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 [C] Sweating Bullets

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Rakurai
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Message(#) Sujet: [C] Sweating Bullets [C] Sweating Bullets EmptyDim 27 Mai 2012 - 23:58

Il la regarde droit dans les yeux. Ces yeux bleus qui le fascinent. Pas à cause leur couleur. Mais par la peur qui se lit dedans, et qui se manifeste également dans tout le corps engourdi qui gît à ses pieds, encore vivant – plus pour longtemps. Les membres restants tremblent trop violemment pour que ce soit uniquement dû aux chocs électriques. Les seuls sons qu'elle arrive à émettre sont de petits gémissements timides, sourds, désespérés, qui laissent entendre qu'elle est à bout de souffle. Certains n'ont pas besoin d'en entendre plus pour comprendre que sa gorge a été tranchée avec une précision diabolique, afin de la laisser intentionnellement en vie. Ça y est. Enfin, les yeux s'humidifient. Une larme commence à couler le long de sa joue. Allongée par terre, sur le dos, incapable de bouger le petit doigt – elle n'en a plus -, elle est à sa merci. Elle n'est plus en état de prier pour sa vie, que ce soit physiquement ou mentalement. De toutes manières, elle a déjà essayé. Ça n'a fait que rallonger son agonie. Plus il s'amuse, et plus il en profite. C'est un moment qu'il faut savourer ; au final, ça n'arrive pas si souvent que ça. Une faible proie qui ne peut même plus se débattre, c'est autre chose qu'un simple meurtre par instinct. C'est bien plus subtil. Un plaisir qui l'incite à résister jusqu'au bout à ce que son corps lui réclame. Ça n'est qu'un jeu. Mais, maintenant, cela doit prendre fin. Il dégaine un sabre, prenant autant de temps qu'il en est capable pour que sa victime entende la lame crisser sur le métal du fourreau qu'elle est entrain de quitter. Une dernière réaction qui lui arrache un sourire sadique. Puis, le sang se met à gicler sur ses vêtements déjà souillés, ainsi que sur son visage. Son rire de psychopathe se perd dans le silence de la nuit.

[…]


Citation :
Mon frère a perdu la tête. Sa femme a été tuée d'une manière horrible, et il s'est mis en tête de retrouver le taré qui a fait ça. Je ne sais pas ce qu'il a l'intention de faire s'il y arrive, mais c'est bien trop dangereux. De plus, j'ai appris par un ami qu'il perdait le contrôle de ses actes. Il a agressé un groupe d'innocents dans une auberge où cet ami séjournait (plan ci-joint). Je ne vois rien de bon ressortir de cette histoire. J'ai besoin de vous pour l'arrêter et le ramener à la raison. Je vous en prie.


Étrange. Première impression, suivie d'interrogations. C'est sans aucune importance, mais aller contre la vengeance est un comportement qu'il ne comprend pas. D'ailleurs, en lisant le message, il a vite compris que son auteur est probablement plongé dans un immense trouble psychologique. D'après ce qui est dit dedans, c'est simple à deviner. Mais, même si la manière d'écrire semble pleine de sang-froid, contrebalançant ce sentiment, l'état du parchemin en dit autre chose. Froissé, humidifié par – il en est quasiment certain – la sueur du rédacteur, ces détails témoignent d'une certaine nervosité, qui est d'ailleurs compréhensible. Dans une telle situation, peu importe la relation que l'on partage avec la personne en danger, il semble naturel de ne pas être à l'aise. Oui, peu importe ce que l'on souhaite pour la personne, on espère que ce n'est pas le contraire qui va se produire.

Citation :
J'ai besoin de votre aide. Je recherche l'homme qui a mutilé ma femme avant de la tuer. Je veux me venger, mais j'ai besoin d'aide. J'ai été attaqué par une bande de malfrats dans l'auberge ou j'ai fait étape la nuit dernière. J'ai besoin de votre protection, car je pense que ça ne sera pas la dernière fois. Ma famille a essayé de me dissuader de faire ce que je fais, mais... S'ils sont à l'origine de cette attaque... Il est même possible que ce soit l'un de mes proches qui ait commandité ce meurtre... J'ai besoin d'aide... Je séjourne actuellement au Marcassin Agité, je vous y attends avant de reprendre mes recherches.

