♪ On frappait à la porte. Une secrétaire arrivait et prévenait le Mizukage quant à l'arrivée de son rendez-vous. Il était à l'heure presque trop à l'heure, si ce n'était en avance. Ressortant de la pièce elle laissait place à cet homme. Il semblait jeune, le visage pâle presque mort. Ses lèvres étaient pincés, quelque chose le préoccupait. Il avait très peu de cheveux sur le crâne. En quelques semaines, il avait poussé, mais ce n'était pas suffisant. Ils étaient blancs, sans aucun doute. D'un pas non rassuré, il se mit à bonne distance du chef du village. Il fallait être entendu, mais pas de trop près.
♪ Il remit en place ses vêtements, comme s'il tentait de prendre une assurance qu'il n'avait visiblement pas. Il tira sur son col relevé bleu glace et prit la pose. On voyait en revanche que sous le kimono blanc son corps tremblait. Cela fut très dur de venir ici, mais ce garçon avait mûrement réfléchi, c'était ce qu'il devait faire, c'était ce qu'il était. Il se décida enfin, sous le regard sans doute impatient du mizukage qu'il évitait à tout pris.

‒ Nidaime Mizukage, Kitase Shinichi, je me présente, Kaguya Inochi, villageois de Kirigakure no Sato. Merci d'avoir accepté de me recevoir.
♪ Il mit ses mains devant et derrière son ventre avant de saluer, sans se relever. Cependant ses yeux bleus étaient levés vers le bureau. Il prit une forte respiration avant d'oser se redresser pour en venir au fait.
‒ Je viens ici afin de prêter serment d'allégeance au village et à vous-même. Levant sa main gauche, tournée vers lui comme une griffe inconnue. Je possède la capacité de manipuler mes os et je voudrais offrir ce pouvoir au village. Il abaissa la main. Ne remettant aucun ordres en cause, je vous serais dévoué.

♪ Il s'arrêta sur ce mot. Il lui était tellement familier. C'est d'ailleurs pour cela qu'il avait pris cette décision. Son passé, il lui parlait. Il lui commandait de devenir Ninja Kirijin. La dévotion. Son corps en tremblait toujours. Son passé, il lui était toujours aussi obscure. Il était muet autant qu'il criait. Étrange ...
♪ Inochi fixait maintenant le Mizukage dans l'attente d'une réponse, qu'il ne considérait pas négative. Sa pupille, bleu sur un visage entièrement blanc était intense. Soulignée par des sourcils noirs profonds, on oubliait presque que ses lèvres invisibles tremblaient de doutes. Allait-il accepter ? Qu'allait-il lui proposer ? Devrait-il rajouter quelque chose de plus ? Et s'il disait non ? S'il disait non ... Non ! Il calma son bras droit tendu avec une telle volonté.
♪ Ces impulsions ne devaient pas lui prendre. Elle lui avait déjà joué pas mal de tour en si peu de semaines. Il semblait être en mesure de les contrôler. Ce n'était pas du tout le cas. Qu'on lui dise quelque chose de déplaisait faisait démarrer son corps au quart de tour. Seulement quand c'était lui qui provoquait ce déplaisir, il se sentait capable de se rassurer. C'était vraiment étrange. Hondo lui avait laissé le contrôle de son corps, seulement c'était comme s'il gardait un minimum de contrôle, comme si le pari n'était respecté.... Étrange ...
Il n'avait toujours pas répondu. Toujours pas, il ne répondait. Que faire ? Que dire ? Se taire ? Parler ? ... Plus de questions, de l'action !

‒ Je peux vous paraître prétentieux. Je suis là, à vous dire que je possède une puissance certainement capable d'aider le village et vous, vous devriez me croire sur parole. Je ne peux pas me le permettre. Il agita la tête baissée sur cette phrase. Je suis là, à vous dire que je suis dévoué corps et âme à Kiri et à son chef et vous, vous ne devriez craindre un espion ou pire encore un destructeur. Je ne peux pas me le permettre. Il agita de nouveau, de la même manière. Alors permettez-moi de vous prouver ma valeur ! Froncement de sourcils. Permettez monsieur d'exprimer mes intentions d'une autre manière qu'avec la parole. Je suis votre homme de peine.

♪ Il se tût alors afin d'écouter le mizukage. Ses mots avaient atteint leur but ?

