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 L'auberge des morts [PV]

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Bakushô Kin
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Message(#) Sujet: L'auberge des morts [PV] L'auberge des morts [PV] EmptyLun 17 Sep 2012 - 1:49

Spoiler:

Parcourant les rues de Konoha au petit matin à la recherche d'un restaurant potable, je regardai toutes les bannières qui se dressaient devant moi mais rien ne m'inspirait. Je m'aventurais de plus en plus profondément dans le centre-ville, j'étais déjà allé à peu prêt partout et j'avais envi de quelque chose de nouveau. Je me dirigeai dans la direction du palais du hokage, sans toutefois trop m'y en approcher. Je n'avais pas envi de me faire coller une mission ou autre chose du genre, je travaillais trop, j'étais sur le bord du burn-out moi ! Cependant, une odeur particulièrement intéressante me fis changer d'avis. J'avançai doucement et sur mes gardes dans la direction du palais où à une rue de là, je trouvai un petit restaurant qui semblait avoir été ouvert pour nourrir tous ceux travaillant au palais pendant la journée. C'était une fichu de bonne idée car malgré l'heure, il avait déjà une file devant la petite cantine. Je décidai de m'y aventurer moi aussi et je rejoins d'autre copains jônins avec qui j'avais déjà partagé des missions. Alors que j'étais dans la file pour me commander un petit déjeuner, probablement des oeufs et du bacon, mon ennemi juré, l'homme chauve, celui qui travaillait au palais se joint à nous.

▬ Salut les copains ! Alors on se commande un petit lunch ? Parce que, moi aussi !

Nous étions quatre en lignes et on le dévisagea tous. Aucun jônin du village ne l'aimait mais cette fois, il ne proposait pas de mission ce qui était génial. Je lui souris pour la première fois de ma vie et mes partenaires imitèrent mon geste. Pourtant, à partir de ce moment, un étrange silence régna sur notre petit groupe. Ce fut enfin à l'un des notres de commander et c'est à ce moment que le chauve décida de nous jaser lui aussi, mais cette fois, ça allait nous énerver.

▬ Oh j'oubliais, on a une mission de rang B à donner à quelqu'un. Vous êtes pas en service mais on manque de monde aujourd'hui. Des disponibles ?

▬ Moi j'ai un entraînement de prévu avec mon équipe...Fit le premier. ▬ Et moi j'anime une activité avec son équipe, ouais je leur enseigne comment contrer le... le genjutsu ! Quant au premier, il fit mine de ne pas nous avoir entendu et par malchance, la mission tomba sur moi. Le chauve était bien au courant du malaise qu'il avait mit et s'enfuit sans même commander un repas, en prenant bien soin de me laisser le parchemin d'instruction.

Au final, j'étais quand même un peu content. Je ne quitterais pas le pays, la mission promettait de l'action et j'étais accompagné de mon fidèle petit élève, Sarutobi Kenzaku. Je le voyais souvent ses temps-ci, que ce soit sous forme d'anbu ou de simple jônin, je le croisais un peu partout et c'était tant mieux. Après avoir dégusté mon petit lunch composé d'oeufs et de saucisses, bah oui, mes copains avaient raflés tout le bacon, je pris le chemin des portes du village pour y attendre mon élève. Comme prévu, il n'était pas là puisque j'avais de l'avance sur l'horaire, dix minutes environ. Je n'avais pas le temps de retourner chez moi mais j'en avais trop pour me rendre au porte, une sale affaire. Je l'attendai, là, perché comme un corbeau, en plein milieu de ces portes désertes en cette heure matinale.


Dernière édition par Hyûga Kenzo le Lun 17 Sep 2012 - 22:43, édité 1 fois
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: L'auberge des morts [PV] L'auberge des morts [PV] EmptyLun 17 Sep 2012 - 13:19

    Une personne dans sa vie, pour grandir, reçoit de multiples influences, prend les traits des gens qu’elle connait pour se les approprier et ainsi se forger une personnalité qui lui est propre. Néanmoins, est-ce bon que de rester influençable toute sa vie, que de changer ses valeurs et ses intérêts trop souvent? Est-ce bon que de vouloir vivre simplement en imitant un modèle, sans désirer s’en dissocier? Non, il vient un temps où l’homme doit faire un choix, doit voir son avenir à lui, selon ses convictions, selon ses envies et non celles des autres. L’enfant devenait alors un adulte, la vie de gamin, à qui l’on pouvait mentir, celui-là qu’on croyait trop faible, prenait fin. Aujourd’hui, je devenais l'un des influencés qui prit de lui-même l'initiative de devenir l'un de ceux qui influence les autres. Ces derniers temps, j'avais fait d'énorme progrès et j'allais me débrouiller par mes propres moyens pour réaliser ce que je voulais faire, ce que je voulais être, réaliser mon destin de shinobi.

