semblait en être un – ajouta qu'il ne se doutait pas de ma présence.

« Pas de soucis, ce n'est pas grave. Tant que tu n'es pas docteur et que tu n'es pas là pour me faire une ordonnance, ça me va...Enfin bref, oublie ce que je viens de te dire. Je peux savoir qui tu es et ce que tu fais ici ? Pour ma part, je ne pense avoir besoin de me présenter mais bon, soyons poli et faisons ça comme le veulent les normes : Je suis Kitase Shinichi. » 

Non pas que cela m'intéresse de connaître son identité néanmoins ce n'est pas comme si j'avais mieux à faire. De plus, parler avec d'autres shinobis pouvait être une bonne activité dans le but de faire passer le temps.

Je m'arrêtais net, aucun mouvement, je restais immobile face à cet homme emblématique du pays de la brume. Mon regard flamboyant s'ancrait dans les yeux de l'ancien kage de Kiri. L'homme dont la lame avait transpercer un nombre incalculable de shinobi. Plutôt impressionné de cette rencontre, j'avais ravalé ma certaine peur. Et oui, au tout début, je pensais que la signature de chakra que j'avais repéré, était un ennemi de grande puissance. D'un coup, je me rendais compte que ma course vers l'ennemi aurait pu être fatal. Si j'avais été confronté à l'un de ces nukenins, je n'aurais tenu qu'à peine 30 secondes. Bon j'avais eu de la chance c'est sur mais cette chance semblait être hasardeuse. Prévoir le combat contre l'ennemi alors que je fais face à un personnage important de Kiri, j'avais vraiment eu de la chance. Il fallait profiter de celle-ci.

Un sourire se dressait sur mon visage. Je ne pouvais que me satisfaire de cette rencontre. Kitase Shinichi, Nidaime Mizukage, ancien Sabreur, ce jeune homme avait un parcours talentueux. Je ne pouvais qu'être illuminé face à cette grandeur. Un dieu de la guerre, et oui, à Kiri, Les sabreurs qui deviennent Kage sont mis à l'égale du dieu de la guerre. J'aurais voulu avoir sa puissance, que sa force parcoure ma peau. Je peux vous dire que les Gekei auraient leur meilleur élément. Un lézard de combat qui repose essentiellement dans des attaques au corps à corps élémentaire, et ces illusions atroces, la mort ne serait que le paradis face à ces illusions. J'aurais été une bête qui ne pourrait pas tomber face à mes adversaires. Toute ces imaginations, j'avais une certaine envie de m’entraîner avec cette personne. Observer son style de combat et ces techniques seraient une très bonne façon pour des futurs idées de technique ou même d'entrainement. Maintenant je devais me présenter et lui dire ce que je faisais ici. Ma présentation face à celle de Shinichi était bien maigre. Gekei Masashi, Genin de Kiri, mon parcours à l’académie est plutôt bon mais je n'avais pas encore combattu des ninjas tel que Makka. En outre, face à cette homme, on avait rien à se mettre sous la dent question histoire épique. Mes histoires avec des bandits et des pauvres nukenin ne pouvaient plaire à personne. Je n'étais qu'un ninja de base, il fallait attendre avant de pouvoir acquérir une certaine puissance. Mes entraînements intensif servaient à ça. Bientôt je pourrais avoir des illusions de niveau supérieur et approfondir mon don sensoriel. Le temps était bel et bien une bonne façon de façonner l'homme. Plus le temps passait, si l'homme s’entraînait, il devenait fort. Le temps et la volonté faisait de belles choses ensemble.

Je me tenais face à lui. Impressionné par sa source de chakra, un sourire carnassier se dessinait sur mon visage. J'allais devoir me présenter, je n'étais pas du genre à être impoli. Mes cheveux dansant au grès du vent, je m'avançais vers Kitase Shinichi.


Je reculais de quelques pas. J'aurais voulu que cette homme soit mon sensei. Le contrôle d'un katana pourrait être d'une belle façon de m'améliorer pour le combat au corps à corps.

Profiter du silence de l’île pour s’entraîner ? En voilà une bonne idée. Cela me rappelle la fois où le Ryuzoji et moi étions partis sur un îlot paumé afin de travailler un jutsu. A cette époque, j’avais enseigné au blondinet à moitié aveugle l’arcane suprême des lutins, je veux bien entendu parler de la vague bleue. Ça avait été compliqué mais le borgne avait finalement maîtrisé cette technique de haut rang. De même, Otoka Froturak et moi nous étions exercés il y a de cela quelques mois dans un patelin paumé comme celui-là. Attendez, cinq secondes... Je lui avais enseigné quoi déjà ? Euh … Ah voilà ! Ça me revient, bien sûr ! Lui ça avait été le clonage élémentaire ! Un grand classique, très utile à tout bon shinobi qui se respecte. Quand j’y pense, il y a tellement de personnes que j’avais aidées. Tellement de shinobis à qui j’avais enseigné des jutsu diverses et variées. Kyoji pour une technique de rang B sortie du sol, Mairu pour une barrière, Law pour une technique d’invocation et Yoru et Hojo pour une technique de zone dévastatrice. J’en ai sûrement oublié mais qu’importe. Car oui, autant vous dire qu’en réalité la liste est longue ! Du coup, mon esprit fait tilt lorsque je l’entends parler d’entraînement. Puisque nous sommes tous les deux-là, autant nous exercer ensemble, non ? D’autant que, d’après ses dires, le genin fait partie de la grande et mystérieuse famille des Gekei. Vous savez, ce clan rejeté adepte du polymorphisme. Je me demande en quoi il se transforme celui-là. En lion ? Ah non, ça c’est Aao. En Jaguar peut-être ? Ah non, ça c’est Pô… Peut-être en serpent alors ? Ah non, c’est aussi Pô... MAIS ALORS EN QUOI PEUT-IL SE TRANSFORMER HEIN ? Telle est la question. S’en suivit une autre déclaration du Gekei. Il désirait savoir pour quelles raisons je n’aimais pas les médecins. En voilà une longue histoire. J’aurai très bien pu la lui expliquer en détail toutefois cela ne présentait pas de grand intérêt ni pour lui ni pour moi. C’est pourquoi je me contentais juste de lâcher ceci :