On nait tous quelques part. Certain s'en vante, d'autre comme moi tente de le cacher. Oui, certain naisse dans les familles les plus nobles de ce monde tandis que d'autres naissent dans les bas fonds de la société. Certain côtoie les hautes sphères, d'autres se contentent de vivre leur vie, tout simplement. Toujours est-il que, jusqu'à preuve du contraire, on nait tous à un endroit. On grandit tous quelque part et on a tous un passé. Oui mais voilà, aujourd'hui j'allais faire la connaissance de quelqu'un qui n'avait ni passé, ni lieu de naissance ni quoi que ce soit. Cet homme s'appelait Kaguya Inochi. D'où sortait-il ? Je n'en avais aucune idée. Dans tout les cas il était bien là. Il portait même le nom d'une des familles les plus réputés du Pays de l'Eau. Pourtant qui le connaissait ? Personne. Une famille ? Il n'en avait pas. Il avait juste un nom et, semble-t-il, un pouvoir s'apparentant à celui de l'illustre lignée des Kaguya. Étrange ne trouvez-vous pas ? Encore plus étrange, le fait qu'il vienne de lui-même pour un entretien avec moi. Vous y croyez vous ? Moi, non. Le hasard ne trompe personne ici. Il y avait forcément un soucis avec cet « Inochi ». Ou bien il était déserteur de Kiri et tentait pour une X raison d'infiltrer le village ou bien il y avait un mystère encore plus pesant sur son identité. C'est vrai quoi ! Soyons moins sérieux ! Il y avait des milliers de possibilités !

Il avait en effet très bien pu être perdu par ses parents après un règlement de compte dans un bar puis être adopté par une meute de loup savant dansant le mambo. Puis, dans un élan de génie avait voulu revenir vers son clan tout en se souvenant de son nom ! Mieux encore, il avait pu être congelé pendant des années puis, après une panne de courant, le congélateur ayant sauté ce cher Inochi se réveilla ! Ou non...J'ai mieux ! Largement mieux, cent fois mieux ! Oui, peut-être était-il un extra terrestre. Oh oui, c'était sûrement cela ! Aucun doute la dessus. Bref, trêve de plaisanteries, je devais savoir d'où cet homme sortait. Car oui, Kiri était tout sauf un moulin. On entrait pas chez moi sans que je sache comment ni pourquoi avait-il atterris ici. Aussi étrange que cela puisse donc paraître, j'acceptai de le recevoir – oui, un Kage qui reçoit un genin dans son bureau, ce n'est pas commun –, l'homme à la chevelure d'argent arriva finalement. Il me raconta sa vie pendant un temps et moi je l'écoutais tout en réfléchissant. Son air ne me disait rien mais il avait les cheveux blanc, signe des Kaguya. À première vue il semblait bien Kirijin même si je ne l'avais jamais croisé. C'était étrange. Je le connaissais, j'en était sûr et pourtant j'étais formel à ce propos, je ne l'avais jamais croisé. Enfin bref peu importe ! Il avait prêté allégeance et il souhaitait me prouver ses talents. Mmmmh...Pourquoi pas. Après tout je n'avais pas grand chose à perdre. Par ailleurs, son air me disait vraiment quelques chose. Peut-être qu'en le voyant se battre...Oui, peut-être.

« Hum...J'ai une idée. Une superbe idée même. Viens avec moi. »

Oui, pour une fois que j'avais une idée à peu près potable autant en faire profiter la communauté ! Plus sérieusement, je quittais la salle en compagnie du jeune Kaguya – qui n'était plus tout jeune en réalité – tout en prenant soin d'emmener deux épées avec moi – une qui était bien évidemment mon arme, l'Eiba Eki Kara ainsi qu'une seconde arme, une lame blanche classique qui trainait par là – puis me dirigeai vers le terrain d'entraînement le plus proche du palais. Une fois arrivé, je lançais le katana à Inochi. L'heure du test était arrivée !

« En tant que Kaguya tu as sûrement plus l'habitude d'utiliser tes os néanmoins à Kiri, on apprend à nos plus jeunes ninjas à maîtriser cette arme. Certain en ont même fait leur domaine de prédilection. Allez montre moi ce que tu sais faire.  »

Toujours serein, je portais ma main gauche à mon dos – là où se trouvait mon arme – j'attendais avec impatience qu'il agisse.

Spoiler:

♪ Ses mots furent simples. Ses mots furent courts. Le Mizukage lui demande de la suivre. Il avait une idée, une très bonne idée qu'il voulait lui soumettre. Inochi ne put s'empêcher d'être curieux à propos d'elle. Sa curiosité le mena à voir les actions du chef. Celui-ci emporta deux armes. Une évidence. Inochi allait devoir montrer sa valeur tel qu'il avait pu le demander. Ils eurent ainsi quittés le drôle de bureau du mizukage, presque en hâte.
♪ Un terrain d'entrainement n'était pas loin et ils y pénétrèrent bientôt. C'était une petite parcelle carrée de quinze mètres de côté en plein coeur de la cité entourée de mur en ciment d'une bonne hauteur. A peine était-il entrée dans cette cour de récréation qu'Inochi fut impression par la taille des deux maisons qui bordaient le terrain plat. Trois étages chacune, au moins. En face, il y avait surtout vue sur la cime des arbres de la forêt, mystérieusement cachée derrière un léger voile brumeux. Kitase-sama était déjà arrivé au centre du terrain, sans semblait-il faire attention aux alentours. Et il avait raison, bien que chaque chose fut nouvelle pour lui, ce n'était pas le moment de traîner.
♪ Il sursauta lorsqu'il reçu l'épée en main. Les yeux baissées sur l'arme rangée dans son katana, il écoutait cependant le Nidaime Mizukage... L'habitude de contrôler ses os. C'était encore frais pour lui, il ne maîtrisait pas ce pouvoir. De plus, il était encore en froid avec Hondo. Le pari était tenu et c'était un peu comme s'il ne pouvait pas les utiliser. Bizarre. Bizarre puisque comme le disait son interlocuteur c'était un Kaguya. Kaguya Inochi... Étranger... Kitase Shinichi ajouta que Kiri était fier d'enseigner l'art du sabre à ses plus jeunes pousses. Il avait entendu parlé de personnes en ayant fait leur spécialité. C'était encore tout récent, mais il se souvenait du nom qu'on leur donnait. Les Sabreurs. Paraissait-il que chacun avait une épée capable de prodige. « Allez montre-moi ce que tu sais faire. »

