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 Konoha, victime du grand banditisme. [Rang B]

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Saitô Atasuke
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Konoha, victime du grand banditisme. [Rang B] Empty
Message(#) Sujet: Konoha, victime du grand banditisme. [Rang B] Konoha, victime du grand banditisme. [Rang B] EmptyMar 11 Sep 2012 - 19:11

Ahhh, ces histoires de bandits.. Toujours la même rengaine, et ce depuis des semaines, que dis-je, des mois si ce n'est des années. Chaque semaine on entend par-ci par-là des histoires en rapport avec ces hors la loi et qui alimentent en masse les légendes urbaines. Pour certains, ces criminels sont d'anciens shinobis expérimentés qui se sont volontairement marginalisé du reste de la société pour ne vouer leur vie qu'aux délits et autres méfaits, tandis que pour d'autres ils ne sont qu'une espèce d'immense bande organisée, qui ignore totalement les frontières qui peuvent séparer les différents pays, et qui tirent leur puissance de part leur surnombre. Toutes ces hypothèses aussi diverses que farfelues ont fait des bandits les personnes les plus craintes dans ce bas monde par les citoyens et surtout par les commerçants.. Après les shinobis des pays rivaux. Toujours est-il que Konoha recensait de plus en plus de plaintes concernant des problèmes qui avaient un rapport direct ou indirect avec des bandes de malfaiteurs.. Des histoires d'agression et de vol dans 100% des cas. En effet, puisque ces personnes vivaient à la fois partout et nul part, le seul moyen pour eux d'engranger un minimum de ressources était de se les procurer via des méthodes moralement discutables.

Quant à moi ? Hé bien, récemment promu chuunin, je pouvais désormais m'enquérir de missions qui autrefois me contraignaient à être surveillé par un supérieur hiérarchique. Grâce à ma nomination, j'allais assurer moi même une de mes toutes premières missions d'élimination, sans l'aide d'une tiers personne. Il y de cela une semaine encore j'aurai dû être accompagné, suivre des instructions bien précises et n'agir que lorsque l'on me le demanderait.. Mais aujourd'hui, je pourrais enfin agir de mon propre chef. Chaque décision m'appartiendra.. Ce qui en soit peut être aussi utile que dangereux. Je vivais cette première mission solo potentiellement dangereuse comme un souffle de liberté, comme si enfin au sein de mon village on commençait à m'attribuer une quelconque attention, un semblant d'importance. Bien entendu, il était hors de question de laisser l'excitation prendre le pas sur le sérieux et la minutie dont je devais faire preuve au cours de cette tâche. Rien d'extraordinaire sur le papier en revanche.. Une de nos importations avait été intercepté par un groupe de bandit, il fallait maintenant la retrouver. La subtilité de cette mission résidait dans le fait qu'un de nos ninjas avait perdu la vie en tentant de retrouver le camp des malfrats. Plus qu'une simple affaire de vol, il s'agissait d'un règlement de compte envers la communauté des bandits. En ces temps de crise avec les villages cachés voisins, il ne fallait pas montrer aux yeux du monde un régime trop laxiste, il ne fallait pas que le bruit court que Konoha laisse ses hommes se faire abattre impunément. Les dirigeants du village de la feuille avaient là l'occasion de faire passer un message aux éventuels personnes qui seraient tenté de se montrer hostiles à notre égard.

Bref, pas de temps à perdre, plus tôt j'aurai quitté ma maison, plus tôt j'en aurais fini avec la mission. Ayant passé la majeur partie de mon enfance élevé par des bandits, je connaissais à peu près par coeur l'endroit des diverses planques ou ils stockaient leur butin.. J'avais eu d'autant plus des indications quand au lieu susceptible d'être la cachette des voleurs. Bien évidemment, la forêt était le lieu idéal. Les planques étaient nombreuses, on pouvait faire difficilement plus discret, et surtout, il n'était pas évident de se repérer dans une nature si luxuriante, où chaque arbre se ressemble, et où l'impression d'étouffement se fait très vite ressentir sans quelques astuces de repérage.. Bon évidemment, après une dizaine d'année à cotoyer au quotidien chaque centimètre carré de cette fichue forêt, je me repérais sans réel soucis, reconnaissant même de temps à autre des endroits que j'avais pour habitude de fréquenter dans mon enfance. Une pointe de nostalgie m'envahit à la vue de certain lieu familier.. Mais pas le temps de se remémorer les bons souvenirs.