« Je n’ai rien contre eux. Je vais même être honnête, j’aime bien les médecins. Par contre, j’aime pas leur devoir de l’argent … »

Comprendre par-là : « Qu’ils aillent soigner et réclamer de l’oseille à quelqu’un d’autre. » Je ne suis pas un pigeon, moi ! J’ai vécu vingt ans sans médecin, sans argent, sans rien et je me porte à merveille. Alors ce n’est pas maintenant que j’ai de la maille qu’on va me la soutirer via de vils procédés ! Non mais je vous jure … Enfin passons. Il veut s’exercer aux arts ninja et moi, je n’ai rien à faire. C’est donc en toute logique que je lui propose ma modeste présence pour l’aiguiller dans son entraînement.

« Vu que je n’ai rien à faire, ça te dirait de t’entraîner avec moi ? »

Oui, c’est bien cela, je n’ai rien à faire de mieux. Qui plus est, il est toujours bon de faire connaissance avec des Kirijins. En passant, les aider est aussi quelque chose d’important. Effectivement il faut répandre son savoir pour survivre à travers les époques ! Non, je vous rassure, une phrase aussi profonde ne vient pas d’un esprit aussi étroit que le mien. J’ai choppé cette phrase d’un livre de science lu quelques semaines plus tôt. Bref, changeons de sujet et revenons-en à l’essentiel, le Gekei. J’attends toujours sa réponse. Va-t-il me jeter comme une vieille chaussette ou bien va-t-il au contraire répondre positivement à ma demande. Personnellement je n’en sais trop rien et, à vrai dire, je m’en moque un peu. Le choix lui revient.

Devant cet amas de puissance, je restais immobile. L'emblème de Kiri se trouvait devant moi. Je craquais mes phalanges tout en m'accroupissant sur le sol. Je voulais tout simplement savoir pourquoi cette homme en voulait tant au médecin. À cet art si puissant, offensif ou soutien, j'avais déjà combattu l'un de ces médecins dont le pouvoir d'attaque surpassait des miens. Ces pilules qui vous donnent la force de cinq hommes, ces lames de chakra capable de sectionner les muscles sans endommager l'épiderme. Il avait un art puissant, mais bon mon art surpassait le sien. Mes attributs sauvages me donnaient d'excellent talent au combat. Je n'avais pas encore explorer tout mon pouvoir, il y avait encore d'autres capacités inconnu qui n'attendaient que je les contrôle pour devenir beaucoup puissant. Il y avait une certaine raison à cette haine envers ces médecins. J'allais bien le savoir. Je me grattais l’arrière de la tête. Le lutin surpuissant était donc une âme avide d'argent, il n'aimait devoir de l'argent à ces scientifiques. Un simple ricanement et je me taisais rapidement. Un vilain défaut de l'ancien mizukage, je restais sur le sol. Raclant ma gorge, je me relevais rapidement. J'avais bien envie de m’entraîner contre cette homme. Il me restait pas mal de chakra et j'allais pouvoir lui montrer mes capacités au combat. Peut-être que j'allais avoir la chance de devenir l'un de ces élèves. Peut-être.

J'avais réfléchis à mon futur. Au pacte avec Pô, je devenais maintenant l'un des conseillers du clan des Gekei. Il fallait que j'apporte de l'aide pour redorer le blason. Un sourire se dressait sur moi mon visage, il fallait que je devienne l'élève de Kitase Shinichi.

Et c'était le bon moment. Shinichi m'avait donc proposer de s’entraîner avec lui. Mes Muscles commençaient à se contracter, un sourire emplis de puissance se dessinait sur mon visage. J'étais chauffé à bloc. J'allais me lâcher contre cet imposant emblème du village de la brume. User de toutes mes capacités contre ce puissant adversaire, j'avais quelques techniques qui pourrait m'aider à toucher ce sabreur. D'un simple mouvement du bras, mon kunai se glissait entre mes mains. J'inspirais une bonne quantité de vent dans mon bouche pour la rejette sur ma lame. Une aura verdâtre entourait mon kunai. Une technique basique, l'insuflation du chakra futon, j'adorais cette technique. Cela affûtait cette vulgaire lame.


D'un esprit vif, je m'avançais vers mon adversaire. Je concentrais mon chakra dans tout mon chakra. L'intensité de puissance augmentait. Des écailles se formaient sur ma peau. Les débris qui s'envolaient sur mon passage. Je tenais fermement ma kunai pour attaquer mon adversaire. Un coup de pied sur le genou, et j'avançais ma lame en direction de l'épaule de mon adversaire. Premier enchaînement basique, connaitre la véritable force de mon adversaire. La nouvelle forme que j'avais accéder, la puissance du Sphénodon était en moi.

Bien. Il a accepté ma requête et va donc s’entraîner avec moi. Voilà une bonne nouvelle. Pour la énième fois de la journée, je lève les yeux au ciel afin de déterminer l’heure qu’il est. La position du soleil étant, je dois encore patienter une bonne demi-heure avant de rentrer chez moi. Quand on y pense, ce garçon est bien tombé. Effectivement, le combat que je vais disputer contre lui fera passer le temps.