♪ Cette dernière phrase le ramena de sa rêverie. Il sortit l'arme de son étui avec maladresse. Il ne la tenait pas correctement. Il ne se tenait pas correctement. C'était pitoyable à voir. Lui qui avait eut une allure et un ton si convaincu de sa puissance ressemblait maintenant à n'importe quel civil sans capacité aucune. Il était tellement déstabilisé qu'il en laissa tomber l'arme au sol. Surtout, ne pas lever la tête. Surtout, ne pas rencontrer le regard du Mizukage. Montrer ce qu'il savait faire : de la merde, voilà content ! Il ramassa l'arme et l'empoigna fermement pour la tendre légèrement devant soi.

‒ Peut-être as-tu besoin de moi ?

♪ Il tourna la tête à gauche en entendant une voix. C'était sa copie conforme. Un jumeau venait d'apparaître et était adossé au mur, jouant avec quelques phalanges. Ce double n'était pas vraiment comme lui. Il avait le regard noir et hautain. Il releva soudain la tête et Inochi aperçu un sourire mesquin. Hondo ! Cet esprit avait envahi sa tête depuis son réveille et ne le lâchait plus. Inochi ne put cacher sa surprise. Il lui semblait d'ailleurs être incapable de cacher ses émotions. Pour un combattant c'était vraiment dommage. Il tremblait, l'arme aussi.

‒ Non, lui répondit notre héros en se concentrant sur le bout de la lame. Je peux le faire moi-même.
‒ Moi tu sais, termina Hondo sur un air léger, je ne suis que spectateur. Après tout, c'est toi qui a le contrôle.

♪ Un nouveau regard en sa direction et il avait disparu. Tant mieux ! Sa valeur, il allait la trouver, il allait la prouver. Ce n'était pas temps pour le Mizukage qu'il faisait cela. Inochi avait besoin de gagner le pari contre Hondo. Cet esprit était trop arrogant, trop fier de lui. Son apparition mit un doute dans la tête de notre garçon. Il ne bougeait pas, mais son cerveau chauffait. Un doute commençait à apparaitre. Et s'il n'était pas capable ? Et si Hondo était le seul capable de combattre ? Non ! Le Kaguya serra son emprise sur le manche du katana blanc.

♪ Ce n'était pas tout à fait lui qui avait effectué cette action. La même impulsion ! Inochi avança le pied droit et se mit en position d'attaque. Une position qu'il ne connaissait. Son corps c'était mit en marche de lui-même. La négation avait un tel impact sur lui. Cela l'effrayait. On pouvait le voir dans ses yeux. Cette impulsion allait l'aider. Il la suivit alors avec comme mot d'ordre : attaque ! Presque automatiquement il leva les bras, l'arme pointée vers le ciel. Il l'amena à droite, l'épaule gauche légèrement en avant. Quelques secondes d'attente... Pas un mouvement. Seul une respiration profonde.
Puis !
♪ Inochi s'élança. Il couru très vite sur le mizukage en effectuant un arc. Son objectif ? Frapper le côté gauche de Kitase Shinichi. Au dernier moment, il frappa avec force et férocité dans un Kiai non retenu lorsqu'il posa les deux pieds au sol. Ce son produit instinctivement le surpris. Il ne se savait pas capable de cela. Des informations supplémentaires allaient devoir être récupérées à la bibliothèque du village. Sans chercher à savoir si le coup avait été paré, son corps continua son enchainement. L'arme s'abaissa, passa derrière le corps d'Inochi qui effectua un coup latéral rapide et franc, toujours additionné d'un « cri qui tue ». Pas le choix dans ces cas-là. Parer ou crever.
Il osa lever les yeux pour observer les mouvements de l'entraîneur.