    Ce matin, tout ce passait bien pour moi: grasse matinée. Je n'avais rien de prévus, à part une petite mission que j'allais devoir effectuer avec un frère d'armes. Je ne savais pas qui c'était mais j'allais le savoir dans l'après-midi au niveau des portes du village caché de la feuille, heure et lieu de rendez-vous avec mon compagnon de mission. La mission tant qu'à elle ne paraissait pas être véritablement compliqué. Un groupe de malfrats avaient élus domicile dans une auberge au sud du pays du feu. Ils sévissent là-bas sans que quiconque n'interviennent. Notre but était de justement intervenir et de les punir de leur crimes. Il était précisé sur l'ordre de mission que parmi eux, il était très probable qu'il y ait des shinobis. Si ces derniers n'étaient pas là, la mission serait d'un ennui et ne serait pas de rang B. Mais puisqu'elle était de rang B, j'allais être accompagné par un ninja de classe moyen au minimum.

    Je me levai alors sur les coups de onze heure pour me cuisiner de bons petits plats pour ce midi. La cuisine était l'une de mes passions favorite et sans me vanter, je pensais que j'étais un bon cuisinier. Mon réfrigérateur et mes placards n'étaient remplis que de produits de la nature. Quoi de mieux pour cuisiner que des aliment provenant directement de la terre ou de l'eau ? Enfin, sortant les ustensiles et la nourriture dont j'allais avoir besoins pour préparer mon plat, j'allumai le gaz et commençai à faire cuire ce qui devait être cuit puis préparai le reste, en éminçant les légumes et quelques arômes savoureuses. Mon plat enfin prêt une heure plus tard, je me mis à table et dégustai avec amour mon merveilleux plat. Vînt ensuite le moment de me préparer et d'aller au point de rendez-vous. Je me douchais, puis m'habillais. Prenant mon équipement habituel pour partir en mission, je fermai la porte de mon logement et me mis en direction des portes de Konoha Gakure No Satô.

    Je n'étais ni à l'avance, ni en retard lorsque j'arrivai à l'endroit prévu. Je scrutais les personnes se trouvant en ces lieux et j'aperçus alors Hyuga Kenzo, mon sensei. Sans aucun doute, j'allais partir avec cet homme en mission. Il m'était des plus sympathique et nous nous entendions plutôt bien ensemble. Je me trouvais en face de ce dernier, le salua et lui dit alors:

      « Bonjour Kenzo. Mettons-nous en route au plus vite pour que ces criminels ne continuent à commettre leur crime »


    D'une voix puissante, je lui fis comprendre que j'étais déterminé à accomplir la mission et à arrêter les vandales. Après tout, les civils n'y étaient pour rien, ils se faisaient envahir par ces hommes alors il fallait agir au plu vite. Franchissant les portes accompagnés du Hyûga, nous prirent la route en direction du sud du village, dans un petit village prêt de la frontière entre le pays du feu et non loin de Kawa No Kuni, le pays de la cascade. Il ne fallait pas moins de deux jours de marches pour arriver dans le village et heureusement pour moi, j'avais pris de quoi manger, sachant la longue route à faire. Le chemin se passait calmement, sans encombres apparente. La nuit commençait à tomber et nous avions fait pas loin de la moitié du trajet. Je proposais alors à l'homme aux Dôjutsu blanc de s'arrêter pour se reposer. Continuer à marcher dans le noir n'allait pas être à notre avantage, du moins pour moi, car lui avait ses yeux héréditaire. La soirée s'annonçait elle aussi calme. sortant mon repas pour ce soir, je commençais la conversation.

      « Alors Kenzo, comment allez-vous depuis la dernière fois ? »


    Je ne savais pas vraiment quoi lui dire mais une conversation doit toujours commencer par quelque chose.