En parlant de combat, le Gekei se prépare. Après un souffle étrange, son Kunai est désormais entouré d’une aura verdâtre constituée de vent. Sûrement une technique pour affuter la lame ou pour rendre cette dernière plus rapide. Les jutsus de ce type sont connus même au-delà des mers, très souvent usité, et en général tous les ninjas en maîtrise un ou deux. Il n’est donc pas surprenant que ce soit cela qui entoure l’arme du genin. Sans crier gare il me fonce dessus, armé du morceau de métal imprégné de chakra. Pendant sa charge, Masashi a la bonne idée d’utiliser ses talents héréditaires et de se transformer. Je vois là le shinobi de la brume sous un nouveau jour. Il ne ressemble plus vraiment à un humain mais à un … Euh … Un lézard ? Oui, c’est sûrement cela. J’ai beau ne pas être un expert en la matière, je suis sûr de mon fait, ce machin est une sorte de reptile. Moi qui voulais savoir de quel animal il peut prendre la forme, me voilà servi. Bref, il a donc changé de forme comme dit précédemment et cela ne présage rien de bon pour moi. Oui, je ne pense pas que sa transformation soit uniquement là à titre décoratif. Il doit bien y avoir une augmentation de force ou de je ne sais trop quoi encore derrière tout cela.

Histoire de ne pas me faire bêtement toucher, je décide à mon tour d’augmenter mes capacités. Mais à défaut de pouvoir transformer mon corps comme lui sait le faire, je vais tout bêtement dépenser une bonne quantité de chakra. Ainsi, de l’énergie parcourt mes vaisseaux sanguins et mes muscles, me rendant momentanément plus rapide. Cela étant, je recule et fait quelques mouvements de côté, empêchant mon adversaire de m’asséner le moindre coup. L’enchaînement simpliste esquivé, j’assure mes arrières en mettant quelques mètres de distance entre mon opposant polymorphe et moi. Au passage, l’expression est plutôt mal choisie vu que c’est en réalité mes avants que j’assure mais bon. Notons que pendant ma manœuvre, je ne perds pas le nord et décide de contre-attaquer. Et oui ; Même si ce combat est amical, je dois jouer le jeu un minimum et donc porter des offensives, sans quoi ce ne serait pas drôle. Sans trop réfléchir, je décide d’utiliser une de mes affinités préférée : Le Katon. De fait, en guise d’attaque, je fais simplement jaillir de ma bouche un jet de flamme peu puissant et rectiligne. La vitesse d’exécution du jutsu est pour le moins rapide puisque je compose un unique mudra pour l’utiliser.

La manœuvre offensive achevée, je m’arrête et regarde comment Masashi va s’en sortir. Normalement, il ne devrait pas avoir trop de mal à se débrouiller. Après tout, il ne faut pas perdre de vu que ce jutsu de feu est relativement faible. Rien à voir en effet avec les célèbres flammes bleues du Lutin. D’après mes souvenirs, cette technique-là n’est que de rang C. L’esquiver ou même s’en protéger est donc à la portée du premier shinobi venu.

Profitant de la distance et du fait qu’il doit contrer mon Ryuukai, j’invoque une de mes salamandres en me mordant au préalable le pouce gauche. Dans un nuage de fumée apparaît Vlad, dit l’empoisonneur. Ou l’emmerdeur au choix.

Une attaque rapide portée avec finesse, j'avais pris la forme du sphénodon. Mon corps parsemées d'écailles défensive, ma longue veste déchiquetaient par ces derniers. Avec une telle attaque, je n'avais aucune chance de toucher mon adversaire. Mon insufflation de chakra futon allait peut-être m'aider à toucher mon adversaire. J'avais peu de chance de le battre, même si j'employais mes meilleures technique, je n'allais que lui infliger que peu de dégâts. Il fallait hausser le niveau lors de la prochaine attaque. J'allais user de ma spécialité, les arts des illusions. J'avais de très bonne technique dans cet art. Je m'élançais rapidement vers l'ancien mizukage. Shinichi commençait à user d'un jutsu de type neutre. Une aura de chakra parcourait son corps rapidement, il avait acquis une certaine rapidité. L'homme recule de quelques sangs. Je m’arrêtais net. Je n'allais pas riposter alors qu'il avait une plus grande vitesse que la mienne. Je me mettais en position défensive. Mes écailles allaient faire office de défense. Le Mizukage était connu pour ces techniques katon et suiton dévastatrice. Je ne pouvais donc pas parer ces techniques katon avec mes techniques futon. Ma protection animale allait faire le travail. J'injectais rapidement du chakra.

Shinichi employa une technique katon pour son offensive. Le tir rectiligne s'avançait rapidement, je croisais mes bras devant mon visage. Aucune douleur, mes écailles protégeait des flammes et de la chaleur. J'avais désactivé l'aura futon de mon kunai. Cela me faisait dépenser pas mal de chakra. Donc dans ce combat, je ne pouvais donc pas utiliser mes techniques de futon. Seul mes genjutsu et mon art Gekei pourraient être utile face à cet ennemi. Je serrais mes poings. D'un mouvement rapide, les flammes se dissipèrent. J'attrapais rapidement des projectiles dans ma sacoche pour les balancer vers mon adversaire. Trois Shuriken fonçaient en direction de l'ancien Mizukage. Gagner du temps. Shinichi invoqua l'une de ces salamandres. L'énorme nuage blanc, il avait donc fait un pacte avec les salamandres. Plutôt intéressant. Bon j'avais donc maintenant deux adversaire à battre. Cela devenait corser. Je me craquais rapidement mes cervicales. Je savais ce que j'allais faire. J’exécutais un simple signe, le dragon. Deux clones apparaissaient à mes côtés. Un peu de genjutsu pour hausser le niveau du combat. J'allais avoir de meilleur chance de le toucher à plusieurs. Je concentrais rapidement mon chakra dans mes yeux. Mes pupilles rougeâtres.