Celui-là est bien plus émotif. L'encre a quelque peu bavé en deux endroits. Des larmes. La pire faiblesse de l'être humain. Ce qui en fait une proie facile, peu résistante. La manifestation de ses craintes, de quoi s'en amuser. Être incapable de retenir ses sentiments, c'est ouvrir la porte de son esprit à quiconque aurait envie d'y entrer. Rakurai passe sa langue sur ses lèvres, comme s'il essayait d'y récupérer le goût de quelque chose. Perturbé ? Pas le moins du monde - du moins, pas dans le sens où on pourrait le croire. Bien qu'il soit évident que ces deux demandes sont liées, les anomalies et contradictions ne le déstabilisent aucunement. Il a à peine besoin de réfléchir. Chacun des commanditaires ignore la demande de l'autre, ce qui va lui faciliter considérablement la tâche. La preuve ? Ils évoquent tous deux la même auberge, non loin de sa position actuelle, au milieu de la jungle d'Ame no Kuni. Ils sont donc d'accord au moins sur ce point : il s'est passé quelque chose à cet endroit.

Il se demande ce qui sera le plus amusant. Il sait très bien que le meurtre l'attire bien plus que de sauver des vies. Il penche donc tout naturellement du côté du malheureux veuf, celui qui cherche la vengeance à tout prix. Cependant, il semble que cet homme souhaite l'assouvir par lui-même. Bien qu'il n'en soit pas certain pour l'instant, son intérêt s'en trouve diminué. Si, quel que soit son choix, son rôle doit se réduire à protéger quelqu'un, cela sera d'un ennui terrible. Il ne peut pas se contenter de ça. Il lui faudra une distraction supplémentaire, quelque chose qui pourra justifier son déplacement. Il n'est encore sûr de rien. Le voilà mêlé à une histoire dans laquelle deux versions s'opposent. Il ne se perd pas dans des réflexions inutiles sur le pourquoi du comment, ou encore à imaginer les différents scénarios qui pourraient prendre forme. Tout cela n'a que peu d'intérêt. L'incertain se révèle souvent être du fictif, auquel cas on a perdu du temps à l'envisager. Il n'est pas comme ça. Il va simplement se mettre en route vers la taverne évoquée dans chacun des parchemins. Pour savoir ce qui s'est passé, c'est tout con : il suffit de demander aux témoins ce qu'ils ont vu. Ils ne mentiront pas. En tous cas, pas à lui. Par chance – mais il ne croit pas à la chance -, il s'avère que ça ne lui fera même pas faire de détour si l'envie lui prend d'aller rencontrer le veuf en personne, au Marcassin Agité, après cette première étape. Bah, de toutes façons, il s'y rendra quoi qu'il apprenne. Peu importe qui a dit la vérité et qui a menti ; le malheureux et son frère souhaitent tous deux qu'il aille à la rencontre du premier.

Le trajet a été court. Quelques heures, tout au plus. Étant parti peu avant que le soleil n'arrive à son zénith, c'est le milieu de l'après-midi lorsqu'il arrive dans cette étrange auberge, qui semble avoir poussé de manière naturelle dans la dense végétation de la jungle, avant d'avoir été envahie et aménagée par les hommes. Le bois dont elle est faite est exactement le même que celui des arbres qui la dissimulent. L'impression qu'elle dégage, vue de l'extérieur, est mystérieuse. Certains pourraient même la trouver menaçante, dangereuse – pas lui. Non pas qu'elle soit dissimulée, mais elle se fond étrangement bien dans son environnement. Il l'a à peine relevé. Il se soucie rarement de l'apparence des choses. D'autant plus qu'à l'intérieur, il s'agit simplement d'une auberge banale : une grande salle remplie de tables et de chaises, un comptoir, un escalier menant à l'étage. Un point de chute pour les différents explorateurs des environs ou pour les voyageurs, qui s'avèrent être bien plus nombreux que ce que l'on pourrait penser. Les discussions vont bon train, et l'irruption d'un grand homme aux cheveux sombres tombant devant son visage, dissimulé sous son manteau et sa capuche, ne les dérange en rien. C'est à peine si certains clients lui accordent un simple regard. Retirant le couvre-chef qui cache ses traits, il s'avance vers le comptoir. Il ne compte pas perdre de temps ; s'il peut éviter de payer deux nuits, il aime autant. Il lève alors sa voix grave mais neutre, sans vraiment essayer de rester discret, pour s'adresser au tenancier, un homme encore relativement jeune à l'apparence solide.