L''arme était entre ses mains mais quelque chose n'allait pas. Il était étrange. Hum...Étant quelque peu expert en maniement d'arme je n'avais pas réellement la sensation que le Kaguya ait un quelconque talent dans ce domaine. Il tenait son épée d'une manière hasardeuse. Il ne semblait pas réellement sûr de lui et, comble du comble, l'homme aux cheveux d'argent semblait angoisser à l'idée de me montrer ses talents. Ça s'annonçait vraiment difficile. Je ne savais pas ce qu'il faisait avant de venir à Kiri mais une chose était sûre, ça ne doit pas être un espion vu ses talents. À moins qu'il joue la comédie...Non, impossible. Il avait réellement du mal, ça se voyait. Et puis...Ce Kaguya était vraiment étrange. Il regardait par ci puis par là. Soudainement, je l'entendis parler...A qui ? Bonne question. Tout me laissait croire que ces mots étaient adressés à lui même ou bien à un être sorti tout droit de son imaginaire. Mon dieu, j'avais vraiment affaire à un taré. Ou à un Kirijin – les deux étant semblables – voyons le bon coté des choses, si comme je le pensais il n'était pas un espion, il allait très vite s'intégrer à la population.

Oui, je comptais plus les malades comme Lilith, les tarés dans le genre de Sei ou même encore de Gintoki. Enfin bref, il allait se plaire dans notre magnifique village, ça c'était sûr. Bref, trêve de plaisanteries, revenons-en à nos moutons. L'homme devait me montrer ses capacités mais visiblement il hésitait...Ou plutôt parlait à l'homme invisible. Dans tout les cas, il n'avait même pas essayer de s'approcher de moi. Mais à peine allais-je essayer de le provoquer qu'il fut prit d'une étrange impulsion. Une sorte de réflexe inné. Comme un talent caché qui s'était réveillé après une long sommeil. Il fonça donc vers moi avec moi tout en poussant des cris étranges...Chaud. Vraiment chaud. Qui est donc ce mec ? Je n'en avais aucune idée. Dans tout les cas, je devais être prêt à esquiver puis, si possible, à contre-attaquer. Pour ce faire, je dégainai mon sabre à toute vitesse puis esquivais la première offensive du Kaguya. Un coup d'œil par ci, puis par là. Son offensive n'était visiblement pas terminé. Il allait vite en plus le bougre. Il jouait bien la comédie tout à l'heure. J'aurai dû faire un peu plus attention. Mon mouvement d'esquive n'étant pas parfait, j'allais me faire toucher. Enfin...Non. Toujours fidèle à moi-même, j'usais d'un de mes boost de vitesse les plus impressionnant. Hop un petit mouvement vers la gauche et c'est terminé ! Je m'écartais ensuite de lui afin de ne plus avoir à craindre une quelconque attaque. Victoire du peuple ! Quoi comment ça j'avais triché ? Depuis quand un sabreur n'a-t-il pas le droit d'utiliser du ninjutsu pour améliorer ses capacités hein ? Et puis quand bien même j'avais pas le droit je m'en foutais pas mal. Après tout comme le disait un grand homme dont je tairais le nom :
La loi,c'est moi.

Sous entendu, je fais ce que je veux quand je veux, si je veux, où je le veux. Et ce que je voulais actuellement c'était tester ce cher Inochi. Offensivement il était bon, il n'y avait pas à dire mais était-il tout aussi talentueux pour ce qui était de se protéger ? J'en étais moins sûr. Débout à quelques mètres de lui, je m'amusais à passer ma main sur mon front tout en feintant la fatigue.

« Fiou...J'ai eu chaud. Bon ça m'a l'air très bien tout ça. Sur ce on va arrêter sinon je sens que je vais devoir me battre sérieusement et je ne préfère pas trop me forcer sans quoi je ne réponds plus de rien. »

Au son de ma voix, on voyait clairement que je blaguais avec le jeune homme néanmoins, au plus profond de moi, j'étais tout à fait sérieux. Je n'avais pas le sens de la mesure. Oui, j'étais le genre d'homme capable de tirer au boulet de canon pour abattre une simple mouche. Par conséquent, il valait mieux que j'évite tout combat un tant soit peu sérieux avec mes semblables si je ne voulais pas qu'il lui arrive la même chose qu'à ce pauvre N-... Enfin peu importe. Il était doué et étrangement j'avais confiance en lui. Il n'était que genin mais nul doute qu'il allait vite gravir les échelons. Par ailleurs sa maîtrise de la lame n'avait rien de commun. Peut-être pouvait-il...Non, il ne le pouvait pas. Ou bien ...Oh et puis après tout, je n'avais rien à perdre. Il était mort et JE l'avais tué alors bon. Autant voir s'il pouvait en être digne.