Il fallait attaquer. C'était le bon moment. J'avais préparé ma seconde offensive. Je m'élançais vers ma cible en compagnie d'un de mes clones. L'autre se dirigeait vers le kuchiyose. Mon kunai se glissait entre mes mains. Cette assaut allait surement être le bon. Mon clone à quelques mètres de la salamandre, je balançais mon kunai. Le son de l'explosion allait activer mon genjutsu, un spasme d'une seule seconde. Cela allait me donner du temps. J’exécutais une chaîne de mudra. Le coq. Mon regard s'ancrait en lui pour provoquer un son strident dans les tympans de l'adversaire. L'illusions lancé, je m'élançais à une bonne vitesse vers shinichi pour lui envoyer un coup de pied rotatif.

Intéressant sa manière de contrer. Des écailles sont apparues d’on ne sait trop où et le voilà maintenant en train de se protéger de mon tir de flamme. Bon, d’un côté, ce n’est pas comme si ce dernier était surpuissant. Cela-dit, c’était bien joué de la part du ninja de la brume. Utiliser de nouveau du vent pour parer à mon offensive aurait été idiot voire suicidaire. Cela-dit, il avait bien réagit malgré le temps de réaction faible que je lui avais laissé. Voilà qui est un bon point pour lui. Enfin, je dis ça mais qui sait ; Peut-être n’a-t-il tout simplement pas de protection digne de ce nom en Fûton. Toujours est-il que le combat ne s’arrête pas. Il n’y a ni trêve, ni flottement. Bien au contraire, tout s’enchaîne à grande vitesse. Pour preuve, le genin de Kiri me lance des shurikens. Lesdites étoiles métalliques sont parées par la queux de l’amphibien que j’ai invoqué sans perdre de temps. Après mon geste et celui du mastodonte visant à me protéger, Masashi poursuit.

Dans un premier temps, il crée deux clones, très certainement des Bunshin de vent. Le Fûton étant une des affinités qu’il maîtrise le mieux, cela me semble cohérent et très probable. Dans la foulée, il me complimente, je souris bêtement. Mes chevilles enflent, j’ai presque envie de rougir mais il n’en est rien. Bien au contraire, je fanfaronne comme à mon habitude et lui retoque simplement ceci :

« Et tu n’as encore rien vu. »

Imitant les gestes du Gekei, Vlad crée lui aussi des clones. Ceux-ci sont au nombre de cinq. Oui, vous savez compter ; Il y a bien six salamandres en tout sur le terrain ! Trois des cinq clones restent en position de défense et voit l’un des polymorphe (le clone mais ça, ils ne le savent pas) foncer sur eux. Afin de se défaire de lui, ils comptent simplement user de leur force physique et de leur titanesque queux. De son côté, le vrai Vladimir, ainsi que ses deux comparses, foncent vers les deux protagonistes désireux de m’attaquer. Très vite, ça saute. Y’a des clones qui explosent et cela gêne momentanément les répliques de la salamandre. De mon côté, je ne comprends pas tout ce qu’il se passe mais le fait est que je vais devoir me bouger. Pour cause, un son horrible pénètre dans mes oreilles de Lutin, ce qui a pour effet de me gêner pour un temps relativement court. Bien obligé de bouger pour ne pas me faire toucher, je passe outre ce désagrément et dégaine mon sabre. Peu avant cela ; Je fais une supposition bête et méchante : Mon adversaire du jour est probablement un manipulateur du son. Ceci expliquerait en effet le son strident que j’entends ainsi que la gêne que je ressens à l’heure qu’il est.

Dans tous les cas, l’homme-sphénodon tente une attaque classique au corps à corps, j’esquive donc malgré la douleur sans réellement user de boost cette fois-ci. En guise de réponse à son attaque, j’essaie de placer une estoc via une technique classique du Kenjutsu. En lui-même, le coup n’est pas très puissant. A vrai dire, il n’est même pas fait pour trancher mon adversaire puisque j’attaque via le plat de mon arme. En bref, cette attaque est là pour déstabiliser et si possible surprendre. En effet, si j’arrive à la porter correctement et ainsi à déséquilibrer Masashi, je m’empresserais de faire liquéfier mon sabre à pouvoir, puis lui donnerais la forme d’un fouet dans le but de ligoter le Gekei. Si la première marche, tant mieux. Dans le cas contraire, je ferais comme à mon habitude, je m’envolerais vers d’autres cieux, prenant ainsi de la distance et laissant Vladimir faire le sale boulot. D’ailleurs en parlant de Vladimir, lui et ses clones doivent être remis de leurs émotions. Vivement qu’il puisse utiliser ses jutsus d’huile et de poison. J’ai hâte de voir comment il réagira face à cela. Du moins, encore faut-il qu’il pare l’offensive actuelle. Qui sait, ce combat sera peut-être fini dès maintenant. A titre personnel, je n’y crois pas trop mais sait-on jamais.
Qui vivra verra.

Spoiler:

Une offensive plutôt basique. Utiliser deux genjutsu pour avoir l'avantage sur ma prochaine attaque, je devais tout d'abord déstabiliser son invocation. Il avait un certain avantage défensif avec sa bête à ces côtés. Surtout que mes étoiles tranchantes n'avaient même pas réussi à toucher Shinichi grâce à sa Salamandre. Le fait d'utiliser Oboro Bunshin pour diminuer la chance que la salamandre puisse intervenir pendant cette attaque. J'avais tout calculé. À cette allure, j'allais avoir largement le temps d’asséner un coup de pied rotatif. Mon deuxième clone s'élançait donc vers les salamandres. Eh Oui, Les salamandres avaient eu l'idée de se cloner. Une inconnu dans mon problème. Son avantage aux nombres me déplaisait, surtout que son invocation devait être plus puissant que moi. C'était sur. Le kunai planté dans le dos du clone, il explosait dans un nuage blanc. Les salamandres ne bougeaient plus. Le clone restant restait à mes côtés. Je ne l'explosais pas. Il pouvait m'être utile pour le repli. Mon pied n'avait pas touché Shinichi. D'un rapide signe, j'activais l'un de mes dons de reptile. Choukaku. Je pouvais entendre tout les sons avec une bonne précision. C'était ça le pouvoir des Gekei. Des Monstres capable de percevoir les mouvements de ces ennemis avec leurs instincts animaux, j'étais l'un de ces monstres.