« Il paraît qu'il y a eu un problème dans cette auberge, récemment. Pas besoin de politesses, c'est inutile.
Et ben voilà, tout le monde est au courant. Encore heureux que ça ne vous fasse pas fuir pour autant. Vous êtes censé le régler, c'est ça ? L'homme n'a pas l'air hostile à cette idée. Sûrement un habitué des shinobi en mission de traque ou d'assassinat...
Pour ça, j'ai besoin de détails avant tout. Et d'un verre plein.
Ça, je pourrais encore les donner dans cinquante ans sans en oublier un seul ! V'la votre verre. C'était un pauvre type qui s'était assis là-bas, dans le coin. Il avait l'air de vouloir rester seul. Il était dos au mur et avait l'air pas mal perturbé, disons. Il faisait des gestes bizarres dans le vide, et marmonnait pour lui-même. Il touchait même pas à sa bière, j'me suis bien demandé s'il comptait la boire ou pas. Enfin... Chez nous, quand on voit un type qui a des problèmes – oui, c'était évident qu'il allait pas bien, le type –, on le laisse pas ruminer tout seul dans son coin. On va lui parler, lui demander ce qui va pas. Et là, il nous a raconté à moi et deux ou trois clients que sa femme avait été mutilé et torturée avant d'être assassinée. Alors nous, on est pas des salauds, on a voulu le réconforter un peu, voilà quoi. Et là, qu'est-ce qu'il nous dit, qu'on servait à rien et qu'il avait besoin de personne pour se venger. Comme j'ai dit, il était pas bien le type, du coup on l'a pas pris pour nous. Mais on a quand même continué, parce que c'est comme ça qu'on fait, et on lui a dit que c'était dangereux se poursuivre un psychopathe, et des trucs comme ça quoi. Et là qu'est-ce qu'il nous fait le type, il s'est jeté sur nous comme un fou furieux. Un pétage de câble en règle. On a essayé de le calmer, mais rien à faire, c'était un vrai forcené. On a abandonné et on a essayé de le dégager d'ici – les clients c'est facilement apeuré, voyez. Il a continué à résister. Et puis là, j'ai pas très bien compris comment, mais un client s'est retrouvé par terre à se tordre de douleur, comme quoi il lui avait pété le bras. A peine que j'me retourne pour voir s'il va bien que le mec m'a éclaté une chaise sur l'arrière du crâne. Alors moi j'étais par terre à moitié dans les vapes, donc j'ai plus trop suivi la suite. Mais ils m'ont raconté qu'ils ont du s'y mettre à six ou sept pour le calmer, et qu'ils ont été obligés de l'assommer avant de le faire sortir sans mal. Bref, un vrai forcené. J'sais bien que c'était récent son drame, mais j'pensais pas qu'on pouvait péter un câble de cette manière... »


Rakurai reste silencieux un instant. Incroyable ce que les taverniers parlent sans s'occuper de qui les écoute. Tant mieux pour lui. L'histoire a été longue, il a même eu le temps de finir son verre. Mais au moins, il sait maintenant tout ce dont il a besoin. Ou presque. Un pressentiment persiste dans son esprit, un petit détail sur lequel il souhaite une dernière précision. Il pose donc sa dernière question avant de partir – ou peut-être la réponse va-t-elle le faire rester encore plus longtemps ?