« Tu peux disposer. Reviens au palais dans deux jours. J'aurai un présent pour toi. »

♪ L'entraîneur esquiva. D'une certaine façon Inochi fut surpris. Non pas d'entendre deux armes blanches s'entrechoquer, mais de surtout ne pas entendre deux armes s'entrechoquer à deux reprises. Basiquement, le premier coup fut stoppé. Techniquement, le second coup fut esquivé. C'était étrange de la part d'un mizukage d'esquiver un coup de sabre. Il n'était pas extraordinairement puissant et le parer était un jeu d'enfant. Enfin, c'était ce qui semblait à Inochi. Il ne lui semblait avoir eu aucun enseignement au sabre, aucune connaissance de ce mode de combat. C'était la première fois qu'il tenait une arme. C'était la première fois depuis son réveil. Son lui oublié devait être un sacré bon sabreur pour que son corps s'en souvienne.
♪ Décalé sur la gauche, Kitase Shinichi laissait Inochi fixe. Il tenait fermement son arme, encore sous le coup de l'impulsion. Seulement, il tentait de la contenir. Il grelottait encore. Ajouté à cela, de la surprise se lisait dans ses yeux arrondis. Étonnement. Notre homme se redressa, laissant tomber l'arme au sol avec lenteur. Il se tourna vers le chef qui passait sa main au front. Fatigué ... ? Étrange ... Le Kitase dit quelques mots. Il stoppa la démonstration pour une raison bidon. Il stoppa la démonstration avec humour. Inochi n'était pas attentif, trop concentré sur ce qui lui arrivait. Il ne comprenait carrément rien.

« Tu peux disposer. Reviens au palais dans deux jours. J'aurai un présent pour toi. »

♪ C'était les derniers mots de son adversaire du moment avant qu'il ne disparaisse, laissant notre garçon au beau milieu du terrain. Alone, il s'effondra. Toute sa tension disparut en un instant et il ne se sentait plus capable de rien. Tête baissée sur l'arme, une main lui tira le menton. Il tomba nez à nez avec son reflet sombre. Dans ses yeux, Inochi pouvait lire une grande déception. Était-ce le signe d'un échec ? Mais pourtant, le Nidaime allait lui offrir quelque chose. Était-ce le signe d'une réussite ? Qu'était-ce ? Tout simplement.

‒ Franchement, tu aurais pu faire mieux.
Inochi allait répondre à Hondo lorsqu'il le vit attraper l'épée de sa main libre. Il obligea notre garçon à se relever du pouce.
‒ Tu ne mérites pas de contrôler ce corps. Regarde-moi ce que tu as fait, de la merde.
‒ Je n'ai pas besoin de toi pour combattre, s'exclama Inochi mettant sa main sur celle de Hondo. Ce corps connait plus de choses que toi !
Ils tenaient l'arme, se regardant les yeux dans les yeux.
‒ Ce corps, tu ne le maitrises pas. Tu n'es pas capable de voir le potentiel qu'il possède. Laisse-moi te montrer.
‒ Non ! Inochi tira l'arme vers lui, Hondo lâcha prise. Retourne dans ma tête.
‒ Tu n'vas tout d'même pas m'donner des ordres en plus !
‒ Que tu crois Hondo. J'ai le contrôle du corps. Je décide. Ce n'est pas plus simple que cela.
‒ Attend d'être dans la merde, répondit Honodo en disparaissant, tu as besoin de moi...


♪ Inochi a réfléchi deux jours durant à se demander quel présent parlé deux jours passés il allait dans le futur posséder. Un passé composé de rien le subjuguait. Il devenait impératif de connaître ce passé simplement pour panser et penser au futur. Son intérieur en guerre ne l'aidait pas à oublier tout cela. Pour transgresser les étapes, Inochi usait d'artifices efficaces et subversifs, c'est-à-dire d'une méthode capable de renverser sa perception. Il la sentait déjà agir. Ses impulsions étaient calmes, son corps était détendu et son esprit libéré.
♪ C'est ainsi qu'il se présenta de nouveau devant le nidaime mizukage. C'est ainsi qu'il se tenait droit. Des cernes étaient cachées derrière un maquillage. Il n'avait que très peu dormi et ne voulait pas le montrer. Ses lèvres étaient plus roses et ses yeux plus sombre que la dernière fois. Une partie de l'effet était dû à la luminosité. Il pleuvait aujourd'hui. Les nuages sombres couvraient tout le village, abaissant la hauteur du ciel. Des fenêtres, on pouvait aisément observer les parapluies dans les rues. Inochi portait sous le bras une cape humide noire. Elle l'avait tenu au sec pour venir jusqu'ici. Il avait quelque chose de plus décontracté qu'au premier rendez-vous. Jean noirs, t-shirt violet sombre sous une chemise blanche à col et manches relevés. On pouvait voir des bracelets d'argents. On pouvait entre ces bracelets se cogner les uns contre les autres. Il tremblait. Visuellement, cela pouvait être perçu comme du stress ou bien de la timidité. En fait, il s'agissait des quelques effets secondaires de la fourberie.