Une contre attaque, mes deux bras en guise de protection, j'avais été envoyé à quelques mètres. Il allait préparer une attaque. Je me relevais rapidement. Un fouet fait d'eau, un sourire se dressa sur mon visage, mon kunai se glissait dans ma main. D'un coup rapide, je venais de parer la technique à moitié, la pointe du fouet venait de me fouetter le dos. J'avais pu parer quelques dégâts grâces à mes écailles mais la douleur était présente. Je courbais lentement, mon kunai en guise de défense, il fallait que je contre-attaque. Je portais ma main droite sur ma cuisse droite, mon fuma Shuriken. L'arme prête, une aura fait de chakra futon enrobait le Fuma Shuriken. Je le lâchais, il commençait à tournoyer vers Shinchi d'une vitesse non négligeable. Je m'abaissais rapidement, remontant tout en inspirant une grande dose de vent dans mes poumons. j'injectais rapidement du chakra dans ma gorge. Je m'élançais rapidement vers mon adversaire pour pouvoir le toucher au flanc droit. Je tirais dix disques fait de vent vers mon ennemi. Mon clone avait suivit mes ordres et se trouvait à son flanc gauche.


Une aura se formait autour de moi, mes canines s'aiguisaient, mes canines se reformaient rapidement, ma forme de lézard basique. J’enchaînais une chaîne de mudra. Je venais d'invoquer des senbons, je les mettais entre mes mains. Mon clone venait de foncer vers la position de Shinichi de l'autre côté. Je faisais éclater mon clone à quelques mètres et je balançais des senbons.

Ah ah. Je l’ai touché. Tient, mange ! Un coup de fouet dans le dos ! Souffre ! Satisfait, j’esquisse un sourire naïf. Malheureusement, je devrais éviter de me montrer si confiant car la riposte approche. En effet, le Gekei fait sortir de je ne sais trop où un Shuriken de grande taille. Sans perdre un instant, il le balance en ma direction puis fonce vers moi à grande enjambée. On notera au passage que le Fuma est entouré d’une aura verdâtre qui ne me dit rien qui vaille. Encore une fois, il doit s’agir d’un jutsu Fûton visant à augmenter la pénétration de l’étoile métallique géante. Dans la foulée, le ninja de la brume me lance de nouveau des projectiles. Ceux-ci sont au nombre de dix. Entre le Shuriken Fûma, la vague de projectile et le clone qui m’arrive par la droite, je la sens mal cette affaire. De fait, je décide de ne prendre aucun risque. En un instant, je me crée une armure de lave, mi liquide, mi solide. Je sais par expérience que cette protection est à toute épreuve. En effet, elle est d’une solidité sans précédente. Par ailleurs, je vais éviter certains de ses assauts en volant. Oui, vous ne rêvez pas, je vais m’envoler via une technique assez simpliste de propulsion Katon. Bien entendu, je n’ai pas la vitesse nécessaire pour esquiver le shuriken Fûma – qui est selon toute logique le premier à arriver sur moi vu qu’il a été lancé avant tout les autres projectiles – mais cela n’a pas d’importance. Effectivement, mon armure fait le travail.

Recouvert par cette formidable protection, je suis actuellement dans les airs à une bonne vingtaine de mètres du sol. Les projectiles et le clone ne m’ont pas touché. Et quand bien même cela aurait été le cas, je n’aurais probablement pas souffert. Toujours est-il que je suis désormais en position de contre-attaquer. Chose que je ne ferai cependant pas. Pourquoi me dites-vous ? Et bien car j’ai la sincère conviction que nous devons nous arrêter là. Je pourrais bien entendu poursuivre, augmenter le rythme et lancer un jutsu offensive de haut rang mais ce serait contre-productif selon moi. Je n’ai en effet pas pour but de le mettre dos au mur et de le blesser. Les yeux rivés au sol, sur mon adversaire, je m’exclame :

« Je pense que nous pouvons nous arrêter là. Ça vaut mieux pour nous deux. »

Ça y est. Le combat est officiellement terminé. Lequel de nous deux l’a gagné ? Personne à proprement parlé. Certains diront qu’X avait plus de chance de l’emporter qu’Y, d’autres auraient pronostiqués autrement, toujours est-il que je m’en moque. Continuer n’avait pas d’intérêt de toute façon. Mon Kuchyiose, Vlad, disparaît. La joute ayant pris fin, il n’a plus rien à faire ici et peut retourner dans son monde peuplé d’amphibien comme lui. Pour ma part, je fais en sorte que mon armure se décolle de ma peau et tombe. Celle-ci est coûteuse en chakra et sachant que j’ai moi-même mis fin au combat, je ne devrais normalement pas avoir à m’en servir, du coup, je m’en débarrasse. Après atterrissage, je m’avance vers Masashi. Au départ, je n’étais pas venu ici pour cela mais finalement, j’ai une petite proposition à lui faire. À lui de voir s’il veut accepter ou non.

« Au passage, je compte reformer une équipe shinobi. Ça t’intéresserais d’en être ? Si oui, le premier cour commence maintenant. »

Assez simpliste mais bon. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ? Je me le demande. Dans mon cas, cet affrontement m'avait donné envie d'en voir plus. Par ailleurs, c'est bien connu, je suis toujours prêt à enseigner. C'est quelque chose que je fais depuis longtemps et que je ferai probablement toujours. C’est donc selon toute logique que je demande à ce ninja de la brume s’il veut bien intégrer la nouvelle team Yôma. Ce sera en quelque sorte la troisième génération de shinobis que j’entraîne. Je vois déjà le nom : Team Yôma V3.