 « C'était récent, hein... Il en a dit plus sur ce drame ? »


Dernière édition par Rakurai le Lun 28 Mai 2012 - 0:24, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [C] Sweating Bullets [C] Sweating Bullets EmptyDim 27 Mai 2012 - 23:58

La nuit tombe. Finalement, il s'est attardé plus longtemps que prévu. La discussion s'est éternisée ; un élément intéressant s'est ajouté à cette histoire, et il a donc repris plusieurs verres tout en écoutant le tavernier ajouter tous les détails qu'il avait omis dans son premier monologue. Cela lui a permis de prendre goût à cette histoire. Jusque-là, tout cela lui semblait insipide. Aider quelqu'un à assouvir sa vengeance sans avoir l'occasion de tuer, c'est pas l'idéal. C'est même très chiant. Se contenter de ramener quelqu'un au bercail en s'assurant de sa sécurité l'est encore plus. Mais, maintenant, la situation a radicalement changé. Il sait qu'il va s'amuser. Une toute nouvelle motivation, raison pour laquelle il a décidé de continuer sa route sur les chemins du pays de la pluie. Cette conversation avec le tenancier s'est révélée enrichissante à souhait. Il y a pensé presque sans arrêt, ainsi qu'à ses conséquences, depuis qu'il est reparti. A présent, les idées défilent dans sa tête, toutes plus alléchantes les unes que les autres, si bien qu'il ne sait que choisir. Ça se précise au fur et à mesure, cela dit. Parfois, l'ombre d'un sourire passe sur son visage, avant de disparaître en même temps que la pensée qui l'a apportée. Finalement, toute cette réflexion finit par le porter dans une clairière encore éclairée par les dernières lueurs du jour, au milieu de laquelle se trouve sa destination : le Marcassin Agité.

Cette fois, c'est une auberge classique, bien que plus imposante que la précédente, ne serait-ce que parce qu'on peut en admirer la taille depuis l'extérieur. Celle-là ne se dissimule pas dans la nature, non. Bien au contraire, elle semble avoir été plantée en plein milieu du chemin, avec tout le bordel et autres bâtiments annexes nécessaires pour lancer une grande chaîne d'hôtellerie de luxe. Bref, ça pète pas mal. En attendant, la porte émet un grincement strident lorsqu'il la pousse pour entrer. Pas cool, ça. A l'intérieur, comme c'était prévisible, c'est bien plus impressionnant que la pauvre petite taverne de passage qu'il a visitée plus tôt. Plusieurs salles, dont la principale est encore bondée malgré l'heure qui commence à se faire tardive – quoique, c'est peut-être logique, en fait. Avec ce monde, pas facile de trouver l'unique personne qui l'intéresse. Il balaie rapidement la pièce du regard, mais personne ne correspond à la description qu'on lui a faite du pauvre veuf. Logiquement, il ne devrait pas avoir changé de comportement. A moins que le fait de requérir l'aide de quelqu'un l'ait remis en confiance, mais il en doute. Rien ne l'assurait, lorsqu'il a envoyé sa demande, que son destinataire viendrait à sa rescousse.

Rakurai se fraye un chemin à travers les très nombreux clients, pour finalement atteindre le bar. Le bruit des conversations et plaisanteries est omniprésent, ça le dérange. Bah, il ne peut pas vraiment y faire grand chose. Une fois au comptoir, il commande une boisson – répétitif, certes, mais c'est toujours agréable après avoir fait de la route, et c'est le principe d'un bar. Il se met à scruter la salle plus attentivement en attendant. Il commence à se demander si son commanditaire est vraiment présent, lorsqu'il repère enfin une personne qui pourrait être la bonne. Assis seul à une table contre un mur, la tête baissée, le visage dissimulé, comme craintif. Il attrape son verre et traverse à nouveau la foule en direction de cet homme, et s'assied en face de lui sans rien lui demander. Simple tactique psychologique pour vérifier si son intuition est bonne. La réaction ne le trompe pas. Brusquement, l'homme lève la tête. Un regard paniqué, un vague mouvement de recul. Il manque de tomber à la renverse, mais le shinobi lui attrape le poignet avant qu'il ne s'affiche devant tout le monde, et se met à parler d'un ton dur.


