Important:

Parait que le voyage allait durer deux jours. J’suis donc allé m’approvisionner en tabac. De quoi tenir jusqu’à ce qu’on puisse mettre pieds sur terre. C’était également l’occasion de goûter aux cigares made in Kiri, mais aussi la bouffe. Les aut’, ils ont acceptés de participer à l’événement pour pouvoir avancer d’un pas dans l’hiérarchie du village. Se faire cogner pour s’imposer… Si c’est pas bidon. Moi au moins, j’ai des ambitions d’homme ! Un homme qui doit faire face à la cruelle réalité. Un homme qui va se faire cogner pour de la bouffe quoi…

Achats faits, je me redirigeais vers le lieu du rendez-vous, les poches plus légères. A chaque fois, cet enfoiré de revendeur me pompait mes économies. Larmes aux yeux, je marchais lentement, mais sûrement parait-il, vers les portes, le traitant de tous les noms. Derrière moi, les gens se chuchotaient « Il est taré ou quoi ? », et je me retournai, les fusillant de mon regard de criminel, les yeux pissant le sang, enflés par le manque de sommeil. J’ai même fait pleurer quat’ mômes. Et ça, ça remontait vachement le morale.

Mon arrivée coïncida avec la fin du speech du Raikage. Ce dernier laissait, à l’accoutumée, une mèche retomber sur son visage. Le p’tit frimeur. Ca me saoulait plus que tout. J’avais envie de lui en coller une, mais cela impliquerait que je finirai en brochettes… Ou en bouilli pour bébés.

La curiosité ne m’ayant pas lâché la grappe, je me permis de demander à l’un des gamins :

« - Il disait quoi ?

-Rien de nouveau. Par contre mec j’ai vraiment hâte d’y être. J’vais tous les exploser ces bâtards et…

- Epargne-moi ça. Il a rien dit sur la bouffe ? La réception ? S’il y aura des femmes ou pas ? »

Je pris sa réaction pour une réponse négative. Pour un début, je manquais de motivation. Surtout avec le looooooooong loooooooong looooong voya…khhhhhh.

©Tori

Cela faisait longtemps que j'enchaînais entraînement sur entraînement, mais j'avais dû prendre trois jours de pauses afin d'attaquer l'examen Chuunin au maximum de capacité. Je ne connaissais pas du tout la difficulté de l'examen Chuunin. A vrai dire, je n'avais pas du tout d'idée concernant l'étendue de la difficulté de cet examen crucial. J'osais à peine imaginer qui seront mes adversaires. Je stressai comme je n'avais jamais stressé auparavant. C'était un stress profond et insupportable, j'avais vraiment très peur. L'examen Chuunin est assez rare et je me devais de le réussir pour montrer de quoi le clan Dentô était capable ; aujourd'hui, je devais normalement aller voyager dans le monde, mais c'était sans compter sur cet examen Chuunin qui s'avérait mieux pour améliorer mes capacités ; néanmoins, en ce qui concerne mon autonomie et ma liberté vis-à-vis de la famille, ce n'est pas ce que j'espérais le plus, mais j'ose penser qu'en étant Chuunin, les missions sont plus fréquentes que maintenant, donc il me fallait à tout prix réussir cet examen qui était quasiment vital pour moi. Si je deviens Chuunin, je jouerai dans la cours des grands, les Genin me respecteront et me regarderont de bas en levant leurs yeux, voilà pourquoi je voulais devenir Chuunin à tout prix.

Dans n'importe quelle chose, il y a de bons côtés et de mauvais côtés. Je devais analyser chacun d'eux pour trouver ma réelle motivation. Il fallait que je trouve les bons côtés et les mauvais côtés que possèdent cet examen. Je commençais à réfléchir à cela et à ma stratégie de combat que je devais employer. J'avais élaboré plusieurs stratégies qui me serviront en fonction de mon adversaire. Je me levai puis partis dans la douche tout en pensant une nouvelle fois aux stratégies que j'ai élaboré et à leurs bons ou mauvais côtés. Je pensais aux risques et aux opportunités qu'offraient mes stratégies. J'étais resté longtemps dans cette douche et la quantité d'eau dépensée était assez énorme. Je m'habillai puis partis me concocter un petit-déjeuner. Je commençai alors à ingurgiter mon petit-déjeuner qui semblait assez rempli. C'était un petit-déjeuner digne d'un long voyage jusqu'au village de Kiri.

Je venais de me laver ma bouche et mes mains puis saisissai la porte, tournai la poignée, fis un pas dehors, me retournai puis pour finir fermai la porte à clé. Il était temps pour moi de partir en direction des portes du village et entreprendre un long et dur voyage. Je vagabondai dans les rues du village caché des nuages. Je vis un tas de Shinobi et civil. Ils étaient tous heureux et parlaient de ce fameux examen. Je demandai à un Chuunin ce que c'était vraiment l'examen Chuunin.

"Bonjour, je participe à l'examen Chuunin. J'aimerai savoir ce que tu penses de cet examen ? A quoi sert-il et vos adversaires sont-ils très forts ?"

"L'examen Chuunin sert à équilibrer les puissances Shinobi. Il sert aussi à se faire de l'argent en pariant sur la victoire d'un candidat lors d'un combat. Les adversaires sont assez puissants. Si tu as de la chance, tu peux arriver premier à l'examen Chuunin, mais cela ne t'assure pas ton admission au grade Chuunin. Il te faut utiliser ton cerveau. Si tu tombes sur un adversaire aussi fort que toi avec des facultés quasiment identiques, c'est la stratégie qui fait la différence. Alors, utilises ton cerveau et analyses les capacités de ton adversaire. Ça compte comme un critère de réussite à l'examen et je pense même que c'est le seul critère si tu veux mon avis."

"Je te remercie pour ton aide qui m'a été si précieuse."

Je continuais mon chemin tout en pensant à ce que m'avait dit le Chuunin. Si j'étais le sujet de paris, les gens devraient normalement me faire confiance et je devais mener mon combat à bien. D'après lui, l'examen Chuunin est un moment où les pauvres et les riches remportent de l'argent. Tout dépend de la prestation des Shinobi. Certains peuvent employer la force pour forcer un Shinobi à perdre un combat afin de gagner une certaine somme d'argents. Il peut donc être dangereux pour les participants et aussi être bénéfique, car au lieu d'employer la force, les parieurs peuvent donner une certaine somme d'argents en échange de la défaite du Shinobi. La stratégie fait la différence lors d'un combat et je le savais déjà. Il fallait que je me creuse la tête comme je ne l'avais jamais fait auparavant. Depuis une semaine, je n'arrêtais pas de penser à cet examen. Plus les jours défilaient et plus j'avais mal au ventre, mais je ne devais pas me laisser gagner par le stress.

Après une période de réflexion caractérisée par un retard et plusieurs arrêts lors de mon départ pour les portes du village, j'étais enfin arrivé à destination. Je vis plusieurs Genin accompagnés du Raikage et de quelques hauts placés dans la hiérarchie du village caché des nuages. C'était un honneur pour moi de montrer ceux que je pouvais faire à mes aînés.