Une attaque peu puissante mais chiante à esquiver. Utiliser une bonne armure pour pouvoir parer cette attaque était la seule solution possible. Mon étoile métallique avec l'aura verdâtre pouvait faire pas mal de dégâts à mon adversaire s'il était bien placé. L'étoile filait rapidement vers le Nidaime, mon invocation des aiguilles et le clone qui se dirigeait rapidement vers le Sabreur. Je balançais les projectiles vers mon ennemi. Plusieurs attaques à esquiver, un chance de pouvoir toucher Shinichi, je me mettais rapidement en position de défense. Il ne fallait perdre de temps. Je savais que cette homme allait parer toutes mes techniques. Il contrôlait le Yôton, l'affinité combinée de la lave. Il fallait vraiment faire attention de ce genre d'attaque, ça pouvait causer pas mal de brûlures. Bien plus chiant que le Katon, mon kunai entre mes mains, je regardais au loin mes attaques qui était prêt de Kitase Shinichi.

Shinichi était recouvert d'un liquide flamboyant, pâteux et incandescent. Il avait donc utiliser l'une de ces techniques avec l'affinité de la lave. Cette armure Yôton l'avait donc protéger de mes attaques. L'homme se trouvait désormais dans les airs, une technique inconnu qui lui permettait de voler. Une bonne vingtaine de mètre, j'avais quelques techniques fûton utiles pour les attaques aériennes. Il fallait se préparer à tout. Le Nidaime était un adversaire puissant. Réfléchir rapidement, tel était la solution pour battre cet adversaire colossale. L'homme ne semblait pas vouloir attaquer ou lancer un jutsu offensif à distance. Je ne comprenais, il avait assez de distance pour lancer une de ces techniques de Lutin. Je me réfléchissais un instant, Shinichi s'exclamait tout en restant dans les airs. L'homme avait décidé d'arrêter le combat. On venait de commencer, une solution plutôt débile, j'aurais voulu voir l'une de ces techniques de Kenjutsu. Je rangeais mon Kunai dans ma manche, un système astucieux fait par mes propres mains. Les mains dans les poches, j'attendais patiemment la descente du Nidaime. L'énorme salamandre disparaît dans un nuage blanc, j'adorais ce kuchiyose. Un lézard puissant avec des dons surnaturelles. L'armure se décollait de la peau du ténébreux. La garder trop lent était sans doute trop coûteuse en chakra. L'homme atterrissait à quelques mètres de moi, il s'avançait vers moi. L'homme parlait, il comptait former une équipe et il voulait que je sois demain. Un sourire se dressait sur mon visage. J'acceptais volontiers. D'un simple hochement de la tête, je montrais la validation de sa proposition.

Avant que l'homme parte, j'aurais bien voulu voir l'un de ces jutsus. Ma main se portait sur le haut de ma tête.


Plutôt content de cette proposition, j'étais désormais l'élève du Nidaime. J'allais pouvoir évoluer rapidement à ces côtés, apprendre des techniques, m’entraîner aux Kenjutsu, j'allais rapidement évoluer. J'aurais bien voulu apprendre une technique de l'ancien nidaime de Kiri.

Après avoir accepté mon offre, le genin me demande si je n’ai pas dans mon répertoire un jutsu qui pourrait lui être utile. Il faut savoir que je ne maîtrise pas le Fûton. Du coup, je ne sais pas si les techniques que je maîtrise sont applicables avec le vent. J’en doute. En effet, je ne vois pas grand-chose à lui enseigner pour son niveau. Il y aurait bien les Flammes Bleues du Lutin mais c’est peut-être viser trop haut que de lui demander de maîtriser un tel jutsu. Il n’est que genin après tout. Toujours en train de réfléchir, je me souviens de la fois où j’avais enseigné au criminelle Froturak un jutsu de rang B, le clonage élémentaire. C’est un grand classique et c’est toujours utile de le maîtriser. Ainsi, je me vois bien lui enseigner cette technique. D’autant que jusqu’à preuve du contraire, toutes les affinités permettent de former des clones. Inutile donc de me soucier de ses qualités ou de ses défauts, des affinités qu’il maîtrise ou non. La technique à apprendre ayant été décidée, je fais une petite démonstration au Gekei du sphénodon. Après avoir composé quelques mudras, cinq clones constitués de lave apparaissent. Ils me ressemblent en tout point et, à première vue, il est impossible de dire lequel de nous six est le « vrai » Shinichi. Ensemble, nous parlons tous d’une seule et même voix, ce qui est assez drôle quand on y pense.

« Le clonage élémentaire. Cette technique permet, comme son nom l’indique, de créer jusqu’à cinq copies de soi-même. Ces copies peuvent utiliser tes jutsus, à partir du moment où ces susdits jutsus sont de l’affinité qui constitue les clones. Exemple : Pour ma part, ces clones sont faits de lave. Ils peuvent donc utiliser toutes mes techniques Yôton. A noter qu’un senseur peut aisément distinguer qui est le vrai parmi une horde de clones. De plus, en créant tes clones tu leurs lègue une partie de ton chakra, ce qui leur sera utile pour faire des techniques et attaquer par exemple. Attention donc à ne pas trop faire de clones et à ne pas distribuer ton énergie n’importe comment car ils disparaissent au moindre coup… C’est leur plus grande faiblesse. »

Ça, c’était le laïus qui ne sert à rien par Kitase Shinichi ! Non sérieusement ; Cette technique est connue par-delà le monde. C’est une insulte aux connaissances de mon disciple que de lui faire un topo sur un jutsu aussi basique. Cela-dit, je préfère m’assurer que tout soit en ordre. Les deux questions que je suis désormais en droit de me poser sont les suivantes : D’une, a-t-il les ressources – en terme de chakra en particulier – pour apprendre cette technique maintenant ou veut-il qu’on attende un peu ? Après tout, nous venons juste de sortir d’un combat âpre. De deux, si oui, il a les ressources, désire-t-il apprendre ce jutsu ou bien veut-il se tourner vers autre chose ? Pour ce qui est de la première interrogation, je pense que la réponse est : Oui, il a encore la force nécessaire pour continuer. Il n’aurait pas insisté pour apprendre une technique maintenant autrement. Pour ce qui est de la deuxième question en revanche, je ne peux pas vraiment m’avancer. Le clonage est un grand classique. Si ça se trouve, il le maîtrise déjà. Et même si ce n’est pas le cas, il est fort probable que cela ne l’intéresse pas. Qui sait, il veut peut-être quelque chose de plus offensive, de plus bourrin. Afin d’être fixé, je décide de lui poser la question directement.