« C'est toi qui traques un assassin. Tu le cherches sans même savoir qui c'est, et tu te mets en danger de manière stupide. Ce genre de chose, c'est pas pour les minables comme toi. Regarde-toi, tu es incapable de garder ton calme lorsqu'un inconnu t'approche. Tu n'as pas les tripes pour ça. Tu ne peux pas te venger par toi-même. C'est pour ça que tu as demandé mon aide. T'as de la chance, t'es bien tombé. Je vais t'aider. Et pour commencer, je dois te dire de te méfier de tout le monde. Parce qu'il est plus que probable que celui que tu recherches te connaisse. Mais ça, tu le sais, pas vrai ?
Vous êtes...
commence l'homme, paniqué. Mais Rakurai le coupe.
Oui, je te l'ai dit, je suis là pour t'aider. Et il se trouve que j'ai déjà mené mon enquête. Je sais que tu t'es fait agresser dans l'auberge où tu t'es arrêté hier. Des gens te veulent du mal. C'est évident. C'est pourquoi tu dois te méfier. Les fous sont partout, et ils sont imprévisibles.
Je... Je...
Il est évident que ces paroles ne font que l'angoisser encore plus, au lieu de le rassurer comme le ninja prétend le vouloir. Il commence à trembler violemment, alors que Rakurai lui libère le poignet. Encore un peu...
Tu n'es pas en sécurité. Même avec moi. Ils peuvent nous avoir tous les deux. Il faudra frapper en premier, ne leur laisser aucune opportunité. Tu en es conscient, pas vrai ? Tu le ressens au fond de toi-même. Si tu n'élimines pas les dangers, tu risques de te faire avoir. Et ça, tu n'en as pas envie.
Ah... Ah... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!


L'homme se met à hurler, incapable de retenir sa peur plus longtemps. Une expression démentielle apparaît sur son visage. En un instant, il se lève, faisant tomber sa chaise par terre dans un grand bruit qui attire les regards – du moins, ceux qui ne s'étaient pas déjà détournés suite à son cri -, et se jette sur l'inconnu le plus proche. Il le frappe violemment, lui décrochant probablement la mâchoire et le faisant tomber au sol, avant de se ruer sur un autre client innocent. Après quelques secondes – son temps de réaction ? -, Rakurai se lève à son tour et s'approche de lui par derrière. Il lui passe le bras autour de la gorge, serre violemment afin de l'étouffer. Dans l'assemblée, le silence est devenu maître. Tout le monde a les yeux rivés sur eux, mais personne ne peut voir ce qui se passe réellement. Sous son manteau, le shinobi a dégainé l'un de ses kodachi, avec lequel il a transpercé le corps du pauvre homme qu'il a définitivement rendu fou. Sans se préoccuper de qui que ce soit, il l'entraîne de force à l'extérieur, bousculant sans scrupule les clients ébahis. Il s'éloigne aussi vite qu'il le peut, entraînant avec lui le corps toujours vivant dans l'intention de l'emmener dans la forêt qui limite la clairière. Certains clients les ont suivis, mais ils ne poussent pas la curiosité lorsqu'ils les voient disparaître derrière les arbres. Une fois à l'abri des regards, Rakurai laisse tomber sa victime, vidée de ses forces, contre le tronc d'un arbre. Tremblant, haletant, l'homme ne le regarde même pas. Il semble ne rien avoir compris de ce qui vient de lui arriver. La pulsion monte. Le geste va suivre. Par pur sadisme, le meurtrier prononce ses derniers mots d'une voix froide, avant de lui trancher la gorge.

« C'était moi. »
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