Dernière édition par Sarutobi Kenzaku le Mar 2 Oct 2012 - 11:18, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: L'auberge des morts [PV] L'auberge des morts [PV] EmptyMar 18 Sep 2012 - 3:41

On s'arrêtait, déjà ? Je prenais rarement du repos, mais c'était si bien demandé ! L'enjeu de la mission était important, mais il n'y avait pas vraiment de danger de mort pour les citoyens entourant l'auberge ce qui nous laissait une certaine marge de manoeuvres. Les brigands et shinobis déloyales s'en prenaient rarement aux civiles puisque dans le cas où il en tuait un, la sentence serait des plus pénibles. Ils avaient peut-être pris le contrôle de l'auberge mais ça il en faudrait beaucoup plus pour qu'ils commencent à tuer de pauvres innocents. Certains d'entres eux étaient peut-être des shinobis mais pas de qualités, ça c'était sur. Prendre une possession d'une auberge, ce n'était pas bien compliqué, une bande de costauds avec des épées pouvaient très bien le faire. À côté de moi, Kenzaku sorti son repas du soir, ça avait l'air délicieux, il avait très certainement des talents en cuisine. Je ramassai quelques buches de bois et j'allumai un feu à l'aide d'un léger souffle ardent.

▬ Bien et toi ? J'ai été très occupé ses dernières semaines, désoler si je suis un peu absent mentalement. Ce n'est pas facile pour moi.

Mon regard était distrait, j'étais perdu dans mes pensées et Kenzaku devait s'en être rendu compte. À vrai dire, ma récente promotion en tant que membre de l'ANBU me demandait beaucoup de temps et avec mon équipe, j'avais du mal à rejoindre les deux bouts. Avec l'arrivée de Teichirô à Konoha et l'étrange chemin que prenait cette guerre, j'étais préoccupé et je dormais très peu. Mais là, j'étais loin du village et de tous ces ennuis, pour Kenzaku, cette mission était surement un défi mais de mon côté, je voyais plutôt ça comme un moyen de me reposer. J'ouvris alors mon sac pour y déguster un maigre repas composé de fruits, de pain et de viande sec. J'invitai mon compagnon à se coucher, sans trop lui parler. Je voulais me lever à l'aube pour arriver vers midi au village où les brigands faisaient leur loi. J'étais heureux qu'il ne soit pas trop prêt de la mer car ça nous aurait un peu rallongé. Au petit matin, je me réveillai avant mon élève, vers les 5h30 si je lisais bien le soleil.

▬ Kenzaku, c'est l'heure de se lever. On a encore beaucoup de chemin à faire.

Il se leva sans trop bronché, soit quelque chose d'assez étonnant et nous déjeunèrent en papotant un peu sur des sujets divers. Nous prirent alors une seconde fois la route du sud. Le voyage fut assez long, environ cinq heures et nous arrivâmes un peu avant midi devant le village que nous recherchions. C'était un petite village, rien de comparable à Konoha. L'auberge était le plus gros bâtiment de l'endroit et elle se dressait environ au milieu de tous les édifices du petit centre-ville. J'entrai le plus incognito possible dans le village en invitant mon élève à faire de même. Personne ne nous remarqua mais l'endroit était désert... Où pouvaient bien être les habitants ? J'activai mes yeux et je remarquai que la totalité des habitants étaient concentrés dans la place central. Toujours accompagné de mon élève, nous nous rendirent très prêt de là. Un homme au tein sombre, accompagné d'un groupe d'environ neuf autres personnes, faisaient étrangement l'inauguration de la toute nouvelle auberge. Tous les citoyens semblaient terrifiés mais ça avait l'air de peu importer à l'orateur.

▬ Et bientôt mesdames et messieurs, cet établissement deviendra le lieu de rencontre de tous les brigands du pays. N'ayez crainte, ils achèteront dans vos boutiques et vous serez en toute tranquillité. Cependant, n'allez pas nous dénoncer à Konoha ou ailleurs, nous pouvons sévir. Il continua à s'exclamer devant la foule pendant de longues minutes, ça m'ennuyait mais on ne pouvait agir maintenant, pas devant tous ces gens, c'était trop dangereux.