« Cela te convient ? »

Quelques secondes passent et vraisemblablement, oui, ça lui convient. Tant mieux. Ça m’aurait bien ennuyé de devoir trouver autre chose.

« Dans un premier temps, décide-toi quant-a l’affinité qui constituera tes clones. N’oublie pas que c’est important, ils ne pourront utiliser QUE des techniques en rapport avec elle. Ensuite, essaie de la condenser et de la modeler pour obtenir une silhouette humaine. »

Sur ce, je m’assieds sur l’herbe et attends.

L'air sérieux, je me tenais devant Kitase Shinichi. Désormais j'appartenais à son équipe, j'étais membre de l'unité du Nidaime. Élève du meilleure sabreur de Kiri, j'avais quand même fait un exploit. Ce jour-ci était signe d'évolution dans mon trajet de Shinobi. Je pouvais me féliciter d'avoir aussi bien combattu le meilleur ninja du village de la Brume Sanglante. Shinichi réfléchissait dans son panel de technique, une technique assez utile pour mon style de combat. Qu'allait-il m'apprendre ? J'avais des techniques plutôt pas mal pour mon niveau. Je n'étais qu'une genin de rang C, j'étais déjà un maître du genjutsu. Mon style de combat évoluait rapidement. Mon contrôle de ma lame devenait de plus en plus rapide. J'acquérais de la rapidité. Mon corps devenait de plus en plus solide. Je le voyais de mes yeux, l'évolution de mon style de combat. J'allais pouvoir bientôt redorer le blason de mon clan Polymorphe, je serrais mon poing. Ma récente rencontre avec Gekei Pô, ce pacte dans le marécage, j'appartenais désormais au conseil du clan Gekei. Plutôt fier de cette montée en puissance dans le clan, désormais je combattais pour les Polymorphe. Le blason présent derrière ma longue veste, tout le monde pouvait le voir. Et ça, c'était une façon de calmer les regards des passants. Cette puissance allait me permettre de montrer au peuple que nous, shinobi du clan Polymorphe, on pouvait avoir des postes importants. Cette guerre qui approchait, cette technique allait sans doute m'être utile lors de ces combats répétés.

Je regardais Shinichi. L'homme s'était décidé pour la technique qu'il allait m'enseigner. Une chaîne de mudra rapide, cinq clones apparaissaient à ces côtés. Le même concept que mon Oboro Bunshin V3. Ceux-là il était différent. Dû à ma technique de sensorialité, je captais une réserve de chakra dans chaque clone de Shinichi. Bizarre. J'observais, les clones et le réel shinichi parlait en même temps.

Le clonage Élémentaire. Une technique utilisé par les principaux utilisateurs de Ninjutsu, je n'aimais pas trop cette spécialité, cette art se résumait à la distance. Moi je devais bouger. Cinq clones maximum comme ma technique des clones d'illusions sauf que ces cinq Shinichi pouvait exécuter une technique de la même affinité du clonage. Si j'utilisais ce clonage avec le futon, les attaques qu'il pourrait faire était mes techniques futon. Cela devenait plus intéressant. Le Nidaime, lui, avait créer cinq clone à base de Yoton, ils pouvaient donc utiliser des techniques avec la lave. Quelques conseils de mon Sensei. Je craquais mes cervicales. Cette technique me plaisait bien. J'avais de quoi faire avec des clones élémentaires. De très combo se formait dans ma caboche, ça allait m'avantager dans de nombreuses situation. Je malaxais mon chakra, il fallait bien se préparer pour apprendre le clonage élémentaire. Craquant mes phalanges, mon chakra se concentrait dans l'ensemble de mon corps. Une parfaite harmonie, je fermais un instant mes yeux. Le silence éternel, je ressentais tout les parcelles de mon manteau de chakra. Relâchant le contrôle, le sabreur me demandait si ça me convenait.


L'homme m'expliquait les étapes. Première étage, choisir l'élément de mes clones. Mon élément principal était le futon, donc le vent. Un clonage futon pourrait être parfait. Avec les techniques futon que j'avais, j'allais pouvoir envisager n'importe quelle tactique avec le clonage. Donc le futon. Modeler avec cet élément une silhouette humaine. Je me grattais le haut du crâne. Un simple signe, je dégageais donc une quantité de chakra en l'échange de la création des clones. Le vent commençait se concentrer pour former des jambes. Quelques gouttes de sueurs sur le visage, le clone partiellement fini, je lâchais la concentration.


Shinichi se trouvait à quelques mètres posé sur l’herbe. Un vrai top model prêt à être photographier.

Masashi acquiesce par un simple oui. C’est donc bien le clonage élémentaire qu’il apprendra au cours de cette séance d’entraînement. Ne se faisant pas prier, il se met d’ores et déjà au travaille. Pour ma part, comme dit précédemment, je pose mon saint postérieur et flemmarde un peu. Ne me regardez pas comme ça, c’est ça la vie de prof’. Tu regardes les autres travailler pendant que tu glandouilles bien gentiment en te contentant de dire : « C’est bon » ; « C’est pas bon » ou encore mieux : « Ça pourrait être mieux ! » Et croyez-moi, j’en ai entraîné des shinobis, de fait je sais de quoi je parle !