♪ Kitase Shinichi allait lui remettre quelque chose. Ce quelque chose, Inochi se sentait prêt à en prendre le plus grand soin. Il le savait, cet objet allait signifier la confiance, l'acception de son allégeance et sa propre dévotion envers le village. Que ce soit un bracelet, une arme ou bien une personne, ce présent deviendrait son souvenir le plus précieux. Les yeux rivés sur le Mizukage, son regard restait vide. Ses yeux comme tout son corps attendait un signe du chef pour bouger. C'était sans doute le début de sa transformation.
« Ne remettant aucun ordre en cause, je vous serais dévoué. »
♪ C'était des paroles de machines. C'était des paroles que Inochi portait fièrement. Si pour servir le village, il fallait oublier ses sentiments alors le Kaguya le ferait. Il n'avait nul souvenir, nul proche, rien à quoi se raccrocher. Sa dépendance était ce qui allait le tenir en vie. Une telle servitude, il ne savait si elle était rare au village, mais notre garçon croyait être l'un des êtres les plus loyal du village, bien qu'il n'eut rencontré personne ou peu depuis sa sortie de l'hôpital. Une machine. C'était un mot un peu barbare pour dénoncer son état d'esprit. Un ordre du ninja le plus puissant du village ne devait pas être discuté, ni contredit. Il devait juste être exécuté, point.
♪ Le tout maintenant était de créer une puissance confiance avec le mizukage pour que celui-ci n'est plus à formuler de mots pour qu'Inochi comprenne. Hondo avait fait cette suggestion bien avant qu'il n'offre ses services. Selon lui, c'était un moyen puissant que notre homme allait proposer. Bien sûr, Kitase Shinichi ne le connaissait pas et lui-même ne connaissait pas le mizukage. Seulement, pour il ne savait quel prodigue, son corps n'était pas réticent lorsqu'il s'imaginait un passé proche de cette personne. Inochi était vraiment perturbé. Son corps connaissait plus de choses que son esprit, effrayant !

♪ Inochi salua le chef du village caché de la brume. Qu'allait-il se passer ?
‒ Mizukage-sama.

De retour chez moi après ce petit « entraînement avec ce cher Inochi », je me remis au travail. En effet, j'avais encore quelques papiers importants à signer. La routine en somme. En tout cas, j'avais été agréablement surpris par la capacités de ce jeune Kaguya. Je n'en attendais pas autant de lui. Et dire qu'il n'était que genin. Ma rencontre avec lui avait quelque peu bouleversé ma journée qui s'annonçait pourtant des plus banales si bien que j'avais hâte de le revoir dans deux jours. Oui, j'avais hâte de savoir si oui ou non il allait être apte à maîtriser cette arme qui cherchait depuis maintenant quelques temps un nouveau propriétaire. Peut-être était-ce lui ? Peut-être que la providence, dans un élan de bonté, me l'avait envoyé afin qu'il puisse, tout comme l'avait fait l'épéiste autrefois, maîtriser l'arme à pouvoir du nom d'Hen'keirai ? Peut-être oui. Un sourire aux lèvres, je fis appeler une de mes assistantes alors que j'étais encore dans mon bureau. D'un ton clair et ferme, je lui demandais de m'amener l'arme à pouvoir du défunt Nai. Celle-ci allait reposer dans mon bureau le temps qu'un sabreur digne vienne la chercher, le temps que Kaguya Inochi vienne la chercher en somme. Si tout ce passait comme je l'entendais – et il avait intérêt d'en être ainsi – d'ici deux jours cette lame allait quitter mon bureau. En attendant, j'entreposai l'arme sur une petite commode de bois, à droite de mon bureau. Ainsi, la lame allait trôner ici le temps que l'homme à la chevelure d'argent revienne chercher son dû.

Les secondes, les minutes, les heures et bientôt les jours passèrent. J'étais, comme à mon habitude, cloué dans ce maudit bureau à travailler. Bien évidemment de temps à autre je pris l'air histoire de faire une pause dans mes devoirs de Kage toutefois je passais le plus clair de mon temps à lire et signer des documents ou même à assister à des réunions pour le moins ennuyantes si bien que j'en avais presque oublié le petit rendez-vous que j'avais donné à notre ami Kaguya. Fort heureusement, mon assistante était là pour le rappeler. « Kaguya Inochi arrive sur votre demande » m'avait-elle dit alors que je planchais sur un document portant sur la rénovation d'une partie du centre-ville de Kiri. Laissant mes affaires de coté, je me préparais à recevoir l'homme sans passé. Une fois arrivé, ce dernier se tint droit comme un bâton et me salua très humblement. Les manières du shinobi de la brume me firent d'ailleurs sourire le temps d'une fraction de seconde. Plongeant mes yeux bleus dans les siens, je repris un air plus grave et solennel. Ce que j'allais lui dire là était relativement important. De ce fait, je me devais d'être un minimum sérieux. Prenant mon stylo et un bout de papier, je gribouillais quelques mots et formes pour le moins étranges et le tendis vers le ninja de la brume.