Arrivé en plein milieu de la forêt, et à quelques centaines de mètres à peine de l'endroit ou les bandits avaient été vus pour la dernière fois, je devais à présent me faire discret. Il n'était pas rare que les camps attribuaient à certain de leurs membres le rôle de taupe. Quatre hommes, répartis respectivement au nord, au sud, à l'est et à l'ouest, à environ cent mètres du camp, afin de surveiller les activités suspectes dans le coin. Mon défunt père tenait ce rôle, et je savais de lui que les taupes étaient lourdement armés, mais ne maîtrisait pas la moitié des armes à leur disposition. J'allais forcémment en croiser un sur ma route, ça pouvait même être quelqu'un avec qui j'ai grandis, mais au fond, seule la bonne réussite de la mission m'importait, et je savais dès lors qu'éliminer un de ces quatre types serait nécessaire pour ne pas alerter la meute.. Surtout que, si ces mecs avaient réussis à tuer un de nos shinobis, c'est que, soit certains d'entre eux maîtrisent les arts shinobis, et cette hypothèse me paraît à l'heure actuelle peu probable, soit notre ninja avait été dépassé par le nombre d'ennemis s'opposant à lui.. Mais il était hors de question de laisser cette mort impunie. Je continuais mon chemin, sautant d'arbre en arbre, me faisant craquer quelques branches malgré mon pas léger. Finalement, j'aperçus au loin une des taupes, comme prévu. Chose courante chez les bandit, celui-ci s'était blotti contre un arbre, complètement endormi. De là ou j'étais, je pouvais tenter une attaque discrète et efficace. Une cible somnolante était rarement difficile à atteindre. Je sortis de ma sacoche un kunaï, le lança en direction du bandit, puis mon couteau vint se loger dans la carrotide de l'homme. Aucun bruit ne se fit entendre, du moins rien d'audible à l'échelle humaine. Parfait, je pouvais continuer en toute tranquilité.

Arrivé à destination.. Grosse surprise. Devant moi se dressent un camp parfaitement établi. Plusieurs tentes dressés avec du tissus crasseux et des bout de bois pourris qui servent de pilier. Les tentes sont disposées de sorte à former un cercle d'environ 8 mètres de diamètre. Le sol est à composé à moitié d'herbe morte, et à moitié de boue. Au milieu se dresse un immense feu, et dont la fumée est rapidement étouffée par l'immensité des arbres, ce qui empêche de les repérer par le ciel. Parmi cette petite communauté, il doit y avoir 10 ou 11 hommes armés, le reste est composé de femme et d'enfants.. Cependant, quelque chose retient mon attention.. A côté de la plus grande des tentes, qui doit être celle du chef, se trouve une espèce de grosse cage métallique rouillée. A l'intérieur, un petit bonhomme, d'environ 6 ans maximum, pleurant à chaudes larmes, et juste à côté, un des bandits, lourdement armé, visiblement en train de le surveiller. Ma surprise est d'autant plus grande que tout les hommes du village semblent discuter avec des étrangers. En plissant les yeux pour tenter d'avoir une meilleure vision d'ensemble, je crois repérer sur la tête de ces 2 étrangers des bandeaux propres à ceux des villages shinobis. Impossible en revanche de savoir leur provenance. Vu les cris qui s'échappent de la bouche des deux camps, la conversation doit être houleuse et pas spécialement amicale. Fort heureusement, je me trouve à une vingtaine de mètre du camp, et le terrain boueux est majoritairement composé d'eau. Je descend le plus discrètement du monde de mon arbre.. De toutes façons, vu la dispute qui anime les gens à l'intérieur du camp, ils n'ont certainement pas pour priorité de porter leur attention sur les arbres aux alentours.

Une fois au sol, j'effectue quelques mudras et utilise mon assimilation acqueuse. Mon corps se liquéfie, jusqu'à s'unir avec l'eau qui noie la terre. Le terrain étant intégralement constitué d'eau et de terre, je peux me déplacer presque partout dans le camp, le tout avec une infinie discrétion. Restant tout de même sur mes gardes, j'avance lentement à travers cette eau sale et odorante. Je me trouve désormais à cinq mètres maximum de ces gens, et leur conversation n'a plus aucun secret pour moi.


"Bon sang ! Ca fait trois jours qu'on a fait ce que vous vouliez ! On s'est caché le temps que la pilule passe, mais rendez nous notre fils maintenant !"

Leur fils ? Le gamin qui chiale depuis tout à l'heure serait le fils de ces shinobis ? Des shinobis déserteurs d'après ce que je vois, puisque leurs bandeaux sont lacérer par la pointe d'un kunaï.. Tellement abîmé d'ailleurs que je peine à reconnaître leur village d'origine. Celui qui semble être le chef des bandits prend la parole à son tour.

"Ok vous nous avez ramener le butin, mais qui nous dit que vous allez pas nous buter tous un par un une fois qu'on aura relâché votre morpion ? "

"On n'a pas de temps à perdre avec vous ! Les forces de notre village sont à nos trousses et on a juste envie de s'en aller loin !"

Pas la peine de chercher plus loin. Les bandits avaient sûrement réussis à intercepter ces shinobis pendant leur cavale, ils en ont profités pour s'en prendre au plus vulnérable des trois, et ont joué au jeu du chantage.. Le coup classique en soit.. Sauf que maintenant j'avais des adversaires plus redoutables dans ma ligne de mire. Plus que des shinobis, ils étaient des parents prêts à tout pour sauver leur progéniture. Me trouvant à cinq mètres d'eux, je surgis derrière les onze bandits se trouvant face aux deux déserteurs. Deux de mes kunai vinrent se planter dans la nuque de deux d'entre eux, tandis que les autres se retournèrent alors, mais une grande partie se fit surprendre par les ninjas déserteurs, qui ne se firent pas prier pour exécuter le reste des bandits grâce à leurs jutsus et avec mon aide. Ne perdant pas une seconde, je sortis un autre kunaï, et vint le planter dans le buste de celui qui gardait la cage, avant de me diriger vers lui à toute vitesse pour lui mettre un coup de coude dans la gorge, ce qui l'acheva sur le coup. Les femmes et les enfants étaient rentrés dans leurs tentes, ils n'étaient pas ma priorité de toutes manières. A part les taupes, tout les hommes du village venaient d'être tués. En face de moi se trouvait les deux déserteurs.