Le temps passe et à ce que je vois ça avance. Le Gekei a, comme je m’en doutais, opté pour un clone Fûton. Maintenant, c’est à lui de se bouger s’il veut réussir à maîtriser ce jutsu de rang B. Un peu fatigué, je ferme les yeux et baille. Peu de temps après, je les réouvre puis en profite pour regarder le ciel, un peu bohème. A l’heure qu’il est, je devrais normalement être rentré chez moi mais peu importe. J’ai le temps, que dis-je, nous avons le temps. Et puis, si j’entraîne ce garçon, cela me donnera une excuse valable, voire même une excuse en béton si nous extrapolons. Je pourrais en effet dire à Katsuo, en guise de justification pour mon absence, ceci : « J’avais mieux à faire et donc j’ai oublié d’aller chez le médecin ». Bon, je ne doute pas une seconde, le Shiraishi n’en croira pas un mot – la faute au don qu’il a, ce dernier lui permettant aisément de discerner le vrai du faux – néanmoins ce ne sera pas faute d’avoir essayé. Plongé dans mes rêveries, je ne prête que peu d’attention à mon nouveau disciple quand enfin il s’exclame. D’après lui, il a compris le concept. Je regarde en sa direction puis aperçois sa création. M’ouai. Ce n’est pas fameux si vous voulez mon avis. En effet, je ne vois là que deux vulgaires jambes, et encore. Bon, d’un autre côté, soyons patient, le commencement est toujours ce qu’il y a de plus difficile dans ce genre de jutsu. Nul doute que dans quelques temps, il arrivera à former un vrai corps, solide et bien portant. En attendant, je vais essayer de l’aider un peu. Car oui si je peux, avec mes conseils, accélérer cette procédure qu’est l’apprentissage, ce n’est pas plus mal n’est-ce pas !

« Essaies peut-être autrement si c’est trop difficile. Dans un premier temps, formes juste une silhouette vague, un truc gros avec une tête, deux bras et deux jambes si possible. Puis après, une fois que tu auras ta base, tu modéliseras les détails. Ainsi, tu pourras peaufiner un peu comme le fait un sculpteur lorsqu’il travaille une matière rigide. »

Oui, là, il a un peu fait les choses à l’envers. En soi ce n’est pas dramatique mais bon … Disons juste que personnellement, je n’aurais pas fait comme ça ! Dans tous les cas, il progresse. Avec un peu de chance, j’aurais bientôt devant moi deux Masashi identiques. Si c’est le cas, le polymorphe aura fait à peu de choses près l’essentiel. Il ne lui restera par la suite plus qu’à réitérer cet exploit quatre fois afin de former un total de cinq répliques, le maximum qu’il puisse théoriquement faire à son niveau. Enfin bambino ! Ne nous précipitons pas, nous ne n’y sommes pas encore. Pour l’heure, restons modeste, le Gekei doit former un clone de vent à son effigie, bien en chair et apte au combat… Et pas juste deux jambes.

Voilà que je me rend compte que l'affinité Fuuton est beaucoup plus difficile à manier que le Doton. C'est bien pour cela que j'utiliserais ma seconde affinité pour user de cette technique. Je veux apprendre à contrôler la terre qui m'entoure pour pouvoir me défendre mais aussi attaquer à distance. Ainsi je vais m’entraîner sur cette technique et l'apprendre plus tard avec l'affinité de la terre. Je regarde mon maître d'un regard sérieux, je venais de créer une base de clone fait de vent mais c'est une affinité difficilement malléable et surtout éphémère. Le clone élémentaire du vent n'est vraiment pas utilisé à Kiri, on voit plus de Doton et Mizu Bunshin. Ce sont les affinités où le contrôle est facile tout simplement. Lors de ma désactivation de contrôle de chakra, les pieds du clones explosent sous la pression de l'air. Un peu plus de concentration et j'allais pouvoir créer le clone voulu et l'affinité voulu. Cela nécessite de l'entrainement et de la patience. Un contrôle parfait du chakra, cette technique est basique mais est une technique avancée souvent utilisé par les Chunins et les Jonins. Je me gratte l’arrière de la tête, j'ai compris le principe, il me faut un peu de plus de temps pour créer réellement un clone avec le fuuton. Je craque mes phalanges, il faut se remettre au travail et à l'entrainement. J'en ai besoin de cette technique, elle allait me servir pour mes futurs combats. Mais c'est à ce moment que Shinichi apporte les solutions.

Commencer par des formes faciles et détailler lentement la forme, voilà ce que je dois faire. Effectuant un signe, je ferme les yeux, je me concentre, aucun sons me déconcentre. Mon chakra se concentre à travers mon corps. Dans ma tête, j'imagine ma copie faite de chakra et de fuuton. Le vent se concentre à mes côtés et la création du clone avance rapidement. Les jambes faites, puis le bassin, les bras et le visage, le clone est enfin créer. Il effectue quelques mouvements et me regarde. Je le contrôle par la pensée, c'est une bonne façon d'échanger des informations rapidement. Un sourire se dresse sur mon visage, j'ordonne à mon clone d'exploser, sous pression, il explose. Je connais dès maintenant les étapes de créations d'un clone élémentaire. C'est une technique utile pour les combats où je suis seul contre plusieurs. Cela aide à avantager le combat dans votre côté.


Je viens d'apprendre une technique de Kitase Shinichi. J'attend d'obtenir assez de puissance pour acquérir l'affinite de la terre ainsi rajouter ces techniques à mon panel de Jutsu. Doton Bunshin, une technique capable de créer cinq clones, one shootable et capable d'utiliser les techniques de même éléments. Une technique de plus.