« Tiens, cadeau ! Un autographe ! Ne me dis pas merci, ça vient du fond du cœur. »

Moi, sérieux ? Ha ha ha...C'était tout bonnement impossible. Il fallait forcément que je fasse le gamin, c'était plus fort que moi. De la même façon que certaine personne ont des addictions à l'alcool, à la cigarette ou je ne sais trop quoi encore, moi je ne pouvais m'empêcher de faire des vieilles blagues vaseuses dans ce genre là. Enfin peu importe ; Je devais me ressaisir sans quoi je risquais vraiment de passer pour un abruti fini auprès de mes ninjas. Effectivement, je voyais déjà la réaction du Kaguya. Lui que j'avais fais patienter deux jours en lui promettant un présent exceptionnel pour finalement lui offrir un simple bout de papier avec écrit dessus un nom dont il n'avait que faire.

« Je blague bien entendu. Ton cadeau se trouve là-bas. Il s'agit d'un sabre à pouvoir. Bien entendu avant de le prendre tu dois me montrer si tu es capable ou non de le maîtriser, disais-je tout en pointant la commode à ma droite. »

Se trouvait là, l'arme ou du moins « l'ancienne » arme de Nai. Bien entendu je ne comptais la lui céder comme si de rien était. J'allais au préalable m'assurer une seconde fois qu'il était en mesure de la maîtriser. Après tout, d'après moi, ce n'était pas le sabreur qui choisissais l'arme mais c'était le sabre qui choisissais son propriétaire. Je n'avais fait que trouver un homme qui – selon moi – était digne de la porter. Toujours est-il que, chef du village ou non, ce n'était pas à moi de décider s'il était en mesure de la porter mais bien à Hen'keirai elle-même. Ainsi, il allait devoir me faire une petite démonstration de ses talents avec cette arme. S'il arrivait à la maîtriser alors cela voudrait dire que le sabre à pouvoir avait adopté Inochi dans le cas contraire et bien elle resterait là, dans mon bureau attendant qu'une tiers personne vienne la prendre et vienne se montrer digne d'elle.

♪ Inochi se releva assez rapidement. Le Mizukage avait un stylo et une feuille en main. Que pouvait-il bien faire ? Inochi n'esquissa aucun mouvement, simplement intrigué par l'action du chef du village caché de la brume. Puis il le tendit à notre homme. Lorsque celui-ci eut le bout de feuille en main et tandis qu'il l'examinait, le Mizukage ajouta quelques mots.
Quoi ?! Un cadeau ?! Un autographe ?! Mais il se moque de moi ?!
♪ Une rage certaine apparut en son coeur, son bras gauche frémissait. Il se mit soudaine à trembler. Cette chose, dans son corps, était véritablement enragé à la moindre contradiction. Utilisant sa main droite pour tenter de calmer sa consoeur, Inochi tenait maintenant fermement sa poitrine, côté cœur. Comme une crise, il se plia légèrement, regardant vers les sol. Son corps entier tremblait. On pouvait entendre ses gémissements. Contre sa volonté de paraître faible en face du Mizukage, Inochi ne se sentait pas capable de faire grand-chose. Les yeux ouverts à l'extrême, il avait l'étrange sensation de pouvoir perdre ses yeux à n'importe quelle seconde.
Non !
♪ Ce simple mot suffit à lui faire reprendre le contrôle. Il cessa de trembler. Il cessa se serrer sa poitrine. Les mains toujours crispées, il se redressa avec lenteur. Une goutte de sueur apparu le long de son visage. Elle le quitta pour le sol en bois lorsque notre amnésique reprit enfin une posture descente. Dans ses yeux on pouvait lire toutes les excuses imaginables. Il s'inclina également afin d'augmenter l'impact de ses excuses.
« Je blague bien entendu... »

♪ Inochi releva la tête et fit que le Mizukage indiquait quelque chose du doigt. Il pivota le torse et aperçu une petite commode. Shinichi Kitase continuait. La véritable récompense s'y trouvait. Il devait prouver qu'il était capable d'obtenir définitivement ce bijou. Quel était-il ? Après avoir demandé l'autorisation visuelle du grand big boss, le Kaguya s'approcha. Il déposa ses mains sur les deux poignées rondes de ce meuble travaillé. Lentement, il ouvrit le premier tiroir. Sur un coussin violet reposait un katana. Mal rangé, celui-ci devait être placé en diagonal pour passer. C'était un long katana, à vue d'oeil de plus de deux mètres de long. Son poids était conséquent mais étrangement, il n'avait aucune difficulté à le soulever. Inochi le sortit délicatement en regardant le mizukage.
Un Katana ? Vraiment ?
♪ Inochi tint l'arme droit devant lui et sortit de quelques centimètres la lame. Elles n'étaient pas luisante comme un katana normal. Sa couleur noire cachait un violet parfait. Ce sabre était spécial, Inochi en avait la certitude. Refermant le tout, ses yeux affichaient un être serein et déterminé à prouver sa valeur : « Je suis votre homme de peine » lui fait-il dit deux jours auparavant. Cela resterait vrai. « Tu dois me montrer si tu es capable ou non de le maîtriser » résonnait les paroles du Mizukage. Droit devant le Kitase, Shinichi lui proposa de prouver cela dès maintenant, au terrain d'entrainement.