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Message(#) Sujet: Re: L'auberge des morts [PV] L'auberge des morts [PV] EmptyJeu 20 Sep 2012 - 2:28

    Alors que nous furent réveillé de bonne heure, enfin que Kenzo me réveillai de bonne heure, nous nous mirent en route pour atteindre le point de rendez-vous pour accomplir au plus vite la mission. Le trajet se passait calmement, nous parlions de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, de la famille, des femmes et s'en suit des conversations inutiles mais créant des liens entre les hommes. Ce fut quelques heures plus tard que nous arrivèrent à notre destination. Le village était silencieux. Pas un chat se trouvait dehors. La scène faisait penser à un vieux film de western, la scène juste avant que deux hommes n'arrivent pour se tirer dessus. Kenzo coupait mes pensées pour me signaler que les villageois se trouvaient près d'une auberge, sur une grande place avec leurs ravisseurs. Il me fit signe d'avancer jusqu'à l'échoppe. Une fois sur place, nous ne pouvions pas aller plus loin sinon nous allions nous faire surprendre et la mission allait être un échec. J'entendais alors la voix puissante d'un homme brisait le silence glacial qui avait lieu. Cet homme disait que cette échoppe allait être le lieu de rencontre de tout les brigands du coin et que ces derniers allaient se comporter comme de simple civils et donc payer ce qu'ils doivent payer et ainsi de suite. Ces paroles étaient de bien belles paroles mais ça n'allait jamais se réaliser. C'est comme tendre une sucette à un enfant, lui dire de la prendre et qu'il préfère manger une carotte, ça n'existe pas ! L'homme ténébreux menaçai les villageois en leur demandant de ne pas prévenir le village caché de la feuille ou alors ils allaient sévir. Trop tard, le village était déjà au courant et ses hommes étaient déjà sur place en train de l'écouter. Je voulais intervenir immédiatement mais ne ne savions peu de choses sur ces hommes et il était dit que la groupuscule possédait sous se ordres des ninjas. Certes de faibles shinobis mais il en avait quand même. Mais surtout, ils avaient peut-être des complices ailleurs, et un peine nous les aurions fait déguerpir qu'ils reviendraient en force. Non, ce qu'il fallait, c'était collecter des informations. Je regardais Kenzo et lui murmurais, de sorte que personnes ne m'entendent:

      « Il vaut mieux se séparer une fois que les villageois auront retrouver leurs activités pour pouvoir les interroger à l'abris des regards indiscrets. Peut-être que ces hommes ont d'autres complices. Il faut réunir le plus d'informations possible »


    Ce fut sur ces paroles que je m'éloignai dans l'ombre pour prendre une autre position pour me détacher du Hyûga. M'introduisant dans les ténèbres et voguant comme une panthère, je pris position non loin d'une boulangerie. Il suffisait simplement d'attendre que les malfrats eurent finit leur spitch pour que les civils puissent reprendre leurs activités et que nous puissions être tranquille pour les questionner. Les minutes passèrent, six pour être précise. Pendant ce temps là, j'étais en train d'affûter mon sabre, assis sur une pierre dans l'ombre, contre une vieille battisse. Je vis alors un homme accompagné d'une femme et d'un enfant, puis un vieillard, s'ensuivit une horde des villageois retournant à leurs occupations. Ca y est, nous allions pouvoir mettre mon plan en route. Une jeune demoiselle entrait dans la boulangerie, et je m'introduisis derrière elle, sans qu'elle fasse attention. Je me trouvais derrière elle et voulant ma prévenir de ma présence, je lui mis ma main droite sur la bouche et lui dit d'une voix basse:

      « Taisez-vous, je suis un shinobi du village caché de la feuille. J'ai été envoyé pour vous aider, pour vous débarrasser de ces hors la loi. Ne criez pas, je ne vous veux pas de mal, juste vous poser quelques questions »


    Sentant la jeune femme se laisser faire et acquise d'un simple hochement de tête, je lâchais l'emprise que j'avais sur elle et lui expliquait toute l'histoire de qui j'étais, pourquoi j'étais là, quel était mon but et s'en suis les milles explications possibles. C'était à mon tour de lui poser des questions, ce que je fis immédiatement après.

