Citation :

Un important sous-fifre de Makka a été repéré à Tsuchi no Kuni. Un clan fidèle à Suna, un regroupement formant un village dans les montagnes, a signalé qu’un homme est venu leur rendre visite, leur proposant de se joindre à la terroriste. On ignore si c’est vrai, on ignore si c’est un faux semblant, si ce n’est qu’un Nukenin puissant tentant de profiter du succès de Makka pour s’accaparer la gloire. Ce qui inquiète Suna, et laisse sous-entendre la force du Nukenin, c’est que le clan fidèle ne donne plus aucune nouvelle. Faite un rapport de la situation et sur ce « messager de Makka », si possible, arrêtez le.

La guerre approchait à pas de géant, chaque jour qui passait nous rapprochait un peu plus de l’hécatombe, j'observais Suna depuis la fenêtre de mes quartiers quand on frappa à ma porte, il s'agissait d'un chuunin, je l'avais déjà vu mais ne perdis pas mon temps en politesse, un simple bonjour et au revoir. Je dépliai le papier qu'il m'eut remit, un ordre de mission signé de la main d'un homme que je connaissais bien, Raiu Kenji, notre nouveau Kazekage. J'avais appris ça il y a peu de temps, je revenais de mission quand un genin m'interpella pour m'expliquer, je ne connaissais même pas ce gamin.. Tout ça pour dire que ce fut soudain, du moins pour moi. Après notre discussion au ruine du qg du kakumeigun je n'étais pas malheureuse de la disparition du croûton. La missive faisait état d'une situation préoccupante à Tsuchi no Kuni, je n'étais jamais allé là bas, je ne connaissais pas le pays cependant je savais lire une carte.

Je devais rejoindre un ninja, Kichigai, à l'entrée du village dans quelques heures, un shinobi de haut rang selon l'écriteau. Je suivis les instructions et me rendis au lieu de rendez vous sous un soleil de plomb. Là bas je ne vis personne, j'attendis alors quelques minutes histoire de dire que j'ai attendu, et ne voyant pas mon probable coéquipier je décidai d'avancer. Le pays de la roche était au nord de Kaze, j'avais au moins trois jours de marche à vive allure devant moi pour y arriver. Je ne savais pas me téléporter, du moins pas encore. Une demie heure dans le désert et toujours pas trace du Sunajin. Je me demandais ce qu'il pouvait bien faire, ou alors peut être était il déjà parti, sans m'attendre. Qu'à cela ne tienne, je finirai bien par le voir à un moment ou à un autre. Puis finalement au loin je vis une silhouette au milieu du désert, comme ça, qui avançait. J'accélérai un peu et arrivai à une poignée de mètres. Je l'interpellai d'une voix douce pensant que c'était peut être lui.

« Oyo ! Kichigaiii ! Tu ne m'as pas attendu, y a un problème? »

Ça ce trouve j'étais en train de causer à un parfait inconnu qui plus est pouvait être dangereux, enfin, hostile du moins ! J'avançais tout en prenant garde. De dos il ressemblait un peu à Hayato, d'ailleurs cela faisait depuis un long moment que je ne l'avais pas vu, parti en mission d’après ce que j'avais pus entendre à droite et à gauche. Une vie sentimentale assez bancale ces derniers temps, il fallait le dire. Enfin, je reportai mon attention sur l'homme du désert, j'allais bientôt savoir s'il s'agissait bien de ''lui'', ou d'un autre. La direction qu'il suivait m'invitait à penser que c'était peut être mon coéquipier. Étrangement le ciel commençait à se couvrir, c'était tellement rare au pays du vent, un nuage noir chargé d'eau, enfin, j’espérais.

L'étreinte mortelle, l'homme suffoquait, ma main émettait une certaine pression sur son cou. Je lâchais prise, laissant le corps inerte s'effondre sur le sol. Et bien pour une fois que une mission de rang A se passe plutôt bien. En ce moment, Suna avait beaucoup de travail, une certaine pénurie de haut gradé, ce qui augmentait les distributions de missions. Le sang sur le sol, quelques corps inertes sur le sol, mon regard balayait ce groupe de nukenin. Comment pouvaient-il défier la grandeur de Suna. Un énorme sourire se formait sur mon visage découvert, leurs regards émanant la peur, et oui c'était comme ça la vie, quand on attaquait plus gros que soi, on ne pouvait que finir dans les abysses des enfers. Craquant mes cervicales, je reprenais le colis, soigneusement entreposé dans ma sacoche, je balançais rapidement un kunai avec un parchemin explosif dans la salle. Sortant de cette dernière, une explosion retentit. Aucune trace de mon passage, aucun témoin, j'étais qualifié pour ce genre de mission. En effet, être un assassin était dans mes cordes, surtout que j'étais le chef du Rinyuaru. Quelques débris calcinés sur mon chemin, je ne pouvais que rentrer à Suna pour rapporter le colis. Depuis Aare avait été tué par Kenji, j'avais soudainement eu l'envie de montrer mon visage. Mon armure au placard, je pouvais me balader librement. Bon les inconvénients, le fait que mes ennemis gardent mon visage dans leur mémoire. Mais bon ça encore, je pouvais abattre mes ennemis. Colis en poche, je pouvais désormais rejoindre Suna.

Le retour à mon pays s'était bien passé. Aucune attaque de nukenin, j'avais pu déguster une bonne bouteille de Saké lors de ma marche. Le liquide sucrée dégoulinant sur ma lèvre inférieur, j'avançais paisiblement vers Suna. L'énorme citadelle en vue, j'avais accompli ma mission sans trop d'accroche. Ceux qui me tracassait, c'était le faite que j'ai encore du travail. En effet, lorsque Aare s'était fait tué par Kenji, ce duo de déserteur s'était évaporé sans dire au revoir. Même pas un petit signe de la main, il m'avait laissé en plan comme une vieille chaussette. Tant pis, au moins je pouvais rapidement prendre du niveau. Analysant mes papiers de Shinobi, je déposais mon colis à l'un des gardes. De plus, on m'avait informer que j'avais choisi pour effectuer une mission de rang S en compagnie d'Habashi Zanshi. Une jonin contrôlant la chaleur selon mes rapports, je le savais que j'allais avoir du travail à mon retour. Je prenais quand même de l'ampleur au sein du village. Le parchemin en main, je pouvais désormais savoir ce que j'allais devoir faire avec Zanshi. Encore du Makka dans l'air, et bien, ça me plaisait bien.

En attente de la jonin, je profitais de ce moment pour remplir la pense. Une bonne brochette en bouche, j'avais même pris deux chameaux pour le trajet. J'en avais marre de marcher avec mes jambes. Alors que je m'avançais vers le désert pour préparer les chameaux, une jeune femme m'interpella. Mon coeur battait à l'attente de ce ton si doux. Mon instinct de preux chevalier, voyez vous, je me retournais rapidement vers la jeune femme. Sa chevelure flamboyante, de belles formes, j'étais sous le choc. Une si belle femme interpellait un si belle homme, je peux vous dire que ça vous fait quelques choses.


Sautant sur le chameau, je regardais Zanshi d'un regard doux. Et bien, j'allais pouvoir me délecter de ces si belles formes. J'en bavais en y pensant. Attrapant une cigarette de ma veste, je l'allumais paisiblement, tout en dirigeant mon regard vers la belle rousse.