♪ Il ne fallut pas longtemps afin que chacun ne reprenne la même position que deux jours auparavant. Aujourd'hui, le voile sur les arbres étaient moins opaques. L'esprit d'Inochi également était clair. Il lui fallait être capable de maîtriser cette arme s'il voulait que le Mizukage l'accepte comme arme. Il lui fallait être capable de découvrir le secret de ce sabre s'il voulait obtenir un but dans la vie. Cette histoire d'amnésie le laissait un peu vide. Sans passé, certains pensaient qu'on ne pouvait se créer de futur. Mais Inochi pensait savoir qui il était, c'était amplement suffisant dans son esprit pour être reconnu.
♪ Inochi sortit avec rigueur le trésor de son étui, qu'il déposa au sol. C'était beaucoup trop long pour que ce ne soit qu'un katana, il lui faudrait surement faire quelques recherches à la bibliothèque ultérieurement. Maladroitement, comme précédemment, il tremblait en portant cette arme. L'espace d'un instant, il perdit toute confiance en lui. Hondo avait raison finalement, ce corps, il ne le maîtrisait pas. Peut-être devait-il renoncer à sa fierté et lui permettre de prendre un peu le contrôle... Lorsqu'il tourna la tête pour remettre ses idées en place, il se vit, à côté du Mizukage.
♪ Hondo était à nouveau ressortit de sa tête et avait un regard en aller-retours entre lui et le Kitase. Qu'il pouvait être énervant... « Vas-y Inochi, montre-moi comment tu peux être un loser. » Froncement de sourcil, en plus il le provoquait. C'était vraiment moche de sa part. Pour la peine, notre homme se focalisa entièrement sur l'épée. Il oublia le mizukage. Il oublia Hondo. Il oublia tout ce qui pouvait l'entourer. Le Kaguya devait maîtriser cette arme, c'était une condition nécessaire. Oui ... Il pouvait le faire !

♪ Cette pensée positive activa quelque chose. Contrairement aux pulsions nerveuses, ses mains libérèrent durant un cour moment une bonne dose de chakra. Visible à l'oeil nue, ce chakra pénétra dans l'arme. Quelques secondes de silence, rien. Puis, l'arme commença à bouger d'elle-même. Elle s'agitait tel un écureuil ayant hiberner tout l'hiver. C'était dur, mais une énergie folle était perçue par Inochi.
Cette arme... elle est étrange ...
♪ Ce fut du coup une certaine surprise de ressentir un petit d'électricité. Inochi lâcha sa prise de main droite. L'arme était alors assez lourde et finit par toucher le sol. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant l'arme s'agiter de nouveau. Celle-ci ... absorbait la terre environnante ! Elle en absorbait une énorme quantité. Elle grossissait, grossissait énormément. Lorsque fut rassasiée, Inochi se demandait ce qu'il devait faire maintenant. Il entreprit alors de reprendre l'arme en main. Posant à nouveau ses deux mains, il fit un pas en arrière lorsque l'arme effectua presque d'elle-même un lâcher de terre verticale. C'était vraiment impressionnant à voir de son côté.
Cette arme... elle est spéciale !
♪ A nouveau, une impulsion électrique lui parvient. Cette fois par contre, il la laissa tomber au sol. A peine avait-elle quitté ses mains que la terre autour semblait ne plus adhérer. Quand elle tomba au sol, la terre s'éparpilla et l'arme redevint normal, basique. Inochi leva les yeux vers le Mizukage. Son visage exprimait clairement ses mots, sans qu'il n'eut à les prononcer : « Qu'est-ce que ... ? »
♪ A gauche, Hondo riait. Il n'admettait pas qu'Inochi puisse avoir le cran de maîtriser le sabre. Il était même persuadé que cela était un simple coup de chance et que sans lui au combat, ce n'était qu'une bouse. Dans un coin de son esprit Inochi était d'accord avec lui. Seulement le lui dire de cette manière était tout à fait inappropriée et notre Kaguya amnésique espérait vraiment avoir impressionné Kitase Shinichi. Le cadeau était-il finalement à lui ? Allait-il finalement devenir un membre des forces armées de kiri ? Tout reposait dans la réaction de cet homme. Son avenir était entre ses mains et cela mettait Inochi très mal à l'aise. Avoir fait quelque chose de ce sabre n'était peut-être qu'un coup de chance...