      « Savez-vous combien il y a de shinobi dans le groupe des brigands? Et ce groupe est-il seul où y a-t-il d'autres membres en dehors du village ? »


    Ces questions étaient assez simple et si elle avait des informations, ce devait être les seules qu'elle avait. Je m'essayais précipitamment derrière le comptoir lorsque j'entendis un homme s'approchant de la boulangerie. Il était moins une, l'homme se contentait de déposer des journaux et il ne m'avait pas vu, heureusement puisque je ne savais pas si c'était un ennemi ou non, ne l'ayant pas vu puisque je m'étais caché pour jouer la sécurité. La jeune demoiselle me rejoignait et me répondit:

      « Je ne sais pas combien il y en a, je ne crois pas qu'il y en a, je n'ai vu que de simples brigands. Ils ne sont que le groupe que vous avez vu. Du moins, pour le moment car d'autres brigands arriveront lorsque le mot sera passé »


    Je savais qu'elle ignorait tout le reste, et qu'elle n'allait pas pouvoir me donner plus d'informations mais qu'est-ce que nous pourrions savoir de plus à part cela ? Le reste était inutile, nous avions toutes les cartes en mains. J’espérais que Kenzo avait plus d’informations que moi, même si cela devait être suffisant et que les autres villageois ne devaient seulement connaitre les mêmes renseignements que moi à présent, si ce n'est moins. Me déplaçant toujours à l'ombre, je me rendis en direction du point où le Hyuga et moi nous nous étions séparés pour nous retrouver et échanger nos informations.
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Message(#) Sujet: Re: L'auberge des morts [PV] L'auberge des morts [PV] EmptyMer 3 Oct 2012 - 11:37

Spoiler:

    J'étais arrivé sur les lieux où je devais retrouver mon sensei. Ce dernier était déjà là, m'attendant avec un bout de papier en main. Il me dit de le prendre et de le lire, puis ce fut d'un coup qu'il disparu dans un nuage de fumée. Etait-ce vraiment lui ou un clone, je n'en savais rien et je m'en fichais. Ce que je voulais savoir, c'était surtout le pourquoi du comment il me laissait seul ici, lors d'une mission aussi périlleuse. Un simple Genin ne pourrait rien faire contre un groupe de shinobi associés à des malfaiteurs. Ouvrant en hâte le rouleau, je commençais à lire ce qui y était inscrit. Les informations qui était écrites dessus concernait la mission de rang B sur laquelle nous étions penché. Cela l'administration de Konoha, de nouvelles informations venaient de tomber et le groupe de brigands n'avaient aucun shinobi comme allié. Kenzo était donc rappeler au village pour faire une autre mission, plus dangereuse encore. Ouf, j'étais soulagé tout d'un coup, je n'allais pas faire une mission suicide ! L'ordre de mission était devenu vraiment simple à présent, il me suffisait seulement de débarrasser le village d'hommes qui était hors la loi, ne possédant aucunes caractéristiques qui pouvaient mettre ma vie en danger. Plutôt que d'y aller en finesse comme nous l'avions suggéré pour éviter tout soucis vis à vis des villageois qui auraient pu être en danger. La mission était devenu une mission de rang C du coup, alors pourquoi faire dans le grand art, autant y aller tête baisser sans réfléchir, leur mettre une bonne correction, les faire fuir et tout était finit. Ce n'était pas très original mais lorsque l'on fait une mission d'un niveau si faible, on les a toutes faites.

    Ni une ni deux, je mis mon plan à exécution. Regardant à gauche, à droite, enfin un peu partout, je ne vis pas un chat à l'horizon. Je m'approchais alors de l'auberge, dans l'ombre des différents bâtiments se trouvant à proximité de moi, me faufilant tel un fauve se rapprochant de sa proie sans se faire remarquer. J'étais à présent contre l'une des façades de l'auberge, dans un renfoncement. Ils étaient dix mais aucunes menaces n'étaient apparentes. Malgré le fait que je n'allais pas faire dans le finesse, je décidais de ne pas me fatiguer. En fait, j'allais y aller comme un fou mais de façon réfléchis. Créant un de mes clones de cendres, je lui ordonna d'entrer dans le commerce des brigands. Bien sur, comme tout clone, il exécuta mes ordres et pénétra dans le lieu.