"Merci.. Merci beaucoup ! On va enf.."

Puis le regard du père se dirigea vers mon bras droit.. Ce même bras sur lequel était attaché mon bandeau à l'effigie de Konoha. Il comprit alors que je n'étais pas venu en sauveur, mais plutôt en tant que bourreau. Ma mission était de ramener la marchandise, qui se trouvait à quelques mètres du camp, mais aussi d'éliminer ceux qui s'en étaient pris ouvertement au konohajin. La tension était palpable, le combat semblait inévitable.. Mais quelque chose au fond de moi m'empêchait d'attaquer le premier. Ces gens n'avaient fait qu'obéir à des criminels de peur que leur enfant se fasse tuer.. Et j'éprouvais une immense honte et un malaise profond à l'idée de tuer un couple devant son propre gosse.

"Pitié.. Nous ne voulions pas.. On vous le jure... On était terrorisé à l'idée qu'on fasse du mal à notre fils.. Nous n'avons aucune haine envers votre village... Pitié.. Les gens de notre village nous recherchent partout.. Nous connaissons un endroit ou aller se planquer.. Mais on doit partir vite !"

J'avalai ma salive.. Complètement désemparé devant une telle situation, je ne savais trop comment réagir. Une grosse boule dans ma gorge m'empêchait d'aligner correctement mes mots, et l'enfant derrière moi qui pleurait auprès de sa mère n'arrangeait pas les choses.. Mais qu'est ce que je pouvais faire ? Ils vont bien se douter à Konoha que, lorsque j'irai faire mon rapport, qu'une dizaine de bandit à peine armé n'ont pas pu à eux seuls tuer un shinobi de Konoha.. Même si les forces étaient inégales, il aurait pu facilement battre en retraite.. Konoha va se douter de la supercherie.. Tant pis pour les états d'âme.

"Je suis désolé.."

Le combat était lancé. A deux contre un, je n'avais pas la moindre chance, surtout qu'ils avaient l'air assez expérimenté. J'effectuai donc quelques mudras et exécuta un jutsu qui commença à faire apparaître un brouillard épais. Moi de mon côté, j'allai de nouveau me cacher dans l'eau du sol, le temps que le brouillard s'installe. Les shinobis quant à eux, était dos à l'autre, de sorte à parer les attaques en traitre.. Rusé dans le genre.. Cependant, malgré leurs précautions, j'avais l'avantage du terrain. Je réapparut donc quelques mètres plus loin, sans qu'ils ne puissent me voir. Je sortis ma flûte mais ne vit pas arriver le père de famille, qui me colla un coup de pied monumental dans la tempe ! Mon visage se mit immédiatement à pisser le sang. J'avais dû me faire repérer à cause du bruit de mon pas dans la boue. Sa femme quant à elle fit apparaître une boule de feu dans sa bouche avant de me la lancer, alors que je me trouvais encore au sol. Roulant sur le côté pour esquiver, je ne pus empêcher mon bras droit de prendre feu, ainsi que la moitié de mon visage d'être superficiellement brûlée. La feu s'éteignit rapidement grâce à l'eau, mais je ne pouvais pas me permettre de subir des attaques supplémantaires. Dans l'angoisse de la mort et dans la peur de perdre son enfant, la mère fonça sur moi, désirant m'achever avec un simple kunaï. Je bloquai le coup simplement, avant de la pousser de toutes mes forces contre la cage ou se trouvait son fils. Le choc l'assoma. Le père, encore surpris, ne vit pas arriver mon attaque. Je conçentrai une décharge éléctrique dans mes doigts avant de la lui balancer en plein dans le ventre. Ce choc violent, mais pas mortel, lui vit voir des étoiles.

Reprenant mes esprit, je retirai de ma sacoche tout les parchemins explosifs qui me restaient. Je vins plaquer le père et la mère contre la cage, avant de les ficeler à cette même cage avec les fils des parchemins. Ce furent des centaines de parchemins qui les gardaient à présent prisonniers, les empêchant de s'en aller, sous risque de mourir. Je ne voulais pas prendre l'initiative de les tuer. Je retournai à Konoha quelques heures plus tard. Faisant mon rapport, je leur expliquai que les bandits étaient morts, que les femmes s'étaient enfuis et qu'ils pouvaient envoyer des hommes récupérer toute la marchandise. Je les mis aussi au courant à propos des prisonniers, leur disant qu'ils feraient ce qu'ils veulent d'eux et de leur enfant..
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