    Le clone ouvrant la porte et faisant quelques peu, je recevais les informations en tant réel qu'il avait. A l'intérieur de l'auberge, il n'y avait que les neuf hommes, accompagnés de leur chef que nous avions vu plus tôt. Aucun civil, aucun innocent ne s'y trouvait. Mon clone était cependant en train de se faire attaquer mais il n'y avais nul crainte pour lui, car étant fait de cendre, il peut se recomposer à l'infini du moment qu'il ne se fait pas attaquer par une attaque trop puissante. Etant donné que mes adversaires n'étaient que de simples bandits lambdas, il n'allait pas être détruit aussi facilement, il fallait qu'ils en veuillent pour le faire. Mon clone servait de diversion, pendant ce temps là, j'entrais à mon tour dans l'auberge mais par la fenêtre. Faisant quelques mudras, je laissais émaner de mon corps une grosse quantité de cendres qui allait me servir à les déstabiliser en coupant leur souffle. La cendre était vraiment un art puissant, discret et sans bavures. Je n'en avais jamais pris réellement conscience avant que je ne rencontre la légende du village caché de la feuille: Samidare Teichirô. Les minuscules parcelles de cendres entraient dans la pièce où se trouvaient les ennemis du petit village, en ma compagnie. Le temps que je n'arrive, trois ennemis étaient déjà au sol, battu sans vrai problèmes par mon clone. Je n'avais presque rien à faire, ça en devenait fatiguant. Enfin, tout ce passait bien avant qu'un homme se rende compte que ce n'était qu'un clone fait de cendre et ne décide de lancer de l'eau sur ma copie. Cela fait, mon clone était pâteux, s'écroula au sol et disparu dans un nuage de fumé. Tous les yeux étaient à présent tournés sur moi. La plan ne se passait pas exactement comme je le voulais. J'eux un petit sourire en coin dû à ma nervosité e leur dit:

      « Coucou ? »


    Il se jetèrent tous sur moi à corps perdu. Non non, mauvaise idée les gars, arrêtez de faire ça. Cependant, ils continuaient toujours leur offensive puisqu'il ne savait pas ce que je pensais, il n'était pas dans ma tête après tout. Ils arrivèrent tous à ma hauteur un peu près en même temps. Je fermais les yeux, me concentrais et une fraction de secondes plus tard, je laissais émaner à nouveau de mon corps de la cendre mais cette dernière prit immédiatement feu, créant une vague d'air chaud autour de moi, soufflant sur mes assaillants. La vague d'air chaud était tellement chaude que quiconque résiste au vent, il se retrouvera brûlé de façon importante. Cette technique de protection très puissante, c'était également la légende du village du village shinobi du pays du feu qui me l'avait enseigné lors de notre première rencontre. Elle ne m'avait pas beaucoup servis pour le moment, elle était plutôt dangereuse. Sur les sept ennemis qui restaient, quatre essayèrent de tenir tête à ma technique et se retrouvèrent les bras, le visage et leurs vêtements brûlés. Je n'aimais pas la violence, j'étais quelqu'un qui voulait faire prôner la paix mais pas de cette façon. La violence n'engendre que la violence, donc pourquoi les shinobis essayent de faire respecter la paix et se faisant la guerre ? C'était d'ailleurs le cas actuel, pourquoi nous allions entrer en guerre contre le village caché du sable ? Enfin, mes pensées furent coupées lorsque que deux ennemis se remirent difficilement sur leur jambes, laissant le dernier qui avait valdinguer contre un meuble et s'étant assommé. Ils essayaient tant bien que mal de courir en ma direction pour continuer le combat. Ils étaient courageux, je ne pouvais que leur accordé mais ils étaient quand même des hors la loi et je ne pouvais laisser faire leur agissement.

    Concentrant mon chakra dans mes deux bras, je les fis s'enflammer. Du moins, les flammes entouraient mes bras et ceci allait me permettre de rendre mes coups plus puissant. Accélérant en leur direction, j'arrivais et une infime seconde à leur hauteur, déployant mes bras comme un faucon déployant ses ailes et je les percutais au niveau du coup. Un laria, rien ne valait cette attaque pour finir un combat. C'était un coup puissant, brut mais également gracieux et technique. Les deux hommes s’effondrèrent en arrière comme des piquets, inconscients comme tout les autres. C'était bon, ils avaient eut leur comptes. Prenant une corde se trouvant par terre, je regroupais tout les malfrats et les attachais les uns autres autres. Je les traînais jusqu'à la place avec un cagots de tomate, les plaça bien au milieu et déposa un mot à côté. Sur le papier, j'avais écrit:

      « Cher villageois, vous voilà débarrassé de vos ennuis. Je vous laisse vous venger mais aucune violence ne sera tolérer. Signer, le géant vert de Konoha »


    Je pris alors immédiatement la route pour rentrer au village. J'avais bien le droit à une bonne journée de repos. Enfin, j'avais de la route avant d'être dans mon lit douillet que je me devais de faire mon rapport.
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